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Chœur d'Oratorio de Paris direction Jean Sourisse Vi valdi Gloria Beatus Vir popr soli, dopble chœpr, depx orchestres Samedi 9 décemdre 2017 21h Dimanche 10 décemdre 2017 15h Église Notre-Dame du Liban

D:DocumentsChoeur d'Oratorio de ParisConcerts ......Programme Antonio Vivaldi (1678 - 1741) GLORIA pour soli, chœur et orchestre PAUSE BEATUS VIR pour soli, double chœur et double

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Chœur d'Oratorio de Parisdirection Jean Sourisse

VivaldiGloriaBeatus Virpopr soli, dopble chœpr, depx orchestres

Samedi 9 décemdre 2017 21h

Dimanche 10 décemdre 2017 15h

Église Notre-Dame du Liban

Prochain concert du Chœur d'Oratorio de Paris

Jeudi 14 et dimanche 17 juin 2018 Église St. Étienne-du-Mont Œuvres de la famille Bach Chœur d’Oratorio de Paris Direction d Jean Sourisse Pour être averti(e) des prochains concerts par mail, inscrivez-vous à la lettre d'information du Chœur d'Oratorio de Paris en visitant notre site d

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Le Chœur d’Oratorio de Paris est soutenu par la Mairie de Paris

L’Ensemble Jean-Walter Audoli, Orchestre de Chambre d’Ile-de-France, est subventionné par les départements du Val-de-Marne et du Val d’Oise

Programme

Antonio Vivaldi (1678 - 1741)

GLORIA pour soli, chœur et orchestre

PAUSE

BEATUS VIR pour soli, double chœur et double orchestre

Diana Higbee, soprano Anne Maugard, mezzo

Chœur d’Oratorio de Paris Ensemble Jean-Walter Audoli – Orchestre de Chambre d'Île-de-France

Direction : Jean Sourisse

Antonio Vivaldi (1678-1741)

Au tournant des 17e et 18e siècles, l'Italie reste en musique une terre d'innovation d Carissimi a inventé l'oratorio, Cesti et Cavalli l'opera seria avec ses alternances d'airs et de récitatifs, Legrenzi puis Corelli la sonate à trois, Corelli et Stradella le concerto grosso et le concerto de soliste, que Torelli, à Bologne, Albinoni et Vivaldi, à Venise, développent avec brio. Les innovations de ces derniers s'appuient sur les progrès de la facture instrumentale, en particulier des violons et des instruments à cordes, illustrée par les Amati, Guarneri et Stradivari. Venise est à cette époque un grand

centre artistique et musical particulièrement actif. Si la vieille République aristocratique est affectée par la perte de ses colonies orientales au profit des Turcs, elle n'est pas entrée dans la décadence que certains lui attribuent a posteriori, à cause de son effondrement en 1796 sous les coups de Bonaparte, ce qui ne prouve pas une faiblesse particulière d de plus puissants ont connu la même mésaventure. Cette conquête, en revanche, porte un coup fatal à la prospérité que jusqu'alors elle avait su entretenir. Le 18e siècle a été pour elle un âge d'or, tant en littérature, avec Casanova, Goldoni et Gozzi qu'en peinture avec Ricci, Canaletto, Guardi, Piazzetta et Tiepolo, en musique avec Vivaldi, Albinoni, Marcello, Lotti, Caldara et Galuppi. Ses opéras et ses ospedali (« hospices »), institutions de charité où une éducation musicale poussée était donnée aux pensionnaires, ses innombrables églises, faisaient de Venise une ville où l'on venait de loin pour écouter une musique novatrice et bien exécutée.

Antonio Vivaldi (1678-1741), fils d'un barbier qui était aussi un violoniste réputé, étudia pour devenir prêtre, mais souffrant d'une faiblesse pulmonaire, ne put réussir à dire sa messe quotidienne et donna la priorité à sa vocation musicale. Il passa la plus grande partie de sa vie au service de l'Ospedale della Pietà, qui recueillait des jeunes filles orphelines ou nécessiteuses et constituait avec elles

orchestre, chœur et solistes de très bon niveau. Cela ne l'empêcha pas de poursuivre une carrière de violoniste virtuose et de compositeur d'opéras en dirigeant le théâtre Sant'Angelo. On ne sait trop pourquoi, à la fin de sa vie, Vivaldi quitta Venise et s'installa à Vienne, où il mourut dans le dénuement. Le compositeur est avant tout connu pour ses concertos, parmi lesquels les fameuses Quatre saisons, mais il a aussi produit des opéras et de la musique religieuse, laquelle a été retrouvée assez tard, dans la seconde moitié du 20e siècle. Il est très difficile de déterminer quand et pour quelles circonstances les différentes pièces ont été composées, aucune évolution stylistique notable ne compensant pour cela l'absence de documents. La musique de Vivaldi se distingue par son allant rythmique et une clarté dans sa composition qui peut parfois masquer une subtilité qu'il revient aux interprètes de mettre en valeur.

