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REGARDS De l’Observatoire de la Médecine Générale L’épicondylite L’épicondylite est un trouble musculo-squelettique qui fait partie des premiers résultats de consultations répertoriées par l’Observatoire de la médecine générale. La SFMG et ses experts en proposent une synthèse référencée. 1 LA FRÉQUENCE DE L’ÉPICONDYLITE AUGMENTE EN FRANCE Les données de l’Observatoire de la Médecine Générale (OMG). Les généralistes de l’OMG ont pris en charge fois plus de patients atteints d’épicondylite en qu’en . L’augmentation de la fréquence de l’épicondylite comme celle de tous les troubles musculo-squelettiques (TMS) est constatée par tous et dans tous les pays industrialisés : Progression de % par an ces dernières années ; Tous les secteurs sont touchés, de l’industrie aux services ; / des maladies professionnelles sont des TMS, re cause de maladie professionnelle en France. (source Ministère du travail octobre ) Nous n’avons pas trouvé de données en France en population générale. Dans l’observatoire des TMS en Pays de Loire mis en place par les médecins du travail en : % des salariés présentaient un TMS et l’épicondylite avait une fréquence de % dans la population des salariés. 2 L’ÉPICONDYLITE EST UNE MALADIE PROFESSIONNELLE Le travail est le principal facteur de risque des épicondylites ( à %), loin devant les loisirs (pratique du tennis : à %) et les autres activités personnelles ()- () selon les données canadiennes. Il n’existe pas de données publiées françaises autres que celles de l’OMG 3 PAS DE RECOMMANDATION EN LANGUE FRANÇAISE Il n’existe pas d’algorithme validé pour le traitement de l’épicondylite, seule la mise au repos du coude et l’adaptation du poste de travail font consensus. Nous n’avons pas trouvé de recommandations en langue française, seuls les généralistes américains ont élaboré une recommandation () . 4 LE DIAGNOSTIC EST EXCLUSIVEMENT CLINIQUE Les examens complémentaires ne sont pas nécessaires pour poser le diagnostic. L’épicondylite se différencie, d’une part, du RC « Arthropathie-périarthropathie » par sa précision, et, d’autre part, de « Ténosynovite » par sa localisation plus fréquente. Une campagne TV de sensibilisation E En n l l e es s T TM MS S i i n nd de em mn ni i s sé és s o on nt t e en ng ge en nd dr ré é l la a p pe er rt te e d de e , , m mi il ll l i io on ns s d de e j j o ou ur rn né ée es s d de e t tr ra av va ai i l l e et t m mi il ll li io on ns s d d' ' e eu ur ro os s d de e f fr ra ai i s s ( ( ) ) e en n F Fr r a an nc ce e. . , , , , , , Pourcentage de patients Année Épicondylite : évolution annuelle de la prévalence comparaison hommes femmes Femmes Hommes Source : Observatoire de la Médecine Générale (OMG) Editions médicales Publié le novembre – Société Française de Médecine Générale

de la Médecine Générale L’épicondylite - sfmg.org · L’épicondylite LES PRINCIPES DU TRAITEMENT Des études ont cherché à comparer l’efficacité des différents traitements

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REGARDSDe l’Observatoire de la Médecine Générale

L’épicondyliteL’épicondylite est un trouble musculo-squelettique qui fait partiedes premiers résultats de consultations répertoriées par l’Observatoire de lamédecine générale. La SFMG et ses experts en proposent une synthèse référencée.

1 LA FRÉQUENCE DE L’ÉPICONDYLITE AUGMENTE EN FRANCE

Les données de l’Observatoire de la Médecine Générale (OMG). Les généralistes de l’OMG ont prisen charge fois plus de patients atteints d’épicondyliteen qu’en .

L’augmentation de la fréquence de l’épicondylitecomme celle de tous les troubles musculo-squelettiques(TMS) est constatée par tous et dans tous les paysindustrialisés :

• Progression de % par an ces dernièresannées ;

• Tous les secteurs sont touchés, de l’industrie aux services ;

• / des maladies professionnelles sont des TMS, re cause de maladie professionnelle en France. (source Ministère du travail octobre )

Nous n’avons pas trouvé de données en France en population générale. Dans l’observatoire des TMS en Pays de Loire mis en place par les médecins du travail en : % des salariés présentaientun TMS et l’épicondylite avait une fréquence de %dans la population des salariés.

2 L’ÉPICONDYLITE EST UNEMALADIE PROFESSIONNELLE

Le travail est le principal facteur de risque desépicondylites ( à %), loin devant les loisirs (pratiquedu tennis : à %) et les autres activités personnelles()-

() selon les données canadiennes. Il n’existe pas dedonnées publiées françaises autres que celles de l’OMG

3 PAS DE RECOMMANDATIONEN LANGUE FRANÇAISEIl n’existe pas d’algorithme validé pour le traitement de l’épicondylite, seule la mise au repos du coude etl’adaptation du poste de travail font consensus.

Nous n’avons pas trouvé de recommandationsen langue française, seuls les généralistes américainsont élaboré une recommandation().

4 LE DIAGNOSTIC ESTEXCLUSIVEMENT CLINIQUELes examens complémentaires ne sont pas nécessairespour poser le diagnostic.

L’épicondylite se différencie, d’une part,du RC « Arthropathie-périarthropathie » par sa précision,et, d’autre part, de « Ténosynovite » par sa localisationplus fréquente.

