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De l’audace pour Paris PROPOSITIONS PROGRAMMATIQUES DU PRG élections municipales 2008

De l'Audace pour Paris

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Les propositions du PRG pour les municipales 2008 à Paris

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De l’audace pour Paris PROPOSITIONS PROGRAMMATIQUES DU PRG

élections municipales 2008

Le Parti Radical de Gauche entend une fois encore porter haut l’idée d’un Paris ambi-tieux et généreux, où dynamisme économique rime avec mixité sociale. Un Paris moder-ne et exigeant, où l’innovation s’appuie sur l’excellence environnementale. Un Paris so-lidaire qui mise sur la jeunesse pour aider ses aînés. Un Paris qui partage ses richesses et résout ses difficultés avec ses voisins dans le cadre d’une agglomération réinventée.

Le Parti Radical de Gauche participe à l’équipe municipale de Bertrand Delanoë.Il est fier du travail démocratique accompli avec les Parisiennes et les Parisiens depuis mars 2001.

Nos élus ont apporté leur contribution au Plan Local d’Urbanisme (PLU), au Plan de Dé-placement de Paris (PDP) ou au Plan Climat. Ils ont obtenu l’ouverture du métro jusqu’à 2h le week-end, l’augmentation du nombre de taxis, un nouveau règlement local de publicité. Ils n’ont cessé de combattre les sectes. Ils se sont opposés au subventionne-ment d’associations et établissements à caractère confessionnel. Ils ont abordé tous les dossiers de la mandature sans dogmatisme, sans tabou ni excès.

Le Parti Radical de Gauche veut donner de l’audace au programme de Bertrand Delanoë, et invite Parisiennes et Parisiens à participer à l’élaboration du projet de la gauche pour 2008.

Le Parti Radical de Gauche milite pour une gauche moderne, une gauche des libertés, une gauche réformiste, européenne, solidaire et laïque.

C’est de cette gauche humaniste et responsable dont a besoin Paris !

Jean-Bernard Bros,

Président de la Fédération de Paris du PRG

TOUTES LES PROPOSITIONS DETAILLEES ET VOS COMMENTAIRES SUR LE SITE PARTICIPATIF :

www.prg-pour-paris.net

«Une idée que j’ai, il faut que je la nie : c’est ma manière de l’essayer»Alain, essayiste et philosophe français

Le Paris de tous les transportsUne politique des déplacements efficace doit viser l’amélioration de la qualité de vie et le développement économique, dans le respect de tous les usagers, en privilégiant l’intermodalité des transports et la complé-mentarité des usages.

DES TAXIS PLUS NOMBREUX ET PLUS VISIBLES

Le PRG milite depuis toujours pour une forte augmentation du nombre de licences professionnelles de taxis attribuées par la Préfecture de Police de Paris. Loin d’être un moyen de transport pour privilégiés, le taxi est une alternative à la voiture par-ticulière pour le déplacement des familles avec de jeunes enfants, des personnes âgées, des achats volumineux, des touristes. La nuit, il est beaucoup utilisé par les jeunes et les salariés en horaires décalés. Or, malgré de nets progrès dus aux réfor-mes initiées par la mairie de Paris, le service des taxis n’est pas satisfaisant.

Transférer au Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF) la compétence sur les taxis actuellement détenue par la Préfecture de Police.

Augmenter le nombre de licences professionnelles, tout en créant un fond d’in demnisation compensant le manque à gagner pour les chauffeurs de taxis selon la date d’achat de leur licence.

Uniformiser la couleur des véhicules comme dans la plupart des capitales.

Créer un statut de taxi temporaire pour pallier aux manques les soirs de weekend : autoriser, sous réserve d’agréments adéquats, des taxis VSS (Vendredi Samedi Soirs).

UN TICKET TAXIS PARIS

Créer un ticket-taxis, s’inspirant du modèle du ticket-restaurant, permettra aux salariés de bénéficier d’une solution de transport en taxis cofinancée par leur employeur. L’employeur pourrait se voir proposer en contrepartie une réduction de taxe professionnelle.

