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De l’audace n° 168 - Juillet - Août - Septembre 2012 1 ASAVPA de l'Audace LE JOURNAL DES SALARIÉS AGRICOLES Trimestriel n° 168 - Juillet - Août - Septembre 2012 Edito L’été s’achève et laisse place à un beau début d’automne enso- leillé. La campagne est jolie en ce moment. Le matin, quand le jour se lève, une légère brume envahit les plaines et vallées, nous montrant des clichés dignes des photos des plus belles revues. La journée, le paysage change sans cesse au gré du soleil, des nuages et de la luminosité. Le soir quand il n’y a plus d’acti- vités dans les champs, qu’il est agréable d’écouter les bruits de la campagne, les perdrix qui s’ap- pellent, les cloches d’une église... Arrêtons-nous un instant pour écouter et regarder la nature, et surtout prendre conscience qu’elle est fragile et qu’il faut la respecter. Jean-François GOURDIN Administrateur ASAVPA Plaine en fête 2012 à Quesnoy sur Airaines Organisée par les Jeunes Agriculteurs, Plaine en fête s'est déroulée le dimanche 9 septembre à Quesnoy sur Airaines sous une forte chaleur. L'ASAVPA a tenu un stand, en partenariat avec celui de la Chambre d'Agriculture de la Somme. La matinée a été assez fructueuse avec beau- coup de contacts pris avec de nombreux salariés, et un public intéressé par les emplois en milieu agricole. L’après-midi, beaucoup de visiteurs se sont déplacés pour admirer les différents exposants et participer aux diverses activités proposées. Cette journée nous a permis de faire connaître l'association auprès d'un public très diversifié. Rendez-vous l’année prochaine sur notre stand ASAVPA. Stéphane Leclercq Administrateur Asavpa

de l'audace 168

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De l’audace n° 168 - Juillet - Août - Septembre 2012 1

ASAVPA de l'AudaceL e J o u r n a L d e s s a L a r i é s a g r i c o L e s

Trimestriel n° 168 - Juillet - Août - Septembre 2012

editoL’été s’achève et laisse place à un beau début d’automne enso-leillé. La campagne est jolie en ce moment.Le matin, quand le jour se lève, une légère brume envahit les plaines et vallées, nous montrant des clichés dignes des photos des plus belles revues.La journée, le paysage change sans cesse au gré du soleil, des nuages et de la luminosité.Le soir quand il n’y a plus d’acti-vités dans les champs, qu’il est agréable d’écouter les bruits de la campagne, les perdrix qui s’ap-pellent, les cloches d’une église...Arrêtons-nous un instant pour écouter et regarder la nature, et surtout prendre conscience qu’elle est fragile et qu’il faut la respecter.

Jean-François GOURDINAdministrateur ASAVPA

Plaine en fête 2012à Quesnoy sur Airaines

Organisée par les Jeunes Agriculteurs, Plaine en fête s'est déroulée le

dimanche 9 septembre à Quesnoy sur Airaines sous une forte chaleur.

L'ASAVPA a tenu un stand, en partenariat avec celui de la Chambre

d'Agriculture de la Somme. La matinée a été assez fructueuse avec beau-

coup de contacts pris avec de nombreux salariés, et un public intéressé

par les emplois en milieu agricole. L’après-midi, beaucoup de visiteurs

se sont déplacés pour admirer les différents exposants et participer aux

diverses activités proposées.

Cette journée nous a permis de faire connaître l'association auprès d'un

public très diversifié. Rendez-vous l’année prochaine sur notre stand

ASAVPA.

Stéphane LeclercqAdministrateur Asavpa

De l’audace n° 168 - Juillet - Août - Septembre 20122

Info salariéLa défiscalisation des heures supplémentaires est suppriméeLa mesure est applicable à partir du 1er août 2012.