Une campagne TVde sensibilisationEEnn lleess TTMMSS iinnddeemmnniissééss

oonntt eennggeennddrréé llaa ppeerrttee ddee ,, mmiilllliioonnss

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Source : Observatoire de la Médecine Générale (OMG)

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L’épicondylite UN DIAGNOSTIC CLINIQUE !

4Dictionnaire des Résultats deConsultation (DRC) de la SFMG

ÉÉPPIICCOONNDDYYLLIITTEE

++++++++ DDOOUULLEEUURR DDEE LLAA RRÉÉGGIIOONN ÉÉPPIICCOONNDDYYLLIIEENNNNEE

DDÉÉCCLLEENNCCHHÉÉEE PPAARR LLAA MMIISSEE EENN TTEENNSSIIOONN

++++++++ MMAAJJOORRÉÉEE PPAARR LLAA PPRROONNOOSSUUPPIINNAATTIIOONN

CCOONNTTRRAARRIIÉÉEE DDUU CCOOUUDDEE EETT DDUU PPOOIIGGNNEETT

++++++++ EEXXAACCEERRBBÉÉEE ÀÀ LLAA PPRREESSSSIIOONN DDEE LL''ÉÉPPIICCOONNDDYYLLEE

++ -- hhyyppeerraallggiiqquuee

++ -- iimmppootteennccee ffoonnccttiioonnnneellllee

++ -- pprroovvooqquuééee ppaarr uunnee aaccttiivviittéé mmaannuueellllee rrééppééttééee

pprroolloonnggééee aavveecc llee ppooiinngg sseerrrréé ((tteennnniiss,, bbrriiccoollaaggee))

++ -- rréécciiddiivvee

Têtehumérale

Tête radiale

Tête cubitale

Muscle extenseurdu bras

Tendon

Epicondyle

L'épicondylite, encore dénommée « tennis elbow » ou « épicondylalgie », correspond à une souffrance des tendons des musclesépicondyliens à leur insertion sur l’épicondyleexterne du coude.L’histologie montre que l’épicondylite n’est pasune lésion inflammatoire, mais plutôt une lésiondégénérative associant des microdéchiruresintratendineuses, une désinsertion tendineuseminime progressive et une cicatrisationpathologique.(-)

4 Évolution

L’épicondylite ne présente pas de risqued’évolution vers un état dangereux pour le patient(risque grave évitable). Par contre le généraliste est confronté au risquepour le patient de la répercussion sur ses capacitésde travail. L’évolution peut s’avérer longue, entre et moisavec une moyenne de mois.

Repères anatomiques

4 Examen clinique

On note une absence de rougeur ou d’œdème de l’épicondyle.

Supination forcéecontre résistance

Long extenseur radial du carpe

Extension et flexion contrariéesdu poignet, coude en extension

Extenseur commundes doigts

Extension contrariée du majeur

Supinateur

•• EExxtteennssiioonn dduu ppooiiggnneettccoonnttrree rrééssiissttaannccee,, ccoouuddee tteenndduu,,

•• FFlleexxiioonn ffoorrccééee dduu ppooiiggnneett,,mmaaiinn eenn pprroonnaattiioonn,, ccoouuddeeeenn eexxtteennssiioonn,,

•• EExxtteennssiioonn ddeess ddooiiggttss ccoonnttrree rrééssiissttaannccee..

•• SSuuppiinnaattiioonn ccoonnttrreerrééssiissttaannccee,, ccoouuddee tteenndduu,,

4 Intérêt des examenscomplémentaires

Les examens complémentaires ne sont pas nécessairespour poser le diagnostic.

Radiographie standardeenn rrèèggllee ggéénnéérraallee nnoorrmmaallee..

•• AApprrèèss uunn cceerrttaaiinn tteemmppss dd’’éévvoolluuttiioonn uunnee iimmaaggee eenn ééccaaiillllee àà llaa ffaaccee eexxtteerrnnee ddee ll’’ééppiiccoonnddyyllee ppeeuutt êêttrree vvuuee..

L’échographie est utile dans trois situations ()

•• DDaannss lleess ffoorrmmeess ssuurraaiigguuëëss,, aaffiinn ddee rreeppéérreerr uunnee rruuppttuurree ppaarrttiieellllee ddee tteennddoonn ;;

•• DDaannss lleess ffoorrmmeess cchhrroonniiqquueess,, aaffiinndd’’éévvaalluueerr ll’’iimmppoorrttaannccee ddeess llééssiioonnss tteennddiinneeuusseess ;;

•• LLoorrssqquuee llee ccoonntteexxttee mmééddiiccoo--llééggaall rreenndd nnéécceessssaaiirreellaa rrééaalliissaattiioonn dd’’uunnee iimmaaggeerriiee..

LLeess iimmaaggeess ttyyppiiqquueess aassssoocciieenntt ::•• UUnn ééppaaiissssiisssseemmeenntt tteennddiinneeuuxx hhyyppoo--éécchhooggèènnee ;;•• UUnnee hhyyppeerrvvaassccuullaarriissaattiioonn aauu ddoopppplleerr ccoouulleeuurr..

Il faut se méfier des images faussement positives, en particulier chez les sujets sportifs.