Sur le modèle du chèque-cadeau ou des bons d’achat, des tickets-taxis pourraient également être offerts par les collectivités locales aux usagers, ou les entreprises et les commerces à leurs clients, comme les grands magasins par exemple, ou encore les hôtels.

DES MÉTROS TOUTE LA NUIT LE WEEK-END

Ouvrir progressivement le réseau de métro jusqu’à 2h du matin 7 jours sur 7, d’abord sur la ligne 14, puis les lignes 1 et 7 pour former un trafic en étoile, avant d’étendre l’ouverture 24h/24 le week-end à toutes les stations de corre-spondance. Avec comme objectif de long terme l’ouverture 24h/24, 7j/7 comme à New York, Moscou ou Tokyo.

UN PLAN VÉLIB’ENTREPRISES

Pour inciter employeurs et salariés à utiliser des vélos dans le cadre des déplace-ments professionnels et domicile-travail, une entreprise doit pouvoir souscrire des abonnements Vélib’ non nominatif. Dans le secteur de l’hôtellerie-restauration par exemple, un abonnement pourra être utilisé par plusieurs salariés par roulement tout en étant pris en charge par leur employeur.

Proposer aux salariés des abonnements Vélib’entreprises

Des grandes entreprises pourraient également contractualiser avec la Ville pour con-céder une parcelle de leur terrain pour l’installation de stations Vélib’.

Installer des stations Vélib’ dans les entreprises.

SCOOT’LIB, DES SCOOTERS ÉLECTRIQUES EN LIBRE SERVICE

Le succès de Vélib’ et l’existence de sociétés privées d’auto-partage incite à déve-lopper les services de mutualisation des transports individuels tout en diminuant la pollution.

Créer un service de scooters électriques non polluants en libre service à loca-tion courte durée avec un réseau de stations dans les parkings parisiens et de banlieues, sur le modèle de Vélib’.

UN PLAN STATIONNEMENT SCOOTER

Alors que les immatriculations de voitures particulières diminuaient à Paris, celles de motos et de scooters ont fortement augmenté ces dernières années. Cela suppose d’accompagner activement cette évolution. Car le manque criant de places de sta-tionnements pour deux-roues motorisés les oblige à un stationnement anarchique et gênant sur les trottoirs et les expose à une verbalisation.

Réaliser en moins d’un an un grand « plan stationnement scooter » et rationali-ser le stationnement sur la chaussée et les trottoirs par la création de places par de simples marquages aux sols.

DES STATIONS-SERVICES POUR VÉHICULES PROPRES

La politique menée par la municipalité parisienne visant à limiter l’espace public dédié à la voiture doit être poursuivie. Dans le même temps, nous devons encoura-ger les constructeurs automobiles à développer des véhicules non-polluants et les automobilistes à les utiliser.

Favoriser la création de stations-services réservées aux énergies renouvelables (électrique, GPL, colza, etc.) dans Paris intra-muros.

Pour accompagner cet essor, la flotte des véhicules municipaux et para-municipaux doit être progressivement convertie aux bio-carburants et à l’électrique.

DES PARKINGS-RELAIS AUX PORTES DE PARIS

La poursuite de la politique de diminution de la circulation automobile doit s’accom-pagner à chaque fois que c’est possible de solutions alternatives et d’un dévelop-pement de parcs de stationnement pour inciter les habitants de banlieues venant à Paris à emprunter les transports en commun à leur entrée dans l’agglomération.

Construire des parkings-relais en périphérie parisienne ou aux portes de Paris.

Le Paris du dynamisme économiqueLe Parti Radical de Gauche a toujours été sensible aux questions économiques. Il esti-me que l’Homme ne doit pas être asservi par l’économie mais au contraire que l’écono-mie doit servir les aspirations des Hommes.

