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Campagne Internationale sur les Objectifs de Développement du Millénaire

de Développement du Millénaire sur les Objectifs

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Page 1: de Développement du Millénaire sur les Objectifs

Groupe de travail de CIDSE et Caritas Internationalis (CI) sur la Justice Sociale

Broederlijk Delen, BelgiëCCFD, FranceCenter of Concern, USACORDAID, NederlandDéveloppement et Paix/Development and Peace, CanadaEntraide et Fraternité, BelgiqueFastenopfer/Action de Carême, Schweiz/SuisseMisereor, DeutschlandSecours Catholique - Caritas France, FranceTrócaire, IrelandVolontari nel Mondo/FOCSIV, Italia

Autres participants

JOCI-IYCW(Représentant FIMARC, JECI, JICI, MIAMSI, MIDADE, MIEC et MMTC)Pax Romana-ICMICA

Caritas InternationalisPalazzo San Calisto, 00120 Cité du VaticanTél: +39 06 698 797 99 Fax: +39 06 698 87 237Courriel : [email protected] Site web : www.caritas.org

CIDSERue Stévin 16, B-1000 Bruxelles, BelgiqueTél: +32 2 230 77 22 Fax: +32 2 230 70 82Courriel : [email protected] Site web: www.cidse.org

Campagne Internationale sur les Objectifs

de Développement du Millénaire

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Que sont les Objectifs deDéveloppement du Millénaire?La Déclaration du Millénaire a été approuvéepar les 189 états membres des Nations Unies àla fin du Sommet du Millénaire, tenu à NewYork, en septembre 2000. Cette déclarationdresse la liste des Objectifs de développementdu Millénaire (ODM) qui doivent, d’ici à 2015,combattre la faim et la pauvreté, améliorerl’éducation, la santé, le statut des femmes etl’environnement. Ces objectifs constituent unengagement international de tous lesgouvernements, approuvés par les chefs d’état ;ils sont en étroite corrélation, si bienqu’atteindre l’un d’eux permet de réaliser lesautres. Les sept premiers objectifs mesurent ledéveloppement humain dans les pays pauvres.Chaque objectif a un ou plusieurs buts ; diversindicateurs quantifiables visent à en évaluer lamise en œuvre1. Chaque pays adaptera lesODM à son contexte national particulier etétablira un rapport sur leur progression. Lorsdu Sommet du Millénaire, les chefs d’état dumonde ont également adopté plusieurs butsquantitatifs applicables aux pays riches, réunispar la suite dans un huitième objectif. Leséléments clés de cet objectif 8, réaffirmés en2002 par les chefs d’état, lors de la conférenceinternationale sur le Financement dudéveloppement, incluent un soutien financieret des modifications de la politiqued’allègement de dette et de gouvernancecommerciale et économique, afin de conforterles efforts nationaux des pays pauvres pouratteindre les sept premiers objectifs.

Caritas Internationalis et CIDSE aspirent àl’éradication totale de la pauvreté et à lapleine mise en œuvre de la justice sociale, dèsque possible dans tous les pays, dans le respectde leur diversité. Nos organisations membresappuient des programmes de développementdans presque tous les pays du Sud, contribuantainsi à compléter les programmes de

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Campagne Internationale sur les Objectifs de

Développement du Millénaire

Un document de réflexion de CIDSE et Caritas Internationalis – Octobre 2003

Qui sommes-nous?CIDSE (Coopération Internationale pour leDéveloppement et la Solidarité) est unréseau de quinze organisations catholiquesde développement d’Europe et d’Amériquedu Nord luttant ensemble contre lapauvreté, les inégalités et l’injustice aumoyen de projets concrets dans les pays endéveloppement, ainsi que par l’éducation audéveloppement et le lobbying.

Caritas Internationalis (CI) est uneconfédération de 162 organisationsd’entraide, de développement et de servicessociaux, présente dans 201 états et territoiresdu monde.Nos deux réseaux œuvrent ensemble sur lesquestions de justice sociale depuis denombreuses années, dans le cadre du Groupede travail sur la justice sociale.

CIDSE et Caritas Internationalis collaborentégalement avec des réseaux internationauxpartageant les mêmes objectifs etsoutiennent les initiatives d’autres ONG,comme celles engagées dans le suivi duprocessus de Financement du développe-ment des Nations Unies.

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Les Objectifs de Développement du Millénaire

Objectif 1 : Eradiquer l’extrême pauvreté et la faimBut 1 : Réduire de moitié la proportion de personnes ayant des revenus inférieurs à 1 dollar par

jour, d’ici à 2015.But 2 : Réduire de moitié la proportion de personnes souffrant de la faim d’ici à 2015.

Objectif 2 : Mettre en œuvre une éducation primaire universelleBut 3 : S’assurer que d’ici à 2015, les enfants du monde entier, tant garçons que filles, pourront

suivre un cycle complet d’école primaire.

Objectif 3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’émancipation féminineBut 4 : Eliminer la disparité entre les sexes dans l’éducation primaire et secondaire, de préférence

avant 2005 et à tous les niveaux de l’éducation d’ici à 2015.

Objectif 4 : Réduire la mortalité infantileBut 5 : Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de 5

ans.

Objectif 5 : Améliorer la santé maternelleBut 6 : Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle.

Objectif 6 : Combattre le VIH, la malaria et d’autres maladiesBut 7 : Avoir arrêté et commencé à renverser la propagation du VIH d’ici à 2015But 8 : Avoir arrêté et commencé à renverser l’incidence de la malaria et autres graves maladies d’ici

à 2015

Objectif 7 : S’assurer de la soutenabilité environnementale But 9 : Intégrer les principes de développement durable dans les politiques et les programmes

nationaux et stopper la perte des ressources environnementales.But 10 : Diminuer de moitié, d’ici à 2015, la proportion de personnes n’ayant pas accès durable à

l’eau potable.But 11 : D’ici à 2020, avoir réaliser un progrès significatif dans la vie d’au moins 100 millions

d’habitants des quartiers pauvres.