Les mouvements douloureux retrouvés à l’examen :

Manœuvres diagnostiques

© W

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Ed i t i o n s m é d i c a l e s

++++ Critère obligatoire+ Compléments sémiologiques facultatifs

L’épicondylite LES PRINCIPES DU TRAITEMENT

Des études ont cherché à comparer l’efficacité des différents traitements. Pour certaines d’entre elles, la taille des populations étudiées est réduite, leur caractérisation insuffisante. Les études en double-aveuglesont impossibles à réaliser pour la physiothérapie et sont praticiens-dépendantes. De nouvelles études de qualitépour confirmer les résultats sont nécessaires.

AINS PPaarr vvooiiee oorraallee,, iillss nnee ssoonntt ppaass eeffffiiccaacceess(())

PPaarr vvooiiee llooccaallee,, lleeuurr eeffffiiccaacciittéé nn’’aa ppaass ééttéé pprroouuvvééee..IIllss ssoonntt iinnttéérreessssaannttss ccoommmmee aannttaallggiiqquueess..

Physiothérapie : - Ionophorèse- Ultrason- Massage transverse- Renforcement

excentrique

LLaa pphhyyssiiootthhéérraappiiee :: mméétthhooddeess iinneeffffiiccaacceess sseelloonn llaa rreevviieeww ddeellaa CCoocchhrraannee LLiibbrraarryy((--)) sseeuullss lleess uullttrraassoonnss oonntt uunnee ffaaiibbllee eeffffiiccaacciittéé,, ssuuppéérriieeuurree àà cceellllee dduu ppllaacceebboo..

UUnnee sseeuullee ééttuuddee ssuurr sseeuulleemmeenntt ppaattiieennttss ééttaaiitteenn ffaavveeuurr ddee ll’’eeffffiiccaacciittéé dduu mmaassssaaggee ppaarr rreennffoorrcceemmeenntteexxcceennttrriiqquuee(())..

LLaa pphhyyssiiootthhéérraappiiee ddee cceess ééttuuddeess eesstt--eellllee llaa mmêêmmee qquu’’eenn FFrraannccee ?? NNoouuss nn’’aavvoonnss ppaass rreettrroouuvvéé dd’’ééttuuddeesspprraattiiqquuééeess eenn FFrraannccee..

- L’abstention ÀÀ lloonngg tteerrmmee,, ll’’aabbsstteennttiioonn ffaaiitt mmiieeuuxx qquuee ll’’iinnffiillttrraattiioonn(())..

L’infiltration locale de corticoïdes

PPlluussiieeuurrss ééttuuddeess ccoommppaarreenntt ll’’eeffffiiccaacciittéé ddee ll’’iinnffiillttrraattiioonnppaarr rraappppoorrtt àà ll’’aabbsstteennttiioonn,, llaa pphhyyssiiootthhéérraappiiee eett lleess AAIINNSS((----))..

LL’’iinnffiillttrraattiioonn aa sseess rriissqquueess ((aattrroopphhiieetteennddiinneeuussee)) eett eesstt ccoonnttrree--iinnddiiqquuééeeeenn ccaass ddee ddéécchhiirruurree ppaarrttiieellllee dduu tteennddoonn..

- Bracelet compressif de l’avant-bras

- Attelle de poignet en flexion dorsale

EEnn ,, LLaa CCoocchhrraannee LLiibbrraarryy ccoonncclluuaaiitt àà ll’’aabbsseennccee ddee pprreeuuvveeddee ll’’eeffffiiccaacciittéé ddeess oorrtthhèèsseess(()).. EEnn uunnee ééttuuddee ddee ffaaiibblleeaammpplleeuurr eesstt eenn ffaavveeuurr dd’’uunnee eeffffiiccaacciittéé sseeuulleemmeenntt àà ccoouurrtttteerrmmee dduu bbrraacceelleett (())..

LLeess ggéénnéérraalliisstteess aamméérriiccaaiinnss ddaannss lleeuurrssrreeccoommmmaannddaattiioonnss ddééccoonnsseeiilllleenntt ll’’aatttteellllee,,ccoonnssiiddéérraanntt qquu’’eellllee eesstt àà rriissqquuee(())..

- Laser- Onde de choc- Acupuncture

LLee llaasseerr,, ll’’oonnddee ddee cchhoocc nn’’oonntt ppaass ffaaiitt pprreeuuvvee dd’’eeffffiiccaacciittéé(())..DDee ffaaççoonn ééttoonnnnaannttee eenn ,, ll’’IInnssttiittuutt aamméérriiccaaiinn ddeess ccoonnsseennssuuss ttrroouuvvaaiitt uunn iinnttéérrêêtt àà ll’’aaccuuppuunnccttuurree,, aalloorrss qquu’’eenn,, llaa CCoocchhrraannee LLiibbrraarryy ccoonncclluuaaiitt aauu mmaannqquuee ddee pprreeuuvvee..

Immobilisation plâtrée EEllllee eesstt eexxcceeppttiioonnnneelllleemmeenntt uuttiilliissééee..EEllllee ppeeuutt rreennddrree sseerrvviiccee ddaannss lleessddéécchhiirruurreess ppaarrttiieelllleess dduu tteennddoonn..

ChirurgieAAccttuueelllleemmeenntt iill nn’’yy aa ppaass dd’’ééttuuddee ssuuffffiissaannttee ppoouurr ll’’éévvaalluueerr ((--)).. ttyyppeess ddee mméétthhooddeess eexxiisstteenntt :: cchhiirruurrggiiee oouuvveerrttee,, ppeerrccuuttaannééeeeett aarrtthhrroossccooppiiee..

EEllllee eesstt iinnttéérreessssaannttee ddaannss lleess ffoorrmmeessrrééccaallcciittrraanntteess..

