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J usqu’où Alassane Dramane Ouattara abais- sera la fonction présidentielle? Jusqu’où cet homme prêt à tout, notamment au sacrifice de citoyens du pays qu’il prétend vouloir gouverner, ira-t-il pour justifier son exercice du pouvoir ? Lors de son dernier voyage aux États-Unis, il a affirmé, à l’occasion d’un entretien accordé à l’Associated Press, qu’il ne savait rien des exactions contre les partisans de Laurent Gbagbo dont Amnesty International et d’autres ONG accusent ses forces. Par cette déclaration, Alassane Ouattara marque ce qu’il est, un homme sans moralité, indigne de la fonction qu’il occupe, la carica- ture ultime de cette Afrique de De Gaulle que nous ne voulons plus voir. Le fauteuil présidentiel souillé du sang d’ivoiriens, sur lequel il siège depuis ce funeste mois d’avril 2011, il ne le mérite pas, il le rabaisse et le dévalorise. Lui qui était présent à l’hôtel du Golf, alors que l’on malmenait, tor- turait et assassinait ses adver- saires politiques, ose prétendre qu’il est ignorant de ces violations des droits des personnes. Alors que de France, malgré le black-out de médias inconséquents et com- plices, nous parviennent quasi- quotidiennement les nouvelles des crimes de ses milices. Le missi dominici de la finance mondialisée sacrifie en toute impunité les lib- ertés publiques de ses concitoyens, et pour quelle finalité ? Assurer le relèvement de la Côte d’Ivoire ? In- staurer la démocratie ? Moderniser le pays ? Que nenni ! Cet homme, parangon du nègre blanc, de l’indigène complexé, n’a été placé là que dans le but unique de fluidifier le pillage de son pays. Seuls les maîtres du monde et leurs féaux nègres peuvent reconnaître à cet homme la qualité de chef d’État. Le titre de «préfet- sident» reconnu par la communauté interna- tionale est évocateur de ce qu’il est véritablement, un lieutenant de cette famille mafieuse dictant ses quatre volontés aux peu- ples des pays du Sud. Quel africain, quel ivoirien n’est pas documenté sur les crimes contre l’humanité, les assassinats politiques, les exactions contre les populations civiles dont est responsable la soldatesque de M. Ouattara ? Lui qui gouverne à l’exclusion de tout principe démocratique ce pays moteur de l’Afrique de l’Ouest serait non-informé des ac- tions de ses complices criminels ? Qui peut décemment le croire ? Qui peut décemment le soutenir ? Nulle personne sensée et sûrement pas nous! Venu au pays de l’oncle Barack chercher une légitimité qu’il n’acquerra jamais dans son pays et sur le continent africain, Ouattara démontre son peu de maîtrise de la situation cata- strophique qu’il a engendrée et qui lui a permis d’accéder à la présidence ivoirienne. Nier l’évidence, est-ce une façon d’assumer la responsabilité suprême d’un pays ? Oui si l’on est un dictateur, non si l’on est un homme droit et un démocrate, ce que Alassane Ouattara n’est pas, à l’évidence. La responsabilité des médias occidentaux dans leur grande majorité et celle des médias français en particulier est, au regard de cette situation, plus qu’accablante. Rien ne nous a été épargné avant, pendant et après la crise politique ivoirienne. Le mensonge et le déni érigé en principe directeur ont permis au système mafieux international d’imposer et de légitimer cet homme vil à la tête de l’État ivoirien. Persistant dans sa mauvaise foi, Alassane Ouat- tara affirme également lors de cet entretien que tous ceux qui seront reconnus coupables d’a- trocités seront punis, quels qu’ils soient, ” Je suis contre l’impunité” conclut-il. Devons-nous rire ou pleurer devant tant de cynisme ? Les larmes dans l’encre, nous ne pouvons que souligner que celui qui se prétend être contre l’impunité devrait se livrer, ainsi que son