14e journée annuelle de la recherche

CIUSSS de la CapItale-NatIoNale, MoNt-d’YoUvIlle, 2915, aveNUe dU BoUrg-roYal, QUéBeC

gratUIt

de l’INStItUt UNIverSItaIre dU CJQ

poUr voUS INSCrIre, reMplISSez le

forMUlaIre eN lIgNe avaNt le 19 avrIl 2016

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26 avril 2016

Horaire de la journée

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9 h Mot de bienvenue (salle Pierre-Corriveau)

9 h 15 Panel de discussion des directeurs scientifiques (salle Pierre-Corriveau)

10 h 30 Pause

10 h 45 Ateliers A-B-C-D

12 h Dîner (salle Pierre-Corriveau)

13 h 30 Ateliers E-F-G-H

14 h 45 Pause

15 h Conférence - Le CSIAM : l’enfant au coeur des services (salle Pierre-Corriveau)

16 h 15 Mot de clôture

comité de coordination de la recherche (comité organisateur)

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Réjean Lemay

France Nadeau

Lucie Camiré

Danielle Légaré

Kim Latour

Sonia Lavallée

Mélanie St-Laurent (absente)

coordinationVanessa Fournier

Collaboration : Service des communications

Mot du président-directeur général du ciuSSS de la capitale-nationale

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L’Institut universitaire du Centre jeunesse de Québec s’inscrit au cœur d’un vaste réseau de collaborateurs et de partenariats qui contribuent, chacun à leur façon, au développement des meilleures pratiques au sein du programme Jeunes en difficulté du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale.

Cette année, la 14e Journée annuelle de la recherche de l’Institut universitaire du Centre jeunesse de Québec exploitera le thème de la collaboration entre les différentes directions clientèles et de recherche. Pour illustrer ce thème, une invitation a été lancée aux quatre instituts universitaires du CIUSSS de la Capitale-Nationale afin d’identifier des projets jeunesse ayant une composante interprofessionnelle, multidisciplinaire ou inter-directions et dans lesquels l’alliance recherche et pratique était favorisée.

Le thème « La recherche à la croisée des pratiques et des services jeunesse » nous amène, une fois encore, à rapprocher cliniciens et chercheurs afin qu’ils partagent leurs expériences dans des domaines aussi variés que le développement de l’enfant, la santé physique et mentale des jeunes, la neuropsychologie et la maltraitance, contribuant ainsi à l’amélioration des services offerts aux jeunes en difficulté et à leur famille.

Je suis confiant que cette journée d’échanges et de partage d’expériences de partenariat permettra de faire émerger de nouvelles collaborations s’inscrivant dans l’esprit du nouveau CIUSSS de la Capitale-Nationale.

Michel DelamarrePrésident-directeur général CIUSSS de la Capitale-Nationale

Mot du directeur scientifique de l’institut universitaire du centre jeunesse de québec

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En tant que directeur de l’équipe scientifique de l’Institut universitaire du Centre jeunesse de Québec, je suis heureux de vous inviter à notre 14e Journée annuelle de la recherche sur le thème : « La recherche à la croisée des pratiques et des services jeunesses ».

De fait, nous sommes à la croisée des pratiques pour plusieurs raisons.

Premièrement, l’ensemble du réseau de la santé et des services sociaux expérimente une importante transition, tant dans son organisation que dans l’offre de services. Ce changement majeur dans les façons de faire nous amène à relever de nouveaux défis; il fait émerger aussi de nouvelles perspectives sur les plans de la prévention, de l’intervention et de la recherche fondamentale et appliquée. Dans cet esprit, l’ensemble des intervenants et des décideurs, des chercheurs et des cliniciens doivent collaborer à la définition des enjeux et des chantiers dans lesquels ils s‘investissent.

Deuxièmement, le contexte québécois a été un terreau particulièrement riche pour l’émergence de la recherche sociale au cours des dernières années. En découle un corpus de recherche qui doit servir de guide pour l’élaboration des pratiques et de l’intervention. Un des défis importants auxquels nous sommes confrontés concerne le transfert de cette recherche afin qu’elle se traduise par des programmes, des formations et des pratiques qui visent le soutien aux enfants et aux familles.

Troisièmement, il reste encore beaucoup à faire pour comprendre comment se développent les enfants et comment fonctionnent les familles et les communautés face à l’adversité. Les chantiers de recherche de l’Institut universitaire et de ses collaborateurs se consacrent à ces questions : la teneur de leurs travaux nous permet de croire qu’ils alimenteront les pratiques futures auprès des enfants et des familles.

