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de la nature soit assidue, que la réflexion soit

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LA NATURE, thème des Rencontres Philosophiques deLangres 2017.Voilà un sujet qui a mobilisé la réflexion de Diderot.Il édite en 1753 « De l’interprétation de la nature »qu’il modifie dès 1754 en « Pensées sur l’interprétationde la nature ». Il substitue à un intitulé péremptoireune formule plus impliquée et moins affirmative et yajoute cette dédicace : « Jeune homme, prends et lis :Aie toujours présent à l’esprit que la nature n’est pasDieu, qu’un homme n’est pas une machine, qu’unehypothèse n’est pas un fait. »Et il énonce sa démarche, bien révélatrice de samanière : « C’est de la nature que je vais écrire. Jelaisserai les pensées se succéder sous ma plume, dansl’ordre même selon lequel les objets se sont offerts àma réflexion parce qu’elles n’en représenteront quemieux les moments et la marche de mon esprit. »Cependant cette affirmation, semblant se dispenserde tout plan élaboré, est démentie par l’organisationdu texte, numéroté en 58 points. Il y a sous-jacent undiscours de la méthode, et il l’exprime : « Nous avonstrois moyens principaux : l’observation de la nature,la réflexion et l’expérience. L’observation recueille lesfaits ; la réflexion les combine ; l’expérience vérifie lerésultat de la combinaison. Il faut que l’observation

de la nature soit assidue, que la réflexion soitprofonde et que l’expérience soit exacte. »C’est dans ce texte de Diderot que l’on trouve la formuletant mise en exergue : « Hâtons-nous de rendre laphilosophie populaire. » Il précise : « Ce n’est pas assezde révéler : il faut encore que la révélation soit entièreet claire. » Il s’insurge contre « l’affectation des grandsmaîtres » qui s’entourent d’un discours complexe « qu’onne mettra jamais à la portée du commun des esprits ».Il corrige pourtant cette affirmation : « S’il était permisà quelques auteurs d’être obscurs c’est aux seulsmétaphysiciens. Les grandes abstractions necomportent qu’une lueur sombre. »Au terme de son exposé Diderot ne considère pasqu’il a apporté des éléments définitifs. Dans unedernière « Observation », il se ré-adresse au « jeunehomme ». Il l’invite à poursuivre sa recherche, àchercher des réponses car face à « ces difficultés...je t’avoue que j’ignore comment on les résout ».Et c’est tout Diderot. La question reste, heureusement,ouverte.Que vont nous dire de LA NATURE les philosophesaujourd’hui ?

Bernard COLLINPrésident du Forum Diderot-Langres

Définir la notion de nature tient de la gageure tant lemot possède de multiples sens.Provenant du latin natura signifiant “ce qui existedepuis la naissance”, la “nature” évoquerait tout ce quin'a pas été modifié depuis la naissance et “naturel”qualifierait ce qui n'a pas été transformé par unartifice quelconque.Chez les Grecs, la nature est un cosmos, un universordonné et hiérarchisé. Est “naturel”, pour Aristote enparticulier, ce qui est à l'origine de son propremouvement.Quelques siècles plus tard, dans la philosophie chrétienne,la nature étant créée par Dieu, elle est une mécaniquesans autonomie dont Dieu serait l'horloger.A partir du XVIIIe siècle, la montée en puissance deconceptions rationalistes contribue au déclin de lapensée métaphysique. L'importance occupée par lesarticles sur le monde vivant, la physique ou les artsmécaniques dans les 72000 articles et les planchesde l’Encyclopédie de Diderot et d'Alembert illustre lavision totalement renouvelée de la nature dans lescercles savants de la France de l'époque.Le XXe siècle sonne enfin le glas de maints faux

clivages et des stricts dualismes : inné/acquis ;naturel/artificiel ; nature/culture ; ...Mais quid de la nature chez les Amérindiens, lesaborigènes, les animistes, les Inuits et autres peuplesnon européens ?Force est de constater que c'est toujours à partir d'unelangue donnée et dans une interprétation donnée dumonde que l'homme détermine ce qu'est pour lui lanature : on voit bien alors que le sens qu'a le mot “nature”est lui-même culturel et qu'il a d'ailleurs radicalementchangé de signification entre Aristote et nous.Aussi, c'est à cette 7e édition des RencontresPhilosophiques de Langres qu'il revient, au traversd'un riche programme de conférences, séminaires,spectacles, ciné philo, visites-découvertes, formations...d'identifier les sens attribués au mot nature et leursfinalités dans chaque contexte particulier ainsi qued'approfondir les concepts relatifs à ce terme polysémiqueafin de répondre aux défis scientifiques, éthiques etpolitiques majeurs qui sont aujourd'hui devant nous.

Sophie DELONGMaire de Langres

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Rendez-vous intellectuel et culturel désormais bieninstallé, le séminaire philosophique de Langres estautant prisé par le professeur de philosophie, chargéde favoriser l'accès de chaque élève à l'exerciceréfléchi du jugement, que par tout habitant de Langreset ses environs curieux d'enrichir sa réflexion sur desquestions philosophiques interrogeant son rapport aumonde. Pour leur septième édition, et après avoir exploré lavérité, la liberté, matière et esprit, l'histoire, la religionet le politique, les Rencontres Philosophiques deLangres de 2017 sont consacrées à la nature.Nature « est un terme dont on fait différents usages »nous dit l’Encyclopédie. C'est bien sous des approchesplurielles que la thématique retenue pour l'édition2017 sera appréhendée, interrogée et étudiée aucours des diverses rencontres, conférences etséminaires programmés dans toute la ville de Diderot.Bien sûr, les Rencontres Philosophiques de Langresexamineront des conceptions variées qu'entretient laphilosophie avec l'idée de nature. Mais elles serontégalement l'occasion de revenir aux questionnements,

maintes fois soulevés mais toujours d'actualité, liésà la place de l'homme dans son environnement.L'intérêt particulier qu'il lui porte aujourd'hui dans unsouci écologique invite également à envisager lesquestions juridiques soulevées par cette relationcomplexe de l'homme tantôt promoteur de technologieface à la nature, tantôt protecteur de celle-ci.Une fois encore, la cité toute entière se mobiliserapour valoriser et explorer le thème retenu pour lesRencontres Philosophiques.Cette nouvelle édition sera l'occasion de donner laparole à un horizon disciplinaire élargi, la mise enperspective de différentes approches et questionne-ments suscités par notre rapport à la nature d'unpoint de vue philosophique, juridique et scientifiquepermettront de nourrir, grâce aux contributionsd'experts reconnus, une réflexion qui ne manquerapas de trouver une continuité dans les classes.

Pour le ministre et par délégation, l’adjoint audirecteur général de l’enseignement scolaire

Xavier TURION

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Créées en 2011, les RencontresPhilosophiques de Langres (RPL)sont une manifestation qui propose, pendant plusd'une semaine, de nombreux rendez-vous de cultureet de réflexion. Dans la ville natale de Denis Diderot, serassemblent d’une part, l’ensemble de la communautéphilosophique, composée d’universitaires, de chercheurs,de professeurs, formateurs ou non, d’amateurséclairés et, d’autre part, le grand public.Elles sont conduites par le Forum Diderot-Langres etco-organisées par la Ville de Langres.Les Rencontres accueillent, du 5 au 7 octobre, le plannational de formation du ministère de l'éducation

nationale avec un colloque de 10conférences et 4 séminaires à destination

des professeurs de philosophie, mais égalementde ceux d’autres disciplines, ainsi qu’à destinationdes inspecteurs ou des personnels de direction etouverts au grand public.Accompagnant ces volets scientifique et pédagogique,un volet culturel ouvert à tous propose du 2 au 8octobre des expositions, spectacles, visites, cinéma,petit déjeuner philo, librairie philosophique et actionsculturelles diverses avec quelques manifestations enamont dans le département dès le 28 septembre.

La nature n’existe pas – Sommets immaculésdes montagnes, abysses des océans, confinsencore vierges des forêts les plus denses, riende tout cela ne ressortit à ce que nous croyonsdevoir entendre par le mot de « nature », qui trahitle fantasme si particulier d’un lieu originel dontle mode d’émergence et l’existence relèveraientde la seule puissance de ses principes. Dans l’emprise des sciences ou des activitéstechniques qui en dérivent, « nature » ne désigneen effet que des espaces contraints et desartefacts, soit de la pensée, soit de l’activitéhumaine. Au sens de la physique ou de la chimie,« nature » dénote un système homogèned’énoncés mathématiques exprimant desconstantes, des régularités ou des lois, sansprétention au dévoilement de l’ordre du mondeou à l’épiphanie de son origine. Dans lesinterstices laissés vacants par les activitéshumaines, parcs naturels et réserves de toutessortes, reconnus comme « vitaux », ne sonteux-mêmes que les produits d’une cultureécologique, dans le meilleur des cas, ou, parfois,d’industries cyniques thésaurisant sur les loisirsdes nantis ou sur l’avenir de ressourcesinexploitées, au détriment d’anciens modes depeuplement et d’usage. Et même avec l’assen-timent des nations, l’Antarctique forme moinsun espace « naturel » qu’un laboratoire du passéet de l’avenir de la planète et, à ce titre, un objettechnique lui-même intégré aux systèmesd’énoncés savants et d’appropriation quipermettent de le configurer comme tel.Penser la nature, c’est donc penser au rebours

d’une représentation naïve des origines dumonde ou de l’homme. L’origine est perdue ; ouplutôt, sitôt surgi, le thème de l’origine aura toutjuste masqué l’impossibilité de son objetsupposé pour exprimer, dans une incertainepremière fois, une pensée de la réalité et de sonexposition au regard de l’intelligence. La languegrecque disant physis pour désigner la nature,le philologue et le philosophe n’ont pas eu demal à y déceler une pensée de ce qui sourd,émerge, prend primitivement forme. Pour autant,l’origine ne fut jamais là-devant, en tant quetelle, c’est plutôt la pensée qui, de premièremain, étendit sa puissance de clarté sur unmonde dont elle s’étonnait. Les pensées de lanature n’ont jamais été des pensées desorigines ou de l’immaculée création, elles furentet continuent d’être comme « les travaux et lesjours » de l’intelligence, dressant un arc entrele sol effectif de sa puissance et le potentiel etsombre horizon de son intempérance.Par la diversité des approches de « la nature »que les Rencontres Philosophiques de Langrespermettront d’exposer, un public lettré ou curieuxs’instruira à une délicate discipline du « naturel »et prendra la mesure des enjeux métaphysiques,scientifiques et pratiques que recouvre notrerapport à « la nature » : recherche de sens ouexigence d’ordre ? Contraintes économiques ounécessités vitales ? Connaissance du monde oudésir de maîtrise ? À portée de main, la terre etses ressources ; au-delà du regard, les étoileset leurs promesses infinies. Et nous ? Allons voir le cyprès dans le jardin !

PROBLÉMATIQUE par Paul Mathias

Chaque année, les Rencontres Philosophiques de Langres accueillent le plan national deformation du ministère de l'éducation nationale comportant 10 conférences et 4 séminaires.

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CONFÉRENCE INAUGURALE

LA NATURE SANS FONDDominique Horvilleur, né en1960, ancien élève de l'ENS,professeur de Chaire supérieure,enseignant en classe préparatoireà Marseille.

« Sans fond », la nature leserait, au moins, en deux sens :

parce que, à l’opposé de l’esprit, toute enextériorité, elle s’offre, dans ses innombrablesaspects, ou phénomènes, autant que dans sarégularité, au regard, à la jouissance, à la recherche,à la connaissance. Elle n’a aucun « secret » qui, àterme, ne pourrait être découvert. Mais, « sansfond », aussi, à l’inverse, parce qu’elle seraitproprement insondable, en tant que puissancenative, première, productrice de formes, à la foisfondement et abîme.Parle-t-on alors de la même « nature » ? Oui etnon. La distinction classique entre « naturenaturée » et « nature naturante » laisse entier, enle figeant, le problème de l’univocité du terme. Etc’est cette distinction que nous aimerions creuseret réactiver en parcourant, très brièvement,certains thèmes de la Critique de la faculté dejuger où Kant cherche, par sa réflexion sur le beauet le vivant, à se frayer une voie entre uneimpossible (et paradoxale) métaphysique de lanature et une nécessaire mais insuffisante sciencephysique de la nature. Cet ouvrage charnière dans l’histoire de ce qu’onappelle les deux voies de l’idéalisme allemand estloin de n’avoir qu’un intérêt académique, il relèvele défi de devoir, et de pouvoir, penser la nature àla fois hors théologie et épistémologie. Ce quipermettrait d’en interroger le sens. Et donc le fond.