Objectif 8 : Développer un partenariat mondial pour le développement Alors que les sept premiers objectifs sont centrés sur des changements pouvant être mesurés dans lespays en développement, ils ne peuvent pas être atteints sans l’objectif 8 : la création d’un partenariatmondial pour le développement. Le succès de l’objectif 8 dépend de l’engagement des responsablespolitiques dans les pays industrialisés à transformer leurs promesses en actions.

But 12 : Continuer à développer un système commercial et financier fondé sur une réglementation,ouvert, prévisible, non discriminatoire, comprenant un engagement pour une bonnegouvernance, le développement et la réduction de la pauvreté, sur le plan national commesur le plan international.

But 13 : Accéder aux besoins spécifiques des pays les moins avancés, incluant un accès hors taxes etquotas pour leurs exportations ; alléger la dette pour les pays pauvres très endettés avecannulation de la dette bilatérale ; et une aide publique au développement plus généreusepour les pays s’engageant à réduire la pauvreté.

But 14 : Accéder aux besoins spécifiques des états en développement enclavés et des petites îles.But 15 : Traiter globalement le problème de la dette des pays en développement par des mesures

nationales et internationales afin de rendre leur dette soutenable à long terme.But 16 : En coopération avec les pays en développement, développer et mettre en œuvre des

stratégies de travail décent et productif en faveur des jeunes.But 17 : En coopération avec les industries pharmaceutiques, donner accès, à prix abordable, à des

médicaments essentiels aux pays en développement.But 18 : En coopération avec le secteur privé, rendre disponibles les bénéfices des nouvelles

technologies, particulièrement de l’information et des communications.

L’analyse des indicateurs peut être consultée à l’adresse suivante : http://www.un.org/french/milleniumgoals/

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développement nationaux et multilatéraux.Toutefois puisque les bases du développementrégional et national reposent sur desstructures mondiales appropriées, CIDSE etCaritas Internationalis mènent aussi desactivités de plaidoyer et de lobbying en vued’un environnement économique, financier etcommercial amélioré ne venant pas entraverles efforts de développement du Sud. Nouscroyons possible de mobiliser plus rapidementles ressources nécessaires pour éradiquer lapauvreté et mettre plus de justice dans lesrelations entre hommes et femmes et nousregrettons que fassent toujours défautvolonté et engagements politiques.Cependant, le fait que tous les gouvernementsse soient accordés sur un minimum de cesobjectifs communs est un signe politiqued’espoir, offrant à la société civile un utile outilde suivi. Pour la première fois, les chefs d’étatdu monde ont accepté de travailler ensemble –dans le cadre d’un calendrier établi – pour unmonde libéré de la faim et de la pauvreté. S’ilssont atteints, ces objectifs représenteraient unpremier pas, encore insuffisant, versl’élimination de la pauvreté dans le monde etmontreraient que les nations peuventensemble œuvrer au bien commun. De fait, lespays industriels ont accepté d’étendre leurspropres politiques et promesses économiquesaux pays pauvres. Cependant, un réel progrèsdépend de l’engagement des responsablespolitiques à mettre en œuvre les engagementspris avec les ODM. Ceci requiert donc uneaction organisée de la part des individus et desorganisations de la société civile mondialepour qu’ils en rendent compte.

Les ODM rassemblent en les simplifiant lesengagements internationaux pris lors dessommets des Nations Unies de la dernièredécennie. Ils pourraient donc offrir un cadrepolitique mondial aux gouvernements, auxorganisations internationales, au secteur privéet à la société civile, pour combattre lapauvreté ainsi que l’inégalité sociale et entreles sexes.

Comment atteindre les ODM?

1. En partageant la responsabilitéCaritas Internationalis et CIDSE estiment queles ODM ne peuvent être atteints qu’à lacondition que tous les gouvernements, richesou pauvres, institutions internationales etsociété civile partagent la responsabilité de les

mettre en œuvre. Les pays du Nord doiventoffrir davantage de ressources financières etde plus justes mesures fiscales afin derépondre plus efficacement aux besoinsidentifiés par les pays du Sud. Ceux-ci doiventconsacrer un large pourcentage de leursressources propres aux besoins de base (eaupotable, nourriture, santé, éducation,logement, création d’emplois avec des salaireset conditions de travail décents), éliminer lesgrandes inégalités nationales etinternationales qui se dressent sur le chemindu progrès et soutenir des politiquesencourageant croissance et réduction de lapauvreté. Les entreprises du secteur privédoivent assumer la responsabilité qui est leurde manière à ce que leurs activités contribuentà une croissance durable et socialement juste.La société civile joue un rôle crucial dans lesuivi tant des politiques des pays du Nord et duSud que de l’impact des activitéscommerciales.

2. En procurant un financement par :a) Une aide accrue et de meilleure qualitéBien que les états bailleurs se soient engagésen 1970 à verser 0,7% de leur produit intérieurbrut à l’aide publique au développement(APD), aujourd’hui seuls Pays-Bas, Norvège,Danemark et Suède y parviennent. Lepourcentage moyen d’aide au développementn’est que de 0,2% du PIB selon la BanqueMondiale (2002), les Etats-Unis contribuant àhauteur de 0,1%. Toutefois, le financementdes ODM pourrait demander de doubler lesflux actuels d’aide, selon le Rapport Zedillo2 etd’autres. Les bailleurs devront apportersubstantiellement plus afin de générer les 50milliards de dollars supplémentaires par an,estimés nécessaires d’ici 2015.