Gloria RV 589 en Ré majeur, pour solistes, chœur à quatre voix mixtes et orchestre. Vivaldi a écrit des messes entières, mais aucune ne nous est parvenue. Des fragments de messes, plusieurs Kyrie, Gloria et Credo, sont néanmoins conservés. Le Gloria KV 597 est le plus célèbre et le plus développé. Il a pu être destiné à la Pietà, car les chanteuses y avaient l'habitude de transposer les parties de ténor et de basse dans leur propre registre. L'œuvre est divisée en douze sections qui possèdent chacune un caractère différencié, même si l'atmosphère d'ensemble est joyeuse.

I – Gloria (chœur)

Gloria in excelsis Deo Gloire à Dieu au plus haut des cieux

Le mouvement commence par exposer un motif rythmique en sauts d'octaves et une fanfare de trompettes, répétés puis débouchant sur une descente progressive où octaves rythmiques et battements préparent l'entrée du chœur qui lance, unanime, deux Gloria triomphaux puis, toujours homophone, développe en valeurs longues, et en alternant piano et forte, la suite du texte, accompagné par les battements de l'orchestre. La suite reprend ces éléments en en variant la tonalité. II - Et in terra pax (chœur)

Et in terra pax hominibus bonae Et paix sur la terre aux hommes de voluntatis. bonne volonté.

Comme il est de tradition, ce mouvement, qui passe en Si mineur, est plus lent et méditatif. Il est écrit en style polyphonique, chaque voix, du grave à l'aigu, faisant entendre successivement le thème principal, puis la reprise du thème se transforme en lente montée chromatique sur bonae voluntatis, exécutée par sopranos et basses. Le thème initial se réduit ensuite à ses premières notes et à leur rythme caractéristique, tandis que tout le reste varie. Un passage central homophone, puis le thème initial revient, traité de nouveau en style fugué et le mouvement évolue vers des valeurs longues et plus d'homophonie, se terminant dans la sérénité. III - Laudamus te (deux sopranos)

Laudamus te, benedicimus te, Nous te célébrons, nous te bénissons, adoramus te, glorificamus te, nous t'adorons, nous te glorifions,

L'orchestre expose une ritournelle au thème bref et joyeux dont les deux solistes reprennent ensuite la partie ascendante, tantôt en alternance, tantôt en chantant parallèlement, à la tierce, tantôt en se décalant sur un bref ornement. Leurs interventions sont séparées à trois reprises par la ritournelle de l'orchestre. IV - Gratias agimus tibi (chœur)

Gratias agimus tibi Nous te rendons grâce

Mouvement bref, totalement homophone, suggérant l'unanimité dans l'action de grâce. V - Propter magnam gloriam (chœur)

propter magnam gloriam tuam. Pour la grande gloire qui est la tienne.

Le chœur entre directement et esquisse une fugue dont le thème comporte des notes répétées, puis une brève vocalise. Dans une deuxième partie, le thème apparaît avec ses notes répétées, mais la suite en est modifiée et le mouvement s'achemine rapidement vers sa conclusion. VI - Domine Deus (soprano)

Domine Deus, Rex caelestis, Seigneur Dieu, Roi du ciel, Deus Pater omnipotens, Dieu Père tout-puissant,

Le hautbois entonne une douce mélodie sur un rythme de sicilienne qui lui

confère une allure de pastorale, mélodie ensuite reprise et développée par la soprano. L'atmosphère apaisée de ce mouvement contraste avec la vigueur de ceux qui l'entourent, et elle est en décalage par rapport au texte évoquant la toute-puissance de Dieu le Père. VII - Domine Fili unigenite (chœur)

Domine Fili unigenite Jesu Christe, Seigneur Fils unique Jésus-Christ,

De nouveau, le souci du contraste semble l'avoir emporté sur l'illustration du texte. Ce mouvement est rythmiquement le plus entraînant de toute l'œuvre. Il constitue une véritable explosion de joie. Le traitement de ce passage de précision théologique, souvent souligné par une certaine solennité, est, dans le mouvement précédent et dans celui-ci, agréablement surprenant. VIII - Domine Deus, Agnus Dei (contralto et chœur)

Domine Deus, Agnus Dei, Filius Patris, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père,

Qui tollis peccata mundi, Toi qui enlèves les péchés du monde, miserere nobis, aie pitié de nous,

Nous plongeons brusquement dans un mouvement lent et suppliant, en Ré mineur, et nous retrouvons un accord étroit entre texte et musique. Pour la première et seule fois, la soliste dialogue avec le chœur. La supplication se fait de plus en plus ardente jusqu’au miserere qui termine le mouvement. IX - Qui tollis peccata mundi (chœur)

Qui tollis peccata mundi, Toi qui enlèves les péchés du monde, suscipe deprecationem nostram. accueille notre prière !

Le mouvement se situe dans la continuité du précédent. Il en approfondit d'abord le caractère tourmenté en recourant aux chromatismes, puis sa deuxième phase (suscipe) s'éclaircit peu à peu pour se terminer dans la lumière d'un accord de Mi majeur. X - Qui sedes ad dexteram (contralto)

Qui sedes ad dexteram Patris, Toi qui es assis à la droite du Père, miserere nobis aie pitié de nous !

