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Delaporte, L. - Catalogue Des Cylindres Orientaux 1 (1910)

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Delaporte, L. - Catalogue Des Cylindres Orientaux 1 (1910)

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  • CATALOGUEDES

    CYLINDRES ORIENTAUXET DES CACHETS

    ASSYRO-BABYLOMENS, PERSES ET S YRO-CAPPADOCNS

    DE LA BIBLIOTHQUE NATIONALE

  • FONDATION EUGENE PlOl

    CATALOGUEDES

    CYLINDRES ORIENTAUXET DES CACHETS

    ASSYRO-BABYLONIENS, PERSES ET SYRO-CAPPADOCIENS

    DE LA BIBLIOTHQUE NATIONALE

    PUBLI SOUS LES AUSPICESDE l'acadmie des INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

    PAR

    Louis DELAPORTE

    OUVRAGE ACCOMPAGN D UN ALBUM DE 40 PLANCHES

    PARISERNEST LEROUX, DITEUR

    28, RUE BONAPARTE, 28

    I9IO

    Tous droits rservs.

  • D 22.83G71894

    C-

  • INTRODUCTION

    I. ORIGINES DE LA COLLECTION.

    Le Cabinet du Roi ne possdait encore aucun cylindre oriental au

    milieu du xviii' sicle. Les premiers lui furent donns vers 1760 parCaylus qui les avait publis et dcrits dans son Recueil d'Antiquits '.

    Depuis plus d'un demi-sicle Tabbaye de Saint-Germain-des-Prs en avait

    un seul, trouv en Egypte dans un tombeau, que Bernard de Montfauconavait reproduit dans VAntiquit explique ' sans essayer d'en donner l'in-terprtation. A la mme poque, le prsident de Robien en offrait unautre au Muse archologique de Rennes. Dans les annes suivantes,et plus particulirement au dbut du xix= sicle, plusieurs muses commen-crent former leurs collections : Londres, La Haye, Gratz,

    Copenhague et Vienne des intailles furent envoyes ou rapportes pardes voyageurs ou des rsidents parmi lesquels il convient de mentionnerCl. Ri'ch \Les savants s'intressaient ces documents : Raspe, Hammcr, Landseer,

    Munter, Ker-Porter et d'autres ; mais, en l'absence de connaissances prcises

    sur l'histoire ancienne des peuples de l'Orient, ils en taient rduits deshypothses et des conjectures. F. Lajard croyait trouver, dans certainssujets gravs sur des cylindres, les symboles des divers degrs de l'initiation

    1. Cylindres n' 6g, io5, i58, 209, 481 et 490.2. Tome ir, pi. CXXXV de la seconde dition publie en 1722. Il est trs probable

    que ce cylindre a t dtruit lors de Texplosion de la poudrire qui avait t tablie Saint-Germain-des-Prs pendant la Rvolution. Dans La Storia Universale de Bian-chini (i' dit., 1G97; 2 dit., 1747), ouvrage cite par plusieurs auteurs, aucun cylindren'est figur, mais la page 537 est grav un cne assyro-babylonien.

    3. Plusieurs des intailles recueillies par Rich ont t publies dans les Mines del'Orient et, en 1837, dans la rdition de son Second Memoir sur les ruines de Babylone.

  • Il INTRODUCTION'

    aux mystres de Miihra ; il possdait de nombreuses pierres graves quedes circonstances pnibles l'obligrent aliner ; un de ses collgues del'Acadmie des Inscriptions, le marquis Fortia d'IJrban, s'en rendit acqu-reur, puis, sa mort, la collection entire fut cde la Bibliothque natio-nale par ses hritiers. C'tait en 1844; trois ans aprs, Lajard lui-mme lapubliait dans un album de planches o sont runis deux cent quatre-vingt-quatre cylindres et des cachets plats qu'il avait trs soigneusement faitreproduire par la gravure '. En 1846, par l'intermdiaire de Mohl, qua-rante-deux cylindres recueillis par Botta, consul de France Mossoul etexplorateur du palais de Sargon Khorsabad, venaient enrichir la collection.En 1848, c'taient huit cylindres acquis de Lottin de Laval; en i85o,trois autres donns par Fonfride \Quand, en 1848, parut le Catalogue gnerai et raisonn des Cames

    et des Pierres Graves de la Bibliothque Impriale, par Chabouillet,Ch. Lenormant y rdigea la description de deux cent soixante et onzecylindres (n"' jo3 973) et de nombreux cachets plats orientaux.

    Vers la fin de l'anne 1862, Honor d'Albert, duc de Luynes, offrit laBibliothque nationale une merveilleuse collection d'objets d'art parmilesquels se trouvaient cent trente-six cylindres ^ En 1898, P. Perdrizeta donn trois intailles * qu'il avait dcouvertes lui-mme dans l'ile deChypre En 1899, Pauvert de la Chapelle enrichit le Cabinet des mdaillesd'un choix de pierres graves dont M. Babelon a publi le Catalogue '' :

    douze cylindres y sont dcrits, du n 7 au n 18 ''. La belle intaille n 356provient d'une libralit de la baronne James de Rothschild, en ryoq. Enfin,

    dans le legs Delcluse, en 1906, figurent un cylindre, des empreintes sur

    une tablette de l'poque d'Ur et des bulles achmnides '.

    Actuellement, la Bibliothque nationale possde cinq cent dix-neuf

    I. Introduction l'tude du Culte public et des Mystres de Mitlira en Orientet en Occident. Eu 1842, Cullimore avait publi, en lithographie, les sujets decent soixante-quatorze cylindres, sous le titre : Impression of ancient oriental Cylindersor rolliiig Seals of the Babylonian, Assyrian jnd Medo-Persian.

    1. Cylindres ii* 67, 242 et 41S6.3. Ces intailles exposes dans la salle de Luynes , portent les numros 32g

    464 dans l'inventaire de la colleciion. On trouvera la tin du volume (p. 33Sj une tablede concordance avec les numros de notre Catalogue

    .

    4. Cylindres n'" 49S, 499 et 5oo.5. E. Babelon, Collection Pauvert de la Chapelle, Intailles et cames donns au dpar-

    tement des mdailles et antiques de la Bibliothque nationale. Paris, 1899.6. Ces cylindres sont exposs dans la vitrine spciale au don Pauvert de la Chapelle.

    On trouvera la fin du volume (p. 33g) une table de concordance avec les numros denotre Catalogue.

    7. Cylindre n" 2 1 5 ; la tablette et les bulles sont figures la planche B.

  • INTRODUCTION' III

    cylindres. Dans ce Catalogue, l'on y a joint les cachets plats assyro-

    babyionicns, perses et hthens, qui sont au nombre de cent trente et un.Deux ont t donns par Caylus ', dix-neuf par le duc de Luynes ', trois pari^mvert de la Cliapelle et un autre par la baronne .lames de Rothschild '.

    DH LA CLASSIFICATION DES CYLINDRES.

