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Date de soutenance : 31 mai 2011

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Date de soutenance : 31 mai 2011

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R E M E R C I E M E N T S

En tant que croyant, c’est grâce à Dieu que nous avons le privilège de

terminer cet écrit de mémoire, nos profondes gratitudes à toutes ses bénédictions

durant nos études.

Ce serait ici l’occasion pour nous de témoigner une vive reconnaissance :

- à Monsieur ANDRIATSIMAHAVANDY Abel, Professeur Titulaire, Président de

l’Université d’Antananartivo,

- à Monsieur RANOVONA ANDRIAMARO, Maître de Conférences, Doyen de la

faculté DEGS

- à Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de Conférences,

Chef de Département Gestion,

- à Madame RANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur, Directeur du Centre

d’Etudes et des Recherches en Gestion,

- à Monsieur RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa, Enseignant, notre Encadreur

pédagogique qui nous a guidé dans la réalisation de ce mémoire, et à l’endroit de

l’ensemble du corps professoral du Département Gestion qui a su nous transmettre

son savoir et prodigué aides et conseils durant toutes nos année d’études.

Nous tenons à remercier, tout particulièrement, Monsieur Amirali RAJABALI,

Président Directeur Général de la société CIMELTA Madagascar et Monsieur

Minkesh JAHERALY, Attachée à la Direction qui nous a autorisé à accomplir notre

stage au sein de la société ;

Madame RAKOTOMANGA Jeannine, Chef du Département Contrôle de

Gestion au sein de la CIMELTA, qui a l’abnégation, malgré ses charges de travail,

d’assurer mon encadrement professionnel et de prodiguer tant de conseils

constructifs pour orienter l’élaboration de cet ouvrage.

Mes vifs remerciements s’adressent également à tous les personnels de la

société CIMELTA Madagascar de par leur accueil aussi chaleureux que convivial

qu’ils m’ont réservé durant mon stage de fin d’études.

Toutes mes reconnaissances à ma famille, à tous ceux qui ont de près ou de

loin participé à la confection de cet ouvrage.

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I

S O M M A I R E

REMERCIEMENTS

LISTE DES ABREVIATIONS

LISTE DES FIGURES

LISTE DES TABLEAUX

AVANT PROPOS

INTRODUCTION GENERALE

PARTIE I : LES CADRES D’ETUDES ET THEORIE GENERALE SUR LE CONTROLE DE GESTION ET SUR LA GESTION BUDGETAIRE

Chapitre I. Cadres d’études : Présentation Générale de la société CIMELTA Madagascar

Section 1. Historiques et Structure Organisationnelle

Section 2. Missions et Activités de l’entreprise

Chapitre II. Théorie Générale sur le Contrôle de Gestion et sur la Gestion

BudgétaireSection 1. Gestion, Contrôle et Budget

Section 2. Approche terminologique du contrôle de gestion

Section3.La Gestion Budgétaire et ses principaux caractéristiques

PARTIE II : L’ANALYSE-CRITIQUE DE L’EXISTANT

Chapitre I. Description de l’existant : Département Gestion Analytique et Contrôle Budgétaire

Section 1. La structure du DGCB

Section 2 Les attributions du DGCB

Section 3.Les instructions de dossier travaux

Chapitre II. L’analyse critique de l’existant proprement dite

Section 1. Les points forts

Section 2. Les points faibles

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II

PARTIE III : LES PROPOSITIONS D’ACTIONS, ETUDES D’IMPACTS ET RECOMMANDATIONS GENERALES

Chapitre I : Les propositions d’actions

Section 1. Restructuration du système de contrôle de gestion

budgétaire

Section 2. Mise en valeur de la fonction d’aide à la prise de décision

Section 3. Reconstitution du département

Chapitre II : Les impacts étudiés et les recommandations générales

Section 1. Les impacts étudiés

Section 2. Les mesures d’accompagnement et les recommandations générales

C O N C L U S I O N G E N E R AL EB I B L I O G R A P H I E

ANNEXESLISTE DES ANNEXES

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L I S T E D E S A B R E V I A T I O N S

CIMELTA : Compagnie Industrielle de Mécanique et d’Electricité de Tananarive

CRG : Carrelage

DAP : Département Approvisionnement

DAT : Département Ascenseur et Télécommunication

DCMM : Département Construction Métallique et Mécanique

DEM : Département Electromécanique

DMC : Département Marketing et Commercial

FIN : Finition

PCG : Plan Comptable Général

PLB : Plomberie

SA : Société Anonyme

SARL : Société à Responsabilité Limitée

SGX : Services Généraux

SCB : Société de Construction et de Bâtiments

SMQ : Système de Management de la Qualité

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LISTE DES FIGURES

Figure I. Organigramme de la société CIMELTA Madagascar 07

Figure II. Information une matière première de la décision 19

Figure III. Système en cycle ouvert 24

Figure IV. Système en cycle fermé 24

Figure V. Organigramme du Département Gestion Analytique et Contrôle

Budgétaire 28

Figure VI. Processus de la Gestion Analytique et Contrôle Budgétaire de la

Société 30

Figure VII. Graphique des impacts étudiés 64

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Tableau d’analyses de motivation du personnel 46

Tableau 2 : Tableau exemple de rémunération du personnel promu pour la

décentralisation du contrôle de gestion (en Ariary) 65

Tableau 3 : Tableau exemple de rémunération du personnel nouvellement recru (en

Ariary) 66

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A V A N T P R O P O S

Arrivé au terme de notre cadre de formation académique de quatre ans à

l’Université d’Antananarivo, Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de

Sociologie, département Gestion, nous sommes tenus de rédiger et de présenter un

mémoire qui marquera la fin des études du deuxième cycle, en vue de l’obtention

d’un diplôme de Maîtrise en Gestion.

Un stage de pratique de trois mois dans une entreprise privée ou publique

nous est nécessaire pour renforcer nos connaissances acquis, notamment dans

notre cas, auprès de la société CIMELTA Madagascar pour exposer par écrit le

thème intitulé : « OPTIMISATION RELATIVE AUX PROCEDURES ET AU

CONTROLE DE GESTION BUDGETAIRE ».

Outre le stage effectué au sein de la société, pour pouvoir mener à bien cette

étude, nous avons entrepris des études à travers plusieurs ouvrages qui traitent le

domaine du contrôle de gestion et de la gestion budgétaire, et des cours théoriques

donnés durant les quatre années d’études.

Ce mémoire présente des intérêts communs pour les étudiants, pour la

société CIMELTA et pour le département gestion.

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1

I N T R O D U C T I O N G E N E R A L E

Actuellement, il suffit de jeter un coup d’œil sur la réalité pour se convaincre

de ce que les entreprises ne vivent pas dans la stabilité et dans la sérénité, mais

qu’elles sont au contraire confrontées à un monde de crise et un environnement

d’important mutation, où la concurrence s’intensifie, des nouvelles technologies

surgissent et des nouvelles approches apparaissent.

Sous l’effet de ces avènements qui bouleversent la gestion des entreprises, le

contrôle de gestion est à nouveau remis en cause. La mondialisation de l’économie

et la domination des marchés financiers conduisent à donner la priorité aux critères

financiers. Ces derniers deviennent les éléments de référence, les choix stratégiques

et l’évaluation des performances. L’approche traditionnelle du contrôle de gestion,

notamment l’utilisation d’outils centrés sur la performance des acteurs, ne répond

plus aux nouvelles attentes. On s’oriente vers un contrôle de gestion centré sur la

création de valeur financière, telle que perçue par les marchés financiers et un

contrôle de gestion orienté vers la maitrise de conduite et de gestion de l’entreprise.

Le système de contrôle de gestion doit donc désormais viser à accroitre la

performance globale de l’entreprise et à animer, en ce sens, la structure

organisationnelle.

Ces deux approches, sans être incompatibles, ont une logique différente donc

des référentiels différents. Nous tenterons, partant de l’approche traditionnelle, et de

ses outils centrés sur la performance des entités qui composent l’organisation, de

tenir compte de l’évolution souhaitable du contrôle de gestion. Nous considérerons

que les objectifs en terme d’efficacité et d’efficience sont toujours d’actualité mais il

faut que localement on ne perde pas de vue les orientations stratégiques ou la

performance globale de l’organisation.

Se situant entre la stratégie et la gestion opérationnelle, l’horizon du contrôle

de gestion est donc à la fois le long terme et le court terme. Par ailleurs, devant agir

sur la capacité et la volonté des individus à œuvrer dans le sens des

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2

finalités de l’organisation, outre sa dimension technique, il a également une

dimension psychologique et sociologique non négligeable. Le contrôle de gestion

d’une entreprise est donc dépendant de tous ces éléments qui vont le façonner, dont

la stratégie, la structure organisationnelle, le système de motivation.

Quant à la Gestion Budgétaire, c’est un plan ou un état prévisionnel des

recettes et de dépenses présumées qu'une personne aura à encaisser et à effectuer

pendant une période donnée.

Dans des telles situations, la société CIMELTA Madagascar ne fait pas

exception. Depuis une mise en place jusqu’à des améliorations, la société CIMELTA

comme d’autres entreprises n’a cessé à chercher et de se demander : comment

optimiser le système de contrôle au niveau de gestion en générale et au niveau

budgétaire en particulier ? Si bien que nous avons choisi le thème de notre étude : «

OPTIMISATION RELATIVE AUX PROCEDURES ET AU CONTROLE DE GESTION

BUDGETAIRE » Cas de la CIMELTA Madagascar.

Notre étude a pour objet d’optimiser le système de contrôle de gestion

budgétaire mise en place dans l’entreprise afin de promouvoir la performance de

l’ensemble de cette entreprise, notamment de l’ensemble de ses acteurs. Elle vise

également à expliquer de façon simple ce que le contrôle de gestion budgétaire,

même s'il est bien défini de façon conceptuelle, est dans son application

opérationnelle beaucoup plus large et floue qu'il n'y paraît. Nous nous interrogeons

alors sur l'influence concrète et réelle du contrôle de gestion budgétaire et de ses

acteurs sur le management au sein de l’organisation. On s'aperçoit que suivant la

structure organisationnelle dans laquelle le contrôleur de gestion évolue (structure

fonctionnelle, hiérachico-fonctionnelle ou matricielle définies par Mintzberg), sa

mission, son rôle et les outils qu'il utilise, sa fonction et son influence sur le

management varient significativement. En effet : suivant son rattachement

hiérarchique, son influence sur le management sera directe ou non allant d'une

mission de simple aide à la décision à celle d'un réel manager opérationnel.

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En parcourant les quelques lignes de cette introduction, nous sommes alors

en droit de se demander si le contrôle de gestion budgétaire contribue réellement à

améliorer le management d’une société ou plus précisément de la société CIMELTA

Madagascar.

Afin d'y répondre, nous nous attacherons, dans une première partie, à

connaitre les cadres d’études à travers la présentation générale de la société entre

autres son historique, ses activités et sa structure organisationnelle dans un premier

chapitre et à définir les théories générales sur le contrôle de gestion et sur la gestion

budgétaire dans un deuxième chapitre.

Puis nous verrons, dans une seconde partie, l’analyse-critique de l’existant,

entre autres, dans le premier chapitre la description du Département Gestion

analytique et Contrôle Budgétaire auquel nous avons occupé la place de contrôle de

gestion en tant que stagiaire, en définissant l’analyse-critique proprement dit dont les

points forts et les points faibles du département dans le deuxième chapitre.

Afin de mettre en lumière la pluralité de leurs incidences, l'étude de cas sera

enrichie par la proposition d’actions, les résultats et les impacts sur l’ensemble de

l’entreprise sur la Direction Générale et sur le département contrôle et les

recommandations générales sur l'analyse effectuée en troisième partie.

Et une conclusion générale sur le tout, sera présentée à la fin de l’étude.

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PARTIE ICADRES D’ETUDES ET THEORIES GENERALES SUR LE CONTROLE DE GESTION ET LA GESTION BUDGETAIRE

L’image d’une entreprise aux yeux de ses concurrents ou encore de son

environnement dépend, très généralement de ses histoires, ses parcours et surtout

de ses organisations.

Comme dans toute autre étude de cas, la première partie de notre étude sera

orientée vers des cadres théoriques dont la présentation générale de la société

CIMELTA Madagascar, en premier chapitre et vers une théorie générale au sujet du

contrôle de gestion et de la gestion budgétaire en seconde chapitre.

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Chapitre I : Cadres d’études : Présentation Générale de la CIMELTA Madagascar

Pour présenter la société CIMELTA Madagascar S.A., il convient de

s’enquérir davantage sur l’ensemble des informations relatives à sa création, à son

objet, ses liens avec l’externes et d’en présenter sa structure organisationnelle et ses

activités.

Section 1. Historique et structure organisationnels

En partant de ses histoires jusqu’à sa structure organisationnelle, la présente

section nous explicitera davantage sur les événements qui se sont enchainés au sein

de la société CIMELTA Madagascar.

1.1. Historique de la Société

La Compagnie Industrielle de Mécanique et d’Electricité de Tananarive ou

CIMELTA est créée le 28 mai 1946.Encore une SARL à cette époque, elle est

devenue une S.A de Construction Mécanique Electrique de Tananarive le 30 avril

1951, connue sous le nom de CIMELTA-Jeumont S.A, une filiale malgache de

Jeumont-Schneider (une société française appartenant au Groupe Schneider).

En 1960, le 05 octobre, elle fusionne avec la S.A Art et Fer, ensuite en 1962,

le 20 mars, avec la Société Malgache de Commerce et d’Industrie et avec la Société

Malgache de Téléphonie et d’application Electrique, le 30 novembre 1984.

En 1990, la Société Zoril reprend les actions de Jeumont-Schneider et la

société prend son nom actuel : la CIMELTA Madagascar.

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6

Unie par une Direction Générale et des valeurs corporatives communes, la CIMELTA

Madagascar fait partie d’un Groupe de plusieurs membres, dont les plus connus

sont la SCB (Société de Construction de Bâtiment) spécialisée dans les grands

projets immobiliers, les projets d’aménagements et de réhabilitations et le BATPRO

spécialisé dans le négoce et la distribution de matériels pour les secteurs du

Bâtiment-Travaux Publics, du Génie Civil et des Industries.

1.2. Structure Organisationnelle

L’organigramme sert à représenter les relations formelles et déclarées entre

les membres d’une organisation. Ces relations de travail doivent être des rapports

psycho-sociologiques. Dans le contexte économique actuel, chaque entreprise, pour

atteindre ses objectifs généraux, est amené à mettre en place des structures

d’organisation lui permettant de réagir rapidement face à son environnement que ce

soit interne qu’externe.

La structure organisationnelle des entreprises doit faire preuve de souplesse.

Représentée par l’organigramme ci-après (Figure I), la structure organisationnelle de

la société CIMELTA Madagascar se présente comme suit :

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7

Figure I. Organigramme de la société CIMELTA Madagascar.