pre- mier ministre Guillaume Soro, aux autorités ju- diciaires de son pays, voire internationales dirigées par le guignol Ocampo, afin de démon- trer sa bonne foi. Répondant à une question d’un journaliste faisant état d’un rapport HumanRights Watch daté de juin qui accuse ses forces d’avoir tué 149 partisans présumés de Gbagbo depuis son arrestation le 11 avril et pointe le rôle de Chérif Ousmane, chef de guerre dans la région de Bouaké, ancien pilier de la rébellion ivoirienne, ayant ordonné l’exécution de 29 personnes, le simplet d’Abidjan se contente de répondre “Ca ne peut pas être vrai (…) Chérif Ousmane est l’un de nos meilleurs soldats”. De la dénégation comme talisman… Malheureusement ceci est vrai, et indiscutable. Les chiffres avancés par des ONG magnanimes, sont en-dessous de la réalité, Ouattara se baigne quotidiennement dans le sang de ses compatriotes et lui seul peut le nier. Voilà ce que la communauté internationale a voulu pour les ivoiriens, un criminel irresponsable et incon- séquent pour chef d’État. Au-delà de tout parti pris sur la situation interne ivoirienne, une évidence s’impose : Alassane Ouattara est dangereux. Le portrait de cet homme dressé par les médias visant à lui don- ner une image lisse et un profil acceptable pour amadouer et endormir les opinions publiques occidentales, est une escroquerie et un leurre. La position française durant la crise post-élec- torale demeurera une tache indélébile sur l’ac- tion de Nicolas Sarkozy. L’histoire qui a son propre rythme et ne transige pas, dira que le président français a menti à son pe- uple, sali les principes de la république française et a par son action accolé une nouvelle fois, celle de trop, le nom de la France à celui d’un criminel au regard du droit international. Rien ne sauvera M. Ouattara, sur cette terre où dans un autre monde, les consciences africaines éveillées ne sont plus enclines à l’intoxication venue de médias et de dirigeants occidentaux perpétuant une vision racialiste de l’homme noir, le confi- nant aux recoins les plus sombres de l’humanité. La geste de cet homme sans morale est sans équiv- oque, elle est celle d’un criminel. Son entourage politique composé de bandits sans foi ni loi, de coupeurs de route, de politiciens à la petite semaine et de démocrates de pacotille ne mérite qu’une seule chose : l’élimination de la scène politique ivoirienne et interna- tionale. Nous exhortons l’Afrique et les ivoiriens à se purger de ce poison. La communauté internationale et son leader en tête, le nobélisé à tort Barack Obama, ferait bien de se désolidariser de cet er- satz de démocrate à brève échéance. L’Afrique qui a payé plus que son tribut au fonction- nement de cet ordre mondial amoral et cor- rompu mérite des dirigeants d’une autre trempe, de véritables hommes de valeur plaçant au-dessus de tout le respect des droits de l’homme. Aussi aucun principe ne justifie la prise de pouvoir violente et l’exercice de celui- ci selon l’arithmétique de la kalachnikov du criminel «préfet-sident» Ouattara. Le droit des peuples à un gouvernement re- spectueux des valeurs intangibles des droits de l’homme commande à l’insurrection contre la tyrannie. Nul doute que l’impunité de fait mise en place par l’exécutif ivoirien ne fera que ren- forcer la détermination de ses adversaires poli- tiques et à terme mobiliser massivement une population qui est non seulement informée des exactions commises par les soudards des forces républicaines, mais qui les subit. Ne souhaitant que le meilleur pour le peuple ivoirien, nous ne pouvons qu’espérer un exercice de la fonction présidentielle du fait de M. Ouattara des plus courts possible. ▉ivorian.net POLITIQUE 12 Sans vergogne… Alassane Dramane Ouattara Nouveau Préfet de Cote d’Ivoire

