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De nombreuses actions pour plus de sécurité routière · maçonnerie, électricité, plomberie, peinture, aménagement extérieur, couverture... Plusieurs réfections de réseaux

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«TARN-ET-GARONNE mag» Octobre 2009Numéro 68Publication du Conseil Généralde Tarn-et-GaronneHôtel du DépartementBoulevard Hubert Gouze82013 Montauban cedexTel. : 05.63.91.82.00

ISSN : 1778-1019Directeur de publication :Guy-Michel EmpocielloRédaction :Service Communicationen collaboration avecles Directions et Servicesdu DépartementConception Graphiqueet Mise en Page :Service CommunicationCartographie :Direction de l’InformatiqueCellule SIGDPhotos : J.-M. Maume (sauf mention)Impression : Sud Graphie Rotatives

Ce magazine est disponibleen version sonore réaliséepar l'Association E.D.V. 829 rue du Fort - BP 51582005 Montauban CedexTel. : 05.63.20.46.79

Jean-Michel BAYLETAncien Ministre

Sénateur de Tarn-et-GaronnePrésident du Conseil Général

Voici maintenant quelques semaines que les jeunes tarn-et-garonnais ontrepris le chemin du collège avec toutes les émotions que la rentrée suscite :joie des retrouvailles, inquiétudes quant aux cours, mélancolie desvacances... Pour les 301 élèves du tout nouveau collège Manuel Azaña,septembre 2009 était synonyme de curiosité et de découverte, puisqu'ilsétaient les premiers à en fouler le sol.

A l'instar du collège Vercingétorix de Montech, qui vient de recevoirla Norme française Certification Haute qualité environnementale, lequatrième collège de Montauban a été conçu dans le respect de critèresécologiques précis. Manuel Azaña, c'est un 17ème établissement pour répar-tir au mieux les effectifs dans le département et assurer les meilleuresconditions d'enseignement et d'apprentissage. C'est aussi un collègeéco-responsable, pour la simple et fort valable raison, que nous devons êtreles acteurs du développement durable de notre département.

Le Conseil Général conduit de nombreux projets, administratifs ou deterrain, plus ou moins visibles certes, mais toujours au cœur de votre vie,de votre avenir et quel que soit votre âge. Les enfants, les femmes et leshommes... toutes les missions menées par notre collectivité vous sontconsacrées. Pour preuves, les quelques articles à découvrir dans les pagessuivantes.

Pour la petite enfance, le Conseil Général attribue, entre autres, les agréments aux assistantes maternelles et met à disposition médecins etpuéricultrices, il soutient les Francas qui œuvrent en faveur des droits del'enfant et poursuit son programme de construction et d'entretiendes collèges.

L'avenir du département passe aussi par le développement économiqueet agricole. Alors que les annonces des prémices de sortie de crise laissentespérer des jours meilleurs, le Conseil Général aide très concrètementles professionnels sur le moyen-long terme. La construction de la Lignegrande vitesse en Tarn-et-Garonne pour boucler le trajet Paris-Toulouse enest le parfait exemple. Ce programme, en co-financement, sera une sourced'emplois tant sur la partie travaux que sur la partie exploitation, avecnotamment la construction d'une gare spécifique. Notre département resteprofondément rural et l'agriculture en est le nerf principal. Depuisdes années, et plus que jamais, le Conseil Général soutient la professionavec des projets structurants tels que les barrages pour l'irrigation desproductions.

Les femmes et les hommes, ce sont aussi nos chers aînés pour lesquels denombreuses structures d'accueil existent. Certains d'entre eux, chassés parFranco, ont vécu la retraite espagnole en 1939 et ont trouvé dans leTarn-et-Garonne plus qu'une terre d'asile, une deuxième chance. Le 70ème

anniversaire de la retirada, commémoré entre octobre et décembre pardiverses manifestations leur est dédié.

Le Conseil Général, c'est tout cela et bien plus encore... Le travail quotidiendes 1419 agents, dont 183 affectés aux collèges, n'est pas étranger, bien aucontraire, à la qualité de vie en Tarn-et-Garonne. Alors même que ledevenir de notre collectivité est dangereusement remis en question,je continue de souhaiter que des projets de qualité pour vous et vosfamilles puissent encore voir le jour.

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Depuis 1990, le Conseil Général participe au PlanDépartemental d'Actions de Sécurité Routière enmettant en œuvre ses propres actions ou en subventionnantdes initiatives d'associations. Cette année, le ConseilGénéral soutient divers projets pour un montant globalde 10 800 euros, principalement en faveur des jeunestarn-et-garonnais.

Ainsi, les jeunes conducteurs peuvent suivre des stagesCentaure subventionnés par le Conseil Général. LeDépartement soutient également l'opération Sécuritédans les bus scolaires initiée par la prévention routière,à l'attention des utilisateurs de transports en commun.Un simulateur de moto est mis à disposition danscertains collèges ou lors de rassemblements de motardspour quelques révisions pratiques et des brassardsfluorescents sont offerts. Plus récemment, le ConseilGénéral a soutenu la journée de sensibilisation à laconduite d'une moto de 125 cm3, qui s'est déroulée le20 septembre à Castelsarrasin. Il est également partenairede l'opération Capitaine de soirée organisée par laprévention routière qui consiste à récompenser lesjeunes conducteurs responsables quant à la sobriété auvolant.

De nombreuses actionspour plus de sécurité routière

Parce que les activités extra-scolaires et extra-professionnellessont une source intarissable, sinon incontournable, dudéveloppement personnel et du bien-être, le ConseilGénéral poursuit sa politique en matière d'équipementssportifs et socio-éducatifs. Fin juillet, près de 89 000euros ont été accordés aux communes de Bessens pourla création d'un terrain de sport, de Castelmayran pourl'agrandissement et la réhabilitation des sanitaires etdes vestiaires du stade, de Grisolles pour la créationd'un city-stade, de Saint-Nicolas-de-la-Grave pourl'éclairage du terrain de football, de Septfonds pour laréalisation d'un terrain de football et de Verdun-sur-Garonne pour l'aménagement d'une main courante austade d'honneur. Parallèlement, une subvention globalede plus de 277 000 euros a été attribuée à plusieurscomités sportifs départementaux et clubs pour leurfonctionnement ainsi que pour l'acquisition de petit etgros matériel. Plus de 45 000 euros seront versés à36 clubs et comités sportifs tarn-et-garonnais pourl'organisation de manifestations sportives.

Nouveau !Le Comité départemental de la jeunesse et des sports,le Conseil Général et la préfecture de Tarn-et-Garonneont unis leurs ressources pour réaliser un annuaireexclusif et surtout très pratique qui recense tous lesclubs et associations de sport et de loisirs dans ledépartement. Vous pouvez le télécharger sur le sitedu Conseil Général ou le retirer auprès de votre mairieou des offices de tourisme.

Le sport fait sa rentrée

Alors que les agriculteurs ont (encore) vécu de pleinfouet la dureté de leur métier cet été, entre la crise dulait, les subventions européennes à rembourser et lescours des fruits et légumes qui ne cessent de baisser, leConseil Général a attribué une aide globale de plus de30 000 euros à 17 coopératives d'utilisation de matérielsagricoles (C.U.M.A.). Elles ont pour vocation de mutualiserles équipements et outils agricoles au profit des exploitantstarn-et-garonnais. Cette subvention a permis l'achat dematériel de traction, de travail du sol et de récolte.

Pallier les difficultésdes agriculteurs

Cheminement piétonnier au collège Antonin Perbosc à Lafrançaise

Réfection d’un couloir au collège Jean Jaurès à Montauban

Travaux au collège Théodore Despeyrous àBeaumont-de-Lomagne

Tout au long de l'année, de nombreux travaux sont réalisésau cas par cas dans les collèges. Au programme :maçonnerie, électricité, plomberie, peinture, aménagementextérieur, couverture...

Plusieurs réfections de réseaux d'eaux usées, de préaux,de sols, de sanitaires ont été réalisées, ainsi que desmises aux normes incendie et électriques, des restruc-turations de bâtiments et autres réfections de toitureset de terrasses. Par ailleurs, des stores, des portes et desmenuiseries ont été changés, des mobiliers dans lescuisines et des pompes dans certaines chaufferies ontété remplacés. Plusieurs collèges ont bénéficié d'un«précâblage» informatique. Côté jardin, on peut noterl'implantation de nouvelles clôtures et la création d'uncheminement piétonnier à Lafrançaise.

Le plus gros chantier reste celui du collège ManuelAzaña...

Menues réparations etgros chantiers dans les collègesDu plus simple coup de peinture à la construction d'une nouvelle aile en passant par desréfections de terrasses et des changements de menuiseries, le Conseil Général veille àentretenir, pour ne pas dire moderniser, ses collèges pour offrir le meilleur cadre de vieet de travail aux jeunes. Chaque collège* a été paré cet été d'un totem à son effigie.Coup de projecteur sur les travaux réalisés en 2009...

Mention très bien !Le collège Vercingétorix de Montechconstruit il y a deux ans, dans le respectde nombreux critères environnementauxa obtenu la certification H.Q.E., Hautequalité environnementale.

* Sauf celui de Lauzerte en raison de travaux à venir

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Le 4ème collège public de Montauban, implanté dans lequartier Issanchou, a ouvert ses portes en septembredernier à quelque 238 élèves de la 6ème à la 4ème ainsi que63 élèves de la Segpa*. A partir de 2010,le potentiel d'accueil maximum sera atteint avec prèsde 400 élèves de la 6ème à la 3ème.