L’APD doit se concentrer sur l’éradication de lapauvreté tant en termes géographiques quede priorités sectorielles, en s’accompagnantd’une plus grande efficacité dans laplanification et la gestion des ressources. Ceciimplique que soit mis fin à la corruptionmenée par les bailleurs comme par lesrécipiendaires. Ceci signifie également quel’APD doit être déliée et que les paysbénéficiaires, en consultation avec la sociétécivile (y compris les groupes de femmes),doivent avoir le premier rôle dans laconception et la gestion des programmesd’aide. Pour ce faire, ils ont besoin deflexibilité pour pouvoir affecter les ressourcesfinancières à leurs besoins plutôt qu’à ceuxdésignés par les bailleurs.

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On parviendrait à une utilisation plus ciblée etplus efficace des ressources par uneharmonisation et coordination, au niveau dupays, entre tous les bailleurs bilatéraux etmultilatéraux. Bailleurs publics et institutionsinternationales sont censés coordonner aideset programmes de prêt en fonction des «documents stratégiques de réduction de lapauvreté » (DSRP), élaborés par les paysbénéficiaires. Une telle collaborationpermettrait de réduire l’obligation deproduction de rapports qui constituent ungaspillage des ressources nationales etinternationales. Les DSRP offrent un cadrepolitique propice à l’expression des voix etintérêts des populations pauvres lors desprocessus décisionnels politiques etéconomiques qui affectent le plus leurs vies.Cependant, le succès des DSRP dépend nonseulement de la volonté des bailleurs depermettre aux pays d’assumer le contrôle deleur développement économique et social,mais aussi des capacités des gouvernements etde la société civile. Acquérir ces capacitésdemandera un important investissement enressources et en aide technique.

b) L’annulation de la detteLa dette constitue, dans tous les pays pauvrestrès endettés et dans la plupart des pays àrevenu intermédiaire, un obstacle majeur à lafourniture en eau potable, nourriture,éducation et soins. Toutefois ces paysn’obtiennent un allègement de dette qu’à lacondition de remplir les critères arbitrairesdécidés d’un commun accord par leurscréanciers. Une autre approche del’allègement serait celle qui soustrairait lemontant du service de la dette de celuinécessaire à atteindre les ODM. Les jugementsportés sur la capacité d’un pays à rembourserses dettes doivent donc inclure des estimationssur les revenus plausibles dont peuventdisposer les gouvernements ainsi que sur lefinancement requis pour que ces payscouvrent leurs besoins en développementhumain3. Un tel changement rendraitl’allègement de dette objet dudéveloppement humain, plutôt que duremboursement aux créanciers, ce quiconduirait probablement à une annulationtotale de la dette des pays pauvres trèsendettés, comme de celle de nombre de pays àrevenu intermédiaire.

Annuler la dette est la première étape, mais ledéséquilibre du processus décisionnel entredébiteurs souverains et créanciers doit lui aussiêtre corrigé. A ce jour, ce sont les créanciers

qui établissent les règles et prennent desdécisions sur des cas particuliers, se fondantsur des informations et analyses qu’ils ont eux-mêmes générées ou commandées.

La persistance de la crise de la dette,l’approche hésitante des créanciers quant à sarésolution et les montants dérisoiresd’allègement de dette offerts par l’initiativePPTE renforcée (près de 20 ans après que lacrise ait émergé dans les pays à faiblesrevenus), a conduit les groupes militantsinternationaux à demander une refonte desmécanismes internationaux d’allègement.CIDSE et Caritas Internationalis constatentqu’il est urgent et nécessaire qu’institutions etpays créanciers révisent l’injuste déséquilibredes processus décisionnels venantactuellement saper la gestion internationaledes crises de dette – où les créanciers exercentun contrôle indu sur le rythme, le volume etl’éligibilité des annulations. Pour venir à boutde cette asymétrie structurellement etéthiquement inacceptable, nous proposons deprendre sans tarder en considérationl’établissement d’un processus d’arbitrageéquitable et transparent pour les paysendettés du Sud4.

c) Des ressources nouvellesLe commerce de devises et autres produitsfinanciers génère des profits pour lesinstitutions et milieux d’affaires non encoretaxés. Un grand nombre de ressourcesnouvelles, aujourd’hui en discussion,pourraient devenir de nouveaux instrumentsde financement du développement ; ainsi unetaxe sur les émissions de carbone et sur lestransactions financières. Une très faibletaxation (0,1%) du commerce des devises,connue sous le nom de taxe sur les transactionsfinancières, pourrait être de façontransparente un excellent instrument deréalisation des ODM5 ; elle doublerait l’APDactuelle. Le problème relatif à la concurrencefiscale s’éviterait par une coordination decette taxe sur les transactions financières auplan régional et international. Si étaitappliquée une taxation universelle sur lescapitaux, l’injuste répartition de son poids(recettes envers capitaux) pourrait êtregraduellement levée.

d) Une coordination fiscale internationaleL’interdépendance internationale économiqueet financière croissante contraint les pays àétablir et renforcer divers instruments detaxation. Afin de contribuer à atténuerl’instabilité des flux de capitaux, il devient de

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plus en plus nécessaire d’améliorer lesdispositions relatives à la coopération fiscaleinternationale, pour réduire les occasionsd’évasion fiscale et fermer les paradis fiscaux.

e) L’élimination des subventions auxexportations agricoles et l’accroissementde l’appui du Nord à une agriculturedurable et au développement rural duSud

L’objectif de réduire de moitié d’ici 2015 lafaim dans le monde et d’atteindre la sécuritéalimentaire exigera des pays développés unchangement majeur dans l’utilisation dessubventions. Actuellement les pays de l’OCDEdépensent chaque jour un milliard de dollarspour leurs secteurs agricoles – soit six fois plusque leur aide totale aux pays pauvres. Plusimportant, leurs subventions conduisent audumping6 avec des importations bon marchéet l’éviction des agriculteurs des pays pauvres.Les pays du Nord, par leurs tarifs douaniers,bloquent également les importations deproduits agricoles en provenance des pays endéveloppement. Subventions et tarifsdouaniers réunis faussent le marché etdétruisent le gagne-pain des petitsagriculteurs et des petites communautés. Lesbailleurs de fonds devraient arrêter cespratiques pour, à la place, aider à financerl’agriculture durable du Sud.