La loi de finances rectificative pour 2012 votée le 31 juillet 2012 est validée le 9 août 2012 par le Conseil constitutionnel prévoit la sup-

pression de la défiscalisation des heures supplémentaires au 1er août 2012. A compter de cette date, la valeur des heures supplémentaires entre de nouveau dans le salaire net imposable. Les heures supplémen-taires sont donc soumises à l’impôt sur le revenu.Pour la fiche de paie du mois d’août 2012, il n’y a aucune incidence sur le calcul de l’assiette de la CSG CRDS (hors heures supplémentaires) mais le net fiscal de référence est égal au net imposable puisqu’il n’y a plus aucune réduction fiscale sur les heures supplémentaires. Afin de

Fin de l’exonération sociale au 1er septembre 2012

A partir du 1er septembre 2012, les heures supplémentaires ne bénéficient plus de la réduction de charges salariales de 21,50 % de la valeur des heures supplémentaires. Par conséquent, le salarié paiera de nouveau des charges sociales sur les heures supplémentaires réalisées à compter du 1er septembre.

La hausse du Smic n’entraîne pas de négociation des salairesNouvelle valeur du Smic au 1er juillet 2012.

Habituellement revu au 1er janvier de chaque année, le Smic a exceptionnellement été réévalué de 2 % au 1er juillet 2012. Il

s’élève dorénavant à 9.40 € brut de l’heure contre 9,22 € auparavant. Respectant le principe d’une seule réunion annuelle portant sur les salaires (en janvier de chaque année), la commission mixte a décidé de reporter toute négociation au 1er janvier prochain. Tenant compte de l’impact de cette augmentation du Smic uniquement sur les coeffi-cients 11 et 12, la grille des salaires est désormais la suivante.

repères Au 1er juillet 2012

Le minimum garanti servant de référence pour le calcul d’avantages en nature est passé à 3,49 €

Nourriture : 12,22 € par jour soit :. matin :1,83 €. midi : 6,11 €. soir : 4,28 €

Panier : 6,11 €

Chambre meublée : 27,92 €/mois

Salaires des jeunes :Agés de moins de 17 ans : 80 % du smic : 7,52 €Agés de 17 à 18 ans : 90 % du smic : 8,46 €

Point cadre : 10,34 €

Le plafond de la sécurité sociale :3 031 € mensuels et 36,372 € annuels.

Grille des salaires au 1er juillet 2012Classification Heures Heures Heures Salaire Normales 125 % 150 % mensualité 151,67 H

Niveau 1 – Emploi d’exécutionEchelon 1 – Coef. 11 9,40 € 11,75 € 14,10 € 1 425,70 €Echelon 2 – Coef. 12 9,40 € 11,75 € 14,10 € 1 425,70 €Niveau 2 – Emploi spécialiséEchelon 1 – Coef. 21 9,43 € 11,79 € 14,15 € 1 430,25 €Echelon 2 – Coef. 22 9,64 € 12,05 € 14,46 € 1 462,10 €Niveau 3 – Emploi qualifiéEchelon 1 – Coef. 31 10,01 € 12,51 € 15,02 € 1 518,22 €Echelon 2 – Coef. 32 10,37 € 12,96 € 15,56 € 1 572,82 €Echelon 4 – Emploi hautement qualifiéEchelon 1 – Coef. 41 10,83 € 13,54 € 16,25 € 1 642,59 €Echelon 2 – Coef. 42 11,55 € 14,44 € 17,33 € 1 751,79 €

vous aider dans le calcul du net imposable voici la formule à prendre.Delphine Pruvost

FDSEA 80

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Info MSA Picardie

L’ancien dispositif permettait aux assurés de partir à la retraite avant l’âge légal, sous réserve d’avoir commencé à travailler avant l’âge

de 18 ans. Ce dispositif s’étend désormais aux personnes justifiant un début d’activité avant 20 ans.