    11 y a trente ans peine que .loachim Menant exposait les rgles suivre

    pour la classification des cylindres orientaux, pour la dtermination de leur

    date et de leur provenance '. Depuis cette poque certaines branches de laglyptique se sont merveilleusement dveloppes tandis que d'autres ont fait

    de trs faibles progrs. L'exgse des sujets a profit des tudes mthodiqueset approfondies de M. Lon Heuzey qui a dtermin d'une faon indiscu-table tantt la nature des coiffures ou des vtements des personnages;tantt l'origine et la signification des symboles et des emblmes; tantt,enfin, le sens exact de scnes qui avaient t antrieurement interprtesd'une manire incomplte ou errone.Dans le grand ouvrage des Dcouvertes en Chaldc par Ernest de Sar^ec,

    M. Heuzey a runi un nombre considrable de documents dats et fix lescaractristiques de la glyptique de Sumer et d'Akkad '. M. Fr. Thureau-Dangin a transcrit et traduit les inscriptions des cylindres royaux connusen 1905 ' et, deux ans plus tard, MM. Alloue de la F"uye ' et N. de Likhat-cheft'' ont publi les plus anciennes empreintes que l'on puisse rapporter une poque dtermine. Nous avons ainsi, depuis les dbuts de l'histoire

    1. N' 35i et 5S4.2. Voir aux tables de concordance, p. SSq.3. Voir aux tables de concordance, p. .Sg.4. N' 5C)4..T. J. Menant, Les pierres graves de la Haute-Asie. Reclierclies sur la Glyptique

    orientale {i883). Introduction. Collection de Clercq. Catalogue raiso)ine et mthodique,t. I (1884'), Introduction.

    6 E. de Sarzec et L. Heuzey, Dcouvertes en Chalde. Voir le chapitre intitule :Glyptique, p. 275 et suiv.

    7. Fr. Thureau-Dangin, Inscriptions de Sumer et d'Akkad (Paris, igoSj, passim.8. Alloue de la Fuye, Les sceaux de Lougalanda patsi de Lagash [Sirpourla] et de sa

    femme Barnamtarra, Revue d'Assyriologie, t. M, n 4 (1907).9. N. de Likhatcheft", Drevnejsija buddy i peCali Sirpurly, Mmoires de la Socit

    archologique impriale russe, t. IV (1907).

  • IV INTRODUCTION

    jusqu'au temps de la premire dynastie de Babylone, une srie de monu-ments dats qui, pour la plupart, taient inconnus de .1. Menant.Les fouilles du P. Scheil Sippara, celles de l'Universit de Pennsylvanie

    Nippur, des tablettes rcemment entres dans les grandes collections etquelques cylindres permettent de reconnatre et de classer les sujets propres

    la dynastie de Hammurabi et l'poque de la domination kassite.Notre connaissance de la glyptique de l'Assyrie ne s'est gure dveloppe

    par la publication de nouvelles empreintes dates ou de cylindres royaux,

    mais l'on doit M. Heuzey la codification des lois qui rgissent les figuresdivines et humaines et ceci est de premire importance pour l'interprtationdes Sujets '.

    A Nippur l'on a trouv de nombreuses empreintes sur des documentsdats de l'empire perse '. En les rapprochant de celles que J. Menant avaitpublies \ on se forme une ide plus complte de l'art de cette poque.

    L'tude de la glyptique syro-cappadocienne s'est particulirement dve-

    loppe par les travaux de W. H. Ward '. Il n'a pas t publi de cylindresroyaux ni d'empreintes dates; cependant, sur une enveloppe babyloniennedu rgne de Samsu-iluna % figure la desse nue, debout dans un rectangle,qui appartient ce groupe et nous savons maintenant qu'au temps de ladynastie d'Ur on se servait en Cappadoce de cylindres dont les sujets taientdes imitations des Prsentations graves Sirpurla et Nippur. A la mmepoque et dans la mme rgion, on employait aussi de petits cachets platsdont l'usage avait t emprunt aux Egyptiens ^L'Egypte elle-mme avait connu le cylindre-cachet ds les dbuts de son

    histoire : les fouilles de M. Amlineau Abydos et de M . de Morgan Ngadah l'ont prouv. Bientt elle ne se servit plus que du scarabe. Lescvlindres qui portent le cartouche de rois de la dix-huitime dynastie sem-blent n'tre que des amulettes ou des objets de parure.

    1. L. Heuzey, Quelques rgles d'interprtation pour les figures assyriennes. MlangesPerrot (ijoli).

    2. Tlie Babylonian Expdition of the University of Pennsylvania, t. \'III, IX et X.3. J. Menant, Sotice sur quelques empreintes de cylindres du dernier empire de

    CItalde, Comptes rendus de l'Acadmie des Inscriptions et Belles-Lettres, 4 octobre 1878. Empreintes de cylindres assyro-babyloniens, Archives des Missions scientifiques,3' srie, t. VI (1880;.

    4. W. H. Ward, The Hittite Gods in Hittite Art, The American Journal of Archxology,[899. The Origin of the worship of Jalnve, American Journal of Semitic Languagesand Literatures, 1909. Cylinder and otticr Oriental Seals in the Library of J . Pier-pont Morgan (1909).

    5. D. G. Lyon, Tlie Seal Impressions on an early babylonian Contract, Journal ofthe Oriental Society, t. XXVII (1906), p. i35-i4i, (le dernier sceau).

    6. Tablettes indites du Muse du Louvre gracieusement communiques par M. Thu-reau-Dangin.

  • INTRODUCTION V

    En lam, les travaux de la Dlgation en Perse ont mis jour un grandnombre de sceaux et d'empreintes de diverses poques et l'on peut dsmaintenant esquisser l'histoire de la glyptique dans la rgion susienne.

    Dans les pages suivantes, on s'eti'orcera de justifier la classilication adopte

    pour la Collection de la Bibliothque Nationale en comparant les principales

    scnes aux documents dats, cylindres royaux ou empreintes. Il convienttoutefois de faire remarquer que, pour faciliter les recherches, dans le

    Catalogue on ne s'est pas absolument appuy sur le dveloppement histo-rique de la glyptique; pour une mme rgion on a group ensemble tousles sujets analogues, mme quand ils sont d'poques diffrentes. Ainsi, dansle chapitre consacr aux reprsentations de Gilgames et Ea-bani , auno 36 on a dcrit un groupe qui appartient la premire dynastie baby-lonienne et que l'on rencontrera plus loin, avec une autre scne, aux

    n^ ijo, 189, 210, 211 et 243. L'iniaille prcdente, n 35, est certaine-ment plus ancienne et l'intaille n" 38, antrieure aux deux autres, remontejusqu' la priode prsargonique. L'ordre logique, en dsaccord avecl'ordre historique, exigeait que les scnes dans lesquelles Gilgames et Ea-bani sont figurs en mme temps que le taureau face humaine fussentplaces aprs les sujets plus simples oit ce dernier n'est pas reprsent.

    11 a paru utile de grouper ensuite, dans un tableau d'ensemble, les

    cylindres royaux et les empreintes dates, avec l'indication des collections

    dans lesquelles ces documents sont conservs et la bibliographie des publi-cations o ils sont reproduits.

