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DE LA SCÈNE à l’image (révélateur S ) FaBriCe LEROUX

De la Scène à l'image

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Un livre, un livre de photographies, de textes épars écrits par les enfants.Une année entière avec ces groupes de jeunes au destin cabossé, à la vie chahutée, malmenée…Ces photographies témoignent sans parti pris autre que celui de la poésie en images.Elles soulèvent un petit coin du rideau de scène sur les coulisses, le off, le non vu, le non visible.

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D e L a S c è n e à l ’ i m a g e

( r é v é l a t e u r S )

F a B r i C e L e R O U X

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De la sCène à l’image, j’ai vu des failles, des fragilités, des peurs, des ouvertures, des forces.l’Humain tout en contradiction, sublime et exaspérant.

révélateurs Du négatif au développement. De l’ombre à la lumière. agrandissement du champ des possibles.

F a B r i C e L e R O U X

Pourquoi je PHotograPHie ?ParCe que Cela me Permet De Dire sans DireParCe que je ne sais Pas ParlerParCe que C’est un sésame Pour renContrer l’autreParCe que je suis un CHerCHeur De Poésie ParCe que je ne veux Pas Baisser les yeux ParCe que je ne veux Pas vous Donner De leçonsParCe qu’il n’y a Pas De véritéParCe que C’est une oBsessionParCe que j’ai enCore tant à aPPrenDreParCe que Cela me Protège et me renD PerméaBleParCe que Cela m’a Permis De vous renContrer.

22 € isBn : 978-2-7466-5871-4

ConCePtion graPHique arz-one ROck

FL
Note
Cancelled définie par FL

D e L a S c è n e à l ’ i m a g e

( r é v é l a t e u r S )

Un livre, un livre de photographies, de textes épars écrits par les enfants. Une année entière avec ces groupes de jeunes au destin cabossé, à la vie chahutée, malmenée… Près d’une centaine avec lesquels nous avons rêvé, créé, imaginé, joué, improvisé, fait des films, sept courts métrages, sept péchés capitaux.

Jouer la vie aide à mieux la vivreLa plupart de ces jeunes sont rejetés par le système scolaire autant qu’ils le rejettent, ils sont souvent éloignés de tout ce qui pourrait les aider à se reconstruire, éloignés de toute culture ; leur famille est parfois éclatée, voire absente et pour certains, le mot « famille » n’est qu’un mot sans chair dans un vieux dictionnaire.Ils découvraient pour la première fois l’Art Dramatique avec ses contraintes, son cadre, le plateau, les heures de répétition, la mémorisa-tion, la réflexion, la concentration, l’écoute, l’immobilité, la patience, le respect, le partage...

nous croyons au talent « des oubliés »Ils ont vite compris que la prise de parole en public était un moyen fort de se faire entendre, d’autant que la plupart d’entre eux sont trop habitués à la violence. Ils ont compris la puissance infinie d’une langue, de la langue française en gommant au fil du temps leur penchant à une vulgarité outrancière. Nombreux ont retrouvé l’estime de soi au travers de la réalisation concrète de l’objet artistique. La création devenait pour chacun l’objectif principal. Ils se reconstruisaient, s’appropriaient des savoirs et leur capacité à apprendre s’avérait entière et joyeuse au travers du théâtre, des sculptures et des tournages. Et puis il y a eu tout au long de ces douze mois, un regard discret, celui d’un photographe : Fabrice Leroux. Son premier objectif n’était pas celui de son appareil photographique mais bien celui d’un acteur à part entière dans ce long processus de création. Il ne venait pas simplement assister chaque semaine aux ateliers, mais bien pour y participer, faire les improvisations, les exercices sur le jeu de l’acteur, la colère, le rire, le cri, la haine, la jalousie, la tristesse, l’envie, l’orgueil… partager ces moments ludiques avec des jeunes au départ un peu timides, agressifs, timorés ou renfrognés.