les conditions

Il est possible de bénéficier d’un départ à la retraite anticipée à 60 ans si les deux conditions suivantes sont remplies :- avoir validé au moins 5 trimestres à la fin de l’année civile de son 20ème anniversaire, ou au moins 4 trimestres pour les personnes nées au cours du dernier trimestre de l’année,- justifier du nombre de trimestres requis pour l’attribution d’une retraite à taux plein, soit 164 trimestres pour les assurés nés en 1952. Ce nombre varie en fonction de l’année de naissance.

nAture des trimestres retenus

Jusqu’alors, les trimestres retenus pour obtenir un départ anticipé pour carrière longue sont :- les trimestres cotisés dans le cadre d’une activité professionnelle,- les trimestres réputés cotisés, validés au titre d’une période d’inacti-

Réforme des retraitesRetraire : publié le 3 juillet 2012 au Journal Officiel et effectif au 1er novembre, le décret sur la nouvelle réforme des retraites assouplit les conditions d’accès à la retraite anticipée pour longue carrière.

vité professionnelle (arrêt maladie, accident du travail, arrêt maternité, service national…),

Avec la nouvelle réforme des retraites, certaines périodes non travail-lées sont considérées cotisées de la façon suivante :- 4 trimestres maximum au titre du service militaire,- 2 trimestres au titre du chômage indemnisé pour l’ensemble de la carrière,- 4 trimestre maximum au titre d’une période d’incapacité temporaire (maternité, maladie ou accident du travail) avec 2 trimestres supplé-mentaires au titre de la maternité.

les personnes concernées

Cette mesure s’applique aux assurés nés à compter de l’année 1952 et relevant des régimes obligatoires suivants : régime agricole, régime général, régime social des indépendants, régime des trois fonctions publiques, régime des cultes, régime des professions libérales, régime des avocats et tous les régimes spéciaux.Sont exclus la SNCF et l’Etablissement National des Invalides de la Marine (ENIM).

Info pratiqueEn bref

Véhicules propres : renforcement du bonus écologique depuis le 1er août 2012

Un décret vient de modifier les barèmes du bonus écologique sur les véhicules acquis à compter du 1er août 2012.Pour les véhicules combinant l’énergie électrique et une motorisation à l’essence ou au gazole, l’aide passe de 2 000 à 4 000 euros sur les véhicules émettant moins de 110 grammes de Co2/km. Pour les autres véhicules, l’aide passe de :- 100 à 200 euros sur la tranche 91-105 grammes de Co2/km,- 400 à 550 euros sur celle 61 à 90 grammes de Co2m,- 3 500 à 4 500 euros sur celle de 51 à 60 grammes de Co2/km,- 5 000 à 7 000 euros sur celle 0 à 20 grammes de Co2/km.

Livret A et livret de développement durable : vers un relèvement des plafonds

Le plafond du livret A va être augmenté de 25 % passant à 19 125 euros tandis que celui du livret de développement durable va être doublé passant à 12 000 euros (un décret sera publié en septembre pour officialiser ces mesures). Le ministre de l’Eco-nomie a annoncé un deuxième relèvement de 25 % du plafond du livret A d’ici la fin de l’année 2012. Le livret A et le livret de développement durable (ex-codevi) sont des comptes d’épargne rémunérés dont les fonds sont disponibles à tout moment. Tous les établissements bancaires peuvent les proposer. Les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.

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Salariés agricoles : une formation sur mesure

Emploi-formation

Développer le salariat en élevage laitier

«J’ai besoin d’aide, mais je ne trouve pas de salarié qualifié. Si je n’ai pas de solution, je serai peut-être amené à arrêter la production laitière». Claire Lobbé, chargée de mission emploi à la Chambre d’agriculture, entend de plus en plus ces mots dans la bouche d’éleveurs laitiers.Face à ce constat, une enquête a été lancée auprès d’eux. «L’objectif est d’appréhender les compétences et le niveau de qua-lification des salariés agricoles attendus par les éleveurs

laitiers. Nous pourrons alors mettre en place des formations spécifiques pour les salariés et pour les agriculteurs. Il existe un réel potentiel d’emploi à ne pas négliger», explique Claire Lobbé. Plus largement cette action a pour but d’accompagner les mutations actuelles autour de l’organisation du travail en élevage.