De nouveau, Vivaldi introduit un mouvement au rythme à trois temps vigoureusement accentué, tant à l'orchestre que dans la partie de la soliste. Le même verbe de supplication, miserere, est traité de façon très différente par rapport au mouvement précédent. XI - Quoniam Tu solus Sanctus (chœur)

Quoniam Tu solus Sanctus, Parce que Toi seul Tu es Saint, Tu solus Dominus, Toi seul es le Seigneur, Tu solus Altissimus, Jesu Christe. Toi seul es le Très-Haut, Jésus-Christ.

L'orchestre et le chœur reprennent sur des paroles différentes et de façon raccourcie le Gloria initial. XII - Cum Sancto Spiritu (chœur)

Cum Sancto Spiritu, Avec le Saint-Esprit, in gloria Dei Patris, Amen. dans la gloire de Dieu le Père. Amen.

Comme il se doit, le Gloria se termine par une fugue rapide et développée sur cum Sancto Spiritu. Elle repose sur deux sujets (le second en valeurs plus rapides) qui sont énoncés dès le début. Le caractère triomphal du mouvement est souligné par les interventions des trompettes, dans les interludes orchestraux aussi bien que pour renforcer les voix. Pour terminer, les sopranos réexposent le premier sujet tandis que les trois autres voix reprennent en homophonie le second.

Beatus Vir RV 597 pour soli, double chœur et double orchestre

Le psaume 111 a souvent été mis en musique parce qu'il fait partie, comme le Dixit Dominus, de l'office des vêpres. Si le détail du texte présente des difficultés, son sens général est clair d l'homme droit, celui qui respecte les commandements de Dieu, s'en trouve récompensé par la prospérité de sa maison, celle de ses descendants et par la gloire éternelle que lui vaut son équité. Rien d'étonnant donc à ce que le psaume commence et se termine dans la tonalité joyeuse et triomphante de Do majeur. Il est écrit pour deux groupes choraux et orchestraux (cordes et hautbois), ce qui suggère qu'il n'a pas été composé pour la Pietà, mais plutôt pour la basilique Saint-Marc, avec ses deux fameuses tribunes opposées qui avaient inspiré les œuvres à double chœur de ses illustres prédécesseurs vénitiens Gabrieli et Monteverdi, ou encore pour l'église romaine de San Lorenzo in Damaso, proche de la Chancellerie alors occupée par son protecteur romain, le cardinal Ottoboni (l'œuvre daterait alors des années 1720-24). Chaque verset est séparé du suivant par un refrain (Antifona) répétant les mots du début.

I - Beatus vir (orchestre et chœur réunis)

Beatus vir qui timet Dominum, Bienheureux l'homme qui craint le Seigneur,

In mandatis eius volet nimis. A réaliser ses commandements il mettra toute sa volonté.

Tout le mouvement, d'allure essentiellement joyeuse, exploite l'alternance des deux ensembles, en ménageant des contrastes entre piano et forte, mineur et majeur, ce qui donne lieu à des effets d'écho. À plusieurs reprises est esquissé ce qui deviendra le refrain entre les mouvements (antifona)d le motif apparaît d'abord à l'orchestre, puis il se fait entendre deux fois vers le milieu du mouvement avant de s'affirmer à la fin, chanté par les deux chœurs réunis. II - Potens in terra (voix graves, orchestre réuni)

Potens in terra erit semen eius ; Puissante sur la terre sera sa descendance ;

Generatio rectorum benedicetur. La lignée des hommes droits sera bénie.

L'expression « puissant sur la terre », souvent appliquée à Dieu, l'est ici à la descendance de l'homme droit. La puissance est évoquée par un arpège descendant de La mineur, exposé en canon d'abord strict, puis avec des variantes. Un unisson sur une assez longue vocalise met en valeur benedicetur. Une séquence centrale varie légèrement le canon et se termine par une vocalise analogue. Un motif pointé chanté à l'unisson est repris de façon de plus en plus insistante et, après retour du canon initial, c'est sur lui que se termine le mouvement. Une première Antifona expose le refrain entendu à la fin de I. III - Gloria et divitiae (deux sopranos, orchestre divisé)

Gloria et divitiae in domo eius, La gloire et les richesses sont dans sa maison,

Et justitia eius manet in saeculum saeculi. Et son équité demeure éternellement.

Chaque groupe orchestral accompagne sa soprano. Le premier ensemble expose ce que le second reprend ensuite intégralement. La partie centrale varie le motif ondulant en le faisant passer par diverses tonalités proches avant que toute la fin ne reprenne le La mineur initial.

Antifona IV - Exortum est (chœur et orchestre divisés)

Exortum est in tenebris lumen rectis, La lumière s'est levée dans les ténèbres pour les hommes droits,

Misericors et miserator et iustus. [Dieu] est compatissant, miséricordieux et juste.