Collaboration, transfert et recherche continue. Trois éléments qui caractérisent bien la mission de l’Institut universitaire du Centre jeunesse de Québec et les travaux qui seront présentés dans le cadre de la Journée annuelle de la recherche.

Je vous souhaite une excellente journée de ressourcement, d’échange et de réflexion.

George M. TarabulsyDirecteur scientifique de l’Institut universitaire du CJQ

les ateliers offerts

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Atelier Présentateur Titre de la présentation Heure

A Robert Pauzé L’anorexie prépubère constitue-t-elle une nouvelle forme de trouble alimentaire ? 10 h 45

B George M. Tarabulsy Validation de l’intervention relationnelle dans cinq centres jeunesse du Québec 10 h 45

C Élisabeth GodboutLes conflits sévères de séparation dans le contexte de la protection de la jeunesse : état des lieux et résultats préliminaires d’un sondage mené auprès des intervenants

10 h 45

D Isabelle DenisLe programme de gestion de l’anxiété Traque ta trouille ! Résultats préliminaires et partenariat de recherche et clinique

10 h 45

E Caroline Cellard

Nouvelles perspectives en neuropsychologie clinique dans le contexte de la protection de la jeunesse : quand l’intégration de la recherche clinique guide le développement de pratiques innovantes

13 h 30

FLucille Langlois Sylvie Nadeau

Le programme d’intervention en contexte de négligence Élan famille : une implantation globale et intégrée 13 h 30

G Emmanuelle CareauCollaborer pour mieux prendre en charge les tout-petits présentant un retard de développement : les parents s’expriment !

13 h 30

HRéjean Lemay Sonia Lavallée France Nadeau

Transition à la vie adulte des jeunes placés en milieu substitut : identification de pistes de recherche-action (sur invitation)

13 h 30

Tout au long de la journée, des étudiants à la maîtrise et au doctorat présenteront des affiches scientifiques en lien avec leurs travaux de recherche. Venez les rencontrer à la salle Pierre-Corriveau!

atelier al’anorexie prépubère constitue-t-elle une nouvelle forme de trouble alimentaire ?

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Conférencier : Robert Pauzé, Ph. D., professeur titulaire à l’École de service sociale de l’Université Laval et chercheur régulier à l’Institut universitaire du Centre jeunesse de Québec

L’atelier vise à présenter les résultats d’une étude visant à comparer les profils psychologique, familial et social d’enfants présentant une anorexie prépubère (N=21) au profil d’adolescentes présentant une anorexie pubère (N=126). Les résultats indiquent que le profil des enfants présentant une anorexie prépubère serait moins sévère que celui des adolescentes présentant une anorexie pubère. Les résultats de cette étude soulèvent la question de l’utilisation de questionnaires autocomplétés auprès des enfants et proposent différentes stratégies pour procéder à l’évaluation de ces patientes, notamment par l’utilisation d’autres répondants comme les parents, les professionnels de soins et les enseignants.

atelier BValidation de l’intervention relationnelle dans cinq centres jeunesse du Québec

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Conférencier : George M. Tarabulsy, Ph. D., professeur titulaire à l’École de psychologie de l’Université Laval et chercheur régulier à l’Institut universitaire du Centre jeunesse de Québec, en collaboration avec Claire Baudry, Ph. D., Département de psychoéducation de l’UQTR; Jessica Pearson, Ph. D., chercheuse post-doctorale à l’École de service social de l’Université McGill; Karolane Turgeon, doctorante à l’École de psychologie de l’Université Laval; Tristan Milot, Ph. D., Département de psychoéducation de l’UQTR; Jean-Pascal Lemelin, Ph. D., Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Sherbrooke; et Marc A. Provost, Ph. D., Département de psychologie de l’UQTR

Cette présentation porte sur l’évaluation de la mise en oeuvre de l’intervention relationnelle (IR) dans cinq centres jeunesse du Québec. L’IR est une stratégie d’intervention fondée sur les principes de l’attachement parent/enfant. Elle utilise la rétroaction vidéo afin d’améliorer la capacité des parents à être plus attentifs aux signaux et aux émotions de leur enfant et d’y répondre de manière plus prévisible, cohérente et chaleureuse. De telles interactions favorisent le développement de relations d’attachement plus sécurisantes de même que les développements cognitif, langagier et émotionnel de l’enfant.