L’Homme doit être au centre du projet éco-nomique qui s’articule autour de trois axes : soutenir l’emploi à travers le développement des PME, offrir plus de liberté aux entrepre-neurs et aux salariés, valoriser et organiser l’entrepreneuriat.

UN MAIRE ADJOINT À L’ENTREPRENEURIAT

À Paris, un maire adjoint est en charge des finances et du développement économi-que et de l’emploi. Nous estimons qu’il faut un maire adjoint à l’entrepreneuriat, pour donner un signal fort de l’engagement de la mairie de Paris en faveur de l’initiative privée et de la création d’entreprises.

Un adjoint au maire à l’entrepreneuriat pour piloter l’ensemble des dispositifs d’aides pour les entreprises de la Mairie de Paris.

CRÉATEURS D’ENTREPRISE, MODE D’EMPLOI

De très nombreux acteurs proposent un accompagnement des entrepreneurs à Paris. Revers de la médaille : les Parisiens ignorent à qui s’adresser lors de leur projet de création d’entreprise. L’adjoint à l’entrepreneuriat sera en charge de piloter les relations entre la Ville de Paris, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, la région et des organes comme Paris Développement et le CODEV.

Ouvrir un guichet unique d’aide aux créateurs d’entreprises dans chaque mairie d’ar-rondissement.

Editer un guide d’information complet pour les entrepreneurs.

Un effort soutenu sera entrepris en direction des universités, afin de créer des passerel-les entre ces établissements et l’entrepreneuriat (création d’incubateurs, couveuses…)

UNE BOURSE DE LOCAUX POUR LES ENTREPRENEURS

L’offre de locaux vacants en pieds d’immeubles à Paris doit être rationalisée. Le maire adjoint mettra en place une « bourse des locaux » en collaboration avec les bailleurs sociaux pour y créer des activités. Cette bourse des locaux sera différente de la bourse actuelle puisqu’elle centralisera toute l’offre publique et privée. Elle assurera un taux de remplissage très élevé des locaux vacants et permettra l’émergence de nouvelles activités dans des quartiers délaissés.

Mise en place d’une bourse des locaux en collaboration avec les bailleurs sociaux pour créer des activités dans les pieds d’immeubles.

RÉSERVER 25% DES MARCHÉS PUBLICS AUX PME PARISIENNES

Les créations d’entreprise à Paris sont nombreuses mais leur durée de vie éphé-mère : un établissement sur deux, à Paris, disparaît au bout de 4 ans. Le coût des loyers et de la vie dans la capitale pèse sur le commerce et l’artisanat. Or les PME sont un levier important de création d’emplois. Les pouvoirs publics doivent aider les PME en étoffant leur carnet de commandes.

Au titre de la loi organique relative à l’expérimentation par les collectivités terri-toriales, réserver 25% des marchés publics à Paris aux entreprises parisiennes de moins de 50 salariés.

Cette expérimentation durera cinq ans et pourra être renouvelée en fonction des résultats obtenus.

En obtenant des marchés auprès de la Ville de Paris, ces PME pourront se dévelop-per commercialement et obtenir de nouveaux contrats auprès d’entreprises privées. Par l’intermédiaire des pépinières et hôtels d’activité parisiens, elles seront incitées à former des « clusters », des regroupements afin de pouvoir répondre à des appels d’offre trop lourds pour des PME isolées.

Créer des « clusters thématiques » afin de regrouper des PME pour qu’elles puis-sent répondre ensemble aux appels d’offre.

OUVRIR LE DIMANCHE ! : PARIS ZONE TOURISTIQUE UNIFIÉE

Dans les « zones touristiques d’affluence exceptionnelle », l’article L. 221-8-1 du code du travail permet des dérogations à la règle du repos dominical « dans les établissements de vente au détail qui mettent à la disposition du public des biens et des services destinés à faciliter son accueil ou ses activités de détente ou de loisirs d’ordre sportif, récréatif ou culturel ».