Après une introduction énergique de l'orchestre uni, puis divisé, le chœur expose de façon fuguée, successivement aux quatre voix, le thème, qui repose sur un arpège ascendant figurant la montée de la lumière qui se lève dans les ténèbres pour les hommes droits. Cette lumière est mise en valeur par le retour à l'homophonie sur lumen rectis. Dans la séquence suivante, le chœur II reprend ces mots en valeurs longues tandis que le chœur I l'accompagne en notes répétées brèves. Quand est évoquée la miséricorde de Dieu, l'atmosphère s'assombrit brusquement et l'harmonie devient instable, chromatique, glissant d'une tonalité mineure à une autre, comme pour illustrer la faiblesse angoissée de l'homme qui a besoin de la pitié de Dieu. Mais vite la lumière revient et la miséricorde divine finit par être chantée dans un beau Fa majeur rassurant. V - Jucundus homo (soprano solo et orgue)

Iucundus homo qui miseretur et commodat Heureux l'homme qui prend pitié et prête gratuitement,

Disponet sermones suos in iudicio; il formulera ses propos en suivant la raison; Quia in aeternum non commovebitur. Car, de toute éternité, il ne sera jamais ébranlé.

Dans un air de plus en plus orné de vocalises, la soprano célèbre l'homme qui, à son tour, se montre pitoyable et serviable à l'égard de ses semblables. Les vocalises portent sur les mots in aeternum et non commovebitur, soulignant la sérénité et la constance de celui qui a confiance en Dieu et conforme ses actes et ses paroles à ses commandements. L'accompagnement, assez complexe, tantôt soutient la soprano, sans pour autant la doubler, tantôt développe des lignes et des rythmes autonomes au-dessus desquels plane la voix. Antifona VI - In memoria aeterna (chœur et orchestre non divisés)

In memoria aeterna erit justus, Le souvenir du juste sera éternel, Ab auditione mala non timebit. Il ne craindra pas d'apprendre une

mauvaise nouvelle.

Ce morceau est écrit en stile antiquo (style ancien) polyphonique, que l'Église tient pour le plus recommandable. Les premières mesures d'orchestre introduisent successivement à trois voix un thème qui fournira l'accompagnement de la fugue vocale ; il cède la place à un motif rythmique introduisant la sixte qui commence le thème de la fugue vocale à trois voix sur in memoria aeterna erit justus. Cette première fugue s'efface devant une autre sur ab auditione mala non timebit, qui débute par une suite de notes répétées. Une troisième phase combine les thèmes des deux fugues. Antifona VII - Paratum cor ejus (chœur et orchestre divisés)

Paratum cor eius sperare in Domino. Son cœur est prêt à mettre son espoir dans le Seigneur.

Confirmatum est cor eius ; Son cœur a été affermi ; Non commovebitur donec despiciat Il ne sera pas ébranlé, jusqu'à ce qu'il inimicos suos. regarde de haut ses ennemis. Dispersit, dedit pauperibus. Il a distribué, donné aux pauvres. Justitia eius manet in saeculum saeculi. Son équité demeure éternellement. Cornu eius exaltabitur in gloria. Sa corne* s'élèvera dans la gloire.

* corne = symbole de grandeur, de fierté et de gloire, parce que la corne, chez un peuple de pasteurs, est l'arme du bélier ou du taureau. Souvent traduit par « front » (Osty, Traduction œcuménique, Rabbinat français) ou « puissance » (Lemaître de Sacy).

Le texte explique que si l'homme droit ne craint pas d'apprendre de mauvaises nouvelles, c'est parce que son cœur est prêt à placer son espoir en Dieu. Les deux chœurs alternent, chacun à l'unisson, pour proclamer cette heureuse disposition. Puis la matière sonore s'épaissit et les deux chœurs se retrouvent pour célébrer la victoire sur les ennemis. Ils se dissocient ensuite, logiquement, sur dispersit. Suit un passage fugué sur justitia ejus, puis une marche harmonique ascendante sur cornu ejus. Un dernier passage fugué reprend le thème de justitia ejus sur cornu ejus, associant ainsi étroitement l'exaltation de l'équité et celle de la puissance. VIII - Peccator videbit (soprano solo et orchestre non divisé)

Peccator videbit et irascetur, Le pécheur le verra et s'en irritera, Dentibus suis fremet et tabescet ; Il grincera des dents et se rongera ; Desiderium peccatorum peribit. La volonté des pécheurs sera réduite à

néant.

Le dernier verset du psaume évoque par contraste le malheur du pécheur, qui assistera au triomphe de l'homme juste et verra ses désirs contrecarrés. Vivaldi alterne des passages lents (largo) exprimant la vision désolée du pécheur, et des passages très rapides (presto) avec vocalises de la soprano, évoquant sa rage et son échec. Antifona IX - Gloria Patri (chœurs et orchestre)

Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto Gloire au Père, au Fils et à l'Esprit Saint Sicut erat in principio et nunc et semper Comme au commencement, maintenant et

toujours Et in saecula saeculorum, Et dans les siècles des siècles

[= éternellement], Amen. Amen.