Jeudi 5 octobre • 15h • Salle Jean-Favre

COMMENT PEUT-ON ÊTREAUJOURD’HUI À NOUVEAU

NATURALISTE ?Daniel Andler est professeurémérite de philosophie des sciencesde l’Université Paris-Sorbonne.Spécialiste de sciences cognitives,il a fondé le Département d’étudescognitives de l’École normalesupérieure. Co-auteur ou auteurde Introduction aux sciences

cognitives (1992, nouv. éd. 2004), Philosophie dessciences (2002), La Silhouette de l’humain (2016),La cognition. Du neurone à la société (à paraître) etd’articles généralement disponibles sur son site. Il estmembre de l’Académie des sciences morales et politiques.

Le naturalisme n’est pas né d’hier : il parcourt l’histoirede la philosophie depuis l’origine. Il n’a pas un visage,il en a cent. Mais à travers les âges, il conserve uneunité d’inspiration : il se dresse contre une dichotomiereçue, et il le fait au nom de l’expérience. Ce qui a variéselon l’époque et le contexte est la dichotomie quele naturalisme entend contester, et la source del’expérience à laquelle il puise. S’il revient sur scèneaujourd'hui, c’est pour s’opposer à plusieursdichotomies distinctes, quoique liées : philosophie/science, sciences de l’esprit/ sciences de la nature,société et culture/ individu et nature ; pour ce faireil s’appuie sur un ensemble de programmes derecherche, d’apparition relativement récente, visantà constituer une science de l’homme sur le modèledes sciences de la nature, autrement dit une sciencenaturaliste de l’homme. – sciences cognitives,neurosciences, biologie évolutive... On tentera demontrer que la situation présente ne se ramène pasà une lutte sans merci entre naturalisme individualisteet culturalisme collectiviste : une interaction estpossible et s’est de fait engagée. Quant aux questionsfondamentales pour l’humanisme, elles ne se posentpas en des termes essentiellement nouveaux.

Jeudi 5 octobre • 18h • Théâtre5

CONSTITUERLA NATURE

Paul Ducros, agrégé, docteur etHDR en philosophie, professeuren CPGE au Lycée Emmanueld’Alzon de Nîmes. Il est l’auteur dequatre livres : Sport et existence.Éléments pour une esthétiquedu geste, L’Harmattan (2002).Ontologie de la psychanalyse,

L’Harmattan (2008). Husserl et le géostatisme.Perspectives phénoménologiques et éthiques, LeCerf (2011). Sensibilité et imagination. L’esthétiquede Hugo von Hofmannsthal, Hermann (2017).

Les sciences de la nature croient en l’objectivité.Elles croient que la nature est cette objectivité,présente par elle-même. Toute représentationhumaine n’a alors de légitimité que lorsqu’elle estconfrontée à l’objectivité, à la positivité de lanature.La phénoménologie, surtout à sa naissance avecHusserl, pense que l’évidence objective de la naturene va pas de soi. Elle n’a de sens que dans unrapport à la subjectivité humaine. Les actes decette dernière constituent ainsi la nature. Cela nesignifie en rien qu’ils la produisent, seulement quela nature n’a de sens que liée à la vie humainequ’il faut penser comme idéalisme transcendantal.C’est la portée de l’idéalisme de la phénoménologiehusserlienne, notamment dans la « PremièreSection » des Ideen II ainsi que dans le cours de1927 dernièrement traduit : Nature et esprit, qu’ils’agit de comprendre. Cet idéalisme peut nousprémunir des dérives d’un positivisme contemporaintrop confiant en lui-même.

Jeudi 5 octobre • 18h • Cinéma New Vox

LES ÉVOLUTIONSDU DROIT NATUREL

AU DÉBUT DEL’ÂGE MODERNE

Thierry Gontier est professeurde philosophie politique et moraleà l'Université Jean Moulin -Lyon 3, et directeur de l'Institutde recherches philosophiques deLyon (IRPhiL). Ses travaux portentsur les mutations de l'anthropologiephilosophique dans la première

modernité (XVe-XVIIe siècles), sur la réappropriationdes textes de l'Antiquité ainsi que sur l'interprétationde la modernité à l'époque contemporaine.

Nous voulons dans cet exposé mettre en valeurquelques grandes lignes d'évolution du droitnaturel à l'époque moderne, de Grotius (Du droitde la guerre et de la paix, 1625) à Hobbes(Léviathan, 1651), parallèlement aux transfor-mations de la notion même de « nature ». Nousnous appuierons sur les travaux de Michel Villey,montrant l'émergence d'un esprit juridique« positiviste » (déjà latent selon lui dans la penséestoïcienne antique), opposé l'esprit jusnaturalistequi inspire la conception du droit de Platon,d'Aristote, du droit romain et de Thomas d'Aquin.Nous étudierons les questions liées au volontarismejuridique et au contractualisme, à la naissance desdroits subjectifs et à la redéfinition du couplejustice commutative-justice distributive.

Vendredi 6 octobre • 11h • Théâtre

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NATURE ET LIBERTÉ.LES PHILOSOPHIES DE LANATURE DE L’IDÉALISME

ALLEMAND

Patrick Cerutti, professeur dephilosophie en hypokhâgne àReims, a publié différentes étudessur l’histoire de la philosophie etplusieurs traductions commentéesde Jacobi, Fichte et Schelling.

Y a-t-il dans la nature quelquechose qui favorise l’expression de la liberté ?Qu’est-ce qui en elle préfigure et prépare notreaction libre ou, à défaut, qu’est-ce qui en elledonne prise à notre activité formatrice ? La naturedoit-elle recevoir de l’extérieur une rationalité quila rende utile ou porte-t-elle déjà en elle-mêmeson sens ? La philosophie de la nature est l’effort le plusremarquable qui ait été mené en Allemagne audébut du XIXe siècle pour répondre à ces questionset résorber l’« incommensurable abîme » que Kantavait creusé entre nature et liberté. Son ambitionétait de montrer que la raison n’est pas un idéal,un au-delà, mais que, dans certains êtres naturels,elle est déjà effective, immédiatement présente.Redonner une réalité à la nature après que laconception mécaniste du monde l’a réduite àn’être qu’un ensemble de qualités et d’affectionsdevait aussi changer la manière dont l’homme serapporte à lui-même et à Dieu. Le débat qui aopposé Fichte et Schelling en 1805 et 1806témoigne des efforts engagés par l’idéalismeallemand pour restaurer, dans la mesure du possible,l’unité de la vie dans toutes ses dimensions.

Vendredi 6 octobre • 11h • Cinéma New Vox

REPRÉSENTER LANATURE. QUELQUES

PROBLÈMES POSÉS PARL’ART DES JARDINS

Catherine Fricheau est maîtrede conférences en philosophie àl’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne de 2004 à 2016 etspécialiste des théories de l’art desXVIIe et XVIIIe siècles, a plusparticulièrement consacré sestravaux à l’art des jardins.

Pensée comme l’origine de tout ce qui change etvit, la nature (du latin nascor : naître) est quelquechose d’inconnaissable. Nous connaissons deschoses qui sont « par nature » (Aristote) ou « lanature des choses » (Lucrèce) ou des « phéno-mènes » (Kant )… , mais pas la nature elle-même.Lorsqu’il apparaît en Europe à la Renaissance, l’artdes jardins se donne pour objet de représentercette totalité et omniprésence mystérieuse et lesformes successives qu’il revêt, géométrisées ouspontanées, sont pour leurs promoteurs autantd’images de la nature. Cet art connait entre le XVIIe et le XVIIIe siècle unerévolution remarquable : celle qui voit le jardin« régulier », dit encore « à la française », dénoncécomme « anti-naturel », céder le pas au paysage,c’est-à-dire à l’art « anglais » des jardins où secélèbrent les noces de la nature et de la liberté. Or, pour ses inventeurs, le jardin régulier est,comme toute œuvre d’art, une imitation parfaitede la nature. Force est donc d’explorer les causeset raisons d’un tel changement de paradigme,dans le contexte de ce que Paul Hazard avaitnommé « crise de la conscience européenne ». Cette expression nous semblant également conveniraux mutations que nous vivons (où en sommes-nous avec la nature ?), elle nous permettra quelquesaperçus sur le jardin contemporain.

Vendredi 6 octobre • 14h30 • Théâtre7

LE GENRE À L’ÉPREUVEDE LA BIOLOGIE

Thierry Hoquet est philosophe,professeur à l’Université ParisNanterre, il travaille sur les sciencesde la vie et leurs prolongementsculturels. Après plusieurs étudesconsacrées à Buffon, Linné etDarwin, il est notamment l’auteur,aux éditions du Seuil, de Cyborg

Philosophie. Penser contre les dualismes (2011) et Dessexes innombrables, Le genre à l’épreuve de la biologie(2016), ainsi qu’aux éditions iXe, de Sexus Nullusou l’égalité (2015) et Déicide ou la liberté (2017).

« Un papa, une maman » : voici, à en croirecertains militants, ce que nous dit la Nature.Pourtant, dès lors qu’on s’arrache à ce quisemble évident pour notre espèce, dès lorsdonc qu’on fait de la biologie, le sexe devientun phénomène général, concernant une grandediversité de formes vivantes. Alors, l’évidencede la définition du sexe, et la manière dont ondoit les compter (y en a-t-il seulement deux ?),s’obscurcit. Décrire ce que serait un individumâle ou femelle en général s’avère être uneopération fort délicate. En parcourant les formeset les significations du « sexe » en biologie, onest tenté de répéter avec le grand Buffon quela Nature ne fait pas un seul pas qui ne soit entout sens, et qu’il faut se garder de la réduire àla monotonie de nos idées. Il faut aussi contestertout recours à la Nature comme norme politiqueet modèle de société. La question est ancienneet déjà Pierre Bayle demandait si la chastecolombe pouvait servir de modèle de vertu àl’Impératrice Barbe. Si l’on se doit donc de nepas simplifier la Nature telle que la biologienous la décrit, il faut aussi maintenir la biologiedans sa sphère propre. La société ne dérive passes principes d’une « Nature ».

Vendredi 6 octobre • 14h30 • Cinéma New Vox

APRÈSLE GOUVERNEMENT

DE LA NATURE

Aliénor Bertrand est chargéede recherches au CNRS à l’UMR5815 Dynamiques du droit. Elle acoordonné récemment deux ouvragescollectifs Justice écologique, justicesociale (Victoires Editions, 2015)et Condillac, philosophe dulangage (ENS Editions, 2016).

Elle vient de consacrer une série d’articles à l’histoire dunaturalisme, notamment « Archéologie coloniale du droitde propriété », in L’empire de la propriété (dir. Éric deMari et Dominique Taurisson, Victoires Editions, 2016).

Notre gouvernement de la nature ne cesse demontrer son incapacité à faire face aux crisesécologiques. Trois grands types de critiques luisont principalement opposées : la vacuité d’undroit abstrait reconduisant les rapportsd’exploitation « des travailleurs et de la terre »,y compris les rapports coloniaux, la continuitédu droit environnemental contemporain avecles dispositifs biopolitiques, l’ancrage de cedroit dans un régime relationnel qui voue lesrapports avec les non humains à la productionmarchande. De fait, de la création des parcsnaturels à la rémunération des servicesécosystémiques, en passant par les accordsinternationaux sur le climat, le droitenvironnemental a davantage favorisé quecontré la réécriture néolibérale des règles de lavie collective. Mais, au-delà du droit, c’est lanotion même de nature qui se trouve être l’objetprincipal de la critique : est-elle ou nonséparable du cadre politique libéral puisnéolibéral qui détermine notre gouvernementdes choses ? Quelle philosophie de la naturepour penser et affronter l’anthropocène.