Architecture moderneLa forme du collège ne manque pas d'éveiller lescuriosités et d'inspirer de nombreux qualificatifs...C'est avant tout un établissement conçu pour favoriserun cadre de vie et de travail confortable et propice auxrelations humaines, via de grands espaces et volumes.Le hall d'entrée, central, est en effet très vaste etpermet une vue périphérique sur l'ensemble dubâtiment et des étages, ceux-ci étant conçusen mezzanines qui surplombent le rez-de-chaussée.

L'écologie au centredu projetComme le collège Vercingétorix de Montech, ce 17ème

établissement a été construit dans le respect desnormes H.Q.E. (Haute qualité environnementale). Unbâtiment peu polluant, peu gourmand en électricité eten eau : le pari est réussi. En pratique, ont été installésdes capteurs solaires pour recycler l'énergie, desampoules basse consommation, un éclairage automatiqueen fonction de la présence des personnes et du niveaud'obscurité, une isolation renforcée et des lamellesbrise-soleil...

Les peintures utilisées sont sans solvant et leurscouleurs (blanc, jaune, violet) ont été sélectionnées enfonction de l'exposition solaire des salles, les plantesintérieures dépolluent l'atmosphère par absorption«intense» du CO², les espaces verts, dont les essencesont été choisies pour leurs faibles besoins en arrosage,sont le cas échéant arrosés avec l'eau de la nappephréatique...

Après deux ans de travaux, le Conseil Général de Tarn-et-Garonne est fierde vous présenter son 17ème collège, Manuel Azaña, éponyme de l'ancien présidentrépublicain espagnol, inhumé au cimetière de Montauban.

*Segpa : Section d'enseignement général et professionnel adapté

Le collège Manuel Azañaflambant neuf

Côté cour

Salle de cours au nord

15,7 millions d'eurosC'est le montant des travaux qui auront été nécessairespour offrir un «éco-collège», qui propose toutel'infrastructure pour un enseignement de qualité. Encomplément de la prise en charge totale de laconstruction du collège Manuel Azaña, le ConseilGénéral a recruté et mis à disposition 10 agentstechniciens ouvriers et de service pour la cuisine, lamaintenance et le service général.

Salle informatique équipée par le Conseil Général

Né en 1880 à Alcalá de Henares, Manuel Azaña suitdes études de droit, tout en se passionnant pour lalittérature. Il défend la cause de la France pendant laGrande Guerre. À partir de 1923, il combat la dictatureet s'engage dans le camp républicain. En 1931, ilcontribue à la proclamation de la IIè République etdevient Chef du gouvernement espagnol et ministre dela Guerre. Après la victoire du Front populaire en 1936,il est élu président de la République. L’avancée del’armée franquiste durant la guerre civile l'oblige àdémissionner et à quitter l’Espagne en 1939. Exilé enFrance, puis réfugié à Montauban, il meurt le 3 novembre1940. Il est inhumé au cimetière de la ville.

L'homme

3 coups de cœur � Les élèves ont à leur disposition un casier pour

ranger leurs affaires et alléger ainsi leur cartable.

� Des ascenseurs et de larges couloirs permettent aux personnes à mobilité réduite de circuleraisément.

� Le tri sélectif des déchets du plateau repas est obligatoire avant de quitter le réfectoire.

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de Tarn-et-GaronneLes totems des collèges publics

Les collègesen chiffres :

� 17 collèges

� 9 000 élèves

� 127 810 m2 de surfacesbâties

� 197 429 m2 de surfacesnon bâties (cours derécréation, préaux...)

� 172 technicienset ouvriers spécialisés(pour l’entretien généralet la restauration)

� 3,37 millions d'eurosdédiés aux travauxd'entretien par an(en moyenne)

� 13 500 élèvestransportésdans les 350 bus

� 10,5 millions d'eurosdédiés aux transportsscolaires (de la maternelleau lycée)

� 14 000 km par jourparcourus par les busscolaires

Quand la guerre d'Espagne débute en 1936,l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste sont lancées dansune politique de conquêtes. En face d'elles, la France etl'Angleterre, tout en soutenant la Républiqueespagnole, imposent la non-intervention. Poussées pardes opinions publiques pacifistes, elles ne visent qu'àcantonner le conflit en Espagne alors que le camp deFranco -ou nationaliste- reçoit quant à lui l'aide del'aviation d'élite allemande et des troupes italiennes(jusqu'à 10 000 hommes). Le camp républicain estsoutenu militairement par l'U.R.S.S. de Staline etles volontaires des Brigades internationales.

La jeune République, née en 1931, avait entrepris deréformer en profondeur un pays aux structures écono-miques et sociales archaïques. Au-delà de sa guerreintérieure féroce, l'Espagne sert de champ clos à unaffrontement d'idéologies (dictatures contre démocra-ties) où les intellectuels voient la répétition générale dela prochaine guerre mondiale. Les nations étrangèresintervenantes y testent des tactiques de guerre et desmatériels nouveaux.

La retirada des républicains espagnolsIl y a 70 ans...

De la guerred'Espagne à laguerre mondiale1936-1940

Passer la frontièreAprès la chute de Barcelone, le 26 janvier 1939, unemarée humaine de 450 000 personnes déferle sur lafrontière des Pyrénées-Orientales. Talonnés par lesarmées de Franco, mitraillés par les aviateursallemands et italiens, les réfugiés vivent un cauchemardans le froid et dans la neige. Pour les accueillir, unearmée et une administration françaises sans bienveil-lance, submergées par le nombre, obsédées par la sécu-rité. Les naufragés se sentent humiliés, eux quivoyaient la France comme une terre de liberté.

Cette migration se produit dans un contexte de crisepersistante. L'opinion française est mal disposée àl'égard des «rouges» espagnols : la presse nationaledénigre les réfugiés, accusés de pillages et d'assassi-nats, entretenant dans la population une attitude depeur. L'armée va séparer les hommes du reste de leurfamille.

Pour les miliciens :les barbelés des camps

Après avoir été «concentrés» dans trois camps sur laplage (Argelès, Saint-Cyprien, Le Barcarès), les hommessont redistribués dans huit camps, dont le Vernet dansl'Ariège et Septfonds près de Caussade, d'une capacitéde 16 000 hommes.Sur les plages, les réfugiés n'ont trouvé que sable etbarbelés : ni point d'eau, ni latrines, des moyensmédicaux dérisoires, une nourriture insuffisante.Beaucoup succombent à la typhoïde, à la dysenterieet à la pneumonie.

Dates repères19366 février : le Frente popular(frontpopulaire) gagne les élections espagnoles.Manuel Azaña devient président de laRépublique en mai.17-19 juillet : 4 généraux, dont Franco,tentent un coup d'Etat. C'est le début dela guerre civile.193726 avril : l'aviation allemande détruitGuernica au Pays basque.Automne 1938 : la bataille de l'Ebre tourneà l'avantage de Franco.193928 janvier – 13 février : 450 000 réfugiéspassent d'Espagne en France.Les premiers réfugiés civils arrivent àMontauban.

Pour les civils :la vie des refugesLes civils ont été répartis dans 70 départementsfrançais. Dans le Tarn-et-Garonne, leur nombre necesse d'augmenter : 2 673 en mars 1939 pour tout ledépartement, mais plus de 5 000 fin 1940 rien quedans l'agglomération montalbanaise à cause desregroupements familiaux et des sorties du camp. En1942, 66 communes accueillent des réfugiés. Ceux quisont arrivés par le train à Montauban sont sommaire-ment logés dans des refuges collectifs, dans des locauxréquisitionnés. Chaque refuge a son médecin. Quelquesécoles espagnoles sont organisées. Syndicats, partispolitiques, mairies organisent des comités de secours.Les Quakers, association caritative américaine, sedépensent sans compter : distribution de vivres et devêtements ; fabrication de sandales, de prothèses pourles mutilés ; aide aux colonies de vacances. Les réfugiésreconstituent peu à peu une vie sociale et associative,se retrouvant dans les cafés. Avec l'arrivée de la guerre,les Français vont connaître à leur tour l'exode et lapénurie de main-d'oeuvre va faciliter l'intégration desréfugiés, créant une communauté de destins.

27 février : la France et la Grande-Bretagne reconnaissent Franco. Manuel Azañadémissionne.5 mars : 2 500 miliciens gagnent chaquejour Septfonds à pied depuis la gare deBorredon.20 mars : les 44 baraquements du camp sontachevés.3 septembre : la Grande-Bretagne et laFrance déclarent la guerre à l'Allemagne.194025 avril : le camp de Septfonds est vide.Il va servir de camp de «triage», surtoutpour les juifs, et abriter des groupementsde travailleurs étrangers jusqu'en 1944.22 juin : la France envahie signe l'armis-tice avec l'Allemagne.

Du 20 octobre au 19 décembreExposition du mardi au dimanchede 13h00 à 18h00 et sur rendez-vous.Ancienne école de Septfonds.24 octobre17h00 : Conférence Les réfugiésespagnols de Geneviève Dreyfus-Armand, spécialiste des camps.Salle des fêtes de Septfonds.

8 novembre15h00 : Conférence Les miliciensespagnols au camp de Judesde Jacques Latu.Septfonds.Du 9 au 14 novembreSpectacle Les Cabriolesd'automne.Bioule, Septfonds et Caylus.15 novembre 15h00 : Conférence L'art dansles camps de Véronique Moulinié,ethnologue.Auditorium du Centre universitaireà Montauban. 17 novembre20h30 : Projection du filmLes soldats de Salaminede David Trueba.Cinéma de Verdun-sur-Garonne.