Tous les psaumes chantés se terminent par la traditionnelle doxologie (glorification de la Trinité). Son début reprend les premières mesures de l'œuvre, puis le sicut erat est entonné par les deux chœurs avec quelques différences entre l'un et l'autre. Cela débouche sur la fugue finale, habituelle, sur et in saecula saeculorum amen. Elle comporte une première séquence assez brève, puis se développe plus longuement après une reprise en entrées très rapprochées (une strette) et introduit de nouvelles vocalises, tandis que certaines voix tiennent des valeurs longues. Puis le thème principal s'efface derrière les vocalises sur fond d'une note obstinément répétée par les basses, qui font, pour la cadence finale, réapparaître le thème de la fugue.

Philippe Torrens, Chœur d'Oratorio de Paris

Jean Sourisse, direction

Quoique s’étant intéressé très tôt au domaine de la voix- il était lui-même chanteur- c’est par des études d’organiste que Jean Sourisse commence son apprentissage musical. Après une formation professionnelle accomplie dans ce domaine il décide de se consacrer pleinement au chant et à sa pédagogie. Il s’initie alors à la direction de chœur auprès des plus grands d Philippe Caillard, César Geoffray, puis se perfectionne auprès de Michel Corboz, Eric Ericson et Frieder Bernius.

Parallèlement à sa carrière à l’éducation Nationale (chargé de cours à l’Université Paris-Sorbonne), il entreprend à partir de 1968 un brillant parcours de fondateur et directeur d’ensembles vocaux qui reçurent chacun en leur temps nombre de distinctions.

C’est d’abord l’ensemble vocal Audite Nova de Paris récompensé par neuf prix internationaux et un prix spécial du jury d’Arezzo. Puis c’est le Chœur de l’Orchestre Colonne, créé en 1981 à la demande de Marcel Landowski, chœur avec lequel Jean Sourisse monta pendant sept ans les grands ouvrages choro-symphoniques du XVIIIe siècle à nos jours. Depuis 1989, il poursuit ce travail à la tête des 60 chanteurs du Chœur d’Oratorio de Paris et de l’Ensemble Vocal Jean Sourisse, qui a obtenu en 1998 une mention d’excellence aux Rencontres Chorales Internationales de Montreux (Suisse).

Ayant acquis l’estime du milieu musical dès ses premiers pas dans ce domaine, Jean Sourisse a pu très vite s’allier des chefs aussi prestigieux que Armin Jordan, Colin Davis, Mstislav Rostropovich, Neville Mariner, Marek Janowski, James Conlon, Jacques Mercier, Jean-Claude Malgoire ou John Nelson.

Jusqu’au dernier enregistrement en date, la « Messe Solennelle de Louis Vierne » enregistrée à St Sulpice pour le label américain JAV, Jean Sourisse est titulaire, à la tête des formations chorales qu’il a créées et qu’il dirige, d’une discographie remarquable, plus de 40 CD, éminemment saluée par la presse musicale spécialisée. En 2013 parait chez Warner Music un coffret des 50 meilleurs enregistrements Erato dans lequel figurent 3 CD enregistrés par l’Ensemble Audite Nova de Jean Sourisse.

Très attiré par la pédagogie, Jean Sourisse se voit sollicité depuis quelques années par diverses institutions pour assurer des séances d'écoutes musicales commentées et analytiques d Institut Catholique de Paris, Forum 104, ou divers organismes culturels, à Paris comme en diverses régions de France.

Fin connaisseur des voix, passionné tout autant d’écriture musicale, Jean Sourisse est également l’auteur de compositions chorales, un domaine qui lui tient très à cœur. Les œuvres qu’il a écrites à ce jour viennent de faire l’objet d’un enregistrement paru en 2016, pour le label Syrius.

CONCOURS MUSICAUX

1998 d Mention d’excellence lors des 34e Rencontres Chorales Internationales de Montreux (Suisse).

1990 d Concours International d’Arezzo (Italie) d 1er prix (voix mixtes), 1er prix (voix égales femmes), prix spécial attribué à Jean Sourisse pour la meilleure exécution de la musique de la Renaissance.

1989 d 2e prix (chœurs mixtes) du Concours International de Spittal (Autriche).

1984 d Grand prix du Forum Régional des Chœurs d’Ile-de-France.

1977 d 2e prix du Concours International de Chant Choral de Tours.

1973 d 1er prix du concours international « Let the people sing » organisé par la BBC (Londres).

1973 d 2e prix du Concours International de Chant Choral de Tours et prix spécial Francis Jean Sourisse est Chevalier de l’Ordre National des Arts et des Lettres.

Ensemble Jean-Walter Audoli, Orchestre de Chambre d’Ile-de-France

L’Orchestre de Chambre d’Ile-de-France, Ensemble Jean-Walter Audoli, est un orchestre à géométrie variable (de 12 à 40 musiciens).

En 1984 — 1er Grand Prix du Concours des Orchestres de Chambre organisé par la Région Ile-de-France et la D.R.A.C. Ile-de-France — il obtient le titre d’« Orchestre de Chambre Régional d’Ile-de-France ».

Sa discographie est parsemée de récompenses d Laser d’Or de l’Académie du Disque français, Grand Prix de l’Académie nationale du Disque lyrique, Grand Prix du Disque, Prix Charles Cros...