En résumé

EFFICACITÉ DES TRAITEMENTS :

•• ÀÀ CCOOUURRTT TTEERRMMEE (( sseemmaaiinneess)) :: ll’’iinnffiillttrraattiioonn eesstt nneetttteemmeenntt pplluuss eeffffiiccaaccee..

•• ÀÀ LLOONNGG TTEERRMMEE (( mmooiiss)) :: llaa pphhyyssiiootthhéérraappiiee eesstt llééggèèrreemmeenntt pplluuss eeffffiiccaaccee qquuee ll’’iinnffiillttrraattiioonn eett ll’’aabbsstteennttiioonn.. LL’’aabbsstteennttiioonn eesstt pplluuss eeffffiiccaaccee qquuee ll’’iinnffiillttrraattiioonn..

•• GGuuéérriissoonn ssppoonnttaannééee eennttrree eett mmooiiss ((mmooyyeennnnee àà mmooiiss))..

•• LLee mmaassssaaggee ttrraannssvveerrssee pprrooffoonndd ((ppoonnççaaggee)) :: mmaassssaaggee llooccaall ddaannss llee sseennss ppeerrppeennddiiccuullaaiirree àà cceelluuii ddeessffiibbrreess mmuussccuulloo--tteennddiinneeuusseess ((uuttiilliisséé ddaannss lleess tteennddiinniitteess))..

•• LLee rreennffoorrcceemmeenntt eexxcceennttrriiqquuee :: ééttiirreemmeenntt ppaassssiiff dduu ggrroouuppee mmuussccllee--tteennddoonn,, llee ppaattiieenntt eexxeerrççaanntt uunneerrééssiissttaannccee pprrooggrreessssiivvee.. IIll nneecceessssiittee llaa ppaarrttiicciippaattiioonn aaccttiivvee dduu ssuujjeett.. IIll eesstt ccoonnttrree--iinnddiiqquuéé àà llaa pphhaasseeaaiigguuëë ddéébbuuttaannttee ddee llaa mmaallaaddiiee..

SOULAGER & ACCOMPAGNER

L’épicondylite nécessite de la part du médecin un accompagnementdu patient tant pour le soulager quepour les problèmes professionnelsqu’il va rencontrer.

La mise au repos du tendon et l’adaptation du poste de travail font consensus. Une éducation du patient dans ses gestes quotidiens et au travailest souvent nécessaire.

Un soulagement rapide de la douleur peut être obtenupar l’infiltration, mais une amélioration plus rapide àmoyen et long terme relèvera plus de l’abstentionthérapeutique ou de la physiothérapie. La chirurgien’est utilisée que dans les formes récalcitrantes().

Et la placedu kiné ?

Ed i t i o n s m é d i c a l e s

DÉCLARER L’ÉPICONDYLITE EN MALADIEPROFESSIONNELLE !

4 Vous contactez le médecin du travailde l’entreprise de votre patient et vous l’informez, par courrier, de votre diagnostic et de la déclaration de maladie professionnelle effectuée.

POUR INFO

La procédure complète de déclaration de la maladieprofessionnelle est bien décrite à cette adresse :

Ü hhttttpp::////mmaallaaddiieess--pprrooffeessssiioonnnneelllleess..ccrraammiiff..ffrr//mmaallaaddiieess--pprrooffeessssiioonnnneelllleess--ddeeccllaarreerr..pphhpp

1 Connectez-vous sur le site des maladies professionnelles de la CRAMIF (Caisse Régionale d’Assurance Maladied’Ile de France), très complet et très facile d’utilisation.

Ü hhttttpp::////mmaallaaddiieess--pprrooffeessssiioonnnneelllleess..ccrraammiiff..ffrr//mmaallaaddiieess--pprrooffeessssiioonnnneelllleess--rreeppeerreerr..pphhpp

2 Choisissez le régime d’assurancede votre patient : régime général,régime agricole, autre etrenseignez le terme clinique de la pathologie en tapant« ééppiiccoonnddyylliittee » dans l’espace de recherche.

Le tableau est RG pour unassuré au régime général, RApour un assuré au régimeagricole.

3 Vous remplissez un formulaire CERFA S identique à celui que vous utilisez habituellement pour les accidents de travail

Ü hhttttpp::////wwwwww..aammeellii..ffrr//ffiilleeaaddmmiinn//uusseerr__uuppllooaadd//ffoorrmmuullaaiirreess//SS..ppddff

Vous indiquerez, outre les renseignements administratifs habituels :

Ü qu’il s’agit d’une maladie professionnelle (case à cocher) ;

Ü la date de re constatation médicale de la maladie professionnelle ;

Ü la nature de la maladie professionnelle. Dans le champ « renseignements médicaux », vous inscrivez :« épicondylite du coude droit/gauche chez un patient effectuant des travaux comportanthabituellement desmouvements répétés depréhension ou d'extensionde la main sur l'avant-bras ou des mouvements desupinationet pronosupination »(texte recopié à partirdu tableau de la maladieconsidérée) ;

Ü les suites probables.

Ed i t i o n s m é d i c a l e s

Attentionle patient ne doit pas être en arrêt maladie dans les jours précédents la déclaration.