lA motivAtion AvAnt tout

L’analyse de la centaine de réponses montre que lors du recrutement d’un salarié permanent, c’est la motivation qui est déterminante. Pour les contrats plus courts, l’expérience est mise en avant : «être opéra-tionnel immédiatement».Les éleveurs recherchent des salariés spécialisés en élevage : la traite et le poste nourriture-paillage sont des compétences très attendues. Mais le salarié doit aussi présenter une polyvalence «élevage-plaine».Il faut donc rendre le poste de salarié agricole en élevage attractif et mettre en place des actions de découverte du métier. Il est aussi néces-saire de donner les moyens aux candidats d’avoir de l’expérience, grâce par exemple à des périodes de stages plus importantes. «Il faudra pour cela trouver des agriculteurs prêts à ouvrir leurs fermes pour faire découvrir leur métier ou à prendre de futurs sala-riés en stage», complète Claire Lobbé.

Contact : Claire Lobbé – 03 22 33 69 08

Qu’est-ce que la formation «Reconnaissance Convention Collec-tive ? Il s’agit d’une formation au métier de salarié agricole.

Si elle est destinée principalement aux demandeurs d’emploi, cette formation est aussi ouverte aux salariés en poste. L’objectif est de répondre aux besoins en main d’œuvre salariée en polyculture et en polyculture-élevage. Les agriculteurs ont en effet des difficultés à recruter du personnel qualifié.

Deux nouvelles sessions de formation «RCC» viennent de s’achever. Antoine Roisin, chargé de mission emploi à la Chambre d’agriculture, revient sur cette expérience réussie.

Quel est l’intérêt pour le stagiaire ?Le public avec lequel nous travaillons a souvent quitté les bancs de l’école de bonne heure car ce mode d’apprentissage ne leur convenait pas. L’avantage de la formation «RCC» est qu’elle est basée sur la mise en pratique. Pendant six semaines les stagiaires sont accueillis dans une exploitation support les mettant en situation de travail. J’en profite pour remercier les agriculteurs qui nous ont accueillis depuis

Remise des diplômes à Hangest en Santerre le 14 juin 2012. Remise des diplômes à Eplessier le 11 juillet 2012.

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L’Asavpa à l’écoute des salariés agricoles

L’association de salariés de l’agriculture pour la vulgarisation du progrès agricole a tenu sa 27ème Assemblée générale. 27 ans déjà que l’Asavpa œuvre pour aider les salariés agricoles à développer leurs compétences, à rompre leur isolement social et géographique et à améliorer leur niveau de vie.Parmi ses actions en 2012 et en 2013l La mise en place d’un parrainage pour accompagner les stagiaires «RCC» (voir l’article ci-dessus) dans leur parcours professionnel. Le parrainage pour 2012 sera complété par un suivi en entreprise par les administrateurs.l Le renforcement du partenariat avec la MSA avec la parution d’articles dans le bulletin «de l’Audace» ou l’organisation de réunions d’infor-mation locales.l La lutte contre l’exclusion et plus particulièrement l’exclusion professionnelle résultant de la perte des savoirs (compter, écrire) : l’Asavpa va donc proposer à ceux qui le voudront de les mettre en relation de façon discrète avec des associations travaillant sur le ré-apprentissage des bases. Contacts : Antoine Roisin – 03 22 33 69 26 - Anne Hotte – 03 22 33 69 27

2009. Deux semaines de stage clôturent la formation. Le plus de ce parcours est qu’il est reconnu par les partenaires sociaux de la Somme, d’où son nom «Reconnaissance Convention Collective». Elle permet donc au salarié de prétendre à un salaire minimum.