A Paris, les Champs-Elysées ou le Boulevard Saint-Germain sont classés en zones touristiques, alors que d’autres quartiers pourtant touristiques comme Bastille ou Montparnasse ne le sont pas. De trop nombreux quartiers de Paris, capitale mondia-le du tourisme sont des zones désertées le dimanche, alors que quelques quartiers bénéficiant du classement en zone touristique sont saturés.

Classer l’ensemble du territoire parisien en zone touristique unique, dans laquel-le s’applique les dérogations à la règle du repos dominical pour les commerces touristiques, culturels, sportifs ou de loisirs.

LA FONDATION DU MAIRE DE PARIS POUR L’INITIATIVE (FMPI)

Le Maire de Paris doit exalter l’initiative personnelle et doit valoriser les parisiens qui ont des projets.

Créer une fondation, sur le modèle de celle de la « Fondation du maire de Montréal » portée par le maire de Paris, afin d’aider les jeunes parisiens(jusqu’à 35 ans) à démarrer une entreprise ou à produire leur projet artistique.

Sous la responsabilité directe du maire adjoint à l’entrepreneuriat, la FMPI sélection-nera des dossiers de jeunes porteurs de projets. Ces entrepreneurs ou artistes seront alors conseillés dans leur parcours, grâce à des mentors ou des coachs (experts bénévoles recrutés par la FMPI). Des ateliers formation seront réalisés tous les mois sur la gestion de projet, l’entrepreneuriat et des aspects pragmatiques du dévelop-pement de projets.

Offrir des services tels du mentorat, du coaching, des ateliers de formation et du réseautage aux lauréats de la fondation.

Des rencontres régulières seront organisées à l’Hôtel de Ville pour permettre aux lauréats de rencontrer des médias mais aussi des financeurs potentiels ou des con-tacts divers. Par ailleurs, des bourses seront attribuées en fonction des montants levés auprès de partenaires privés et de fondations (Fondation de France, fondations d’entreprises…). Les bourses ne devront couvrir qu’un maximum de 25% du besoin total de l’entrepreneur (obligation de trouver un co-financement).

UN FONDS POUR L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

Il faut développer le secteur de l’économie sociale et solidaire souvent implanté dans les quartiers sensibles à fort taux de chômage et employant des personnes en gran-de difficulté. Pour convaincre les banques d’investir, les entrepreneurs sociaux, qui ont recours au micro-crédit, ont besoin de garanties de la Ville de Paris.

Abonder un fonds de garantie de l’économie sociale et solidaire via des orga-nismes spécialisés, comme le fonds parisien de France Active : Paris Initiative Entreprise).

Un lieu dédié à l’économie sociale et regroupant ses principaux acteurs permettra notamment de sensibiliser élèves et étudiants à l’entrepreneuriat social.

Ouvrir une Maison de l’entrepreneuriat social.

PARIS, PLATE-FORME DES INDUSTRIES CULTURELLES

Ville de culture, Paris doit soutenir les industries culturelles indépendantes en leur permettant d’accéder à des locaux à loyers modérés, nouer des partenariats, re-chercher des subventions, favoriser des actions de formation et d’aide à l’emploi, et développer des services mutualisés, donc moins onéreux.

Créer des réseaux économiques fédérant les entreprises de la musique, du ciné-ma, de l’audiovisuel, presse et édition (producteurs, studios, salles, équipements, diffuseurs, etc.) et développer des pôles économiques de type MILA (Marché Indépendant des Labels de musique).

Le Paris de la jeunesseNotre ville doit miser sur sa jeunesse etattirer les étudiants pour rester innovante.Nous devons régler les deux problèmes principaux des jeunes, l’emploi et le loge-ment, notamment grâce à l’échange in-ter-génération et au soutien des aînés.

DU LOGEMENT INTERGÉNÉRATIONNEL : 1 TOIT, 2 GÉNÉRATIONS.

Afin d’offrir aux étudiant des opportunités de logement à Paris tout en favorisant l’échange intergénérationnel, il faut encourager la colocation dans les appartements de personnes seules ou de personnes âgées, en coordonnant les offres des particu-liers et les demandes étudiantes.