Diagnostic selon l’OMG

CCOODDEE CCIIMM :: MM.. PPoossiittiioonnddiiaaggnnoossttiicc AA oouu BB

LL’’ééppiiccoonnddyylliittee eessttuunnee mmaallaaddiiee pprrooffeessssiioonnnneelllleeppoouurr lleess ppaattiieennttss eexxppoosséésssseelloonn lleess ttaabblleeaauuxx ((rrééggiimmeeggéénnéérraall)) eett ((rrééggiimmeeaaggrriiccoollee))

1 La prise en chargede l’épicondylite oblige legénéraliste à se pencher sur leposte de travail du patient.Il est confronté à problèmesdélicats :• L’adaptation du poste du travail

parfois impossible danscertaines entreprises ;

• La longueur des arrêts detravail nécessaires chez certainspatients.

2 La coopération avec le médecindu travail est indispensable avecson corollaire de travailsupplémentaire.

Les arrêts de travail, la demandede reconnaissance en maladieprofessionnelle sont sourcesde travail administratif.

3 Liste limitative des travauxsusceptibles de provoquer cesmaladies. « Travaux comportanthabituellement desmouvements répétés depréhension ou d'extension de lamain sur l'avant-bras ou desmouvements de supination etprono-supination ».

4 Les facteurs de risquebiomécaniques etpsychosociologiques au travailpeuvent potentialiser leursactions pour augmenter lerisque de TMS des membressupérieurs d’après l’étudeanglaise publiée en ()

5 Les facteurs de risquepsychosociologiques au travailsont liés à :

• la demande psychologique :quantité de travail, contraintesde temps,

• l’autonomie décisionnelle,• le soutien social : relation avec

les collègues et l’encadrement,• la reconnaissance reçue en

échange des efforts fournis.

6 Les facteurs individuels de risque, en dehors de l’âge, sont actuellementencore mal évalués. L’étude en Pays de Loire() desmédecins du travail était en faveur de risquesprofessionnels sans susceptibilitéindividuelle (diabète, obésité,hypothyroïdie) pour les TMS dumembre supérieur.

LES GESTES À RISQUE :

• Gestes exécutés en position fixe ou dans unemauvaise position ;

• Répétitivité des gestes et sollicitation excessive ;• Temps de récupération insuffisant ;• Mouvements de serrage d’un manche

(outil, raquettes), en force ;• Mouvements de prono-supination en force ;• Mouvements de la main pour frapper

des objets.

Le travail au froid, l’exposition aux vibrations sont des conditions de risque.

QUELS ÉCHANGES ENTRE LE MG ET LE MÉDECIN DU TRAVAIL ?

Le médecin généraliste peut solliciter une « pré-visite ».Elle permet d’anticiper la reprise du travail. Elle peut être envisagée très tôt pendant l’arrêt de travail.

Tous les secteurs d’activité sont susceptibles d’êtreconcernés (BTP, Industrie, Services, Transports, Services àla personne, Tertiaire).Citons par exemple les métiers tels que maçon, peintre,électricien, menuisier, caissier, manutentionnaire,magasinier, aide-nettoyeur, aide-soignant, mécanicien,assembleur, laveur repasseur de linge, serveur, cuisinier,boucher, poissonnier, coiffeur, tapissier, secrétaire…

LL’’aaddaappttaattiioonn oouu llee cchhaannggeemmeenntt ddee ppoossttee

ddee ttrraavvaaiill eesstt ssoouuvveenntt ssooiitt iimmppoossssiibbllee,, ssooiitt iinnssuuffffiissaanntt ppoouurr mmeettttrree aauu rreeppooss llee ccoouuddee..

L’arrêt de travail est souvent nécessaire.

L’épicondylite LE MG AU CŒUR DE LA MALADIE PROFESSIONNELLE

MONDE Les Américains, les Suédoiset les Australiens estimentla prévalence de l’épicondylite

en population générale entre à %(--)

Ed i t i o n s m é d i c a l e s

L’épicondyliteQUE DIRE AUX PATIENTS ?

1 L’épicondylite est une maladie doulou-

reuse de la face externe du coude ; fré-

quente, elle ne présente pas de risque

d’évolution vers un état dangereux. L’évo-

lution en est souvent longue, entre

et mois avec une moyenne de

mois. Pendant ces mois elle peut

entraîner des difficultés pour assumer

le travail et les tâches de la vie quoti-

dienne. Elle guérit toujours spontané-

ment.

2 Son diagnostic est exclusivement

clinique, aucun examen complémen-

taire n’est le plus souvent nécessaire.

3 Le travail est le principal facteur de

risque des épicondylites ( à %),

loin devant les loisirs (pratique du ten-

nis par exemple : à %) et les au-

tres activités personnelles.

4 Si le travail est cause de la maladie,

le médecin doit faire une déclaration

de maladie professionnelle.

5 La mise au repos est la modalité

essentielle du traitement. Des antal-

giques, des anti-inflammatoires, de la

physiothérapie, des infiltrations de cor-

ticoïdes peuvent également être pro-

posés.

6 Avant de rencontrer votre médecin :

• réfléchissez aux gestes professionnels,

aux travaux effectués à la maison, aux

activités sportives qui auraient pu

favoriser l’épicondylite ;

• précisez-lui vos antécédents (tendi-

nites, mal de dos, douleurs d’épaule,

anxiété, dépression) ;

• indiquez-lui les médicaments que

vous avez pris pour essayer de vous

soulager ;

• faites état de vos consultations chez

le kinésithérapeute, l’homéopathe,

l’ostéopathe, ou le rebouteux ;

• indiquez-lui les coordonnées de

votre médecin du travail qui sera un

interlocuteur important en cas de ma-

ladie professionnelle.