Vendredi 6 octobre • 18h30 • Théâtre

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LA TRADITION JURIDIQUECIVILISTE À L’ÉPREUVE

DU DROIT DEL’ENVIRONNEMENT

Sarah Vanuxem est maîtressede conférences en droit privé àl’Université Nice SophiaAntipolis et membre des conseilsscientifiques du Parc National duMercantour et de la Fondationpour la Recherche sur laBiodiversité. En délégation à

l’Institut National de Recherche Agronomique, ellemène des recherches en droits des biens et del’environnement.

La tradition juridique civiliste se caractérise parson rationalisme et, plus précisément, par sonsystématisme : les grandes notions de lapersonnalité, de la propriété ou de laresponsabilité se répondent et se définissentles unes par rapport aux autres. Ainsi lapersonne-propriétaire, la personne-responsableet la personne-cocontractante ont pu êtreprésentées comme trois hypostases de lanotion de sujet de droit. Sous l’influencenotamment du droit de l’environnement, l’onassiste toutefois, aujourd’hui, à unrenouvellement de chacune des grandesnotions civilistes. Par exemple, l’admission du« préjudice écologique pur » permet d’engagerla responsabilité d’une personne à raison dudommage causé, non plus seulement à uneautre personne ou à ses biens, mais auxécosystèmes. L’on peut alors se demander cequ’il advient du système juridique civiliste :éclate-t-il de toutes parts ou se reconfigure-t-il de manière cohérente ? Avec l’essor du droitde l’environnement, ne renouerait-on avec uneconception réaliste du droit faisant pièce à lafigure moderne du sujet de droit ?

Vendredi 6 octobre • 18h30 • Cinéma New Vox

CONFÉRENCE DE CLÔTURE

NOUVELLE PHYSIQUEQUELLES VISIONSDU MONDE CELAIMPLIQUE-T-IL ?

Marc Lachièze-Rey est astro-physicien, théoricien et cosmologue,directeur de recherches au CNRS,il travaille au laboratoire Astro-Particule et Cosmologie (APC), àl’Université Paris 7 Denis Diderot.Auteur de nombreux ouvrages devulgarisation, il a publié récemment

L’univers est une éponge, collection Quai des Sciences,Dunod (avril 2017).

La relativité générale, et la cosmologie qui endécoule (notamment les modèles de big bang)d’un côté, et la physique quantique de l’autre,ont profondément changé la vision que nouspouvons avoir du monde (l’espace, le temps,l’univers, la matière…). J’indiquerai en quoi. Enmême temps, cette nouvelle vision du mondeest encore très absente (et souvent déformée)dans notre culture...

Samedi 7 octobre • 11h • Salle Jean-Favre

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L'ÉCLIPSE DE LA NATUREResponsables : Pierre Dulau et Guillaume MoranoLieu : Salle Jean-Favre

Le XXe siècle a vu le déploiement d'une puissancetechnique sans aucun précédent dans l'Histoirehumaine. De la maîtrise du comportement de lamatière inanimée jusqu'au contrôle du vivant, lascience technicisée, par sa compréhension de plus enplus profonde de l'univers naturel, a de facto permisà l'homme d'accroître son pouvoir. Corrélativementà l'extension de ce pouvoir, le champ de l'altériténaturelle (ce qui se fait par soi, sans nous) paraîtavoir diminué, tant et si bien que la “Nature” s'est vueéclipsée et que chaque domaine de recherche commed'expérience s'enorgueillit d'en faire la critiquesystématique : des sciences expérimentales, enpassant par l'anthropologie, le domaine politique ouesthétique, il n'est pas un domaine où l'on ne s'emploieà déconstruire l'idée de “nature”, soit pour réfuterl'existence même de ce que ce terme dénote, soitpour mettre en crise (à des fins épistémologiquesou morales) l'idée préconçue qu'on en a.

Pourtant, c'est bien ce surcroît de puissance acquisrécemment par l'homme qui paradoxalement faitressortir le champ de la nature comme ce fondpeut-être irréductible à partir duquel la culturehumaine peut seulement faire relief. Et les critiques,si radicales soient-elles, ne font qu'authentifier lapersistance de l'objet qu'elles visent. Comme l'éclipserend visible l'astre qui est momentanément voilé,la technique moderne nous rend soudainementsensible, mais sur un mode obscur et inquiétant, laprésence de la nature. Comment donc penser cette“éclipse” ? Cette présence paradoxale ?

Pour ce faire, nous proposerons aux participants deréfléchir sur le dialogue philosophique entre Heisenberget Heidegger ; puis de réfléchir à ce que signifie l'idéed'une réduction de la nature (par sa réécriture) à unsystème d'informations. Enfin nous nous proposeronsde réfléchir aux modèles théoriques permettant decomprendre la relation nature / technique compteréellement tenu des progrès des technologies NBIC.

DE HISTORIAPLANTARUM, SAVOIRS

VERNACULAIRES ETSAVOIRS SCIENTIFIQUES

Responsables : Samir Boumediene, HenriCommetti, Létitia Mouze et Jonathan RacineLieu : Salle Jean-Favre

Etudier la nature en partant des plantes, ne va pas desoi. La botanique satisfait peu aux procédures deconceptualisation et aux critères épistémologiquesde la science moderne. Si, cherchant à prendre sesdistances avec les pharmacopées vernaculaires, labotanique s’efforce avec Linné à une descriptionmorphologique fondée sur la « figure, le nombre et ladisposition », l’empirisme doux de cette connaissancene parvient qu’avec difficulté à retrouver le cheminde la « science ». Ce n’est peut-être que récemmentqu’une épistémologie entièrement basée sur lemodèle de la physique, soulève l’interrogation alorsque se développent les biotechnologies dont lesplantes sont précisément les cibles principales. Unpremier pas consisterait à reconnaître en quoiaccorder une place plus grande à la biologie changenotre compréhension de la notion de nature. Si levivant est par excellence l’« objet » qui oblige lesscientifiques d’aujourd’hui à faire retour sur lecredo scientifique, la plante est peut-être le vivantqui oblige à son tour les sciences du vivant, de lanature, à repenser autrement leurs méthodes, leursprétentions et leur statut même de savoir. Il faudraalors, dans un second temps, pousser plus loin etinterroger la façon dont s'articulent des savoirsbotaniques eux-mêmes pluriels et d'autres formesde savoirs. Il n’est pas, non plus, impossible que labiologie aura d'autant plus à nous apprendre sinous nous y confrontons après un détour historiqueet anthropologique : car l’être végétal aux margesde la philosophie et de la science, n’en a pas moinsprospéré, depuis toujours, dans les espaces vaguesdes savoirs et des pratiques vernaculaires. On pourravoir, à cette occasion, en quoi les pharmacopées sontau cœur du discours que la « science » a pu tenirsur la « pensée sauvage » sous le titre de « magie »et des difficultés qu’elle éprouve dans son commerceavec les pratiques endogènes en réduisant à l’état defriche l’invitation véritable dont elles sont porteusespour ceux dont les « formes de vie » nouentautrement, et autour du végétal, les liens entre leshumains et les non humains.

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LE MONDE ET LA NATUREDANS L'ANTIQUITÉ

GRECQUEResponsables : Arnaud Macé et Philippe SoulierLieu : Salle Jean-Jacques Rousseau

Nous étudierons, à partir de textes, plusieurs aspectsde la construction du système de représentationsqui a fini par donner corps à l'idée de nature enGrèce ancienne.

1ère séance : L'arrangement du monde, préhistoirede la nature d'Homère à Empédocle.L’âge homérique ne connaît qu'un sens pour leterme phusis : la nature de la chose individuelle. Letout n'y est pas encore un kosmos. Nous examineronsles représentations de l'ordre qui, d’Hésiode àEmpédocle, ont permis de construire progressivementun arrangement capable d'apprivoiser l'infini (apeiron)et d'en faire un « monde » où chaque nature trouvesa place. L’examen des fragments présocratiquessera confronté aux exposés aristotéliciens. 2e séance : L'enquête sur la nature : médecineet philosophie d'Hippocrate à Platon et Aristote.Dans le dialogue entre écrits médicaux et philosophi-ques entre le Ve et le IVe s. s'approfondit la descriptiond'un domaine ontologique que l'on appellera bientôtla phusis. Les textes d'Hippocrate permettentd'identifier un nouveau programme épistémologique,l’« enquête sur la nature », éclairant les philosophiesde la nature de Platon et d’Aristote.Nous apprécierons aussi la portée du détournementsocratique de l’enquête sur la nature au profit d’unepréoccupation éthique vouée au soin de l’âme, pourexaminer comment Platon réinvestit la phusiologia etrenoue autrement le lien rompu entre anthropologieet cosmologie, accomplissant la révolution socratiqueau sein de la nature elle-même. 3e séance : Nature et immanenceLes philosophies hellénistiques poursuivent le travaild'homogénéisation de l’ensemble appelé « nature ».En présentant la nature comme un art intérieur auxchoses, les stoïciens l’érigent en principe denormativité éthique. Epicure invite à penser unenormativité sans finalité : sa physique affirme lapositivité organisatrice du hasard dans le cadred’un naturalisme intégral. Plotin récuse à la fois lesschèmes de la production artisanale, de la rationalitéimmanente et du hasard organisateur, en présentantla production naturelle comme une contemplationaffaiblie.

LE RYTHME VIVANTResponsable : Fabien Nivière« La sensibilité est une propriété universelle de lamatière. » (…) « Il faut que la pierre sente ».Diderot - Entretien entre d'Alembert et DiderotLieu : Salle d'honneur - Hôtel de Ville

Qu'est-ce qui distingue la matière vivante de lamatière inerte ? Quelle est la place du vivant dansla nature ? De l'Antiquité jusqu'à nos jours, cettequestion n'a cessé de hanter l'histoire de laphilosophie des sciences sans trouver de réponseunivoque et véritablement satisfaisante. Certains,nourris des pensées d'Aristote et de Bergson, ontsupposé l'existence d'un souffle invisible et immatérielqui animerait le vivant et permettrait de le distinguerde la matière morte. D'autres, suivant la théoriemécaniste de Galilée et de Descartes, ont refusétoute originalité à la vie, en la réduisant aux simpleslois de la physique et de la chimie, gommant ainsila différence entre physique et biologie. Malgré lesavancées spectaculaires des dernières décennies,cette énigme continue de narguer la science duXXIe siècle.Quelle est la véritable signature du vivant ? Commentémerge d’une chimie hétérogène la distinction dusentant et du senti ? Bien que constitué des mêmeséléments chimiques que l'inerte, le vivant se distinguede l’inorganique par un rythme spécifique : ens'entourant de diverses membranes, il a sutransformer le devenir chaotique de la nature entemps successif et en espace ordonné. Ce monderythmé se distingue du reste de la matière pard’étranges propriétés : métabolisme, mémoire,manipulation du monde extérieur. En suivant cetteintuition, je tenterai de reconstituer un scénariométaphysique vraisemblable de sa naissance enremontant l'histoire de la matière jusqu'à l'aurorede la vie.

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Visites-fl sh & Expositions FIGURES DE

L’APOCALYPSEExposition de l’artiste contemporain rémoisFrédéric Voisin qui revisite l’œuvre du graveurlangrois de la Renaissance Jean Duvet. L’expositionconfronte les regards de ces deux graveurs autourdu dernier livre du Nouveau Testament, l’Apocalypse,attribué à Jean de Patmos. Chacun à leur manièreet en leur temps, Duvet et Voisin sont de finsobservateurs de la nature humaine, de nos peurset des monstres qu’elles engendrent, des catastrophesnaturelles qui attendent une humanité autrefoispécheresse ou aujourd’hui imprudente...Dans son Apocalypse, Frédéric Voisin s’affranchit enpartie du récit biblique et la série devient aussi lesupport d’un univers fantastique peuplé de monstresplus ou moins surnaturels. Il peuple aussi ses scènesde références actuelles : un tremblement de terredétruit des gratte-ciels, une bombe atomique... A tropd’intempérance, les forces de la nature peuventnous anéantir. Les références contemporaines nousconfirment que ce message est aussi à l’usage dutemps présent.