Mise en place d’une « convention d’hébergement » sécurisant une initiative que ni les personnes âgées ou seules, ni les étudiants n’auraient entrepris d’eux- même.

UNE SEM POUR LE LOGEMENT ÉTUDIANT

Créer une société d’économie mixte (SEM) de gestion et de mise en location des loges de concierge et des chambres de bonnes d’immeubles parisiens, afin de les louer aux étudiants et aux jeunes travailleurs parisiens.

La mission de cette SEM serait par ailleurs de fixer des loyers raisonnables afin d’assurer de la mixité sociale et de veiller à la salubrité et à l’entretien, ainsi qu’à la répartition de ces lieux d’habitation, sur le modèle des cités universitaires et des foyers de jeunes travailleurs. A terme, les derniers étages des immeubles constitue-raient ainsi des îlots de logements étudiants sous le contrôle de la SEM.

UN PLAN EMPLOI-ETUDIANT

La municipalité doit être en mesure de proposer à ses étudiants, dans la tranche d’âge 18/28 ans par exemple, un certain nombre de « missions – emplois » à temps partiel ou contrats courts tout en développant les services aux personnes âgées et aux personnes à mobilité réduite. Ces étudiants seront appelés des « filleuls ».

Proposer à des étudiants de devenir « filleul » de personnes âgées et de person-nes à mobilité réduite, moyennant rémunération. Ce type de mission prendra la forme d’aide à la personne, à l’exclusion de l’assistance médicale : l’aide au repassage, aux factures, aux courses, aux sorties, etc.

Le Paris de l’humanismeLes Parisiens ont démontré leur volonté de s’impliquer toujours davantage dans la vie de la cité. Il faut renforcer les outils de dé-mocratie locale, d’expression citoyenne, tout en élargissant le champs de compétences de la municipalité.

UN CONSEIL PARISIEN POUR LE RESPECT DES DROITS ET DE LA LAÏCITÉ

Le Conseil pour le Respect des Droits et de la Laïcité observera aussi l’action sur le territoire parisien du gouvernement et de la police (par exemple concernant les sans papiers), des collectivités locales et de leurs élus, des associations et des entreprises. Il permettra à des citoyens issus du monde associatif et de la société civile de travail-ler sur des problématiques tout à la fois locales et universelles comme les exclusions sociales, la place des personnes handicapées dans la ville, la situation dans les pri-sons, le phénomène sectaire, l’application locale de la loi de 1905, les relations entre religions et politiques, etc.

Composé d’élus et d’associations, un Conseil Parisien pour le Respect des Droits et de la Laïcité exercera son pouvoir de veille et d’alerte sur le respect de la di-gnité de la personne humaine et des principes humanistes et laïcs dans la Cité.

LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE 2.0

Depuis 2001, la Ville de Paris a été pionnière dans la mise en place d’une démocratie participative de proximité avec la création de 121 conseils de quartier, de conseils de la jeunesse, de conseils de la vie étudiante ou celui de la citoyenneté des Parisiens non communautaires. Il faut encore renforcer le lien entre ces organes, les élus et l’ensemble de la population.

Réorganiser les conseils de quartier : ils éliront leur président, se tiendront le même jour, avec un ordre du jour connu. Les conseillers d’arrondissements pour-ront demander la tenue de conseils « spéciaux » sur un thème défini.

Une fois par an, un numéro mensuel du journal A Paris sera composé par les asso-ciations parisiennes, comme tribune d’expression libre de la société civile. Parallèle-ment toutes les initiatives utilisant des moyens de communication actuels (télévision, blogs, chats, clips vidéo…) et favorisant l’expression et le dialogue citoyens seront encouragées, comme par exemple un « Forum d’expression citoyenne » annuel qui se tiendra à l’Hôtel de Ville avec pour thème « réinventer ma capitale »

Utiliser les nouvelles technologies pour donner la parole aux habitants.