La culture est une nourriture essentielle pour l’être humainIl s’est fait des leurs et puis… il est devenu le photographe de cette aven-ture humaine et artistique. On le voyait à peine, il restait des heures l’œil rivé dans l’appareil, patient, discret, complice aussi… C’est au travers de son regard qu’il nous invite à partager ce voyage pas toujours facile, avec des pannes, des accélérations, des doutes, des envies de tout jeter par-dessus bord, mais tous dans le même bateau, nous n’avions qu’une seule destination, la station finale : un péché relaté au travers d’un court métrage qui n’est que la partie visible de cet iceberg.

changer le regard de l’autre, c’est changer le regard que l’on a sur soi-même

Ces photographies témoignent sans parti pris autre que celui de la poé-sie en images. Elles soulèvent un petit coin du rideau de scène sur les coulisses, le off, le non vu, le non visible. Ces images qui nous sont tendues comme un miroir accusent parfois et montrent chez ces jeunes leur pure expressivité, ce qui est si profondé-ment caché, soustrait par le poids de nos à priori, de nos préjugés et de nos inquiétudes.Elles aspirent et s’inspirent de la créativité inépuisée, insoupçonnée de ces jeunes brisés, mais jamais cassés, débordant parfois d’un trop plein de vie, de peines… d’un trop plein d’expériences dont ils se seraient bien passés. Alors soulevons le couvercle de cette marmite en ébullition avec son trop plein d’émotions et regardons-les sans détours en partageant leur volonté de vivre et de « réussir ».

Quel que soit le milieu défavorisé auquel on s’adresse l’enjeu artistique est l’ingrédient même de la réussite

d’un projet de création.

Serge SándorDirecteur artistique de la Compagnie du Labyrinthe.

Se rencontrer…La rencontre avec Serge Sándor et son équipe, c’est la simple histoire d’une rencontre de personnes, pour pouvoir travailler ensemble, il faut se reconnaître. Le projet retraduit dans le regard de Fabrice Leroux, regard empathique et généreux est donc la trace du parcours de cette rencontre qui nous a tous emmenés quelque part, si loin , si près de nous.Ce que je veux dire sur le projet, c’est que la rencontre a bien eu lieu et c’est déjà du bonheur… le bonheur et la capacité d’être avec l’autre.

Le portrait des jeunes inscrit dans le projet artistique permet de com-prendre comment peut s’articuler l’art dans son accompagnement. Ce sont des enfants qui ont peur, qui passent à l’acte rapidement et tout de suite, intolérant à la frustration, ils sont dans l’agir en permanence. Le propos de tout professionnel et de tout parent pour améliorer le com-portement de ce jeune, c’est de le mettre dans une vie active plus épa-nouissante et de pouvoir l’aider à réfléchir sur ses actes, à mentaliser, donc à différer son acte, qui est pulsionnel et immédiat. Pour différer, il faut imaginer, il faut penser... notre travail est de lui faire comprendre comment différer son acte et sa violence quand il a peur; peur de l’échec dans l’exercice scolaire ou peur dans sa relation avec l’éducateur à ce moment-là ou dans le rapport avec le frère ou la sœur : au lieu de taper, je dois différer ce geste-là, parce que c’est impossible ou insupportable de rater l’exercice. Je ne peux pas recevoir des choses aussi fortes donc je m’en défends.

L’art devient quelque chose d’essentiel puisque qu’il va permettre au jeune de se représenter le monde différemment, de se situer différem-ment, de ne plus être dans l’acte immédiat, dans les affects et les émo-tions puisqu’il peut les jouer, jouer pour du faux afin de se protéger de ce qu’il ne peut maîtriser.