Du mer. au lun. • 13h30 > 17h30Musée d'Art et Histoire Guy-Baillet

VISITES-FLASHLA NATURE…

DANS LES MURSÀ l’intérieur de son corset de remparts, Langresa développé une relation particulière avec la nature.À partir du siècle des Lumières, Langres lanceun programme d’aménagements de promenadeset de parcs qui « installent la nature » au cœurmême de la cité.Cette visite sera l’occasion de redécouvrir lesdispositions du square Henryot à la fin du XIXe siècle.

Vendredi 6 et samedi 7 octobre à 15hRV : devant le kiosque Square Henryot

ESSAI DE DÉFINITIONDE LA « NATURE »

DE LANGRESCette visite se veut une invitation à décrypterla personnalité profonde de cette ville à la fois« attirante et visible », mais également « secrèteet timide ».De quoi est faite Langres, quel est son « génie »,sa « substance » ?…Quelles leçons peut-on tirer de son inaltérablepassion pour la contemplation du ciel et lamaîtrise de son territoire ?

Vendredi 6 et samedi 7 octobre à 16hRV : devant le kiosque Square Henryot

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durant lesSAUVAGE

Conçue et prêtée par la Bibliothèque de Châlons-en-Champagne, cette exposition a été réalisée àpartir de la BD “Sauvage” d'Aurélie Bévière etGaëlle Hersent, de documents patrimoniaux etd'archives. Elle raconte l'histoire de l’AmérindienneMarie-Angélique Memmie Le Blanc (1712-1775),une enfant sauvage capturée à Songy en septembre1731 après un long périple depuis la Nouvelle-France et une dizaine d'années passée en forêtmarnaise (1721-1731) sans utiliser le langagearticulé. Elle parvint cependant à apprendre à lireet écrire, fait unique chez les enfants sauvages.Elle est aussi l'unique exemple d'enfant sauvage

à être reconnue commeauthentique dans lesarchives secrètes duVatican.Recueillie par le comted'Epinoy puis soignéeà l'hospice Saint-Maurde Châlons, elle repartvers Paris où elle écritun livre autobiogra-phique et où elledevient religieuseaugustine.

L’exemple de cetteenfant sauvage permet

de s’interroger sur la nature humaine. Qu’est-cequi fait de nous des êtres humains ? Est-cel’éducation ? Est-ce la vie en société ? Sommes-nous humains dès la naissance ? Toutes questionsqui se sont posées et sont devenues primordialesau XVIIIe siècle. Des philosophes comme JulienOffray de La Mettrie, Voltaire ou des naturalistescomme Buffon ou Valmont de Bomare se sontintéressés au cas de Marie-Angélique Le Blanc.

Du mardi 3 au samedi 7 octobreMar. et ven. 13h30 > 18h, mer. et sam.

9h30 > 12h et 13h30 > 18hBibliothèque Marcel-Arland

PAOLA CRUSOÉ :DEVIENS UN ROBINSON !

Conçue et prêtée par l’association « La Bulle »l’exposition se compose de 4 modules ludiques etpédagogiques (mer, grotte, cabane et forêt)spécialement créés pour plonger les enfants dansl’univers de la série bande dessinée Paola Crusoé.Paola, son père, sa petite soeur et son grand frère

font naufrage sur une île presque déserte. Pour cettefamille de parisiens ne connaissant que la ville, ilfaut s’organiser. Le jeune public pourra mettre àl’épreuve ses qualités de survivants : questionspratiques, jeux d’adresse, parcours d’agilité, avecles véritables astuces et conseils de survie distilléstout au long de l’exposition. À partir de 8 ans avecun parcours d’obstacles accessible aux plus jeunes.Une partie de l'exposition sera présente les 6 et 7octobre sous le chapiteau de la Librairie Philosophique.

L'auteur : Mathilde DomecqNée en 1982, à Marseille, elle est diplômée enillustration de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourgen 2005. Après quelques années d’expérience dans lapresse jeunesse (Pif Gadget, Spirou, Bayard, Milan) ellerejoint la bande à Tchô ! en 2006 avec Basile & Melba.En 2008, elle participe à la création de l’AtelierSatellites. Elle rejoint en 2010 le collectif Zarmatelierà Marseille. En 2011, avec Wojtek Bajda, ils ouvrentDrabina 13, un espace culturel à Wrocław en Pologne.En 2012, elle crée Paola Crusoé. Avec Umami Lab,elle multiplie désormais les expériences scéniques tellesque les concerts de dessin. Elle vit et travailleaujourd’hui à Berlin, dans le studio Weltall.

Mar. et ven. 13h30 > 18h, mer.et sam. 9h30 > 12h et 13h30 > 18h

Bibliothèque Marcel-Arlandet sous le chapiteau de la Librairie Philosophique

Exposition

ludique et

interactive

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PHOTOS ANIMALIÈRESDE TANGUY CRESSOT

Depuis une dizaine d’années, Tanguy Cressottraque les animaux des plaines et forêts haut-marnaises. Domicilié à Cusey, le jeune hommede 23 ans passe son temps libre en forêt pourcapturer ces instants de vie que lui offrentcerfs, chevreuils, sangliers ou renards. « Quandj’habitais à Colombey-les-Deux-Églises, nousmettions des graines aux oiseaux », raconteTanguy Cressot qui a ainsi appris, enfant, àobserver mésanges et rouges-gorges et a éprouvél’envie de capturer ces instants gracieux avecson premier appareil. Aujourd'hui, il a unepréférence marquée pour l’approche et l'affût,avec beaucoup de discrétion pour ne pasdéranger les animaux. En résultent des clichéstrès étonnants que ce talentueux jeunephotographe se refuse à recadrer ou retoucher.

Tous les joursLibrairie Philosophique

OSONS LA PAUSEEXPOSITION DE PHOTOSDE GUILLAUME MOUTON

Après ses nombreux périples de l'émission Nuset Culottés, Guillaume Mouton, dit “Mouts”, achoisi de faire une pause sur les terres qui l'ontvu naître : en Haute-Marne. La Haute-Marne acette chance d'être riche de silence, de natureet de gens auprès de qui il est toujours possiblede se ressourcer, jusqu'à se délecter du tempsqui passe. Mouts propose une découverte de ceterritoire préservé et authentique sur les cheminsde randonnées ou au gré de ses rencontres. Cetravail photographique a donné lieu aussi à lapublication d’un livre dans lequel l’auteuraccompagne chacune de ses images par unpoème et vous invite à prendre une pause, unmoment pour regarder le monde qui nous entoure.Né à Chaumont, Guillaume Mouton, 30 ans, estdiplômé de la section Génie Civil de l'INSA Toulouseen 2010. Lycéen, il avait créé “Nature Propre”, uneassociation de sensibilisation des enfants au respect del'environnement. A l'INSA, il fonde le “Club écolo”.Après sa 4e année d'école, avec le soutien de l'ONGReporters d'Espoir et du généticien Albert Jacquard,il parcourt pendant un an le continent américainen auto-stop, à la recherche de solutions pour undéveloppement plus durable. A son retour, il écrit ÉcoAmerica, un voyage peut en cacher un autre (2013).A cette époque, son ami rencontré à l'INSA, NansThomassey, originaire de Grenoble, termine unguide du grand voyageur et veut réaliser un clippromotionnel. Il propose à son comparse de lesuivre, sans argent ni sac à dos... Le concept dudocumentaire de France 5 “Nus et culottés” était né.

Tous les joursLibrairie Philosophique

Expositions dSUITE...

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PARFOIS, JE ME SENS...224 élèves de 11 classes de Grande Section deMaternelle, CP, CE1 et CE2 des écoles deRolampont, Fayl-Billot, Val d'Esnoms, Auberive,Villegusien et de Jean-Duvet à Langres ontréalisé le “Mur des émotions”, un patchwork dedessins de 3 x 3 m qui traduisent les émotionsressenties par les élèves à la lecture desalbums de Carole Chaix et de Régis Lejonc,auteurs-illustrateurs qui sont intervenus dansle cadre d'un PAG “Littérature”. Sera égalementprojeté un diaporama dans lequel on entendrades paroles d'enfants.

Tous les joursLibrairie Philosophique

À Langres, la faune et la flore sont partout, ycompris dans le décor architectural.

Source d’inspiration pluriséculaire, cette Natures’affiche dans la pierre telle une ultime luxuriancequi accroche le regard et nous interpelle sanscesse...

Dès l’époque médiévale, la flore est présentesur les chapiteaux et les voussures de laCathédrale ; la faune s’installe dans des élémentsfonctionnels (gargouilles) ou décoratifs (modillons,mufles...). À la Renaissance, les deux finissentpar se retrouver sur les mêmes monuments,offrant une richesse et une fraîcheur inégalées(bucranes, gorgones, sirènes, guirlandes defleurs, choux Bourguignons…)Cette exposition organisée par le servicePatrimoine présentera ces éléments décoratifsqui sont sous nos yeux mais que l’on neregarde pas assez...

Du 2 au 7 octobreHall de la mairie

LAISSEZ-VOUS CONTER LA FAUNE ET LA FLOREDANS L’ARCHITECTURE LANGROISE

CIMESMichel Bourlon est photographe de passion. Il aun œil. Ses photos ont la fulgurance de l'instantet la profondeur de la patience. Qu'il s'agissede la forêt d'Auberive ou des cîmes des Alpes etde l'Éverest, il pose son regard photographiquesur ce qui nous entoure non seulement pourdépeindre les choses mais pour communiquersa sensibilité face à une nature parfois fragileet menacée.Michel Bourlon est né à Langres et a fait ses premierspas à Chamonix. Depuis, sa vie se partage entre leplateau lingon et la vallée de l'Arve au pied du Mont-Blanc où il a choisi de prendre sa retraite sans toutefoisoublier la Haute-Marne où il revient régulièrement.

Du 3 au 7 octobreSalle Jean-Favre, Langres

et du 13 octobre au 4 novembreBibliothèque Marcel-Arland, Langres

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Expositions dSUITE...

BLESSURES DE TERREDepuis vingt ans, Biosphoto montre le Vivantdans toute sa beauté et sa diversité.Il lui a semblé nécessaire et urgent de témoignerde sa vulnérabilité. Cette exposition illustre lesproblèmes essentiels de l’écologie mondiale grâceaux images des meilleurs photographes de natureet d’environnement. Ces photos ont été sélec-tionnées parmi des dizaines de milliers pour lavaleur de leur témoignage et leur force symbolique.Au-delà de la situation propre à chacune c’est doncl’ensemble de la problématique environnementalequi est proposé à la réflexion de tous.Cette exposition propose deux niveaux delecture, dont un, destiné à un jeune public. Letexte qui accompagne chaque panneau encadrépar des pictogrammes thématiques lui expliqueles concepts des problèmes environnementaux.

Pendant les Rencontres Philosophiquesen ville et cloître de la Cathédrale

LES BEAUTÉSDE LA NATURE

HAUT-MARNAISEExposition grand format sur bâches représentantla faune et la flore haut-marnaises à travers leregard de 3 photographes champardennais :Pascal Bourguignon, Stéphane Hette et DavidMeier (photo aérienne du Lac du Der, animaux,insectes, mammifères, oiseaux, paysages).

Pendant les Rencontres Philosophiquesen ville

Les Rencontres Philosophiques de Langresont le plaisir d'établir un pont avec l'AFPAN-l’Orvert, association organisatrice du Festival de laPhoto Animalière et de Nature de Montier-en-Der qui a fêté en 2016 ses 20 ans d'existence,en accueillant dans les rues de Langres deuxdes nombreuses expositions qu'elle possède.

