La Place royalede Pierre Corneille dans la mise en scène d’Éric Vigner

LIVRET PÉDAGOGIQUEPar Christine Blondel,

agrégée de lettres modernes, enseignante de la spécialité théâtre pour le baccalauréat

■ INTRODUCTION � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 3

■ DES CLÉS POUR L’ÉTUDE DE LA REPRÉSENTATION : un baroque stylisé

La place Royale en mouvement � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 6

Le dédoublement, le reflet, l’illusion � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 7

Le masque et la mise en abyme � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 8

■ DE LA SCÈNE AU TEXTE : une chorégraphie du désir

Le bal permanent : la nuit au cœur du texte � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 9

Les corps contraints, portés par la langue � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 11

Une radicalité qui universalise la pièce � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 12

■ LE POINT DE VUE DU RÉALISATEUR � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 13

■ POUR ALLER PLUS LOIN � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 14

FICHES ÉLÈVE

FICHE 1 Observation de la captation 4e � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � I

FICHE 2 Approche analytique de la captation 2de et 1re � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � V

FICHE 3 Étude des scènes 6 et 7 de l’acte III 1re � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � IX

FICHE 4 Étude du début de l’acte IV (scènes 1 à 4) 2de � � � � � � � � � � � � � � � � � � XII

CORRIGÉS DES FICHES � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � XV

S O M M A I R E

La Place royale de Pierre Corneilledans la mise en scène d’Éric Vigner

LIVRET PÉDAGOGIQUE

Création graphique : Christophe Bonneterre et Aude Gertou – Mise en page : Aude Gertou – Iconographe : Laure Penchenat – Directrice de collection : Carole Guidicelli – Sauf mention contraire, les photographies du présent livret sont extraites de la captation du spectacle La Place royale dans la mise en scène d’Éric Vigner. Crédits photographiques : Page 6 : BNF ; page 9 : © Alain Fonteray ; page 14 : © CDDB Théâtre de Lorient, Centre dramatique national, la Compagnie des Indes, 2012 ; page V : © Alain Fonteray. © Nathan – 2014.

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1 Corneille, L’Illusion comique, V, 6, 1636. 2 Corneille, « Discours de l’utilité et des parties du poème », Trois discours sur le poème dramatique, 1660. 3 Molière, L’Amour médecin, avis « au lecteur », « Classiques Garnier, œuvres complètes », T. 1, 1989, p. 781. 4 Corneille, La Place royale, I, 4, v. 210, édition de 1682. La première version de ce vers est : « Je veux que l’on soit libre au milieu de ses fers. »

« […] à présent le théâtreEst en un point si haut que chacun l’idolâtre ;Et ce que votre temps voyait avec méprisEst aujourd’hui l’amour de tous les bons esprits,L’entretien de Paris, le souhait des provinces,Le divertissement le plus doux de nos princes,Les délices du peuple, et le plaisir des grands ;Il tient le premier rang parmi leurs passe-temps1 ; »

Le fameux éloge du théâtre fait par le magicien Alcandre en clôture de L’Illusion comique suc-cède de trois ans seulement à La Place royale.

Or nous voyons qu’il ne célèbre ni la beauté des vers ni la composition dramatique que l’étude littéraire met d’ordinaire en avant, mais qu’il renvoie bien à la

représentation à laquelle Pridamant vient d’assister. Celle-ci est d’abord destinée à « plaire », ce qu’af-firmera encore Corneille en ouverture de son pre-mier Discours sur le poème dramatique2. Lorsqu’on aborde en classe une comédie de cet auteur, le res-pecter, c’est d’abord « plaire » aux élèves. Pour cela, il est certain que, faute de pouvoir assister à une re-présentation, partir d’une captation correspond aux préoccupations de notre dramaturge. D’ailleurs, si la lecture des alexandrins, le langage du xviie siècle et une certaine difficulté à distinguer au premier abord les différents personnages peuvent rebuter les élèves, ces obstacles sont levés lors de la représen-tation de la pièce. Puisque « les comédies ne sont faites que pour être jouées3 », la collection « Classe théâtre » remet l’étude de la représentation au départ de l’étude du théâtre.