Dans un projet où la limite ne vous limite pasLe théâtre donne un cadre qui est limité, contraint, et ce jeune, plus qu’un autre, a besoin de limites, mais de celles qui ne frustrent pas. Le projet « De la scène à l’image » est un projet avec de la matière, un cadre horaire, un cadre de répétition, un cadre de rendez-vous, un cadre de comportement de respect envers les artistes rencontrés. Mais à l’intérieur de ce cadre c’est lui et lui seul qui nous intéresse, ce n’est pas de faire comme le veut l’enseignant pour l’amener à réussir, comme l’éducateur voudrait qu’il se tienne ou comme ses parents voudraient qu’il soit. C’est lui pour lui-même qu’il participe, le cadre est limité par lui-même et pour lui-même.

Qui confirme que l’Art est le meilleur ami du professionnel du social

Les titres de noblesse d’un tel projet réside dans la valorisation de jeunes qui ont la possibilité de côtoyer de vrais artistes, des lieux prestigieux ( Le palais de Tokyo, l’hôtel Ribière ) mais aussi des artistes qui partagent un moment de vie si chaotique, si vivant des jeunes, en respect mutuel… Ainsi, il y a eu une plus-value énorme pour le jeune et pour les profes-sionnels puisque la rencontre a permis de sortir de certains automa-tismes. Voir le jeune différemment et se voir différemment avec lui. Le regard des artistes nous a permis à notre tour de les voir différemment et de rectifier certaines postures et certaines images. Les jeunes interrogent toujours, comme l’artiste, ce qui oblige tout professionnel a changé son regard, son appréciation.Il faut bondir, rebondir, interroger, réinterroger, il n’y a rien de posé dans un accompagnement social. L’artiste fait avec les interrogations du monde et sait bien le faire. Alors accompagné par l’artiste dans un tel projet, jeunes et professionnels sortons grandis de nos questionnements et nous continuons à croire à nos possibilités individuelles et collectives.

Merci l’artiste, Merci aux artistes Sophie Sénéllart-PaccotDirecteur de l’ITEP de Saint Georges-sur-Baulche, de la MECS de Coulanges sur Yonne et du Foyer de l’enfance d’Auxerre de 2008 à 2012.

art ….Si, chaque matin, lorsque vous vous levez, vous pensez que les jeunes qui vous sont confiés sont une nouvelle aventure et si, comme Boi-leau, vous êtes un adepte de quelque chose qui approximativement dit « vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, polissez le sans cesse, ajoutez quelques fois et souvent effacez » vous allez comprendre, nous comprendre et rapidement, partager notre aventure.

Vous allez découvrir des photos merveilleuses qui parleront de répéti-tions, de tournages, mais surtout de jeux, jeux de scènes, jeux de paroles, jeux d’acteurs avec, en filigrane, à chaque fois, une vérité issue de tra-jectoires, d’histoires, de parcours dont aucun de ces adolescents ne peut faire abstraction.

Des photographies qui retracent un chemin. Et cheminer ensemble, quand chacun a son rythme, chacun a sa foulée, peut devenir bien compliqué, même lorsque l’on sait où l’on est tous sensés aller.

Le dicton des grands marcheurs ne dit-il pas : « l’important pour moi n’est pas le but mais le chemin ».

Nous avons fait un beau chemin…

Et cheminer laisse des traces. Quelles superbes traces pour ce parcours exceptionnel, ces rencontres imprévues et ces engagements toujours renouvelés voyons-nous apparaître dans ces pages.

Mais ce parcours exceptionnel c’est avant tout celui de quelques ados, cabossés de la vie comme le dit si joliment notre « guide », Serge Sándor.

Est-ce l’homme qui fait la trace ? Ou la trace qui construit l’homme ?

Lorsque, dans un établissement où les jeunes accueillis le sont parce que jusqu’à ce jour le seul moyen d’expression de leur souffrance ou de leur mal être a été le passage à l’acte violent (là où la trace fait l’homme), on s’engage dans un projet « théâtre et cinéma » c’est à la fois une grande aventure et une petite révolution.

Et là, nous donnons l’espace ou l’autorisation de poser des traces. Cela va permettre un changement de posture qui, accompagné, étayé, va permettre d’être l’homme qui créera la trace finale de son, de notre projet.