Cette année, le Festival International de la PhotoAnimalière et de Nature de Montier-en-Der auralieu les 16, 17, 18 et 19 novembre 2017.

www.photo-montier.org

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Jeudi 28 sept. Samedi 30 sept. Dimanche 1er oct. Lundi 2 octobre Mardi 3 octobre

ConcertSelva morale e spirituale

par l’Ensemble VocalMontéclair sur uneœuvre de Claudio

Monteverdi(littéralement “Forêt

morale et spirituelle”)Cathédrale

Saint-Mammès • p. 21

FilmBataille pour

un parcdébat animé

par HervéParmentier

Théâtrep. 22

FilmBataille pour

un parcdébat animé

par HervéParmentier

Théâtrep. 22

SpectacleÎlô par la Cie

ChaliwatéSalle Jean-Favre

p. 22

SpectacleÎlô par la Cie

Chaliwaté • SalleJ.-Favre • p. 22

ConférenceNature des hommeset nature des bêtes

au Moyen-Âgepar Lise Fuertes

Musée d’Art et d’Histoirep. 21

Soirée philoLes animaux ont-ils

des droits ?animation par Frédéric

PineauBibliothèque M.-Arland

p. 22

Balade et concertsous les hêtres

Départ :Salle des fêtes

de Chalmessin avecles ânes et

en compagniede l’ornithologue

Luc Strennapuis vers 20h30,

Concert autourd’un gros hêtre dansla réserve naturelle

p. 20

alendriep desle

Café philoDevons-nous respecter

la nature ?par Didier Martzet Frank Burbage

Bibliothèque de Joinvillep. 20

Réservations et inscriptions (Lorsque conseillées ou nécessaires)SERVICE SPECTACLES ET AUX ASSOCIATIONS DE LA VILLE DE LANGRES

Maison du Pays de Langres • Square Olivier-Lahalle • 52200 LANGRESTél. : 03 25 87 60 34 • [email protected]

Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 13h30 à 17het exceptionnellement pour les RPL, le samedi 7 octobre aux mêmes horaires.

L’intégralité des propositions est gratuite (sauf le concert de l’Ensemble Vocal Montéclair le 1er novembreet le spectacle “La Mano” à Joinville, le 5 novembre).

Ouverture des inscriptions et réservations le 4 septembre 2017.Ouverture des portes et des sites 30 mn avant chaque manifestation.

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Vendredi 6 octobre

Ouverture du Plan Nationalde Formation

Salle Jean-Favrep. 4

Conférence inauguraleLa nature sans fond

par Dominique HorvilleurSalle Jean-Favre

p. 5

Présentation des séminairesSalle Jean-Favre • p. 10 et 11

ConférenceComment

peut-on êtreaujourd’hui à

nouveaunaturaliste parDaniel AndlerThéâtre • p. 5

ConférenceConstituerla naturepar PaulDucros

Cinéma NewVox • p. 6

ConférenceAprès le

gourvernementde la nature

par Aliénor BertrandThéâtre

p. 8

ConférenceLa tradition juridiqueciviliste à l’épreuve

du droit del’environnement

par Sarah VanuxemCinéma New Vox

p. 9

ConférenceReprésenter la

nature. Quelquesproblèmes posés

par l’art des jardinspar Catherine

FricheauThéâtre • p. 7

Séminaires

A et B : Salle Jean-Favre(salles du haut)

p. 10

C et D : Hôtel de Villep. 11

8h45 : Séminaires

A et B : Salle Jean-Favre(salles du haut)

p. 10

C et D : Hôtel de Villep. 11

ConférenceLe genre à l’épreuve

de la biologiepar Thierry HoquetCinéma New Vox

p. 8

ConférenceLes évolutionsdu droit naturel

au début de l’âgemoderne

par Thierry GontierThéâtre

p. 6

ConférenceNature et liberté.

Les philosophies dela nature de

l’idéalisme allemandpar Patrick CeruttiCinéma New Vox

p. 7

La nature dans les mursRV Square Henryot

Essai, définition de la...RV Square Henryot

16h30 • Ouverturede la librairiephilosophique

17h • InaugurationAncienne Caisse

d’Épargne,près de laCathédrale

Saint-Mammèsp. 32 et 33

Visites-Flash • p. 12

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Mercredi 4 octobre

SpectacleLa Mano

par la Cie TRO-HÉOLSalle Jean-Favre

p. 26

SpectacleLa Mano

par la Cie TRO-HÉOLChâteau du Grand Jardin

de Joinville • p. 24

SpectacleLa Mano

par la CieTRO-HÉOLSalle J.-Favre

p. 26

Concertsous lecasqueInto the

wildde

PhilippeLe GoffSquare

Henryot,sous lekiosque

p. 26

Journée deformation

La Haute-Marneen ses paysagespar le C.A.U.E.

à l'attentiondes élus de

Haute-Marneet ouverteau public

Salle Jean-Favre(salle

panoramique)p. 23

Journéede

formationLa Haute-

Marneen ses

paysagespar le

C.A.U.E. àl'attentiondes élus

de Haute-Marne

et ouverteau public

SalleJean-Favre

p. 23

Nosplantes

compagnesApéro

rencontreMaison dequartier

p. 24

Animauxétranges dansla ville • Jeude piste sur

la traced'animaux

et monstresdans la ville

Départ : Officede Tourisme

p. 23

Bouquet delectures

par “Au cœurdes mots”

Pôle Rostand- Chaumont

p. 29

Ciné-philoVoyage of timede T. Malick,

puis débat parO. Smaïl etJ. Saïman

Cinéma NewVox • p. 25

DocumentaireDemain

de Cyril Dionet Mélanie LaurentCinéma New Vox

p. 26

VisiteMaison desLumièresD. Diderot

Maison desLumières

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Samedi 7 octobre Dimanche 8 octobre

8h45 : SéminairesHôtel de Ville

et salle Jean-Favre(salles du haut)

p. 10 et 11

Conférence de clôtureNouvelle physique,quelles visions du

monde cela implique-t-il ? par

Marc Lachièze-ReySalle Jean-Favre

AtelierCuisine et naturepar Ô Palais aux

FéesSquare Henryot

p. 30

Atelierde pratique

d’éco-philosophie

SalleJean-Favre

p. 30

Spectacle La serreSquare Henryot • p. 28

AtelierL’Orchestre sort du pré

Salle Jean-Favre (salle du haut) • p. 27

AtelierL’Orchestre sort du pré

Salle Jean-Favre (salle du haut) • p. 27

DéambulationL’Orchestre sort du pré

Départ : SquareOlivier-Lahalle

p. 27

Spectacle La serreSquare Henryot • p. 28

Spectacle La serreSquare Henryot • p. 28

La nature dans les mursRV Square Henryot

Essai, définition de la “nature”de Langres RV Square Henryot

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22 h1530

SpectacleL’harmonie de la gent

à plumespar l’Agora Théâtre

Théâtrep. 29

Petit-déjeuner philoQu’est-ce qu’être

humain ?animé par Brigitte Labbé,invitée par l'association

Pourquoi pas !Crêperie Le Kerimen

p. 27

Bouquet de lecturesSquare Henryot

p. 29

Que voulons-nouslèguer

à nos enfants ?Visite de la réserve

biologiquedomaniale

du Bois des Roncetsà Auberive et

approcheavec Jean-JacquesBouteaux de l'ONF

Départ : Place Bel’Airp. 30

DocumentaireNature, le nouvel

eldoradode la finance

de Sandrine Feydelet Denis Delestrac

Théâtrep. 30

Visite thématiqueLa nature depuis lechemin de rondepar David CovelliDépart : Office de

Tourismep. 30

Visite-conférenceLa nature domestiquée

par Louis Benech,concepteur du jardin

de la Maison desLumières • Maison

des Lumières • p. 28

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DEVONS-NOUSRESPECTER LA NATURE ?

Café philo animé par Didier Martzet Frank Burbage

Si le principe du respect, avec ses significationsmorales, mais aussi juridiques, s'applique avecévidence à l'ensemble des personnes humaines,à leurs ouvrages et à leurs œuvres, il n'est pascertain qu'il puisse s'appliquer aux réalitésnaturelles, ou même à la nature en général.Comment comprendre alors, comment justifier,et peut-être transformer, l'idée d'une naturerespectable ?Frank Burbage, ancien professeur et docteur enphilosophie, est l'auteur de : Philosophie dudéveloppement durable (PUF, 2013).Didier Martz, philosophe, essayiste et auteur.

Jeudi 28 septembre • 18h30 > 20h30Bibliothèque de Joinville-en-Vallage

Rens. 03 25 94 33 04

BALADE ET CONCERTSOUS LES HÊTRES

Manifestation proposée par le CENCA (Conser-vatoire d'Espaces Naturels de ChampagneArdenne) qui gère la réserve naturelle deChalmessin et le CIN (Centre d'Initiation à laNature) d'Auberive. Luc Strenna, ornithologue, convie à unepromenade philosophique d'environ 1h avec lesânes vers la réserve naturelle de Chalmessin,au cours de laquelle, au gré des rencontres avecles paysages, plantes et animaux, il s'arrêterasur certains concepts de la pensée écologique etconstituera un mini DIE, Dictionnaire Intempestifd'Écologie.Départ : 15h30 • Salle des fêtes de Chalmessin. À la tombée de la nuit, soirée musicale autourd'un gros hêtre dans la réserve naturelle après unapéritif offert par le CENCA et repas tiré du sac.Aujourd'hui à la retraite, Luc Strenna, mène en tantqu'amateur des études sur l’avifaune, en particuliersur la crécerelle. Il a été président d’associations deprotection de la nature et est vice-président de laLigue pour la protection des oiseaux de la Côte-d’Or.Professionnellement, il a enseigné la philosophie cequi l’a conduit « tout naturellement » à réfléchirsur les rapports de l’homme à la nature. Il a publiéun livre sur cette question et continue à l’approfondirau travers d’articles, d’interviews et de conférences.

Samedi 30 septembre15h30 > Tombée de la nuit

Réserve naturelle de ChalmessinRens. CIN 03 25 84 71 86 / 06 98 91 71 86

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SELVA MORALEE SPIRITUALE

Concert par l'Ensemble Vocal Montéclair, troissolistes et un groupe instrumental sous ladirection de Stefano Intrieri. Publiée en 1640,“Selva morale e spirituale” (“Forêt morale etspirituelle”) est une oeuvre foisonnante deClaudio Monteverdi dont on célèbre le 450e

anniversaire de la naissance. Elle a valeur detestament musical sacré du musicien.Fort d'une quarantaine de choristes venant despays de Chaumont et de Langres, le répertoirede l’Ensemble Vocal Montéclair s'attache plusparticulièrement aux musiques Renaissance etBaroque. Pour réaliser ses programmes, ils'entoure de musiciens de haut niveauspécialistes des musiques d'époque.

Dimanche 1er octobre • 18hCathédrale Saint-Mammès

Payant • Rens. E.V.M. 06 74 89 44 96

NATURE DES HOMMESET NATURE DES BÊTES

AU MOYEN-ÂGEÀ partir de considérations sur la nature desbêtes (au sens du latin natura, « état naturel etconstitutif, d’un être ou d’une chose »), les clercs,auteurs des Bestiaires des XIIe et XIIIe siècles,déduisent de certaines espèces un sens moralou spirituel, valable pour l’homme. Lise Fuertesse propose de montrer comment, par le biais dela nature au sens de monde extérieur, la littératuremédiévale encyclopédique et narrative en vient àse questionner sur la nature intrinsèque de l’hommeet à assurer son éducation (ou norreture).Lise Fuertes possède un doctorat de LettresModernes, spécialité Littérature Médiévale del’Université de Bourgogne où elle est enseignantevacataire, parallèlement à sa profession dedocumentaliste au Lycée Diderot de Langres.

Lundi 2 octobre • 18hMusée d'Art et Histoire

LES ANIMAUXONT-ILS DES DROITS ?