DEBOUTCIV N°13 (Page 12)

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Malheureusement ceci est vrai, et indiscutable. Les chiffres avancés par des ONG magnanimes, sont en-dessous de la réalité, Ouattara se baigne quotidiennement dans le sang de ses compatriotes et lui seul peut le nier. Voilà ce que la communauté internationale a voulu pour les ivoiriens, un criminel irresponsable et incon- séquent pour chef d’État. Alassane Dramane Ouattara Nouveau Préfet de Cote d’Ivoire Venu au pays de l’oncle Barack chercher une ▉ivorian.net

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Jusqu’où Alassane Dramane Ouattara abais-sera la fonction présidentielle? Jusqu’où cethomme prêt à tout, notamment au sacrificede citoyens du pays qu’il prétend vouloirgouverner, ira-t-il pour justifier son exercice

du pouvoir ?

Lors de son dernier voyage aux États-Unis, il aaffirmé, à l’occasion d’un entretienaccordé à l’Associated Press, qu’ilne savait rien des exactions contreles partisans de Laurent Gbagbodont Amnesty International etd’autres ONG accusent ses forces.Par cette déclaration, AlassaneOuattara marque ce qu’il est, unhomme sans moralité, indigne dela fonction qu’il occupe, la carica-ture ultime de cette Afrique de DeGaulle que nous ne voulons plusvoir. Le fauteuil présidentiel souillédu sang d’ivoiriens, sur lequel ilsiège depuis ce funeste moisd’avril 2011, il ne le mérite pas, ille rabaisse et le dévalorise.

Lui qui était présent à l’hôtel duGolf, alors que l’on malmenait, tor-turait et assassinait ses adver-saires politiques, ose prétendrequ’il est ignorant de ces violationsdes droits des personnes. Alorsque de France, malgré le black-outde médias inconséquents et com-plices, nous parviennent quasi-quotidiennement les nouvellesdes crimes de ses milices. Le missidominici de la finance mondialiséesacrifie en toute impunité les lib-ertés publiques de ses concitoyens, et pourquelle finalité ?

Assurer le relèvement de la Côte d’Ivoire ? In-staurer la démocratie ? Moderniser le pays ?Que nenni ! Cet homme, parangon du nègreblanc, de l’indigène complexé, n’a été placé làque dans le but unique de fluidifier le pillage deson pays. Seuls les maîtres du monde et leursféaux nègres peuvent reconnaître à cet hommela qualité de chef d’État. Le titre de «préfet-sident» reconnu par la communauté interna-tionale est évocateur de ce qu’il estvéritablement, un lieutenant de cette famillemafieuse dictant ses quatre volontés aux peu-ples des pays du Sud.

Quel africain, quel ivoirien n’est pas documentésur les crimes contre l’humanité, les assassinatspolitiques, les exactions contre les populationsciviles dont est responsable la soldatesque deM. Ouattara ? Lui qui gouverne à l’exclusion detout principe démocratique ce pays moteur del’Afrique de l’Ouest serait non-informé des ac-tions de ses complices criminels ? Qui peutdécemment le croire ? Qui peut décemment lesoutenir ? Nulle personne sensée et sûrementpas nous!

Venu au pays de l’oncle Barack chercher une

légitimité qu’il n’acquerra jamais dans son payset sur le continent africain, Ouattara démontreson peu de maîtrise de la situation cata-strophique qu’il a engendrée et qui lui a permisd’accéder à la présidence ivoirienne.

Nier l’évidence, est-ce une façon d’assumer laresponsabilité suprême d’un pays ? Oui si l’on

est un dictateur, non si l’on est un homme droitet un démocrate, ce que Alassane Ouattaran’est pas, à l’évidence. La responsabilité desmédias occidentaux dans leur grande majoritéet celle des médias français en particulier est,au regard de cette situation, plus qu’accablante.Rien ne nous a été épargné avant, pendant etaprès la crise politique ivoirienne. Le mensongeet le déni érigé en principe directeur ont permisau système mafieux international d’imposer etde légitimer cet homme vil à la tête de l’Étativoirien.