Alors cette réussite est à mes yeux le fruit d’une véritable alchimie, l’alchimie vous savez, cette science un peu occulte qui permet de transformer un matériau de rebut en or, cette science pas vraiment maîtrisée, toujours dans la recherche, l’expérimentation, qui mélange dans un grand chaudron toute sorte d’ingrédients plus ou moins faciles à trouver et qui permet, lorsque l’équilibre se crée, de transfor-mer le pire en meilleur.

Sachons donc être des alchimistes malgré nous.

Vincent ThomasDirecteur général du réseau éducatif de l’ALEFPA Yonne.

Le ThéâTre VaLoriSe, Met en LuMière, révèle…

Le théâtre a ce talent de mettre à jour la richesse des personnalités, comme par effet de zoom, de révélateur. Comme en photographie, il met en exergue, en lumière, la «chose» à regarder, à illuminer. Les colères y sont exploitées, quand dans la vie elles doivent être retenues; tristesse, joie, grossièreté, douceur, tout est bon, les charges émotionnelles peuvent s’y exprimer sans limites, dans un cadre qui, lui, est bien limité.

Fabrice Leroux a eu envie de suivre en images cette création de Serge Sándor et d’axer son travail sur le développement, l’aspect révélateur du Théâtre, palpable dans les ateliers-théâtre au fil du travail mais sou-vent indicible, car subtil.

« De la scène à l’image » il y a tout un chemin qu’il voulait rendre visible. Un chemin d’ouverture, d’épanouissement, de confiance.

LeS texteSNous avions demandé, à tous les participants, acteurs, éducateurs… d’écrire sur un péché de leur choix, ou plus si inspiration… Certains ont réussi l’exercice avec brio, mais la plupart étaient intimidés par l’écriture, j’ai donc retranscrit les mots, paroles, dialogues, expres-sions... des improvisations... Je me suis amusée à le faire, grâce à la pertinence, la drôlerie ou la sensibilité de leurs réparties. Je n’ai évidemment pu prendre en note que peu de «dire» mais en voici, dans ce livre, un petit échantillon, avec leurs propres écrits, qui, je l’espère, rendra compte de leur talent à « être ».

Laurence Despezelle-PérardelCollaboratrice artistique de Serge Sándor.

Sept péchés capitaux, S e p t C h a p i t r e S

l a C O l È r e

C’est l’histoire de deux chevaliers du JediUn est pour le bien et l’autre pour le mal. Biloute est pour le bien, Dafado pour le mal.Dafado dit à Biloute: «Je vais te tuer». Biloute répond: «Permet moi d’avoir le doute».ils se bagarrent car ils sont en colère l’un envers l’autre. Biloute entend dans sa tête: «Jeune Jedi, que la force soit avec toi».il jette son sabre et traverse le cœur de Dafado.Biloute dit: «La justice gagne toujours». aslam (de l’iTeP)

«Gueuler, c’est sain!»La colère c’est juste une incapacité momentanée à gérer une émotion débordante et négative. Ne pas l’exprimer, c’est l’incapacité à vouloir vivre vieux. Gueulez avec modération et mangez Cinq fruits et légumes....

Jérôme (éducateur)

«Je suis tellement fort que je peux casser le soleil en deux»

Linwood

«...Il faut que je m’achète un nouveau miroir, il va claquer celui-là!..»

Christine, actrice amateur

L a Pa r e S S e«Sans moi, pas de place pour les travailleurs! ...»

La Paresse

- Éliminons la paresse, elle ne sert à rien!- Si, au contraire, il en faut pour donner du travail aux travailleurs!

