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L’investigation systématique, dès la première visite médicale, augmente le nombre de visites subséquentes et le risque que la pathologie devienne chronique.

Les examens par imagerie révèlent souvent des particularités asymptomatiques et non problématiques. D’une part, les examens complémentaires sont anxiogènes pour le

patient et, d’autre part, ils l’exposent à des effets secondaires potentiels (irradiation, dépendance aux soins, etc.). Au final, les coûts sociaux de la surinvestigation

médicale sont faramineux. De plus, les résultats de l’imagerie médicale ne sont pas normalisés. On ne mentionne que très rarement cette information aux patients,

mais cette donnée est bien documentée : un examen paraclinique réalisé sur un patient asymptomatique a presque autant de chances de révéler les mêmes « particularités »

radiologiques que celui d’un patient avec symptômes d’une blessure non traumatique. Qu’en déduire ? Les professionnels de la santé devraient prescrire des

examens complémentaires uniquement lorsque le résultat obtenu à ces derniers a de bonnes probabilités d’influencer la thérapeutique à engager.

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DÉCOUVERTES FORTUITES CHEZ

ASYMPTOMATIQUESLES PATIENTS

REVUE SYSTÉMATIQUE ARTHROSE GENOU 11% (< 40 ANS) 43% (> 40 ANS)

DÉCHIRURE MÉNISCALE 4% (< 40 ANS) 19% (> 40 ANS)(n=5397, Culvenor et al. 2018, British Journal of Sports Medicine)

REVUE SYSTÉMATIQUEDÉFORMATION CAM 37% (55% CHEZ LES ATHLÈTES)

DÉFORMATION PINCER 67%

LABRUM PATHOLOGIQUE 68%(n=2114, ≈ 25 ans, Frank et al. 2015, The Journal of Arthroscopic and Related Surgery)

REVUE SYSTÉMATIQUE DÉGÉNÉRESCENCE DISCALE LOMBAIRE 37% (À 20 ANS) 80% (À 50 ANS) 96% (À 80 ANS)

BOMBEMENT DISCAL LOMBAIRE 30% (À 20 ANS) 60% (À 50 ANS) 84% (À 80 ANS)

HERNIE DISCALE LOMBAIRE 29% (À 20 ANS) 36% (À 50 ANS) 43% (À 80 ANS)

ARTHROSE FACETTAIRE LOMBAIRE 4% (À 20 ANS) 32% (À 50 ANS) 83% (À 80 ANS)(n=3110, Brinjikji et al. 2015, American Journal of Neuroradiology)

EXOSTOSE CALCANÉENNE POSTÉRIEURE 13%(n=1335, ≈ 47 ans, Beytemur and Oncu. 2018, Acta Orthopaedica et Traumatologica Turcica)

PÉRIOSTITE (RÉACTION DE STRESS TIBIAL) 43%(n=21, 18-19 ans, Bergman et al. 2004, American Journal of Roentgenology)

ÉPINES CALCANÉENNES PLANTAIRE ET POSTÉRIEURE 38%(n=1080, 2-96 ans, Toumi et al. 2014, BMC Musculoskeletal Disorders)

ÉPINE CALCANÉENNE PLANTAIRE 32%(n=1335, ≈ 47 ans, Beytemur and Oncu. 2018, Acta Orthopaedica et Traumatologica Turcica)

RUPTURE DE LA PLAQUE PLANTAIRE 47%(n=160, ≈ 31 ans, Gregg et al. 2006, European Radiology)

LÉSIONS OSTÉOCHONDRALES DU TALUS 15%(n=108, ≈ 42 ans, Galli et al. 2014,

The Journal of Foot & Ankle Surgery)

BURSOPATHIE RÉTRO-ACHILLÉENNE 58%(n=19, ≈ 46 ans, Lohman et al. 2001, Skeletal Radiology)

ŒDÈME OSSEUX 16%(n=19, ≈ 46 ans, Lohman et al. 2001, Skeletal Radiology)

TENDINOPATHIE D’ACHILLE 16%(n=102, ≈ 27 ans, Noback et al. 2018,

Acta Orthopaedica et Traumatologica Turcica)

PATHOLOGIE DU LIGAMENT TALO-FIBULAIRE ANTÉRIEUR 29%(n=100, ≈ 46 ans, Saxena et al. 2011, Journal of Foot and Ankle Surgery)

PATHOLOGIE DU LIGAMENT TALO-FIBULAIRE ANTÉRIEUR 37%(n=320, ≈ 51 ans, O’Neil et al. 2017, Foot & Ankle Orthopaedics)

NÉVROME DE MORTON INTERMÉTATARSIEN 25%(n=40, ≈ 52 ans, Owens et al. 2011, Foot and Ankle Surgery)

NÉVROME DE MORTON INTERMÉTATARSIEN 54%(n=96, ≈ 48 ans, Symeonidis et al. 2012, Foot and Ankle International)