19 novembre20h30 : Projection du film-documentaire J'en garde la traceLa Bataille de l'Ebre, de Neus Viala.Auditorium du Centre universitaireà Montauban.

A Septfonds, ils partici-pent à la constructionde leurs baraquements,sous la surveillance del'armée. Ils essaient dereconstituer leursfamilles dispersées.Pour sortir du camp, il

leur faut un contrat de travail. Durant l'été etl'automne 1939, on les envoie dans l'agriculture, lesusines d'armement et d'aviation. Au printemps 1940,les engagés sont expédiés au front où certains serontfaits prisonniers. Les camps vont se vider, car denombreux Français sont prisonniers. A Septfonds, lesouvriers spécialisés sont embauchés dans la métallur-gie. Ceux qui restent sont organisés en groupements detravailleurs étrangers, réservoir de main-d'oeuvre oùles Allemands puiseront pour la construction du mur del'Atlantique.

Certains sont tentés par l'émigration. Beaucoup decandidats (un quart des internés du camp deSeptfonds) mais peu d'élus. C'est vers le Mexique, qui aoffert son hospitalité dès février 1939, qu'ils tournentleurs regards. Triés parmi les ingénieurs, artistes etintellectuels, 20 000 républicains feront la traversée.

24 novembre21h00 : Projection du filmLes soldats de Salaminede David Trueba.Cinéma de Valence d’Agen.

10 décembre10h00 et 14h00 : Spectacle Exilsd'Espagne, de la Retirada àaujourd'hui de Susana Azquinezer*.Collège Olympe de Gouges àMontauban (réservé au publicscolaire).

10 décembre20h30 : Projection du film documen-taire Contes de l'exil ordinaire deChristian Marc, co-écrit par RenéGrando et Marie-Louise Roubaud.Auditorium du Centreuniversitaire à Montauban.

11 décembre20h30 : Spectacle Exils d'Espagne,de la Retirada à aujourd'hui deSusana Azquinezer*.Salle Paul Descazeauxà Castelsarrasin.

13 décembre16h00 : Lecture Cris et écritsde la Retirada, mise en espace parFrançois-Henri Soulié accompagnéà la guitare par Wilton.Le Local Espace Durozierà Montauban.* Spectacle créé en partenariat avec le Musée Mémorial deRivesaltes - Conseil Général des Pyrénées-Orientales et laCommunauté de Communes Terre de Camargue. Avec le sou-tien de la D.R.A.C. et du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon,du Conseil Général du Gard, de la Mairie de Montpellier et dela ville du Grau-du-Roi. Avec le concours du Conseil Général del'Hérault.

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Commémoration de la L'arrivée à Argelès

«On était [...] descentaines de milliers.Miliciens, civils,femmes, enfants,vieillards, gens dupeuple, mais aussides gens cultivés, desintellectuels, des savants,des médecins, desingénieurs... Tousmélangés, n'osant mêmepas nous regarder dansles yeux de peur d'ytrouver le reflet de notrepropre désastre. Nousallions à la dérive,comme si nous flottionsaprès un naufrage dansune mer noire etglacée».

Cahiers de Justo Garcia

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La L.G.V. Toulouse-Paris est aujourd’hui sur les rails. Sonouverture, à l’horizon 2017, va changer les modes dedéplacement entre Toulouse et Paris en rapprochant cesdeux villes à environ trois heures l’une de l’autre. Grosplan sur un projet qui donnera à la régionMidi-Pyrénées, à Toulouse et au Tarn-et-Garonne unenouvelle dynamique.

Un projet d’infrastructurequi se déploie sur tout leGrand Sud-Ouest A l’heure actuelle, le T.G.V. entre Paris-Bordeaux etToulouse, ne peut atteindre sa vitesse maximalequ’entre Paris et Tours. La mise en place d’une liaisonT.G.V. jusqu'à Toulouse, nécessite donc au préalable deconstruire une nouvelle voie ferrée adaptée à la«grande vitesse». Celle-ci sera connectée au réseauT.G.V. à Tours ; à partir de là, elle desservira Bordeaux etToulouse. Une bifurcation vers le sud de l’Aquitaine(connexion aux réseaux internationaux vers l’Espagne)est aussi prévue. Cette nouvelle infrastructureferroviaire qui desservira le sud-ouest de la France ad’ailleurs été intitulée G.P.S.O. pour Grand projetSud-Ouest.

En Tarn-et-Garonne :77 kilomètres et unenouvelle gare dédiée au TGVLa mise en place de la L.G.V. Toulouse-Paris vaimpacter de façon importante le département. Elle le

ou le Tarn-et-Garonne à grande vitesseT.G.V. Paris-Toulouse

Depuis la fin du débat public sur la Ligne à grande vitesse (L.G.V.) Toulouse-Bordeaux etParis, en 2005, les collectivités locales, l’Etat et Réseau ferré de France (R.F.F.) ont puconsidérablement faire avancer le projet.

traversera de part en part sur un peu plus de 77 km,d'une part, et le Tarn-et-Garonne sera le seul départe-ment de la région qui accueillera une nouvelle garedédiée au T.G.V., d'autre part. Cette nouvelle gare,située au sud de Montauban, sera le seul point d’arrêtdu T.G.V. de la région avec la gare de Toulouse-Matabiau.

Objectif : ouverturedu service en 2017 Les études relatives au positionnement exact de lanouvelle ligne ferroviaire et à l’emplacement de la gareont été engagées par Réseau ferré de France depuisplusieurs mois.

A l’heure actuelle, de nombreuses commissions etgroupes de travail techniques s’affairent pour définirdans le détail les points de passage. Cette grandeconcertation, animée par Réseau ferré de France, estorganisée par la préfecture de Tarn-et-Garonne quiassocie au tour de table de nombreux acteursterritoriaux. L’ensemble des services du Conseil Généralparticipe de façon active à cette réflexion et s'appuieentre autres sur l’étude Tarn-et-Garonne 2025 réaliséepar son Agence de développement économique.

Fin 2009, ces travaux de concertation doivent permet-tre d’aboutir à un tracé d’une largeur d’environ1000 mètres. Réseau ferré de France aura alorsenviron 1 an pour préciser le tracé définitif qui auraune largeur de 500 mètres et qui servira de base auxdémarches d’urbanisme.

Le calendrier actuel des études prévoit un lancementpossible des travaux de construction de la Ligne àgrande vitesse dans le courant de l’année 2012 avecune ouverture du service vers l’année 2017. Bienentendu, ces travaux ne pourront débuter que si leurfinancement est acquis. De nombreuses discussionssont actuellement en cours sur ce point.

12,6 milliards d’eurosd’investissementsLa mise en place du T.G.V. dans le grand Sud-Ouest aété évaluée courant 2006 à environ 12,6 milliardsd’euros d’investissement. L’Etat, les collectivités locales,Réseau ferré de France et un partenaire privé (procé-dure de désignation en cours) discutent actuellementde la répartition de cet investissement. Il faut noterque le Conseil Général de Tarn-et-Garonne s’est d'oreset déjà engagé à participer au financement de cestravaux à hauteur de 25,2 millions d’euros.

Un projet d’avenirpour le Tarn-et-GaronneAvec la future plate-forme logistique départementalede Montbartier/Campsas/Labastide-Saint-Pierre (voirnotre numéro précédent), la Ligne à grande vitesse etsa gare T.G.V. vont changer de façon considérable lesud du département. Ces deux infrastructures sesituent, en effet, dans le même périmètre géogra-phique du croisement autoroutier entre l’A20 et l’A62.

Le Conseil Général accompagne de façon significativeces deux grands projets qui doivent garantir l’emploi etl’attractivité du territoire pour les années à venir.L’objectif est double : d’une part, accompagner lephénomène de métropolisation qui touche le sud dudépartement et, d’autre part, garantir un développe-ment homogène entre les secteurs urbains et ruraux.

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Réseau ferré de France - Mai 2009

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La création de barrages et de retenues collinairesindividuelles, l'implantation de réseaux d'irrigationjusque dans les zones de coteaux éloignées des grandscours d'eau, sont autant de projets qui permettent auxexploitants du département d'avoir le plus grandpourcentage de terres agricoles irrigables à l’échelonrégional. Sur les 220 000 hectares de surfaces agricolesutiles, environ 85 000 sont irrigables, soit près de 39%.Dans les faits, et compte tenu des rotations descultures, 50 000 à 60 000 hectares sont irrigués tous lesans : pour un tiers par des réseaux collectifs, pour untiers par des retenues collinaires et pour un derniertiers par des pompages individuels dans les nappesphréatiques et les cours d'eau.

Réseaux d'irrigationLe Tarn-et-Garonne compte 39 réseaux d'irrigation. Lesplus récents d'entre eux ont permis de desservir deszones pourtant très éloignées des grands cours d'eau :Montaigu-de-Quercy, Castelsagrat, Montjoi, Vazerac,Cazes-Mondenard, Monclar-de-Quercy, Vaïssac,Genebrières, Puygaillard-de-Quercy... Les réseauxcollectifs sont à ce titre de véritables outils d'aménage-ment du territoire. Depuis 1986, 57 millions d'euros de

L'eau,élément indispensablepour l'agriculture

Conscient de l'importance de l'agriculture pour le dynamisme et l'équilibre du territoiredépartemental, le Conseil Général s'est engagé depuis plus de 20 ans, en partenariat avecla profession, dans une politique très volontariste en faveur de l'agriculture. La maîtrisede l'eau y occupe une place prépondérante pour garantir la bonne fin et la qualité desrécoltes.