Depuis sa fondation, plus de neuf cents concerts ont été donnés en France et à l’étranger (Allemagne, Angleterre, Suisse, Maroc ainsi que Guadeloupe et Martinique) et de nombreuses émissions de télévision ont été enregistrées comme « Musiques au Cœur » d’Eve Ruggiéri.

L’orchestre a fait appel à des solistes et des comédiens d’exception d James Bowman, Gérard Caussé, Paul Esswood, Paul Tortelier, Christiane Eda-Pierre, Marielle Nordman, Jean-Pierre Wallez, Michel Piquemal, Michel Portal, Astor Piazzola, Martial Solal, Jean-Pierre Cassel, Michel Bouquet, Robin Renucci..

Son fondateur et chef d’orchestre Jean-Walter AUDOLI, chevalier des Arts et Lettres, fort de son expérience artistique et de sa sensibilité toujours en éveil, continue d’emmener son orchestre dans la découverte du théâtre, de la danse et dans toutes formes d’improvisation.

Ainsi de nombreuses créations lyriques et littéraires ont conquis le public d « Mass » de Bernstein, « Passions Andalouses » sur la musique de Manuel de Falla, le « Requiem de Cocteau » opéra d’Antoine Duhamel, « La Farce de Maître Pathelin », opéra-comique d’Henri Barraud, « Au loin la lune et les fumées pour le thé » d’Annick Chartreux et « La Nuit bleue » de Philippe Chamouard.

Chœur d’Oratorio de Paris

Après avoir constitué le Chœur de l’Orchestre Colonne et l’avoir dirigé pendant sept ans, Jean Sourisse crée le Chœur d’Oratorio de Paris en novembre 1989 ; le Chœur est aujourd’hui constitué de 48 choristes.

Le Chœur d’Oratorio de Paris a choisi d’aborder le répertoire le mieux adapté à son effectif et à sa vocation d messes, motets, Requiem et oratorios de Bach, Haydn, Mozart, Mendelssohn, Brahms, César Franck, Gabriel Fauré, Maurice Duruflé, Francis Poulenc, sans négliger pour autant le répertoire profane des XIXe et XXe siècles d Schumann, Berlioz, Ravel et bien d’autres encore.

Dès sa création, le Chœur est engagé par la Grande écurie et la Chambre du Roy de Jean-Claude Malgoire (Festival des instruments anciens et Festival de la Chaise-Dieu en 1990), puis par l’Ensemble Orchestral de Paris, dirigé alors par Armin Jordan, orchestres avec lesquels le Chœur a eu ensuite maintes fois l’occasion de collaborer.

Depuis, il participe à de nombreuses productions, étant régulièrement invité par les plus grands chefs d’orchestre (Colin Davis, James Conlon, Theodor Guschlbauer, Jean-Claude Malgoire, John Nelson, Alberto Zedda, Marek Janowski, Tamas Vasary, Jerzy Semkow, Jacques Mercier), et est associé à des solistes de renom d Lucia Valentini Terrani,

Maria Bayo, Barbara Hendricks, Nathalie Stutzmann, Sandrine Piau, Laurent Naouri, François Le Roux, José Cura, Noémie Rime, Benoît Haller, ou bien avec des organistes comme Marie-Claire Alain ou Vincent Warnier…

Le Chœur d’Oratorio de Paris est invité à de nombreuses reprises depuis 1992 par le Festival de Saint-Denis, et collabore à cette occasion avec l’Orchestre National de France et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que l’Ensemble Orchestral de Paris.

Il y a donné la Messe de Sainte Cécile de Gounod en juin 2004, ainsi que la Messe en mi b de Schubert et le Requiem de Fauré en juin 2003, sous la direction de John Nelson.

En 2005, c’est encore sous la direction de John Nelson que le Chœur d’Oratorio de Paris a donné en concert la 9ème symphonie de Beethoven au Théâtre des Champs Elysées à Paris et à Reims en concert d’ouverture des « flâneries musicales ». Puis il a enregistré l’œuvre dans le cadre d’une intégrale discographique des neuf symphonies, parue en décembre 2006 chez Ambroisie.

Le chœur se produit plusieurs fois chaque année sous la direction de Jean Sourisse, (dernièrement d Messe de Sainte-Cécile de Haydn, Stabat Mater de Dvořák).

Après avoir enregistré pour le label StudioSM Trois Grands Psaumes pour soli chœur et orchestre de Mendelssohn, puis récemment pour le label américain JAV, la Messe Solennelle de Louis Vierne, en l’église Saint Sulpice avec les organistes Daniel Roth et Eric Lebrun, le chœur vient d’enregistrer en novembre 2017 le Stabat Mater de Dvořák, à paraître chez Syrius

Le chœur a interprété récemment avec grand succès au Théâtre des Champs-Elysées, le Requiem de Mozart, à l’invitation de Jean-Claude Malgoire et sous sa direction, avec la Grande Ecurie et la Chambre du Roy.

