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juillet - août 2008 Débat clé pour une existence : Dieu existe-t-Il ? Débat clé pour une existence : Dieu existe-t-Il ? Charles Darwin : son cheminement et l'« évolution » de ses idées La théorie de l'Évolution et ses mythes (1 ère partie) Liberté ! Égalité ! Fraternité !

Débat clé pour une existence : Dieu existe-t-Il · 2014. 6. 12. · Débat clé pour une existence : Dieu existe-t-Il ? Regain d'agressivité chez les athées. Tant mieux ! Leur

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juillet - août 2008

Débat clé pour une existence :

Dieu existe-t-Il ?Débat clé pour une existence :

Dieu existe-t-Il ?

Charles Darwin : son cheminement et l'« évolution » de ses idéesLa théorie de l'Évolution et ses mythes (1ère partie)

Liberté ! Égalité ! Fraternité !

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juillet - août 2008 volume 7 numéro 4Bonnes Nouvelles paraît six fois par an et est une publication de

l’Église de Dieu Unie, association internationale,P.O. Box 541027, Cincinnati, OH 45254-1027, USA.

© 2008 Église de Dieu Unie, association internationale. Cette revue estimprimée aux États-Unis d’Amérique. Tous droits réservés.

Rédacteur en chef, édition anglaise : Scott AshleyDirecteur artistique : Shaun Venish

Rédacteur en chef , édition française : Joël MeekerRédacteur/traducteur : Bernard Hongerloot

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tons avec reconnaissance les dons de ceux qui choisissent de soutenir volontai-rement cette œuvre de prédication de l’Évangile à toutes les nations. Toutes les

références bibliques sont tirées de la version Louis Segond (©1975 SociétéBiblique de Genève), sauf si mention est faite d’une autre version.

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Sommaire

Débat clé pour une existence : Dieu existe-t-Il ?

Regain d'agressivité chez les athées. Tant mieux ! Leur campagne fébrileaide bien des gens à se concentrer sur la question la plus fondamentale detoutes, celle de la présence, dans l'univers, d'une Intelligence Suprême. . .3

En couverture

Charles Darwin : son cheminement et l'« évolution » de ses idées

Près de 150 ans se sont écoulés depuis la publication de « L'Origine des espèces », véritable catalyseurd'une révolution théologique, philosophique et scientifique. Qui n'a pas entendu parler de la théoriede l'Évolution ? Par contre, on connaît peu son auteur et ce qui l'a poussé à son élaboration.. . . . . . .7

La théorie de l'Évolution et ses mythes (1ère partie)

Si la théorie de l'Évolution est aussi factuelle qu'on le prétend, pourquoi tant de doutes subsistent-ilsencore ? Pourquoi autant de débats pour éviter d'étudier sérieusement d'autres possibilités ? Qui plusest, que révèlent les faits ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Liberté ! Égalité ! Fraternité !

Lors de la Révolution, ces trois mots furent clamés bien haut dans les rues de Paris. Si seulement chaquesociété pouvait pratiquer la version biblique de la liberté, de l'égalité, et de la fraternité !Ce sera bientôt le cas ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

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Regain d’agressivité chez les athées. Tant mieux ! Leur campagne fébrile aide bien des gens à se concentrer surla question la plus fondamentale de toutes, celle de la présence, d’une Intelligence Suprême, dans l’univers.

par John Ross Shroeder

Débat clé pour une existence :

Dieu existe-t-Il ?Débat clé pour une existence :

Dieu existe-t-Il ?

«Le débat opposant la création etl'évolution, jadis plus ostenta-toire en Amérique, s'étend

dorénavant à tous les pays » a-t-on pu lire ily a quelques mois dans la revue anglaised'actualités The Economist (21 avril 2007,p. 23). Citant plusieurs journalistes àIstanbul, à Moscou et à Rome, ladite revueen a conclu que la controverse actuelle rela-tive à l'existence de Dieu s'étend à tout leglobe.

« Une bonne année pour les conflits reli-gieux et l'athéisme ! ». C'est du moins le titreque l'éditorialiste britannique Gerard Bakerdu Times de Londres a donné à son article du22 décembre 2006, résumant cette année-là.

Cette tendance semble s'être fortementaccentuée depuis lors.

Outre Atlantique, l'éditorialiste du BostonGlobe Jeff Jacobi a écrit : « Point n'estbesoin d'être religieux, ou de vivre enEurope, pour s'alarmer du zèle dont font [àprésent] preuve les athées [pour leurs idées].Bien que la religion continue à occuper uneplace importante dans la vie des Américains,le militantisme anti-religieux gagne lui aussidu terrain » (15 décembre 2006).

Un monde sens dessus dessous

Notre époque en est souvent une de contra-dictions pour ce qui est de savoir qui croire etcomment vivre. À l'heure où les militants évo-

lutionnistes diffusent leur message niant l'exis-tence d'un être suprême, on remarque aussi unregain religieux, notamment dans certaines par-ties du monde. On assiste à l'expansion tant del'islam que du christianisme dans les pays envoie de développement.

De nos jours, les gens se voient confrontés àtoute une gamme de choix contradictoires.L'un des objectifs de Bonnes Nouvelles –revue de bonne compréhension – est de clari-fier d'importantes questions spirituelles pourquiconque a des yeux pour voir. Nous cher-chons à porter l'attention de nos lecteurs sur lescroyances et les valeurs bibliques fondamen-tales, les aidant à les appliquer dans le contexteactuel.

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Nos enseignements s'appuient sur ce quel'apôtre Paul appelait « tout le conseil deDieu » (Act. 20:27). Nos doctrines sontbasées sur la Bible dans son intégralité,dispensant droitement la parole de la véri-té (II Tim. 2:15).

Pourquoi cela ? Parce que la vérité est pré-cieuse. Ce que nous croyons sur Dieu et lesidées que nous nous faisons de Sa Parole (laBible) façonne nos pensées, nos valeursmorales, et notre mode de vie. Parallèlement,le rejet de Dieu et de la Bible façonne lemode de vie des athées.

« Le grand prêtre de l'athéisme »

Maints articles ont été rédigés, et conti-nuent d'être écrits, sur l'athéisme du profes-seur d'Oxford Richard Dawkins et sur sonhostilité acerbe pour le christianisme. Étantl'un des partisans actuels les plus acharnés del'Évolution, il est probablement aussi l'un desavocats les plus convaincus de l'athéisme. Unhistorien britannique l'a en effet surnommé« l'ayatollah de l'athéisme », et d'autres l'ontqualifié de « grand prêtre de l'athéisme ».

John Preston, dans Seven (le supplémentdu Sunday Telegraph, le 17 décembre 2006,p. 8) a écrit que « Dawkins est presque évan-gélique dans sa manière de dire aux chré-tiens que leur foi est non fondée. »

Ceux qui s'opposent avec véhémence à sesidées reconnaissent eux aussi que le profes-seur Dawkins « a fait sensation […] avec lesuccès éclatant remporté par son livre contrela religion, The God Delusion » (The SundayTimes, 24 décembre 2006, p. 2). Voilà unouvrage qui a longtemps été en tête de laliste des best-sellers dans les œuvres non fic-tionnelles en Angleterre, et qui est resté surla liste des best-sellers du New York Timespendant 14 semaines.

Récemment, en prenant le train et le ferrypour me rendre en Irlande, j'ai remarqué aumoins deux voyageurs dévorant avidementThe God Delusion. Pendant le trajet, je mesuis assis en face d'un homme d'affaires, etnous nous sommes mis à parler du livre deDawkins. La discussion était amicale et j'es-père lui avoir donné à réfléchir, avec tact etdiplomatie, sur quelques erreurs dans le rai-sonnement de l'auteur.

Dawkins a débuté sa campagne forcenéepar un documentaire télévisé en deux parties,intitulé « La source de tous les maux ? ». Or,selon lui, quels étaient ces « maux » ? Niplus ni moins la religion en général, et lechristianisme en particulier !

Richard Dawkins n'est pas le seul porte-parole de l'athéisme souhaitant qu'on se libè-re de la religion. À Londres… des athéesconnus du pays ont équarri des défenseurs de

la foi dans un débat public sur l'idée que si lasociété n'avait pas la religion, elle ne s'enporterait que mieux. L'auditoire (2000 per-sonnes) a déclaré gagnants les athées, par1205 voix contre 778 » (The Wall StreetJournal, 12 avril 2007).

Croit-on sérieusement que sans la religion,nous ne nous porterions que mieux ? Commel'a fait remarquer l'éditeur adjoint du TimesGerard Baker, « les deux grands conflits duXXe siècle n'étaient pas du tout religieux… ils'agissait d'une éthique tortueuse plutôt quereligieuse, d'une idéologie qui animait surtoutles nazis. Et l'on fera bien de noter que leconflit évité de justesse qui aurait relégué cestragédies à l'arrière-plan, un conflit nucléaireavec l'Union Soviétique aurait été [lui aussi]déclenché et mené au nom de l'athéisme mili-tant » (The Times, 22 décembre 2006).

Convenons-en : C'est le communismeathée et antireligieux qui a provoqué le mas-sacre de dizaines de millions d'êtres humainsdans l'Union Soviétique de Staline, dans laChine de Maô Tsê-tung, et dans leCambodge de Pol Pot, sans compter les mil-lions d'autres personnes emprisonnées etappauvries sous cette idéologie fallacieuse,l'une des plus meurtrières et des plus des-tructives dans l'histoire.

En revanche, ceux qui croient à la Bibleont été les premiers à vouloir éliminer l'es-clavage, la pauvreté, la faim et la maladiedans le monde. La plupart des hôpitaux enOccident ont été fondés par des organismesreligieux. Et il en va de même, en Amériquepour la plupart des grandes universités quidébutèrent en tant que centres de formationpour des pasteurs chrétiens.

Comme l'a fait remarquer le philosopheconservateur Roger Scruton, « RichardDawkins croit que la foi est une maladieinfectieuse répandant l'intolérance et l'oppo-sition. Or, il s'agit, au contraire, de … notresource principale d'amour et de paix » (TheSpectator, 14 janvier 2006, p. 24).

Un autre auteur, Alister McGrath, profes-seur de théologie historique à Oxford, quidétient aussi un doctorat de philosophie enbiophysique moléculaire, a déclaré que ce queRichard Dawkins attaque, en fait, ce sont « sespropres idées de ce que les personnes reli-gieuses croient » plutôt que ce que la Bibleenseigne. « Soyons francs, a-t-il dit, ce queDawkins reproche à la théologie est superfi-ciel et faussé , ne correspondant souvent à riende mieux qu'à des points gagnés “à la sauvet-te” » (Dawkin’s God, 2005, p. 83).

Rééduquer le public

Le professeur Dawkins a déclaré qu'« ilexiste un lien étroit entre la religion et l'édu-

cation ; plus les gens sont éduqués, moins ilssont religieux » (Financial Times, 16/17décembre 2006, p. 16).

Sa déclaration, certes, comporte une partde vérité. Faut-il s'en étonner ? On sait lefondement séculier et matérialiste pénétrantde l'enseignement offert par la plupart descollèges et des universités modernes. Enrevanche, pouvons-nous réellement être édu-qués tant que nous n'avons pas l'occasiond'examiner les preuves merveilleuses de laréalité d'un Dieu créateur ?