Source : CIMELTA Madagascar, mai 2010

Président Directeur Général

Coordination

Générale

Directeur

Général Adjoint

Attaché à la

Direction

Coordinateur

Qualité

Département Administratif et

Financier

Département Approvisionnement

Département Ressources Humaines

Département Gestion et Contrôle

Budgétaire

Département Marketing et Commercial

Département Services Généraux

Départ. Construction Métallique et

Mécanique

Direction des Département de

Second Œuvre

Département Electromécanique

Département Ascenseur et

Téléphonie

Agence Toamasina

Département Arts et Fer

Département Finitions

Département Plomberie et

Froid

Département Carrelages

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8

D’après l’organigramme, la structure est bien définie et nous pouvons ainsi

distinguer deux (2) centres essentiels :

Le Centre Fonctionnel qui est constitué :

- Du Président Directeur Général

- Du Directeur Adjoint,

- De la coordination Générale ;

- De l’Attaché à la Direction Générale ;

- Du Coordinateur Qualité ;

- Et des certains départements à savoir : Département Administratif et Financier

(DAF), Département Approvisionnement (DAP), Département Ressources Humaines

(DRH), Département Gestion et Contrôle Budgétaire (DCGB), Département

Marketing et Commercial (DMC) et Département Services Généraux (SGX).

Ce Centre Fonctionnel est le centre de toutes les décisions de l’entreprise, il

est le centre de fixation des objectifs généraux de la société, en partant des choix de

stratégie à adopter, choix des moyens pour la mise en œuvre des travaux jusqu’à

l’exécution de ces travaux en passant, bien sûr, par la gestion des ressources

humaines, la gestion des procédures, du système de contrôle et du système

comptable et surtout la gestion de stocks.

Le Centre Opérationnel : qui est composé des départements

productifs dont les huit (8) départements techniques (DAT, DCMM, DA&F, DEM,

DFin, DMC, CRL, PLB) et aussi l’agence de représentation à Toamasina, et s’occupe

généralement de la production (de la conception, fabrication, montage, installation,

maintenance jusqu’aux services après vente) et de la vente des produits.

Nous tenons à préciser que l’organigramme présenté ci-dessus est

l’organigramme de la société qui nous a été fournie par les responsables, mais

admettons que selon le principe de l’éventail de subordination, en parlant des

subordonnés, au dessous de 4, les risques d’intervention commencent à se

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9

manifester, à 2 le supérieur court-circuite le subordonné ou met en jeu son utilité. Au

dessus de 12, la supervision est lâche et superficielle.

Section 2. Missions et Activités de l’entreprise

Au cours de ses 60 années d’existence, la CIMELTA Madagascar a toujours

participé et participe encore à la majorité des grands travaux dans le pays. Elle en a

retiré une importante expérience et un savoir faire technique très évolué qui sont,

d’ailleurs, renforcés par une démarche Qualité certifiée ISO 9001-2000 dans les

domaines suivants :

Conception, fabrication et montage de mobiliers et menuiserie

métallique, volet roulant, menuiserie aluminium, murs rideaux, portes et coffres ;

Conception, fabrication et montage de constructions métalliques

(pylônes, charpentes métalliques, citernes, réservoirs…) ;

Conception et réalisation de réseaux en plomberie sanitaires, lutte

contre l’incendie, ventilation mécanique contrôlée (VMC), désenfumage et

climatisation ;

Travaux de pose de revêtements souples (moquettes et PVC) et durs

(carrelages, marbres, faïence, granit, …), montage de cloison (techniques ou

domestiques), pose de faux plafonds, application de peinture et ravalements

(domestiques ou industriels) ;

Montage, installation, entretien et dépannage d’ascenseurs et autres

appareils de transports et de levage (carrousels, monte-charges, …) ;

Montage, installation et maintenance de matériels et de réseaux en

télécommunication et informatique (autocommutateurs publics et privés, téléphonie

et péritéléphonie, systèmes de sécurité) ;

Conception, montage, installation et maintenance de matériels

électriques et électromécaniques en moyenne tension et basse tension (groupes

électrogènes, onduleurs, parafoudres, alarmes d’incendies et d’intrusions, tableaux

de commandes, …) ;

Négoce et distribution de matériels électriques et électromécaniques,

de communication, de sécurité et d’alarmes.

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Disposant d’une surface de près de 12 000 m² à Antananarivo ainsi qu’une

agence de représentation à Toamasina, et compte tenu de ses activités citées ci-

dessus, les 700 employés de la Société, dont une vingtaine d’ingénieurs, sont

repartis entre huit (8) Départements Techniques, possédant chacun leurs propres

bureaux d’études et leurs équipes spécialisées dont :

2.1. Département Construction Métallique et Mécanique (DCMM)

Avec ses 170 employés, ses machines et matériels performants au sein d’un

espace industriel de 5000 m², le département peut transformer jusqu’à 3000 tonnes

d’acier chaque année pour : Chaudronnerie lourde (construction navale, citernes, …),

Charpentes métalliques (bâtiments et hangars, pylônes, …), Mécanique générale

(montage de moteurs et d’équipements d’unités industrielles).

Le DCMM est composé d’un bureau d’études, d’un bureau des méthodes et

d’un service de planification, de gestion de la Qualité, d’approvisionnement et de

logistique. Une équipe d’ingénieurs supervise la bonne exécution des travaux sur

chantier.

2.2. Département Art et Fer (DA&F)

Coordonné par un bureau d’études équipé d’un logiciel DAO, un

correspondant de qualité et un service de planification, le département est

performant pour les travaux suivants : primo, conception, fabrication, montage et

pose d’ouvrages en ferronnerie d’art (grilles, portails, enseignes, …), secundo,

conception, fabrication, montage et pose d’ouvrages en serrurerie (blindages, coffres

forts, …), tertio, conception, fabrication et montage de mobiliers métalliques (chaises,

armoires,…)

2.3. Département Ascenseur et Téléphonie (DAT)

Les activités du département se concentre sur la conception, l’étude,

l’installation, la mise en service et la maintenance de système de levage et de

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11

transport vertical et horizontal ainsi que d’installation en électricité à faible tension

(télécommunication, pré câblages informatique, distribution TV, …).

2.4. Département Electromécanique (DEM)

Le département DEM est compétent pour la conception, l’installation,

l’entretien et la maintenance d’installations électriques aux domiciles et industrielles

(basse moyenne et haute tension, alarmes d’incendies, alarmes d’intrusions, …).

Avec ses 69 personnes, le département est réputé pour la fiabilité de ses

expertises techniques et de son sourcing et le rapport qualité/prix de ses réalisations.

2.5. Département Finition (DFin)

Ce département met son expertise, sa technique et sa maitrise au service

d’une clientèle de professionnels et de particuliers en proposant des solutions

adaptées.

Ce savoir-faire qui détermine généralement la partie importante et visible des

investissements concerne les champs d’intervention suivants : Cloisons sèches

(standards, hydrofuges, iso phoniques, coupe-feu,…), Faux plafonds, Peintures

extérieurs et intérieurs, Décorations …

2.6. Département Plomberie et Froid(PLB)

Le département emploie 32 spécialistes et possède un bureau d’études

intégré, équipé de deux unités CAO/DAO. Il possède également toutes les

compétences pour l’installation et la maintenance en : Plomberie (sanitaire, réseau

de protection contre l’incendie,…), Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC),

Climatisation et tuyauterie pétrolière.

2.7. Département Carrelage

Le département carrelage est composé d’une vingtaine d’ouvriers ayant de

plus de 10 ans d’expérience qui sont encadrés par des responsables, eux-mêmes

dans le métier depuis une vingtaine d’année.

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12

Doté d’un correspondant qualité, le département exécute sur demande les

métrés, chiffrages et plans de calpinage conformément aux normes et aux besoins

de la clientèle (pose de carrelages de sols, de murs, d’escaliers, de piscine,… collés

ou scellés).

2.8. Département Marketing et Commercial (DMC)

Ce département est plus ou moins technique. Il est actif dans le négoce et la

distribution de matériels spécialisés destinés à l’industrie d’où son nom « marketing

et commercial ».

Outre ces huit (8) départements techniques, la société dispose également cinq

(5) autres départements administratifs, chargés de l’administration en général,

notamment le Département Administratif et Financier (DAF) chargé de la comptabilité

générale de la société, le Département Approvisionnement (DAP) chargé des achats

locaux et imports, le Département Ressources Humaines (DRH) chargé bien

évidemment des personnels, le Département Services Généraux (SGX) qui s’occupe

des frais généraux de chaque département et le Département Gestion analytique et

Contrôle Budgétaire (DGCB) chargé du contrôle de gestion et budgétaire de la

société.

Ces aspects historiques et organisationnels de la CIMELTA Madagascar,

nous permet d’apprécier les théories générales sur le contrôle de gestion et sur la

gestion budgétaire.

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Chapitre II : Théorie Générale sur le Contrôle de Gestion et sur la Gestion Budgétaire

Ce chapitre, par ailleurs, nous permettra d’en savoir plus sur la gestion, le

contrôle et le budget, sur l’approche terminologique du contrôle de gestion ainsi que

sur la gestion budgétaire et ses principales caractéristiques

Section 1. Gestion, Contrôle et Budget

« Gestion », « Contrôle » et « Budget », voilà trois termes qui n’échappent à

l’attention des managers et qui impliquent toutes personnes ayant une activité chez

une entreprise. Peut-être qu’ils ne sont pas obligatoires légalement mais il faut

admettre qu’ils sont quasiment indispensables pour le bon management de

l’entreprise.

1.1. Notion de Gestion

Par interprétation d’un dictionnaire, la gestion est une action ou une manière

de gérer. Or selon Henry Fayol : « Gérer c’est administrer et administrer, c’est

prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler. » 1

Par ailleurs, la gestion englobe différentes techniques et discipline permettant,

à une entité donnée, de réaliser son objectif et de s’adapter à tout moment aux

exigences de l’environnement auquel elle fait face. Ainsi, la gestion concerne toute

entreprise, toute organisation avec ou sans but lucratif, de droit public ou de droit

privé.

1 Cours théorique d’Organisation, année 2005

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14

D’après le Plan Comptable Général, la gestion est la mise en œuvre des

ressources de l’entreprise en vue d’atteindre les objectifs préalablement fixés (chiffre

d’affaires, parts de marché…) dans le cadre d’une politique déterminée.

Bref, « gérer » contient trois volets : prévoir, c’est-à-dire fixer des objectifs,

définir des missions, ensuite mesurer et contrôler. Cela permet de valider l’atteinte

des objectifs, de faire des bilans périodiques avec les collaborateurs, de suivre la

mise en œuvre des actions, enfin agir et réagir afin de mettre en place des actions

correctives nécessaires pour redresser la barre et atteindre les objectifs fixés. Nous

retiendrons ainsi une définition mettant en valeur les éléments clés : gérer une

entreprise, c’est fixer des objectifs, mettre en œuvre des moyens pour atteindre ces

objectifs et contrôler que les résultats obtenus sont bien conformes aux objectifs

poursuivis ; tout ceci à travers une structure donnée de l’organisation.

1.2. Notion de Contrôle

Pour obtenir une activité performante, les entreprises doivent s’assurer que

les résultats obtenus sont en phase avec les prévisions pour, le cas échéant,

réorienter leurs actions. Une condition du succès réside largement dans la capacité

des entreprises à comparer la réalité et les prévisions, à analyser les écarts

constatés, à en dégager les causes et, surtout, corriger les dérives en prenant les

mesures utiles avec un délai de réaction aussi bref que possible.

C’est au contrôle qu’il convient d’assurer cette double mission de surveillance

et de correction. Entrepris en ce sens, le mot «contrôle » fait souvent l’objet d’une

traduction éloignée et erronée de l’acceptation anglo-saxon et qui signifie

« maitrise ». On dit ainsi qu’on a le contrôle d’un objet lorsqu’on a la maitrise de cet

objet.

Certes, dans une entreprise, comme dans toutes autres organisations, les

dirigeants cherchent à réunir les moyens nécessaires pour avoir le contrôle sur son

entreprise, c'est-à-dire d’en avoir la maitrise. On définit à cet effet « qu’une ou

plusieurs personnes disposent des contrôles si elles ont la maitrise des décisions,

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des actions, des comportements et des événements (et/ou de leurs conséquences)

qui conditionnent l’atteinte des finalités poursuivies par ces personnes ou groupes de

personnes, que ces finalités aient été définies par elles-mêmes ou par d’autres. »2

Par ailleurs, ayant plusieurs significations selon le domaine, le mot contrôle

signifie à la fois surveiller, vérifier, évaluer et enfin maitriser puisqu’on s’efforce non

plus simplement de corriger les écarts, mais aussi de prévenir leur apparition en

adoptant une démarche plus résolument prospective et plus ouverte sur l’anticipation

des changements de l’environnement de l’entreprise.

1.3. Notion de Budget

La notion « budget » est actuellement une notion très largement répandue,

que ce soit au niveau de l’Etat et des collectivités régionales locales et

départementales, ou à celui de toute organisation de droit public ou de droit privé, ou

encore à celui, tout simplement des ménages.

Dans sa phase d’évolution la plus récente, le budget tend à devenir un

véritable plan d’action à court terme, c’est-à-dire un programme qui définit les lignes

d’actions pour l’entreprise tout entière. Dans une entreprise où une décentralisation

formalisée est mise en place, le budget remplit un rôle d’instrument de

communication mais il représente également une situation future que les acteurs de

l’entité s’engagent à chercher à atteindre, en acceptant d’être jugés sur cette base.

En effet, le Plan Comptable 82 donne du budget la définition suivante : « une

prévision chiffrée de tous les éléments correspondant à un programme déterminé »

et en complément de cette définition, Gilbert PILLOT précise que le budget est

« l’expression économique et comptable des objectifs de gestion.»3

Ainsi, on peut attribuer deux (2) fonctions au budget, la première une fonction

de planification (Prévision Chiffrée) et la deuxième une fonction de contrôle et de

régularisation (Objectifs de Gestion).

² MARGERIN (J)., « La gestion budgétaire : comment en faire un outil de management », SEDIFOR ; Paris, 19863 GILBERT (P)., « Maitrise du Contrôle de gestion »,3ème édition, p.241

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16

Toutefois, selon la définition, les budgets remplissent trois fonctions

principales qui peuvent être partiellement compatible :

Ils sont un élément privilégié de la prévision à court terme

Ils sont un outil de coordination e d’information

Ils favorisent la délégation d’autorité et la motivation des responsables,

s’ils ont été élaborés en concertation avec lesdits responsables.

Pour conclure, la gestion, le contrôle et le budget permettent aux dirigeants de

l’organisation de : faire des choix, assurer la pérennité de l’organisation, contribuer

au bon fonctionnement de l’organisation, contribuer au développement de

l’organisation et assurer la cohérence entre les différentes fonctions de l’organisation.

Section 2. Approche terminologique du contrôle de gestion

Permettant le contrôle, la mesure et l’analyse de l’activité d’une organisation,

le contrôle de gestion est formé des processus et systèmes qui permettent aux

dirigeants d’avoir l’assurance que les choix stratégiques ont été, sont et seront mis

en œuvre.

2.1. Concept du Contrôle de Gestion

Nous savons bien que le contrôle fait partie intégrante du processus de

management. Il nous faut ainsi définir ce que l’on entend par le contrôle de gestion.

Quels moyens lui sont nécessaires et quelles sont ses dimensions ou plus

précisément, ses capacités?

2.1.1 Généralité

Le contrôle de gestion est un processus auquel les dirigeants ne peuvent

s’abstenir ni ignorer ou encore sous-estimer avant, pendant et après chaque décision

(action) puisque de ce contrôle que ces derniers peuvent parvenir à détecter des

erreurs puis les corriger en retour, en fonction de l’objectif et associer le résultat à

son responsable, d’une part et peuvent se rassurer que les moyens

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17

nécessaires sont déployés de manière efficace et efficiente pour atteindre les

objectifs visés, d’autre part.