7 Des renseignements sur

ce site canadien(). hhttttpp::////wwwwww..cccchhsstt..ccaa//rreeppoonnsseesssssstt//ddiisseeaasseess//tteennnniiss__eellbbooww..hhttmmll

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AAuutteeuurrss :: DDrr MMiicchheell AArrnnoouulldd

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DDrr NNaatthhaalliiee MMaarreecchhaall

Ü Pour faciliter votre recherche MeSH

Terme en français : ééppiiccoonnddyylliitteeTerme en anglais : tteennnniiss eellbbooww Définitions :-- MMeeSSHH eenn aannggllaaiiss :: ““AA ccoonnddiittiioonn cchhaarraacctteerriizzeedd bbyy ppaaiinn iinn oorr nneeaarr tthhee llaatteerraall hhuummeerraalleeppiiccoonnddyyllee oorr iinn tthhee ffoorreeaarrmm eexxtteennssoorr mmuussccllee mmaassss aass aa rreessuulltt ooff uunnuussuuaall ssttrraaiinn.. IItt ooccccuurrss iinn tteennnniiss ppllaayyeerrss aass wweellll aass hhoouusseewwiivveess,, aarrttiissaannss,, aanndd vviioolliinniissttss..””Synonyme(s) CISMeF : ééppiiccoonnddyyllaallggiieeSynonyme(s) MeSH Français : ééppiiccoonnddyylliittee ddeess jjoouueeuurrss ddee tteennnniiss;; tteennnniiss eellbboowwSynonyme(s) MeSH Anglais : tteennnniiss;; eeppiiccoonnddyylliittiiddeess,, llaatteerraall hhuummeerraall;; tteennnniiss eellbboowwssAppartient au(x) Métaterme(s) : rrhhuummaattoollooggiiee ;; ttrraauummaattoollooggiiee

- Nha HQ, Hong QN, Durand MJ, Loisel P. LL’’ééppiiccoonnddyylliittee :: uunnee rreevvuuee ddeessddoonnnnééeess pprroobbaanntteess.. LLeess ttrroouubblleess mmuussccuulloo--ssqquueelleettttiiqquueess :: ccoommpprreennddrree eettiinntteerrvveenniirr VVoolluummee ;; pp --.. ..hhttttpp::////wwwwww..eerrggoonnoommiiee--sseellff..oorrgg//sseellff//vv//VV----RR--HHOONNGG..ppddff

- Vanderstraeten J. VVoouuss aavveezz ddiitt ““tteennnniiss eellbbooww”” ?? LLaa RReevvuuee ddee llaaMMééddeecciinnee GGéénnéérraallee nn°° .. FFéévvrriieerr ..hhttttpp::////wwwwww..ssssmmgg..bbee//nneeww//ffiilleess//RRMMGG__--..ppddff

- Observatoire de la médecine générale OMG :: hhttttpp::////oommgg..ssffmmgg..oorrgg

- La surveillance épidémiologique des troubles musculo-squelettiques.BBEEHH nn°° --// nnoovveemmbbrree ..hhttttpp::////wwwwww..iinnvvss..ssaannttee..ffrr//bbeehh////__//bbeehh______..ppddff

- La prévention des troubles musculo-squelettiques ((TTMMSS)) ooccttoobbrree.. MMiinniissttèèrree dduu ttrraavvaaiill ddeess rreellaattiioonn ssoocciiaallee eett ssoolliiddaarriittéé..SSiittee IInntteerrnneett dduu ggoouuvveerrnneemmeenntt..hhttttpp::////wwwwww..ttrraavvaaiill--ssoolliiddaarriittee..ggoouuvv..ffrr//ddoossssiieerrss//ssaannttee--sseeccuurriittee--aauu--ttrraavvaaiill//pprree--vveennttiioonn--rriissqquueess--cchhiimmiiqquueess--pphhyyssiiqquueess--ppssyycchhoo--ssoocciiaauuxx//pprreevveennttiioonn--ttrroouubblleess--mmuussccuulloo--ssqquueelleettttiiqquueess--ttmmss--..hhttmmll??vvaarr__rreecchheerrcchhee==ttmmss..

- Jonhson GW, Cadwallader K, Scheffel SB, Epperly TD. TTrreeaattmmeenntt ooffLLaatteerraall EEppiiccoonnddyylliittiiss..AAmmeerriiccaann FFaammiillyy PPhhyyssiicciiaann VVoolluummee ,, NNuummbbeerr SSeepptteemmbbeerr ;; hhttttpp::////wwwwww..aaaaffpp..oorrgg//aaffpp////..hhttmmll

- Bisset L, Beller E, Jull G, Brooks P, Darnell R, Vicenzino B. MMoobbiilliissaattiioonnwwiitthh mmoovveemmeenntt aanndd eexxeerrcciissee,, ccoorrttiiccoosstteerrooiidd iinnjjeeccttiioonn,, oorr wwaaiitt aanndd sseeee ffoorrtteennnniiss eellbbooww:: rraannddoommiisseedd ttrriiaall.. BBMMJJ.. NNoovveemmbbeerr ;; (()):: .. hhttttpp::////wwwwww..ppuubbmmeeddcceennttrraall..nniihh..ggoovv//aarrttiicclleerreennddeerr..ffccggii??aarrttiidd==