Barrage de Saint-Géraud

travaux ont été réalisés sur les réseaux collectifsd'irrigation et le Conseil Général les a subventionnés àhauteur de 23,3 millions. Certains de ces réseaux sontalimentés par de grands barrages (Gouyre, Tordre,St-Beauzeil, Peyralade, Fontbouysse, Gensac, Lavit,Tistet, St-Martial, Teullière) qui ont été subventionnés,voire construits par le Conseil Général. Ils totalisent16,1 millions de m3.

Retenues collinairesElles sont au nombre de 1 800 en Tarn-et-Garonnepour un volume d'eau stocké de l'ordre de 30 millionsde m3. Depuis 1983, 225 retenues ont été subvention-nées par le Conseil Général à hauteur de 4,13 millionsd'euros pour un volume de 7,85 millions de m3.

La gestion durabledes ressources...En complément de ces barrages à vocation purementagricole, il existe aussi des ouvrages à partir desquelssont réalisés des destockages d'eau permettant ainsi de

réalimenter les rivières. Ils ont alors une doublevocation : l'apport d'eau pour les prélèvementsagricoles et le maintien d'un débit permanent dans lescours d'eau. Ainsi, une grande partie du territoiredépartemental, située en rive gauche de la Garonne, estréalimentée par le «système Neste», dont l'eau provientde réservoirs pyrénéens et de barrages situés enLomagne. De plus, la retenue de Saint-Géraud, qui a étéconstruite par les Conseils Généraux du Tarn et duTarn-et-Garonne, contient 15 millions de m3, dont8 pour le soutien d'étiage de l'Aveyron et du Cérou.En cas de crise, quelques lâchers sont aussi possibles àpartir du barrage du Gouyre.

Parallèlement à ces investissements structurants,le Conseil Général participe tous les ans au finance-ment de la réalimentation des trois fleuves quitraversent le département : la Garonne pour 51 millionsde m3 ; le Tarn pour 22 millions de m3 et l'Aveyron pour3,3 millions de m3. Ces volumes sont lâchés depuis desretenues hydroélectriques et font l'objet de conven-tions avec E.D.F., qui facture au Conseil Généralle manque à gagner au niveau de la productionélectrique, occasionné par ces lâchers. Les ConseilsGénéraux concernés (Aveyron, Haute-Garonne, Tarn,Tarn-et-Garonne), l'agence de l'eau Adour-Garonne,ainsi que les bénéficiaires des destockages de laGaronne financent ces dispositifs. La participation duConseil Général de Tarn-et-Garonne à ces lâchers peuts'élever au maximum à 200 000 €/an.

… et comment utiliser lesrivières avec «éco-intelligence»En ce qui concerne les petites rivières (Tescou, Lère,Lemboulas, Barguelonne, Séoune), la volonté duConseil Général est de renforcer leurs ressources encréant de nouvelles retenues.

L'objectif est de conforter les usages économiques etagricoles de l'eau tout en améliorant la situationécologique du cours d'eau. Cela se traduit par unebonne gestion des volumes d'eau stockés dans desretenues ou barrages : les débits minimums de la rivièrepour la survie de sa faune et de sa flore, en cas d'étiage,sont maintenus ; les besoins d'irrigation agricole sontgarantis 8 à 9 années sur dix, sans pour autantenvisager d'augmenter les superficies irrigables.

La réserve des Falquettes sur le bassin de la Lère et celledu Thérondel sur le Tescounet ont pu être réalisées dansle cadre de ces objectifs. Les agriculteurs sont despartenaires essentiels et financent une bonne partie ducoût de fonctionnement de ces ouvrages.

Les FalquettesIl s'agit d'une ancienne carrière située à Montalzat,créée lors de la construction de l'autoroute A20 etrachetée récemment par le Conseil Général. D'unvolume supérieur à 800 000 m3 et d'une profondeur de40 mètres, elle permet depuis cet été, grâce à unsystème de pompage performant, de réalimenter lesrivières Cande et Lère. Ainsi, 280 hectares agricolespeuvent être sécurisés tout en maintenant un débit de100 litres/seconde à Réalville.

Le ThérondelCet ouvrage construit sur un ruisseau affluent duTescounet, à cheval sur les communes de Monclar-de-Quercy et de La-Salvetat-Belmontet, a une capacitéde 830 000 m3. Mis en service en 2009, il permet deréalimenter le Tescounet, puis le Tescou jusqu'à saconfluence avec le Tarn. Il permet de sécuriser 270hectares agricoles tout en maintenant un débit de100 litres/seconde à Saint-Nauphary.

Le saviez-vous ?Retenue collinaire : plan d'eau artificiel créé en zone decoteaux, à des fins d'irrigation agricole.

Etiage : période de l'année où le débit d'un cours d'eau atteintson point le plus bas ; débit exceptionnellement faible.

Volume d'eau moyen apporté par irrigation :1 600 m3 par hectare.

Barrage du Thérondel

17

1988 : premières politiques en faveur des E.N.S.Les sites retenus par le Conseil Général dans le cadre desa politique des E.N.S. présentent un intérêt paysageret/ou biologique, c'est-à-dire avec une flore ou unefaune intéressante. Les sites fragiles ou menacés méri-tent aussi d'être préservés. Au début des années 90, encofinancement avec l’Europe, l’Etat et la Région, unequinzaine de sites a ainsi été aménagée : le parc et lesjardins de Bruniquel, le Cirque de Bône à Saint-Antonin-Noble-Val, l’île de Nègrepelisse, le bois deGrozaise à Villebrumier, le parc des berges de l’Aveyronà Albias...

1999 : la Brigade verte En 1999, une équipe d’entretien de 6 personnes,appelée Brigade verte, a été mise en place par leConseil Général pour effectuer l’aménagement,l’entretien et le balisage des sentiers de Granderandonnée (G.R.), des sentiers de Grande randonnée depays (G.R.P.), l’entretien de certains espaces départe-mentaux ainsi que des interventions ponctuelles sur lesEspaces naturels sensibles.

2005 : instauration d'une taxe spécifiqueL'importance des enjeux environnementaux a conduiten 2005 à l'instauration, comme dans environ 90départements, de la Taxe départementale des espacesnaturels sensibles (T.D.E.N.S.). Aujourd'hui, ellesupporte intégralement le coût des aménagementspour les E.N.S., les sentiers de randonnée et les rivières,ainsi que leur gestion ou leur entretien. Elle financeaussi la vélo voie verte le long du canal des Deux Mers,la Base de plein air et de loisirs de Saint-Nicolas-de-La-Grave et les charges de fonctionnement, en particuliercelles liées à la Brigade verte.

Par ailleurs, après avoir ciblé ses interventions sur deuxsites remarquables que sont le corridor garonnais et lesgorges de l'Aveyron, le Conseil Général a engagé un

travail de programmation des actions et a aussi prévud'établir un règlement financier à destination desporteurs de projets.

Restauration de l'îlot de Saint-CassianL'îlot de Saint-Cassian, situé sur la commune deMas-Grenier et d'une superficie d'environ 70 hectares,est composé de zones anthropisées, caractérisées parune ancienne peupleraie de production et un captagedans un chenal amont pour l'irrigation et de zonessauvages avec un habitat forestier relativement denseabritant notamment une héronnière.

Le Conseil Général, au titre de sa politique des E.N.S., adécidé de maîtriser le foncier, par le biais des amodia-tions, sur la partie de l'îlot historiquement dédiée à lapeupleraie de production. Une large concertation(acteurs locaux, partenaires techniques et financiers...)a été engagée pour établir un Plan de gestionquinquennal en faveur du développement durable sur site.

Parmi les premières actions mises en œuvre, la restau-ration des milieux a été entreprise en implantant unboisement patrimonial composé d'essences locales,typiques de la plaine alluviale garonnaise : chênes,frênes, peupliers noirs, saules blancs, érables... Il estprévu également de maintenir une zone ouvertecréant, de ce fait, une mosaïque d'habitats naturelspropices à la biodiversité. Enfin, pour faciliter l'accès aupublic, un sentier de découverte sera prochainementcréé, avec comme préoccupation majeure, le respect dela quiétude de l'avifaune existante. D'ores et déjà, dumois de février au mois d'août, le site est interditd'accès.

Depuis la loi du 18 juillet 1985, les Conseils Généraux ont la possibilité de mener unepolitique dite des Espaces naturels sensibles (E.N.S.). Objectif : étudier, protéger, gérer dessites, des paysages, des milieux naturels et les ouvrir au public par des aménagementsdoux.

commentpréserver la faune et la flore ? Pour la quatrième année, les FRANCAS co-organisent

les journées départementales en proposant des actionsspécifiques en direction des enfants des Centres deloisirs éducatifs, des établissement scolaires et desfamilles. Le temps fort de ce vingtième anniversaire enTarn-et-Garonne est le forum départemental, les 19 et20 novembre. A cette occasion, des élèves d'écolesprimaires et de collèges participent à des ateliersludiques et concrets pour découvrir et comprendre lesdifférents articles de la convention et leur applicationdans la vie de tous les jours. Les ateliers sont animéspar des professionnels* de tous horizons : éducateurs,acteurs sociaux, enseignants, militants associatifs…

Ces manifestations sont la partie visible de l’applica-tion de ce texte, car c’est bien au quotidien que se vitcette convention. Elle n’est pas seulement un énoncéde droits, elle pose aussi des principes qui permettentde considérer l’enfant, l'adolescent, comme unepersonne à part entière. Il est question des droits deprotection, l’enfant restant une personne vulnérable ;des droits aux prestations, comme tout individu, il doitavoir accès à la santé, à l’éducation ; et enfin des droitsà la participation, comme donner son avis, agir,s’exprimer…

Au regard de ces droits, un seul devoir qui incombe auxEtats du monde entier. C'est le devoir de faire respec-ter cette convention. Aujourd’hui, les adultes ont laresponsabilité de protéger et donner confiance en soiaux enfants pour leur permettre de devenir descitoyens acteurs de leur devenir.