En effet, il est d’usage de rappeler que le contrôle de gestion n’est pas

seulement l’action de vérification, mais c’est également la volonté de maitrise. D’où

une des définitions du contrôle de gestion : « une activité visant la maitrise de la

conduite d’une organisation en prévoyant les événements et en s’adaptant à

l’évolution, en définissant les objectifs, en mettant en place les moyens, en

comparant les performances et les objectifs, en corrigeant les objectifs et les

moyens .»4

Bref, le contrôle de gestion exerce une fonction de vigilance qui garantie la

cohérence entre la stratégie et l’action (décision). Il remplit, ainsi un rôle

particulièrement important pour garantir que les buts de l’entreprise sont

correctement atteints.

2.1.2 Essor du Contrôle de Gestion

Le contrôle de gestion a d’abord été nature purement comptable souvent mis

en place dans les organisations pour résoudre le problème du moment. Mais vue

l’évolution de l’environnement et de l’intensification de la concurrence qui se

concrétise, par la mondialisation de l’économie et le développement des TIC, par

une nouvelle approche du marketing qui, à partir de la comptabilité analytique,

anticipe la demande de la clientèle, le contrôle de gestion a ainsi connu une grande

progression dudit d’un âge industriel à celui de l’information.

En effet, la diffusion de l’information a, certainement, joué un très important

rôle dans cette évolution, notamment dans l’évolution des sciences de gestion en

général et celui du contrôle de gestion en particulier. On est donc passé d’une simple

fonction de contrôle de gestion de type « classique », basée essentiellement sur la

détection et la correction des erreurs, et/ou sur les outils chargés de mesurer et de

4 http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Contrôle_de_gestion&oldid=58043073

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contrôler la rentabilité, et/ou sur le calcul des couts et les écarts budgétaire, en une

fonction dit « cybernétique » qui fait référence au concept de feed-back permettant

un autocontrôle. Le caractère automatique de cette dernière fait de ce contrôle plus

avantageux que celui du précédent.

2.2. Les moyens du contrôle de gestion

Le contrôle de gestion fait appel à trois (3) grandes catégories de moyens à

savoir : Les structures, Les procédures et Les systèmes d’information, et l’ensemble

formant ainsi un système permettant de garantir la permanence du contrôle.

2.2.1 La structure

La structure définit les taches et la division de travail dans une entreprise, et

les responsabilités de chacun donc les zones d’autorité et les liens de subordination.

Ainsi, on distingue généralement trois types de structures :

Le premier type est la Structure Hiérarchique, basée sur l’autorité hiérarchique

qui est une forme d’autorité liée à la situation officielle dans l’organisation donc

légitimée par le titre (Directeur Général, Directeur Général Adjoint, Chef de

Département, …) ;

Le deuxième est celui de la Structure fonctionnelle, où la division des autorités

et du travail se fonde sur la spécialisation technique ;

La Structure Hiérarchico-fonctionnelle, enfin, connue aussi sous le nom de

« Structure Mixte » ou encore « Structure Hybride », combine les deux

précédentes structures pour réunir sur un même objectif, des décisions et des

spécialistes dont les compétences sont complémentaires.

2.2.2 Les procédures

Les procédures permettent au contrôle de gestion de définir les modalités

d’exercice de l’autorité, c’est-à-dire les responsabilités, les modalités d’action dans

des cas répertoriés et les critères qui permettent de voir comment chacun s’acquitte

des responsabilités qui lui sont confiées.

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19

2.2.3 Le système d’information

On dit souvent que l’information est un véritable nerf de la guerre de la

démarche stratégique. L’information, toutefois dans sa déclinaison quantifiable et

formalisable est de plus en plus gérée et captée par le système d’information qui est

« un ensemble organisé de ressources (matériels, logiciels, personnel, données et

procédures) et de processus destinés à appuyer la mission de l’entreprise et à lui

fournir, de regrouper, de classifier, de traiter et de diffuser de l'information utile sur un

environnement donné pour atteindre ses objectifs »5.

Ce système irrigue la totalité de l’entreprise et sans lui, la firme peut

difficilement survivre.

Le système d’information joue un rôle capital pour le contrôle de gestion et

que ce soit interne ou externe à l’entreprise. Ce système permet de connaitre

l’environnement sur lequel elle interagit.

L’information constitue ainsi une matière première permettant aux contrôleurs

de gestion d’apporter son assistance à l’entreprise ; c’est une matière première de la

décision pour entreprendre une action :

Figure II : Information une matière première de la décision

Source : Source propre

D’où cette figure, grâce aux informations recueillies, les dirigeants pourront

décider et entreprendre ou pas, une ou des actions en fonction des données qui lui

sont fournies.

5 http://fr.wikipedia.org/wiki/Système_d’information

Information Décision Action

Page 28: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

20

2.3. Les dimensions du Contrôle de Gestion

Le terme « dimension » possède plusieurs significations, mais les dimensions

du contrôle de gestion indiquées sur ce paragraphe font référence aux limites du

contrôle de gestion.

Par conséquent, on peut définir trois (3) limites fondamentales du contrôle de

gestion, dont :

- le contrôle de gestion n’est pas le remède à tout car tout n’est pas

mesurable à un coût raisonnable, et pourtant il faut bien quand même piloter et

maitriser l’entreprise ;

- les dirigeants en tant qu’un preneur de décision, une fois qu’une norme a

été identifiée, elle devient un but en soi susceptible de toutes les manipulations. Cela

limite pourtant la confiance qu’on peut accorder au système de contrôle de gestion

même si l’on peut mettre en place toutes sortes de parades ;

- laisser le contrôle de gestion à sa place présente souvent des difficultés

car sous l’effet du contexte, des tendances propres et des pressions des autres

auteurs, il se limite à un contrôle formel et concernant les très petits détails.

Section 3. La Gestion Budgétaire et ses principaux caractéristiques

Considérée comme une procédure d’autorisation et de contrôle des dépenses,

la gestion budgétaire constitue un élément totalement indispensable pour le décideur

que pour son entreprise.

3.1. La Gestion Budgétaire

D’une optique universel, les budgets permettent de planifier et de piloter, voire

maitriser la gestion des organisations.

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21

3.1.1 Généralité

Selon le PCG 1982, la gestion budgétaire est « un mode de gestion consistant

à traduire en programmes d’actions chiffrées, appelés budgets, les décisions prises

par la direction avec la participation des responsables ».6

Il faut remarquer que cette définition concerne pratiquement les entreprises et

toutes autres organisations. La gestion budgétaire apparait, donc comme un outil

prévisionnel ou plus précisément une gestion prévisionnelle et contrôlée assignant

une vision anticipée de l’avenir qui, en réalité, ne résulte pas d’une sorte de prodige

de prédiction émanant du manager mais d’une volonté de décider, de réaliser pour

l’entreprise, un avenir aussi proche que possible de l’objectif souhaité.

De cette vision, on peut qualifier la gestion budgétaire comme « une méthode

de gestion tendant à inscrire dans le cadre d’une planification à long terme les

actions à entreprendre dans le présent. »7 Et on peut en déduire que le terme de

gestion budgétaire qu’on aborde ici, est opposé à la gestion empirique qui est une

gestion au jour le jour, au mieux, au mois le mois, s’appuyant tout simplement sur

l’expérience ou encore sur l’observation.

3.1.2 La Procédure Budgétaire

Le budget planifie et matérialise, en terme financier, les programmes d’actions

prévus en fonction des plans d’action, des objectifs généraux et des moyens

disponibles. En tant qu’élément essentiel de gestion budgétaire, la procédure

budgétaire s’étale sur le long de ces programmes d’actions en question dont les

étapes peuvent être décomposés comme suit :

La phase préparatoire, phase à laquelle les responsables élaborent des

prévisions en précisant leurs projets d’investissement, à partir des

objectifs généraux définis par la Direction Générale ;

Adoption des pré-budgets à partir des prévisions élaborées par les

responsables ;

6 PCG 19827MARGERIN (J)., « La gestion budgétaire : comment en faire un outil de management », SEDIFOR ; Paris, 1986p.34

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22

Suivi et actualisation des budgets en fonction des réalisations (réalités).

3.1.3 Le contrôle budgétaire

Le contrôle budgétaire consiste en une analyse permanente des résultats

réels par rapport aux prévisions chiffrées du budget dans le but de dégager les

écarts et en identifiant les causes de ces écarts, de signaler les différents

responsables hiérarchiques afin de prendre les actions correctives nécessaires.

On utilise le contrôle du budget pour déterminer dans quelle mesure une

organisation atteint ses objectifs en termes financiers. Il est nécessaire de comparer

régulièrement les revenus et les dépenses réelles par rapport aux revenus et aux

dépenses budgétés. Pour cela, il faut être capable de préparer un rapport d’analyse

des écarts. Ceci montrera, mois après mois, dans quels domaines les dépenses sont

trop élevées et à quels domaines la réalisation de tels objectifs n'a pas été consacrée

suffisamment d’argent.

Par ailleurs, Gilbert PILLOT8 distinguent trois (3) étapes de contrôle, à savoir :

Le contrôle avant l’action, qui est anticipatif dans le but d’optimiser la

préparation de l’action ;

Le contrôle pendant l’action, qui est un contrôle opérationnel dans le

but également de rectifier, corriger les actions et les erreurs ;

Le contrôle après l’action, dont le but n’est plus de rectifier ni de

corriger des actions mais de mesurer et confronter les résultats

obtenus.

Cependant, le contrôle de gestion répond aux deux objectifs, le contrôle de

l’exécution des budgets ainsi que le réajustement des prévisions et la mise en place

des actions correctives.

8 GILBERT (P)., « Maitrise du Contrôle de gestion »,3ème édition p.241

Page 31: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

23

Il existe plusieurs modalités dans l’élaboration des budgets, mais l’essentiel le

plus souvent retenu est l’échange d’information entre les différents responsables

hiérarchiques.

3.2. Les principales caractéristiques de la gestion budgétaire

On peut présenter la gestion budgétaire comme un système de pilotage

comprenant d’une manière générale, l’ensemble des activités de planification, de

programmation, donc de prévision, de coordination et de contrôle, notamment de

réactivité.

3.2.1 La gestion budgétaire : un outil prévisionnel

La prévision se base sur des données historiques pour fournir un plan global

du budget dans le futur. Il est important de ne négliger aucun facteur dans le calcul

du budget futur. Par exemple le prix et la quantité d'articles à vendre, coût des

matières premières, …

Comme nous avons vu ci-dessus, la gestion budgétaire apparait comme un

outil prévisionnel permettant une vision anticipée de l’avenir. Actuellement dans un

monde de mutation rapide, subir l’environnement n’est pas une tâche facile pour les

dirigeants, la raison pour laquelle, ils doivent s’efforcer de prévoir et d’anticiper

l’avenir. Ce caractère d’anticipation répond à une double nécessité de la dynamique

interne de l’entreprise et de son insertion dans un environnement évolutif.

Contrairement à l’idée très connue de la gestion, gérer n’est pas prévoir, mais

c’est décider et agir. Mais pour agir, il faut s’informer sur la situation présente et

chercher à anticiper l’évolution dont le présent est porteur. Plus précisément, la

prévision et l’anticipation supposent la connaissance du passé et la maitrise du

présent, c’est-à-dire, s’appuyer sur le connu.

En conclusion, la gestion budgétaire permet aux managers de planifier,

d’élaborer et de contrôler des budgets de son entreprise. C’est une prévision chiffrée

de tous les éléments correspondant à un programme déterminé, c’est plus qu’un

outil prévisionnel, c’est un outil de la gestion prévisionnelle.

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24

3.2.2 La gestion budgétaire : un système en cycle fermé

Rappelons que les fonctions capitales de la gestion budgétaire sont, en

réalité, la planification et le contrôle budgétaire. La question qui se pose est ainsi :

« Comment sera une gestion budgétaire sans planification ou encore moins,

comment sera une gestion budgétaire sans contrôle ? »

La réponse est simple : un système en cycle ouvert représenté dans la figure

III ci-après :

Figure III. Système en cycle ouvert

Source : Source propre

D’une façon logique, dans toutes entreprises et toutes autres organisations,

les données (informations) en amont « Input » devraient correspondre aux résultats

biens définis en aval « Output ». Mais en réalité, par les contraintes et les

perturbations de l’environnement ; que ce soit internes ou externes à l’entreprise,

indépendantes des inputs qui échappent au contrôle, ces résultats seront bien

différents de ceux déjà définis.

Pour qu’il en soit autrement, il importe que l’entreprise maitrise les écarts entre

les résultats obtenus et les résultats désirés en ajustant les données. Le système est

ainsi piloter par ces écarts et nous aurons enfin ce qu’on appelle « un système

bouclé » (Figure IV):

Figure IV. Système en cycle fermé

Source : Source propre

Amont AvalEntreprise

(Poste de Travail)Input Output

Amont AvalEntreprise

(Poste de Travail)Input Output

Réactivité

Contrôle

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25

Il faut rappeler que cette théorie de système en cycle fermé correspond au

concept du feed-back (ou un boucle de retour d’information) permettant aux

décideurs de réagir face à une situation de référence ou encore réajuster les actions

nécessaires en créant des systèmes de contrôle et de prévision.

Conclusion de la première partie

La connaissance générale d’une entité permet davantage de décrire la réalité

existante dans cette entité et de mieux cerner les contraintes qui y subsistent. Les

théories générales sur le contrôle de gestion et sur la gestion budgétaire, par ailleurs,

servent de référence à ces identifications en question développées dans la deuxième

partie.

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PARTIE IIL’ANALYSE-CRITIQUE DE L’EXISTANT

D’une manière générale, on fait une analyse en vue de discerner les

différentes parties d’un existant et d’expliquer les rapports qu’elles entretiennent les

unes avec les autres.

Dans cette deuxième partie, notre étude est consacrée à la description de la

réalité existante du Département Gestion Analytique et Contrôle Budgétaire

(structure et attribution) et à la révélation des qualités et défauts dudit Département.

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27

Chapitre I : Description de l’existant : Département Gestion Analytique et Contrôle Budgétaire

Ce chapitre nous consacrera à connaitre davantage les réalités qui existent

dans le département, ainsi que les tâches et les missions qui lui sont attribuées.

Section 1. La structure du DGCB

Disposant un système de management de la qualité ou SMQ qui se porte

garant de la qualité quasi-totale des activités de la société, la structure et les

attributions du département gestion analytique sont ainsi basées sur ce système ou

plus particulièrement sur un système appelé système de management par processus

qui a donné son efficacité durant des six(6) années écoulées, au sein de l’entreprise.

1.1. La structure organisationnelle du département

Appelé à traiter les différents problèmes de l’entreprise, la place du

département Gestion Analytique et Contrôle Budgétaire dans cette dernière semble

de plus en plus l’intégrer dans le système de gestion de la société.

Un organigramme représente souvent les divers services et/ou les personnes

qui en sont responsables et les rapports hiérarchiques qui existent entre eux. En

complément de l’organigramme général de la société, chaque département dispose

un organigramme détaillé, qui est détenu et mis à jour au niveau de chaque

Responsable de Département. Compte tenu de ce contexte, l’organigramme du

département se présente comme ci-après (Figure V) :

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28

Figure V. Organigramme du Département Gestion Analytique et Contrôle Budgétaire

Source : CIMELTA Madagascar, Mai, 2010

Attaché directement à la Direction Générale le Département Contrôle

Analytique et Gestion Budgétaire ou DGCB est un des départements administratifs

de la société CIMELTA Madagascar. Ce département est composé d’un chef de

département, responsable direct du département, d’un chef de projet informatique

(stock, facturation, travaux, achats locaux et imports, paie, comptabilité, …), d’un

responsable informatique (responsable réseaux), d’un correspondant qualité et de

deux (2) contrôleurs de gestion qui dépendent directement au responsable de

département et de l’attachée de la Direction Générale. Chacun, dans ses fonctions,

est garant de la confidentialité des données qui lui sont confiées tout en respectant le

système de management de la qualité de la société ou le SMQ.