Après sa licence de droit, Corneille commence sa carrière d’auteur de théâtre à la faveur du passage à Rouen de la troupe de Charles le Noir et du cé-lèbre Mondory. C’est à ce dernier qu’il confie Mélite, sa première comédie jouée au Jeu de paume de Berthaud par la troupe dans la saison 1629-1630. Après un succès éclatant, le jeune provincial persiste et La Place royale, créée en 1633, fait partie des co-médies du premier Corneille (celui d’avant la querelle du Cid) qui ont contribué à faire de lui un auteur de renom. On voit dans ces premières pièces s’incarner

les préoccupations des honnêtes gens et, dans celle-ci en particulier, de personnages jeunes, apparem-ment libres de leurs mouvements (et non contraints par le joug parental) qui cherchent à adapter leurs sentiments à leur idéal, comme le personnage cen-tral, Alidor, qui sacrifiera Angélique et son amour à son désir de liberté : « Je veux la liberté dans le milieu des fers4. » Le titre de la pièce lui-même renvoie à un lieu récent de la capitale : la place Royale (actuelle place des Vosges) est inaugurée en 1612, à l’occa-sion des fiançailles de Louis XIII et d’Anne d’Autriche et fait partie des endroits à la mode. Le texte se pré-sente donc comme un essai de renouvellement des formes de la comédie, ce qui, aujourd’hui encore, lui confère une certaine modernité. Quant à son sous-titre : « l’amoureux extravagant », il annonce d’emblée le comportement paradoxal du héros qui veut détour-ner de lui celle qu’il aime pour lui faire épouser son ami Cléandre.

La captation par Julien Condemine de La Place royale mise en scène par Éric Vigner en 2012 est remarquable non seulement par la clarté et la ra-dicalité des partis pris du metteur en scène mais aussi par des choix originaux dans la réalisation. Si la découverte de Corneille en classe de 4e passe traditionnellement par Le Cid, l’étude de La Place royale dans cette classe permettra de souligner l’actualité de ce texte et d’approfondir le thème

Angélique et Phylis (acte III, scène 6.)

■ INTRODUCTION

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« rire, émouvoir, faire pleurer » au théâtre préconisé par les programmes officiels ; tout en répondant à la recommandation de l’histoire des arts : « Le do-maine “Arts du spectacle vivant” invite, quant à lui, à mettre l’accent sur les représentations de la société ou l’expression du moi5. »

Pour le lycée, cette étude est évidemment adaptée en 2de. Si l’objectif de l’objet d’étude « Théâtre » y est plutôt centrée sur le classicisme6, passer par une comédie présentant un caractère baroque permet-tra de définir les rôles classiques par la mesure des écarts et transgressions que fait Corneille dans ses premières pièces. En 1re, l’étude de la captation entre dans l’objet d’étude commun aux séries générales : « Le texte théâtral et sa représentation, du xviie siècle nos jours ».

Ce livret s’adresse enfin à tous ceux (professeurs en option ou spécialité « théâtre - expression dramatique, étudiants en études théâtrales ou en préparation du CAPES de lettres, amateurs de spectacles) qui sou-haitent approfondir leur connaissance du théâtre par l’étude d’une mise en scène originale.

Édition de référence

Le spectacle s’appuie sur la dernière édition revue par l’auteur en 1682 qui ne comprend plus que 1529 vers contre 1601 dans la première version en 1637. Or la plupart des éditions disponibles (en

livre ou en ligne) proposent la version de 1660 ac-compagnée de l’« examen » de l’auteur. Nous nous référerons donc à celle de Jean Serroy7, qui signale en notes la plupart des variantes du texte et permet de mesurer l’importance des coupes opérées par le metteur en scène.

Le metteur en scène : Éric Vigner

D’abord plasticien, il a suivi en second lieu une for-mation théâtrale notamment au Conservatoire natio-nal supérieur d’art dramatique de Paris. Ce double parcours se concrétise en 1990 lorsqu’il crée sa

première compagnie, « Suzanne M. », avec le souci de pratiquer un théâtre d’art entretenant un rapport dialectique avec les textes d’une part et les lieux qu’il investit d’autre part.

Nommé directeur du CDDB-Théâtre de Lorient, Centre dramatique national, en 1996, il combine ses créations théâtrales avec des mises en scène d’opé-ras et des interventions dans de grandes écoles de théâtre, activités qui l’emmènent de Lausanne à Leipzig ou de Strasbourg à Sidney. C’est en 2010 qu’il réunit sept jeunes acteurs d’origine étrangère pour constituer « l’Académie » à Lorient, dont La Place royale sera la première création.