Pourquoi ce dispositif est-il une réussite ?Cette formation est le fruit d’un partenariat entre Pôle emploi, la MSA, les centres de formations (les Maisons familiales rurales de Flixecourt et Villers-Bocage, les CFFPPA d’Abbeville, de Péronne et le Paraclet) et bien-sûr la Chambre d’agriculture. La mise en commun des moyens spécifiques (financiers, techniques ou logistiques) de chacun permet de faire à plusieurs ce que nous ne pouvions faire seuls. n

Contact : Antoine RoISIN – 03 22 33 69 26

Formation continueStage salarié agricole«Formation préparation au certiphyto» Plan Ecophyto

Un certificat national attribué individuellement sera obli-

gatoire dès 2014 pour toute personne exerçant une activité professionnelle de mise en vente, distribution à titre gratuit, d’appli-cation ou de conseil à l’utilisation des produits phytopharmaceu-tiques.Dans ces conditions, nous vous proposons de participer à la formation réalisée par la Chambre d’agriculture de la Somme qui vous permettra d’obtenir ce certificat «Formation préparation au certiphyto» Plan Eco-phyto qui se déroulera sur deux jours en fonction des inscrits.Trois sessions sont prévues, une sur le secteur de

Péronne, une sur Amiens et une sur Abbeville au cours des mois de décembre 2012 et janvier 2013. Les lieux seront définis au moment des inscriptions.L’objet de la formation est d’être capable de connaître les risques liés à l’utilisation des produits phyto, la réglementation, les enjeux de l’usage des produits phytosanitaires. Le coût pédagogique est pris en charge par le FAFSEA et le repas est financé par l’Asavpa.

Pré-inscription par retour du bulletin d’inscription ci-dessous avant le 5 novembre 2012. L’inscription définitive se fera par retour du bulletin d’inscription FAFSEA qui vous sera envoyé à réception du bulletin de pré-inscription.Renseignements : Antoine Roisin tél. 03 22 33 69 26 ou par mail [email protected]

Bulletin de Pré-inscriptionFormation Préparation au certiphyto à retourner complété à Antoine Roisin à l’Asavpa - 19 bis rue Alexandre Dumas 80096 Amiens cedex 3

Nom : Date de naissance : Lieu de naissance :Adresse :

Tél. Adresse mail :

Je m’inscrit à la formation certiphyto : r secteur Péronne r secteur Amiens r secteur Abbeville

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De l’audace n° 168 - Juillet - Août - Septembre 20126

Elections

Elections aux Chambres d’agriculture 2013 mode d’emploi

En janvier prochain, les Chambres d’agriculture verront leurs membres renouvelés

En janvier 2013, le monde agricole élit, pour 6 ans, ses représen-tants aux plans départemental, régional et national. Les Chambres

d’agriculture tiennent leur légitimité de l’élection de leurs membres au suffrage universel. Ces membres élus, issus de 10 collèges, sont représentatifs de l’ensemble du monde agricole.L’enjeu des élections de 2013 est donc cette légitimité qui fonde l’action des Chambres et qui les habilite à exprimer leurs avis auprès des pouvoirs publics sur toutes questions touchant à l’intérêt géné-ral agricole, et son action de conseil auprès des agriculteurs et des collectivités.

Quelles sont les nouveAutés des élections de 2013 ?

- Mixité pour tous les collèges et tous les scrutinsChaque liste de candidat devra compter au moins une femme par tranche de trois candidats.

- Mode de scrutin dans les collèges «chefs d’exploitation» et «salariés» des Chambres départementalesLes membres de ces collèges sont élus selon un scrutin proportionnel majoritaire. La liste arrivée en tête obtient la moitié des sièges. Les autres sièges sont répartis à la représentation proportionnelle. A partir des élections 2013, les attributions des sièges restants seront répartis au plus fort reste et non plus à la plus forte moyenne.

Quelle est lA composition d’une chAmbre d’Agriculture dépArtementAle ?