1.2. Les caractéristiques de la structure organisationnelle du DGCB

De part son organigramme général jusqu’aux organigrammes détaillés de

chaque département, la structure de la société est conçue comme étant strictement

hiérarchique (Structure Hiérarchique). Les liaisons sont exclusivement

Direction Générale Responsable de Département

Correspondant Qualité

Contrôleurs de Gestion

Responsable Informatique

Chef de Projet Informatique

(Stock, facturation,…)

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29

hiérarchiques. La répartition de l’autorité se fait selon le principe de l’unité de

commandement, autrement dit, un individu ne relève qu’un seul supérieur à qui il doit

rendre-compte et chacun sait qui est son supérieur.

Parmi les avantages de ce type d’organisation, les lignes d’autorités et les

lignes de communications sont claires et nettes. Les attributions des responsables

sont parfaitement déterminées. En effet, les risques de confusions de tâches sont

évités. Toutefois, cette structure présente des inconvénients puisqu’elle tend à dévier

ou à déformer au passage, les ordres (flux descendants) venant du sommet

hiérarchique (Direction Générale, Responsables…) et les informations (flux

ascendant) venant de la base. Elle tend également à surcharger les responsables

des échelons supérieurs.

Bref, si les lignes hiérarchiques son très longue, elles risquent d’engendrer

une coordination défectueuse, une lenteur dans la prise de décision ainsi que des

retards dans les réalisations et les interactions.

Section 2. Les attributions du DCGB

En raison de la diversité des activités de chaque département, une description

générale et succincte des processus ainsi que leurs principales interactions figure

dans un manuel qualité de la société. Dépendant directement de la Direction

Générale, à qui le département rend directement compte, les tâches et les missions

ci-après sont parmi les attributions qui lui sont confiées.

2.1. Mise en œuvre des processus de la gestion analytique et contrôle budgétaire de la société

En relation avec les responsables (Directeurs, responsables

départements,…), le DCGB par le biais de son premier responsable, assure la mise

en place des outils utiles (documents, tableaux, …) à la gestion analytique et au

contrôle budgétaire des départements en particulier et de l’ensemble de la société en

général. (Annexe I et II : Tableau de Suivi)

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30

Ainsi, le Département identifie les processus et élabore les procédures de

cette gestion et de ce contrôle, en planifiant et en s’assurant de la pertinence des

documents opérationnels nécessaires au bon fonctionnement des suivis budgétaires

de l’entreprise, dont le schéma est présenté à la Figure VI :

Figure VI. Processus de la Gestion Analytique et Contrôle Budgétaire de la Société

Devis des dossiers

Planning de dossier

Centre d’imputation (Logiciels (JRM))

Etat Financier Interne

(Récapitulatifs des travaux en cours,

Récapitulatifs des facturations,

Dépenses par département)

Contrôle et Analyse (Comptabilité)

Travaux, Facturations, Dépenses (contrôlés)

Demandes d’intervention de département ou service

Demandes d’ouverture de dossier

Bon de commande (Paraphe du PDG)

Contrôle de gestion proprement dite

(Vérification, approbation, organisation,

Enregistrement, rapprochement, suivi et contrôle)

Demande d’intervention accordée

Dossiers vérifiés

Dépenses justifiées

Source : CIMELTA Madagascar, 2010

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31

Dans cette mise en œuvre des processus également, le responsable de la

gestion budgétaire s’assure que les dispositions soient prises pour que les contrôles

budgétaires des résultats d’exploitation aux points 20% (avancement chantier), 50%

et 100% soient réalisés en temps et en heure pour les opérations de plus de trois

mois ;

2.2. Assistance aux différents services administratifs

Les budgets coordonnent la gestion dans le temps en assurant le passage de

la stratégie à l’horizon courant. Ils assurent également une coordination interne entre

les différentes fonctions les centres de responsabilité, plus précisément entre les

activités qui se déroulent dans la société.

C’est ainsi, en relation permanente avec les services administratifs des

départements techniques, le DGCB assure la conformité des dossiers concernant

l’ouverture pour l’approbation et clôture des dossiers de travaux pour l’archivage,

suivi de facturation, suivi règlement, état de rapprochement, … en assistant les

services administratifs, tout en faisant respecter les procédures de Management de

la Qualité mis en place dans la société.

2.3. Interface permanente avec le Département Comptabilité de la société

En donnant les éléments (informations) nécessaires à l’établissement des

bilans financiers de fin d’année, le DGCB s’assure de la pertinence des écritures

comptables et de l’établissement des états financiers annuels et des déclarations

fiscales, afin de suivre l’évolution de l’activité (de la création de valeur) ainsi que

l’évolution des charges fiscales en vigueur par exemple.

Il assure également le contrôle de saisie des entrées et la vérification de la

concordance des factures fournisseurs concernant généralement des achats locaux

et effectués lors de la réception des biens par rapport aux Bons de Réception. Une

vérification des factures fournisseurs est également effectuée pour « bon à payer »,

c’est-à-dire pour le règlement du paiement.

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32

Ces tâches sont à la charge du DGCB, par l’intermédiaire des contrôleurs de

gestion.

2.4. Etablissements de synthèse périodique de tous les dossiers en

cours

Pour accomplir efficacement le pilotage stratégique, certains outils sont

indispensables, et le tableau de bord ou encore le tableau de synthèse n’est pas le

moindre. Un tableau est destiné à informer le gestionnaire des réalités de son

organisation et lui permet d’être informé des changements qui nécessitent une action

rapide.

Pour permettre à la Direction Générale de faire un suivi financier des travaux,

de l’évolution des chiffres d’affaires, des dépenses réelles et prévisionnelles, des

contrats d’entretiens et de garanties, … les contrôleurs de gestion établissent des

tableaux de synthèse et analytique (Annexe IV : Tableau de Synthèse) de tous les

dossiers de travaux nécessitant l’intervention d’un ou plusieurs départements (grands

travaux ou marchés).

2.5. Audit interne des dossiers chantiers, élaboration des procédures y afférents

On entend en ce sens, toutes les procédures et processus, méthodes et

mesures mis en place par la Direction Générale afin d’assurer le bon déroulement

des activités de la société, en se basant, par exemple, aux exigences des travaux de

chantiers en matière administrative (assurance, permis de construire, permis de

démolir, …). Les contrôleurs de gestion et budgétaire s’assurent donc, de la

régularité des dossiers y afférents.

2.6. Supervision et contrôle périodique de la situation des stocks

Il s’agit de maitriser la tenue des stocks grâce à la bonne coordination entre le

Département Approvisionnement et les autres départements et d’assurer la bonne

application et le suivi des procédures de gestion des stocks de la société en

planifiant et supervisant les inventaires de fin d’année.

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33

Pour mieux assurer cette tâche de suivi de stock, le département collabore

étroitement avec le département des services généraux ou SGX.

2.7. Interlocuteur des cabinets d’audit et des contrôleurs fiscaux

En principe, un audit nécessite une certaine règle de démarche dont la

principale est la prise de connaissance générale de l’entité ou de la société sujette à

l’audit.

Détenant ainsi presque toutes les informations sur l’ensemble de la société

provenant des autres départements, les auditeurs externes et les contrôleurs fiscaux

utilisent souvent la DGCB comme base de leur audit et de leur contrôle.

2.8. Supervision de la comptabilité générale

Il s’agit, pour le DGCB, de s’assurer de la pertinence des écritures comptables

en effectuant une comparaison entre les enregistrements dans la comptabilité et des

justificatifs des départements opérationnels.

La supervision porte également sur une vérification de la conformité de la

tenue de comptabilité à la règlementation en vigueur. Cette vérification s’effectue

annuellement avant l’établissement des états financiers annuels. En outre, la

vérification des comptes permet au contrôleur de gestion d’évaluer le système de

comptabilité générale de l’entreprise dans le but de pouvoir y apporter des

améliorations pour les exercices à venir.

En somme, le contrôleur de gestion est l’homme du système d’information et

des procédures de gestion. Sans doute, sa mission est d’aider les autres membres et

responsables de l’organisation à développer et faire fonctionner des dispositifs

d’information qui leur permettront de garder la maîtrise de leur activité.

Section 3. Les instructions du dossier de travaux

Selon le manuel de procédure de la société, les instructions du dossier de

travaux sont mises en place, en premier lieu, pour alléger la surcharge de travail

administrative au niveau des départements, d’un côté, par la suppression des

Page 42: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

34

sous-dossiers (mise en application au sein de la société du 01 janvier 2005), et d’un

autre, par l’automatisation (informatisation) des Notes de Débit Interne, et de ce fait,

la suppression des Notes de Débit manuelles. Ensuite en second lieu, afin de

fiabiliser la prise en compte des prestations internes (inter-départements) en tant que

chiffres d’affaires « interne » du département, et en tant qu’élément de coût

(Dépenses Divers sur le Dossier Client « Final »). Enfin en troisième lieu, pour

assurer la lisibilité des informations de gestion se rapportant aux travaux dans le but

de valoriser les travaux en cours mensuellement, les ventes cumulées par

département et les consommations mensuelles par département (Main d’œuvre,

Dépenses Diverses, Matières Premières, Matières Consommables).

3.1. Les objectifs du Processus « Dossier de travaux »

Ces objectifs sont de suivre et établir par « commande client » les déboursés

par rubrique de dépenses, Main d’œuvre, Dépenses Diverses, Matières Premières,

Matières Consommables, et d’établir un comparatif entre la facturation, le devis et les

déboursés.

La formulation « commande client » inclut les commandes clients (externes),

les demandes de prestations inter-départements (prestation interne), les demandes

d’intervention pour les besoins de la société (frais généraux), les contrats d’entretien

et de maintenance et les contrats de garantie.

3.2. Mode opératoire du Processus

3.2.1. Différenciation des types de « dossiers »

Les dossiers sont classifiés en cinq (5) types bien distincts. Cette classification

est nécessaire pour pouvoir automatiser les traitements informatiques et comptables

générés, et ce, pour chaque opération effectuée sur les dossiers

3.2.2. Dossier « Travaux Client » ou Dossier « Principal »

Codifié par la lettre « P » comme « Principal » au niveau informatique, ce type

de dossier correspond aux travaux réalisés pour le compte de Client extérieur à la

CIMELTA, comme Galana, Total….

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35

L’appellation « Principal » s’explique par le fait que des sous-dossiers ou des

prestations internes peuvent ou doivent lui être rattachés. Le dossier « Principal »

doit être clôturé à la livraison définitive au client.

3.2.3. « Sous-dossier »

Codifié par la lettre « S » au niveau informatique, l’ouverture d’un dossier de

type « sous-dossier » intervient lorsque des travaux doivent être effectués par une

autre section, dans le cadre d’un même contrat, mais dans le même département. Ca

cas est applicable au niveau de DCMM et Arts et Fer, étant donné l’existence de

sections bien distinctes au sein de ces départements.

Ainsi, le sous-dossier est toujours rattaché à un dossier principal. Que cela

soit lors de l’ouverture ou à la clôture, autrement dit, quand un dossier « principal »

est clôturé, le ou les sous-dossiers rattachés sont clôturés automatiquement.

3.2.4. Dossier de type « Prestation interne »

Codifié par la lettre « I » au niveau informatique, comme son nom l’indique, ce

type de dossier intervient lorsque des travaux doivent être réalisés, par un autre

Département, mais dans le cadre d’un même contrat (par exemple, lorsque le titulaire

d’un marché est le Département DCMM, mais que ce dernier doit solliciter de DEM

qu’ils réalisent toutes les installations électriques par une demande d’intervention.

Le dossier « prestation interne » doit être clôturé à la livraison définitive des

travaux au département bénéficiaire.

3.2.5. Dossier de type « Contrat d’entretien »

Codifié par la lettre « E » au niveau informatique, ce type de dossier

correspond aux contrats d’entretien et de maintenance. Il y lieu d’ouvrir un dossier de

type « contrat d’entretien », lorsque la CIMELTA a signé un contrat avec un client,

définissant les frais d’abonnement, et le délai de validité dudit contrat d’entretien. Le

dossier « contrat d’entretien » doit être clôturé à l’expiration du contrat.

Page 44: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

36

3.2.6. Dossier de type « Contrat de garantie »

Codifié par la lettre « G » au niveau informatique, ce type de dossier

correspond aux travaux à engager dans le cadre de la période de garantie. En effet,

il y a lieu d’ouvrir un dossier de type « Garantie » à la réception d’un marché de

travaux, et le présent dossier doit être clôturé à la réception du procès-verbal de

réception définitive.

3.2.7. Dossier de type « Frais généraux »

Codifié par la lettre « F » au niveau informatique, ce type de dossier

correspond aux travaux à effectuer en interne, pour les besoins de la CIMELTA

(câblage réseau, peinture, entretien machines, maintenance…).

Cette disposition permet de différencier et normalement, de gérer les coûts

engagés en frais généraux et ce, au niveau de chaque département. Le dossier

« frais généraux » doit être clôturé à la livraison des travaux au département

« demandeur ».

3.3. Description du processus administratif de suivi des

« Dossier de travaux

3.3.1. Main d’œuvre

La main d’œuvre affectée aux travaux est prise en compte dans le prix de

revient par l’intermédiaire des « relevés journaliers de main d’œuvre » qui sont

établis par chaque chef d’équipe et transmis au service administratif de chaque

département. Ces relevés sont saisis sur le logiciel de travaux par les services

administratifs de chaque département.

Les relevés journaliers de main d’œuvre retracent les activités par ouvrier, par

jour, et par dossier. Les quantités d’heures ainsi saisies sont imputées sur chaque

dossier de travaux concerné, au taux de main d’œuvre de chaque département.

3.3.2. Dépenses Diverses

Les dépenses diverses, de son côté, englobent les repas, les déplacements,

les frais de mission, les frais de sous-traitance engagés dans le cadre de chaque

dossier de travaux. Elles sont saisies par l’intermédiaire du formulaire de dépenses

Page 45: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

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diverses établis par les services administratifs des départements, pour chaque

dépense, et par la suite saisie sur le logiciel de suivi des travaux (Annexe II), par le

service administratif pour être imputés sur chaque dossier de travaux concerné.

3.3.3. Matières premières

Les mouvements des marchandises et matières premières sont saisis sur le

logiciel de gestion de stocks, au niveau de la cellule de saisie des services généraux.

Ces mouvements sont automatiquement imputés dans le prix de revient de chaque

dossier de travaux.

Le formulaire « Livraison activité » transmis par les services généraux au

Département titulaire du dossier, atteste de cette imputation sur le dossier de travaux

concerné et doit être classé dans le dossier de travaux adéquat.

3.3.4. Matières consommables

Les matières consommables comprennent en général le bois de chauffe,

l’oxygène, l’acétylène. Ils sont pris en compte dans chaque dossier de travaux par

l’intermédiaire du formulaire « matières consommables », établi par les chefs

d’équipe à chaque consommation. Les consommations de « matières

consommables » sont saisies par le service administratif du département concerné et

classées dans chaque dossier de travaux correspondant.