DES POUVOIRS DE POLICE MUNICIPALE POUR LE MAIRE DE PARIS

Sans remettre en cause le rôle de la police nationale et de la Préfecture de Police en matière de lutte contre la délinquance et les violences, la loi qui régit le statut de Pa-ris doit attribuer au Maire de la capitale des compétences semblables à celles de tous les autres maires de France. Il est indispensable que la Mairie puisse mener une po-litique autonome, sans le concours de la Préfecture de Police, avec ses propres corps de fonctionnaires, mais sans aller jusqu’à une véritable police municipale armée.

Attribuer au Maire de Paris des pouvoirs en matière de verbalisation du station-nement interdit ou gênant, et des nuisances (bruits, odeurs, propreté…).

DES SERVICES HYPER-DÉCENTRALISÉS

Créer, dans les plus grands arrondissements, des mairies annexes ou bureaux de mairie, et mettre en place d’un point d’accueil « bureau des temps » dans chaque arrondissement.

UNE GESTION PARTAGÉE DES ÉQUIPEMENTS ENTRE ARRONDISSEMENTS

L’article L. 2511-16 CGCT alinéa 1er dispose que « Le conseil d’arrondissement déli-bère sur l’implantation et le programme d’aménagement des équipements de proxi-mité, définis comme les équipements à vocation éducative, sociale, culturelle, sporti-ve et d’information de la vie locale qui ne concernent pas l’ensemble des habitants de la commune ou les habitants de plusieurs arrondissements, ou qui n’ont pas une vocation nationale. ». Son alinéa 2 dispose également que « Le conseil d’arrondisse-ment gère les équipements de proximité »

Par conséquent, les conseils d’arrondissement ne peuvent gérer que les parcs de moins d’un hectare, les crèches ou encore les petits équipements sportifs, mais pas tous les équipements présents sur leur territoire.

Modifier les dispositions législatives afin que plusieurs conseils d’arrondisse-ment concernés par l’implantation, l’aménagement et la gestion d’équipements de proximité communs puissent les gérer ensemble.

Le Paris du solidarismePour réduire les inégalités entre habitan-ts et quartiers parisiens, le Parti Radical de Gauche propose une troisième voie entre l’individualisme libéral et les réponses col-lectivistes : le « solidarisme » qui renoue le contrat social en conjuguant solidarité, ju-stice et liberté.

UN PLAN D’ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ

Le parc de logements sociaux n’est ni suffisant ni adapté pour permettre la vente de HLM à leurs occupants. Par contre, il est possible d’aider les locataires HLM à quitter leur logement social pour acquérir un logement du marché privé en réservant un contingent de logements à prix bas réservé à des populations spécifiques dans le ca-dre d’une contractualisation entre la ville et des promoteurs immobiliers. L’accession à la propriété aura donc aussi pour effet de libérer des places dans le parc social.

Réserver la vente à prix bas à des locataires de HLM d’une fraction des logements des programmes immobiliers privés d’une certaine taille.

L’ÉCHANGE DE HLM

Selon la loi, lorsque deux locataires qui occupent deux logements appartenant au même bailleur et situés dans le même ensemble immobilier, demandent à échanger leur logement, le bailleur ne peut leur refuser l’échange dès lors que l’une des famil-les a au moins 3 enfants et que l’échange permet d’accroître la surface du logement occupé par la famille la plus nombreuse.Chaque locataire se substitue alors de plein droit à celui auquel il succède pour la durée du bail restant à courir. Il ne peut pas être considéré comme nouvel entrant.

Favoriser la création de bourse d’échanges d’appartements au sein d’un même bailleur social et dans un second temps, entre les différents bailleurs sociaux, et mener une politique volontariste d’incitation aux échanges.

UN ACCUEIL RELAIS AVANT L’ÉCOLE

Il n’existe pas à Paris d’accueil périscolaire le matin et les parents ayant des horaires atypiques en pâtissent. Un dispositif d’accueil relais avant l’accueil en crèche, halte-garderie ou chez une assistante maternelle, est expérimenté dans le 10e et le 18e arrondissements (dispositif DOMINO), mais il faut aller plus loin.