En dépit du succès remporté par le péda-gogisme évolutionniste, le professeurDawkins n'est pas du tout satisfait de l'édu-cation donnée aux étudiants, et même auxélèves des classes élémentaires, où l'on metsurtout l'accent sur la laïcité. Si l'on en croitun reportage effectué il y a quelques mois,« le professeur athée et militant d'Oxford al'intention de faire campagne contre Dieudans les écoles en les inondant d'enseigne-ments contre la religion » (The SundayTimes, 19 novembre 2006, p. 5).

Dawkins cherche à fonder une œuvre qui« subventionnera les livres, pamphlets etDVD attaquant le « scandale pédagogique »de théories comme le créationnisme, et fai-sant la promotion de la pensée rationnelle etscientifique » (ibid).

Pour leur part, les évolutionnistes améri-cains se débattent vigoureusement pourmaintenir leur monopole sur les programmesd'études scolaires scientifiques à tous lesniveaux, rejetant la moindre mention deconcepts tels que le dessein intelligent, crai-gnant que les nombreux défauts de la théoriede l'Évolution ne soient exposés.

Or, en quoi cette optique est-elle impartia-le ou conséquente avec la méthode scienti-fique officielle consistant à soumettre lesthéories à un examen approfondi sous tousles angles ?

Ces évolutionnistes cherchent à maintenirleur monopole sur tout ce qui est inculquéaux étudiants, refusant que l'on ose mettre endoute ce qu'ils déclarent ou enseignent. Làoù des informations minant l'Évolution ontfait leur chemin jusque dans les classes, lesévolutionnistes, dans la plupart des cas, onteu recours aux tribunaux plutôt qu'au pro-cessus démocratique qui les forcerait à s'ex-pliquer devant les parents des élèves et à seplier à leurs désirs.

Apprendre aux enfants à croire seraitune « obscénité grotesque » !

Pour ce qui est de rééduquer le publicaméricain, la lettre athée Letter to aChristian Nation du diplômé en philosophiede Stanford, Sam Harris, est sur la liste des

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best-sellers non fictionnels. Il y déclarequ'« élever nos enfants pour qu'ils se consi-dèrent chrétiens, musulmans ou Juifs est une“obscénité grotesque” » (2006, p. 88).

Ridiculisant la croyance en Dieu et en laBible, Harris écrit : « Notre pays apparaît àprésent, comme à nulle autre période de sonhistoire, comme un géant au pas lourd, belli-queux et à la répartie pesante. Quiconques'inquiète du sort de la civilisation ferait biend'admettre qu'une mixture joignant beau-coup de pouvoir à une forte dose de stupidi-té est, convenons-en, effrayant » (p.11).

Dans sa conclusion, Harris déclare qu'ilest sidéré par le déni de réalitétangible [des chrétiens], par lasouffrance qu' [ils créent] au ser-vice de [leurs] mythes religieux,et par [leur] dévotion à un Dieuimaginaire » (p. 91).

Le livre précédent de Harriss'intitule The End of Faith [La finde la foi]. Dans celui-ci, il nous ditque « chaque religion enseigne lavérité de propositions pour les-quelles il n'existe aucune preuve.En fait, toutes les religions prê-chent la vérité de propositionspour lesquelles aucune preuven'est même concevable » (2006,p. 23). Ces prétentions sont-ellesfondées ?

On croit trop souvent, à tort, quela religion est responsable de tousles maux de l'humanité. GérardBaker contre-attaque cette fausseconception par l'argument selonlequel « point n'est besoin d'êtrereligieux pour avoir la tendancedangereuse à obliger les autres àadopter ses propres idées ». EtBaker de préciser : « Le Pr RichardDawkins nous rappelle (précisé-ment !) que l'intolérance belligé-rante des croyances d'autrui n'estaucunement l'apanage des fidèles »(The Times, 22 décembre 2006).Accepterait-il de s'acheter unmiroir ?

Les athées se saisissent dulutrin

Selon un article du Wall StreetJournal du 20 avril 2007, « Unepassive indifférence régnant àl'égard de la foi, les églises, en somme, sevident. En revanche, le débat sur la religionest plus intense et plus véhément qu'il nel'avait été depuis plusieurs décennies ».L'auteur, Andrew Higgins, a intitulé sonarticle « À mesure que les luttes religieuses

s'intensifient, les athées d'Europe se saisis-sent du lutrin ».

L'historien Felipe Fernandez-Armesto arécemment évalué le degré d'intérêt desBritanniques pour la religion. Il a expliquéque « les sermons s'appliquent [à présent] àla société, et non au salut ». AlastairCampbell parlait de la fière Albion quand il adéclaré : « Nous ne sommes pas concernéspar Dieu ». Les Anglais réagissent à présentenvers la religion avec le même embarrasprovoqué jadis par le sexe » (TheIndependent, 24 décembre 2006).

Les responsables de l'enseignement

comme Chris Woodhead, inspecteur princi-pal des écoles en Angleterre de 1994 à 2000,a déclaré que les leçons d'éducation religieu-se « sont mal enseignées, et n'inculquent pasla foi et la tolérance. Il faudrait les éliminer »(The Sunday Times, 24 juillet 2005, p. 11).

La communauté juive elle-même, danscertains cas, compte des éléments qui adhè-rent au camp athée ou agnostique tout en res-tant attachés à certains aspects du judaïsme.On cite l'exemple d'un couple donnant à sonfils un bar mitzvah « non religieux ». Il enest question dans la Chronique Juive : « Onpeut être juif sans pour autant prier un Dieuauquel on ne croit pas » (22 décembre 2006,p. 20).

D'après Niall Ferguson, auteur et profes-seur à Harvard, « le sondage du Millenium,de Gallup, sur les attitudes religieuses arévélé qu'à peine 20% des Européens de

l'Ouest vont à l'église au moinsune fois par semaine, contre 47%en Amérique du Nord et 82% enAfrique de l'Ouest.

« Moins de la moitié desEuropéens de l'Ouest déclarentque Dieu occupe une place trèsimportante dans leur vie, contre83% d'Américains et pratique-ment tous les Africains del'Ouest. Quinze pour centd'Européens de l'Ouest nientl'existence d'un “esprit, de Dieuou d'une force de vie” » (The DailyTelegraph, 31 juillet 2005).

Les convictions religieuses outre-Atlantique

L'athée Sam Harris parle aussides croyances de l'Amérique :« Voilà où nous en sommes : Laplupart des citoyens de ce mondecroient que le Créateur de l'universa écrit un livre… D'après Gallup,35% des Américains croient que laBible est la parole littérale etinfaillible du Créateur de l'univers.

48% croient qu'il s'agit de la paro-le “inspirée” du même [Créateur],aussi d'avis qu'elle est infaillible,bien que certains de ses passagesdoivent être interprétés symbolique-ment avant que la vérité puisse êtrerévélée. Seulement 17% d'entre nousdoutent qu'un Dieu individuel, danssa sagesse infinie, ne soit l'auteur dece texte… » (The End of Faith, 2004,p. 13, 17).

En fait, le chiffre de 17%, bienque minime par comparaison, estplutôt élevé quand on songe à la

population des Etats-Unis (300 millions). Desurcroît, une fraction non négligeable des 48%dont parle Harris estime que bon nombre despassages importants de la Bible, comme celuidu récit de la Création dans Genèse 1 et 2 sontfiguratifs et métaphoriques.

« Le plus grand des mystères concernela raison même de toute existence. Cequi a insufflé la vie aux équations et lesa actualisées dans un cosmos tangible.Ce genre de questions dépasse lascience ; elles sont du ressort des philo-sophes et des théologiens ».

« Le plus grand des mystères concernela raison même de toute existence. Cequi a insufflé la vie aux équations et lesa actualisées dans un cosmos tangible.Ce genre de questions dépasse lascience ; elles sont du ressort des philo-sophes et des théologiens ».

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6 Bonnes Nouvelles

Un récent sondage de la chaîne d'actualitéABC a révélé que 60% des Américainscroient en une création divine de la terre ensix jours.

La contrepartie du débat

Comme Winston Churchill le fit remar-quer un jour, dans un discours qu'il prononçadevant le congrès américain « Il faut êtrebien aveugle pour ne pas se rendre comptequ'un dessein magistral et en cours d'accom-plissement ici-bas ».

L'éditorialiste Melanie Phillips, du DailyMail, a fait remarquer que « la religion occu-pe une place de choix dans les plus grandesréalisations de notre société, parce qu'ellepermet à l'esprit humain de s'élever… C'esten outre de l'héritage judéo-chrétien quenous tenons des valeurs – comme les droitsde l'homme et la tolérance – que les laïcschérissent.

« La religion nous fournit un code de vienous aidant à être meilleurs… La valeur quenous plaçons en Occident sur chaque indivi-du et sur le principe d'égalité s'appuie sur ladoctrine de notre base religieuse selonlaquelle nous avons tous été créés égaux et àl'image de Dieu » (Daily Mail, 19 décembre2005).

L'éditorialiste Jeff Jacobi a insisté sur lefait que « sans Dieu, la différence entre lebien et le mal devient purement subjective »(International Herald Tribune, 15 décembre2006).

Au moins, plusieurs savants posentaussi des questions pertinentes à proposde l'ultime question de la présence de lavie sur terre. Martin Rees, président de laRoyal Society a déclaré : « Le plus granddes mystères concerne la raison même detoute existence. Ce qui a insufflé la vieaux équations et les a actualisées dans uncosmos tangible. Ce genre de questionsdépasse la science ; elles sont du ressortdes philosophes et des théologiens » (TheSunday Times, 24 décembre 2006).

Dans un article de l'édition du 29novembre 2004 de la revue Time intitulé« Énigme cosmique », on pouvait lire :« L'univers semble étrangement adaptépour abriter la vie. Serait-ce accidentel ? »

Dans un autre article de Time, FrancisCollins, directeur du Human GenomeResearch Institute, déclare : « À mon avis,les questions clés relatives au sens de lavie sont élucidées non par la science maispar l'examen des origines de notre percep-tion humaine unique du bien et du mal etdu récit historique de la vie du Christici-bas » (15 août 2005, p. 34).

Des savants intelligents et des dirigeantsconnus issus de tous milieux ont expriméleur croyance en Dieu et en la Bible.

Un ancien athée se convertit

Un athée peut-il changer d'avis s'il estobjectif ? Cela arrive. Il y a quatre ansenviron, « l'un des athées les plus connusde ces cinquante dernières années… achangé d'avis et a décidé après tout, qu'il ya un Dieu. Antony Flew [qui a aujourd'huiplus de 80 ans], professeur émérite de phi-losophie à Reading University, et dont lesarguments en faveur de l'athéisme ontinfluencé des érudits du monde entier, aété converti à l'idée qu'une sorte de divi-nité a créé l'univers » (The Sunday Times,12 décembre 2004).

Pour citer cet ancien athée convaincu,« Je suis maintenant persuadé qu'il esttout bonnement hors de question que lamatière vivante originelle ait évolué àpartir de matière inerte pour devenir unecréature extraordinaire » (ibid.). Le PrFlew en est arrivé à reconnaître un faitscientifique fondamental selon lequel lavie provient d'une vie préexistante. Évi-demment, la question est de savoir quidétenait la vie avant la création. La Bibledéclare que Dieu possède la vie inhéren-te (Jean 5:26).