La Convention Internationale des Droits de l’Enfant a été ratifiée en 1989 par l’ensembledes pays (excepté Etats-Unis et Somalie). Toutes les constitutions, lois et décrets doiventêtre conformes aux principes qu'elle énonce. La France a décidé du 20 novembre commejournée nationale des droits de l’enfant, devenue depuis journée internationale.

RenseignementsFrancas de Tarn-et-Garonne : 05.63.66.49.06

Les droits de l'enfantont 20 ans !

*Liste des professionnels et partenaires : A.N.P.A.A. (Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie) ; B.I.J. (Bureau InformationJeunesse) ; Gendarmerie nationale (Brigade de recherche / Cellule cyber-criminalité) ; C.I.M.A.D.E. / R.E.S.F. (Association de défense du droit des étrangers /Réseau d’Education Sans Frontières) ; C.D.A.D. (Conseil départemental d’accès au droit) ; C.I.D.F.F. (Centre d’information sur les droits des femmes et desfamilles) ; Correspondante de la défenseure des enfants ; C.R.E.S.S. (Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire) ; Conseil Général de Tarn-et-Garonne ; D.D.J.S. (Direction départementale de la jeunesse et des sports) ; D.S.D. (Direction de la solidarité départementale) - Cellule départementale deprotection de l’enfance ; J.P.A. (Jeunesse au plein air) ; E.P.I.C.E. 82 (Drogue et société) ; Espace Médiation Famille Tarn-et-Garonne ; Francas Tarn-et-Garonne ; Inspection académique - Service social en faveur des élèves ; Maison des ados ; M.J.C. (Maison des jeunes et de la culture) - Labastide Saint-Pierre(Ludothèque) ; M.G.E.N. (Mutuelle générale de l’éducation nationale) / A.DO.S.E.N (Action et documentation santé pour l’éducation nationale) ; O.C.C.E. 82(Office central de la coopération à l’école) ; Planning familial ; Pôle Jeunesse - Service loisirs C.M.T.R. ; P.J.J. (Protection judiciaire de la jeunesse ; S.D.P.S.(Service départemental de prévention spécialisée) ; Affaires scolaires - Ville de Montauban ; Radio d’Oc ; Secours Populaire ; Trisomie 21 Tarn-et-Garonne ;U.N.I.C.E.F. - France.

Lexique :Amodiation : occupation temporaire du Domaine public fluvialdélivrée par le gestionnaire à un tiers.

Avifaune : partie de la faune d'un lieu constituée par les oiseaux.

La politique desEspaces naturelssensibles ou

1918

Le département comptait, fin 2008, 1 349 assistant(e)smaternel(le)s pouvant accueillir au total 4 148 enfants.C'est le président du Conseil Général qui délivre lesagréments aux assistant(e)s maternel(le)s.

Bien que largement majoritaires, ils ne sont pas le seulmode de garde des jeunes enfants et plusieursstructures d’accueil collectif existent en Tarn-et-Garonne pour un total de 720 places : établissementsmulti-accueils associatifs, municipaux, crèchesassociatives, crèches intercommunales permettent àdes professionnels qualifiés d’accueillir les jeunesenfants, selon des modalités très souples (temps pleinou partiel, accueil occasionnel).

De nouveaux projets d’extension ou de créationd’établissements d’accueil de la petite enfance sont encours d’élaboration. Ces établissements sont soumis àl’avis ou à l’agrément du président du Conseil Général,ainsi qu’au contrôle et au suivi du médecin deProtection maternelle et infantile. Le service de P.M.I.du Conseil Général est d’ailleurs partenaire descollectivités et des associations tout au long de leurprojet de création d’établissement.

Avec ses 2 807 naissances en 2008, le Tarn-et-Garonne est le deuxième département dela région Midi-Pyrénées en terme de natalité. Le choix d’un mode d’accueil est unequestion cruciale, sur laquelle beaucoup de parents s’interrogent déjà durant la grossesse.La Caisse nationale des allocations familiales a créé un site internet pour vous aiderà choisir le mode de garde le mieux adapté à votre situation familiale.

Garde d'enfants :un site internet pour vous aider

Enfin, la garde de l’enfant au domicile des parents estun mode d’accueil encore marginal dans le Tarn-et-Garonne mais qui répond cependant aux attentes etaux contraintes de certaines familles.

Depuis mars 2009, la Caisse nationale d'allocationsfamiliales a mis en service un site internetmon-enfant.fr sur lequel figure tous les modes degarde et propose des simulations de calcul. Les parentsdésireux d'employer un(e) assistant(te) maternel(le)peuvent ainsi consulter la liste de celles et ceux* quiexercent à proximité de leur domicile ou de leur lieu detravail et qui ont une «place».

* seul(e)s les assistant(e)s maternel(le)s qui souhaitent que leurscoordonnées apparaissent

Qu'ils soient publics, autonomes ou gérés par desC.C.A.S. (Centre communal d'action sociale), annexés àdes hôpitaux, ou privés, ou qu'il s'agisse de logementsfoyers ou de M.A.R.P.A. (Maisons d'accueil rural pourpersonnes âgées), on compte dans le département 38E.H.P.A.D. (Etablissements hébergeant des personnesâgées dépendantes) ou maisons de retraite médicalisées.

Toujours plus de personnes àaccueillirA ces 38 structures d'accueil permanent se rajoutent7 structures d'accueil de jour pour personnes âgées,permettant aux familles qui s'occupent au quotidien deleurs parents dépendants, de pouvoir les confier entoute sécurité quelques heures par jour à quelquesjours par semaine.

Au total, ces 45 établissements prennent en charge(hors "familles d'accueil") 2 790 personnes âgées dansle département. 378 places supplémentaires (héber-gement permanent et accueil de jour) prévues dans lecadre du schéma départemental 2004-2008 serontprochainement disponibles.

Parmi ces établissements, cinq proposent des unitésspécialisées pour l'accueil des personnes atteintes de lamaladie d'Alzheimer ou de maladies apparentées repré-sentant un total de 169 places.

Le rôle du Conseil GénéralLe président du Conseil Général est seul compétentpour autoriser la création de structures d'hébergementpour personnes âgées non médicalisées. En revanche,une autorisation conjointe du préfet et du président duConseil Général est obligatoire pour agréer les structuresd'accueil médicalisées.

Accueillirles personnes âgées dignementLe Tarn-et-Garonne dispose de 2 790 places d'accueil permanent ou de jour, pour lespersonnes âgées dépendantes, dans des établissements spécifiques, sur l'ensembledu territoire.

Par ailleurs, ces structures médicalisées (E.H.P.A.D.) fontl'objet d'une convention de moyens et d'objectifstripartite, entre l'Etat (préfecture), le Conseil Général etl'établissement lui-même, visant à améliorer la qualitéde la prise en charge proposée en instaurant notam-ment une démarche qualité.

Sur proposition du Conseil d’administration concerné,le Conseil Général fixe les tarifs d'hébergement pour lesétablissements ayant l'habilitation «aide sociale» et lestarifs de dépendance pour tous les établissements.Cependant, les structures n'ayant pas l'agrément «aidesociale» peuvent fixer librement leurs tarifs, mais ceux-ci restent juridiquement très cadrés.

Le Conseil Général prend en charge l'A.P.A. (Aide auxpersonnes âgées) attribuée selon le degré de perted’autonomie, déduction faite du ticket modérateur,ainsi que tout ou partie des dépenses d'hébergementpour les bénéficiaires de l'aide sociale (attribuée selondes barèmes liés aux ressources).

En savoir plus :Coordonnées des E.H.P.A.D. sur www.cg82.fr rubrique"Solidarité / Aide aux personnes âgées".Tarifs auprès du service "Tarification Equipement etContrôle des Etablissements" de la Direction de laSolidarité Départementale au 05 63 21 42 93.

Le Conseil Général de Tarn-et-Garonne a choisi desubventionner des travaux de grosses réparations,d'extensions et de rénovations dans les E.H.P.A.D. dudépartement. Ces investissements n'ont pas decaractère obligatoire dans les champs de compétencesde la collectivité mais ils traduisent très concrètementla politique volontariste départementale en faveur dela qualité d'accueil des personnes âgées.