    I. SUMER ET AkKAD.

    A. Epoque prsargonique. Les plus anciens monuments de la glyp-tique de Sumer et d'Akkad que l'on puisse rapporter une poque biendtermine sont les trois sceaux du patsi Lugalanda ', le dernier desprinces qui gouvernrent Sirpurla entre la dynastie de Ur-Nina et le rgnede Urukagina; avec eux se groupent le cachet de Barnamtarra ', femme

    1. Collection Alloue Je la l'uye. Cf. Allotte de la Fuye, Les sceaux de Lougalandapatsi de. Lagasli [Sirpomia) et de sa femme Barnamiarra, Revue d'Assyriohgie, t. VI,n 4 (1907). Une des bulles du Muse de l'Ermitage publies par M. Nicolas deLikhaicheff porte l'empreinte du deuxime sceau de Lougalanda. Cf. Drevnjsija buddyi pecati Sirpwly, Mmoires de la Socit archologique impriale russe, t. I\' (1907),pi. V i", i"", ] et p. 33, tig. 5g.

    2. Collection AUoltc de la Fuye. Cf. Allotte de la Fuye, Les sceaux de Lougalanda.

  • VI INTRODUCTION

    du patsi, les deux cachets du scribe En-ig-gal ', plusieurs empreintes surdes bulles d'argile \ Les sujets sont relatifs un mme myihe ; on y voitfigurer, affronts des animaux dresss, un personnage nu, barbu, dont lescheveux sont soigneusement diviss en grosses mches ondules quiencadrent la figure, et un tre fantasiique, form d'une croupe de taureauet d'un buste humain, dont la tte porte des cornes et des oreilles detaureau. La plupart des interprtes s'accordent rapporter les scnes de

    ce genre au mythe de Gilgames, le roi plus ou moins lgendaire d'Uruk,dont les exploits sont connus par une pope qui nous est parvenue ^ : lepersonnage aux cheveux onduls, c'est Gilgames lui-mme; le monstre, soncompagnon Ea-bani. D'aucuns cependant n'admettent pas cette hypothsequi ne parait pas s'adapter tous les groupes dans lesquels figurent ces

    deux types '. Quoiqu'il en soit, comme nous les retrouverons toutes lespriodes de l'histoire de la glyptique aux pays de Sumer et d'Akkad, quenous les rencontrerons aussi sur descvlindres syro-cappadociens et mmeen Assvrie, il est important de les dsigner d'une manire particulire etnous leur conservons les noms qui leur ont i attribus.

    Les sceaux du patsi et de sa femme sont imprims sur des mottes deterre, plates d'un cte, fortement convexes de l'autre; ces mottes taient

    appliques la faon des cachets de cire; elles sont pour la plupart perces

    d'un trou par lequel passait le lien entourant l'objet scell et sur la partie

    plate elles portent les traces d'un corps tranger, clayonnage de roseaux,

    feuilles de palmier, etc. ; sur la partie convexe, le cylindre a t roul plus

    ou moins compltement, ce qui permet de reconstituer tout le sujet ouseulement une partie '\ Les deux sceaux de En-ig-gal sont aussi imprimssur des bulles d'argile, mais, en outre, l'un d'eux a t roul sur toute la

    surface d'une enveloppe qui portait au revers une courte inscription main-tenant peu prs disparue; au coin infrieur, on lit encore : Pour Nina,

    1. Le sceau de En-ig-gal nvec le titre de scribe de Ki maison des femmes estempreint sur des bulles de la collection Allotte de la Fuye ot du Muse de l'Ermitage,ainsi que sur une enveloppe de la collection Amherst. Cf. Allotte de la Fuye, Docu-ments prsargoniques, fasc. I (igo8), DP. i5 j8 ; N. de Likkatcheff, op. cit., pi. IVet fig. 55 ; Th. G. Pinchcs, The Amherst Tablets [igoS), n i, p. i. et pi. I. Le sceaude En-ig-gal avec le titre de, scribe de la desse Bau est empreint sur une bulle duMuse de l'Ermitage. Cf. N. de Likhatcheff, op. cit., pi. V et fig. 5-.

    2. Cf. Allotte de la Fuye, Documents prsargoniques, n' ig 22, 2'i et 24 (cf. n" 32) ;N. de LikkatchelT, op. cit., fig. 48, 49 et 54.

    3. On trouve une traduction franaise de VEpope de Gilgames dans le Choix de te.vtesreligieux assyro-babyloniens publi par P. Dhorme en 1907.

    4. Ch. Fnssey, La magie assyrienne (icjo-;), p. 109. Le nime, L'Assyriologie en igoj.Journal asiatique. 1909, p. 468.

    5. Les sceaux de Loiigalanda, p. 4.

  • INTRODUCTION VII

    les pcliciirs ". La tablette intrieure ne fait aucune mention du scribe;c'est une pice de comptabilit relative diverses sortes de poissons appor-

    ts pour la desse Nina, au mois de e:{en-dim-ku, par un certain nombrede pcheurs. Le cylindre a d'abord t roul de faon former une bandetout autour de l'enveloppe, puis perpendiculairement la premireempreinte pour couvrir les deux bords. Sur un document de comptabilit,en forme de cne, crit vers la mme poque, on constate aussi uneempreinte de cylindre '.

    Le colonel Allotte de la Fuye possde trois bulles diffrentes au nomde patsi Lugalanda; il s'est demand ' si les trois sceaux ont t employs en mme temps, en affectant chacun d'entre eux une catgorie spcialede documents, ou bien s'il faut penser que, pour une poque dtermine,le patsi n'avait qu'un sceau unique et qu'il fit usage successivement deceux que nous connaissons . Cette dernire conjecture lui semble la plusplausible. LIne seule chose est certaine : le patsi a fait usage de plusieurs

    cylindres. Pour En-ig-gal, la solution parat beaucoup plus simple, puisqueles lgendes des deux cachets sont diffrentes : sur l'une il est qualifi scribe de la maison des femmes ; sur l'autre, scribe de la desse Bau /i.Ses fonctions ayant vari, il tait naturel qu'il se servt d'un nouveau

    cylindre.

    Du groupe form par ces divers sceaux on doit rapprocher deux cylindresroyaux appartenant des personnages que ne mentionne aucun autredocument : le n" i du muse de la Haye et le n 41 de la collection deClercq. Dans l'tat actuel de la science, il est impossible de les classer plus

    exactement.

    Sur le sceau de Lugalanda conventionnellement appel le deuxime, lascne secondaire place au-dessous de la lgende reprsente le hros Gil-games debout, de face, enserrant de ses bras tendus deux taureaux dresssvers lui, la tte retourne en arrire. Dans le registre suprieur du sceaude Barnamtarra, une scne analogue comporte en outre deux lions dresssqui attaquent les taureaux : c'est l, en substituant Gilgames un autrepersonnage, un sujet qui occupe lui seul toute la surface de nombreuxcylindres, par exemple les n' 12, i3 et 14 de la Bibliothque nationale '.

    Sur le premier sceau de Lugalanda, un personnage nu, le front ceint d'un

    bandeau saisit un animal dress en face de lui; sur le registre infrieur du

    t. Allotte de la Fu\'e, Documents presargoniques, pi. XIII, DP. 32 .2. Les sceaux de Lougalanda, p. b.3. Comparer avec les cylindres 67 et 69 de la collection de Clercq, 8 et 9 du Muse

    Guiinet, 23 et 29 de la collection Pierpont Morgan. Cf. Alloue de la Fuye, Documentsprsargoniques, n 5.