Etendre le dispositif existant d’accueil relais avant l’accueil en crèche, halte-garderie ou chez une assistante maternelle à tout Paris et aux familles qui ne peuvent pas emmener leur enfant à l’école maternelle et primaire le matin.

DES CENTRES DE SOINS DE QUARTIER

Ouverts 7 j/7, de 7 h à minuit, il seront le premier niveau d’accueil pour les malades, les blessés ou les personnes en situation de détresse afin de soulager les services d’urgences, un lieu d’orientation vers les services hospitaliers ou les services d’ur-gence, un relais des structures de maintien et de soins à domicile pour les personnes âgées, handicapées ou malades chroniques (notamment les malades du sida), un relais d’information et de prévention contre l’usage des drogues.

UNE ALLOCATION « ASSISTANTE MATERNELLE LIBÉRALE »

Il faut instaurer une politique incitative de diversification des solutions de garde à Paris par la création d’une allocation pour les familles parisiennes qui emploient une assistante maternelle libérale. Versée sous condition de ressources, cette allocation viendrait en complément de la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant versée par la CAF.

Réduisant la différence de coût entre crèche et assistante maternelle, elle facilitera le retour à l’emploi de parents qui ne trouvent pas de modes de gardes pour leur enfant par manque de places dans des structures collectives, et dont le faible niveau des revenus ne permet pas de supporter le coût d’une assistante maternelle. Elle soutiendra la création d’emplois d’assistantes maternelles à Paris.

Créer une allocation pour les familles parisiennes qui emploient une assistante maternelle libérale, modulée en fonction d’un quotient familial.

Le Paris de l’éco-urbanismeL’urbanisme parisien doit s’adapter aux évolutions de la société, des transports,des modes de vie. Les « temps » de laville doivent aussi suivre ces évolutions. Chaque projet urbain doit conjuguer très haute qualité environnementale, inno-vation économique et qualité de vie.

UNE TOUR DES CONGRÈS THQE

Première destination mondiale du tourisme, Paris a mis en place une politique glo-bale pour « l’industrie des réunions et rencontres professionnelles » qui lui permet de rester leader en matière de foires, salons et congrès. Cependant, pour conserver son rang face au à la concurrence internationale, il lui manque un centre de congrès et de conférences high tech, couplé à une capacité hôtelière accrue à proximité des grands parcs d’expositions.

Construire la Tour des Congrès, une tour de plus de 37 mètres de haut, geste ar-chitectural de Très Haute Qualité Environnementale, abritant un complexe hôte-lier et de salles de congrès, conférences et séminaires, ainsi qu’une Université du Tourisme destinée à former les cadres spécialisés en tourisme.

DES TOITURES SOLAIRES POUR PARIS

Pour répondre au défi du réchauffement de la planète, Paris peut devenir producteur et consommateur d’énergie renouvelable.

Favoriser l’implantation sur les toitures des bâtiments construits ou réhabilités à Paris de panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques pour produire de l’électricité afin de tendre vers une autosuffisance énergétique des équipements, voire une revente des surplus générés.

UNE VILLE VÉGÉTALE

L’éco-urbanisme se met au service de la lutte contre l’effet de serre.

Végétaliser tous les murs aveugles et transformer en espaces verts ouverts à tous des rues peu passantes et sans commerce dans chaque quartier.

VIVRE ET TRAVAILLER LA NUIT

Il faut continuer d’adapter la ville aux changements de rythmes, notamment pour soute-nir les 45% des emplois parisiens nocturnes (actifs de la tranche horaire 20h - 5h).

Ouvrir une crèche à horaires décalés par arrondissement, des bibliothèques uni-versitaires jusqu’à minuit, comme au Québec ou aux Etats-Unis, développer les nocturnes des musées et équipements sportifs, notamment les piscines.