3. En construisant des relationséquitables entre Nord et Sud

Les règles du système commercial et financierinternational se sont lourdement empilées audétriment des pays en développement. Lesystème de gouvernance mondiale pourraitdevenir plus équitable si un réel engagementenvers la démocratie existait au sein desinstitutions multilatérales. Afin d’œuvrerefficacement et avoir une légitimité politique,ces institutions doivent être (re)modelées defaçon à devenir des forums ouverts,représentatifs et responsables. Une telleréforme implique une plus grandereprésentation et participation de la part despays pauvres au sein du FMI, de la Banquemondiale et de l’Organisation mondiale duCommerce (OMC). Cela signifie également dedonner à des Nations Unies réformées etrenforcées un rôle central dans les relationsavec les institutions financièresinternationales.

La stratégie de réduction de la pauvreté, cadreapplicable à tous les financements desbailleurs comme à l’allègement de la dette,

lancé par la Banque Mondiale et le FMI,requiert des pays pauvres, pour bénéficierd’un allègement et d’un financement desbailleurs, de produire un documentstratégique de réduction de la pauvreté(DSRP), nationalement approprié. Ceci marqueun éloignement de la pratique de l’ajustementstructurel, lourde de conditionnalités.Toutefois le succès de cette autre approcherequiert des changements dans les politiques,pratiques et comportement desgouvernements, de la société civile et de leurspartenaires du Nord. Les gouvernementsdevront montrer une plus grande ouverture etune plus grande responsabilité quant auxdépenses et décisions, ainsi que leur volontéd’agir en prenant en compte divers intérêts etpoints de vue. Investir dans des programmesest donc nécessaire au renforcement descapacités des gouvernements comme de lasociété civile à planifier et mettre en œuvre detels DSRP nationalement appropriés.

En plus d’offrir davantage de voix aux payspauvres, construire des relations équitablesexige un engagement de transparence,responsabilité et cohérence. Gouvernementset organisations internationales doivent êtretransparents quant à la façon dont ils décidentsubventions, prêts, conditions qui lesaccompagnent et clauses commerciales. Enmême temps, bailleurs et créanciers doiventassumer la responsabilité de leurs décisions etactions ; ils doivent également rendre comptede la manière dont l’aide est utilisée et tenirles pouvoirs publics légalement responsablesde son mauvais usage. Les institutionsfinancières internationales ne devraient plusêtre dans la position d’être seules à avaliser ourejeter les DSRP. Les évaluations des DSRPdevraient impliquer un choix plus larged’acteurs, incluant agences des Nations Unieset bailleurs bilatéraux7.

La communauté internationale reconnaît lanécessité d’un changement fondamental desrelations entre bailleurs et bénéficiaires. S’ilest couronné de succès, le Nouveaupartenariat pour le développement del’Afrique (NoPaDA) pourrait être une bonneexpérience de la façon dont les pays – en lienavec les organisations de la société civile etavec une attention particulière à lareprésentation féminine – commencent à créerun partenariat fondé sur les principes deréciprocité, établissement d’objectifscommuns, apprentissage mutuel,participation et appropriation. Lesgouvernements africains seront ainsi capables

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d’approcher les bailleurs avec des normescommunes pour mesurer leur propre progrèset leur propre responsabilité8.

Les organisations de la société civile ont unrôle crucial à jouer en promouvant desrelations équitables entre les sexes et pour latransformation des relations Nord-Sud.Nombre d’organisations de la société civile, ycompris des membres de CaritasInternationalis et CIDSE, sont déjà activementimpliquées dans le plaidoyer et le suivi auxniveaux local et international de mécanismestels que les stratégies de réduction de lapauvreté9.

4. En réorientant et coordonnantavec les Nations Unies le travaildes institutions financièresinternationales et desorganisations commerciales

Atteindre les ODM requiert également queOMC, Banque Mondiale, FMI et autresinstitutions financières internationalesréorientent leurs financements, politiques etprogrammes. L’impact de leurs politiques surl’éradication de la pauvreté doit être évaluépar une instance indépendante, afin qu’ellespuissent fonder des politiques combattant aumieux la pauvreté et qu’elles reconnaissentque leurs ressources ou politiques contribuentà la pauvreté ou à l’affaiblissement des étatsdémocratiques. Une telle coordination devraitavoir pour objectif spécifique de s’assurer queleurs politiques soient plus cohérentes avec lacharte de l’ONU et avec les ODM en particulier.

Que pouvons nous faire entant que société civile ?Les organisations de la société civile sont enpremière ligne lorsqu’il s’agit d’œuvrer àl’éradication de la pauvreté. Cependant sontsouvent irréalistes les attentes à l’égard de ceque peuvent faire les seuls groupes de lasociété civile. Atteindre les ODM exigera pardessus tout un changement de l’engagementpolitique des pays et des politiques desinstitutions internationales. Les ODM ont étélargement utilisés au niveau mondial commeoutil d’approfondissement du discours sur laresponsabilité mutuelle et pour sécuriser lamise en œuvre politique d’un agenda précispar pays et acteurs pertinents dudéveloppement. Cependant, la plus grandepartie du travail relatif aux ODM aactuellement lieu au niveau national avec des

activités comprenant dialogues avec la sociétécivile, campagnes locales et production derapports sur la progression des ODM dans lepays. Une initiative sur trois ans a été lancéepar les Nations Unies afin de mobiliser lesréseaux de compétences de pays développés etde pays en développement à identifier, pourchaque pays, conditions et politiquesnécessaires à la réalisation des ODM.