  • VIII INTRODUCTION

    sceau de Barnamtarra, en deux scnes symtriques, le mme personnage,d'une part, et Gilgames, de l'autre, saisissent chacun un taureau qui attaqueun lion. Des sujets analogues ont t traits sur les cylindres i6, 17, 18 et

    19 de la Bibliothque nationale, mais le graveur a complt la symtrie parla reprsentation derrire le personnage de deux animaux dresss '.

    On trouve aussi sur les sceaux du patsi des animaux croiss tels qu'ilsfigurent sur les cylindres ?, 4, 10, 1 i et 38 de la Bibliothque nationale \

    Prs de Gilgames et de Ea-bani, on remarque le taureau face humaine.M. H. Breuil a expliqu comment cet tre fantastique, qui figurera commegnie protecteur la porte des palais assyriens, a pu sortir sans effort dutvpe original reprsentant le bison, lorsque l'identit de cette espce migrefut oublie des artistes des bords de FEuphrate ^ . A l'poque de la domi-nation d'Agad, le type du taureau androcphale est fix et dj il est devenuun bon gnie honor de la tiare multicorne rserve aux dieux et aux tresdiviniss; au temps de Lugalanda, on le trouve port sur les bras d'unpersonnage et, sur la mme intaille, il se dresse en face de lions croiss *.Il figure sur les trois sceaux de Lugalanda et sur ceux d'En-ig-gal, maispas sur celui de Barnamtarra; comme Ea-bani, cette poque, il a destouffes de poils aux articulations des membres postrieurs; d'ordinaire ilest dress de profil, la tte de face. C'est ainsi qu'il est reprsent sur lescvlindres 38 et 42 de la Bibliothque nationale. Sur d'autres intailles latouffe de poils n'est pas indique; quelques-unes, le n 44 par exemple,appartiennent une poque postrieure, celle de la domination d'Agad.Avant le temps de Lugalanda la Glyptique avait dj produit des uvres

    fort intressantes. On peut reporter cette priode archaque les tres fan-tastiques du cylindre n i de la Bibliothque nationale, les personnages tte en losange ou en bec d'oiseau des cylindres 8, 9, 49, 5o et 55; ceux

    enfin, dont la tte est forme d'un ovale et d'un angle pour le nez, au n 6.Les intailles de cette priode sont trs souvent en marbre, quelquefois

    en lapis-lazuli, en prase, ou mme en coquille. Les sceaux du patsi Luga-landa mesuraient de 40 43 millimtres de hauteur sur 27 29 milli-mtres de diamtre; ceux du scribe En-ig-gal taient un peu plus larges;celui de Barnamtarra, avec une hauteur de 48 millimtres, comportait seu-lement un diamtre de 12 millimtres.

    1. Comparer avec le cylindre 7 du Muse Guimet.2. Comparer avec les cylindres 21 et 25 de la collection de Clercq ; 1 1 et i3 du Muse

    Guimet; 17, 19 et 24 de la collection Pierpom Morgan.3. H. Breuil, Le bison et le taureau cleste chalden, Revue archologique, t. I, 190g,

    p. 250-254.4. Allote de la Fuye, Documents prsargoniques, n' 19 22 : sceau au nom de Gai .

  • INTRODUCTION IX

    B. poque de hi domination d'Agade. D'aprs le roi babylonienNabonide, Naram-Sin, roi d'Agade, aurait vcu au xxxviii"= sicle avant l'rechrtienne; il semble prouv que dans ses calculs ce prince a considrcomme successives des dynasties locales en partie contemporaines les unes

    des autres et l'on tend actuellement rduire d'un millier d'annes environ

    l'antiquit de la domination d'Agad. De cette poque nous connaissonsaujourd'hui dix-sept sceaux royaux : trois cylindres et quatorze empreintes.Ces empreintes dont huit ont t publies par M. Heuzey ' et six par M. Fr.

    Thureau-Dangin ', ont t releves sur des bulles dcouvertes Tello parSarzec. Sur toutes ces bulles, les deux extrmits du cylindre ont laisschacune un sillon plus creux que le champ mme de l'empreinte; c'est lapreuve manifeste que le cachet roulant tait mont et serti sur deux ron-delles un peu dbordantes, qui en facilitaient le maniement ''. La motted'argile prsente l'intrieur les traces d'un cordon d'attache, mais elle n'apas t applique sur l'objet scell comme l'poque de Lugalanda ; elleporte sur ses deux faces l'empreinte du cylindre et parfois une adresse encaractres cursifs : A Alla \ A Sir[purla] % A Lugal-usumgal ''.Le cylindre de Kal-ki ', serviteur de Ubil-Istar, frre d'un roi d'Agad,

    prsente un trs rare exemple de scne militaire; le guerrier arm de l'arc,qui marche en tte du groupe, est chauss de bottes aux bouts relevs sem-blables celles du personnage qui lutte avec un taureau dress sur lecylindre 29 de la Bibliothque nationale.Sur le cachet de Izinu \ serviteur de Bin-Gani-sarri, en deux scnes

    symtriques, Gilgames et Ea-bani luttent avec des animaux dresss, lionet taureau. Ce sujet se retrouve sur les sceaux de Sarri-isdagal " et de Ur-da '", contemporains de Naram-Sin, sur les cylindres 27 et 28 de la Biblio-

    1. Dcouvertes en Clialde, p. 281 et suiv.2. Tablettes chaldennes indites. Revue d'Assyriologie, t. IV (1897), pi. \'l[ et \'III,

    fig. 21-26.

    3. L. Heuzey, Dcouvertes en Clialde, p. 280.4. Louvre : b. 376; cf. Dcouvertes en Clialde, p. 2S1. Fr. Thureau-Dangin, i^fCHei/

    de tablettes, n" i63.3. Louvre : b. 383; cf. Dcouvertes en Clialde, p. 284. Louvre : b. 394; cf. Fr.

    Thureau-Dangin, Recueil de tablettes, n' 178.ij. Louvre : b. 'i-j5; cf. Dcouvertes en Clialde, p. 282. Fr. Thureau-Dangin, Tablettes

    chaldennes indites, fig. 23 et 24.7. Muse britannique, n" 891.137; cf. Menant, Glyptique, \, p\. III, fig. i.5. Muse mtropolitain de New-Vork; ci'. Menant, Glyptique, I, pi. I, fig. i.9. Fr. Thureau-Dangin, Tablettes chaldennes indites, Revue d'Assyriologie, i. IV,

    pi. VII, fig. 23.

    10. Ibid., pi. VIII, fig. 26.

  • X INTRODUCTION

    thque nationale '. Quelquefois, la place de Gilgames, un autre person-nage lutte avec le taureau : par exemple, sur le cachet de Sib-an-ni \ servi-teur du patsi Lugal-usumgal, ou le cylindre 29 de notre Catalogue '. AilleursEa-banl n'est pas figur et dans les deux scnes symtriques le graveur areprsent le hros '. Sur le clbre sceau du scribe Ibni-sarru '', contem-porain de Sar-Gani-sarri, un genou en terre, le corps serr dans une cein-ture trois ravures, il abreuve le taureau au vase jaillissant; sur le cachetdu juge Gimil-ilisu '', il lutte avec le taureau; sur ceux du fils de Sum-malik ' et du scribe Ab-isar \ ainsi que sur les cylindres 22 et 23 de laBibliothque nationale, il combat le lion et [24] de son poignard le frappepar derrire. La collection de Luynes possde une fort belle intaille [26]qui reprsente la lutte de Gilgames avec un personnage semblable lui.