Une Chambre d’agriculture départementale est composée de 45 à 46 membres élus au suffrage direct pour une durée de 6 ans.

La Chambre d’agriculture se compose de cinq «collèges indivi-duels» :Collège des chefs d’exploitation et assimilésCollège des propriétaires fonciers et usufruitiersCollège des salariés de la production agricole

Collège des salariés des groupements professionnels agricolesCollège des anciens exploitants

- des représentants des cinq «collèges des groupements profes-sionnels agricoles» :Collège des coopératives de production agricole (CUMA)Collège des autres coopérativesCollège des caisses de Crédit AgricoleCollège des caisses d’assurances mutuelles agricoles et des caisses de mutualité sociale agricole (MSA)Collège des organisations syndicales

- un à deux conseillers du CRPF sont membres de droit de la Chambre d’agriculture

Quel est le mode du scrutin ?

Les 44 membres de la Chambre d’agriculture sont élus par un scrutin de liste départementale à un tour.

Deux modes de scrutin sont en vigueur :- Pour le collèges des chefs d’exploitation et des salariés : scrutin mixteLa liste majoritaire obtient la moitié des siègesLes sièges restants sont répartis à la représentation proportionnelle suivant la règle du plus fort reste- Pour les autres collèges : scrutin majoritaire à un tour.

Qui vote ?

Plus de 3 millions de personnes peuvent participer aux élections des Chambres d’agriculture, sous réserve d’être inscrites sur les listes électorales spécialement établies à cette occasion. Pour prendre part au vote, chaque électeur doit auparavant s’assurer qu’il est bien inscrit sur la liste électorale de sa commune.

Un électeur ne peut voter que dans un seul collège et un seul dépar-tement.

comment voter ?

Les électeurs sont appelés à voter par correspondance, dès réception du matériel de vote, jusqu’au 31 janvier 2013. Tous les électeurs reçoivent à leur domicile, au plus tard 10 jours avant la date de clôture du scrutin, le matériel de vote composé d’un bulletin de vote, des instruments de vote par correspondance et d’une notice explicative. n

Source APCA

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Dans les exploitations où l’on pratique la culture irriguée, le système demande à être protégé durant la période hivernale. Chaque

exploitation ayant une implantation différente, chacun procède donc en fonction de son installation. Les indications suivantes constituent des conseils issus de nos pratiques.

Quatre grandes parties dans un système d’irrigation1-le groupe de pompage (moteur thermique ou moteur électrique, pompe, compteur, groupe de sécurité):2-le réseau enterré et les bouches de sortie.3-le réseau aérien (tuyaux aluminium, tuyaux souples, vannes, etc....).4-l’enrouleur.Il n’y a pas d’ordre précis, mais dans la majeure partie du temps on procède de la façon suivante :

Le réseau aérien :Il se compose de tuyaux aluminium, de tuyaux souples, de coudes, T et vannes de départ. Les tuyaux aluminium seront stockés à plat hors sol. Les tuyaux souples seront enroulés en évitant les plis. Les coudes, T et vannes de départ seront entreposés dans un local. On profite de ce remisage pour trier les tuyaux défectueux afin de les remettre en état pendant la période hivernale.

Le réseau enterré :Lors de la création du réseau, des purges ont été installées aux points les plus bas. En règle générale, il y en a une à la station de pompage, au pied du col de signe (endroit où le tuyau passe en enterré). Pour vidanger le réseau, on peut ouvrir ces purges. Toutefois en fonction de la longueur du réseau et du diamètre de la purge, cela peut mettre longtemps à se vider. La solution est de brancher un ou plusieurs tuyaux sur la bouche la plus basse. Ouvrir cette vanne ainsi que la ou les vannes les plus éloignées (si le réseau est en patte d’araignée). Cela permet de vidanger un maximum d’eau contenue dans le réseau. Suivant la topographie du terrain on peut avoir des points bas qui ne se vidangent pas complètement. Si tel est le cas, et si cela s’avère néces-saire, on peut vidanger cette eau par la bouche la plus proche à l’aide d’un tuyau que l’on descend par une bouche et d’une pompe. Si l’on considère que cette partie est hors gel, on peut s’abstenir de la vidan-ger. On laisse les purges ouvertes car même si cela paraît étonnant, le fait que le réseau ne soit plus en pression fait que de l’eau revient par capillarité via les joints des tuyaux. Lorsque la vidange est terminée, on referme les bouches afin d’éviter le jet d’objets dans la canalisation. Il faut toutefois laisser ouvertes les purges.