3.3.5. Classement des pièces justificatives

Les dossiers de prix de revient, sont classés au niveau du service administratif

des départements. Toutes les pièces justificatives afférentes sont classées dans

chaque dossier (Dépenses diverses, relevés journaliers de main d’œuvre, livraison

activité de matières consommables, bon de commande client, devis interne…), et ce,

sous la responsabilité responsables de département.

Toutes ces procédures s’appliquent à tous les départements de la société

CIMELTA, et le DGCB joue un principal rôle dans la mise en œuvre et le suivi de

l’application du processus.

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Chapitre II : L’analyse critique de l’existant proprement dite

Les analyses effectuées sur ce chapitre concernent pratiquement les forces et

les faiblesses que génèrent les attributions du Département Gestion Analytique et

contrôle Budgétaire sur l’ensemble de la société CIMELTA Madagascar.

Ainsi, nous allons voir dans un premier lieu, les forces ou les points forts de

ces attributions et dans un second lieu, par contre, ses faiblesses ou encore ses

points faibles.

Section 1. Les points forts

Un outil de la Direction Générale, le contrôle de gestion budgétaire en tant que

contrôle de gestion joue un rôle capital pour cette direction et aussi pour le reste de

l’entreprise.

1.1. Le contrôle de gestion budgétaire : un outil d’aide à la prise de décision

En établissant des tableaux de bords ou des tableaux de synthèses, le

contrôle de gestion de la société permet de suivre l’évolution de ses travaux, ses

projets et de ses marchés et surtout il favorise la prise de décision grâce aux

informations fournies par les départements au responsable du DGCB, comme :

- Les chiffres d’affaires par département et par projet

- Les mains d’œuvres directes (MOD) par département et par projet

- Les déboursés secs par département et par projet

- Les marges brutes par département et par projet

Grâce à ces informations, on peut se rendre compte très rapidement les

disfonctionnements et les faiblesses qui menacent les décisions stratégiques. Ces

anomalies permettent à la Direction et à chaque responsable de réagir et de

Page 47: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

39

prendre des mesures correctives, comme nous avons annoncés dans la première

partie.

1.2. Responsabilités biens définies

La société CIMELTA Madagascar est organisée selon le Système de

Management de Qualité ou SMQ. Du centre opérationnel au centre fonctionnel, les

responsabilités de chaque individu sont donc bien définies puisque c’est l’une des

premières exigences du système en question.

Ainsi, grâce à cette définition de responsabilité, un risque de confusion de

tâche est rare. Chacun, à son poste, connait sa responsabilité. Il est donc plus facile

pour les contrôleurs de gestion budgétaire d’identifier et de mettre en valeur les

écarts et de mettre en application les actions correctives atténuant ainsi l’ampleur

des erreurs.

1.3. Uniformité et fiabilité des données (informations)

Les informations récoltées des départements sont uniformisées grâce à la

mise en place des normes, des tableaux et des documents préétablis par le

responsable de la gestion budgétaire. Ces informations sont utiles à la gestion et au

contrôle budgétaire de la société en générale. C’est, en quelque sorte, un indice de

contrôle lequel constitue une norme à respecter et sa comparaison avec les résultats

réels doit conduire le responsable à agir et à apporter, si nécessaire, les correctifs.

1.4. Rapidité des circulations de l’information grâce à la nouvelle

technologie

Etant donné la complexité des tâches à effectuer, le système de contrôle de

gestion doit se pourvoir de l ‘ensemble des moyens et outils adaptés aux exigences

des missions confiées. La qualité des instruments d’aide au contrôle conditionnera la

performance ou non des activités de contrôle opérées dans différents domaines de

gestion.

Page 48: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

40

Le contrôle de gestion budgétaire requiert des informations, bien précises et

fiables. Grâce à la TIC, la société bénéficie une installation de réseaux domestiques

ou intranet qui permet une circulation rapide des informations demandées pour

permettre d’intervenir rapidement que possible aux erreurs et entreprendre les

actions correctives et préventives nécessaires.

1.5. Position hiérarchique avantageuse

La position hiérarchique du DGCB, bien déterminé dans la structure

organisationnelle, présente un atout pour le département aussi bien que pour

l’entreprise puisqu’il peut exercer ses fonctions sur les départements techniques et

aussi pour l’agence de Toamasina, en relation avec les autres départements

administratifs.

Dans le domaine de gestion, tout est précaire toutefois prévisible. Après avoir

décrit les forces, voyons à présent les points faibles.

Section 2. Les points faibles

Les faiblesses présentent souvent des menaces pour une entreprise. Parmi

les grandes faiblesses du DGCB sont les points suivants :

2.1. Insuffisance du personnel au sein du DGCB

Comme nous avons déjà mentionné, le contrôle de gestion est capital dans la

prise de décision pour le développement de l’entreprise. Or le DGCB a toujours fait

face et fait encore face à un problème d’insuffisance en moyen humain pour

effectuer les nombreuses tâches qui lui incombent. Ce problème touche la plupart

des départements, surtout sur le plan administratif, de la société.

Par conséquent, cela engendre nombreux impacts tels que la lourdeur des

taches (dossiers volumineux) et la lenteur de traitement des dossiers de travaux.

Ainsi, la société rencontre une difficulté pour le suivi des réalisations des divers

travaux, vu l’insuffisance du personnel.

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41

2.1.1. Problème de gestion de volume des tâches

Assister les services administratifs des départements techniques fait partie de

l’une des tâches principales du DGCB sans parler des plus petits détails comme le

contrôle de saisie des entrées ou encore l’établissement des synthèses périodique.

Reconnaissons que ces tâches ne sont pas faciles à exécuter, pourtant la

CIMELTA Madagascar dispose huit (8) départements techniques, outre l’agence de

Toamasina dont chacun possède plusieurs travaux à effectuer.

Ainsi, nous constatons un déséquilibre entre le volume des tâches et les

moyens investis (moyens humains), et cela constitue, par conséquent, un grand

obstacle dans la bonne exécution du contrôle de gestion budgétaire de l’entreprise.

2.1.2. Traitement des dossiers de travaux très lents

En réalité, les tâches du contrôleur de gestion budgétaire ne se limitent pas

seulement aux attributions citées un peu plus en haut. Elles doivent également

intervenir dans des circonstances diverses avant, pendant et après les travaux ou

projets. Par ailleurs, tous les dossiers de travaux doivent suivre une certaine

procédure pesante à l’ouverture ainsi qu’à la clôture pour l’archivage.

En conséquence, les interventions aussi nécessaires présentent de la

surcharge aux fonctions, en particulier, des contrôleurs de gestion, du DGCB. Cela

entraine une lenteur de traitement des dossiers et provoque la mise en attente et le

retardement de quelques documents ou dossiers de travaux dont la plupart sont des

dossiers de projets de chiffres d’affaires moins importants et entraine ainsi une

lenteur de traitement de dossier.

2.1.3. Difficultés des suivis de réalisations

Dans le cadre d’un projet ou des travaux de grande considération, des actions

de suivi doivent être entreprises, au fur et à mesure de la réalisation des travaux,

dans le besoin de maitriser les unités opérationnelles et d’en pouvoir prendre des

mesures et des décisions.

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42

En outre, le suivi de réalisations ou le suivi budgétaire consiste à obtenir des

informations sur l’évolution des faits et de son environnement puis procéder à des

calculs prévisionnels et comparatifs pour faire apparaitre les écarts et en proposer

des actions correctives.

Vue le nombre réduit du personnel du DGCB, ce type de suivi ou plus

précisément, le contrôle opérationnel, s’avère difficile à réaliser et n’est adopté que

pour les travaux ou les projets de grande taille. Et, en tant que premier responsable

du département et malgré, les attributions nombreuses, le chef du département est

le seul à avoir la délégation, le pouvoir et le devoir d’effectuer ces suivis ou ces

contrôles pendant les réalisations.

De ce fait, certains travaux et projets sont suivis de prêts avec une analyse

bien détaillée, que rien n’échappe aux contrôles, tandis que d’autres ne font que

l’objet d’un simple contrôle et vérification, concernant souvent les délais de

réalisations.

2.2. Difficulté d’adoption de la fonction en tant qu’aide à la prise

de décision

Il est à rappeler que les objectifs du Contrôle de Gestion sont d’assurer un lien

permanent entre les responsables opérationnels et les équipes de la direction, de

fournir aux décideurs les instruments de pilotage et de contrôle des opérations, et de

gérer les remontées d’informations, dans de nombreux cas.

2.2.1. Déclinaison de l’image du département

Au sein de la société CIMELTA Madagascar, la Direction Générale aperçoit,

en quelque sorte, le Contrôle de Gestion Budgétaire, par le biais des contrôleurs de

gestion comme un simple outil de contrôle et de vérification formel. Les tâches des

contrôleurs de gestion semblent mettre une plus de valeur sur l’aspect de contrôle-

vérification par rapport à l’aspect de la bonne maitrise de gestion qui se concrétise

par l’apport d’aide à la prise de décision. A cet effet, les dirigeants de la société

projettent une image déviée de son contrôle de gestion, voire du DGCB.

Page 51: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

43

En dépit de la motivation et de la volonté des contrôleurs de vouloir assister

les responsables, il leur est difficile de le matérialiser, tout simplement, parce que la

fonction d’aide et d’assistance n’a pas été perçue par les responsables en question.

Le contrôle de gestion est en quelque sorte un « faciliteur » de la prise de

décision généralisée. Mais parfois, il se produit que les contrôleurs ne participent

même pas à la démarche de l’élaboration des budgets des projets à réaliser par les

départements. Ils ne sont pas associés au processus d’élaboration des budgets,

considéré comme activité financière à part entière, et leur implication n’y est pas

sollicitée que d’une manière accessoire. De même, certains départements, pour

élaborer leur budget, utilisent et possèdent déjà une marge de calcul en fonction de

leurs produits (outils et matériels) à partir de laquelle ils calculent les devis et les

dépenses afférents dans un marché (travaux, projets, chantiers, …) et dont les

contrôleurs de gestion ont du mal à déchiffrer. Généralement, la réalisation de ces

budgets se centralise sur les actions et sur la prise de décision des dirigeants

opérationnels.

2.2.2. Manque de connaissances techniques

Il arrive également, que quelques outils et/ou matériels commandés et utilisés

par les départements échappent à la connaissance techniques des contrôleurs,

pourtant ils en ont besoin pour faciliter leur contrôle et pour savoir tout simplement si

ces outils et/ou matériels sont réellement indispensables pour tel ou tels marchés

(travaux, projets, chantiers, …).

Durant leurs tâches de contrôle, les contrôleurs de gestion émettent souvent

des recommandations aux responsables vérifiés. Toutefois ces recommandations

demeurent inopérantes, car les responsables sont libres à eux d’en faire usage ou

non, en sachant cette « défaillance » émanant des contrôleurs. La mise en

application des recommandations du contrôleur de gestion ne s’inscrivent pas

comme une donnée de base à la prise de décision. De ce fait, les demandes

d’analyse se font rares et les responsables des départements ne font appel au

contrôleur qu’en cas de difficulté majeure.

Page 52: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

44

Bref, le contrôle de gestion comme son nom ne l’indique pas, ne se limite, pas

à contrôler, dans le sens de vérification que nous avons tant abordé. Il a une mission

bien plus étendue et plus complexe à la fois. Une mission qui pourrait se définir

comme la contribution active au pilotage global de l'organisation dans une

perspective d'amélioration de la performance économique.

2.3. Champ d’action peu limité

Le contrôle de gestion se trouve en position fonctionnelle qui joue un rôle

exclusivement administratif au même rang que les autres départements

administratifs.

Bien que sa position hiérarchique puisse lui permettre d’influencer les

différents niveaux, le domaine d’intervention du contrôle de gestion se réduit à un

simple informateur au service de la Direction Générale, informations concernant les

résultats financiers de l’entreprise à travers le compte de résultat prévisionnel

(résultats mensuels, trimestriels et semestriels), informations sur les réalisations

mensuelles à travers les tableaux de bord ou tableau de synthèse.

Les actions entre la Direction Générale et celles du contrôle de gestion sont

peu synchronisées d’où l’attribution du contrôle de gestion n’est pas conçue comme

une aide à la prise de décisions stratégiques, une aide au diagnostic des facteurs

clés de succès ou une aide à la traduction en valeur des choix stratégiques comme

nous l’avons mentionnés un peu plus en haut. De plus, il ne voit pas son champ

élargi pour effectuer son rôle d’animation de la structure, son rôle de centralisateur

pour orienter les comportements des acteurs afin de concourir à la réalisation de

l’objectif commun au sein de l’entreprise. Il ne peut pas agir sur la structure du fait de

son positionnement qui limite son champ d’action.

De par sa structure fonctionnelle, le contrôle de gestion est vu comme un

contrôle de conformité à un modèle, une procédure, un standard, plus exactement à

une norme.

Page 53: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

45

2.4. Manque de motivation du personnel

Encore un problème lié au personnel, la motivation que nous parlons ici, c’est,

bien évidemment dans le sens pratique du niveau de travail et non pas la motivation

qu’on exige dans le recrutement. Plus exactement chercher à motiver le personnel,

consiste à créer les conditions qui poussent à agir naturellement dans un sens

donné.

Durant notre passage au sein la société, nous avons pu constaté que malgré

la délicatesse du travail de contrôle de gestion, les contrôleurs ne trouvent point un

centre d’intérêt qui les incite à agir et à développer ses initiatives, d’autant plus que

les initiatives personnelles se font presque rares. Parfois, ils reçoivent des

pressions émanant des divers responsables hiérarchiques sur un tel ou tel dossier

déclaré urgent et créant ainsi une mise en attente des autres dossiers ou des

travaux, entrainant sous un effet de dominos une désorganisation de travail pour les

contrôleurs. La qualité du travail effectué par une société et les résultats obtenus

dépendent pour une large part de la motivation de son personnel.

En effet, La motivation, la non-motivation ou la démotivation peuvent avoir des

conséquences sur des facteurs très importants tels que l'absentéisme, le rendement,

l'ambiance de travail, etc.

Par ailleurs, la rémunération qui détermine la motivation du personnel n’est

pas perçue motivant car elle ne correspond pas aux volumes de tâches effectuées,

d’où le tableau d’analyses de motivation (Tableau 1), ci- après.

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Tableau 1 : Tableau d’analyses de motivation du personnel

Critère de travail

Rémunération(Salaire Normal)

Taux de Prime

Promotion Observations

Travail Normal Moyenne - - Motivation insuffisante

Travail en dehors des

heures normales

(Heures suppl.)

Moyenne Peu élevé - Motivation insuffisante

Volume de taches Moyenne - -

Tâches volumineusesentrainant une démotivation

Prime de fin d’année

Moyenne Peu élevé - Motivation insuffisante

Interrelation Supérieur-exécutant

- - -Un important décalage qui entraine une frustration et une démotivation

Environnement de travail - - -

Mobilisation/Ambiance insuffisante

Source : Source propre

Etant donné la difficulté d’obtention des données chiffrées, nous avons essayé

de traduire l’analyse quantitative des motivations du personnel, au sein du

département à l’aide du tableau ci-dessus. Les analyses effectuées nous ont permis

également de trouver ce qui était les causes du manque de motivation du personnel.

Nous tenons à préciser que le manque de motivation constaté, touche

presque la plupart du personnel des départements de la société.

D’après ce tableau, avec une rémunération moyenne, un taux de prime peu

important et une promotion presque rare, la motivation ne se fait pas trop sentir chez

le personnel et nous réitérons que cette faille s’aperçoit dans presque tous les

départements que nous avons visités.