Au Ier siècle de notre ère, l'apôtre Pauls'adressa à l'intelligentsia de l'époque, auxphilosophes grecs à Athènes, évoquant laréalité du Créateur Dieu. (Act. 17:16-28).Cet aspect de l'Évangile fait aussi partie durôle de Bonnes Nouvelles.

Nous exposons souvent, et en détail, lesraisons pour lesquelles nous croyons enl'existence d'un Dieu créateur qui a toujoursexisté (nous vous proposons, à cet effet,notre brochure gratuite intitulée Dieu existe-t-Il ?). Notre rubrique Dieu, la science et laBible informe régulièrement nos lecteurs desdécouvertes scientifiques prouvant l'existen-ce de Dieu et confirmant la véracité de laBible.

Vos convictions importent-elles ?

Deux points de vue contraires s'opposentdans cette bataille clé pour le contrôle desidées des masses. L'un d'eux prétend queles êtres humains ne sont qu'un accidentcosmique et rien de plus ; le produit de mil-lions d'années de mutations désordonnéeset de survie du plus fort. En somme,d'après ce point de vue, mieux vaut, dans lavie, se servir car cette dernière est tout cequ'il y a.

Ce point de vue résume l'optique darwi-nienne du monde. Dans l'hebdomadaire

Spectator, l'historien et auteur Paul Johnsonen analyse les fruits.

« Une grande partie du blâme revient àRichard Dawkins, figure de proue desfondamentalistes darwiniens du pays, quilui apparentent les formes les plusextrêmes d'athéisme, en essayant de nousconvaincre que nous vivons dans unmonde lugubre dans lequel la vie n'a pasde sens et où l'être humain ne vaut guèremieux ou plus qu'un caillou, dépendantdu processus aveugle de la nature sanspitié, insensible et inconsciente » (27août 2005, p. 25).

Effectivement, Richard Dawkins décritl'univers comme n'« étant le fruit d'aucundessein, n'ayant aucune raison d'être,n'abritant ni bien ni mal, n'étant rien deplus qu'une indifférence aveugle et sanspitié » (River Out of Eden, 1995, p. 133).Le Pr McGrath a déclaré franchement que« la théorie évolutionniste mène inexora-blement à un monde sans Dieu et n'ayantaucun sens » (The Twilight of Atheism,2004, p. 108).

Il va sans dire que l'autre point de vue,bien plus logique, est que la vie a été crééedans un grand dessein divin. Soyons directs :Nous ne sommes pas, individuellement, « lenombril du monde » ; nous ne sommes pas làpour n'en faire qu'à notre tête, et assouvirnotre ego. Il serait plutôt question de recher-cher et de se conformer à la volonté duCréateur Dieu.

Plus précisément, la bonne optique dumonde est chrétienne, et nous devrionsvivre en faisant notre possible pour aimerDieu et notre prochain et pour devenir deplus en plus comme le plus grand hommeayant jamais vécu – Jésus de Nazareth. Ilnous a montré le meilleur exempled'amour, mourant à notre place pour quenous puissions éventuellement partageravec Lui l'univers entier (Rom. 8:16-23).

L'enjeu est de taille. Les points de vuescontraires du monde façonnent notremanière de penser (et celle de nos enfants)à tous les niveaux, notre identité, notreraison d'être, notre destinée, la cause debon nombre de nos problèmes et leur solu-tion.

Armez-vous convenablement pour cecombat acharné. Éduquez-vous poursavoir ce qui est vrai, la théorie de l'É-volution, ou la Création décrite dans laBible. Continuez à lire BonnesNouvelles et assurez-vous que, danscette bataille pour le contrôle de nosesprits, vous êtes pleinement conscientsdes enjeux pour vous et les êtres quivous sont chers ! BN

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D'ici à quelques mois, on fêtera le bicen-tenaire de la naissance de CharlesDarwin et d'Abraham Lincoln, tous les

deux nés le 12 février 1809, et le 150e anniver-saire de la publication de L'Origine desespèces. De nombreuses célébrations aurontlieu, en souvenir de ces deux personnagesinfluents dans l'histoire du monde.

Abraham Lincoln, le 16e président desEtats-Unis, est surtout connu pour trois réali-sations importantes : sa proclamationd'émancipation des esclaves américains ; sesefforts en vue de préserver l'unité des Etats-Unis ravagés par la guerre civile ; et sesactions qui en ont fait l'un des dirigeants lesplus humains et les plus respectés de ces der-niers siècles.

Néanmoins, des deux, Charles Darwin estcelui qui a le plus influencé le monde auniveau social, psychologique, politique etscientifique. Les idées issues de la théorie

darwinienne de l'Évolution saturent encore laplupart des disciplines scientifiques et lesécoles de pensées philosophiques présentéesdans les écoles, les universités et la pressepopulaire. Il y a quelques mois, une chaînede télévision scientifique a qualifié la théoriedarwinienne de l'Évolution de « plus impor-tante des cent plus grandes découvertesscientifiques de tous les temps ».

Qui, au juste, était Charles Darwin ?Pourquoi sa théorie de l'Évolution a-t-elle euun tel impact ? Ce qu'il disait était-il juste ?

On a beaucoup parlé de lui, mais sansdoute sa vie est-elle traitée de manière plusdétaillée dans deux œuvres (pro évolution-nistes) récentes intitulées Darwin : The Lifeof a Tormented Evolutionist (1992), parAdrian Desmond et James Moore, et les deuxtomes Charles Darwin : Voyaging (1995) etCharles Darwin : The Power of Place (2002)par le Pr Janet Brown, de Harvard. En plusde ces deux biographies, Darwin rédigea sapropre autobiographie, et son fils Francisécrivit lui aussi un livre sur sa vie.

À l'opposé, parmi les ouvrages contreDarwin et sa théorie, on compte le brillantexposé Evolution : A Theory in Crisis (1985),par le biochimiste et physicien MichaelDenton, et Darwin on Trial (1991) par le pro-fesseur de droit, Phillip Johnson, del'Université de Californie, pour n'en citer quequelques-uns. Plusieurs informations, dans leprésent article, sont tirées de ces sources.

La jeunesse de Darwin

On suppose généralement que Darwin estl'auteur de la théorie de l'Évolution. Or, leconcept évolutionniste date de la Grèceantique. On doit à Darwin l'idée d'un méca-nisme permettant d'expliquer ladite théorie :la sélection naturelle.

Robert et Erasmus (le père et le grand-pèrede Charles) furent les deux êtres les plusinfluents dans sa jeunesse. Bien qu'Érasmussoit décédé avant la naissance de Charles,Robert fit en sorte que son fils étudie les

écrits de son grand-père sur l'Évolution. Erasmus Darwin, en effet, avait écrit un

livre intitulé Zoonomia, qui contenait bonnombre d'idées évolutionnistes que Charlesallait adopter par la suite. Erasmus avait réus-si en tant que médecin, ainsi que son filsRobert, et tous les deux étaient contre le chris-tianisme, bien qu'ils se soient bien gardés dele révéler au public. « Le nom de Darwin, ontécrit Desmond et Moore, était déjà lié àl'athéisme subversif. Le Dr Robert était lui-même un libre-penseur de placard… » (p. 12)

Charles Darwin finit par rejeter le christia-nisme, en partie parce qu'il ne pouvait accep-ter le sort réservé selon lui aux incroyantscomme son grand-père, son père, son frèreaîné et lui-même. Il écrivit dans son autobio-graphie : « L'incrédulité m'envahit peu à peu,d'abord lentement, puis totalement. Ce [pro-cessus] a été si imperceptible que je ne m'ensuis pas inquiété, et, par la suite, je n'aijamais douté du bien fondé de ma décision.

« En effet, je peux difficilement concevoirque l'on puisse souhaiter que le christianisme

ait raison ; car sic'était le cas, ilsemble bien,selon le texte, queles incrédules, ycompris monpère, mon frère etpresque tous mesmeilleurs amissubiront un châtiment éternel. Il s'agit làd'une doctrine maudite » (édition électro-nique).

Hélas, Darwin était influencé par uneoptique erronée bien que fort répandue de lavraie doctrine chrétienne (pour de plus amplesdétails à ce sujet, lire notre brochure gratuiteintitulée « Qu'arrive-t-il après la mort ? »)

Darwin perdit sa mère à l'âge de 8 ans. Ilsuivit les voies sans retenue de libre penseurde son père et de son défunt grand-père. Ilécrivit dans son autobiographie : « Je doisadmettre qu'étant jeune garçon, il m'étaitamplement permis d'inventer délibérémentdes faussetés, et que cela se faisait toujourspour le compte de l'effervescence provoquée »(C'est nous qui soulignons).

« Il voulait se faire remarquer, être loué »,ajoutent Desmond et Moore. « Tout ce qu'ilfaisait en classe, il le faisait pour le simpleplaisir que lui procurait l'attention et la sur-prise que cela engendrait, et ses mensongesélaborés lui faisaient plaisir, comme une tra-gédie ». Il racontait des histoires à dormirdebout à propos d'histoire naturelle… Unjour, il inventa une histoire compliquée pourmontrer à quel point il aimait [démontrer savérité]. C'était sa manière de garçon de mani-puler les gens » (p. 13).

« Il disait souvent des mensonges, préten-dant avoir vu des oiseaux rares, confirmeJanet Brown. Ces mensonges ne s'accompa-gnaient jamais du moindre sentiment dehonte…Soyons francs : ils reflétaient unbesoin d'attirer l'attention. Il voulait être admi-ré… Les mensonges et les sensations fortesles accompagnant étaient pour lui indisso-ciables des délices de l'histoire naturelle »(Charles Darwin : Voyaging, p 13-14).

Comme nous allons le voir, ces tendancesà raconter des histoires intéressantes mais

Charles Darwin :son cheminement et l'« évolution » de ses idées

Près de 150 ans se sont écoulés depuis la publication de L'Origine des espèces, véritable catalyseur d'une révo-lution théologique, philosophique et scientifique. Qui n'a pas entendu parler de la théorie de l'Évolution ? Parcontre, on connaît peu son auteur et ce qui l'a poussé à son élaboration.

par Mario Seiglie

Charles Darwin :son cheminement et l'« évolution » de ses idées

« Un mystère inéluctable pèsera toujours sur l'origine de la théoriede la sélection naturelle, de même qu'un voile indéfinissable pèse-ra toujours sur le vrai Charles Darwin »

« Un mystère inéluctable pèsera toujours sur l'origine de la théoriede la sélection naturelle, de même qu'un voile indéfinissable pèse-ra toujours sur le vrai Charles Darwin »

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imaginaires et ce goût pour la dissimulationde secrets allaient, hélas, ressurgir plus tarddans sa vie d'adulte. Comme le fait remar-quer un biographe : « Un mystère inéluctablepèsera toujours sur l'origine de la théorie dela sélection naturelle, de même qu'un voileindéfinissable pèsera toujours sur le vraiCharles Darwin » (Loren Eiseley, Darwinand the Mysterious Mr X, 1979, p. 93).