Le groupe de pompage: (Les montages sont équipés soit en moteur électrique, soit en ther-mique. Les modèles de pompes sont variables aussi).Moteur électrique de surface: (Montage qui se rapproche du système avec moteur thermique)Il n’y a pas de mesure spéciale de protection pour le moteur électrique. Mettre l’armoire électrique hors tension et protéger le moteur contre l’humidité. Débrancher le tuyau du groupe de sécurité.Moteur électrique immergé :Mettre l’armoire électrique hors tension. Débrancher le tuyau du groupe de sécurité. Il faut ouvrir la purge sur la 1ère colonne dans le puits ou desserrer une bride au niveau de la tête des puits. Démonter

Hivernage de l’irrigation

Machinisme

le couvercle du clapet si celui ci est en forme de siphon.Moteur thermique :Déposer le moteur de la plate-forme de pompage et l’entreposer dans l’exploitation. Peser le liquide de refroidissement, même si c’est du liquide permanent, faire la vidange si nécessaire. Stocker la batterie dans un local hors gel. Vidanger la citerne à gasoil et l’entreposer avec le moteur.

Pompe :Vidanger l’eau du nez de pompe (voir suivant le modèle de pompe) . On peut aussi vidanger la partie supérieure de la colonne de pompage en aspirant l’eau à l’aide d’une pompe manuelle ou électrique (1 mètre suffit). Le compteur se vidangera en même temps que le réseau enterré. Afin d’éviter que le cadran noircisse, il est nécessaire de pro-téger le manomètre ou le déposer.Groupe de sécurité :En règle générale, il est attenant au moteur. Si cela n’est pas le cas, l’entreposer à l’abri des chocs. Il faut vidanger le tuyau de prise de pression

L’enrouleur :Stoker le tuyau souple de raccordement à plat ou roulé suivant sa texture. Il faut évacuer le maximum d’eau contenu dans le tuyau. Pour cela on utilise un compresseur à air de chantier.Avant de mettre en pression, il faut débrayer le système d’enroule-ment. Cela varie en fonction du système de gestion de l’enroulement (mécanique ou électronique).Il faut aussi tenir compte du système d’arrêt en fin d’enroulement (en pression ou par système de vanne de décharge). Pour les systèmes avec vanne de décharge , il faut débrancher le mécanisme déclencheur. Pour les systèmes d’arrêt en pression, il faut basculer la commande du by-pass (auto à manuelle) qui se trouve sur la vanne d’étranglement. Il faut retirer le bouchon au pied du canon. Il est recommandé de bloquer le balancier afin que le canon ne se mette pas à tourner. A ce moment, on peut mettre sous pression avec le compresseur de chantier. Il faut laisser sous pression jusqu’à temps que le maximum d’eau soit évacué . Après arrêt de com-presseur, on peut déposer le bouchon de vidange de la turbine ainsi que le manomètre. Pour les appareils avec régulation électronique, il est nécessaire de déposer la carte, de l’entreposer au sec et hors gel. Pour ce qui est de la batterie, soit on la dépose, soit on la laisse en place en veillant que le panneau solaire soit à la lumière afin d’assurer une charge minimum pendant la période hivernale. Il est recommandé d’huiler les chaînes ainsi que les glissières, de détendre la courroie de turbine.

bernard Godin - Aubert ChenaudAdministrateurs ASAVPA

De l’audace n° 168 - Juillet - Août - Septembre 20128

ASAVPAJournal édité et publié avec l'aide du concours financier de nos partenaires :

Chambre d'agriculture de la Somme, Conseil général de la SommeDirecteur de la publication : Dominique WATTIER

L’A.S.A.V.P.A. est le regroupement de

développement agricole des salariés de

la production.