- Labelle H, Guibert R, Joncas J, Newman N, Fallaha M, Rivard CH. LLaacckk ooffsscciieennccee eevviiddeennccee ffoorr tthhee ttrreeaattmmeennttooff llaatteerraall eeppiiccoonnddyylliittiiss oohh tthhee eellbbooww aannaatttteemmpptteedd mmeettaa--aannaallyyssiiss.. JJ BBoonnee JJooiinntt SSuurrgg BBrr.. ;; --BB::--..hhttttpp::////wwwwww..jjbbjjss..oorrgg..uukk//ccggii//rreepprriinntt//--BB////

- Nha HQ, Durand MJ, Loisel P. LL’’ééppiiccoonnddyylliittee :: uunnee rreevvuuee ddeess ddoonnnnééeesspprroobbaanntteess.. LLeess ttrroouubblleess mmuussccuulloo--ssqquueelleettiiqquueess :: ccoommpprreennddrree eett iinntteerrvveenniirr.. VVoolluummee pp --hhttttpp::////wwwwww..eerrggoonnoommiiee--sseellff..oorrgg//sseellff//vv//VV----RR--HHOONNGG..ppddff

- Devereux JJ, Vlachonikolis IG, Buckle PW. EEppiiddeemmiioollooggiiccaall ssttuuddyy ttooiinnvveessttiiggaattee ppootteennttiiaall iinntteerraaccttiioonn bbeettwweeeenn pphhyyssiiccaall aanndd ppssyycchhoossoocciiaall ffaaccttoorrssaatt wwoorrkk tthhaatt mmaayy iinnccrreeaassee tthhee rriisskk ooff ssyymmppttoommss ooff mmuussccuulloosskkeelleettaall ddiissoorrddeerrooff tthhee nneecckk aanndd uuppppeerr lliimmbb.. :: OOccccuupp EEnnvviirroonn MMeedd.. AApprr;; (())::--hhttttpp::////wwwwww..nnccbbii..nnllmm..nniihh..ggoovv//ppuubbmmeedd//??oorrddiinnaallppooss==&&iittooooll==EEnnttrreezzSSyysstteemm..PPEEnnttrreezz..PPuubbmmeedd..PPuubbmmeedd__RReessuullttssPPaanneell..PPuubbmmeedd__DDiissccoovveerryyPPaanneell..PPuubbmmeedd__DDiissccoovveerryy__RRAA

- Roquelaure Y, Ha C, Touranchet A, Sauteron M, Chotard A, Guillimin JC,Harrigan JC, Leroux F, Mazoyer M, Imbernon E, Goldberg M et médecinsdu travail des Pays de la Loire. SSuurrvveeiillllaannccee ddeess TTMMSS ddaannss lleess eennttrreepprriisseess ddeessPPaayyss ddee llaa LLooiirree :: rrééssuullttaattss eenn .. FFoorruumm IInntteerrnnaattiioonnaall ttrraavvaaiill eenn ssaannttéé ..hhttttpp::////wwwwww..iinnvvss..ssaannttee..ffrr//ppuubblliiccaattiioonnss////ttmmss__//ttmmss__ppaayyss__llooiirree..ppddff

- Theis C, Herber S, Meurer A, Lehr HA, Rompe JD. EEvviiddeennccee--bbaasseedd eevvaalluu--aattiioonn ooff pprreesseenntt gguuiiddeelliinneess ffoorr tthhee ttrreeaattmmeenntt ooff tteennnniiss eellbbooww ---- aa rreevviieeww..ZZeennttrraallbbll CChhiirr.. AAuugg;; (())::--..hhttttpp::////wwwwww..nnccbbii..nnllmm..nniihh..ggoovv//ppuubbmmeedd//??oorrddiinnaallppooss==&&iittooooll==EEnnttrreezzSSyysstteemm..PPEEnnttrreezz..PPuubbmmeedd..PPuubbmmeedd__RReessuullttssPPaanneell..PPuubbmmeedd__RRVVDDooccSSuumm

- Elbow (acute & chronic). NNaattiioonnaall GGuuiiddeelliinnee CClleeaarriinngg hhoouussee JJuunn .. pp.. [[ rreeffeerreenncceess]]..hhttttpp::////wwwwww..gguuiiddeelliinnee..ggoovv//ssuummmmaarryy//ssuummmmaarryy..aassppxx??ddoocc__iidd==&&nnbbrr==&&ssttrriinngg==%%tteennnniiss++eellbbooww%%##sseeaarrcchh

- Bandolier.hhttttpp::////wwwwww..jjrr..ooxx..aacc..uukk//bbaannddoolliieerr//bbooootthh//AArrtthhrriittiiss//eellbbooww..hhttmmll

- Smidt N, Assendelft WJ, Arola H, Malmivaara A, Greens S, BuchbinderR, van der Windt DA, Bouter LM. EEffffeeccttiivveenneessss ooff pphhyyssiiootthheerraappyy ffoorr llaatteerraalleeppiiccoonnddyylliittiiss:: aa ssyysstteemmaattiicc rreevviieeww.. AAnnnn MMeedd.. ;; (())::--.. RReevviieeww..hhttttpp::////wwwwww..nnccbbii..nnllmm..nniihh..ggoovv//ppuubbmmeedd//??oorrddiinnaallppooss==&&iittooooll==EEnnttrreezzSSyysstteemm..PPEEnnttrreezz..PPuubbmmeedd..PPuubbmmeedd__RReessuullttssPPaanneell..PPuubbmmeedd__RRVVDDooccSSuumm