Chœur d’Oratorio de Paris

Sopranos

Constance ASSEMAN Carole FLEURY Sylvie MAUSSIONSophie ATLAN Astrid FORGET Isabelle NICOLLELaurence AUBRY Christine JEAN Odile RAFFINMichèle BARAKE Sophie JELEFF Marie-Noëlle REYLaetitia GUY-BECHY Virginie LE CARDINAL Marie-Joseph SAGOTDanielle DELAMARE Fabienne LECLERC Béatrice UNTERNER

Marianne LOESCHAltos

Pamela BARNBY Catherine GERVY Magdalena PIELAKCatherine BLAIS Marie GUERY Sylvie VÉNINAline DANAPEL Elisabeth KAUFFMANN Annie VIGNAUDDominique DEMARTINI Marielle MARÉCHAL Clothilde WAGNER

Martine MAUTREFTénors

François ARTIGALA Norbert BOUILLON Gérard GUIBERTMarc BANNELIER Mathieu COSSON Howard NYEBruno BERNARD Jacques THIBAULT

Basses

Laurent FEL Claude JOLLIET Didier THIBAULTOlivier FEVRE Florent MOUTHON Philippe TORRENSGérard FLEURY Arnaud de VILLEPIN

Diana Higbee, soprano

Diana Higbee d’origine franco-néozélandaise est une artiste lyrique internationale basée en France. Elle se spécialise dans les opéras de Mozart et le répertoire français (Bizet, Massenet, Gounod). Invitée fréquemment comme concertiste pour des grands groupes tels que Total, Groupe Suez, Renault, Axa, Ligue contre le Cancer, Norman Ellison et à l'étranger en Autriche, Allemagne, Italie, Espagne, Chine, Australie, Nouvelle-Zélande.

Sa renommée internationale l'a fait travailler sous la direction de Paul McCreesh, Nicolaus Richter, Pierre-Michel Durand, Kenneth Weiss, Dominique Daigremont, Philippe Barbey-Lallia… dans les opéras du monde entier.

Elle a obtenu un Master en musique à

la Manhattan School of Music, et depuis 2001 est chanteuse lyrique et metteur en scène d'opéra (Didon et Énée de Purcell, Les noces de Figaro et Cosi fan tutte de Mozart, Trouble in Tahiti de Bernstein). Depuis 2016, elle est directrice artistique chez « MUSICA Le Mans » pour le Festival d'Art Lyrique au Mans, un festival atypique (3 jardins, 3 soirs, spectacles).

Elle est lauréate du GOLD Award (Graduate of the last decade) du Hillsdale College pour l’évolution de sa carrière et a remporté les suffrages des téléspectateurs pour l’émission « Jeunes Talents Musiques au Cœur ».

Anne Maugard, mezzo-soprano

Mezzo-soprano, elle travaille au sein d'ensembles tels que Pygmalion (Raphaël Pichon), Les siècles (François-Xavier Roth), Pierius (Christophe Gautier), Les Musiciens

du Louvre (Marc Minkowski) et Les arts florissants (William Christie), Stiftsmusik Stuttgart (Kay Johannsen), Le chœur de Chambre de Namur (Leonardo Garcia Alarcon), Süddeutscher Kammer-chor (Gerhard Jenemann), Macadam ensemble (Etienne Ferchaud), les chœurs des opéras de Dijon et d’Angers-Nantes avec lesquels elle fait de nombreuses productions, tournées et enregistrements. Formée en France et en Italie, elle interprète les rôles des opéras de Haendel (Ruggiero), Cimarosa (Fidalma dans Il matrimonio segreto), Gluck (Orfeo), Mozart (rôles de Cherubino, Dorabella, Apollo dans Apollon et Hyacinthe) et Rossini (Cenerentola) mais aussi les œuvres de Monteverdi (Messaggiera dans Orfeo), Francesca Caccini (la Nunzia dans La liberazione di Ruggiero), Scarlatti, Vivaldi et Bach, compositeur fétiche qui fait l’objet d’un disque d’airs de cantates avec instruments obligés (paru chez Quantum classic en 2010) et d’un enregistrement de la Messe en si paru en septembre 2016 pour ce même label. Instruite par l'organisme de formation Harmoniques, elle développe depuis quelques années une activité de coach artistique et de metteur en scène auprès des stagiaires de l'Académie Musicale du Rouergue et de compagnies professionnelles. Elle met en scène Actéon, de M.A Charpentier, Pygmalion de J.P Rameau avec des

professionnels et des stagiaires, et participe à l’élaboration scénique des spectacles Cello’péras et La ballade d’Orphée pour la cie Alla voce, spectacle dans lequel elle tient le rôle d’Orphée (version de Gluck en français) et qui a fait l’objet d’une tournée cet été 2017. Diplômée de l’Ecole d’Arts et de Culture à Paris en Management de projet culturel (MBA), Anne Maugard développe, en parallèle de sa carrière d’artiste, des projets culturels pluri-disciplinaires pour des associations et des entreprises. Elle est directrice artistique de l’Académie Musicale du Rouergue depuis 2013 et a fondé un collectif d’artistes, Votz de Femna, dont la première tournée a permis de redécouvrir une œuvre étonnante et injustement oubliée d Divoti affetti alla Passione del nostro Signore, de G.A. Ristori, contemporain de Bach et successeur de Zelenka à la cour de Saxe.