En classe, Darwin n'était pas très bonélève. Et quand il abandonna ses études demédecine, son riche père l'envoya à

Cambridge, espérant le voir réussir enquelque chose.

Dans son autobiographie, il admet :« Quand j'abandonnai les études, je n'étais,pour mon âge, ni bon ni mauvais en classe. Jecrois que, pour mes maîtres et pour mon père,je passais pour un garçon très ordinaire, d'uneintelligence au-dessous de la moyenne. Monpère me dit un jour : « Tu ne penses qu'à tirer,qu'à attraper des chiens et des rats, tu tedéshonoreras et fera honte à ta famille ».

Autour du globe, sur le Beagle

Son père, bien que rejetant le christianis-me, estimait préférable que son fils indisci-pliné et insouciant vive l'existence d'un pas-teur rural car il pourrait ainsi faire ce qui l'in-téressait en histoire naturelle.

En fait, Darwin reçut son diplôme en théo-logie et, pour un temps, adopta l'Écriture.Mais avant de décrocher un poste dans leclergé, on lui offrit une couchette sur le vais-seau HMS Beagle, et on lui proposa de s'as-seoir à la table du capitaine lors des repas,pour lui tenir compagnie. Il n'était pas lenaturaliste de bord ; ce poste fut confié auchirurgien du bateau. Ce voyage de cinq ansautour du monde allait avoir un profondimpact sur sa vie et sur ses convictions.

Quatre expériences particulières façonnè-rent sa vie. La première : son voyage. Il semit à se fasciner pour l'histoire naturelle et lagéologie, et ce grand amour allait durer toutesa vie.

La seconde : Son contact avec le christia-nisme, sa constatation de la bigoterie du capi-taine du Beagle, Robert FitzRoy, le poussa àrejeter la religion.

La troisième : Sa lecture des ouvrages deCharles Lyell sur la géologie, dans lesquelsl'auteur affirmait que notre planète est vieillede plusieurs millions d'années ; sa foi en laBible en fut ébranlée, et l'envie lui passa defaire carrière dans le clergé.

La quatrième : Sa perplexité face à l'infinievariété des créatures qu'il observa, notam-ment aux îles Galápagos. Il se demanda com-ment ces espèces différentes pouvaient biens'accorder avec les récits de son temps évo-quant la Création.

De retour en Angleterre, las de son long etpérilleux voyage, il se promit de ne plusjamais voguer sur un bateau à voile. Il allaitdorénavant passer le plus gros de son tempschez lui et dans les environs, à Downe, ou àLondres.

À 29 ans, il épousa sa cousine Emma, etl'on eut dit qu'il se préparait à vivre commeun aristocrate anglais typique, vivant confor-tablement de l'argent de son riche père,entouré d'une cohorte de cuisiniers, de servi-teurs, de majordomes et de jardiniers. Il netravailla jamais pour personne et disposait detoutes les richesses et du temps voulus pourn'agir qu'à sa guise.

Des idées contraires sur la sélectionnaturelle

Il consacra sa vie à l'étude de la nature, espé-rant bien se faire un nom comme naturaliste.

À la lecture du livre de Thomas Malthus,Essai sur le principe de Population, il futfrappé par la similitude entre la lutte compé-titive de l'homme pour les ressources limi-tées, et, dans la nature la lutte continuellepour survivre. Cela fit germer dans son espritl'idée d'une éventuelle évolution, d'une sélec-tion naturelle et d'une survie du plus fort. « Àce stade, au moins, j'avais une théorie surlaquelle travailler », écrivit-il.

Dans l'esprit de Darwin, des mutationsgénétiques au hasard donneraient à certainsnouveaux-nés des avantages physiques surles autres. Ces créatures plus fortes auraientla prééminence dans les luttes avec les condi-tions de l'environnement, et entre elles, pou-vant ainsi se reproduire en plus grandnombre, transmettant leur avantage géné-tique à la génération suivante. Darwin imagi-na qu'au bout de nombreuses générations,cela donnerait naissance à des espèces totale-ment différentes, d'où la formidable diversitéde la flore et de la faune existantes.

En réfléchissant à l'Évolution – appelée alorstransmutation – Darwin se mit à douter de lanécessité de la présence d'un Dieu créateur.

Craignant de divulguer ses idées radicales,il se mit à rédiger des carnets de notes, gar-dant le secret sur ce sujet. Pour un gentil-homme de la campagne, marié à une chré-tienne et ayant beaucoup d'amis chrétiens, ilsouhaitait garder pour lui ses idées hérétiques.Il déclara par la suite qu'elles lui donnaient lesentiment de « confesser un meurtre ».

Il dissimula donc habilement ses idées etse servit de nombreux euphémismes. Commel'ont écrit Desmond et Moore, « Il se mit àinventer des moyens de dissimuler son maté-rialisme. » « N'en parle pas, se dit-il ; conten-te-toi de parler de comportement mental héri-té : Pour éviter de révéler à quel point jecrois au matérialisme, s'empressait-il de gri-bouiller, fais seulement allusion aux émo-tions, aux instincts, aux degrés de talents, quisont héréditaires (sic)… » Il apprenait à soi-gneusement peser ses mots (p. 259).

En revanche, dans ses carnets tenussecrets, il était assez candide pour écrire :« Que tu es matérialiste ! » Dans la termino-logie de l'époque, cela décrivait quelqu'uncroyant qu'il n'existe que de la matière dansl'univers, et que cet univers strictement maté-riel est gouverné par des lois physiques, sansque la présence d'un Créateur soit nécessaire.

Malheureusement, en essayant de vivre demanière respectable, très normale en appa-rence, sa conscience se mit à le déchirer dufait de ses idées choquantes. Et Desmond etMoore de poursuivre : « Dès lors, en profon-deur dans son œuvre clandestine, à amasserdes notes de nature à choquer ses compa-triotes géologues, sa santé se mit à se dété-riorer. Il vivait une double vie, faisant deuxpoids deux mesures, incapable d'aborder sestravaux sur les espèces avec qui que ce soit…par crainte de passer pour irresponsable, pro-fane, ou pire » (p. 233).

Deux décès accablants dans la famille

Il reçut ensuite deux chocs dévastateurspour sa jeune famille. D'après la biographeJanet Browne, le décès, à l'âge de dix ans desa fille tant aimée Annie, suivi un an plus tardpar celui de son premier fils William, l'aigritconsidérablement envers Dieu. « Ce décèsmarquait le début de la dissociation conscien-te de Darwin envers le Dieu traditionnel…La morosité s'installa. L'engourdissementprogressif de ses sentiments religieux… et lemonde profane de sélection naturelle qu'ilcontinuait à créer s'entrechoquèrent implaca-blement avec le vide causé par les deuils suc-cessifs » (p. 503).

Or, nous pourrions dire, ce qui était iro-nique c'était que Darwin était victime de sapropre théorie concernant la sélection natu-relle, du fait des dangers génétiques liés auxunions consanguines.

BONNES NOUVELLES - Charles Darwin : son cheminement et l'« évolution » de ses idées

Une aquarelle représentant CharlesDarwin (page précédente), peu après sonvoyage sur le Beagle. Ledit vaisseau (ci-des-sus), peint par l'artiste de bord, explore laTerre de Feu, en Amérique du Sud.

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En 1839, il avait épousé sa cousine Emma.Déjà, à plusieurs reprises, les deux famillesavaient eu des mariages entre proches, unetendance dangereuse en matière d'hérédité.Vingt-six enfants naquirent de ces mariagesentre cousins ; 19 d'entre eux étaient stériles,et 5 moururent prématurément, y compris lafille et le premier garçon de Darwin. Bonnombre d'entre eux étaient handicapés men-taux ou souffraient d'autres maladies hérédi-taires, comme c'était le cas pour son dernierfils. Toutes ces situations provoquèrent [chezDarwin] une grande hostilité à l'égard d'unDieu capable d'intervenir.

« Un aumônier du diable »

À ce stade, Darwin se débattait avec l'idéede publier sa théorie, craignant d'être mis àl'écart. Moore écrit : « La pression devint évi-dente… Dans une lettre, Darwin… laissaéchapper : Quel livre un aumônier du diablepeut-il écrire à propos des œuvres mala-droites, inutiles, basses comme des gaffes ethorriblement cruelles de la nature ! « C'étaitpar un livre, révélant son manque de foi, queDarwin craignait d'être accusé et exposé à unchâtiment comme l'aumônier original dudiable, le révérend Robert Taylor, le diplôméde Cambridge et prêtre apostat jeté en prisonà deux reprises pour blasphème ». (Darwin -A Devil's Chaplain ? édition électronique enligne).

Il finit par écrire ce qu'il appela lui-mêmeson « maudit livre », mais la plupart de sesécrits demeurèrent secrets pendant 20 ans.Ce n'est que lorsqu'un collègue, AlfredRussel Wallace, lui eut envoyé un articleproposant essentiellement la même théorie,qu'il se sentit poussé à agir. Craignant queWallace ne passe pour l'auteur de cette der-nière, Darwin lut d'abord son propre article,puis celui de Wallace, lors d'une réuniond'experts scientifiques.

Depuis le moment où il commença àécrire ses carnets secrets de notes sur l'Évo-lution et le matérialisme, il fut, une grandepartie de sa longue vie, en proie à de ter-ribles désordres psychosomatiques. Il fut,pendant 40 ans, la plupart du temps enmauvaise santé.

Non seulement il souffrit de maux appa-remment provoqués par son état psycholo-gique, mais il fut en outre envahi de doutes àpropos de son propre livre. Il confia à plu-sieurs collègues savants : « Il ne s'agit qued'un simple chiffon d'une hypothèse conte-nant autant de déficiences et de trous que departies logiques… [mais] je puis y portermon fruit à vendre… Il est préférable d'avoirun pauvre chiffon à vendre comme fruit, quede ne rien avoir ». Il déclara à un autre col-lègue : « J'ai consacré ma vie à un fantasme

(sic) » (cité par Desmond et Moore, p. 475-477).

Le fruit qu'il cherchait à vendre, c'était,évidemment, sa théorie de l'Evolution,laquelle comportait une attaque directe desnotions prévalentes sur Dieu, le christianismeet la Bible. Et quel fruit empoisonné !

Comme l'expliquent Desmond et Moore,« Atteignant le comble du radicalisme, Darwinen mesura les conséquences cataclysmiques.Dès que l'on part du principe que les espèces…

peuvent s'entrecouper… tout l'édifice vacilleet s'écroule. Sa cible, c'était « l'édifice » de laCréation avec tout ce qui y touche. Il plongeaitles regards dans l'avenir, et voyait l'édificemiraculeux s'écrouler » (p. 243).

Arrivant au bon moment

Bien que Darwin soit déchiré par le doute,ses idées arrivèrent à un moment « opportun ».Cette période de l'histoire était fortementinfluencée par la Révolution française, par lerenversement de plusieurs monarchies et parla perte de pouvoir du clergé européen. Dansson autobiographie, Darwin a écrit : « Rienn'est plus remarquable que la prolifération duscepticisme ou du rationalisme pendant laseconde moitié de ma vie ».