Soirée philo animée par Frédéric Pineau, professeurde philosophie au Lycée Diderot de Langres. Encompagnie d'autres néophytes, un moment simpleet convivial pour échanger autour du thème ets'essayer à la discussion à visée philosophique àpartir de la méthode Discut créée par Claire de Chessé.

Lundi 2 octobre • 20h30Bibliothèque Marcel-Arland

Organisation : Bibliothèque Marcel-ArlandInscription obligatoire

BATAILLE POUR UN PARCDocumentaire

d’Olivier Hennegrave (2016)En explorant et découvrant le territoire du futurParc national des forêts de Champagne etBourgogne, ce film rend compte d’un dialogued’un nouveau genre entre habitants, acteurslocaux, exploitants agricoles, forestiers et élus.Sous forme d’investigation, il relate le débat desociété afin de comprendre les enjeux.À cheval sur la Haute-Marne et la Côte-d’Or, ceterritoire qualifié « d’hyper-rural » ou zone envoie de désertification, se meurt à petit feucomme bien d’autres.Le projet de Parc national suscite bien desémois. Entre atout touristique et crainteéconomique, le débat est vif. À chacun sessentiments, ses pressentiments, à chacun sesraisons et ses passions.Coproduction : MC4 Productions - FranceTélévisionsAvec le soutien de la Région Bourgogne -Franche-Comté et la participation du CentreNational du Cinéma et de l’Image Animée.

Mardi 3 octobre • 14h et 20h30Théâtre

Durée 52 mn + débat

Chaque projection sera suivie par un débatanimé par Hervé Parmentier, directeur du GIPdu futur Parc national des forêts de Champagneet Bourgogne.

ÎLOSpectacle jeune public sans parole

à partir de 4 ansde la compagnie belge Chaliwaté

Dans le lointain désert, un homme à l'alluremystérieuse, porte secours à une plante assoiffée.Débute alors un surprenant périple à la recherchedes quelques dernières gouttes d'or bleu. Unspectacle entre arts du mime, danse contem-poraine, jeu clownesque, théâtre d'objets… Auteurs, metteurs en scène et interprètes :Sandrine Heyraud et Sicaire DurieuxLa Compagnie Chaliwaté est une compagnie dethéâtre gestuel. Créée en 2005, elle mène des activitésde création, de recherche et de transmission. Chaquespectacle est le fruit d’un croisement de l’art et dugeste avec le cirque, la danse et le théâtre d’objets.

Mardi 3 octobre • 14h30 et 18h30Salle Jean-Favre

Durée 45 mn • Réservation obligatoire

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9h Introduction par Sophie Delong,maire de Langres

9h30 Présentation par Marc Lechien,directeur artistique du C.A.U.E. 52

10h « Les routes, portes du paysage » parChantal Pradines, expert arbres etroutes pour le Conseil de l’Europe

10h45 « Le paysage de la Haute-Marne » parBlandine Vue, docteur ès lettres,auteure d’un ouvrage sur les paysageshaut-marnais

11h30 « Le programme Éducaflore, contributionà la biodiversité des paysages » parBéatrice Égu, directrice de l’A.D.A.S.M.S.(Association Dervoise d'Action Socialeet Médico- Sociale) de Puellemontier

14h « Les paysages protégés » par HélèneGaudin, inspectrice des sites à laD.R.E.A.L. (Direction Régionale del'Environnement, de l'Aménagementet du Logement)

14h45 « Le référentiel des paysages deHaute-Marne, une base pour construirenos paysages de demain » par ClaireBailly, paysagiste conseil de l’État enHaute-Marne

16h « Les espaces naturels sensibles : pré-sentation de la politique des Vosges »par Cathy Gruber du Conservatoired’espaces naturels de Lorraine

16h45 Table ronde « L’éolien et les paysages »avec Blandine Vue, Jean-Pierre Graule(directeur de la D.D.T. - DirectionDépartementale des Territoires 52),Hélène Gaudin, Arnaud Deschamps(Architecte des bâtiments de France)...

17h30 Conclusion par Yvette Rossigneux,présidente du C.A.U.E. 52

Mercredi 4 octobre9h > 12h et 14h > 17h45

Salle Jean-Favre (Salle panoramique)

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Conçu par le service Patrimoine et mis enoeuvre par l'association Pourquoi pas!, ce jeude piste composé d’énigmes et de photospermettra aux enfants et leur famille de partirà la recherche des monstres et animaux quipeuplent les rues de Langres. Résultat enimages autour d'un goûter.

Mercredi 4 octobre • 14h30 > 17hRV Office de TourismeArrivée : Hôtel de Ville

Inscription nécessaire avant le 1er octobre

LA HAUTE-MARNE EN SES PAYSAGES- enjeux, protections et projets -

Journée de formation des élus de Haute-Marne, ouverte au public, organisée par leConseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de la Haute-Marne (C.A.U.E. 52).

ANIMAUX ÉTRANGES DANS LA VILLE

NOS PLANTES COMPAGNESApéro-rencontre au cours duquel aura lieu larestitution d'une action de la Maison deQuartier / Centre Social et du Centre d'Initiationà la Nature (C.I.N.) d'Auberive visant, à traversla découverte des plantes sauvages, à proposeraux habitants de la ville nouvelle de Langres deporter un regard neuf sur leur environnementquotidien, de piquer leur curiosité et d’instillerune envie de pousser la découverte un peu plusloin, à la rencontre de nouveaux quartiers de laville, des remparts, des jardins périphériques...et des nombreux et riches milieux naturels quepropose encore le plateau de Langres. Cette action, commencée en avril 2017, seraprésentée sous forme d'une expo photocommentée des découvertes, des anecdotesvécues (travail d'écriture), du matériel récolté(plantes séchées, usages, etc.) et du matérielfabriqué (séchoir solaire à plantes, etc.).

Mercredi 4 octobre • 18h30Maison de quartier / Centre social

JOURNÉE DE FORMATION à la conduite d’ateliers à visée philosophiqueorganisée par la Médiathèque Départementalede Haute-Marne avec la collaboration del'association Pourquoi pas! et réservée auxbibliothécaires de Haute-Marne.Animation : Brigitte Labbé. Elle a travaillé dansla communication et se consacre aujourd'hui àl'écriture et à la formation.

Inscription : MDHM • 03 25 03 29 19

Jeudi 5 octobre9h30 > 12h30 et 13h45 > 17h15

Salle Colson • Maison des Lumières Denis Diderot

LA MANOSpectacle de la Compagnie TRO-HÉOLVoir description du spectacle page 26.

Créé à la Renaissance par Claude de Lorraine,premier Duc de Guise et situé entre Chaumont etSaint-Dizier, le Château du Grand Jardin témoignede l’art des jardins et de l’architecture du XVIe siècle.

Jeudi 5 octobre • 10hChâteau du Grand Jardin à Joinville

Payant • Rens. 03 25 94 17 54

4E ANNIVERSAIRE DE LAMAISON DES LUMIÈRES

DENIS DIDEROT Visite de la Maison des Lumières, inaugurée le5 octobre 2013. Elle présente la vie et l’œuvredu philosophe Denis Diderot, né à Langres le 5octobre 1713. C’est le premier musée consacréau grand homme. Il est installé dans l’ancienhôtel Du Breuil de Saint-Germain, construit à la findu XVIe siècle, étendu au XVIIIe siècle (voir p. 30).

Jeudi 5 octobreÀ partir de 21h

Maison des Lumières Denis Diderot24

VOYAGE OF TIMECiné philo avec le film-documentaire de

Terrence Malick (2017).Voyage of time est une réflexion philosophiqueet métaphysique sur l'évolution de l'univers engénéral et de notre planète en particulier du BigBang jusqu'à nos jours. Les images s'appuientsur les découvertes scientifiques les plusrécentes et la voix off de Cate Blanchett quis'adresse justement à la Nature ne manque pasd'interpeller. À noter que le film n’a été projetéque deux jours en France (4 mai et 29 juin2017) ce qui donne un côté exceptionnel àcette projection qu’a bien voulu autoriser ledistributeur du film, Mars film.La projection sera suivie d'un échange avec lepublic animé par Omar Smail et Julien Saïman,professeurs de philosophie et animateurs decafé et ciné philo. Durée : 1h30 + débat.

Jeudi 5 octobre • 21hCinéma New Vox

RESTAURATION RAPIDEET BIO

En 2014, 3 agricultrices créent à Varennes-sur-Amance un GIE “Ô palais des fées”. Depuis,elles proposent une large gamme de produitsnaturels à base de plantes, certifiés AgricultureBiologique. Pendant l'ouverture de la librairiephilosophique, elles concocteront des platsvégétariens aux saveurs parfois originales.

Vendredi 6 et samedi 7 octobreDans le Square Henryot

JOURNÉE LYCÉE DIDEROTRésidence de Guillaume Lecointre

Intervention réservée aux classes de Première Safin de les sensibiliser aux programmes dephilo et de Sciences de la Vie et de la Terre deTerminale S.Guillaume Lecointre est biologiste, professeur auMuséum national d’histoire naturelle où il dirige ledépartement de recherche « Systématique et évolution ».

Vendredi 6 octobre • JournéeLycée Diderot

JOURNÉE DE FORMATION Formation réservée auxanimateurs de NouvellesActivités Pédagogiques etde centres de loisirs à laconduite d’ateliers à viséephilosophique.Animation : Brigitte Labbé.Co-organisation : AssociationPourquoi pas!Inscription : Pôle JeunesseCCGL • 03 25 84 35 70Brigitte Labbé étudieraavec les présents des casconcrets de dialogues avec les enfants.

Vendredi 6 octobre • 9h > 12hMaison des Lumières

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LA MANOSpectacle de théâtre et de marionnette à

partir de 10 ans de la Cie TRO-HÉOLVictime d’un malencontreux accident dans saboucherie, Roberto se voit affublé d’unenouvelle main dotée de sa propre personnalité.Progressivement, cette cohabitation involontairedevient insupportable...Texte : Javier García TebaMise en scène : Martial AntonInterprétations : Daniel Calvo Funes, Martial AntonProduction : Cie TRO-HÉOL, Très Tôt Théâtre,DRAC Bretagne, Conseil Régional de Bretagne,Conseil Départemental du Finistère.TRO-HÉOL, compagnie de théâtre et marionnettes,a vu le jour fin 1995 sous l’impulsion de Daniel CalvoFunes et Martial Anton. Depuis 2003, TRO-HÉOLest implanté à Quéménéven dans le Finistère.

Vendredi 6 octobre • 14h30 et 21h15Salle Jean-Favre

Durée 55 mn • Réservation obligatoire

INTO THE WILDQuatre chaises longues vous attendent pour unconcert sous le casque, “Field Recording” dePhilippe Le Goff, directeur de Césare, CentreNational de Création de Reims. Le “FieldRecording”, en français enregistrement deterrain, est né avec les premières machines àcapter le son. Aujourd’hui, c'est quasiment ungenre “musical”, qui nous donne à écouter lemonde dans son plus simple appareil. Incessantvoyageur de l’Arctique, du Groenland à l’Alaska,Philippe Le Goff nous proposera de rêver cetunivers grâce à l’écoute de plusieurs piècescomposées tout au long de ces dernièresdécennies. Allongé sur une chaise longue,chacun pourra entendre l’hiver des villages desInuits canadiens, voix d’un autre monde, et lescraquements sous-marins des icebergs dans labaie de Disko au Groënland...

Vendredi 6 après-midiet samedi 7 octobre 10h > 19hSquare Henryot • Sous le kiosque

DEMAINFilm documentaire de Cyril Dion

et Mélanie Laurent (2015)Devant un futur que les scientifiques annoncentpréoccupant, le film a la particularité de ne pasdonner dans le catastrophisme. Il recense desinitiatives dans dix pays de par le monde, face auxdéfis environnementaux et sociaux du XXIe siècle.

Vendredi 6 octobre • 21h30Cinéma New Vox

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QU'EST-CEQU'ÊTRE HUMAIN ?