- Brosseau L, Casimiro L, Milne S, Robinson VA, Shea BJ, Tugwell P, WellsG. DDeeeepp ttrraannssvveerrssee ffrriiccttiioonn mmaassssaaggee ffoorr ttrreeaattiinngg tteennddoonniittiiss.. CCoocchhrraannee rreevviieeww..uuppddaattee:: AAuugguusstt .. ..hhttttpp::////wwwwww..ccoocchhrraannee..oorrgg//rreevviieewwss//eenn//aabb..hhttmmll

- Svernlov B, Adolfsson L. NNoonn--ooppeerraattiivvee ttrreeaattmmeenntt rreeggiimmee iinncclluuddiinnggeecccceennttrriicc ttrraaiinniinngg ffoorr llaatteerraall hhuummeerraall eeppiiccoonnddyyllaallggiiaa.. SSccaanndd JJ MMeedd SSccii SSppoorrttss ;; (()) :: --.. hhttttpp::////wwwwww..hhaass--ssaannttee..ffrr//ppoorrttaaiill//uuppllooaadd//ddooccss//aapppplliiccaattiioonn//ppddff//ssyynntthheessee__eeppii--ccoonnddyylliittee..ppddff

- Smitd N, Van der Windt D, Assendelft W, Deville W, Kothals-de Bos IB,Bouter LM. CCoorrttiiccoosstteerrooiidd iinnjjeeccttiioonnss,, pphhyyssiiootthheerraappyy,, oorr aa aaiitt--aannddsseeee ppoolliiccyyffoorr llaatteerraall eeppiiccoonnddyylliittiiss :: aa rraannddoommiizzeedd ccoonnttrroolllleedd ttrriiaall.. LLaanncceett ;; :: --..hhttttpp::////wwwwww..nnccbbii..nnllmm..nniihh..ggoovv//ppuubbmmeedd//

- Hay EM, Paterson SM, Lewis M, Hosie G, Croft P. PPrraaggmmaattiicc rraannddoommiisseeddccoonnttrroolllleedd ttrriiaall ooff llooccaall ccoorrttiiccoosstteerrooiidd iinnjjeeccttiioonn aanndd nnaapprrooxxeenn ffoorr ttrreeaattmmeennttooff llaatteerraall eeppiiccoonnddyylliittiiss ooff eellbbooww iinn pprriimmaarryy ccaarree.. BBMMJJ ;;::--..(( OOccttoobbeerr )) hhttttpp::////wwwwww..bbmmjj..ccoomm//ccggii//ccoonntteenntt//ffuullll//////

- Bisset L, Beller E, Jull G, Brooks P, executive dean, Darnell R, VicenzinoB. MMoobbiilliissaattiioonn wwiitthh mmoovveemmeenntt aanndd eexxeerrcciissee,, ccoorrttiiccoosstteerrooiidd iinnjjeeccttiioonn,, oorr wwaaiittaanndd sseeee ffoorr tteennnniiss eellbbooww:: rraannddoommiisseedd ttrriiaall.. BBMMJJ.. NNoovveemmbbeerr ;; (()):: .. hhttttpp::////wwwwww..ppuubbmmeeddcceennttrraall..nniihh..ggoovv//aarrttiicclleerreennddeerr..ffccggii??aarrttiidd==

- Struijs PA et al. TThhee pprreeddiiccttiivvee vvaalluuee ooff tthhee eexxtteennssoorr ggrriipp tteesstt ffoorr tthheeeeffffeeccttiivveenneessss ooff bbrraacciinngg ffoorr tteennnniiss eellbbooww.. AAmm JJ SSppoorrttss MMeedd.. ;; :: --..hhttttpp::////wwwwww..nnccbbii..nnllmm..nniihh..ggoovv//ssiitteess//eennttrreezz

- National Institutes of Health Consensus Development ConferenceStatement NNoovveemmbbeerr --;; .. hhttttpp::////ccoonnsseennssuuss..nniihh..ggoovv////AAccuuppuunnccttuurreehhttmmll..hhttmm

- Lo MY, Safran MR. SSuurrggiiccaall ttrreeaattmmeenntt ooff llaatteerraall eeppiiccoonnddyylliittiiss:: aa ssyysstteemmaatt--iicc rreevviieeww.. CClliinn OOrrtthhoopp RReellaa RReess.. OOcctt;; ::--..hhttttpp::////wwwwww..nnccbbii..nnllmm..nniihh..ggoovv//ppuubbmmeedd//??oorrddiinnaallppooss==&&iittooooll==EEnnttrreezzSSyysstteemm..PPEEnnttrreezz..PPuubbmmeedd..PPuubbmmeedd__RReessuullttssPPaanneell..PPuubbmmeedd__RRVVDDooccSSuumm

- Traitement arthroscopique de l’épicondylite. HHAASS :: SSeerrvviiccee dd’’éévvaalluuaattiioonnddeess aacctteess pprrooffeessssiioonnnneellss.. jjuuiinn ..hhttttpp::////wwwwww..hhaass--ssaannttee..ffrr//ppoorrttaaiill//uuppllooaadd//ddooccss//aapppplliiccaattiioonn//ppddff//ssyynntthheessee__eeppii--ccoonnddyylliittee..ppddff - Épicondylite. CCHST. .hhttttpp::////wwwwww..cccchhsstt..ccaa//rreeppoonnsseesssssstt//ddiisseeaasseess//tteennnniiss__eellbbooww..hhttmmll

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