Mené par le Programme de développementdes Nations Unies (PNUD), le système onusiencoordonne les trois piliers appuyant laréalisation des ODM :

● Rapports des pays sur la réalisation desODM : http://www.undp.org/french/mdg/mdgreports-f.htm

● Recherche sur les 8 objectifs (Projet del’ONU pour le Millénaire) :http://www.unmillenniumproject.org

● Efforts de campagne (Campagneinternationale du Millénaire) :http://www.undp.org/french/mdg/mdgreports-f.htm (cf. : ci-après : contacts)

Dans ces trois secteurs, la société civile a unefonction importante à remplir en plaidantpour la mise en œuvre des engagementsrelatifs aux ODM.

1. Un engagement de suiviLes ODM sont des buts concrets avec desobjectifs, actions et calendriers spécifiquespour toutes les parties en responsabilité. Nousdevons suivre les engagements pris parbailleurs, pays bénéficiaires et institutionsinternationales dans les pays où noustravaillons, tant au Nord qu’au Sud. Les ONGpeuvent suivre aide au développement, dette,taxe sur les transactions financières,subventions, grâce au processus de suivi duFinancement du développement des NationsUnies. A l’ECOSOC10 comme à l’Assembléegénérale, les ONG auront la possibilité deresponsabiliser gouvernements et institutionsfinancières internationales quant auxengagements financiers qu’ils ont pris àMonterrey et qui ont été insérés dans les ODM(pour les documents, déclarations etinformations sur le Financement dudéveloppement, cf. : www.un.org/esa/ffd). En2005, la première évaluation générale sur lamise en œuvre des ODM se tiendra auxNations Unies. Tous les pays devront y fairerapport et les ONG seront également invitéesà faire connaître leur point de vue. Les ONG duSud pourraient profiter de l’occasion pour

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présenter des rapports alternatifs à celui deleur pays. La préparation de cet événementpourrait servir d’assise à une campagne et à untravail de lobbying.

Les ONG œuvrant avec des partenaires locauxpourraient également partager avec leursgouvernements certaines des informationscollectées dans leurs projets, afin d’aider àquantifier la progression des ODM et ainsigénérer une expérience de travail en commun.Les rapports officiels réalisés, entre 2002 et2004, par chacun des pays en développementoffrent une base à des rapports alternatifs oude suivi par les ONG. Ces rapports, connus sousle nom de Rapports sur les Objectifs duMillénaire (ROM), se trouvent sur le site :http://www.undp.org/french/mdg/mdgreports-f.htm

(cf. : également ci-après : contacts). LeSecrétaire général des Nations Unies aannoncé que le premier test important sur lamise en œuvre surviendra en 2005, quand tousles pays soumettront leur rapport sur lesprogrès réalisés.

2. Placer la pression sur les paysbailleurs et les institutionsinternationales

Au Nord, les organisations de la société civiledoivent placer la pression sur leurs parlementsnationaux afin d’aider au financement desODM. Nous pouvons soulever la question desODM avant et pendant les forums mondiauxtels que les sommets annuels du G8, lesassemblées de printemps et annuelles de laBanque Mondiale et du FMI, ainsi que lors desnégociations de l’OMC.

Il est nécessaire de trouver, de toute urgence,de nouveaux moyens d’évaluer lesengagements des pays du Nord quant auhuitième objectif des ODM. Une initiativeintéressante existe à ce propos: l’indicateurd’engagement au développement, développépar le CGD/FP (Center for Global Developmentand Foreign Policy / Centre d’étude sur ledéveloppement mondial et la politiqueétrangère) de Washington, appelé « Rankingthe Rich » (classer les riches) ; alors que laméthodologie est en amélioration constante,cet indicateur classe 21 des pays les plus richesen fonction de leur attachement à despolitiques bénéficiant aux nations les pluspauvres. Il est destiné à éduquer et inspirerpublic et politiciens du monde riche quant à lamanière d’aider les pauvres dans le monde, età les tenir responsables des promesses faites

pour atteindre les ODM. Une autre initiativeest programmée par les ONG de la plate-formenationale britannique pour le développement,« BOND ».

Nous pouvons également analyser desinitiatives en ce sens, comme la propositionanglaise de Facilité internationale definancement, à condition de ne pascompromettre le futur financement dudéveloppement, ni ajouter de nouvellesconditionnalités. Nous pouvons suivre lesnouvelles initiatives des institutionsinternationales telles que les évaluationsd’impact sur les conditions de vie et la pauvretéde la Banque Mondiale et le nouveau Comitédu commerce et du développement de l’OMC.

Le FMI continuera chaque année d’évaluer lasituation financière de tous les pays. Afin demarquer une réelle différence, ces évaluationsdevraient prendre en compte les indicateursde progrès de mise en œuvre des ODM. Nousdevons également nous assurer que leprocessus des ODM se coordonne bien avecdes processus similaires dévoreurs de temps,comme les Stratégies d’assistance pays de laBanque mondiale et les Documentsstratégiques de réduction de la pauvreté. Pouratteindre les ODM, des processus limités dansle temps sont nécessaires.

3. Participer aux campagnes etactivités de solidarité

Les Nations Unies ont lancé une campagneinternationale sur les ODM, selon l’accord ditConsensus de Monterrey, avec pour but decombiner efforts de la société civile et des paysafin, pour la réalisation des ODM, d’accorderpriorité aux dépenses politiques et sociales. Lacampagne peut servir aussi à maintenir lapression pour plus de cohérence entreministères du commerce, du développementet des finances, aux niveaux national etinternational.