Les angoisses, les tensions, les petites manœuvres pour ne pas jouer, ne pas se mettre en danger sur le plateau. (FL)

Dans le jeu, la peur s’évapore, le plaisir prend le dessus. Ils sont grimés, loi oblige.On ne doit pas les reconnaître. Tout le monde joue, contagion dans l’équipe technique. (FL)

Une table de conseil, les sept péchés capitaux sont réunis

- Nous sommes réunis pour éliminer un péché, nous n’avons plus les moyens d’être 7…- Lux et Ure ne coûtent pas cher au comité des 7 péchés puisqu’elles paient en nature…- Et la gourmandise? Elle sert à quoi la gourmandise? - Qui nous coûte le plus? Car la question des 7 péchés est une question économique! Il est capital de pouvoir y répondre! La gourmandise par exemple, consomme plus qu’elle ne rapporte! La colère casse beaucoup! Les pieds! La tête!- L’avarice n’est pas intéressante pour l’économie du pays, elle ne dépense rien!

La colère finira par mettrela paresse dehors, en colère....

«...J’ai trop faim pour faire à manger !...»

L ’ AvAr ic e «... - Il me manque deux centimètres... - Moi je les ai mais je ne te les donnerai pas! ...»

Des révélations, des timidités dépassées, une concentration étonnante et toujours le plaisir. (FL)

La varice, médicalement parlant, c’est un problème veineux qui provoque une réten-tion du sang dans les jambes.L’avarice, c’est le même problème...Mais au niveau du porte-monnaie.

Jérôme (éducateur)

- Maman j’ai faim. Hier on a mangé un grain de riz, ce midi rien parce quevous n’avez pas payé la cantine et ce soir une moitié de steak!- Tais-toi! Économie de la voix aussi!

- Mais vous êtes plein aux as avec l’héritage de pépé!- Justement c’est celui de pépé et j’y tiens...

L a L u x u r e

Un visage, une fragilité telle, une présence si forte, touchante et bouleversante. Elle ne parlait pas, mais était là, juste là. Elle endossera le rôle de celle qui ose… dans la luxure. (FL)

« . . . L a l u x u r e , c ’ e s t q u a n d o n c o u c h e a v e c n ’ i m p o r t e q u i . . . »

l a G o u r m a n d i S e

Il reste 3 glaces, bon je me les fais avec un peu de ketchup et de la mayonnaise!

Brad ( l’iTeP)

T’es parti trop viteT’avais pas fini ton poulet frite Tu mangeais comme si t’étais sadiqueTu mangeais même quand t’avais plus l’appétit

Maintenant faut trouver un remplaçantQui soit autant gourmandPeut-être que t’es pas mort souffrantMais t’étais pas comme tous les gens

On t’aimait bienParce que tu refuses rienT’étais loin d’être végétarienTu mangeais juste pour ton bien

Oh roi des gourmandsOh roi des gloutonsPaix à ton bidon

Quand j’étais petit je souffrais d’ «avarmandise». Je bouffais tout le temps et je ne voulais pas partager. Aujourd’hui c’est toujours pareil...Mais on l’accepte mieux!!!

Jérôme (éducateur)

- Moi je sais pas pourquoi mais j’oserais pas monter sur la balance- Moi elle me dit «une personne à la fois» (Il vomit)Donne moi une pizza pour passer le goût

Un autre cri :

- Ah mon ventre, ah maman- Tiens prends du jambon fumé- une paella, on se fait une «paella partie!....

Après l’orgie Gargantuesque, ils finissent par manger leurs chaussures

Par John, Dylan ( MeCS Gurgy) et Gilles (comédien amateur)

l ’ e N v i e

Une comédienne: - J’ai tourné avec Brad Pitt, dans Les Feux de la HaineUne comédienne sans travail: - Si ça se trouve c’est même pas vrai, elle invente sa vie…La comédienne:- Toi qu’est-ce que tu veux trouver comme travail grosse comme ça? Tu choisis, tu fais des bébés ou tu t’occupes de ta carrière. Moi j’en veux pas d’enfants, ça pourrit la vie…

Quoi qu’on en dise l’envie règle notre vie ... si...On envie un proche pour sa réussiteOn envie un voisin pour ce qu’il possède et pas nous.Certains se reconnaitront à demi-mot alors que d’autres le nieront haut et fort.N’empêche que l’envie est propre à chacun. Quelquefois, elle se fait discrète, naissante, puis elle prend de l’ampleur pour finir pressante....Si... Je parle de l’envie de pisser. On se retrouve tous égaux face à elle...Quoi qu’on en dise

Jérôme (éducateur)

«...Allo, l’hôpital, vous pouvez venir? J’ai trois décès graves…»

«...J’ai payé un détecteur Privé...»