Création : 3 octobre 2011 au CDDB-Théâtre de Lorient, Centre dramatique national

Mise en scène, décor et costumes : Éric Vigner

Comédiens : Vlad Chirita, Lahcen Elmazouzi, Eye Haidara, Hyunjoo Lee, Tommy Milliot, Nico Rogner, Isaïe Sultan

Collaboration artistique : Jutta Johanna Weiss

Lumière : Pascal Noël

Dramaturgie : Sabine Quiriconi

Chorégraphie : Béatrice Massin

Maquillage et coiffure : Soizic Sidoit

Assistant à la mise en scène : Tommy Milliot

Assistant au décor : Nicolas Guéniau

Assistante costume : Sophie Hoarau

Reportage photographique : Alain Fonteray

Masques : Arnaud Goualou, Nicolas Guéniau

Production : CDDB-Théâtre de Lorient – Centre dramatique national, Centre dramatique na-tional d’Orléans (Loiret, Centre), la Comédie de Reims – Centre dramatique national, la Comédie de Valence – Centre dramatique national de Drôme-Ardèche� Avec la participation artistique du Jeune Théâtre national�

Représentation filmée par Julien Condemine pour « La Compagnie des Indes » en 2012 [durée : 97 min]�

FICH E TECH N IQU E

5 Bulletin officiel spécial n° 6 du 28 août 2008. 6 Arrêté du 21 juillet 2010, BO spécial n° 9 du 30 septembre 2010. 7 Toutes les références de La Place royale de Corneille correspondent à l’édition présentée, établie et annotée par Jean Serroy, collection « Folio Théâtre », Gallimard, 2006. Sur Éric Vigner et ses spectacles voir http://tinyurl.com/oyt3z5z.

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SÉANCE 1 Approche globale de la captation (fiche n° 1) [2 heures consécutives ou 2 x 1 heure] E Déroulement : visionnage de la captation et réponse aux premières questions sur le décor. E Objectifs : repérer et interpréter le dispositif scénographique. E Travail préparatoire et évaluation : voir fiche n° 1.

SÉANCE 2 Examen de l’action scénique (fiche n° 1) [2 heures consécutives ou 2 x 1 heure] E Déroulement : correction de la réponse rédigée à la maison sur le décor, travail

par groupes sur les questionnaires 2 et 3 . E Objectifs : observer l’action scénique et la relier à l’action dramaturgique. E Évaluation (devoir maison) : rédiger personnellement les réponses de la fiche n° 3.

SÉANCE 3 Synthèse et correction des réponses [1 heure]

Selon la progression annuelle, on pourra proposer une séance d’introduction reprécisant les connaissances acquises en 2de sur le baroque et le classicisme au théâtre, par exemple grâce à des exposés.

SÉANCE 1 Approche globale de la captation à partir de la fiche n° 2 [2 heures] E Déroulement : visionnage de la captation et réponse aux questions par groupes. E Objectifs et travail préparatoire : voir fiche n° 2 (objectifs 1 et 2).

SÉANCE 2 (prolongement de la 1) Synthèse des réponses de la fiche n° 2 [1 heure]

SÉANCE 3 Approfondissement d’un extrait à partir de la fiche n° 3 [2 heures] E Déroulement : visionnage de la scène (10 min 38 s) et réponse aux questions par groupes. E Objectifs et travail préparatoire : voir fiche n° 3. E Évaluation (devoir maison) : dissertation.

SÉANCE 4 Correction du devoir maison et commentaire global de la captation [1 ou 2 heures] E Objectif : déterminer le parti pris majeur d’Éric Vigner dans sa lecture de la pièce.

POU R U N E SÉQU E NCE E N CLASSE DE 4e

POU R U N E SÉQU E NCE E N CLASSE DE 1 re

Étudier La Place royale au collège et au lycée

Les textes du répertoire, surtout lorsqu’ils sont en vers, peuvent paraître rébarbatifs aux adolescents d’aujourd’hui. La mise en scène d’Éric Vigner pré-sente l’avantage de revisiter La Place royale sans tomber dans des facilités dommageables.

Objectifs d’une séquence en classe de 4e

• Permettre grâce à l’image la lecture d’une pièce mêlant les registres comiques et pathétiques. • Montrer le dialogue entre une pièce du xviie siècle et une mise en scène contemporaine qui la réactualise.• Aborder le spectacle vivant et l’image filmée.

Nous proposons une séquence relativement brève (5-6 heures) et un visionnage de la captation en pré-alable à la lecture afin que les élèves puissent com-prendre l’action au-delà des difficultés textuelles.