Petit-déjeuner philo animé par Brigitte LabbéCo-organisation : Association Pourquoi pas!

Samedi 7 octobre • 9h > 11hCrêperie le Kerimen

Réservation obligatoire

L'ORCHESTRESORT DU PRÉ

Première d'un spectacle sous forme d'unedéambulation d'apprentis musiciens qui auront,au préalable, lors de deux ateliers, confectionnésdes instruments à partir d'éléments naturels.Second prix d’une classe de composition acousmatiqueau CNR de Lyon , Dominique Passeri vit à lacampagne dans l'Ain. Cet artiste distille ses rêvesde Rue, toujours à sa façon “très bruissonnière”,alliant Art et Nature.

Ateliers : Samedi 7 octobre10h > 11h et 11h > 12h

Salle Jean-Favre (salle du haut) Inscription obligatoire

Déambulation : Samedi 7 octobre • 14h30Départ : Square Olivier-Lahalle

LE BESTIAIRE ALPINManège-théâtre écologique à propulsionparentale pour 8 enfants de 6 mois à 6 ans surle manège et, sur la bascule, 2 adultes de 18 à99 ans dont l'énergie musculaire sera le seulcarburant. Ce manège est constitué de bois “flotté”,charrié de rivières en fleuve - le Rhône - etéchoué au bord du Lac Léman. Le manège estcomposé d’animaux emblématiques des Alpes,vivant au-dessus de 1500 m d’altitude : unloup, un dahu, une marmotte, un bouquetin, unrenard, un yéti, un aigle royal et un éléphant...qui tournent en musique !

Samedi 7 octobre • 13h30 > 18h30Square Henryot

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ÉCO-PÂTURAGEDe mars à octobre 2017, la Ville de Langres a opté pour l'éco-pâturage pour faire tondre 3,65 ha deglacis au pied des remparts par une vingtaine de moutons de race solognote surveillés par deux bergersde ENTR'IN 52 et en collaboration avec des services municipaux (services techniques, servicepatrimoine, service politique de la ville) ainsi qu’avec l'aide de l'ÉPIDE, l'ADPJ, le SPIP...ENTR'IN 52 présentera dans un stand l'éco-pâturage, un diaporama de chantiers... et des moutons.

Samedi 7 octobreSquare Henryot

LA SERRESpectacle de cirque à partir de 7 ans

par Didier André et Jean-Paul LefeuvreUne brouette, une pelle, un tuyau d'arrosagesuffisent à nos deux jardiniers pour fairepousser toutes sortes d'idées. L’un somnoledans son hamac. L’autre, slip noir sur chairferme, remue ciel et terre pour tirer son acolytede sa torpeur. Le voici qui fait valser unebrouette prolétaire et exécute d'inouïesacrobaties. Une prouesse foraine au cœur d'uncirque intime, poétique et drôle.

Copains depuis belle lurette, Jean-Paul Lefeuvreet Didier André sont pourtant façonnés par desparcours différents. Dès leur sortie du Centre Nationaldes Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne en1989, ils intègrent Archaos. Une tournée plus tard,Jean-Paul et Didier fondent, avec six ancienscamarades de Châlons, le Cirque O. Puis, en1994, leurs chemins se séparent, Didier va faire unpetit tour du côté de l’Institut de jonglage et dePhilippe Découflé tandis que Jean-Paul co-fondeQue-Cir-Que. Jean-Paul et Didier se retrouventfinalement en 2001 pour créer en duo La Serre etl'Atelier Lefeuvre-André.

Samedi 7 octobre • 14h30 • 16h • 17h30Square Henryot

Durée 30 mn • Réservation obligatoire

LA NATUREDOMESTIQUÉE

Louis Benech est le jardinier et paysagistefrançais de réputation internationale qui aaménagé le Jardin de la Maison des LumièresDenis Diderot. Louis Benech expliquera ce quia présidé à la conception du jardin qu'on lui acommandé et comment il s'est attaché àharmoniser le projet paysager et l'environnementarchitectural du site. Avec le souci de créer desjardins pérennes et une nécessaire préoccupationécologique, il conjugue l'esthétique végétale àl'écosystème donné, à l'usage qui sera fait du jardinet aux contraintes techniques de l'entretien.Titulaire d'une maîtrise de Droit, Louis Benech, paramour des plantes, a choisi de travailler en Angleterrecomme... ouvrier horticole aux célèbres pépinièresHillier, puis est devenu jardinier dans une propriétéprivée de Normandie, et a finalement entamé en1985 sa carrière de paysagiste. En 1990, il est chargé,avec Pascal Cribier et François Roubaud, du réamé-nagement de la partie ancienne des Tuileries. Depuis,il a travaillé sur de nombreux jardins déjà établistels que les jardins de l'Elysée, le Quai d'Orsay,Courson, la roseraie de Pavlovsk à Saint-Pétersbourg,le domaine impérial d'Achilleion à Corfou, lequadrilatère des Archives Nationales, le parc duchâteau de Chaumont-sur-Loire ou le bosquet duThéâtre d'Eau dans les jardins du château de Versailles.Avec son équipe, il conçoit et réalise plus de 300 projetsde parcs et jardins, publics et privés, de la Corée auPanama, en passant par le Pérou, le Canada, les Etats-Unis, le Portugal, la Grèce ou le Maroc, travaillantpour des particuliers de toutes nationalités ou de grandsinstitutionnels tels que Hermès, Axa ou Suez.

Samedi 7 octobre • 15h30Jardin de la Maison des Lumières Denis Diderot

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BOUQUET DE LECTURESL'association chaumontaise “Au cœur desmots” distribuera des petits rouleaux de citationsdans la rue, sur les terrasses ou autres endroitsinsolites avec un bouquet final de lectures austand de Ô Palais des Fées. Présence égalementà Chaumont au Pôle Rostand le 4 octobre à18h30 et au Lycée Bouchardon.

Samedi 7 octobreEn ville puis à 18h15 square Henryot

L'HARMONIE DELA GENT À PLUMES

Spectacle de théâtre musical à partir de 13 anspar la Compagnie belge Agora Théâtre

Claire s’interroge. D’où vient-elle ? Qui est-ellepour ses parents ? Faut-il faire ce qui s’esttoujours fait ? Chez elle, elle n’obtient aucuneréponse. Alors elle va trouver des éclaircissementsgrâce à sa rencontre de “L’Harmonie de la Gent

à Plumes”, un groupe qui parcourt le pays poury donner des conférences-concerts à proposdes moeurs des oiseaux. Surprenant, intéressantparallélisme entre danse nuptiale, ponte desoeufs, becquée aux oisillons, migrations et lesétapes de notre vie, de la naissance à l’âgeadulte. Sept philosophes ornithologues musiciens

dits ornithosophes établissent cette saisissantecomparaison en séquences jouées, chantées etdansées. Du théâtre décalé, plein d’humour,riche aussi bien sur le fond que sur la forme.Dramaturgie et texte : Jean LambertMise en scène : Kurt PothenInterprétation : Sascha Bauer, Fatma Girretz,Karen Bentfeld, Leila Putcuyps, Roger Hilgers,Gregory Carnoli, Line Lerho, Céline Leuchter.L'Agora Théâtre est installé à Saint-Vith enBelgique germanophone depuis 1980. Ses piècesinterrogent le présent et incitent le spectateur àparticiper activement à la vie et à la société, àtravers des mises en scène qui font la synthèse dedifférents arts.

Samedi 7 octobre • 21h15Théâtre • Réservation conseillée

FÊTE DES FRUITSET LÉGUMES

Les RPL se poursuivent àLangres mais aussi àCohons, village connupour ses deux jardinsremarquables et sadésormais célèbre “Fêtedes fruits et légumes auxJardins Suspendus”.Cette fête mettra en avantdes animations autour despotagers et vergers : villagede producteur locaux,vente et dégustation deproduits du terroir, ani-mation autour des abrisà insectes par l’atelierSitelle, pépiniériste, etc.On y trouvera également un atelier « Commentfabriquer un bon compost » par l’associationdes Guides composteurs de Haute-Marne, uneconférence « La passion des fruits : tradition etbiodiversité de nos vergers » par Eric Dumont,producteur reconnu d’arbres fruitiers etpépiniériste conseil des jardins de Cohons, unelibrairie...et de nombreuses animations.

Dimanche 8 octobre • 10h > 19hCohons29

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QUE VOULONS-NOUSLÉGUER À NOS ENFANTS ?

Visite de la réserve bio-logique domaniale du Boisdes Roncets à Auberiveet approche d’une forêt“libérée” de toute exploi-tation et gestion forestièredepuis 40 ans avec Jean-Jacques Boutteaux del'ONF.En collaboration avec leGIP du futur Parc nationaldes forêts de ChampagneBourgogne.

Dimanche 8 octobre • 9h > 12hAuberive • Départ : Place Bel’AirCo-voiturage possible, s’inscrire

ATELIER CUISINEET NATURE

L'association Ô Palais aux Fées propose unatelier pour apprendre l'usage des plantesmédicinales locales, comment les récolter, lesconserver et surtout les transformer. Cuisine,santé, beauté et vitalité au menu de cettematinée qui se clôturera par un apéro rigolo dedécouverte des saveurs ancestrales.

Dimanche 8 octobre • 10h > 13hSquare Henryot

20 places • Inscription obligatoire

À L'ÉCOUTEDU VIVANT EN NOUS

Claire Carré et l'association “Les Roseauxdansants” proposent un atelier de pratique d'éco-philosophie qui est l'adaptation francophone dutravail de Joanna Macy. Il s'agira en groupe deprendre un temps pour se rendre compte de cequi est inhérent à notre véritable nature et dece qui relève du culturel pour ainsi relier sapropre nature à la nature.

Dimanche 8 octobre • 9h30 > 12h30Salle Panoramique de la salle Jean-Favre

Inscription obligatoire

NATURE, LE NOUVELELDORADO

DE LA FINANCEDocumentaire

d'investigation deSandrine Feydel

et Denis Delestracqui présente

l'histoire de lamain mise

bancaire et financière

planétaire surles ressources

vivantes.

Dimanche 8 octobre

14hThéâtre

Durée : 1h30

LA NATURE DEPUISLE CHEMIN DE RONDE

Visite thématique par David Covelli, directeurdu Service Patrimoine de la Ville de Langres. Le spectacle de la « contemplation de la nature »depuis le chemin de ronde peut paraître commeun rituel pluriséculaire pratiqué par les Langroisdepuis plusieurs siècles… Il n’en est rien ! Cespanoramas désormais propices à une ouvertureélargie sur le monde ont longtemps été niés etde peu de valeur. Cette visite sera l’occasion deporter un regard pertinent sur le paysage de lanature et la nature du paysage depuis lechemin de ronde...

Dimanche 8 octobre • 16hDépart : Office de Tourisme

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LA MAISON DES LUMIÈRES DENIS DIDEROTInaugurée le 5 octobre 2013, la Maison desLumières présente la vie et l’œuvre du philosopheDenis Diderot, né à Langres le 5 octobre 1713.C’est le premier musée consacré au grandhomme. Il est installé dans l’ancien hôtel DuBreuil de Saint-Germain, construit à la fin duXVIe siècle, étendu au XVIIIe siècle. Après quelquesrepères historiques, artistiques et scientifiquesau XVIIIe siècle, un premier espace est consacréà la relation de Diderot avec sa ville natale, à lafois lieu de sa première formation intellectuelleet lieu de débats qui opposeront aux XIXe et XXe

siècles les partisans et les détracteurs duphilosophe matérialiste. Le buste en bronze deDiderot par Jean-Antoine Houdon accueille levisiteur.