2120

Communes de moinsde 300 habitants1ère - SAINT-CLAIR2ème - MONTGAILLARD 3ème - BELVÈZE4ème - BARDIGUES5ème - LE PIN6ème - VALEILLES7ème - LAFITTE8ème - CUMONT9ème - ESPINAS10ème - GARIÈS11ème - PERVILLE 12ème - MONTBARLA13ème - MONTASTRUC14ème - MAUBEC15ème - ESCAZEAUX16ème - ASQUES17ème - SAINTE-JULIETTE18èmes - AUTY, BELBÈZE, BOULOC, LAPENCHEex-aequo

Ont obtenu les félicitations du jury :Angeville, Balignac, Beaupuy, Brassac, Cazals, Cordes-Tolosannes, Coutures,Esparsac, Fauroux, Féneyrols, Gensac, Gimat, Labastide-de-Penne, Labourgade,Lacour-de-Visa, Lavaurette, Loze, Mansonville, Merles, Montaïn, Montfermier,Puygaillard-de-Lomagne, Saint-Amans-de-Pellagal, Saint-Amans-du-Pech,Saint-Arroumex, Saint-Beauzeil, Saint-Jean-du-Bouzet, Saint-Michel, Saint-Vincent-Lespinasse, Sauveterre, Sistels, Tréjouls et Vigueron.

Communes de 301 à 1 000 habitants1ère - VAREN2ème - GOLFECH 3ème - BIOULE4ème - GOUDOURVILLE5ème - CASTELFERRUS6ème - VAZERAC7ème - GARGANVILLAR8ème - CANALS9ème - VAÏSSAC10ème - PUYCORNET11ème - LES BARTHES12ème - DURFORT-LACAPELETTE13ème - SAINT-SARDOS14ème - SAINT-LOUP

15ème - PUYGAILLARD-DE-QUERCY16ème - ALBEFEUILLE-LAGARDE17ème - PARISOT18ème - BARRY D'ISLEMADE19ème - BRUNIQUEL20ème - TOUFFAILLES

Ont obtenu les félicitations du jury :Aucamville, Bouillac, Bourg-de-Visa, Bourret, Castelmayran,Castelsagrat, Caumont, Cayrac, Espalais, Faudoas, Genebrières,Labarthe, Larrazet, Lizac, Miramont-de-Quercy, Monbéqui,Montesquieu, Piquecos, Reyniès, Roquecor, Saint-Aignan, Saint-Nazaire-de-Valentane, La Salvetat-Belmontet, Savenès, Sérignac,Varennes, Verfeil-sur-Seye et Verlhac-Tescou.

Communes de 1 001 à 3 000 habitants1ère - SAINT-NICOLAS-DE-LA-GRAVE2ème - MAS-GRENIER3ème - NOHIC4ème - MONTAIGU-DE-QUERCY 5ème - SAINT-ANTONIN-NOBLE-VAL6ème - ALBIAS7ème - CAZES-MONDENARD

Ont obtenu les félicitations du jury :Dieupentale, Dunes, Escatalens, Finhan, Labastide-du-Temple,Lamothe-Capdeville, Lauzerte, Lavit-de-Lomagne, Léojac Bellegarde,Molières, Monclar-de-Quercy, Montbartier, Pompignan,Saint-Nauphary, Saint-Porquier et Villebrumier.

Communes de 3 001 à 30 000 habitants1ère - VERDUN-SUR-GARONNE2ème - BRESSOLS3ème - GRISOLLES

Ont obtenu les félicitations du jury :Beaumont-de-Lomagne, Labastide-Saint-Pierre, Montbeton etMontech.

Villes et Villages Fleurisde Tarn-et-Garonne

Palmarès 2009

Varen

Saint-Nicolas-de-la-Grave

Prix spéciauxdu Conseil GénéralCommunes de moins de 300 habitants

- CAYRIECH (4 fleurs)- LACHAPELLE (1 fleur)- LAMOTHE-CUMONT (1 fleur)- MONTJOI (1 fleur)

Communes de 301 à 1 000 habitants

- DONZAC (3 fleurs)- GASQUES (3 fleurs)- LAGUÉPIE (2 fleurs)- MALAUSE (1 fleur)- MONTALZAT (1 fleur)- POMMEVIC (1 fleur)- SEPTFONDS (1 fleur)- VILLEMADE (1 fleur)

Communes de 1 001 à 3 000 habitants

- LAMAGISTÈRE (2 fleurs)- LAFRANÇAISE (1 fleur)- RÉALVILLE (1 fleur)- MONTPEZAT-DE-QUERCY

(en attente des résultats du jury régional)

Communes de 3 001à 30 000 habitants

- CASTELSARRASIN (3 fleurs)- MOISSAC (3 fleurs)- VALENCE D'AGEN (3 fleurs)

Communes de plusde 30 000 habitants

- MONTAUBAN (3 fleurs)

Prix Jardiniers

- M. Thomas BEDEL et M. Guillaume BONNET de Lafrançaise

- M. Serge BILHERAN, M. Joël POCHATet M. Jérôme YAKICH de Mas-Grenier

Saint-Clair

Verdun-sur-Garonne

Verdun-sur-Garonne

22

Le couvent des Augustins est l’undes sept établissements monas-tiques implantés à Montauban aux13ème et 14ème siècles et le seul dans cequi était jadis le faubourg d’Outre-Tarn, devenu Villebourbon à la fin du16ème siècle.

Succession deconstructionset de propriétaires...

Les quatorze premiers frères augustinsse sont installés ici entre 1335 et 1345.Propriétaires d’un enclos considérablequi allait jusqu’à l’actuelle rue duchanoine Miquel, ils firent bâtir unegrande église gothique à partir de 1349.

En 1561, l'église et les bâtiments conven-tuels sont incendiés lors des guerres deReligion et les moines chassés de la citépar les protestants. Ce n'est qu'un siècleplus tard, que les frères retournent dans laville. Ils édifient une nouvelle église et uncouvent dans les années 1668-1689. Decette période date le bâtiment conventuelavec son unique galerie de cloître du côté dela piscine Nautica. La chapelle est édifiée en1729.

La terrible et historique crue du Tarn de 1766l'emporte et une nouvelle construction estlancée en 1769. Ainsi commence le chantierde la troisième église (celle qui existe encoreaujourd’hui et qui vient d’être réaménagée parle Conseil Général). Les travaux des autresbâtiments - cloître, réfectoire, bibliothèque... -prennent du retard, tant et si bien qu'en 1791,les Augustins se voient une fois de plus chassésde leur monastère par les lois révolutionnaires,

De belles pierres

alors que les bâtiments sont à peine sortis de terre.Cette même année, le couvent, vendu comme biennational, est acquis par Pierre Bergis, négociantprotestant. Les bâtiments sont aménagés en résidenceprivée. La chapelle est affectée au culte protestant au19ème siècle et est rachetée au 20ème siècle par le ConseilGénéral.

Un avenir culturel en cedébut de 21ème siècleLe Conseil Général a décidé, en 2006, de réhabiliter cetancien bâtiment religieux sis 27 rue des Augustins, enun lieu à vocation culturelle, avec une salle de spectacled'une capacité de 164 places au rez-de-chaussée, etune vaste salle d'exposition de 220 m² à l'étage. Larestauration de l'immeuble a été traitée de façon à luiredonner sa valeur architecturale et historique tout enrespectant l'obligation de mise aux normes. Le programmedes travaux s'élève à 1 481 000 euros et son achèvementest prévu en 2010.

Une réflexion est en cours pour définir le projetartistique et culturel du bâtiment, qui circonscrira lavocation multifonctions de salles de spectacle etd'exposition. Il s'agit de donner une identité et unevocation départementale à cet édifice réhabilité, pouren faire une vitrine et un outil de la politique culturelledu Conseil Général, dont le principal objectif estd'offrir une ouverture sociale et culturelle à chacun etnotamment aux jeunes.

Depuis 16 ans, le Conseil Général aentrepris la restauration progressive del'abbaye de Belleperche et son ouverture aupublic, accompagnées d'un programmemuséographique axé sur les arts de la tableau travers du temps.

Le Conseil Général a décidé de poursuivre leprogramme de travaux avec la restauration intérieuredu premier étage, avec sa grande galerie desservant lesanciennes chambres d'hôtes et de l'aile des jardiniersau rez-de-chaussée. Le chantier se déroulera en quatrephases de 2009 à 2012 pour un montant de près de1,7 millions d'euros. Ce programme, reconnu d'intérêtnational, a été retenu parmi 151 projets en France,pour être financé dans le cadre du plan de relancegouvernemental : la participation de l'Etat se monteainsi à 360 000 euros.

Accueillir les enfants,expliquer, expérimenterAu terme des travaux, ces espaces seront destinés auxvisiteurs grand public, mais aussi aux élèves qui sontaccueillis en nombre chaque année.

Le service éducatif, dont l'évolution constante nécessi-tait de nouveaux espaces fonctionnels, puisqu'il estfréquenté par environ 2000 enfants chaque année, serainstallé dans l'aile des jardiniers. Désormais, les classesseront reçues dans deux salles spacieuses de cette aileajoutée au 18ème siècle, munies des équipements requis

pour aborder l'histoire de l'abbaye et créerdessins, moulages ou copies des carreaux de pavementsdu Moyen Age. Les enfants resteront directement aucontact des collections et des expositions, sans plusavoir à quitter l'abbaye.