Enregistrements du Chœur d'Oratorio de Paris

Louis Vierne :

Messe Solennelle opus 16 Chœur d’Oratorio de Paris Chœur Grégorien de Paris, Daniel Roth, grand orgue Direction : Jean Sourisse – Double CD et livret Pour la première fois au disque, nous est proposé dans un magnifique album de taille « DVD », la Messe solennelle de Louis Vierne agrémentée de tout son contexte liturgique. Les deux chœurs sont remarquables : le premier, schola grégorienne, distille paisiblement et harmonieusement un discours rehaussé discrètement par l’orgue de chœur. ... Le second chœur lui, chante la Messe solennelle de Vierne dans une couleur parfaite. C’est dire dans quelle ambiance et dis-position l’auditeur est plongé pour apprécier cette œuvre. Comme la tradition le dicte également, le déroulement est ponctué par deux œuvres anciennes de Jacobus Gallus, et de Giovanni Gabrieli, deux œuvres «a capella» dirigées, tout

comme le Vierne, en main de maitre par Jean Sourisse. Au grand orgue, Daniel Roth fait merveille... Cette production, exceptionnelle, a été réalisée par une équipe d’américains passionnés par l’orgue à tuyau. Un tel projet était ambitieux, certes, mais il est abouti, tant sur le plan musicologique que purement musical. Res Musica

Félix Mendelssohn-Bartholdy :

Trois Grands Psaumes pour soli, chœur et orchestre Chœur d’Oratorio de Paris, Ensemble Jean-Walter Audoli Direction : Jean Sourisse Jean Sourisse offre une lecture apaisée de ces trois psaumes, enregistrés en concert. Les voix claires, souples et saines des solistes (Benoit Haller en tête), le bel équilibre des pupitres, les voix de femmes à la diction claire, l’accompagnement nuancé, quoique parfois un peu trop en retrait, de l’orchestre, évoquent bien l’enjeu stylistique de l’univers religieux de Mendelssohn. Avec ce

chef, on est sûr de bénéficier d’une intériorité musicale de bon aloi, relayée ici par l’ambiance religieuse du concert. Sourisse apporte notamment un soin méthodique à chaque verset (cf. le Psaume 95, le plus poignant du disque) et obtient de ses musiciens une belle cohérence du déroulement narratif... Sylvain Gasser, Répertoire

Enregistrement des œuvres pour chœur de Jean Sourisse

Jean Sourisse Messe Brève en sol Motets Œuvres de Desenclos, Kedroff, Kodaly Chœur de Chambre Jean Sourisse Direction : Jean Sourisse CD et livret Etant devenu, au fil des ans, l'un des grands chefs de chœur français de sa génération, Jean Sourisse a été confronté aux langages de dizaines de créateurs, allant de Monteverdi à Messiaen. Il s'est imprégné de leurs techniques d'écriture, en profondeur

et dans leur diversité. Est arrivé le moment, pour Jean Sourisse, de composer luirmême ses œuvres sans nier les influences exercées par tel ou tel compositeur de son époque, car « il faut d’abord être soirmême pour pouvoir tenter une harmonieuse synthèse entre le passé vécu et le présent ». Tel est le sens de la démarche de Jean Sourisse dans cet album qui regroupe ses compositions. On y découvre un compositeur sensible, où héritage et intuition se complètent pour réaliser un album remarquable et accessible à tous.

NOUVEAU : à paraître en 2018 sous le label Syrius Enregistrement du Stabat Mater d’Anton Dvořák Pour soli, chœur et piano

Chœur d’Oratorio de Paris direction : Jean Sourisse

Anne-Aurore Cochet, soprano

Marion Gomar, alto

Kaëlig BochC, ténor

Daniel Petrovitch, basse

Lucie Seillet, piano

Prise de son : Bernard Neveu,

Enregistrement réalisé à la Chapelle de l'Institution Sainte Marie d'Antony les 11 et 12 novembre 2017

Si Antonín Dvořák reste célèbre, c'est essentiellement pour ses œuvres orchestrales, notamment la Symphonie du Nouveau Monde, bien sûr, et les Danses Slaves. Ses compositions pianistiques et chorales sont bien moins connues.

Parmi ces dernières, le grand " Stabat Mater" est un chef d’œuvre absolu. Les dix strophes que comporte cette vaste séquence ont été composées en deux temps : sept d'entre elles en 1876, alors qu'il venait de perdre sa fille ; et les trois autres peu de temps après, ayant subi le deuil de deux autres jeunes enfants. Il résulte de ces trois décès rapprochés une œuvre poignante, bouleversante, qu'éclaire seulement un brillant "Amen" final, révélateur d'une Foi en un "aurdelà" que Dvořák évoque avec toute la force du grand croyant qu'il était. Dvořák écrivit la première mouture de son "Stabat Mater" pour quatre chanteurs solistes, chœur et piano. Il orchestra le tout en 1877.

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Prochain concert:Jeudi 14 et dimanche 17 juin 2018

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