Persistant dans sa mauvaise foi, Alassane Ouat-tara affirme également lors de cet entretien quetous ceux qui seront reconnus coupables d’a-trocités seront punis, quels qu’ils soient, ” Jesuis contre l’impunité” conclut-il. Devons-nousrire ou pleurer devant tant de cynisme ? Leslarmes dans l’encre, nous ne pouvons quesouligner que celui qui se prétend être contrel’impunité devrait se livrer, ainsi que son pre-mier ministre Guillaume Soro, aux autorités ju-diciaires de son pays, voire internationalesdirigées par le guignol Ocampo, afin de démon-trer sa bonne foi.

Répondant à une question d’un journalistefaisant état d’un rapport HumanRights Watchdaté de juin qui accuse ses forces d’avoir tué

149 partisans présumés de Gbagbo depuis sonarrestation le 11 avril et pointe le rôle de ChérifOusmane, chef de guerre dans la région deBouaké, ancien pilier de la rébellion ivoirienne,ayant ordonné l’exécution de 29 personnes, lesimplet d’Abidjan se contente de répondre “Cane peut pas être vrai (…) Chérif Ousmane estl’un de nos meilleurs soldats”. De la dénégationcomme talisman…

Malheureusement ceci est vrai, et indiscutable.Les chiffres avancés par des ONG magnanimes,sont en-dessous de la réalité, Ouattara sebaigne quotidiennement dans le sang de sescompatriotes et lui seul peut le nier. Voilà ce quela communauté internationale a voulu pour lesivoiriens, un criminel irresponsable et incon-séquent pour chef d’État.

Au-delà de tout parti pris sur la situation interneivoirienne, une évidence s’impose : AlassaneOuattara est dangereux. Le portrait de cethomme dressé par les médias visant à lui don-ner une image lisse et un profil acceptable pouramadouer et endormir les opinions publiquesoccidentales, est une escroquerie et un leurre.La position française durant la crise post-élec-torale demeurera une tache indélébile sur l’ac-tion de Nicolas Sarkozy. L’histoire qui a sonpropre rythme et ne transige pas, dira que le

président français a menti à son pe-uple, sali les principes de larépublique française et a par sonaction accolé une nouvelle fois,celle de trop, le nom de la France àcelui d’un criminel au regard dudroit international.

Rien ne sauvera M. Ouattara, surcette terre où dans un autre monde,les consciences africaines éveilléesne sont plus enclines à l’intoxicationvenue de médias et de dirigeantsoccidentaux perpétuant une visionracialiste de l’homme noir, le confi-nant aux recoins les plus sombresde l’humanité. La geste de cethomme sans morale est sans équiv-oque, elle est celle d’un criminel.Son entourage politique composéde bandits sans foi ni loi, decoupeurs de route, de politiciens àla petite semaine et de démocratesde pacotille ne mérite qu’une seulechose : l’élimination de la scènepolitique ivoirienne et interna-tionale.

Nous exhortons l’Afrique et lesivoiriens à se purger de ce poison.La communauté internationale et

son leader en tête, le nobélisé à tort BarackObama, ferait bien de se désolidariser de cet er-satz de démocrate à brève échéance. L’Afriquequi a payé plus que son tribut au fonction-nement de cet ordre mondial amoral et cor-rompu mérite des dirigeants d’une autretrempe, de véritables hommes de valeurplaçant au-dessus de tout le respect des droitsde l’homme. Aussi aucun principe ne justifie laprise de pouvoir violente et l’exercice de celui-ci selon l’arithmétique de la kalachnikov ducriminel «préfet-sident» Ouattara.

Le droit des peuples à un gouvernement re-spectueux des valeurs intangibles des droits del’homme commande à l’insurrection contre latyrannie. Nul doute que l’impunité de fait miseen place par l’exécutif ivoirien ne fera que ren-forcer la détermination de ses adversaires poli-tiques et à terme mobiliser massivement unepopulation qui est non seulement informée desexactions commises par les soudards des forcesrépublicaines, mais qui les subit. Ne souhaitantque le meilleur pour le peuple ivoirien, nous nepouvons qu’espérer un exercice de la fonctionprésidentielle du fait de M. Ouattara des pluscourts possible.

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Sans

vergogne…

Alassane Dramane Ouattara

Nouveau Préfet de Cote d’Ivoire