    L'oryx figure sous le cartouche du sceau du scribe Izinu; au n 25 de laBibliothque nationale, il se cabre en face d'un personnage qui le saisitpar la gorge et par une des pattes antiieures.

    Au temps de Naram-Sin, sur le cachet d'un chanson ', auprs d'unescne dans laquelle Gilgames lutte avec un lion dress, un dieu caractrispar des ailes de flammes franchit un petit lion accroupi. Sur le secondsceau de Lugal-usumgal et sur un sceau dont la lgende est mutile '", le

    mme dieu reoit les hommages d'un personnage et l'offrande d'un che-vreau. A ce groupe se rattachent plusieurs cylindres de la Bibliothquenationale. Au n 71, le dieu s'lve au-dessus de la montagne de l'orient ets'apprte franchir les portes du ciel " ; un emblme dispos dans le champ,form d'une tige termine la partie suprieure par une toile, la partieinfrieure par un triangle, a t considr comme un symbole hirogly-phique compos des deux signes cuniformes qui entrent dans le nom du

    1. Comparer avec les cylindres 4g, 5o, 5i, 52 et 81, de la Collection de Clcrcq. Cf.Menant, Glyptique, I, fig. 41 ; Fr. Thureau-Dangin, Tablettes chaldennes, pi. \II, tg. 20.

    2. Fr. Thureau-Dangin, op. cit., pi. Vlll, fig. 25.3. Comparer avec le cylindre 40 de la Collection Pierpont Morgan.4. Par exemple sur les cylindres 47 et 48 de la Collection de Clercq. Cf. Menant,

    Glyptique, I,fig. 36 et 38.5. Collection de Clercq, n 46.6. Fr. Thureau-Dangin, op. cit., pi. Vil, fig. 24.7..E. de Sarzec et L. Heuzey, Dcouvertes en C.halde, p. 281.8. Ibid., p. 288.

    9. Dcouvertes en Chalde, p. 284, fig. D.10. Dcouvertes en Chalde, p. 286, fig. F.11. Comparer avec les cylindres 56 et i-j du Cabinet del Haye; 85 et 178 de la Col-

    lection de Clercq ; 27 et 29 du Muse Guimet; 70^71 de la Collection Pierponi .Morgan.Cf. Menant, Glyptique, 1, fig. 67, 68, 70, 71; W. H. Ward, The rising sun, AmericanJournal of Archxology, 1887, pi. V-\'l; Lon HcMzey , Mythes chaldens. Revue archo-logique, 1895, I.

  • IXTROIiUCTION XI

    dicu-soleil Samas '. Le dieu aux ailes de flammes lutte parfois avec d'autres

    dieux '' par exemple sur les cylindres n"^ 68, 69, 70] ^; au n 72, il reoit

    une seconde caractcristique : un flot que parcourent des poissons. Les deux

    emlil'ines se retrouvent sparment sur le cylindre 74 et, en face du dieu

    au flot, se tient un dieu double visage ', celui-l m-mc qui prsenteriiommc-oiseau au n" 75.Sur un sceau royal au nom de Naram-Sin ', un personnage la tte rase

    se tient en face d'une divinit caractrise par de longues tiges vgtales qui

    s'lvent de ses paules. Des scnes de mme style sont figures sur lesintailles 79, 80, 81 et 82 de-la Bibliothque nationale ".

    A la mme priode appartiennent les cylindres 76, jj et 78 de notre col-lection. Sur les deux premiers est un grand rectangle divis comme uneporte en plusieurs panneaux et muni sur les cts de deux appendices enforme d'ailes '; un cordage passant par derrire semble faire partie del'objet. Au 11" 76, il se dresse au milieu de la scne entre deux personnagesassis qui tendent la main vers lui ; au n" 77, il repose sur le dos d'unbovid ". Le personnage principal du cylindre 78 est un gnie form d'unbuste humain et d'une queue de serpent ''.

    Nous avons vu une thorie d'tres divins s'avancer vers le dieu aux ailes

    r. L'emblme form d'une toile unie par une tige un triangle ou un losange figuredans des scnes du mythe solaire [cylindre 71 de la Bibliothque nationale. Cf. H. Ward,Tlie risiiig Sun, American Journal of Arclueology, 1887, pi. V-\'I, Hg. i, 5, lo] et auprsde groupes d'animaux dresss [cylindres ro, 16 et 18 de la Bibliothque nationale ; i3ode la collection de Clercq : 10 du Muse Guiinet; 22 et 37 de la collection PierpontMorgan.]

    2. Dans des scnes analogues, le dieu n'a pas de caractristique [cylindres 65, 66 et 67de la Bibliothque nationale; 177 et 180 de la collection de Clercq. Cf. L. Heuzey,Mythes clialdeens, fig. 4]

    .

    3. Comparer avec les cylindres 17G et 181 de la Collection de Clercq; 28 du MuseGuimet.

    4. Le dieu caractris par le flot figure sur les cylindres 74 et 73 de la Bibliothquenationale : 83 de la Collection de Clercq; Go de la collection de Pierpont Morgan. Cf.Menant, Glyptique, I, fig. 60, 62, 63 et 65.

    5. E. de Sarzec et L. Heuzey, Dcouvertes, p. 287.6. Une divinit agricole est figure sur le cylindre 140 de la collection de Clercq.

    Cf. W. H. Ward, .4 God of agriculture, The American Journal of Archieology, Il H8S6),p. 261 et suiv. The Seal Cylinders (igio), chapitre xix.

    7. Sur la nature de cet objet, cf. L. Heuzey, Dcouvertes en Chalde, p. 296.8. Comparer avec les cylindres 141 de la Collection de Clercq; 3i et 32 du muse

    Guimet; 79, 80, 81, 82, 83, 84 et 85 de la Collection Pierpont Morgan. Cf. Lajard,Mithra, pi. XVIII; E. de Sarzec et L. Heuzey, Dcouvertes en Chalde, p. 296; W. H.Ward, Tiie Seal Cylinders (1910), chapitre xvii.

    9. Comparer avec les cylindres 141 de la Collection de Clercq ; 3o du Muse Guimet;86 et 87 de la Collection Pierpont Morgan. Cf. W. H. Ward, The Seal Cylinders (1910),chapitre xviii.

  • XII INTRODUCTION'

    de flammes; sur les cylindres 63 et 64 sont graves des scnes analos^ues;

    la divinit principale, qui n'a aucune caractristique, tend la main enavant. Aux n"' 61 et 62, un dieu barbu lui prsente un personnat^e qu'ilconduit en le tenant par le poignet '.

    La statite, la serpentine et l'hmatite sont les pierres que l'on ^rave leplus frquemment cette poque; on trouve encore, mais rarement, desintailles en marbre.

    C. Epoque ifUr. L'poque des rois d'Ur est caractrise en glyptiquepar deux scnes dont le sens vritable a t reconnu par M. Heuzcy. Cesont des Prsentations dans lesquelles un personnage humain est mis enrapport avec une divinit par l'intervention d'une autre divinit.