Le bureau de la campagne du PNUD fournitaux ONG du matériel pour leurs activités, telsqu’une lettre d’adhésion et une pétitionmondiale ; pour cette campagne est enpréparation un site spécial qui offrira auxONG, journalistes et parlementaires donnéeset renseignements. Une journée spéciale demobilisation mondiale sera égalementproposée. Le PNUD encouragera événementsrégionaux, ateliers de travail etmanifestations. Pour plus de renseignements :http://www.undp.org/french/mdg/mdgreports-f.htm (cf. ci-après : contacts).

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Les ODM étant vastes et étroitement corrélés,nous pouvons également y apporter notrecontribution en appuyant les campagnesd’autres ONG sur des sujets aussi divers quecommerce équitable, accès à la terre, sécuritéalimentaire, droit à un travail juste et décentet l’Accord de libre commerce sur lesAmériques (cf. ci-après : « liens avec la sociétécivile »).

Réaliser les ODM n’est pas impossible. Il y fautune volonté politique et, de l’expérienceacquise durant les différentes campagnes

Lien sur le développement et guideSoutenu par le Groupe de Développement del’ONU, ce site général offre unedocumentation sur la façon dont les ODMsont déterminés dans les pays et par son « resource corner » offre un accès au guidede la société civile pour l’Afrique et un guideen langage clair sur les ODM. (www.undg.org,cliquer sur mettre en œuvre les Objectifs deDéveloppement du Millénaire).

Liste d’abonnés en ligne sur les ODMIl s’agit d’un service en ligne qui appuiepersonnel des Nations Unies, bureaux despays et société civile, en offrant un fluxcontinu de renseignements sur les ODM :(www.undg.org, s’enregistrer par le site webou adresser un courriel à[email protected]).

Projet du MillénaireCe site offre tous les renseignements relatifs àl’initiative de recherche sur les ODM(www.unmilleniumproject.org).

Site Officiel des Nations UniesOffre des informations d’ordre général sur lesactivités concernant les ODM, y compris descommuniqués de presse et des rapports duSecrétaire général ; recensions d’événementsODM/Nations Unies ; des articles sur les ODMet le rôle des Nations Unies ; les rapports etdonnées du pays et des statistiques sur laréalisation des ODM.(http://www.un.org/french/milleniumgoals/).

d’annulation de la dette, d’élimination desmines antipersonnel et d’intégration del’environnement dans le développement, noussavons qu’il est possible de susciter une tellevolonté. Mais nous devons également noussouvenir qu’ils ne sont qu’un premier pas versnos objectifs immédiats et réels : la justice, ladémocratie, la paix et l’élimination dès àprésent de la pauvreté.

original anglais – traduction Secours Catholique /Caritas France

Indicateurs du MillénaireMis en œuvre par le Département desAffaires économiques et sociales des NationsUnies, ce site contient les données du payspar indicateur ; définitions de l’indicateur ;sources de l’indicateur ; profils du pays ; etexplications de chaque objectif.(http://milleniumindicators.un.org).

Site Officiel du PNUDCe site contient une section sur la campagnepour les ODM, tous les rapports des payspubliés, des documents de ressources etquestions les plus fréquemment posées.(http://www.undp.org/french/mdg/mdghome-f.htm).

Les autres sites de l’agence desNations Unies pour les ODMcomprennent Haut Commissariat pour les Droits del’Homme (HCHR) (http://www.unhchr.ch/development/mdg.html

Organisation Mondiale de la Santé (OMS)(http://www.who.int/mdg/en/).

Site ODM de la Banque Mondiale Ce site comprend une page sur lesdéveloppement des compétences et une pagede recherche sur les coûts pour atteindre lesobjectifs (http://www.worldbank.org,http://www.developmentgoals.org).

Campagne Internationale sur les Objectifs de Développement du Millénaire

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Adresses pour suivre et mener campagne sur les ODMLa liste suivante a été préparée par le Service de Liaison non gouvernemental des Nations Unies(NGLS), (www.unsystem.org/ngls).

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Page 10: de Développement du Millénaire sur les Objectifs

Liens avec la Société CivileCHOIKE (http://www.choike.org) : ce portailsur les sociétés civiles du Sud compile une listeglobale d’articles et de ressources réalisés parla société civile et la communautéinternationale sur les ODM.

CONGO : (conference of NGOs) la Conférencedes organisations non gouvernementales enstatut consultatif avec les Nations Unies(www.ngocongo.org)

CIDSE (http://www.cidse.org) et CaritasInternationalis (http://www.caritas.org) : cessites des réseaux catholiques d’organisationsde développement, contiennent plusieursdocuments de prise de position ainsi que desdéclarations sur les questions relatives auxODM.

EURODAD (www.eurodad.org) : le site duréseau européen sur la dette et ledéveloppement contient des documents

Contacts

Rapports du MillénaireJan Vandemoortele, chef de groupe, PNUD, 1 UN Plaza, Room DC1-2040, New York NY 10017,USA, téléphone+1-212/906 5862, fax+1-212/906 5857, courriel [email protected]

Campagne du Millénaire et MédiaAbigail Spring, Bureau des communications du PNUD, 1 UN Plaza, Room DC1-1900, New YorkNY 10017, USA, téléphone +1-212/906 5312, fax+1-212/906 5364, [email protected]

Pour les campagnes des ONG : Marina Ponti : [email protected]

Projet du MillénaireJohn McArthur, Uganda House UH-701, 336 East 45th Street, New York NY 10017, USA,téléphone+1-212/906 5735, fax +1-212/906 3659, courriel [email protected], siteweb (http://www.unmillenium.org).