Il put exploiter les courants politiques etsociaux radicaux présents dans la société quil'entourait. On vivait l'avènement de l'ère del'optimisme ; la science, prometteuse, allaitconduire à une époque de progrès scientifiqueset matériels constants étant en mesure d'éluci-der toutes les questions posées par l'homme etde résoudre tous ses problèmes sans avoirrecours à la religion. C'était une époque où leséglises passaient, aux yeux des radicauxcomme Darwin, pour corrompues et désuètes.

Darwin proposait une théorie qui, en somme,pour bien des gens, éliminait le besoin d'un

Dieu Créateur, avec seulement des mécanismesphysiques fonctionnant au hasard, la sélectionnaturelle et l'adaptation se chargeant de la créa-tion. « Sa vision, expliquent Desmond etMoore, cessait d'en être une soutenue person-nellement par un Dieu patricien mais engendréepar lui-même. Des échinodermes (créaturesmarines telles que l'étoile de mer), tout avaitsurgi grâce à une redistribution légitime dematière vivante du fait d'un environnementgéologique ordonné et changeant » (p. 237).

Il importe de noter que dans les versionsplus tardives de l'Origine des espèces,Darwin ajoute le terme « Créateur » à plu-sieurs endroits et que dans sa conclusion, àun moment donné, il déclare : « Il y a unemajesté dans cette optique de la vie, avec sesdivers pouvoirs, ayant été insufflée à l'origi-ne par le Créateur, dans quelques formes oudans une seule ». Néanmoins, il confessa plustard à ses collègues outrés [par une telle men-tion] que cette mention d'une évolution théis-te ou divine avait pour objet d'adoucir lessentiments de sa femme chrétienne et dupublic partageant l'opinion de son épouse.

Néanmoins, Darwin admit changer d'idéeset prétendit être agnostique. Dans une lettrequ'il rédigea en 1879, il écrivit : « Je n'aijamais été athée dans ce sens que je ne n'aijamais nié l'existence d'un Dieu… [le terme]« Agnostique » décrirait mieux mes idées »(Darwin to J. Fordyce, publié par lui dansAspects of Scepticism, 1883).

Les répercussions de la théorie

Les répercussions de la théorie de Darwinallaient s'avérer catastrophiques. L'athéismeet le laïcisme gagnèrent énormément enpopularité. Comme l'a déclaré l'un des parti-sans modernes les plus acharnés de Darwin etde l'athéisme, Richard Dawkins, « Darwin a

Le voyage que fit Darwin sur le Beagle (1831-1836) allait profondément changer savie. Ses observations allaient le conduire à échafauder sa théorie de l'Évolution.

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permis qu'on s'épanouisse intellectuellementen tant qu'athée » (The Blind Watchmaker,1986, p. 6).

Le matérialisme scientifique se répanditcomme un feu de brousse. Par gratitude, KarlMarx - le père du communisme - envoya àDarwin un exemplaire de son œuvre princi-pale sur le communisme, Das Kapital. « Bienque développé à la manière anglaise rudi-mentaire, écrivit-il à son collègue communis-te Fredrich Engels, ce livre, en matière d'his-toire naturelle, sert de base à nos idées ». Àquelqu'un d'autre, il écrivit de l'œuvre deDarwin : « Cela m'arrange bien en ce sensque cela me fournit un fondement, en scien-ce naturelle, à la lutte historique des classes »(Browne, p. 188).

Ce soutien évolutionniste allait, toutcompte fait, fortement contribuer à l'établis-sement de l'édifice philosophique des deuxfléaux du communisme et de l'athéisme enRussie, en Chine et dans de nombreuxautres pays.

À mesure que les idées de Darwin gagnè-rent en popularité, on se mit à remettre enquestion les absolus moraux. En l'absence deCréateur, tout semble permis. S'il n'y a pas deDieu, nos actions ne semblent pas attirer lamoindre conséquence. Quand il n'y a pas deplus haute autorité que soi, la raison du plusfort devient la norme ; on se dit qu'il suffitd'appliquer la loi de la jungle pour parvenir àses fins. Seuls les plus forts survivent.

Comme pour couronner le tout, en 1871,Darwin écrivit sa « Descendance de l'hom-me », d'après laquelle l'homme descendraitdu singe, un livre comportant des spécula-tions non fondées ainsi que des prétentionsracistes, y compris celle de la supériorité desblancs (les blancs étant supposément de pluslointains ancêtres du singe que les noirs, dansla chaîne de l'Évolution).

Plus tard, Hitler se servit de quelques-unesde ces idées, parlant de « darwinisme social »lors de la IIe Guerre mondiale, pour éliminerdes millions de Juifs et autres ethnies, sousprétexte qu'ils représentaient une race infé-rieure. Il disait : « La nature est cruelle ; parconséquent, nous aussi, parfois, devonsl'être… J'ai le droit d'éliminer des millions[d'êtres] d'une race inférieure se reproduisantcomme du venin ! … Les instincts naturelspoussent non seulement tous les êtres humainsà conquérir leurs ennemis, mais aussi à lesdétruire » (cité par Hermann Rauschning, TheVoice of Destruction, 1940, p. 137-138).

En somme, Hitler pouvait prétendre appli-quer la théorie de l'Évolution, ne faisant quehâter la fin inévitable des faibles. C'étaitnécessaire, selon lui, pour faire de la placepour une espèce mieux adaptée et supérieure.À ses yeux, cela justifiait, scientifiquement et

moralement, ses idées tordues, et, en grandepartie du fait de ses conceptions faussées,quelque 65 millions de personnes périrentpendant la IIe Guerre mondiale.

Des défauts dans la théorie de Darwin

À l'approche du 150e anniversaire deL'Origine des espèces, les idées de Darwinsont loin de faire l'unanimité. La croyance enDieu, en la Création et en la Bible n'a pas dis-paru; bien qu'elle ait diminué.

À mesure que d'autres découvertes scienti-fiques sont faites, comme celles sur le géno-me humain de l'ADN (représentant des ins-tructions de 3 milliards de caractères géné-tiques minutieusement assemblés), sur ladéroutante complexité de la cellule ; en l'ab-sence totale de formes intermédiaires entreles divers types de plantes et d'animaux, lathéorie de Darwin est à bout de souffle.

« Il n'y a pas longtemps, mettons 25 ans,fait remarquer Patrick Glynn, un ancienathée, docteur en philosophie de Harvard(1997), une personne raisonnable évaluantles preuves purement scientifiques sur laquestion, aurait probablement penché enfaveur du scepticisme. Ce n'est plus le cas. Àprésent, les données concrètes penchent for-tement en faveur de l'hypothèse de Dieu »(God : The Evidence, 1997, p. 55-56).

Hélas, de nombreux savants ne sont guèredisposés à renoncer à la théorie de l'Évolu-tion, à cause des implications théologiques etphilosophiques que cela impose.

Le biologiste de Harvard Richard Lewontina un jour candidement admis : « Nous pre-nons le parti de la science en dépit de l'ab-surdité manifeste de certains de ses concepts,en dépit de la tolérance – de la part de lacommunauté scientifique – pour des histoirestoutes faites mais non prouvées, parce quenous nous sommes engagés au départ à resterattachés… au matérialisme… Nous ne pou-vons donc pas entrouvrir la porte et y per-mettre un pied divin de la bloquer » (Billionsand Billions of Demons, revue new-yorkaisedes livres, 9 janvier 1997, p. 31).

Où sont les preuves ?

Évidemment, ce qu'il manquait toujours àDarwin, c'étaient les preuves, les formes de viesintermédiaires entre un organisme d'une celluleet celui composé de nombreuses cellules ; entreles reptiles et les mammifères ; entre le singe etl'homme, pour n'en nommer que quelques-unes.« Comment se fait-il que chaque formation géo-logique et chaque strate ne soit pas saturée deces chaînons intermédiaires ? La géologie, assu-rément, ne révèle pas le moindre enchaînementorganique progressif détaillé ; et c'est probable-ment l'objection la plus sérieuse et la plus fla-

grante qu'on puisse avancer contre la théorie »(The Origin of Species, 1958, Mentor Edition, p.293-294).

Que fit donc Darwin ? Il esquiva la ques-tion relative à l'absence de fossiles en disantque le registre géologique n'avait été que par-tiellement étudié et était incomplet. Or, à pré-sent, d'après le biochimiste Michael Denton,43 des 44 ordres de vertébrés terrestres ontété découverts comme fossiles (soit 97%), etaucune forme intermédiaire n'a été découver-te parmi ces groupes. Pas même une esquis-se de quelque chose ressemblant à un croise-ment entre une écaille de reptile et une plumed'oiseau, alors qu'il s'agirait de groupes decréatures supposément apparentées.

Le paléontologue Stephen Jay Gould admet :« La rareté extrême des formes intermédiaires,dans le registre des fossiles, persiste en tantque le secret professionnel de la paléontolo-gie » (The Panda's Thumb, 1980, p. 181).

Si la théorie de Darwin est juste, il devraity avoir des millions de formes (fossiles)intermédiaires, d'animaux et de plantes àdivers stades de transformation vers d'autresespèces en mutation et par sélection naturel-le. En fait, s'il y avait eu évolution, il devraitexister beaucoup plus de formes de viesintermédiaires que d'espèces définitivesentièrement fonctionnelles. De plus, ondevrait pouvoir observer des créatures semodifiant graduellement dans le quelquemillion d'espèces existant aujourd'hui surterre et dans le nombre encore plus élevé defossiles. Or, on n'observe rien de tel.

D'après certains rapports, vers la fin de savie, Darwin aurait changé d'avis, regrettantpeut-être l'énorme chemin parcouru par sesidées auprès du public, acceptant mêmel'idée qu'on puisse être sauvé par Jésus-Christ(bien que croyant toujours en l'Évolution).Bien qu'il soit possible que cela ait été le cas,Darwin était toujours très discret au niveaude ses convictions personnelles, et personnedans sa famille ne reconnut jamais un telchangement dans ses idées, y compris safemme qui était croyante. Pour la société,cela n'aurait vraiment rien changé, car sesdisciples n'auraient pas fait marche arrière.

En guise de conclusion, les biographesDesmond et Moore décrivent (p. 677) lesobsèques de Darwin dans l'abbaye deWestminster : « Cela marquait la prise du pou-voir par les commerçants du marché de la natu-re, les savants et leurs sous-fifres de la politiqueet de la religion. De tels hommes, de la hautesociété, payaient leurs cotisations, car Darwinavait naturalisé la Création et avait placé lanature humaine et la destinée humaine entreleurs mains. La société ne serait plus jamais lamême. L'aumônier du diable avait fait sonœuvre ». BN

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En ce début de XXIe siècle, dans lesécoles et dans les médias, on continueà se servir le plus souvent de la théo-

rie de l'Évolution pour expliquer l'apparitionet la formidable variété de plus d'un milliond'espèces vivantes sur notre globe.

Évidemment, dans certaines régions dumonde, ladite théorie n'est pas aussi populaire.En Chine, par exemple, il n'y a pas si long-temps, un paléontologue plaisantait avec uncollègue occidental, en disant : « Ici, enChine, on peut critiquer Darwin, mais pas legouvernement. En [Occident], vous pouvezcritiquer le gouvernement, mais pas Darwin »(« The Church of Darwin », The Wall StreetJournal, 16 août 1999).