L’évaluation présentée se divise en trois volets. Le premier concerne 43 dyades parent/enfant exposées à l’intervention relationnelle; elles ont été comparées avec 28 dyades non exposées dans le but d’examiner :

• l’effet direct de l’intervention sur la sensibilité parentale lors d’interactions quotidiennes avec l’enfant;

• les effets directs et indirects touchant le développement de l’attachement et les développements cognitif, langagier et comportemental;

• la modération provenant de facteurs en lien avec la santé mentale des parents.

Le second volet porte sur une analyse de données provenant des banques de données informationnelles sur deux groupes de 155 enfants exposés ou non à l’IR.

Dans le dernier volet, le portrait des forces et des faiblesses des processus de formation et de mise en oeuvre obtenu à la suite de groupes de discussion et à l’administration de questionnaires dans les établissements sera examiné. La discussion portera sur les défis de l’intervention auprès de familles vulnérables ainsi que sur les défis de la mise en place de stratégies d’intervention dans les établissements de santé et de services sociaux.

atelier CLes conflits sévères de séparation dans le contexte de la protection de la jeunesse : état des lieux et résultats préliminaires d’un sondage mené auprès des intervenants

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Conférencière : Élisabeth Godbout, postdoctorante à la Factor-Inwentash Faculty of Social Work de l’Université de Toronto, avec la collaboration de Michael Saini

Les enfants exposés à des conflits sévères de séparation sont considérés comme particulièrement vulnérables, car ils sont susceptibles d’être triangulés entre leurs parents. Dans les situations les plus sévères, ces enfants risquent d’être exposés à la violence conjugale et d’en arriver à rejeter totalement, et ce, de façon injustifiée, un des deux parents, sous l’influence de leur autre parent. Ces formes de mauvais traitements psychologiques peuvent aussi être accompagnées d’allégations d’autres formes de maltraitance (fondées ou non) qui devront être évaluées en protection de la jeunesse.

Si ces situations représentent un défi pour l’intervention, très peu de connaissances sur l’expérience et la pratique d’intervenants en protection de la jeunesse qui travaillent auprès des familles en conflit sont, cependant, disponibles. Un sondage mené auprès de 308 intervenants dans quatre CISSS

et CIUSSS du Québec (Bas-Saint-Laurent, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches et Montérégie-Est) a permis de pallier cette lacune et de dégager des pistes de solution pour soutenir l’intervention.

Cet atelier sera l’occasion de faire le point sur l’état des connaissances sur les conflits sévères de séparation et de présenter les résultats préliminaires du sondage. Nous discuterons également de la définition des conflits sévères de séparation, de l’expérience des intervenants en lien avec cette problématique et des solutions suggérées par ces derniers pour améliorer l’intervention.

atelier dle programme de gestion de l’anxiété Traque ta trouille ! : Résultats préliminaires et partenariat de recherche et clinique

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Conférencière : Isabelle Denis, Psy. D., Ph. D., psychologue, professeure adjointe à l’École de psychologie de l’Université Laval, chercheuse et responsable de l’Axe de recherche santé mentale et pédopsychiatrie au Centre hospitalier affilié universitaire de Lévis

Traque ta trouille ! Programme de gestion de l’anxiété pour les 8-12 ans est une thérapie cognitivo-comportementale permettant de traiter les troubles anxieux qui a été développée par deux psychologues spécialisées en pédopsychiatrie du Centre hospitalier affilié universitaire de Lévis (I. Denis et M.-E. Monfette). Elle est basée sur des techniques de gestion de l’anxiété reconnues (restructuration cognitive, exposition graduée in vivo, psychoéducation, etc.) et sur la participation parentale. Un volet sur la gestion des comportements est également intégré au programme.

Le programme est en cours de validation dans ses formats individuel et de groupe avec des jeunes qui présentent des troubles anxieux complexes avec comorbidités (TDAH, trouble d’opposition avec provocation, troubles

cognitifs, etc.). Ces recherches visent à tester l’efficacité du programme ainsi qu’à mesurer l’effet du traitement des troubles anxieux sur les problématiques associées (symptômes associés au TDAH, fonctions exécutives, symptômes somatiques et dépressifs, etc.).