Après 1728, Diderot poursuit ses études à Paris,qui devient son principal lieu de résidencejusqu’à sa mort en 1784. Un espace est consacréà sa formation dans les universités de lacapitale, à ses premiers travaux de traducteur età ses œuvres philosophiques et romanesques.Sa vie sociale, au théâtre, dans les cafés, enpromenade ou dans les salons, est évoquée. Lapendule que Marie-Thérèse Geoffrin offrit àDiderot pour son cabinet de travail est exposéeà côté des Regrets sur ma vieille robe dechambre qu’il écrivit en 1768. Au XVIIIe siècle, les philosophes comprennentque le progrès des idées est une œuvre collective,réunissant des penseurs en « une république

des Lettres » à l’échelle européenne, dépassantles frontières des royaumes. Un vaste réseause forme grâce à la circulation des livres, desjournaux, des lettres, des objets et des hommes.Par ces échanges et la confrontation des opinions,les penseurs et les savants prennent aussiconscience de la relativité de leurs connaissances.Une salle est consacrée à ce thème, autour dugrand voyage entrepris par Diderot pour rendrevisite à l’impératrice de Russie Catherine II.

Présentée au Salon de 1781, la peinture Apollonet Sarpédon de Jean Simon Berthélemy accueillele visiteur dans la salle consacrée à la relationde Diderot avec les arts. Fréquentant les Salonsdu Louvre de 1759 à 1781, le philosopheparticipe aux débats esthétiques de son temps.Récemment accrochée, la toile Hercule étouffantles serpents de Jean Taraval fut commentée parDiderot à l’occasion du Salon de 1767. Lesgrands artistes vus et aimés de Diderot serontprésentés en rotation grâce aux nouvelles acqui-sitions et aux dépôts de musées partenaires :les peintres Hubert Robert, Joseph-Marie Vienou François André Vincent, le sculpteur EtienneMaurice Falconet...

L’un des temps forts de la visite est la présentationd’une édition originale de l’Encyclopédie dirigéepar Diderot et D’Alembert. Cette œuvre célèbreest au cœur du parcours muséal. La sectionintitulée « l’entreprise encyclopédique » présentece combat intellectuel de longue haleine, entresoutiens et détracteurs du projet. La sectionintitulée « la manufacture de l’Encyclopédie »présente la fabrication physique de l’ouvrage,durant quelque 25 années. Une salle estfinalement consacrée à son contenu. Lesthèmes y sont renouvelés périodiquement pourillustrer la diversité des sujets abordés : conceptsintellectuels, disciplines scientifiques, métiers...Le métier de faïencier, pratiqué sur le territoirelangrois au XVIIIe siècle, l’histoire naturelle etles mathématiques sont actuellement présentés.

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Durant les RPL : ouverture du mardi au dimanche de 9h à 12h et de 13h30 à 18h30et visite spéciale “anniversaire” le 5 octobre à 21h

Le très bel hôtel particulier occupé de 1906 à2014 par la Caisse d'Épargne de Langres abriterala traditionnelle librairie philosophique avec uneextension sous chapiteau, deux espaces réliésl'un à l'autre par un dais en osier et une structurevégétale, création originale du CFPPA/ÉcoleNationale d'Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot dans le Sud de la Haute-Marne, capitalede l'osiériculture et de la vannerie.

Les horaires d’ouverture :Vendredi 6 octobre • 16h30 > 21h

Samedi 7 octobre • 10h > 19h

INAUGURATIONDE LA LIBRAIRIEPHILOSOPHIQUE

Présentation des exposants et interventionsimpromptues par Jérôme Hudeley et EmmanuelleVein de l’association “Ça change un peu !”.

Vendredi 6 octobre • 17hAncienne Caisse d'Épargne

près de la Cathédrale Saint-Mammès

LES EXPOSITIONS(voir page 13, 14 et 15)

LES MAISONS D’ÉDITIONSBEAUCHESNE : Les Éditions Beauchesne sontune maison d'édition parisienne spécialiséedans l'histoire, les religions, la spiritualité et laphilosophie. Fondées en 1901, elles furent l'undes principaux éditeurs de la Compagnie deJésus.

CANOPE : Réseau de création et d'accompa-gnement pédagogiques.

LES PETITS PLATONS : Éditeur de livres dephilosophie pour les enfants.

ESPERLUETE : Esperluète est une maisond'édition belge placée sous le signe typographiquede la rencontre.

LES RACCOURCIS : La revue “Les raccourcis”adapte le discours des philosophes en bandesdessinées. Par leur interprétation, les dessinsaccompagnent et enrichissent le sens des mots.

MILAN PRESSE : Editeur de revues, notammentdes magazines nature « Wakou » et « Wapiti » àdestination des enfants et « Terres sauvages »à destination des adultes ainsi que les trèscélébres “Goûters philo” de Brigitte Labbé.

LES LIBRAIRESVRIN : La Librairie philosophique J. Vrin est unelibrairie située au n°6, place de la Sorbonne àParis et une maison d'édition française spécialiséedans la publication d'ouvrages de philosophiefondée par Joseph Vrin en 1911.

Á LA UNE : Chaîne de librairies et magasins depresse.

LE PYTHAGORE : Librairie et maison d’édition àChaumont, le Pythagore fait partie des librairiesayant obtenu en 2009 le label LIR (LIbrairie deRéférence), label de qualité décerné pour trois anspar le ministère de la culture et de la communication.

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LIVRE D’ARTISTE, PRÉCIOSITÉS

BUISSONNIÈRESExposition de Véronique Devignon

Le mot “livre” vient du latin “liber” qui signifie“l’aubier”. Les premiers livres reliés, les “codex”,ont été réalisés en écorces de bouleau, enfeuilles de palmier, en lanières de bambou, enagave... etc. L’histoire du livre prend sa sourcedans la nature. “Liber”, veut dire aussi “libre” :c’est dans cette liberté que Véronique Devignon

crée des livres, enutilisant des mor-ceaux de chanvred’autrefois, desgalets ou du bois,en s’autorisant desmatières insolites.Sur son stand, lepublic pourra dé-couvrir ses livresd'artistes, ses li-vrets nature enpapier, galets, etses “gros” livresd’archives entissu de chanvreancien...

Véronique Devignon a grandi dans une ferme deHaute-Marne. Orthophoniste installée depuis1988 à Lyon, elle développe un art singulier où ellemêle couture, nature et écriture. Elle a appris ladentelle au fuseau et les lettres anciennes.Véronique Devignon sera aussi présente àCohons le 8 octobre.

BIBLIOTHÈQUE ELFIQUE ET ATELIER CRÉATION

NATUREAtelier intergénérationnel animé

par Samuel StolarzMunis des végétaux et des conseils de Samuel,chacun assemblera les éléments naturels etlaissera parler son imaginaire pour créer d’étrangespetits êtres : lutins, trolls, fées, elfes, farfadets...Durant quelques heures, l’atelier rapproche lesparents et les enfants qui créent ensemble etvivent des moments forts. À la fin de l’atelier,chaque participant repartira avec ses réalisationspour décorer son intérieur ou les offrir. SamuelStolarz mettra, en outre, une partie de sabibliothèque elfique à disposition du public.

Vivant à Bay-sur-Aube, artisan d'art en créationde lutins, elfes, fées, sorcières en élément naturels etvégétaux stabilisés, Samuel Stolarz est égalementanimateur et conteur. Ses multiples interventions etactions ont toutes un lien : favoriser et développer unemeilleure relation à soi même, aux autres et à la planètegrâce à la communication, la créativité sous toutesses formes, les contes, la relaxation, la découvertede notre environnement, les jeux coopératifs... dequoi être au plus près de sa nature et de la nature...Samuel Stolarz sera aussi présent à Cohonsle 8 octobre.

AUTRES EXPOSANTSNATURE HAUTE-MARNE : association départementale de protection de la nature. Présentation d’actionssur la sensibilisation à la nature et à l'environnement.JOURNAL DE LA HAUTE-MARNE : Présentation des publications nature par le responsable de larubrique “nature”.NATUREALLY : Entreprise française de création de vêtements inspirés du bio mimétisme.

LES ARTISTES ET ARTISANS PRÉSENTS

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3, rue Jarry52290 Le Val d'Esnoms

07 88 20 22 [email protected]

Jean-PierreAndriot

Céréalier et producteur de jus de fruitsPommes, poires, coings et cidre

18 place Diderot 52200 LANGRES03 25 90 72 85 ou 06 85 46 85 62

[email protected]

Retrouvez pendant les RPL les produits naturels et prestationsdes partenaires ci-dessous. Qu'ils en soient remerciés !

SAINTS-GEOSMESderrière “BUT” à côté de “Viand’Est”

JEU CONCOURSDu 30 septembre au 15 octobre 2017L'Union des Commerçants Industriels et Artisans de Langres organise un grandjeu-concours à l'occasion des Rencontres Philosophiques pour les petits et les grands. Retrouvez le questionnaire testant vos connaissances chez les commerçantspartenaires.

À gagner : une croisière d'un week-end au fil du canal Champagne Bourgogne.

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2 • Hôtel de Ville Place de l’Hôtel de Ville

10 • Théâtre 51 rue Diderot

9 • Cinéma New Vox 15 rue du Grand Bie

8 • Place Diderot, Point information

5 • Bibliothèque Marcel-Arland Cloître de la Cathédrale

4 • Cathédrale Place Jeanne-Mance

3 • Musée d’Art et d’Histoire Guy-Baillet Espace François-Mitterrand

12 • Salle Jean-Favre Rue Jean-Favre

7 • Square Henryot Place Jeanne-Mance

6 • Librairie philosophique 4 place Jeanne-Mance

1 • Maison des Lumières Denis Diderot 1 place Pierre-Burelle

13 • Maison de Quartier / Centre social 79 avenue de la Résistance

11 • Maison du Pays de Langres Office de Tourisme et Service Spectacles et aux Associations

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DirectionChaumontTroyesParisReims

Direction13, H et I

CohonsSts-GeosmesDijonLyonBesançon

DirectionMaison deQuartier / Centre social

A • La Crémaillère 03 25 88 48 06B • Crêperie le Kerimen 03 25 84 58 06C • La Pignata 03 25 87 63 70 D • Le Rempart 03 25 90 24 46E • D74 09 50 61 68 65

G • La Villa Vauban 03 25 86 00 54

Direction Saints-Geosmes :H • La Pataterie 03 25 84 82 14I • Mc Donald’s 03 25 84 52 70

Restaurants ouvrant tard le soir pour les Rencontres Philosophiques de Langres, sur réservation :

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• Le ministère de l’éducation nationale• La Direction régionale des affaires

culturelles Grand-Est• La Région Grand-Est• Le Département de la Haute-Marne• La Ville de Langres

• La Mutuelle d’Assurance desInstituteurs de France (M.A.I.F.)

• L’Union des Commerçants, Industriels etArtisans de Langres et Saints-Geosmes

• Le Cinéma New Vox• L’Imprimerie du Petit-Cloître

Un grand MERCI à tous ceux qui contribuentdans l'ombre à la réalisation de ces Rencontreset tout particulièrement à tous les bénévolescoordonnés par le Forum Diderot-Langres.

Merci aux élus et aux services de la Ville deLangres, plus particulièrement au ServiceSpectacles et aux Associations, aux ServicesTechniques, aux Médiathèques, à la Maisonde quartier, aux Musées et au ServicePatrimoine.Merci à l’association Pourquoi pas !, àl’association Au cœur des mots pour leurparticipation bénévole.

Merci à l’AFPAN l’Or vert, la Bibliothèque etau Château du Grand Jardin de Joinville, àCANOPÉ, au C.A.U.E. 52, au C.E.N.C.A., au CINd’Auberive, à la Commune de Cohons, auCFPPA/École Nationale d’Osiériculture et deVannerie de Fayl-Billot, à ENTR’IN 52, au GIPdu futur Parc national des forêts de Champagneet Bourgogne, au Lycée Diderot de Langres,à la Médiathèque Départementale 52, à l’ONFet au Pôle Jeunesse de la Communauté deCommunes du Grand Langres pour leurcontribution.Merci à l’Office de Tourisme du Pays deLangres pour son précieux concours.

FORUM DIDEROT-LANGRESMaison du Pays de Langres • Square Olivier-Lahalle • 52200 LANGRES

[email protected] • Tél. 03 25 87 60 34