    L'exemple le plus important de la premire crmonie, c'est le beaucachet de Guda, patsi de Sirpula " : le prince, que son patron personnel,le dieu Ningiszida, conduit par le poignet gauche, est introduit en prsencedu dieu a symbolis par les vases jaillissants qu'il tient dans chaque main,ou qui ornent le bord de son sige et lui servent de marchepied. L'inter-prtation donne par M. Heuzey a t confirme par la publication d'unestle du Muse royal de Berlin o, dans une scne analogue, le nom dupatsi est inscrit sur son chle \ On ne saurait donc admettre dsormaisl'explication popularise par les travaux de J. Menant : l'initiation d'unfidle prsent au dieu par un pontife, quand il y a trois personnages; parle mystagogue, quand on en compte quatre ''.

    Dans la seconde crmonie, le client est debout prs de la divinit prin-cipale, les mains serres l'une dans l'autre ou la main droite pose sur lepoignet gauche; derrire lui une desse lve les deux mains pour inter-cder en sa faveur.

    1. Comparer avec les cylindres 149 de la Collection de Clercq et Sg de la CollectionPierpont Morgan.

    2. Louvre : AOT, 3541. Cf. L. Heuzey, Le sceau de Guude'a. Nouvelles recherches surquelques symboles chaldcns. Revue d'Assyriologic, t. V (1902), p. iSfj-iSg. Dcou-vertes en Chalde, p. 2g3, fig. i?.

    3. VA, 2909. E. Meyer, Sumerier and Semiten in Babylonien, Abhandlungen d. Un.Akad. d. Wissensch. ^u Berlin (1906), pi. VII.

    4. J. Menant semble avoir hsit sur le sens de cette scne quand il l'a tudie danssa Glyptique (I, p. i34); mais plus loin, dans le mme volume (p. 214), il dclare fran-chement son adhsion la thorie prsente ds 1820 par Grotenfeld (appendice l'ou-vrage de Dorow, Die assyrische Kciischrift, p. 28). D'aprs d'autres interprtes descylindres, ce sujet tait la prsentation de la jeune fille au temple de Bel Babylone,hypothse sans fondement que Ch. Lenormant, dans le Catalogue de Chabouillet, trans-pose sans succs l'interprtation de la seconde crmonie. Cf. Chabouillet, Catalogue,n 874.

  • INTRODUCTION XIII

    La premire scne est grave sur les cylindres 83 97 de la Bibliothquenationale; la seconde, sur les cylindres 98 i23. Sur les documents dats,cachets ou empreintes, le personnage prsent a toujours la tte rase ';la divinit assise qui reoit son hommage est tantt un dieu, tantt unedesse; souvent c'est un personnage barbu, coitT du turban, et M. Heuzeyincline penser qu'en un temps o certains rois se faisaient difier de leurvivant ' l'attribution du turban aux divinits reprsentes sur les cylindresproviendrait d'une confusion voulue et prmdite entre les figures royaleset les figures divines '.

    Comme sous les rgnes de Sar-Gani-sarri et de Naram-Sin, les lgendesdes cylindres royaux se dveloppent en deux colonnes ; d'ordinaire on agrav dans la premire colonne le nom et les titres du prince ; dans laseconde, le nom, la fonction et la filiation du possesseur du cachet, suivisde l'expression arad-^u, ton serviteur. Les hauts fonctionnaires ne ddai-

    gnaient point un tel hommage et nous connaissons par des empreintes unmagicien royal, contemporain de Pur-Sin, dont le nom avait ainsi t inscritsur le sceau d'un certain Lugal-kagina *. Parmi les intailles de la Biblio-thque nationale qui appartiennent cette priode quelques-unes sontanpigraphes ; d'autres portent seulement un ou deux noms divins; d'autresenfin ont le nom du possesseur accompagn de mentions diverses : safonction, sa filiation, la fonction de son pre, un acte d'obdience unedivinit. Certains personnages, comme au temps de Lugalanda, ont faitusage de plusieurs sceaux, par exemple, le sukkal-mah Arad-Nannar et lescribe Ur-Enlil, fils de Ka-s(g), qui l'un et l'autre en ont possd aumoins trois diffrents '. D'autres cachets, en petit nombre, portent dans

    1. Sur certains cylindres, le n" 109 de la Bibliothque nationale par exemple, le per-sonnage prsent a des cheveux courts et onduls.

    2. Nous possdons des documents contemporains de Sar-Gani-sarri et Naram-Sin, roisd'Agadc, de Dungi et ses successeurs, rois d"Ur, de la plupart des rois d'Isin, de quelquesrois de Larsa et de Babylone, o les noms de ces princes sont prcds du dterminatifdes noms divins. H. V. Hilprecht a publi la liste de ces rois difis dans Theearlicst Version of the Babylonian Dluge Story, The Babylonian Expdition of theUniversity of Pennsylvanie, sr. D., t. V {1910), p. 26-27.

    3. L. Heuzey, Dcouvertes en Chalde, p. 3o6.4. Collection E. A. Hotfmann, n" 96. Cf. H. Radau, Early babylonian History (1900),

    p. 418. Le mme sceau est empreint sur l'enveloppe CBM 11248 de l'Universit dePennsylvanie, publie rcemment par David W. Myhrman, Sumerian AdministrativeDocuments from the Second Dynasty of Dr, The Babylonian Expdition of the Uni-versity of Pennsylvania, sr. A., t. III, i" partie (igio), pi. XIV, n 32 et pi. V, n 22.

    5. Pour Arad-Nannar, voir ci-aprs la liste des cylindres royaux au temps de Gimil-Sin

    ;pour Ur-Enlil, voir L. Delaporte, Un nouveau sceau du scribe Ur-Enlil, Revue

    archologique (1909, II), p. 2.So-253 et H. de Gcnouillac, Inventaire des tablettes de Tello,t. II (1910), n 636.

  • XIV INTRODUCTION"

    leur lgende les noms de deux personnages, dont l'un est fils de l'au-tre '.

    Quelques sujets ne rentrent pas dans le groupe des Prsentations. Sur unfragment d'enveloppe, au Muse du Louvre, les empreintes d'un cylindreau nom d'un patsi de Sirpula prsentent Gilgames et Ea-bani luttant avecun quadrupde ail tte de lion, queue et pattes postrieures derapace ". Sur le sceau d'un serviteur du patsi Guda ' sont graves desluttes de hros contre des fauves.Nous donnons la planche B la face et le revers d'une enveloppe date

    du rgne de Dungi, le second roi d'Ur; on y remarque plusieurs empreintesd'un trs intressant spcimen de la premire crmonie : la divinit prin-cipale est une desse caractrise par le vase jaillissant qu'elle tient en sa

    main droite et par un c_\'gne qui lui sert d'escabeau. Ce document fait partiedu legs Delcluse, entr la Bibliothque en 1906 (H. 871).

    Les intailles de cette priode sont trs frquemment en hmatite; maisles graveurs ont aussi employ la serpentine, le lapis-lazuli , diversesespces de jaspes et mme le cristal de roche.