Cette présentation portera sur le programme, les résultats préliminaires des études réalisées ainsi que sur le partenariat de recherche et clinique avec la Clinique externe de pédopsychiatrie du Centre hospitalier universitaire de Lévis et les CLSC du CISSS de Chaudière-Appalaches. Ce partenariat présente plusieurs avenues intéressantes, notamment pour l’application des données probantes issues de la recherche par les professionnels en santé mentale jeunesse (pédopsychiatres, psychologues, travailleurs sociaux, etc.) ainsi que pour la formation d’étudiants.

atelier enouvelles perspectives en neuropsychologie clinique dans le contexte de la protection de la jeunesse : quand l’intégration de la recherche clinique guide le développement de pratiques innovantes

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Conférencière : Caroline Cellard, neuropsychologue et professeure adjointe à l’École de psychologie de l’Université Laval, et chercheuse régulière à l’Institut universitaire du Centre Jeunesse de Québec et au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec

La maltraitance peut être considérée comme un facteur de risque contribuant à l’émergence de déficits neuropsychologiques et fonctionnels chez les adolescents. Face à l’adversité, certains sont plus prédisposés à développer une psychopathologie cliniquement significative. Il apparait alors primordial de renforcer la capacité de résilience de ces adolescents en développant des facteurs de protection. À ce chapitre, le fonctionnement neuropsychologique constitue une cible novatrice à explorer, même si la nature des déficits neuropsychologiques chez les adolescents ayant vécu la maltraitance, et qui souffrent de troubles mentaux, reste à préciser. Aussi, bien que la remédiation cognitive soit un traitement de choix pour pallier les difficultés des sphères cognitive et sociale chez les individus ayant un trouble psychiatrique, aucune

étude n’a encore évalué l’acceptabilité d’un programme de remédiation cognitive auprès des adolescents dans un contexte d’intervention en protection de la jeunesse.

Cet atelier portera sur la présentation de deux projets. D’abord, le projet TRACER, dont l’objectif est de caractériser le profil neuropsychologique des jeunes vulnérables. Puis, le projet IRCAJAR, qui vise à évaluer la faisabilité et l’acceptabilité d’un programme interactif de remédiation cognitive (CIRCuiTS) auprès des adolescents et des intervenants de l’Institut universitaire du Centre jeunesse de Québec. Les avantages de la recherche clinique intégrée aux soins seront discutés en considérant les enjeux associés à ces projets de recherche clinique qui permettent de guider le travail des intervenants et de contribuer au développement de pratiques innovantes dans le contexte de la protection de la jeunesse.

atelier fle programme d’intervention en contexte de négligence Élan famille : une implantation globale et intégrée

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Conférencières : Lucille Langlois, chef des services de bénévolat et des soins spirituels, Direction des services multidisciplinaires du CIUSSS de la Capitale-Nationale

Sylvie Nadeau, coordonnatrice des services spécifiques, Direction du programme Jeunesse du CIUSSS de la Capitale-Nationale

Cet atelier s’adresse aux gestionnaires, aux intervenants, aux organisateurs communautaires et aux chercheurs travaillant au sein des réseaux locaux de services de santé et de services sociaux (RLS) de la région et au CIUSSS de la Capitale-Nationale. C’est une invitation à entrer dans l’univers du programme Élan famille, à mettre le cap sur les perspectives à court et à moyen termes du programme. Nous verrons, entre autres choses, comment la mise en oeuvre du programme peut s’avérer une occasion d’intégration des services et des missions universitaires du CIUSSS de la Capitale-Nationale pour contribuer de façon tangible au bien-être et à la qualité de vie des enfants et des familles.

Le programme Élan famille a été développé afin de répondre aux besoins de la pratique clinique en contexte de négligence et à ceux du développement des communautés sur le territoire de la Capitale-Nationale. Il s’appuie sur une diversité de connaissances et de recherches scientifiques sur l’expérience de la maltraitance et de la négligence ainsi que sur les actions collectives à privilégier pour les contrer. Une fois ancré au sein des RLS des MRC de Portneuf et de Charlevoix et des arrondissements de Québec, ce programme propose un accompagnement écosystémique en proximité avec les familles, les enfants et leur communauté d’appartenance. Il offre à tous l’occasion de participer collectivement à une innovation clinique et sociale.

L’atelier se terminera sur la présentation des grands défis de la première année de mise en oeuvre avec l’espoir de les réaliser en synergie.

atelier gcollaborer pour mieux prendre en charge les tout-petits présentant un retard de développement : les parents s’expriment !