La France, l'Espagne, l'Amérique Latine etles pays musulmans ne souscrivent pas àcette théorie avec un zèle égal. Par contre, enAngleterre, où naquit Darwin, en Amérique,culturellement influencée par la GrandeBretagne, et en Allemagne, les idées deDarwin sur l'Évolution sont toujours fortpopulaires et ceux qui les critiquent sont vusd'un mauvais œil.

Une théorie menacée

Pourquoi cette théorie, bientôt vieille de150 ans, est-elle si prévalente ? Sur quoi s'ap-puie-t-elle ? Son fondement est-il solide ?Pour certains, elle a remplacé la religion, etest devenue une religion en soi.

L'anthropologue Ashley Montagu estimequ'« en dehors de la Bible, aucune autreœuvre n'a eu une aussi forte influence surquasiment tous les aspects de la penséehumaine que l'Origine des Espèces. » (TheOrigin of the Species, 1958, Mentor Edition,citation au dos de la couverture ; nous tradui-sons directement de l'anglais dans tout le pré-sent article).

On croit généralement que cette théorie doitêtre étayée de preuves impressionnantes tantelle a l'approbation inconditionnelle d'un aussigrand nombre de savants et de pédagogues. Est-ce bien le cas ? En fait, plusieurs érudits recon-naissent ouvertement que l'œuvre de Darwinn'élucide pas vraiment ce que son titre prétendexpliquer, en l'occurrence, l'origine des espèces.

Gordon Taylor, dans son livre pro évolu-tionniste Great Evolution Mystery, déclare :« Comme le Pr. Ernst Mayr de Harvard, quiest le doyen des travaux sur les espèces, l'afait remarquer : « l'ouvrage intitulé l'Originedes espèces ne traite pas réellement du sujet ».Ce que confirme son collègue, le Pr. Simpson :« Darwin n'a pas réussi à résoudre le problè-me posé par le titre de son livre ».

« L'Origine des espèces se révèle toujoursaujourd'hui d'un aussi profond mystère, endépit des efforts de milliers de biologistes. Cesujet, sur lequel on se concentre beaucoup,ne cesse d'être émaillé d'interminablescontroverses » (1983, p. 140 ; c'est nous quisoulignons).

Pourquoi toutes ces controverses ?Si, comme on le prétend, la théorie de l'É-

volution est aussi certaine que la loi de lapesanteur, pourquoi autant de querelles à sonsujet, et pourquoi doute-t-on autant de savéracité ? Aux Etats-Unis, par exemple, unsondage national effectué en 2005 a révéléque seulement 22% des personnes interro-gées, soit un peu plus d'une personne sur cinqcroient, comme le prétend la théorie de l'É-volution, que les êtres humains ont évolué àpartir d'espèces antérieures.

Ce que la théorie de l'Évolution peut, etne peut pas, faire

Il importe avant tout de savoir ce queDarwin découvrit, et ne découvrit pas. Ils'aperçut que la sélection naturelle peut pré-server certaines modifications avantageusesdans une espèce. Par contre, il ne fut pas enmesure de découvrir ce qui provoquerait cesvariations.

Darwin écrit, dans L'Origine des espèces :« La sélection naturelle agit exclusivementpar la préservation et l'accumulation devariations, qui sont bénéfiques dans lesconditions organiques et inorganiques aux-quelles toute créature est exposée à tousmoments de sa vie. Le résultat final est quechaque créature a tendance à améliorer sacondition… Ce principe de préservation,cette “survie du plus fort”, je l'appelle “sélec-tion naturelle” » (p. 124,130).

On est loin d'avoir une explication sur lamanière dont les espèces survivent et com-ment elles ont surgi. Comme l'a fait remar-quer le biochimiste agnostique MichaelDenton : « Il est un fait que les preuves, il ya cent ans, étaient si fragiles que Darwin lui-même nourrissait des doutes sur la validitéde ses idées, et le seul aspect de sa théorieayant été approuvé au cours des cent der-nières années relève du phénomène micro-évolutioniste.

« Sa théorie générale postule que toute vieici-bas provient d'une accumulation progres-sive de mutations fortuites et a évolué à par-tir de ces dernières. Comme du temps deDarwin, tout demeure une hypothèse haute-ment spéculative dénuée de soutien factueldirect et est loin d'être l'axiome auquelquelques-uns de ses partisans les plus achar-nés voudraient nous faire croire »(Evolution : A Theory in Crisis, 1985, p. 77).

Aucune preuve de nature à confirmerl'Évolution

Rares sont ceux ayant lu L'Origine desespèces dans son intégralité, et ceux qui l'ontfait admettent que sa lecture est laborieuse.Darwin lui-même qualifia son œuvre de« long argument » (p. 435).

Darwin était un naturaliste convaincu, et ilremplit son livre de maintes observationsfaites dans la nature, dans l'espoir deconvaincre ses lecteurs du bien fondé de seshypothèses. Or, dans ses écrits, lui-mêmereconnut ne disposer d'aucune preuve tan-gible étayant sa théorie ; seulement des ana-logies et d'éventuels exemples tirés de lanature.

Dans son introduction, il déclare : « Je suisfort conscient du fait qu'il n'existe, dans cevolume, pratiquement aucun point duquel onpuisse puiser des faits, ce qui apparemmentmène souvent à des conclusions directementopposées à celles que j'ai tirées » (p. 28).

À un moment donné, en compagnie d'unami, Darwin reconnut ouvertement : « Je n'aipas la prétention de citer des preuves tan-gibles montrant une espèce se changeant enune autre espèce » (lettre à F.W. Hutton, 20avril 1861).

Dans son livre, il admet: « Si ma théorieest juste, un nombre incalculable de variétés

Si la théorie de l'Évolution est aussi factuelle qu'on le prétend, pourquoi tant de doutes subsistent-ils encore ? Pourquoiautant de débats pour éviter d'étudier sérieusement d'autres possibilités ? Qui plus est, que révèlent les faits ? par Mario Seiglie

La théorie de l'Évolution et ses mythes(1ère partie)

La théorie de l'Évolution et ses mythes(1ère partie)

Il y a cent ans, les preuves étaient si fragiles que Darwin lui-même nourrissait des doutes sur la validité de ses idées.Il y a cent ans, les preuves étaient si fragiles que Darwin lui-même nourrissait des doutes sur la validité de ses idées.

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12 Bonnes Nouvelles

BONNES NOUVELLES - La théorie de l'Évolution et ses mythes (1ère partie)

intermédiaires liant étroitement ensembletoutes les espèces d'un même groupe doitassurément avoir existé ; mais, comme on l'asouvent fait remarquer, le processus de lasélection naturelle proprement dit a conti-nuellement tendance, à exterminer lesparents et les formes de vie intermédiaires.De ce fait, la preuve de leur existence passéepourrait se trouver uniquement dans les fos-siles vestiges, qui sont préservés, commenous essaierons de le montrer dans un cha-pitre ultérieur, dans un registre extrêmementimparfait et occasionnel » (p. 166).

Darwin reconnaît donc qu'il n'existeaucune espèce, ou forme de vie, intermé-diaire vivante dont il puisse se servircomme preuve, et il nous conseille de noustourner vers d'anciens fossiles pour obtenirla confirmation de ce qu'il avance.

Ce qui est ironique, c'est que d'après sonexplication, la « sélection naturelle » neconserve pas les formes de vie intermé-diaires mais qu'elle les extermine ! Quelmoyen pratique de se débarrasser des corps !En d'autres termes, il est incapable de trouverles preuves étayant sa théorie parmi lesespèces vivantes, car, selon lui, le processus

clef, dans l'évolution – la sélection naturelle– en aurait éliminé les preuves !

Les preuves manquantes dans leregistre des fossiles

Qu'indiquent les fossiles ? On s'attendraità ce que ces derniers apportent la preuve queDarwin avait raison. Or, comme il le recon-naît lui-même plus tard, ces preuves n'exis-tent pas non plus. « Pourquoi, demande-t-il àregret, chaque formation géologique etchaque strate ne contient-elle pas des formesintermédiaires en grand nombre ? Il est unfait que la géologie ne révèle pas ce genre desuccession logique d'organismes intermé-diaires ; et sans doute est-ce là l'objection laplus flagrante et la plus sérieuse pouvant êtreémise contre [ma] théorie. L'explication setrouve, à mon avis, dans l'imperfection extrê-me du registre géologique » (p. 293-294).

Un peu plus loin, il admet : « Le nombrede chaînons intermédiaires entre toutes lesespèces vivantes et disparues doit avoir étéincroyablement élevé. Toutefois, si cettethéorie est juste, elles ont bien dû exister surterre. Indépendamment du fait que nous nepouvons pas trouver ce genre de fossiles detant de chaînons intermédiaires infiniment

nombreux, on peut objecter qu'il n' y a pas euassez de temps pour ces changements orga-niques » (p. 295).

Par un habile tour de mains, il déclare queles preuves sont à présent introuvables,qu'elles appartiennent au passé, puis il ditqu'on ne les trouve pas là non plus, accusantle registre des fossiles d'être incomplet et dene pas fournir les preuves qu'il lui faudrait.

800 exemples au conditionnel

De ce qu'il avançait, qu'allait-il bien pou-voir faire sans aucune preuve tangible ? Ilallait tout simplement se lancer dans des sup-positions, établir des conjectures, tenter sachance à maintes reprises, et concocter deshistoires. Dans son livre, un analyste zélé a

compté 800 exemples au mode du subjonctif,de suppositions à propos de la théorie,d'emplois de « si », de « probablement », de« peut-être », de « pourrait », et, « il se peutque…, il est possible » et de nombreusesillustrations fictives.

Si cette théorie est fondée, comme le pré-tend l'évolutionniste Richard Dawkins ; sielle est aussi sûre que les révolutions denotre planète autour du soleil, comment sefait-il qu'elle contienne autant de spécula-tions ? Pourquoi ne nous présente-t-on pasdes preuves concrètes comme lors de l'exa-men purement scientifique d'autres théories ?La théorie de Darwin n'est pas seulement unethéorie scientifique de plus, mais un point devue philosophique, et pour bien des gens unevéritable religion. Elle fait l'éloge du maté-rialisme naturaliste, idée selon laquelle iln'existe dans l'univers que de la matière,gérée par ses propres lois ; selon laquelle toutaurait évolué, et aucun besoin ne se feraitsentir de la présence d'un Créateur !

« On se rappellera avec une certaine iro-nie, déclare le Dr. Denton, que c'est l'optiquede plus en plus séculière du XIXe siècle quia ouvert la voie pour l'acceptation de l'Évo-lution, alors qu'à présent, il semble que ce

soit l'idée darwinienne de la nature qui, plusque toute autre, soit la cause de l'agnosticis-me et du scepticisme du XXe siècle. Ce quijadis était une déduction du matérialisme està présent son fondement » (Evolution : ATheory in Crisis, p. 358).

Pas vraiment de chaînons manquants

Qu'indique le registre géologique ? Aprèsavoir fouillé et creusé pendant 150 ans, surtous les continents, les experts ont-ils décou-vert les fossiles clés dont parlait Darwin, ces« chaînons manquants » dans l'Évolution ?