    D. Epoque de la premire dynastie babylonienne. Dans le bas-reliefgrav au sommet du Code de Hammurabi, dcouvert Suse par la Dl-gation en Perse, le prince est reprsent debout, en face du dieu Samas, lamain droite leve, le bras gauche ramen la ceinture. Cette scne rituellese retrouve maintes fois en glyptique; la Bibliothque nationale en pos-sde de nombreux exemples, du n 129 au n i5o. La lgende du cvlindren i38 porte le nom du Sumu-la-il, second roi de la premire dynastie22 1 8-2 1 83 av. .I.-C). L'inscription ne se dveloppe plus, comme au tempsdes rois d'Ur, en une longue ddicace dispose sur deux colonnes; elle serduit deux cases : dans la premire, le nom du possesseur; dans laseconde, l'acte d'obdience au roi '.

    Les divinits, auxquelles s'adressent les hommages du fidle, sont carac-

    1. Cf. H. de Genouillac, Inventaire, n" 763 et g5o.2. AO, 4163 ; fouilles du commandant Gros Tello. Une scne analogue est grave

    sur le cylindre 46 de la collection J. Pierpont Morgan. Cf. W. H. Ward, The SealCylindevs (igio), tig. 5i et 187 a.

    3. Muse imprial ottoman, fouilles de Sarzec Tello, n" S3g, 840 et 838 : sceau deL-... le sag-tii, publi par H. de Genouillac, Inventaire. Cf. Th. G. Pinches, TlieAmherst Tablets (1908), n

  • INTRODUCTION XV

    tcrisces par divers cmhlcmcs; Tliiic d'elles se distingue entre toutes parcequ'elle est plus souvent figure : dieu barbu, coiff de la tiare nuilticorne

    et tenant en main un poignard dentel. On l'identifie d'ordinaire Samas,honor dans le principal temple de Sippara. C'est presque toujours cedieu que l'on prsente le chevreau : dans un groupe de dix-sept cylindres,du n" i58 au n" 174, il n'y a que quatre exceptions. L'offrant tient l'animaltantt des deux mains et tantt sur le bras gauche, la tte en avant. Cesujet est figur sur une tablette date de Samsu-iluna (2087-2050 av. J.-C.)trouve par le P. Scheil Sippara '; on le rencontre aussi sur des enve-

    loppes du mme rgne, publies par Pinches et Lyon ' ; la scne ducylindre i 38, si l'on fait abstraction des figures accessoires, est semblable

    une autre empreinte du mme document '; enfin, sur une enveloppedate de Hammurabi ' (2i3o-2o88 av. J.-C), Gilgames prsente le chevreau une divinit assise, caractrise par un vase long col.

    Sur quelques iniailles (n'" 189 et suiv.), en face du dieu au poignarddentel se tient un personnage court vtu, coiff du turban, dont le brasdroit tombe naturellement le long du corps tandis que sa main gauche,ramene la ceinture, tient une masse d'armes. 11 est trs souvent mis enrelation avec la desse vtue de kaunaks qui lve les deux mains parall-lement l'une l'autre, par exemple sur le cylindre royal n 200, au nomde Hammurabi, sur une tablette du rgne de ce prince, trouve par leP. Scheil Sippara ' et sur le sixime sceau de l'enveloppe date deSamsu-iluna que nous avons dj mentionne ''.

    Le personnage la masse d'armes est aussi figur prs d'une desse

    guerrire (n' 224 et suiv.) qui pose le pied sur un lion ou sur un quadru-pde ail lontomorphe.A cette poque, la femme nue, de face, les mains ramenes la poitrine,

    1. Sipp. 46g; publi par Th. Friedrich, op. cit., p. 527, tig. 6.2. Th. G. Pinches, Collection of Sir Henry Peek Bart. Inscribcd babylonian Tablcts,

    n 14 et pi. D. G. Lyon, The Seal Impressions on an Early Babylonian Contract,Journal of tlie American Oriental Society {1Q06}, p. i35 et suiv. Cf. L. Delaporte,Les sept sceaux d'une enveloppe date de Samsu-iluna, Recueil de travaux (igio),p. ly et suiv. : quatrime sceau.

    3. Ibid., troisime sceau.4. H. Ranke, op. cit., ibid.5. Sipp. .S64; publi par Th. Friedrich, op. cit., p. 629, fig. 11.G. Cette scne est encore grave sur le cylindre de Bltani, pouse de Rim-Sin, der-

    nier roi de I.arsa et contemporain de Hammurabi (Muse royal de Berlin; publi parMesserschmidt dans ^m(/(C/is Bcr/c/i(c aus den kniglichen Kunstsammlungen, fv. lyog,fig. 86 et par Fr. Delitzch, Handel und Wandel in Altbabylonien (1910), fig. 27, ainsique sur le cylindre de CIcrcq n' 187, au nom de Danatum qui se dit serviteur dumme prince.

  • XVI INTRODUCTION

    est souvent grave sur les intailles;parfois elle est de la mme grandeur que

    les autres personnages, par exemple sur le cylindre n" 222;parfois elle est

    beaucoup plus petite et place dans le champ comme une figure accessoire,par exemple sur les cylindres n' 220 et 224. Sur l'enveloppe date de Samsu-iluna elle est debout au milieu d'un rectangle dispos au-dessus d'unquadrupde; le sujet tout entier appartient la glvptique syro-cappado-cienne et l'on s'tonne de le trouver imprim sur un document qui pro-vient de Sippara, alors que les contractants et les tmoins ont tous desnoms babyloniens.

    Gilgames est toujours considr comme un hros vigoureux : sur lecylindre 141, il attaque un lion; mais c'est aussi un demi-dieu rduit un rle secondaire, soit qu'il prsente le chevreau, soit qu'avec Ea-baniil tienne la tige d'un emblme; la scne la plus caractristique dans laquelleces deux tres soient figurs les reprsente en lutte l'un contre l'autre;elle forme le sujet du cylindre 36; plus souvent, elle accompagne uneautre scne, comme sur les cylindres n"' 170, 189, 210, 211, 24? et 25i.

    Un usage qui parait particulier Nippur, c'est celui des sceaux gravsspcialement, par un officier appel bur-gul, pour les documents qui exi-geaient la prestation du serment; sur un mme cachet on rassemblait tousles noms des parties ayant un intrt commun. Si l'engagement tait unila-

    tral, il y avait un seul cachet; par exemple, dans une vente ou un partage.Si au contraire les deux parties contractaient des obligations, dans unmariage ou un change, il y avait deux sceaux, un par chaque grouped'obligataires '.

    Comme au sicle des rois d'Ur, les cylindres de cette poque sont le plussouvent en hmatite. Quelques-uns taient sertis dans une monture enmtal repouss '.

    En classant les intailles, nous avons hsit attribuer la glyptique deSumer et d'Akkad les cylindres 244, 245, 246 et ceux qui, dans les deuxplanches suivantes, sont de mme style. En ralit, ils appartiennent laglyptique syro-cappadocienne : nous en avons la preuve par des empreintes

    indites sur des tablettes acquises par le Muse du Louvre dans les derniersmois de 190g. M. Thureau-Dangin a eu la bienveillance de nous signaler

    1. Cf. .\. Pocbcl, Babylonien lgal and business Documents from the first Dynasty ofBabylon, chiejly from Nippur, The Babylonian Expdition of the University of Pennsyl-vanie, scr. A., t. VI, 2 part. (1909), 5i-53.