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Conférencière : Emmanuelle Careau, ergothérapeute, Ph. D., professeure adjointe au Département de réadaptation, Faculté de médecine de l’Université Laval, chercheuse au Centre interdisciplinaire de recherche sur la réadaptation et l’intégration sociale (CIRRIS) et au Centre de recherche sur les soins et services de première ligne de l’Université Laval (CERSSPL-UL) et directrice scientifique du Réseau de collaboration sur les pratiques interprofessionnelles (RCPI)

La récente réorganisation du système de santé et de services sociaux nous oblige à repenser, voire à réinventer, nos façons de travailler ensemble. Avec la création des CISSS et des CIUSSS, les organigrammes des programmes-clientèles ont été révisés afin d’être davantage centrés sur les usagers et d’encourager le travail en cellule interprofessionnelle. Or, repenser notre façon de collaborer représente un réel défi pour les acteurs des différentes

organisations. Pour contribuer à la réflexion, une question se pose : ne serait-il pas pertinent de s’appuyer explicitement sur le vécu des parents qui ont bénéficié de nos services?

Les participants à l’atelier prendront justement connaissance des propos recueillis auprès de 13 parents concernant la prise en charge interétablissements de leur enfant âgé de moins de 5 ans, ayant présenté un retard ou un trouble de développement. Leur opinion sur le dépistage, sur la trajectoire de soins et de services, sur les interactions entre les professionnels et l’intersectorialité, ainsi que leurs pistes d’amélioration contribuera à porter un regard critique sur nos façons de faire. Les constats issus de cette étude, transférables dans bon nombre de situations concernant plus d’un programme-clientèle ou plus d’un établissement, viennent appuyer l’importance de travailler tous ensemble de façon cohérente, coordonnée et intégrée.

atelier Htransition à la vie adulte des jeunes placés en milieu substitut : identification de pistes de recherche-action

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SuR INVITATIoN SEuLEMENT

Un atelier de discussion sur la transition à la vie adulte se tiendra de 13 h 30 à 16 h. Celui-ci fait suite au colloque Paradoxes tenu en novembre 2015 et s’inscrit dans la programmation 2016 d’activités sur le thème de la transition à la vie adulte. Au programme : trois tables de discussion, chacune en lien avec une sphère d’autonomie importante en matière de transition à la vie adulte : sociale, scolaire ou professionnelle et résidentielle. Pour alimenter les échanges, des chercheurs et des étudiants, des gestionnaires du CIUSSS de la Capitale-Nationale, ainsi que des représentants LSJPA, de la réadaptation et des milieux communautaires seront présents. L’objectif des discussions est d’en arriver à des pistes de recherche-action concrètes qui répondent aux intérêts, aux ressources et aux préoccupations des parties représentées.

CoNféreNCe de ClÔtUrele centre de services intégrés en abus et maltraitance (cSiaM) : l’enfant au cœur des services

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Conférenciers : Hélène Groleau, , travailleuse sociale à la Direction de la protection de la Jeunesse (DPJ) au CIUSSS de la Capitale-Nationale et chargée de projet

Marc Alain, professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et chercheur coresponsable de l’évaluation de programme

Danielle Nadeau, chercheuse d’établissement à l’Institut universitaire du Centre jeunesse de Québec et chercheuse coresponsable de l’évaluation de programme

Annick St-Amand, professeure à l’UQTR, chercheuse collaboratrice à l’évaluation de programme et membre du comité directeur de projet

Geneviève Lamonde, agente de planification, de programmation et de recherche à l’Institut universitaire du Centre jeunesse de Québec

Véronique Leclair, étudiante à la maitrise à l’UQTR et assistante de recherche

L’évaluation et la prise en charge des situations d’abus et de maltraitance grave nécessitent la collaboration interprofessionnelle des secteurs médical, psychosocial, policier et judiciaire. Malgré l’adoption, en 2001, du protocole interministériel et son application, l’Entente multisectorielle, plusieurs enjeux, défis et besoins demeurent pour les enfants, leur famille et les professionnels.

À l’initiative du Centre hospitalier universitaire de Québec et de la DPJ du CIUSSS de la Capitale-Nationale, la création du Centre de services intégrés en abus et maltraitance (CSIAM) est actuellement en voie de réalisation. Inspiré du modèle américain des Children’s advocacy centers (CAC), le projet vise la mise sur pied d’un espace où les enfants et les adolescents victimes d’abus et de maltraitance grave, ainsi que leur famille, recevront, sous un même toit, des services intégrés d’évaluation clinique, d’enquête, de traitement, de soutien et de défense de leurs droits.

L’atelier portera sur l’historique du projet, les modèles de CAC et les étapes d’élaboration d’un programme adapté à la réalité québécoise. Les résultats préliminaires d’une étude de besoins et de faisabilité seront également exposés. Cette étude a permis de faire un portrait quantitatif des usagers et de recueillir les perceptions de plus de 150 professionnels des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches concernés par l’évaluation et la prise en charge des jeunes.