DU SPORT ET DES JARDINS PARTAGÉS SOUS LE MÉTRO

Les Viaducs Parisiens sous diverses parcelles du métro aérien sont souvent des zones « mortes », délabrées et sales.

Créer des espaces sportifs (terrains de pétanque, cages de foot, panneaux de basket…) ainsi que des jardins partagés sous les métros aériens.

MOINS DE PUB, PLUS D’INFOS DANS LE MÉTRO

La plupart des très nombreux espaces d’affichage des stations de métro sont ac-tuellement dédiés en quasi exclusivité à la publicité à caractère commercial. Or ils pourraient constituer un support idéal pour mieux informer et cultiver le public.

Réserver dans chaque station un nombre significatif de panneaux publicitaires à forte visibilité à l’information municipale, associative et citoyenne, l’expression artistique, la promotion d’événements locaux non commerciaux, et l’information sur les ressources touristiques et culturelles du quartier qu’elle dessert.

PLUS D’ESPACES DÉDIÉS AUX ENFANTS DANS LA VILLE

Ouvrir une ludothèque dans chaque arrondissement et/ou créer des ludothèques itinérantes qui sillonneraient les différents quartiers de la capitale.

RÉNOVATION DES GRANDS BOULEVARDS EN DOUBLE-SENS

Remettre les Grands Boulevards en double sens de Richelieu-Drouot à Répu-blique pour favoriser l’activité commerciale et touristique et surtout assurer la sécurité pour les piétons de Madeleine à République.

Le Département du « Grand Paris »Paris intra muros étouffe dans ses 105 km2, comparé aux 321 km2 de Londres ou aux 607 km2 de Madrid. L’idée d’un grand Paris n’est la propriété de personne en particulier, sinon de tous les Parisiens et des habitants des communes limitrophes, mais l’approche des radicaux de gauche reste pragmatique.

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Toute modernisation institutionnelle et administrative doit aller dans le sens d’une simplification et d’une rationalisation des circuits de décision et d’action. Puisqu’il s’agit de simplifier nos vies, il faut commencer par réunifier les quatre départements qui constituaient jadis le département de la Seine.

Réunir Paris et les 3 départements limitrophes en un seul « département Grand Paris ».

Ce département du grand Paris permettra d’engager enfin - en le rendant opérant et cohérent - le pari métropolitain pour renforcer notre puissance économique et assumer les ambitions internationales d’une capitale qui ne demande qu’à grandir. Mais surtout, cette rationalisation institutionnelle doit être le moyen ambitieux de réaliser enfin l’idée du solidarisme entre les territoires, et de rééquilibrer ainsi les profondes inégalités entre le nord et l’est face au sud et à l’ouest de l’agglomération parisienne.

Il ne s’agit donc pas seulement d’embellir ou de désenclaver, mais surtout de mu-tualiser les ressources pour financer de grands projets à l’échelle de l’agglomération (Paris et les Hauts-de-Seine disposent de 80 % de la ressource fiscale de la taxe pro-fessionnelle pour 60 % de la population. La Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne en ont 20 % pour 40 % des habitants).

Ces grands projets métropolitains doivent par ailleurs être conduits selon la voie de l’urbanité républicaine, et doivent donc réaliser la répartition équitable des centres de décision politiques et économiques. Le département du grand Paris nous permet-tra, grâce au respect d’une urbanité républicaine repensée et polycentrique, de de-venir la première métropole mondiale signifiant visiblement et sensiblement l’égalité de chacun au sein d’une citée réinventée.

Participez à la campagne municipale avecla Fédération de Paris du Parti Radical de Gauche

13 rue Duroc – 75007 Paris - Tél : 01.45.66.67.68

Laissez vos commentaires et idées pour Paris sur notre site participatif :www.prg-pour-paris.net

[email protected]

Ce document est impriméà partirde papier recyclé.

Agence : abcd / Alexandre Barrouk, [email protected] Direction Artistique : N2o Studio / Stefano Bianchi, [email protected]