Point de contact du PNUD avec la société civile Caitlin Wiesen, PNUD, 1 UN Plaza, Room DC1-2058, New York NY 10017, USA, téléphone+1-212/906 5906, fax+1-212/906 5152, courriel [email protected]

Service de liaison non gouvernemental des Nations Unies (NGLS)Palais des nations, CH-1211 Genève 10, Suisse, fax +41-22/917 0432, courriel [email protected] ouNGLS, Room DC1-1106, United nations, New York NY 10017, USA, fax +1-212/963 8712, [email protected]. Le texte du NGLS sur les ODM Roundup et d’autres publications sont égalementdisponibles en ligne (http://www.unsystem.org/ngls)

Centre pour le développement mondialSarah Lucas Senior Associate, Outreach and Policy, Washington, téléphone+1 (202) 416-0708,courriel [email protected] (site web : http://www.cgdev.org).

analysant la connexion entre niveaux desoutenabilité de la dette et réalisation desODM, y compris un document commun deCAFOD, Christian Aid, Oxfam UK etEURODAD.

INTERACTION (www.interaction.org) : le sitede la plus grande alliance d’ONGhumanitaires et de développementinternational des Etats-Unis offre undocument politique sur le MilleniumChallenge Account et des documents dedialogue sur les ODM.

WFUNA – World Federation Of UNassociations (www.wfuna.org) : la fédérationmondiale des associations des Nations Unies arécemment publié un rapport surl’engagement de la société civile envers lesODM, disponible en ligne. Pour s’inscrire auxservices en ligne de la WFUNA-ODM, envoyerun courriel à : [email protected].

Un document de réflexion de CIDSE et Caritas Internationalis

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Page 11: de Développement du Millénaire sur les Objectifs

DocumentsProjet du millénaire des Nations Unies pour la recherche, la mise en œuvre et les rapports pays :http://www.unmilleniumproject.org

Objectifs de Développement de l’ONU pour le Millénaire et rapports des pays : http://www.un.org/french/milleniumgoals/

Statistiques et indicateurs des Nations Unies pour le Millénaire : http://milleniumindicators.un.org

Banque Mondiale – Objectifs du Millénaire pour le développement :http://www.developmentgoals.org

OCDE - Comité d’aide au développement : Indicateurs du développement :http://www.oecd.org/department/0,2688,fr_2649_34585_1_1_1_1_1,00.html

Déclaration du Millénaire des Nations Unies : http://www.un.org/millenium/

« Financer le développement par la redistribution », une prise de position de CIDSE-CI,septembre 2001 : http://www.cidse.org/pubs/ffdpositionsept01.htm

« Une approche participative du partenariat pour le développement de l’Afrique », undocument de travail de CIDSE-CI, mai 2002 : http://www.cidse.org/pubs/nepadeng.pdf

« The Millennium Development Goals: Towards a Civil Society Perspective on Reframing PovertyReduction Strategies in Southern Africa » (juillet 2003) par Neville Gabriel/Southern AfricanBishops’ Conference (SACBC): http://www.sacbc,.org.za/

Campagne Internationale sur les Objectifs de Développement du Millénaire

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Broederlijk DelenPersonne à contacter : Mme Ann De Jonghe165, HuidevettersstraatB - 1000 BruxellesBelgiqueTél. : (32)2.502.57.00Fax : (32)2.502.81. 00Courriel : [email protected] web : http://www.broederlijkdelen.be

CCFD (Comité Catholique contre la faim etpour le développement)Personne à contacter : M. Jean Merckaert4, rue Jean LantierF - 75001 ParisFranceTél. : (33)1.44.82.80.00Fax : (33)1.44.82.81.43Courriel : [email protected] web : http://www.ccfd.asso.fr

Center of ConcernPersonne à contacter : M. Aldo Caliari1225 Otis Street NEWashington DC 20017Etats-UnisTél. : (1) 202.6352757Fax : (1) 202.8329494Courriel : [email protected] web : http://www.coc.org

Cordaid – Caritas Netherlands (CIDSE/CI)Personne à contacter : M. Eric BloemkolkPostbus 164402500 BK La HayePays-BasTél. : (31) 70 3136 300Fax: (31) 70 3136 301Courriel : [email protected] web: http://www.cordaid.nl

Développement et Paix – Caritas Canada(CIDSE/CI)Personne à contacter : Mme Mary Durran5633 EST, rue SherbrookeMontréal – Québec HIN 1A3CanadaTél. : (1) 514 257 87 11Fax : (1) 514 257 84 97Courriel : [email protected] web : http://www.devp.org

Entraide et FraternitéPersonne à contacter : Mme Sophie Charlier32, rue du Gouvernement provisoireB - 1000 BruxellesBelgiqueTél. : (32) 2 227 66 80Fax : (32) 2 217 32 59Courriel : [email protected] : http://www.entraide.be

Liste des Membres du Groupe de travail de CIDSE et CaritasInternationalis (CI) sur la Justice Sociale

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Page 12: de Développement du Millénaire sur les Objectifs

Fastenopfer/Action de Carême Personne à contacter : M. Markus Brun44, Habsburgerstrasse – Postfach 2856CH - 6002 LucerneSuisseTél. : (41) 41.210.76.55Fax : (41) 41.210.13.62Courriel : [email protected] web : http://www.fastenopfer.ch

Misereor Personne à contacter : M. Reinhard Hermle9, Mozartstrasse – Postfach 1450D - 52064 Aix la ChapelleAllemagneTél. : (49) 241.44.20Fax : (49) 241 44 21 88Courriel : [email protected] web : http://www.misereor.de

Secours Catholique - Caritas France (CI)Personne à contacter : M. Jean-Pol Evrard106, rue du BacF -75341 Paris Cedex 07FranceTél. : (33) 1.45.49.73.30Fax : (33) 1.45.49.94.50Courriel : [email protected] web : http://www.secours-catholique.asso.fr