Le Dr. Denton fait remarquer ce qui suit :« Depuis Darwin, la recherche des chaînonsmanquants dans le registre des fossiles s'estpoursuivi à un rythme de plus en plus effré-né. L'intensification des activités paléontolo-giques ces 100 dernières années a été tellequ'en somme, 99% de tous les travauxpaléontologiques ont été effectués depuis1860 » (p. 160).

Et Denton de préciser : « En dépit de laformidable augmentation des travaux géolo-giques aux quatre coins du globe, et en dépitde la découverte de formes de vies étrangeset inconnues, la multitude de chaînons man-quants n'a toujours pas été découverte et leregistre des fossiles est toujours aussi irrégu-lier que lorsque Darwin a écrit l'Origine desespèces. Les formes de vies « intermédiaires »ne se sont toujours pas matérialisées, et,cent ans plus tard, leur absence demeurel'un des traits les plus typiques du registredes fossiles » (p. 162).

Par conséquent, il n'existe pas le moindreindice, dans le registre des fossiles, confir-mant la théorie de Darwin.

Que dire de plusieurs des exemples dontse sert Darwin dans son livre ? Sont-ilsdignes de confiance ? À vrai dire, tous lesexemples qu'il cite sont des mythes, enmatière d'Évolution ! Examinons doncquelques-unes de ces supposées « preuves ».

Des poissons volants aux oiseaux

Darwin, par exemple, imaginait des poissonsvolants se transformant peu à peu en volatiles.Il écrivit : « Constatant que quelques membresde ces classes de créatures à respiration aqua-tique telles que les crustacés et les mollusquessont adaptées pour vivre sur terre ; et constatantla présence d'oiseaux… on peut imaginer quedes poissons volants, qui planent […] s'élevantlégèrement et tournoyant à l'aide de leursnageoires battantes, aient pu se modifier etsoient devenus des créatures ailées, de parfaitsvolatiles » (The Origin of Species, p. 168, ver-sion anglaise).

Offre-t-il la moindre preuve de change-ment graduel de ces poissons volants ?

Pourquoi ne nous présente-t-on pas des preuvesconcrètes comme lors de l'examen purement scienti-fique d'autres théories ? La théorie de Darwin n'est passeulement une théorie scientifique de plus, mais pourbien des gens une véritable religion !

Pourquoi ne nous présente-t-on pas des preuvesconcrètes comme lors de l'examen purement scienti-fique d'autres théories ? La théorie de Darwin n'est passeulement une théorie scientifique de plus, mais pourbien des gens une véritable religion !

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Aucunement. Il ne dispose pas de la moindrepreuve, d'animaux vivants pas plus que defossiles. Or, que fait-il ?

Il fait appel à son imagination. Son expli-cation ? « Pour revenir, donc, à notre illus-tration imaginaire du poisson volant, ilsemble bien improbable que des poissonscapables de vraiment voler se soient déve-loppés en diverses formes secondaires… enconséquence, la chance qu'on pourrait avoirde découvrir des espèces affichant diversstades de structures intermédiaires auniveau des fossiles sera toujours réduitepuisqu'ils ont vécu en nombre limité parrapport aux structures pleinement dévelop-pées » (p. 169).

Ne disposant pas du moindre exemple depoisson volant se transformant en une espècedifférente, il évite de donner des preuves endéclarant que la chance de découvrir desformes intermédiaires sera toujours réduite,par rapport aux espèces pleinement dévelop-pées. Il existe une distinction entre « réduite »et « inexistante ». Darwin n'offre pas lemoindre exemple pour prouver ce qu'il avan-ce. Son livre contient une foule d'illustrationsnon fondées et spéculatives faisant office, àses yeux, de « preuves » de ce qu'il avance.

Les évolutionnistes modernes ont rejetédepuis longtemps l'hypothèse de Darwinselon laquelle les oiseaux descendraient depoissons volants. On croit généralement à

présent qu'ils descendent de… dinosaures !(C'est du moins ce qu'ils prétendent !)

Le long cou de la girafe

Darwin savait qu'il existait un cas notoirecontredisant sa théorie, celui de la girafe.Comment cet animal, le plus grand de tousles animaux vivants a-t-il bien pu développerun aussi long cou ? Et qui sont ses ancêtres ?Où se trouvent-ils ?

Voici son explication : « La girafe, avec sataille élevée, sa tête, son cou, sa langue, sesjambes avant très longues, a un corps fortbien adapté pour brouter le feuillage deshautes branches … Dans n'importe quel dis-trict, sans doute y a-t-il des animaux broutantle feuillage à une hauteur plus élevée que lesautres ; et ce qui est presque aussi certain,c'est que ce type d'animal pourrait lui aussiavoir le cou allongé à ces fins, par sélectionnaturelle et par les effets d'une utilisationplus fréquente » (p. 205, 207).

Pas le moindre exemple n'est cité, pas lamoindre mention d'un ancêtre fossilisé. Purespéculation ! On sait aujourd'hui que les ani-maux ne peuvent pas acquérir des caractéris-tiques par simple utilisation ou manque d'uti-lisation. Dans des laboratoires, on coupe laqueue des souris ; et ceci sur plusieurs cen-taines de [leurs] générations, et pourtant,

aucun de ces petits rongeurs n'a jamais eul'idée de naître sans queue ! Darwin ignoraitapparemment tout des lois de l'héréditédécouvertes par Gregor Mendel et plusieursautres, et révélant les limitations génétiquesde toutes les créatures vivantes. Aussi suppo-sait-il, à tort, que les animaux pouvaient, parexemple, obtenir un long cou en s'obstinant àbrouter le feuillage plus élevé des arbres.

Pouvait-il, en outre, montrer par desexemples concrets (comme par des fossilesmontrant des stades intermédiaires), que lesgirafes s'étaient mises à avoir un cou de plusen plus long ? Il ne le pouvait pas. Cet obs-tacle ne semble guère l'avoir découragé. Ileut recours à des suppositions et émit deshypothèses. Quand les critiques de son tempsle pressèrent pour qu'il leur fournisse despreuves en faveur de l'allongement du cou dela girafe, il admit : « On ne peut convenable-ment expliquer pourquoi, dans d'autresrégions du monde, divers animaux apparte-

nant au même ordre n'ont pas acquis un[aussi] long cou ou une trompe ; mais il estaussi peu raisonnable de s'attendre à uneréponse précise pour une question de cegenre que d'expliquer pourquoi tel ou telévénement dans l'histoire de l'homme a eulieu dans un pays, et non dans un autre »(p. 207).

Darwin confesse ici son ignorance pour cequi est de savoir ce qui a bien pu inciter lagirafe à se munir d'un long cou ! Incapablede fournir des preuves solides étayant sathéorie, il a recours à une comparaison, plu-tôt tirée par les cheveux!

Darwin termine sa section sur la girafe parl'aveu : « Hormis l'attribution de raisonsaussi générales et aussi vagues, nous nepouvons pas expliquer pourquoi dans denombreuses régions du monde des quadru-pèdes à sabots n'ont pas acquis des cousplus longs ou autres moyens de brouter desfeuilles sur les branches plus hautes desarbres » (p. 208).

Après avoir pris connaissance de cetteenvolée osée dans la fantaisie, à proposdes girafes, un savant a tellement été déçupar la théorie qu'il a déclaré : « Je me suistoujours un peu méfié de la théorie de l'É-volution du fait de son incapacité à expli-quer les caractéristiques d'espècesvivantes (comme, par exemple, le longcou de la girafe). Je me suis donc efforcéde vérifier si des découvertes biologiquesfaites approximativement dans ces 30 der-nières années confirment la théorie deDarwin. À mon avis, cette dernière nepeut être prouvée ». (H.S. Limpson, « APhysicist Looks at Evolution », PhysicsBulletin, 1980, p. 138).

Qu'adviendrait-il d'un animal qui dévelop-perait un cou plus long ? Pour survivre, il luifaudrait aussi développer de plus grandesarches bronchiales, une plus forte musculatu-re et un cœur plus volumineux. Son long couserait un handicap et s'avérerait probable-ment mortel.

Comme l'a dit Francis Hitchings :« Quand on étudie la vie des girafes, on adu mal à concevoir que les pressions com-pétitives de sélections traditionnelles deDarwin pour la survie en surpopulation etprédation par d'autres espèces ait un lienavec leur apparence hors du commun… Lebesoin, pour survivre, d'accéder à unenourriture placée en hauteur est, commebien des explications darwiniennes de cegenre, rien d'autre qu'une spéculation posthoc » (The Neck of the Giraffe, 1982, p.178-179).

Dans de futures éditions, nous étudieronsd'autres exemples de mythes de l'Évolution.BN

Qu'adviendrait-il d'un animal qui développerait un couplus long ? Pour survivre, il lui faudrait aussi dévelop-per de plus grandes arches bronchiales, une plus fortemusculature et un cœur plus volumineux. Son long couserait un handicap et s'avérerait probablement mortel.

Qu'adviendrait-il d'un animal qui développerait un couplus long ? Pour survivre, il lui faudrait aussi dévelop-per de plus grandes arches bronchiales, une plus fortemusculature et un cœur plus volumineux. Son long couserait un handicap et s'avérerait probablement mortel.

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14 Bonnes Nouvelles

La Révolution éclata comme unancien volcan sortant de sa torpeur,déversant ses récriminations contre

la monarchie et quiconque passait pourcoupable aux yeux du peuple.L'oppression de l'aristocratie au fil desannées avait alimenté la frustration desmasses. La tempête qui en suivit fit périrun segment non négligeable de la classedirigeante. La France fut plongée dans unmarasme d'idées conflictuelles à proposdes dirigeants.

De cette révolution et du chaos qui ensuivit, on se mit à clamer bien haut lesmots liberté, égalité et fraternité,évocateurs des aspirations lesplus profondes de tout êtrehumain.

Depuis lors, l'écho de ce triplecri n'a cessé de retentir, et il vibreencore dans notre société modernemême si parfois les termes diffè-rent un peu. Parfois, son écho sefait à peine entendre, semblable augrondement sourd d'un orage loin-tain. Parfois, il gronde et menace,ébranlant les fondements de notremonde.

La Révolution se poursuit

De nos jours, ces trois valeursmorales réunissent des individustrès différents qui, dans bien descas, veulent être libres d'agir, jouirde leurs droits, et être comme toutle monde.

En Occident, les causes, lesdroits des gays, le droit de respirerde l'air non vicié, les droits desanimaux, etc, diffèrent autant queles individus concernés. Chaque culture s'ef-force généralement de satisfaire les désirsdes divers segments populaires, et finissentsouvent par empiéter sur telle ou telle plate-bande. La liberté d'untel constitue parfoisune oppression pour tel autre.

Quand, par exemple, on permet à quel-qu'un de fumer, l'air des non-fumeurs s'entrouve vicié, menaçant leur santé. A-t-on ledroit de nuire à son prochain au nom de sapropre liberté ?

Comment donner la préférence à un groupesans discriminer contre un autre ? On entend deplus en plus souvent parler de groupes seconstituant pour réagir contre ce qui, à leursyeux, constitue une atteinte à leur liberté ou àleurs droits. Dans certains pays, des individuss'opposant à l'avortement n'hésitent pas àrecourir à la violence et au meurtre pour s'op-poser à cette pratique, sous prétexte que la vieest sacrée ! Ceux en faveur de l'avortement etles partisans des mariages homosexuels exploi-tent le processus démocratique, essayant detrouver des juges se ralliant à leur cause et dis-posés à inverser les législations.