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47

Egalement, vue l’environnement de travail du personnel du DGCB entre

autres des contrôleurs de gestion, la motivation fait défaut dans le lieu de travail

puisque l’on sait très bien que ce n’est pas seulement le salaire qui constitue leur

motivation mais surtout, d’une part l’ambiance de travail dans l’entreprise et d’autre

part la synergie entre le supérieur et les exécutants qui jouent un grand rôle dans la

société. La gestion budgétaire perd ainsi le rôle de motivation des contrôleurs

puisque ce type de gestion s’appuie sur une décentralisation et sur la confiance.

Conclusion de la deuxième partie

Le Contrôle de gestion est réduit à un simple informateur, surtout pour le

niveau hiérarchique dans le système de gestion du fait de la domination du côté

administratif dans l’exercice de sa fonction, le système budgétaire de la société est

trop centralisé, impliquant peu les différents responsables. Toutefois, chaque faille a

une solution dont des actions et leurs impacts sont proposés et étudiés dans la partie

suivante.

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PARTIE IIIPROPOSITIONS D’ACTIONS, ETUDES D’IMPACTS ET RECOMMANDATIONS GENERALES

Les actions correctives de l’avenir de la société s’appuient souvent sur la

recherche des solutions et à la résolution des difficultés rencontrées.

Concernant les propositions d’actions, nous tenons à souligner que le but est

de mettre en place un bon système de gestion budgétaire efficace et fiable qui profite

tant à la Direction Générale, aux responsables de départements, aux contrôleurs de

gestion qu’à l’ensemble de la société par une optimisation.

Sur cette approche, nous allons voir en premier chapitre les propositions

d’actions suivi de leurs impacts et les recommandations générales en second

chapitre.

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49

Chapitre I : Les propositionsd’actions

En ce qui concerne les propositions de solutions, nous tenons à souligner que

nous ne prétendons pas avoir faire une étude exhaustive de la situation, c’est

pourquoi que nos propositions ne correspondent qu’aux données auxquelles nous

avons en accès.

Section 1. Restructuration du système de contrôle de gestion budgétaire

Au milieu de cette réorganisation, apparaissent de nouveaux types de

délégation directement liés au besoin de compréhension et de maîtrise des activités

déléguées. Le contrôleur de gestion prend ainsi une dimension à la fois plus

opérationnelle et plus stratégique selon le service et la structure dans laquelle il

travaille. Il réintègre, dans un certain nombre de cas, les lignes hiérarchiques. Sa

fonction, elle-même mute de part la nouvelle place que jouent ou peuvent jouer les

acteurs.

Cette restructuration revient à réorganiser la structure interne du DGCB afin

de pouvoir résoudre le problème existant du département dont l’insuffisance du

personnel, puisque, vu la taille de l’entreprise, deux (2) contrôleurs de gestion et un

responsable de département ne suffisent pas pour une telle grande société qu’est la

CIMELTA MADAGASCAR.

Ainsi l’action, dans cette restructuration, consiste donc premièrement, à la

décentralisation de fonction au niveau de chaque département en général, puis au

niveau de chaque département technique et de l’agence de Toamasina, en

particulier. Et deuxièmement, le renforcement du personnel du DCGB s’avère

nécessaire.

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50

2.1. Décentralisation du contrôle de gestion budgétaire au niveau

de chaque département

La décentralisation est le principe d’organisation généralement affiché par les

entreprises dans tout le pays, voire dans tous les pays du monde, mais il s’agit d’une

décentralisation souvent assez limitée. La décentralisation est très difficile à mettre

en place car non seulement elle se traduit par une perte de pouvoir mais elle

entraine un mode de fonctionnement différent. En effet, elle se traduit par le fait que

les objectifs globaux de l’entreprise sont éclatés en sous-objectifs et que chaque

délégataire de pouvoir a ensuite une certaine autonomie dans la mesure où on lui

attribue les moyens de les réaliser et pour atteindre ses objectifs. Néanmoins, il

dispose d’une autonomie source de motivation.

La décentralisation du contrôle de gestion dans ce sujet, consiste à implanter

un nouveau service de contrôle de gestion au niveau de chaque département. Ayant

pour fonction d’assurer le contrôle de gestion budgétaire et l’audit interne des

dossiers de travaux du département en question, le contrôle de gestion à ce niveau

aura les mêmes attributions que l’ancien contrôle de gestion ou plus précisément,

que le contrôle de gestion centralisé.

Répartis dans les différents départements de l’entreprise, les Contrôleurs de

Gestion assurent un lien permanent entre les responsables opérationnels et les

équipes de direction et gèrent les remontées d’information. Ils fournissent aux

décideurs les instruments de pilotage et de contrôle des opérations. À la maîtrise des

concepts financiers et comptables, ils allient une bonne appréhension des

mécanismes de chaque activité et une bonne aptitude à la communication. Ils créent

des tableaux de bord, analysent les coûts, interprètent les tendances et établissent

des prévisions

Certes, il faut noter que l’élaboration des budgets ou les budgets proprement

dit peuvent être employés comme facteur de mobilisation du personnel. Bien sûr, il

existe aussi d’autre moyen de le mobiliser mais il est en tout cas nécessaire de

souligner que la gestion budgétaire risque fort d’être inefficace si le personnel n’est

pas mobilisé pour respecter les budgets. Toutefois, il faut distinguer la motivation qui

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51

consiste à créer les conditions qui poussent à agir dans un sens donné et la

motivation qui consiste à faire en sorte que les comportements aillent un sens

souhaité.

Dans ce sens, dans le nouveau service de contrôle chaque contrôleur de

gestion pourra contribuer facilement à l’élaboration des budgets des activités de

département auquel il se trouve et suivre en même temps chaque activité, malgré le

nombre de départements existant dans la société et les nombreuses tâches

auxquelles ils devront faire face pour pouvoir maitriser les coûts fixe (coûts de

l’administration), les coûts contrôlables et les coûts de performance cachés des

départements.

Il ne faut pas oublier que le premier rôle des contrôleurs de gestion est de

collecter le maximum d’information concernant l’activité en général, les dépenses

occasionnées et engagées pour la production, les stocks, les investissements, …

dans des tableaux de bords ou tableaux de synthèse afin de permettre aux

responsables de suivre également l’évolution de l’activité et des réalisations pour

mieux apprécier les résultats obtenus par rapport aux résultats désirés.

Le contrôleur de gestion aura, désormais, l’occasion de participer aux

différentes études possibles dans les départements tels que les études de

l’organisation, de maitrise de coût, de rentabilités, des ratios et le contrôle du respect

des procédures internes. Ainsi, ces informations recueillies pourront servir de base

pour l’analyse des écarts éventuels entre prévisions et réalisations en vu d’un

réajustement des actions et d’une adoption des actions correctives. Ces

réajustements et corrections seront mis au point par les responsables opérationnels

en relation directe avec les contrôleurs de gestion.

La fonction du contrôle de gestion budgétaire comme aide à la prise de

décision est en quelque sorte remplie puisque à ce niveau, le contrôle de gestion

sera en mesure d’apporter son conseil significatif aux responsables.

Page 60: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

52

Par ailleurs, grâce aux analyses qu’il effectue, le contrôleur de gestion pourra

également apprécier les résultats obtenus, les impacts que peuvent avoir ces

résultats sur le département et sur l’ensemble de la société, puis mesurer la

performance de chaque département et de ses individus. Le contrôleur de gestion

décentralisé joue un rôle de relai ou passerelle au contrôleur de gestion central pour

la collecte des informations sur toutes les activités. De ce fait, toutes les attributions

de contrôleur de gestion doit exclusivement reposer sur un système d’informations

pertinent, fiable et efficace pouvant répondre au principe de fiabilité et de rapidité.

Ainsi, le but de l’implantation d’un nouveau service de contrôle de gestion

auprès de chaque département est de pouvoir mettre en place un système de

contrôle interne permettant de garantir la qualité des informations, la performance

des activités et des individus, et d’effectuer un suivi en temps et en heure, l’évolution

de travaux par exemple.

Il s’agit de s’assurer que les données (informations) en amont input

n’échappent au contrôle grâce aux procédures appliquées et mises en place pour

concourir aux résultats souhaités, donc à la production d’une information fiable. De

même sort que les départements au sein du siège, la fonction du contrôleur de

gestion doit également décentraliser au près de l’agence de Toamasina. Les

attributions seront les même que celles des contrôleurs au niveau des

départements : assurer la collecte des informations utiliser à l’analyse des écarts,

assurer le contrôle budgétaire de l’activité de l’agence, apporter l’aide à la prise de

décision aux responsable de l’agence , mettre en place le contrôle interne pour la

manipulation et la transmission des information fiables. Telles sont les tâches du

contrôleur de gestion à cet autre niveau de contrôle.

Notons que la modification de rôle des contrôleurs de gestion centralisée est

la conséquence directe de cette décentralisation. D’où le contrôleur de gestion

centrale aura comme mission capital d’uniformiser les informations, de s’assurer que

les informations qui leur sont transmises sont fiables. En fait, une synthèse est

proposée au Directeur de Qualité avant que ces informations ne soient

Page 61: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

53

soumises à la Direction Générale. Il faut noter qu’à part ces changements, les

contrôleurs de gestion centraux conservent leurs tâches éventuelles, notamment

l’ouverture et clôture de dossiers, suivi de facturation, …

Bref, une conception participative de la gestion budgétaire, consistant à ne

pas imposer des objectifs et des moyens aux contrôleurs mais au contraire à les

négocier avec eux, permettrait d’agir dans ce sens. Lesdits contrôleurs seraient alors

amenés non seulement à mieux admettre les budgets, à ne pas en contester la

pertinence et le réalisme, mais surtout à s’en considérer comme responsables,

puisqu’ils auraient négociés avec la hiérarchie.

Une restructuration est presque souvent risquée, parce que comme nous

l’avons abordé ci-dessus, cela requiert des forts changements au niveau de chaque

poste, mais pour y faire face, un renforcement au niveau de personnel est nécessaire

à ces changements

2.2. Renforcement du Personnel du DGCB

L’acquisition des ressources humaines est une des étapes importantes de la

mise en œuvre de la politique, et le renforcement qui est sur ce paragraphe

nécessite cette acquisition ; soit un recrutement.

Le recrutement peut être défini comme : « un ensemble d’action utilisée par

l’organisationnel pour attirer les candidats qui possèdent les compétences et les

aptitudes nécessaires pour occuper un poste vacant.»9. C’est l’un des actes les plus

importants de la fonction ressources humaines, car il est constitué d’un ensemble de

décisions qui vont exercer une influence décisive et durable sur l’entreprise.

Les méthodes de recrutement ont pour objectif d’obtenir davantage des

postulants que de postes à pourvoir, et l’entreprise doit donc sélectionner ensuite les

meilleurs candidats.

9 Cours : Gestion des Ressources Humaines, année 2009

Page 62: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

54

Donc en réalisant ce qui est de motiver les personnels existants et recruter

des nouveaux personnels, la CIMELTA Madagascar peut disposer des contrôleurs

de gestion compétents et performants faisant preuve d’une adaptation au sein d’une

société en plein changement. Alors, elle peut le remettre en cause pour éviter des

blocages ou des réveils difficiles afin de maîtriser la concurrence tout en recherchant

la croissance et la rentabilité interne.

Toutefois, le recrutement n’est pas seulement un moyen pour satisfaire les

besoins réels de l’entreprise, mais aussi, en vue d’une amélioration du personnel

interne de la société.

Les procédures de sélection varient en complexité, depuis la simple entrevue

informelle jusqu’aux tests et entretiens psycho-techniques. Il est donc évident que le

recrutement passe entre les mains du service personnel, qui se met à la recherche

de candidats à l’aide de diverses procédures.

En effet, pour ce faire, nous avons deux options de recrutement :

- soit un recrutement par voie interne qui consiste en un transfert d’un agent

interne à l’entreprise. Cette première hypothèse présente un double avantage.

Elle offre des opportunités d’évolution pour le salarié en question, en

connaissant toutes les différentes facettes de l’entreprise et crée une source

de motivation supplémentaire. Pour l’entreprise, cette dernière n’a plus besoin

de recruter une nouvelle personne puisque l’acquisition des ressources

humaines représente souvent pour une entreprise des dépenses

considérables. Les coûts sont ainsi moins élevés et le délai de sélection est

plus court.

- Soit un recrutement par voie externe, qui consiste de son coté, à engager une

nouvelle personne externe à l’entreprise. Cette deuxième hypothèse n’est pas

à exclure même si elle présente moins d’avantage que la première dans le cas

où l’entreprise a besoin une nouvelle personne compétente et expérimentée

dans le domaine. Elle favorise le renouvellement des personnels et la

démarche est plus neutre, c’est-à-dire,

Page 63: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

55

- la décision ne dépend pas des résultats passés du candidat, mais de ses

aptitudes au moment de recrutement.

Néanmoins, il faut préciser que la fonction de contrôleur de gestion n’est pas

une fonction que l’on peut occuper banalement. Subtil mélange de tâches

récurrentes et d’analyses ponctuelles, ce poste relativement stratégique et sensible

demande, premièrement de la créativité, ensuite une preuve de tempérament

puisque en relation avec de nombreux services (contrôle de gestion des

responsables opérationnels, responsables de la comptabilité, responsables des

Ressources Humaines, etc.). Ce métier passe par un véritable travail d’équipe. Il

faut, bien sûr, aimer communiquer. Il s’agit parallèlement d’accepter une certaine

remise en cause. Bref, il s’agit de se montrer ouvert aux autres.

La restructuration, tant attendue, est qualifiée inefficace sans la mise en valeur

de la vraie fonction du contrôle de gestion qui est une aide à la prise de décision.

Section 2. Mise en valeur de la fonction d’aide à la prise de décision

Le contrôle de gestion permet de mesurer les performances et les résultats de

l’activité de l’entreprise à l’aide d’outil servant à la collecte d’informations relatives à

l’activité de production, de gestion, de prise de décisions, sur les hommes en général

et sur l’environnement. Le but est d’aider chaque responsable dans ses interventions

que ce soit le Directeur Général dans les décisions d’investissement de grande

envergure, le responsable de fabrication qui désire acquérir un nouveau matériel, le

responsable des ventes voulant se positionner par rapport aux concurrents, etc.

2.1. Promouvoir l’image du département

Comme nous avons vu un peu plus haut, le système de contrôle de gestion de

la société CIMELTA Madagascar reste surtout au profit de la Direction Générale

dans le cadre du reporting financier des travaux des départements techniques de la

société.

Page 64: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

56

L’apport de contrôle de gestion sur le reste de l’entreprise demeure encore

obscur, puisque la considération du DCGB, des départements, est interdépendante à

la place que met la Direction Générale à ce département de contrôle.

La Direction Générale doit ainsi prendre en considération toute les facette du

DCGB afin de mettre en relief une nouvelle image du contrôle de gestion budgétaire

au sein de la société afin qu’il puisse être adopté et accepté par les responsables de

l’entreprise. Notons que cet image reflète la fonction du contrôle de gestion en

matière d’aide à la prise de décision et d’assistance aux services administratifs de

départements ou plus précisément assistance aux responsables dans une

amélioration de leur performance.

Faut-il encore nous rappeler que le contrôle de gestion n’opère pas

uniquement une vérification de la conformité à la norme et à la forme ? C’est un

dispositif interne de recueil d’information destiné à améliorer le suivi et la démarche

de pilotage. Il permet à l’ensemble de l’entreprise de s’assurer que les ressources

sont utilisées avec efficience et efficacité afin de mieux orienter sa stratégie et de

suivre ses objectifs.