Trócaire – Caritas Irlande (CIDSE/CI)Personne à contacter : Mme Lorna GoldMaynooth – Co. KildareIrlandeTél. : (353) 1.629.33.33Fax : (353) 1.629.06.61Courriel : [email protected] web : http://www.trocaire.org

Volontari nel Mondo – FOCSIV Personne à contacter : M. Sergio Marelli18, via S Francesco di Sales00165 RomeItalieTél. : (39) 06 687 77 96Fax : (39) 06 687 23 73Courriel : [email protected] web : http://www.focsiv.it

Autres participants :

JOCI-IYCW(représentant: MMTC; MIAMSI; JECI;MIEC; FIMARC; JICI; MIDADE)Personne à contacter : Mme Anna Gill4, avenue Georges RodenbachB - 1030 BruxellesBelgiqueTél. : (32) 2 242 18 11Fax : (32) 2 242 48 00Courriel :[email protected]

Pax Romana/ICMICAPersonne à contacter : M. Anselmo LeeCP 315, 15 rue du Grand bureauCH – 1211 - Genève 24SuisseTél. : (41) 22 283 0707Fax : (41) 22 823 0708Courriel : [email protected] web : http://www.paxromana.org

Secrétariat de la CIDSEPersonne à contacter : Mme Eva MariaHanfstaenglRue Stévin 16,1000 BruxellesBelgiqueTél: (32) 2 233 37 53 Fax: (32) 2 230 70 82Courriel : [email protected] web : http://www.cidse.org

Secrétariat de CaritasInternationalisPersonne à contacter : M. Jacques BertrandPalazzo San Calisto,00120 Cité du VaticanTél: (39) 06 698 797 99Fax: (39) 06 698 872 37Courriel : [email protected] web : http://www.caritas.org

Un document de réflexion de CIDSE et Caritas Internationalis

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Page 13: de Développement du Millénaire sur les Objectifs

Notes1 (http://www.un.org/french/milleniumgoals/)

2 En 2001, le secrétaire général des Nations Unies adésigné un panel d’experts de haut niveau, sous laconduite de M. Robert Zedillo, ancien président duMexique, afin de présenter un document de travail.Ce rapport a fourni des suggestions utiles qui ontinflué sur le processus intergouvernemental.

3 La soutenabilité de la dette doit être jugée enfonction de la capacité des gouvernements à réunirles fonds nécessaires au financement desprogrammes de réduction de la pauvreté et desobjectifs de développement humain. Les ressourcesrestantes ne devraient être allouées au service de ladette que lorsque ces programmes ont ététotalement financés.

4 Notre proposition concerne un processus avecquatre éléments clés : une instance décisionnelleneutre (établie sur une base ad hoc), le droit de tousles acteurs - en particulier les représentants de lasociété civile des pays concernés - à être entendus,la protection des besoins de base des débiteurs etl’institution d’une suspension automatique duservice de la dette une fois le cas ouvert. Nouspensons qu’une telle procédure, équitable ettransparente, aiderait non seulement à gérer defaçon plus globale et durable les crises de detteexistantes, mais également à réduire les futurs prêtset emprunts irresponsables.

5 La taxe sur les transactions financières offre ungrand nombre d’avantages : une faible taxation

(0,1%) ne gênerait pas les mouvements normaux dumarché et offrirait une garantie de revenusconstants pour le développement. Elle doubleraitl’APD actuelle. Une taxe lourde (100%), lors descrises financières, serait un outil efficace pourempêcher une spéculation excessive et ainsiréduirait le risque de crises comme en Asie du Sud-Est en 1997 et plus récemment en Amérique Latine.Le dispositif de contrôle de cette taxationprocurerait un outil au suivi des mouvements dumarché et permettrait aux gouvernements deprendre les mesures nécessaires à éviter une crisemajeure. Avec une taxation élevée les petiteséconomies n’auraient pas besoin d’un gros montantde « capitaux immobiles » pour protéger leurdevise. La plupart de ces capitaux pourraient servirà des investissements au profit du développementnational.

6 Exporter en-dessous des coûts de production.

7 De la dette à l’éradication de la pauvreté : le rôledes stratégies de réduction de la pauvreté ?, uneprise de position de CIDSE et Caritas Internationalis,juin 2001.

8 Une approche participative des partenariats pour ledéveloppement de l’Afrique, un document detravail de Caritas Internationalis et CIDSE, mai 2002.

9 Participation de CIDSE et Caritas Internationalis àl’évaluation FMI/BM des cadres stratégiques deréduction de la pauvreté, août 2003.

10 Conseil économique et social des Nations Unies.

Campagne Internationale sur les Objectifs de Dévellopement du Millénaire

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Page 14: de Développement du Millénaire sur les Objectifs

Groupe de travail de CIDSE et Caritas Internationalis (CI) sur la Justice Sociale

Broederlijk Delen, BelgiëCCFD, FranceCenter of Concern, USACORDAID, NederlandDéveloppement et Paix/Development and Peace, CanadaEntraide et Fraternité, BelgiqueFastenopfer/Action de Carême, Schweiz/SuisseMisereor, DeutschlandSecours Catholique - Caritas France, FranceTrócaire, IrelandVolontari nel Mondo/FOCSIV, Italia

Autres participants

JOCI-IYCW(Représentant FIMARC, JECI, JICI, MIAMSI, MIDADE, MIEC et MMTC)Pax Romana-ICMICA

Caritas InternationalisPalazzo San Calisto, 00120 Cité du VaticanTél: +39 06 698 797 99 Fax: +39 06 698 87 237Courriel : [email protected] Site web : www.caritas.org

CIDSERue Stévin 16, B-1000 Bruxelles, BelgiqueTél: +32 2 230 77 22 Fax: +32 2 230 70 82Courriel : [email protected] Site web: www.cidse.org

Campagne Internationale sur les Objectifs

de Développement du Millénaire

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