C’est une Association Loi 1901, créée

et administrée par les salariés agricoles

élus par les adhérents.

Son rôle : unir les salariés et agir pour

le développement et l’information des

salariés et de leur famille dans les

domaines professionnel, économique,

social et culturel.

Anne HOTTE - tél. 03 22 33 69 27

Antoine ROISIN - tél. 03 22 33 69 26

offre N° 2760 – région RESSoNS SUR MATZ (oise)exploitation polyculture (blé, betteraves, pommes de terre) recherche un conducteur de tracteur qualifié. il interviendra sur les travaux de plaine (charrois, travail du sol, irrigation) et sur l’entretien courant du matériel. profil : autonome, prise de responsabilités, aptitude à la conduite du matériel. permis b obligatoire. expérience confirmée dans la fonction. cdi après essai. embauche prévue dès accord.

offre N° 2774 – région NoUVIoN exploitation polyculture élevage bovin lait recherche polyvalent plaine-élevage pour assurer en autonomie la conduite de l’éleva-ge : traite, distribution de l’alimentation, paillage, soins aux animaux, enregistrement informatique des résultats économiques. il ou elle pourra intervenir également sur les travaux de plaine (charrois, préparation des sols, labour). goût et motivation pour

Extrait des offres d’emploi en production agricole

Adresses utiles

Direction Départementale du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle - Section Agricole 40 rue de la Vallée 80042 Amiens cedex tél. 03 22 22 41 35 - fax. 03 22 22 41 12mail:dd-80.inspection-section-agriculture&travail.gouv.frHoraires d'ouverture au public et standard : de 9h00 à 12h et de 13h30 à 17h.

FAFSEA : Fond d’Assurance Formation des Salariés des Exploitations et Entreprises AgricolesImmeuble Athéna rue Mathias Sandorf Pôle Jules Vernes 80440 Bovestél. 03 22 22 59 59 - mail:www.fafsea.com

l’élevage laitier indispensable. permis b exigé. poste cdd de 6 mois à pourvoir de suite.

offre N° 2808 – région CREVECoEUR (oise)exploitation grandes cultures (320 hectares, blé, betteraves, colza ,pois) recherche responsable d’exploitation. il aura en charge la gestion technique de l’exploitation (participation aux travaux, suivi de cultures, enregistrements techniques), le management et l’organisation du travail, la gestion commerciale (contact fournisseurs, achat phytosanitaires et amendements, contrats vente). poste évolutif dans les missions et prise de responsabilités. profil recherché : expérience dans la fonction, autonomie, sens organisationnel et relationnel. Formation niveau iv requis. contrat cdi à compter de novembre 2012.

offre N° 2811 – région HALLENCoURTexploitation agricole recherche un salarié agricole. il interviendra principalement sur l’entretien des bâtiments et du matériel, mais

aussi (sur un tiers temps) sur l’ensemble des travaux de plaine. compétences en maçonnerie, en entretien et expérience dans la fonction exigées. permis b obligatoire. contrat cdd d’1 an à pourvoir de suite et pouvant évoluer sur un cdi

offre N° 2815 – région RoYEexploitation polyculture élevage recherche un polyvalent plaine-élevage. il interviendra en priorité sur les travaux de plaine (travail du sol, arrachages, traitement) et occasionnellement sur l’élevage laitier (nourriture, paillage). permis b exigé. poste cdi après période d’essai.

Inscriptions auprès de la Bourse d’emploi au 03 22 33 69 27

L’ensemble des offres sont disponibles sur internet :

www.somme.chambagri.fr