2.2. « Mis à jour » des connaissances techniques

Cette « mise à jour » est nécessaire pour le département de contrôle de

gestion que pour les contrôleurs de gestion afin qu’ils en maîtrisent bien leur tâche

car sans personnel qualifié le fonctionnement du département se trouve menacé.

Nous savons, bien évidemment, qu’une formation du personnel est un

ensemble de stratégie, d’actions, de moyens, de méthodes et de supports à l’aide

desquels les travailleurs sont invités à améliorer leur connaissance, leur

comportement, leur attitude et leur capacité mentale nécessaire à la fois pour

atteindre les objectifs de l’organisation et ceux qui leurs sont personnels sans oublier

l’accomplissement adéquats de leur fonctions actuelles et futures.

Page 65: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

57

Dans ces optiques, bien qu’une élaboration de plan de formation est décrite

dans une procédure du Département Ressources Humaines, la direction doit investir

pour la performance de ses hommes aussi bien que pour leur bien être car il ne faut

plus rappeler que les ressources humaines est la ressource vitale d’une organisation.

Par ailleurs, de cet investissement, la direction peut également en tirer un très

important avantage dans la maitrise des travaux, des dossiers voire la maitrise de

l’entreprise.

Section 3. Reconstitution du département

Selon la taille, l’activité, la personnalité du dirigeant, on peut trouver des

systèmes basés davantage sur une coordination par la hiérarchie, ou par les

procédures, ou par la participation et la recherche de consensus, ou par la

décentralisation. Compte tenu de la décentralisation du contrôle de gestion et

budgétaire, développée un peu plus en haut, l’organisation basée sur la

décentralisation est considérée comme la plus motivante, puisque c’est celle qui

accorde le plus de champ d’action et le plus d’autonomie aux personnels. Une telle

précaution dans la notation des faits est un avantage pour l’ensemble de la société,

mais son respect dans la pratique serait encore mieux.

3.1. Elargissement du champ d’action du contrôle de gestion

Le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers influencent

d’autres membres de l’organisation pour appliquer les stratégies. Il doit s ‘appuyer

sur deux mécanismes : le mécanisme de coordination de la décision dont l’objet est

de rendre plus performant le système décisionnel, et le mécanisme d’animation dont

l’objet est d’induire les comportements des acteurs dans le sens attendu par

l’organisation.

Le contrôle de gestion doit motiver, mobiliser et responsabiliser les acteurs, en

mettant à leur disposition des systèmes de pilotage qui doivent permettre de faire

connaître les objectifs à tous les responsables.

Page 66: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

58

L'entreprise vue comme un acte engagé est associé un contrôle de gestion

conçu comme un contrôle d'opportunité. Le contrôle porte plus sur la cohérence de

l'acte avec les objectifs que sur sa conformité.

Le contrôle de gestion se voit assigner une mission de pilotage, le critère étant

la fidélité aux engagements tels qu'ils découlent des orientations stratégiques de

l'entreprise. Son rôle est d'aider à la bonne conduite des réalisations.

Pour redresser la situation, il faut considérer que le contrôle de gestion

budgétaire n’est pas une discipline exclusivement financière. Mais elle est plutôt

opérationnelle et à vocation globale, touchant l’ensemble de l’organisation dans

toutes ses composantes. Ainsi il serait dommageable de confiner le rayon d’action du

contrôleur de gestion autour des hiérarchies dirigeantes, il faut l’étendre à d’autres

services opérationnels.

3.2. Motivation du Personnel

La motivation de personnel suppose que l’entreprise propose des objectifs et

des règles du jeu auxquels les personnels peuvent adhérer parce qu’ils y trouvent un

avantage.

L’entreprise étant un lieu où vivent plusieurs groupes de personnes,

travailleurs, professionnels, directeurs, etc. Il est bien important qu'y règne un

système de diffusion des plus précis. C'est alors que se résoudront plusieurs

problèmes psychologiques. Ici il n'est plus seulement d’une question de la

comptabilité de contrôle (de plus, il est bien important de bien voir la distinction entre

le chef d'entreprise et le contrôleur de gestion), mais d'un effort de renouvellement

continuel de l'entreprise par des mécanismes qui permettront aux contrôleurs de

participer à la vie de l'entreprise et à ses réalisations de façon complète. La

participation de chacun à son niveau dans un cadre préalablement établi renforce la

motivation de l’individu et le sentiment d’appartenance de celui-ci. Il se sentira plus

responsable dans son activité et accomplira mieux sa tâche pour parvenir à une

obligation de résultat.

Page 67: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

59

En outre, si une société arrive à motiver ses personnels et que ces personnels

sont fiers d’appartenir à l’entreprise, ils ont tendance à en parler en termes

favorables dans son entourage. Mais comment motiver les personnels ?

Cette motivation recherchée est la résultante d'un accompagnement du personnel et

d'une gestion des ressources humaines efficace. Différentes mesures et stratégies

peuvent être entreprises pour améliorer la motivation et ses impacts.

Au sein d’une société, on trouve souvent des personnes qui ont l’aptitude de

travailler au maximum de leurs possibilités sans avoir besoin d’être stimulés. On peut

dire que pour eux, c’est une vocation. Mais la majorité des autres doivent être

encouragés pour donner le meilleur d’eux mêmes. C’est essentiellement vrai

lorsqu’un effort créatif est exigé. A cela, plusieurs raisons doivent être évoquées, en

général, un être humain travail en dessous de sa capacité s’il n’est pas motivé d’une

façon particulière.

En effet dans notre cas ou plus précisément dans le cas de la société, vue le

nombre de tâches qui les incombent, il convient de motiver les personnels du DGCB,

notamment les contrôleurs de gestion afin qu’ils puissent entrevoir une possibilité de

gain ou de satisfaction morale supplémentaire, puisque souvent les personnels ne «

se tuent pas à la tâche » s’ils ne pressentent pas cette possibilité ou cette

satisfaction en question.

Si telles sont les actions proposées, voyons à présent les impacts de ces

actions pour le DGCB lui-même, pour la Direction Générale ainsi que pour

l’ensemble de l’entreprise.

Page 68: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

60

Chapitre II : Les impacts étudiés et les recommandations générales

Pour l’ensemble de l’entreprise en général, l’optimisation de contrôle de

gestion budgétaire, grâce aux actions proposées, rassure et renforce de plus en plus

la sécurité de l’entreprise en terme financier. Par ailleurs, pour le DGCB et le DG, les

impacts sont, également, relatifs.

Section 1. Les impacts étudiés

Tel que nous l’avons mentionné, ce paragraphe nous explicitera davantage

les impacts étudiés au niveau des trois catégories auxquelles notre étude est axée.

1.1. L’impact pour l’ensemble de l’entreprise

La mise en place d’un nouveau système de contrôle de gestion à certains

niveaux de l’entreprise garantit pour celle-ci une sécurité financière et comptable en

générale grâce à une circulation régulière fiable et rapide des informations et des

données.

Ainsi les responsables hiérarchiques des départements, opérateurs de la

budgétisation des projets seront mieux également rassurés pour faire face aux

contraintes et les perturbations interne et externe qui peuvent avoir des influences

sur les coûts et les processus de fabrication, et pour traduire en terme financier les

décisions qui peuvent être prises pour l’élaboration des budgets jusqu’à sa

réalisation.

Les analyses des écarts seront effectuées rapidement et avec fiabilité pour

permettre à entreprendre le plus rapide que possible, les actions correctives et les

réajustements éventuels afin de parvenir aux rapprochements des résultats

prévisionnels et les résultats réels.

Page 69: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

61

Egalement, grâce aux analyses effectuées en commun entre les responsables

de la production et le contrôleur de gestion sur les processus de production, ces

responsables pourront prétendre à une réduction optimale des processus notamment

en matière d’allocations des ressources (ressources matérielles et ressources

humaines), temps de travail et temps d’arrêt, manipulation, etc. Il s’en suit que les

coûts se verront réduits à un niveau optimal.

En entrant plus en détail, les tâches des contrôleurs de gestion sectionnées

permettront de motiver les contrôleurs à investiguer, plus en détail, sur les contrôles

effectués dans l’entreprise autrement dit elles permettront à une contrôle minutieux

des activités, des travaux, des stocks par exemple.

Bref, l’entreprise disposera le contrôle total de ses activités grâce au double

niveau de contrôle de gestion. Elle se rapproche ainsi de l’objectif de maitrise de la

gestion puisque, tel que nous le savons, le contrôle budgétaire est une activité de

pilotage, de maitrise et de régularisation.

1.2. Les impacts pour le Département Gestion Analytique et

Contrôle budgétaire

La restructuration du système de contrôle ainsi que la mise en valeur de sa

fonction vont, certainement, apporter au département une très grande rénovation tant

pour ce dernier lui-même que pour les personnels car ses différentes fonctions vont

être réparties entre un plus grand nombre de personnes en impliquant davantage

toute l’entreprise.

Les tâches du département, au niveau des contrôleurs de gestion seront

encore mieux organisées et les surcharges de travail seront réduites, autrement dit,

le problème de gestion de volume des tâches ne sera plus qualifié d’obstacle au

contrôle de gestion grâce au renforcement du personnel.

Bref, les tâches ne seront plus traitées d’une manière centralisée, en

revanche, elles seront sectionnées.

Page 70: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

62

Par ailleurs, les traitements des dossiers de travaux fonctionnent autrement,

mais également de façon décentralisée. La mise en attente sera réduite, sauf peut-

être en cas de problème au niveau de la forme, ou encore des mentions obligatoires

du dossier, par exemple. En tout cas, la surcharge ne sera plus un obstacle au

traitement des dossiers.

Le nouveau recrutement d’un nouveau contrôleur de gestion qui assurera

davantage les suivis techniques (chantiers ou sites) permettra au département de

suivre et de contrôler de près les travaux effectués sur chantier ou site, du plus

important au moins important chiffre d’affaires.

Dans d’autre cas, la nouvelle implantation du système de contrôle et le

renforcement du personnel faciliteront aussi, les travaux d’audit (audit externe) et des

contrôles fiscaux ou d’autres encore, car les informations émanant des départements

seront consolidées au DGCB et serviront de base pour les auditeurs. Quelquefois, il

peut même remplir la fonction de "gestionnaire des données" du système

d'information. Bref, un rôle complexe, complet et stratégique à part entière

notamment de la gouvernance des données. Au quotidien, l’essentiel du temps est

dépensé à collecter une foule d’informations.

Enfin, ces nouvelles reformes vont mettre, également en valeur, d’ailleurs

c’est le but, la fonction de contrôle de gestion en tant que aide et conseil aux

responsables pour prendre une disposition, donc une mise en valeur de l’image du

département, mais aussi une amélioration de la considération de la fonction par

rapport à ses hommes notamment de réduire les sentiments de méfiance à son

égard du fait de rattachement du département à la Direction Générale.

L'image du contrôleur de gestion confiné à l'élaboration de fastidieux reporting

entouré de registres comptables, est forte loin d'être d'actualité ici. En fait, le

contrôleur de gestion remplit un rôle particulièrement complexe. D'une part il

contribue à la définition des objectifs, que ce soit comme partie prenante ou en tant

que conseil selon le niveau de délégation en vigueur dans l'entreprise. D'autre

Page 71: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

63

part, il est en charge de la délicate tâche d'élaboration des budgets, une fonction clé

s'il en est, ainsi que du suivi précis de la rentabilité.

En résumé, les actions d’optimisations proposées profitent bien à l’ensemble

de la société une sécurité financière et comptable, au DGCB une facilité et réduction

des tâches et surtout un suivi et un contrôle des nombreuses réalisations. Il nous

reste donc à savoir les impacts sur la Direction Générale.

1.3. Les impacts pour la Direction Générale

La Direction Générale a toujours profité du système de contrôle, à titre de

rappel, grâce au reporting financier et des avancements des travaux. Sur ce point,

elle profitera encore de la nouvelle disposition du contrôle de gestion budgétaire

puisque placé à la croisée des sources d'informations, le contrôleur de gestion mettra

à profit cette position clé au sein de l'entreprise.

La Direction Générale disposera encore plus d’informations sur ses hommes

et leur performance dans chaque département, sur les activités de chaque

département donc sur l’ensemble de la société et surtout sur l’environnement de la

société. Elle disposera ainsi d’une garantie de cohérence entre les hommes, les

activités et les stratégies à adopter face à son environnement.

De ce fait, la fonction d’aide à la prise de décision sera véritablement

accomplie pour la direction, et les multiples missions de cette dernière en tant que

preneur de décision, notamment la définition de stratégie, détermination des buts et

de l’objectif gagneront en assurance et en précision.

En un mot, sur le plan économique, par l’amélioration de la gestion de la

société à travers l’optimisation du système de contrôle de gestion budgétaire, nous

espérons faire augmenter la valeur que la société cherche à créer, notamment sa

valeur ajoutée. Le graphique ci-après le résume.

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64

Figure VII : Graphique des impacts étudiés

Valeur Ajoutée (CA, Maitrise, Contrôle…)

Enjeu RéelAmbition pour l’optimisationdu contrôle de Gestion Budgétaire

Si on maintient les positions actuelles (politiques actuelles)

PériodeAnnée 1 Année 2

Source : Source propre, janvier 2011

Ainsi, selon ce graphique, si la société maintient sa position actuelle, c’est-à-

dire, maintenir la position de son système de contrôle et budgétaire au niveau

décisionnel que personnel, sa valeur ajoutée demeurera intact voire inchangée. Mais

par contre, si elle adopte une nouvelle politique notamment l’optimisation du contrôle

de gestion budgétaire dont l’enjeu réel est le renforcement du personnel,

élargissement du champ d’action du contrôle de gestion et la motivation du

personnel, une augmentation de cette valeur ajoutée sera perçue certainement.

Section 2. Les mesures d’accompagnement et les recommandations

générales

L’identité de l’entreprise, le système de valeur et le comportement des

dirigeants sont déterminants pour fixer le rôle du contrôle de gestion. La réussite du

Page 73: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

65

contrôle de gestion dépend aussi de la façon et l’attitude des hommes face au

contrôle et que la façon dont on le perçoit.

2.1. Les mesures d’accompagnement

Comme pour la société dans son ensemble que pour la Direction Général et le

DGCB, l’optimisation des procédures de contrôle et du contrôle de gestion

budgétaire est un facteur de progrès de la société en question, à condition que les

plans d’actions ou les budgets soient réalisables. Néanmoins, en parlant des plans

d’actions, dans de nombreux cas, un plan d’action décrit les choix retenus par

l’entreprise sur l’horizon de sa planification budgétaire. Il s’agit d’énoncer les actions

concrètes qui devront être menées pour appliquer la stratégie décidée par la société.

Dans notre étude, on peut ainsi prendre en considération les budgets suivants dont :

Tableau 2 : Tableau exemple de rémunération du personnel promu pour la

décentralisation du contrôle de gestion (en Ariary)

Mois Indice mois Augmentation Indiciaire(Ar)

% Augmentation Générale (%)

Salaires(Ar)

Janvier 100 200 000,00Février 100 10 220 000,00Mars 110 220 000,00Avril 110 220 000,00Mai 110 220 000,00Juin 110 6 600,00 3.3 226 600,00Juillet 113,3 226 600,00Aout 113.3 226 600,00Septembre 113.3 226 600,00Novembre 113.3 226 600,00décembre 113.3 226 600,00

Source : Source propre, 2011

On suppose que les augmentations indiciaires s’ajoutent aux salaires calculés

après augmentation générale. Et les augmentations indiciaires sont fonctions de

l’efficacité du personnel.