Objectifs d’une séquence en classe de 2de ou 1re

• Étudier une pièce mêlant les registres comique et pathétique dans le contexte du théâtre baroque.• Étudier la représentation théâtrale comme relecture d’une pièce du répertoire.• Analyser l’image filmée.

Pour l’étude de la pièce au lycée, notamment en 2de, on pourra proposer une séance d’introduction sur le baroque et le classicisme au théâtre. La fiche no 2 permet une approche globale, les fiches nos 3 et 4 des études d’extraits différents selon les niveaux. On pourra ainsi élaborer une séquence de 8 heures.

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Fiche no 2 Lycée 2de et 1re La Place royale

de Pierre Corneille

APPROCHE ANALYTIQUE DE LA CAPTATION

Objectifs : • Analyser la scénographie d’Éric Vigner.• Confronter l’action scénique à l’action dramaturgique.• Rédiger des réponses proposant une interprétation de la mise en scène.

Travail préparatoire : Lire La Place royale de Corneille et remplir le tableau de présence des personnages.

Durée : 3 heures (2 heure visionnage et observation du décor, 1 heure fin de la fiche).

Acte I Acte II Acte III Acte IV Acte V

Scènes : 1 2 3 4 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 8 1 2 3 4 5 6 7 8 1 2 3 4 5 6 7 8

Alidor

Cléandre

Doraste

Lysis

Angélique

Phylis

Polymas

Lycante

1 Dispositif scénographique

Décora. Quels sont les éléments qui structurent

l’espace ? Quelles figures géométriques observez-vous ?

© Alain Fonteray.

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Fiche no 2 Lycée 2de et 1re La Place royale

de Pierre Corneille

b. Combien de dispositions différentes observez-vous pour ces éléments ?

c. Comment sont effectués les changements ? Quel est l’effet produit ?

d. SynthèseEn confrontant la scénographie d’Éric Vigner à la didascalie initiale de Corneille, vous vous demanderez quelle est la fonction du décor créé par le metteur en scène.

Costumes et accessoiresa. Quels sont les accessoires utilisés

par les acteurs ? Certains sont-il récurrents ? Lesquels ont, selon vous, une fonction narrative ou une fonction symbolique ?

b. Décrivez les costumes des personnages en les regroupant (femmes, amoureux, serviteurs). Pouvez-vous les dater ? Qu’est-ce qui, selon vous, détermine leur évolution au cours de la représentation ?

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Nom : Prénom :

Fiche no 2 Lycée 2de et 1re La Place royale

de Pierre Corneille

c. Décrivez les masques apparaissant dans le courant de la pièce. À quel moment précis sont-ils chaussés par les acteurs ? Pourquoi ce moment-là ? Sont-ils portés en permanence ? Pourquoi ?

2 Distribution et jeu des acteurs

a. Confrontez la distribution sur scène à la liste des personnages établie par Corneille. Que remarquez-vous ? Quel est l’effet majeur de ce choix du metteur en scène ?

b. Quelles sont les origines probables de ces jeunes acteurs ? Comment disent-ils les alexandrins du texte ?

c. Confrontez les dix premières minutes de représentation et les premières scènes du texte : les acteurs entrent-ils et sortent-ils aux moments voulus par le texte ? Pouvez-vous généraliser cette remarque ?

d. La gestuelle et la diction vous semblent-elles naturelles ? Quel est l’effet produit ?

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Nom : Prénom :

Fiche no 2 Lycée 2de et 1re La Place royale

de Pierre Corneille

3 Pistes d’interprétation

a. Tout le texte est-il joué ? Quelles sont les principales coupes que vous remarquez ?

b. Comment les acteurs jouent-ils avec les panneaux de verre du décor ? À quoi ces derniers servent-ils alors ?

c. Quels sont les éléments scéniques qui vous semblent jouer avec l’identité des personnages ?

d. Caractérisez la musique qui accompagne les changements de décor et certains moments de la représentation : est-elle en accord avec les autres éléments scénographiques ?

e. En vous référant aux définitions du baroque et du classicisme, vous direz si la mise en scène d’Éric Vigner tire la pièce de Corneille vers l’une ou l’autre de ces esthétiques.

f. Vers la dissertationLa mise en scène d’un texte du répertoire doit-elle, selon-vous, lui être fidèle ? Vous rédigerez un paragraphe répondant affirmativement et un paragraphe répondant négativement à cette question, en apuyant l’un et l’autre sur des éléments observés et analysés dans la mise en scène d’Éric Vigner.