Une galerie de graffitisexceptionnelleA l'étage, au centre de l'ancienne hôtellerie, lesvisiteurs de Belleperche découvriront ce que certainsd'entre eux connaissent déjà un peu puisqu'elle a étéouverte exceptionnellement en 2008 lors des exposi-tions du Bicentenaire du département : la galerie desgraffitis, qui desservait les chambres d'hôtes, il y a250 ans. Dans cet immense espace fermé par une largebaie vitrée, ils pourront découvrir sur les murs lestraces écrites de ceux qui vécurent en ces lieux ou nefirent qu'y passer. Du graffiti de 1756 à celui de lacompagnie militaire témoignant de la débâcle en juin1940, en passant par les prostituées du nord logées icisur ordre du préfet de Tarn-et-Garonne en 1915, c'estcomme un livre qui s'ouvre sur le passé de l'abbaye. Etce n'est pas sans émotion que l'on suivra, au fil degraffitis enflammés, les amours contrariées d'Alceste etClémence, entre 1827 et 1832...

Un nouvel éclatpour l'hôtellerieDe part et d'autre de la galerie, les chambres, oùlogeaient au 18ème siècle les hôtes de Belleperche, n'ontconservé de leur état initial que quelques belles hottesde cheminée en plâtre d'époque Louis XVI. Des tracesrepérées ici et là permettront de reconstituer certainsenduits colorés et quelques décors de bas de murs du19ème siècle, mais la nudité des salles, privées de toutdécor ancien, autorise un aménagement selon lesbesoins de l'établissement. Du côté nord, où lesfenêtres offrent une vue imprenable sur la Garonne etsa plaine vers Castelsarrasin, quatre grandes sallesseront dévolues aux expositions temporaires du muséedes arts de la table. Du côté sud, les trois principalespièces, plus petites, formeront un espace pour depetites expositions ciblées sur un thème particulierdes collections.

D'ici à 2013, l'abbaye de Belleperche sera dotée d'unensemble indispensable et pourra remplir pleinementles missions assignées par le Conseil Général : fairedécouvrir, connaître et rayonner, bien au-delà desfrontières de Midi-Pyrénées, un site d'exception dupatrimoine de Tarn-et-Garonne, grâce à son histoire etson musée des arts de la table.

chargées d'histoire

Au cœur de Montauban, les Augustins. Un bâtiment qui reprend âme jouraprès jour, grâce aux lourds travaux de rénovation qu'a entreprisle Conseil Général en 2008. Après des siècles de vocations religieuses,les Augustins se destinent à accueillir un programme culturel en 2010.

Les Augustins

octobre novembre décembre janvier

2424

15ème festival de conteursdu 16 janvier au 12 février 201016 soirées gratuites

16 janvierAvant-premièreJean-Marc BIOLLEY«Au delà des murs»

21, 22 et 23 janvierLucien GOURONG«Capitaine Morvan»,«Ecoute voir si ça sent bon»et «La mer à boire»

26, 27 et 28 janvierBertrand N'ZOUTANI«Histoires d'Afrique», «L'homme quicoupa tous les arbres de la forêt»et «M'Bongui»

28, 29 et 30 janvierMonique REPECAUD«Des figues en hiver», «Petitesdouceurs salées à la tombéedu soir» et «Un génie peut encacher un autre»

4, 5 et 6 févrierGeorges PERLA«Le fils du chagrin», «Shliemazel !»et «Quand un tzigane volesa musique au ciel»

10, 11 et 12 févrierPhilippe SIZAIRE«Faut le répéter à personne»,«Histoires qu'on sème»et «Les petits plaisirs»

Médiathèque départementale :05.63.03.67.25

22, 23 et 24 octobre au Théâtre Olympe de Gougeset à l’ancien Collège à Montauban

Journées Manuel Azañaorganisées par l’Association«Présence de Manuel Azaña»Colloque «Nationalistes etnationalismes en France», musiqueet chant poésie avec Vicente Pradal,Rafaël et Paloma Pradal, MauricePetit, François-Henri Soulié etWilton cinéma «Cria Cuervos»,«Mamà tiene 100 años» danse «cudra flamenco» de La Nimeña.

Renseignements et réservations :www.associationmanuelazana.org08.73.09.30.55

3 octobreHyppodrome de CastelsarrasinSociété des courses de chevauxGrand Prix du Conseil Généralde Tarn-et-Garonne

Les matchs du MTG XV

Championnat TOP 14

3 octobreRACING-METRO 92 - MTG XV24 octobre MTG XV – ALBI31 octobreMTG XV – BIARRITZ5 novembreMONTPELLIER – MTG XV21 novembreBAYONNE - MTG XV 27 novembreSTADE TOULOUSAIN – MTG XV5 décembreMTG XV – CLERMONT AUVERGNE30 décembreCASTRES – MTG XV3 janvierMTG XV – STADE FRANÇAIS9 janvierTOULON – MTG XV28 janvierBRIVE – MTG XV

Challenge européen

9 octobreALBI - MTG XV16 octobreMTG XV - PETRARCA PADOVA10 décembreNEWCASTLE FALCONS - MTG XV18 décembreMTG XV - NEWCASTLE FALCONS14 janvierPETRARCA PADOVA - MTG XV21 janvierMTG XV- ALBI

24 et 25 octobreNègrepelisse 19ème Challenge Internationalde Lutte Libre06.10.32.59.14

sport

Le LocalRoute deMontechà Montauban

9 octobre(14h30et 20h30)«Le dernierjour d’uncondamné»de Victor HugoCréationComédie de la Mandoune / Le Local10 octobre (20h30)Concert organisé par AmnestyInternational14 octobre (10h00 - 14h30 et 18h30)«Le fil de la vie»Film d’animation danois avecdes marionettes à fils15 octobre (14h30 et 20h30)«Malade !!!»Spectacle de marionettes17 octobre (20h30)«Cabaret de la marionette»Soirée animée par Théâtrophone18 octobre (17h00)«Métamorphoses»Spectacle de marionettes 6 novembre (14h15 et 20h30)«Les chaises»Comédie de la Mandoune20-21 novembre (20h30)«Une voix en soie» de Charly Blanchepar la Cie. Mansouk4 décembre (20h30)«Les bonnes de Jean Genet»par le Théâtre2 l’Acte6 janvier (20h30)7 janvier (14h30 et 20h30)«Le silence de Molière»Comédie de la Mandoune15, 16 et 17 janvier (20h30)«Inconnu à cette adresse»de Kressmann Taylor par la Cie Etre22 et 23 janvier (20h30)«Trombines o scoop»Cirque par la Cie Clown à la folie29 janvier (20h30)«Mon toit du monde à moi, c’est toi»Cie de l’autre

Programme, renseignementset réservation : [email protected]

19ème festivalavec Sylvie Germain

invitée principale

L’œuvre de laromancière est

d’une rareoriginalité. Elle estconsidérée comme

l’une des plus importantes de lalittérature française contemporaine.

MONTAUBAN25 novembreSoirée inaugurale27 novembreSoirée «Fabrique de l’imaginaire»28 novembreRencontre «Regards sur une œuvre»29 novembreRencontre «Face à l'autre»Lecture «Chanson des mal-aimants»1er décembrePrésentation de Françoise Henry2 décembrerencontre-concert «Le silence enmusique»3 décembreRencontre «Ateliers de lumière»4 décembreFilm «Les ruses de l’argent»5 décembreLecture «Magnus»6 décembrePost Scriptum des Lettres d’Automneautour de Gérard Philipe

MOISSAC26 novembreLecture «Jours de colère»MOLIÈRES30 novembreLecture «La pleurante des ruesde Prague»NÈGREPELISSE1er décembrePromenade dans l’œuvrede Sylvie GermainMONTECH24 et 25 novembreExposition et ateliers

Association Confluences :[email protected]

22 novembre14ème éditionde la journée de l’arbre et du boisà LauzerteAnimation, expositions, jeux pourenfantsRenseignements 05.63.94.61.94www.lauzerte-tourisme.fr

Commémoration des 70 ans de laretirada des républicains espagnols.

Expositions, spectacles, conférences,lecture et films-documentaires.Voir programme complet page 11

D.R

Vendémias d'òc3, 4, 9, 10 et 11 octobreProjection de film, promenades, bal,spectacle, conférence...Institut d'Etudes Occitanes du 82 :05 63 03 48 [email protected]

Mois du filmdocumentaire 2009"Regards sur le monde rural"Projections de films et rencontresavec les réalisateurs6 novembre (20h30)Centre culturel - Lafrançaise"Dernière saison - Combalimon" deRaphaël Mathié13 novembre (20h00)Espace Culturel Jules Fromage -Saint-Nicolas-de-la-Grave"Femme paysanne" de RenéDuranton20 novembre (20h30)Médiathèque - Lauzerte"Sans terres et sans reproches"de Stéphanie Muzard Le Moinget Eric Boutarin21 novembre (21h00)Salle des fêtes - Montech"Le champ des paysannes"de Suzanne Chupin26 novembre (20h30)Médiathèque - Négrepelisse"Quand la terre reprenddes couleurs" de Yohann Laffort27 novembre (20h30)Auditorium du centre universitairede Tarn-et-Garonne - Montauban"Terre commune" de Y. LaffortRenseignements :Médiathèque Départementale05 63 03 67 25

7 et 8 novembre27èmes journées de LarrazetColloque «la fonction de l’écoleest-elle toujours la même ?»Maison de la CultureTél. : 05.63.20.72.34

13 au 15 novembre17èmes journées occitanesdu Cercle Culturel de DunesAtelier, concert, bal, spectacle,repas avec animationRenseignements 05.63.39.61.6405.63.29.14.64

10 et 11 Octobre17ème éditiondu marché potier d’AuvillarRenseignements : 05.63.39.57.33

«Les Cabriolesd’automne»

Du 10 au14 novembre«Du sable dansma boîte à sucre»Caylus - Bioule –Septfonds

Programme complet,réservations etrenseignements : A.D.D.A. 82.05.63.91.83.96. - www.adda.cg82.fr

Tarn-et-Garock3 octobre à 21h00Centre culturel deSaint-Nicolas-de-la-Grave

Programme complet, réservations et

renseignements : A.D.D.A. 82.05.63.91.83.96 - www.adda.cg82.fr

Théâtre de l’EmbellieAteliers de théâtre pour jeuneset adultes, accueil et création despectaclesReprise des cours à partir du16 septembreRenseignements : 05.63.63.01.05 /[email protected]

Des mouvements de panique -pour l’instant silencieux etindécelables du Grand Public- hantent les collectivitéslocales : les projets de réformes de la TaxeProfessionnelle et de la carte administrative sont aucœur des tourments des élus communaux, intercommu-naux et départementaux.