Page 74: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

66

Tableau 3 : Tableau exemple de rémunération du personnel nouvellement recru (en

Ariary)

Mois Indice mois

Augmentation Indiciaire (Ar)

% Augmentation Générale(%)

Salaires(Ar)

Janvier 100 200 000,00Février 100 200 000,00Mars 100 200 000,00Avril 100 200 000,00Mai 100 200 000,00Juin 100 30 000,00 15 230 000,00Juillet 115 230 000,00Aout 115 230 000,00Septembre 115 230 000,00Novembre 115 230 000,00décembre 115 230 000,00

Source : Source propre, 2011

Les deux tableaux ci-dessus sont conçus pour pouvoir aider les dirigeants

d’étudier les charges de personnel puisque, étant souvent un poste majeur des

charges de l’entreprise, elles méritent une attention particulière. En outre, leur

budgétisation pose souvent des problèmes complexes, en raison du nombre des

paramètres à prévoir, notamment les charges qui pèsent sur l’entreprise, en matière

sociale.

Il faut remarquer que dans une telle mesure, plus on commence tard, plus les

plans annuels et budgets sont appropriés. Néanmoins commencer tôt rend l’exercice

formel et commencer tard revient à s’interdire l’essentiel de l’action : simulations,

arbitrages non arbitraires. Pour cela, éviter toute navette inutile. Cela dépend

également de la qualité du cadrage initial, des processus internes d’approbation, de

l’organisation générale et des interactions qu’elle crée, du type de décentralisation

des responsables choisis (jusqu’où descend la logique budgétaire), de la délégation

des pouvoirs de validation …

Page 75: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

67

2.2. Les recommandations Générales

Depuis ses 60 années d’existence et d’expérience, la société CIMELTA

Madagascar a continué de subsister, face aux contraintes diverses et rudes

auxquelles elle est confrontée, grâce à sa capacité d’adaptation aux exigences de

l’environnement (clients nationaux, clients étrangers, normes internationales,…).

Dans le but de compléter toutes les propositions émises, nous attirons donc

l’attention de la direction de procéder à l’appréciation des recommandations qui

suivent.

2.2.1. Renforcement en moyen humain du département

Un recrutement est souvent long et délicat. Il requiert une préparation

minutieuse, d’autant plus que le coût d’embauche d’un nouveau salarié représente

des sommes élevées. Mais en insistant sur ce recrutement d’un nouveau contrôleur

de gestion supplémentaire pour renforcer l’équipe du DGCB, nous recommandons

aux dirigeants d’investir dans ce système afin d’optimiser le contrôle de ses activités,

dans le but de faciliter le pilotage de l’entreprise puisque tout l’enjeu du poste, c’est-

à-dire le poste du contrôle de gestion consiste à comprendre le pourquoi du

comment des différentes informations délivrées, pour être en mesure d’anticiper

aussi finement que possible l’évolution des résultats. Il s’agit en fait de rester réactif

et, in fine de pouvoir augmenter aussi bien la rapidité que la qualité du reporting.

Enfin, reposant sur la compilation et l’analyse d’un ensemble de chiffres, le

contrôle de gestion demande évidemment beaucoup de rigueur. Il impose également

de faire preuve de réelles qualités humaines. Seul un authentique climat de

confiance permet en effet de générer une synergie de l’ensemble des Contrôleurs de

Gestion de la société. Mais cette dimension humaine n’est-elle pas, finalement, la

plus passionnante ?

2.2.2. Repositionnement du département dans la

structure organisationnelle

Une position de conseil où le département gestion analytique et contrôle

budgétaire travaille à tous les niveaux de la structure, en fin de compte, il est

Page 76: Date de soutenance: 31 mai 2011 - biblio.univ-antananarivo.mg

68

préférable que le contrôle de gestion soit rattaché davantagement à la Direction

Générale, et est amené à exercer une fonction plus large dont une maîtrise des

techniques et une fonction d’homme s’avèrent indispensables.

La tendance va consister à essayer de traiter le plus d’informations possibles

afin de mieux contrôler. La pertinence du système d’informations devient importante,

puisqu’en effet le risque économique est traité le plus simplement possible par une

modélisation de la performance économique.

Par ailleurs, le contrôle de gestion, pour mieux fonctionner, devrait s’appuyer

sur des ressources humaines. Il doit réguler leur comportement face au travail. La

maîtrise des techniques ne suffit pas à obtenir une meilleure performance et un

meilleur résultat mais s’accompagne à une vision de la dimension humaine. Les

méthodes et techniques ne vont pas seules sans expliciter les conditions d’efficacité

dépendant des motivations et des comportements humains.

Conclusion de la troisième partie

Loin d’être parfaite, l’identité de l’entreprise, le système de valeur et le

comportement des dirigeants sont déterminants pour fixer le rôle du contrôle de

gestion budgétaire. Ainsi, les propositions d’actions exposées au chapitre II de cette

partie, sont donc à prévoir dans le cadre de la présente situation et, nous réitérons,

pourront être soumis à des arbitrages afin d’optimiser le système de contrôle de

gestion budgétaire de la société.

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69

C O N C L U S I O N G E N E R AL E

Face à l’environnement en pleine mutation actuellement, il faut que les

dirigeants comprennent que le problème de la gestion n’est plus seulement celui des

cadres mais implique les personnes qui ont une responsabilité de gestion dans la

société. En outre, pour renforcer le potentiel de l’entreprise, il est toujours nécessaire

de considérer l’homme, non plus comme facteur de production mais bien comme

facteur de progrès.

Comme dans la société CIMELTA que dans d’autres organisations, les

dirigeants cherchent à optimiser son système de gestion en adoptant toute mesure

possible et y afférente. Ainsi, un sous-système du système de gestion, le contrôle de

gestion est à la fois un système et processus par lesquels la société s’assure de la

bonne réalisation des objectifs à long, à moyen et à court termes. C’est la raison pour

laquelle, le contrôle de gestion ne doit pas être pris à la légère mais d’une manière

opposée, doit être mis en valeur pour être reconnu intérieurement qu’extérieurement

à la société.

Le Département Gestion analytique et Contrôle budgétaire a occupé et

occupe encore une place importante dans la société CIMELTA Madagascar, sa place

sur la structure organisationnel lui procure des avantages et il a toujours connu des

améliorations au fil de ses années d’existences. Toutefois cela n’empêche notre

proposition d’action pour l’optimisation des procédures et du contrôle de gestion

budgétaire dans la dernière section, à savoir, la restructuration du système de

contrôle de gestion budgétaire qui consiste à une décentralisation du contrôle de

gestion budgétaire au niveau de chaque département et au renforcement du

Personnel du DGCB, ensuite la mise en valeur de la fonction d’aide à la prise de

décision qui implique la promotion l’image du département et la « mise à jour » des

connaissances techniques des contrôleurs de gestion, et enfin, la reconstitution du

département qui engage l’élargissement du champ d’application du contrôle de

gestion et la motivation du Personnel

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Pour finir, les besoins de dialoguer, de participer sont toujours indispensables

et pressants dans la plupart des organisations. Mais malheureusement ces besoins

et ces ambitions relativement promettant sont souvent ignorés et négligés dans la

gestion des entreprises dont la plupart sont les grandes entreprises. Il faut que les

dirigeants comprennent que le problème de la gestion n’est plus seulement celui des

cadres. Pour relever les défis des années à venir, il convient de mettre en place une

nouvelle économie des savoirs et des compétences, dans laquelle tous les salariés

seront appelés à jouer un rôle actif dans une dynamique économique et sociale

organisée autour de projets concrets, sans ignorer pour autant les aspirations

d’autonomie des auteurs.

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B I B L I O G R A P H I E

OUVRAGE:

ALLARD (V)., « Analyse financière et contrôle budgétaire », VECCHISA, Paris,

2000, 138p.

ALLEGRE (H)., et MOUTERDE (F)., « Le contrôle de gestion : Méthode, Outils,

Tableau de Bord », LE MONITEUR, Paris, 1989, 166p.

BOUQUIN (H)., « La maîtrise des budgets dans l’entreprise », Paris, 1992, 223p.

DAYAN (A)., « Manuel de Gestion », Volume 1, 2ème Edition, Ellipses/AUF, Paris,

2004, 1088p.

LONING (H)., et MALLERET (V)., « Le Contrôle de Gestion : Organisation et Mis en

Œuvre », DUNOD, Paris, 2003, 278p.

MARGERIN (J)., « la gestion budgétaire: Comment en faire un outil de

management», SEDIFOR : Paris, 1986, 288 p.

SELMER (C)., « Construire et défendre son budget : outils, méthodes et

comportement », DUNODE, Paris, 2003, 235p.

COURS :

Cours d’organisation 1ère année Gestion, année 2005, Département gestion

Cours de Gestion de Ressources Humaines 4ème année en salle, année 2009

WEBOGRAPHIE:

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Contrôle_de_gestion&oldid=58043073

http://fr.wikipedia.org/wiki/Système_d’information

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ANNEXES

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LISTE DES ANNEXES

ANNEXE I : Tableau de suivi département sur 12 mois

ANNEXE II : Tableau de suivi affaires ou projets

ANNEXE III : Logigramme gestion budgétaire départements et projets

ANNEXE IV : Tableau de synthèse

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T A B L E S D E S M A T I E R E S

INTRODUCTION GENERALE 1

PARTIE I : CADRES D’ETUDES ET THEORIE GENERALE SUR LE CONTROLE DE GESTION ET SUR LA GESTION BUDGETAIRE

Chapitre l. Cadres d’études : Présentation Générale de la société CIMELTA Madagascar 5

Section 1. Historiques et structure organisationnelle 5

1.3. Historique de la Société 5

1.4. Structure Organisationnelle 6

Section 2. Missions et Activités de l’entreprise 9

2.1. Département Construction Métallique et Mécanique (DCMM) 10

2.2. Département Art et Fer (DA&F) 10

2.3. Département Ascenseur et Téléphonie (DAT) 10

2.4. Département Electromécanique (DEM) 11

2.5. Département Finition (DFin) 11

2.6. Département Plomberie et Froid(PLB) 11

2.7. Département Carrelage 11

2.8. Département Marketing et Commercial (DMC) 12

Chapitre ll. Théorie Générale sur le Contrôle de Gestion et sur la Gestion Budgétaire 13

Section 1. Gestion, Contrôle et Budget 13

1.1Notion de Gestion 13

1.2Notion de Contrôle 14

1.3La notion de budget 15

Section 2. Approche terminologique du contrôle de gestion 16

2.1. Concept du Contrôle de Gestion 16

2.2. Les moyens du contrôle de gestion 16

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2.2.1. Généralité 16

2.2.2. Essor du contrôle de gestion 17

2.3 Les dimensions du Contrôle de Gestion 18

2.3.1. La structure 18

2.3.2. Les procédures 18

2.3.3. Les systèmes d’informations 19

Section 3. La Gestion Budgétaire et ses principales caractéristiques

20

3.1. La Gestion Budgétaire 20

3.1.1. Généralité 21

3.1.2. Les procédures budgétaires 21

3.1.3. Le contrôle budgétaire 22

3.2 Les principales caractéristiques de la gestion budgétaire 23

3.2.1. La gestion budgétaire : un outil prévisionnel 233.2.2. La gestion budgétaire : un système en cycle fermé

24

Conclusion de la première partie 25

PARTIE II : L’ANALYSE-CRITIQUE DE L’EXISTANT

Chapitre l. Description de l’existant : Département Gestion Analytique et Contrôle Budgétaire 27

Section 1. La structure du DGCB 27

1.1. La structure organisationnelle du département 27

1.2. Les caractéristiques de la structure organisationnelle du DGCB

28

Section 2. Les attributions du DCGB 29

2.1. Mise en œuvre des processus de la gestion analytique et

contrôle budgétaire de la société 29

2.2. Assistance aux différents services administratifs 31

2.3. Interface permanente avec le Département Comptabilité de la

société 31

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2.4. Etablissements de synthèse périodique de tous les dossiers en

cours 32

2.5. Audit interne des dossiers chantiers, élaboration des procédures

y afférents 32

2.6. Supervision et contrôle périodique de la situation des stocks

32

2.7. Interlocuteur des cabinets d’audit et des contrôleurs fiscaux

33

2.8. Supervision de la comptabilité générale 33

Section 3. Les instructions du dossier de travaux 33

3.1. Les objectifs du Processus « Dossier de travaux » 34

3.2. Mode opératoire du Processus 34

3.2.1. Différenciation des types de « dossiers » 34

3.2.2. Dossier « Travaux Client » ou Dossier « Principal »

34

3.2.3. « Sous-dossier » 35

3.2.4. Dossier de type « Prestation interne » 35

3.2.5. Dossier de type « Contrat d’entretien » 35

3.2.6. Dossier de type « Contrat de garantie » 36

3.2.7. Dossier de type « Frais généraux » 36

3.3. Description du processus administratif de suivi des « Dossier de

travaux 36

3.3.1. Main d’œuvre 36

3.3.2. Dépenses Diverses 36

3.3.3. Matières premières 37

3.3.4. Matières consommables 37

3.3.5. Classement des pièces justificatives 37

Chapitre II. L’analyse critique de l’existant proprement dite 38

Section 1. Les points forts 38

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1.1. Le contrôle de gestion budgétaire : un outil d’aide à la

prise de décision 38

1.2. Responsabilités biens définies 39

1.3. Uniformité et fiabilité des données (informations) 39

1.4. Rapidité des circulations de l’information grâce à la

nouvelle technologie 39

1.5. Position hiérarchique avantageuse 40

Section 2. Les points faibles 40

2.1. Insuffisance du personnel au sein du DGCB 40

2.2. Difficulté d’adoption de la fonction en tant qu’aide à la prise de

décision 42

2.3. Champ d’application peu limité 44

2.4. Manque de motivation de personnel 45

Conclusion de la deuxième partie 47

PARTIE III : PROPOSITION D’ACTIONS, ETUDES D’IMPACTS ET

RECOMMANDATIONS GENERALES

Chapitre I : Les propositions d’actions 49Section 1. Restructuration du système de contrôle de gestion

budgétaire 49

2.1. Décentralisation du contrôle de gestion budgétaire au niveau de

chaque département 50

2.2. Renforcement du Personnel du DGCB 53

Section 2. Mise en valeur de la fonction d’aide à la prise de décision

55

2.1. Promouvoir l’image du département 55

2.2. « Mise à jour » des connaissances techniques 56

Section 3. Reconstitution du département 57

3.1. Elargissement du champ d’application du contrôle de gestion

57

3.2. Motivation du Personnel 58

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Chapitre II : Les impacts Etudiés et les recommandations générales60

Section 1. Les impacts étudiés 60

1.1. L’impact pour l’ensemble de l’entreprise 60

1.2.. Les impacts pour le Département Gestion Analytique et Contrôle budgétaire 61

1.3. .Les impacts pour la Direction Générale 63

Section 2. Les mesures d’accompagnement et les recommandations

Générales 64

2.1. Les mesures d’accompagnement 65

2.2. Les recommandations générales 67

2.2.1. Renforcement en moyen humain du DCGB 67

2.2.2. Repositionnement du département dans la structure

organisationnelle 67

Conclusion de la troisième partie 68

C O N C L U S I O N G E N E R AL E 69

B I B L I O G R A P H I EANNEXES

TABLES DES MATIERES