L’O

rg

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il

«...Il y a outrance à homme de loi!...»

«...Il y a un problème, Jean-Marie est tombé sur les pommes!....»

«...Tu veux bien emmener ma femme chez l’orthophoniste elle va accoucher?...»

«La coLère»iteP de Saint Georges sur Beaulche (institut thérapeutique éducatif et pédagogique)

aslam aGGouJJiL, Quentin cHanLoiS, Yannick DouSSot, antoine Patron, Linwood PouLaiLLeau, Jason raGu, et la participation de christine Leroy et Marie-Françoise Bellais

«La PareSSe»Sept jeunes du cer de Gurgy

«L’aVarice»Foyer La Maison

Maxime BaiLLot, anthony cHenot, anaïs courtaux, anthony HeiLiGenStein, clara MonPLaiSir

«La Luxure»MecS de coulanges sur Yonne (Maison d’enfants à caractère social)

Kelly Barre, Laura conStantin, Sophie DeLencre, audrey LYon, Marion PoMÉon, Stacy ricHier, amanda SouMa, océane tacHÉ

« La GourManDiSe»MecS de Gurgy (Maison d’enfants à caractère social)

John BruLin, Jarod DeBranD, nhestar-Beato JacQuet, Kevin MontiGnY, Grégory caLMeS, Bastien Moreau, romain LeGroS, Valentin FeiLLot, Dylan rouMY, célime KHiari-PorSon,

Geoffrey DoS-SantoS, et la participation de Gilles LeMarQuiS

«L’enVie»ePe (Établissement de placement éducatif) et Foyer de l’enfance d’auxerreVanessa, nesrine, Pamela, aïcha nouri,

océane revault, Jean-Paul, deux jeunes de l’ePe et la participation des éducateurs : Jonathan chartier, Myriam nemer

«L’orGueiL»iteP de Saint Georges sur Beaulche

romain Bonnin, Brad GaMBier, rémi GauFiLLier, allan GenDot, nicolas GerY, arnaud LeSieur, tristan Prin, et la participation de Sébastien cHartier, éducateur.

Merci à l’alefpa, Vincent thomas, olivier Villeminot et toute son équipe, à aurélie Berger, Jean-Luc Liverneaux, Florence Barthelemy, à la ville d’auxerre, à Josiane Primault, Valérie Munier, à tous les éducateurs : natacha, Jessica, nancy,

aurélie, Mounia, Mario, Sophie, Marie, angélique, Sébastien, Jérôme, Mohamed, Hervé, eric,…, à Danièle Bounon, nicole el Bachir, Sophie Senellart, Marie Lecomte, Mathilde, Florence, thomas, à toute l’équipe du Palais de tokyo,

Fabio et andré, à Philippe thierry, Ben arzoine, la Maison de Quartier Sainte Geneviève, à christine, à Marie-Françoise, à régis Vallet, à l’ecole des planches, à alain Deriaz, au haras de Val de Pré, à Julien régnault, aurélia Petit, Jean-Michel

Bodin, à Sisley Maquillage, à injam Production et à toute l’équipe professionnelle ainsi que les bénévoles de la compagnie du Labyrinthe.

cielabyrinthe.free.frdelascenealimage.blogspot.fr

Photographe : fabriceleroux.comGraphiste : benarzein.tumblr.com/

« de la SCèNe à l’image et SeS 7 péChéS » a reçu le SoutieN de :