Pour les optimistes (ou les résignés) : même avec toutesles incertitudes de ces projets de réforme, on faitconfiance…

Pour les pessimistes (ou les réalistes) : c’est la fin del’autonomie des collectivités locales, et peut-être, ladisparition des départements, historiquement mal aimésdes dirigeants politiques.

Tout d’abord, la Taxe Professionnelle : le projet deréforme préparé par le Gouvernement a été présenté auxassociations d’élus locaux.

Côté entreprises : elles attendent de cette réforme desdétaxations sur leurs investissements, qui sembleraient,d’ailleurs, plus concerner les entreprises industrielles queles commerçants et prestataires de service.

Côté collectivités locales ; elles décidaient jusque là deleur taux de Taxe professionnelle et donc de leur produitfiscal. Cela ne devrait plus être le cas. A la place, l’Etatdevrait leur compenser les pertes liées aux détaxations.Comment ? On ne sait toujours pas. Avec quoi ? On parlede leur affecter des taxes nouvelles levées par l’Etat(taxe «carbone» ?, taxe sur les grandes surfaces ?). Maison ne sait encore pas très bien… La répartition descompensations entre Communes et Communautésde Communes ? On n’en sait encore moins.

Comment des projets locaux, si nécessaires en période decrise, peuvent-ils avancer face à tous ces «on ne sait pas»qui vont conditionner, à court terme, les moyensfinanciers des collectivités locales ?

Ce qu’il y a de certain dans ce projet de réforme de lataxe professionnelle, c’est qu’à travers le but –peut-êtrelouable mais à vérifier- de renforcer la compétitivité denos entreprises industrielles, c’est la tendance cachée etplus que fâcheuse, de priver les collectivités locales deleur autonomie.

Après les «30 glorieuses» de la Décentralisation, c’est lacentralisation qui avance… de pied ferme.

Quant à la réforme des collectivités locales, la technocra-tie parisienne avait, en 2008, lancé le spectre de ladisparition des Départements comme moyen simplistede faire des économies en supprimant un étage adminis-tratif.

Le transfert de compétences (et surtout de charges) del’Etat aux Départements depuis 25 ans montre que pareil«déménagement» du territoire provoquerait un désastrelocal, économique et démocratique.

Il semblerait que raison -ou non consensus desparlementaires- oblige, le projet de réforme mette dansl’embarras. L’existence des Régions et des Départementssemble ne plus être remise en cause, et à la place, onparle de réduction du nombre des élus départementauxet régionaux, voire d’une simple instance de concertationentre les deux… Le danger serait une «vassalisation»entre ces deux collectivités… Centralisation…Vassalisation… des mots venus d’un autre temps !

GROUPE DES INDÉPENDANTS ET APPARENTÉS

Malgré les efforts des médias à la solde du gouvernementqui veulent nous faire croire que le principal souci de nosconcitoyens est la grippe « A » et que la crise est derrièrenous, nos préoccupations restent l'emploi et le pouvoird'achat.La fermeture programmée de l'entreprise Molex quitouche le sud de notre département est le symbole mêmed'un processus de désindustrialisation qui touche de pleinfouet notre pays. Comment peut-on comprendre qu'il faudrait fermer unsite de production qui l'an dernier a fait des bénéfices ?Comment est-il possible que l'on aide d'un côté lesfabricants d'automobiles par des primes à la cassesubstantielles, et que d'autre part on délocalise pour allerfabriquer ailleurs ces mêmes véhicules. Nous, socialistes,nous pensons qu'il y a un moment où la collectivité doitprendre toutes ses responsabilités. Lorsque l'on distribuede l'argent aux banques en difficulté et bien on rentredans les conseils d'administration. Lorsque l'on aidel'industrie de l'automobile, on exige que les entreprisesne soient pas délocalisées.Oui, cela s'appelle des «nationalisations». Et alors,est-ce un mot grossier ?Les employés, les familles, les élus locaux necomprennent plus ces fermetures d'usine«boursières» qui se multiplient en ces temps de crise quisemblent autoriser tous les mauvais coups.Quant à la taxe carbone ? Nous ne sommes pas opposésà son principe mais à ses applications. Par quel tour depasse-passe veut-on nous faire croire que d'un côté onsupprime la taxe professionnelle, en instaurant unenouvelle taxe sur les carburants ? Lorsque le travails'éloigne quand il ne disparaît pas, lorsqu'il faut agrandirles surfaces cultivables pour qu'un agriculteur puissevivre de son travail, comment ne pas s'inquiéter d'unimpôt nouveau qui va toucher surtout nos populationsqui vivent en milieu rural ?Malgré tout, nous souhaitons une bonne rentrée à tousnos écoliers et étudiants. Une partie des collégiens deMontauban s'installe dans un magnifique nouveaucollège « Le collège Manuel Azaña ». C'est une belleréalisation du Conseil Général et nous en sommes fiers.

GROUPE DES SOCIALISTES

Petite leçon d’histoire9000 collégiens ont repris le chemin de l’école (cela fait11 300 si l’on prend en compte les effectifs du privé).Pendant cette année 2009-2010, ils fréquenteront les 17collèges construits ou rénovés par le Conseil Général.En 2007, un établissement neuf avait été ouvert àMontech. A cette rentrée, c’est le collège Azaña, unétablissement d’une grande qualité architecturale quivient d’ouvrir ses portes à ses premiers élèves àMontauban.Nul ne sait aujourd’hui si la réforme envisagée par leGouvernement maintiendra pour les Conseils Générauxcette compétence sur les collèges. Quoiqu’il advienne,depuis 1986, année de la première décentralisation, leConseil Général de Tarn-et-Garonne a rempli soncontrat. A cette époque, 14 collèges nous avaient ététransférés par l’Etat … et dans quel état de vétusté. Unvaste plan pluriannuel de rénovation a été mis en œuvre.En deux décennies, 93,7 millions d’euros ont été investispour doter le département d’établissements d’enseignementsecondaire dignes de ce nom. En plus des deux collègesconstruits à Montech et Montauban, depuis 1986 leConseil Général de Tarn-et-Garonne a créé et financéceux de Nègrepelisse, Labastide-Saint-Pierre etLafrançaise.Voilà pour les immeubles, une mission dévolue aux ConseillersGénéraux et qu’ils ont accomplie sans défaillance.S’agissant des personnels, si les enseignants demeurentsous la férule de l’Etat, depuis deux ans, les T.O.S.(Techniciens ouvriers spécialisés) ont été transférés auxConseils Généraux. En Tarn-et-Garonne, ils sont 172 qui,désormais, relèvent de notre Assemblée. Et chaque foisque nous ouvrons un nouveau collège -c’est le cas pourMontech et Montauban-, les postes de T.O.S. créés sontpayés sur les deniers du Conseil Général. Nous avonsainsi, en deux ans, créé 20 nouveaux postes.De la même manière, nous pourrions évoquer l’enseignementprimaire. S’il n’entre pas dans les compétences obligatoiresdu Conseil Général, mais dans celui des communes,chaque année, nous subventionnons des opérations decréation ou de rénovation menées par lesdites communes.Cette solidarité départementale voulue par le Présidentdu Conseil Général représente chaque année une enveloppede l’ordre d’un million d’euros.Cette possibilité d’intervention à caractère général serasupprimée par la réforme. Que deviendront les projetscommunaux dont on nous dit que chaque collectivitéporteuse du projet devra en financer au moins 50 % ?Pour en terminer sur nos missions scolaires, le grand servicedes transports, financé par le Conseil Général, véhiculechaque jour 13500 élèves.Lorsque nous faisons l’addition, en fin d’année, cela faitbeaucoup de kilomètres parcourus (2.24 millions = environ7000 km de circuits, sur la base d’un aller retour par joursur une moyenne de 160 jours) et d’euros dépensés. Lecoût du transport scolaire représente près de 12 millionsd’euros dans le budget annuel du Conseil Général. Pourêtre exhaustifs, nous aurions pu évoquer toutes lesactions périscolaires, voyages d’études, sport et autresqu’aujourd’hui nous aidons massivement. Demain, bridés par le respect de nos compétences obligatoires,nous n’accompagnerons plus ces à-côtés pourtantindispensables à la formation des enfants. Qui paiera ?L’Etat, la commune ou les familles à 100 %, devinez ?Au moment où s’engage le débat sur l’utilité des collectivitésterritoriales, et singulièrement celle des ConseilsGénéraux, la rentrée scolaire vient à point pour cettepetite leçon d’histoire locale qui rend à chacun la part dece qui lui revient.

GROUPE DES RADICAUX ET APPARENTÉS

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