Sur une foule de sujets, des groupes d'ac-tions réagissent par des manifestationsmassives. Si on laissait les événementssuivre leur cours, l'anarchie totale finiraitpar s'installer.

L'orage s'annonce pour l'Occident

Nous voulons tous la liberté, l'égalité et lafraternité, mais nos comportements sont loind'apporter ce genre de résultats. Notre situa-tion ne cesse d'empirer.

L'apôtre Paul a écrit, sous l'inspiration duSaint-Esprit : « Sache que, dans les derniersjours, il y aura des temps difficiles. Car leshommes seront égoïstes, amis de l'argent,fanfarons, hautains, blasphémateurs,rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux,insensibles, déloyaux, calomniateurs, intem-pérants, cruels, ennemis des gens de bien,traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant leplaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de lapiété, mais reniant ce qui en fait la force.Eloigne-toi de ces hommes-là » (II Tim.3:1-5).

Quelle situation lamentable ! Il suffitd'avoir des yeux pour voir. Celase produit-il chez nous ?Soyons honnêtes. N'entendons-nous pas souvent parler de diri-geants politiques, ou du mondedes affaires, accusés de corrup-tion, fraude, et de malversation ?C'est devenu notre lot quoti-dien. Les choses changent demanière si graduelle et appa-remment si raisonnable quel'on ne se rend généralementpas compte du triste état decette civilisation, qui est tom-bée bien bas.

Les récentes générationssont trop jeunes pour avoirremarqué la détérioration pro-gressive de notre société, maissi vous pouvez revenir 50 ou60 ans en arrière, sans douteserez-vous d'avis que les chan-gements ayant ébranlé l'huma-nité ont été stupéfiants.

Songez par exemple auxmanifestations estudiantines

des années 60. Les étudiants s'étaient mis àrevendiquer le droit de s'exprimer librementen classe, de parler à leurs maîtres de maniè-re irrespectueuse, comme s'ils étaient leurspotes. Les jurons n'allaient pas tarder àsuivre et, à présent, tout est permis !

Le film à grand spectacle Autant enemporte le vent provoqua des remous à sasortie. L'un des acteurs principaux, ClarkGable, ayant osé y déclarer « Frankly, mydear, I don’t give a damn ! », (« je n'en ai rien

Liberté ! Égalité ! Fraternité !Lors de la Révolution, ces trois mots furent clamés bien haut dans les rues de Paris. Si seulement chaque sociétépouvait pratiquer la version biblique de la liberté, de l'égalité, et de la fraternité ! Ce sera bientôt le cas !

par Les McCullough

Liberté ! Égalité ! Fraternité !

Liberté, égalité, fraternité ! L'écho de ce triple cri n'a cessé de retentir,et il vibre encore dans notre sociétémoderne.

Liberté, égalité, fraternité ! L'écho de ce triple cri n'a cessé de retentir,et il vibre encore dans notre sociétémoderne.

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à f**t*e ! »). Bien des parents interdirentleurs jeunes d'aller le voir, l'estimant tropvulgaire. Que le monde a changé ! À présent,les dialogues de la plupart des films incluenttoute une panoplie de jurons et d'obscénités,et les valeurs s'estompent de jour en jour.

En classe, les écoliers ou les étudiants enentendent des vertes et des pas mûres de lapart de leurs camarades ou des professeurseux-mêmes, et le harcèlement sexuel estmonnaie courante. Voilà ce qui se passelorsque l'on veut la liberté tout en étant irres-ponsable !

Le manuel de notre Créateur

Quel mal y a-t-il à crier « liberté, égalité etfraternité » ? Aucun !

Absolument aucun ! Mais comment lesobtenir ?

Et s'il existait un manuel s'intitulant, parexemple, L'Art de vivre heureux, révélant lesecret infaillible du bonheur, de l'abondance,et de la joie, et montrant comment connaîtrela vraie liberté, la vraie égalité, et la vraiefraternité ! Quel prix un tel manuel aurait-ilà vos yeux ?

L'achèteriez-vous ? Le liriez-vous ?Pratiqueriez-vous ses enseignements ?

Un tel best-seller existe. Il s'agit de laBible ! En vous disant cela, vous ai-je incitéà renoncer à me lire ? Je vous lance un défi :celui de la mettre à l'épreuve. Ce Livre deslivres a été décrit comme « le Manuel duCréateur », comme « le guide de l'humani-té ». Allez-vous oser l'examiner et relever lesdéfis qu'il vous lance ? La Bible est bien plusprécieuse que tous les autres ouvrages réunissur l'amélioration de soi.

La Bible fournit l'ultime clé permettantd'accéder à l'égalité avec nos frèreshumains ; d'avoir le plus de liberté possible.Elle proclame la fraternité pour tous les indi-vidus. Qui pourrait bien lui reprocher cesobjectifs ?

L'athée vous dira : « Je ne crois pas enDieu ! ». L'agnostique pourrait bien vousrépondre : « Je ne suis pas convaincu del'existence d'un être suprême ! » Ces soi-disant penseurs n'ont même pas osé releverle défi que leur lance la Bible ? Qu'en est-ilde vous ? (Notre brochure gratuite intituléeDieu existe-t-Il ? risque de vous fournir dequoi réfléchir !)

Le sens biblique de la liberté

Pour vous, la liberté, c'est quoi ? Pour qui-conque subit quotidiennement l'oppressiond'une dictature, sans doute cela représente-t-il un rêve impossible. Pourtant, pour bonnombre d'entre nous, la liberté est un faitacquis cela va de soi. Or, qui que vous soyez,

peu importe votre nationalité, vous êtes (sivous n'êtes pas un vrai chrétien) esclave dupire des dictateurs.

Ce dictateur, la Bible l'appelle « le dieu dece siècle » et il est activement impliqué dansles activités humaines. L'apôtre Paul a écrit :« Si notre Evangile est encore voilé, il estvoilé pour ceux qui périssent ; pour les incré-dules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'in-telligence, afin qu'ils ne vissent pas briller lasplendeur de l'Evangile de la gloire deChrist, qui est l'image de Dieu » (II Cor. 4:3-4 ; c'est nous qui soulignons).

Il est aussi question de ses pouvoirs dansÉphésiens 2:1-2 : « Vous étiez morts par vosoffenses et par vos péchés, dans lesquelsvous marchiez autrefois, selon le train de cemonde, selon le prince de la puissance del'air, de l'esprit qui agit maintenant dans lesfils de la rébellion ».

La nature humaine est sujette au péché. End'autres termes, tous les êtres humains sontesclaves du dieu inique de ce monde, Satanle diable. C'est un tyran implacable. Il suffitde songer aux conséquences de l'alcoolisme,de l'usage des stupéfiants, de l'infidélité, dela passion du jeu, du crime, des sévices infli-gés aux enfants, etc. Étant pécheurs, noussommes tous sous l'amende infligée par lepéché – la mort (Rom. 6:23).

Il est aussi écrit que « tous ont péché etsont privés de la gloire de Dieu » (Rom.3:23). Nul n'y échappe. Nous sommes toussous cette condamnation tant que nous nesommes pas vraiment convertis. « Ne savez-vous pas qu'en vous livrant à quelqu'uncomme esclaves pour lui obéir, vous êtesesclaves de celui à qui vous obéissez, soitdu péché qui conduit à la mort, soit del'obéissance qui conduit à la justice? »(Rom. 6:16)

Jésus-Christ est mort afin que l'humanitéentière ait ses péchés pardonnés, qu'elle nesoit plus sous l'amende du péché et connais-se la vraie liberté (I Cor. 15:3). Nous pou-vons être libérés et ne plus être esclaves dudieu de ce monde (Rom. 6:18 ; Héb. 2:14-15).

Le sens biblique de l'égalité

Dans le plan magistral de Dieu, à unmoment donné, tout être humain a l'occasiond'être sauvé (I Tim. 2:4 ; II Pi. 3:9 ; Gal.3:28). Peu importe sa nationalité, son sexe,ou son quotient intellectuel.

Dieu est juste et équitable, mais Il est sur-tout amour. Il ne nous traite pas comme nousle méritons. Il est miséricordieux. Le salutqu'Il nous offre est un don issu de Sa miséri-corde ; nous ne le méritons pas, et pourtant,Il rachète tous ceux qui se repentent sincère-

ment et se mettent à Le servir. Nous pouvonsLui être reconnaissants de ce que Son équitéest avant tout motivée par une incroyablemiséricorde.

Comme le dit l'Écriture, « Il jugera lemonde avec justice, et les peuples avec équi-té » (Ps. 98:9). Les voies et les jugementsdivins sont plus qu'équitables pour tous lesêtres humains, quelque soit leur âge. Nouscomparaîtrons tous devant le tribunal deDieu (Rom. 14:10). En fin de compte, il y aune égalité miséricordieuse dans la plusimportante de toutes les décisions : notre vieéternelle.

Le sens biblique de la fraternité

Paul parle de la merveilleuse promessedivine à tous ceux qui Le suivent : « Je seraipour vous un père, et vous serez pour moides fils et des filles, dit le Seigneur tout-puis-sant » (II Cor. 6:18).

Quelle promesse merveilleuse et inesti-mable! Qu'il est humainement impossible depleinement saisir tant elle est magistrale. Or,elle est absolue, pour chacun de nous.

Dans Sa prière au Père, la nuit précédantSa crucifixion, le Christ fit une demande trèsspéciale : « Je ne suis plus dans le monde, etils sont dans le monde, et je vais à toi. Pèresaint, garde en ton nom ceux que tu m'asdonnés, afin qu'ils soient un comme nous »(Jean 17:11).

Quand nous naissons, nous devenonsmembres de notre famille humaine. Jésus ademandé à notre Père céleste de nous donnerle nom de Sa famille.

Christ est le Fils de Dieu. Ceux qui sontconvertis doivent devenir, eux aussi, enfantsde Dieu, « car tous ceux qui sont conduitspar l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vousn'avez point reçu un esprit de servitude, pourêtre encore dans la crainte; mais vous avezreçu un Esprit d'adoption, par lequel nouscrions: Abba! Père!

L'Esprit lui-même rend témoignage ànotre esprit que nous sommes enfants deDieu. Or, si nous sommes enfants, noussommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, etcohéritiers de Christ, si toutefois nous souf-frons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui »(Rom. 8:14-17).

Il est ici question d'une fraternité suprê-me. Tous ceux qui le souhaitent peuventdevenir de véritables frères et sœurs deJésus-Christ. Ce que le Père souhaite, toutcompte fait, c'est que nous devenions tousSes enfants et fassions partie de Sa famil-le.

Voilà l'avenir que Dieu vous réserve :liberté, égalité et fraternité ! À tout jamais,dans Sa famille ! BN

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Église de Dieu Unieassociation internationale

Gott ist tot proclamait Friedrich Nietzsche : Dieu est mort. De plus en plus de gensdans notre monde moderne vivent comme si l’absence de Dieu était l’évidence mêmeet comme si tout l'univers n'était que le fruit du hasard.

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