    2. Cf. H. Ranke, Babylonian lgal and business Doeuments from the time of the firstDynasty of Babylon. chiefly from Sippar, The Babylonian Expdition of the University

    of Pennsylvania, sr. A. t. VI, i' part. (1906), pi. X (empreimes du rgne de Ammi-zadu-

  • INTRODUCTION XVII

    CCS documents et d'attirer notre attention sur leur importance. Ce sontdes imitations et des adaptations de sujets gravs en Babylonie; ainsi les

    lions attaquant des chvres, tels qu'ils sont figurs au n"' 268 et 269, sont

    copies de cylindres babyloniens dont les n" 2t')6 et 267 donnent desexemples '.

    E. poquedes rois kassites. La Bibliothque nationale possde le sceau(n" 296) d'un sakkanakku qui se dit tils de Kurigalzu (1 362-1 3 38 avant J.-C),

    vingt-deuxime roi de la troisime dynastie de Babylone. Deux cylindres

    royaux au nom du mme prince ont t publis par Menant ' et par Dieu-lafoy '; sur le premier, la scne se rduit un seul personnage qui lve la

    main droite, comme au n''295 du Catalogue '.

    Une autre intaille, conserve au Metropolitan Musum ', porte le nom deBurnaburias, prdcesseur de Kurigalzu : on y remarque un personnage

    analogue celui du n" 297 ''. La croix figure sur ce dernier cylindre seretrouve sur une enveloppe non date mais qui appartient certainement

    la mme poque '. Sur deux autres enveloppes, un personnage debout enface d'une divinit assise " et un oiseau pos sur un arbre " rappellent les

    scnes des n"' 298 et 299.Les cylindres de cette poque sont le plus souvent en jaspe; il en est

    aussi en agate, en meraude, en serpentine et en hmatite. Par des em-preintes sur argile nous savons qu'ils taient parfois sertis dans une mon-

    1. Comparer avec les lions ails attaquant une chvre, sur la tablette CB.M Ii65 del'Universit de Pennsylvanie. Ce document, dat de Hammurabi, a t publi par H.Rankc, op. cit., pi. V.

    2. Collection inconnue. J. Menant, Glyptique, t. I (i883) tig. 124.3. Louvre, collection Dieulalby. M. Dieulafoy, L'.icropole de Siise, fig. 340.

    4. Comparer avec les cylindres 2^9 et 261 de la collection de Clercq ; 122 de la collectionPierpont Morgan.

    5. W. H. Ward, The Seal Cylinders (1910), fig. 40 et 5i2.6. Comparer avec les cylindres 260, 260 bis, 260 ter, 262 265, et 267 de la collection

    de Clercq; 94 et g5 du Muse Guimet.7. Universit de Pennsylvanie CBM. 3127; publi par .\. T. Clay, Documents froin tlic

    Temple Archives of Nippur dated in tlie Reigns ofCassite Ruiers, The Babylonian E.xpe-ition of the University of Pennsylvania, sr. A, t. XIV (1906), pi. XV, fig. 7. Dans cemme volume, p. 12 et suiv., on trouve une intressante tude sur les sceaux de cettepoque et les diverses faons de sceller les documents. Comparer avec les cylindres254, 255, 258 et 260 bis de la collection de Clercq; 95 du Muse Guimet.

    8. Universit de Pennsylvanie, CBM. 3i53; publi par A. T. Clay, op. cit., pi. XV,fig. I. Comparer avec les cylindres 257 et 258 de la collection de Clercq et i25 de la col-lection Pierpont Morgan.

    9. Universit de Pennsylvanie, CBM. 3i35; publi par .\. T. Clay. op. cit., pi. X\'.fig. 8.

  • XVIII INTRODUCTION

    ture en mtal, analogue celle dont nous avons dj constat l'usage autemps du roi Ammizaduga'.

    II. Assyrie.

    Depuis les travaux de J. Menant qui a attir l'attention sur le sceau deUrzana, roi de Musasir, contemporain de Sargon (722-705 avant .T.-C), etsur diverses empreintes de cylindres et de cachets plats, notre connaissancede la glyptique de l'Assyrie ne s'est gure dveloppe. Il convient toutefoisde signaler deux tablettes trouves Gzer par la socit anglaise desfouilles en Palestine " : sur ces documents, dats du rgne d'Assurhanipal(668-626 avant J.-C.) figurent les empreintes de cachets analogues auxcnes n" 552 et 558 du Catalogue. Citons aussi les cylindres et cachets destablettes assyriennes avec inscriptions aramennes, dites parJ. H. Ste-venson, en 1902 \

    Les deux bulles d'argile photographies la planche B (Inv. 5922 etInv. 5924 proviennent des fouilles de Botta Khorsabad '; la scne qu'ellesportent, un roi en lutte avec un lion dress, semble avoir t rserve

    pour le sceau royal ^

    III. Empire ng-babvlGxNien.

    La plupart des empreintes de cylindres releves par J. Menant sur des

    contrats dats de l'empire no-babylonien portent un personnage qui lvela main vers des emblmes placs sur des autels ^. Le croissant et l'toilesont toujours supportes par cet objet peu prs ellipsodal, figur auxn"' 386 et 565 du Catalogue, objet que Fr. Lenormant estimait tre unbtyle '. Les mmes sujets taient encore gravs au temps de la doiTination

    1. A. T. Clay, op. cit., t. XIV, p. i5 et pi. XIV et XV.2. Palestine Exploration Fund, 1904, p. 23o, et igon, p. 206.3. J. H. Stevenson, Assyyian and Babvlonian Contracts n'ith aramaic rfrence notes,

    p. iSy et suiv.4. Botta a donn la Bibliothque trois bulles qui portent chacune une empreinte ;

    elles sont dcrites sous les n' 33 14 33 16 dans le Catalogue de Chabouillet et ont tinventories sous les n" 5g22 5924. La premire a't publie par Lajard dans l'Intro-duction au culte de Mithra, pi. XLIV, fig. 8.

    5. J. Menant, Glyptique, t. Il (1886), p. 73 et suiv.6. J. Menant, Glyptique, t. 11 (i885), p. 12g et suiv.7. Fr. Lenormant, Le culte des btyles cliei les Chalde'ens. Comptes rendus des sances

    de l'Acadmie des Inscriptions, 1868, p. 3 18.

  • INTRODUCTION XIX

    des Perses ' : ainsi, sur un docunieni dat de Darius ', on voit la chvre-poisson couche sur un autel, telle qu'elle est reprsente sur le cachetplat n 564. D'aprs un cylindre anpigraphe de la collection HayesWard ',auprs de cette scne on faisait volontiers figurer les hommes-scorpionsqui forment eux seuls le sujet des intailles n" 38- et 388 et d'un cachetplat imprim sur une tablette date de Darius II '.

    L'tre fantastique form d'un buste humain et d'une queue de poisson qui,au n 543, tient des deux mains le vase jaillissant, appartient aussi cettepoque et se rencontre sur une tablette date de l'an 14 de Darius '" avecdes groupes d'animaux analogues ceux des cachets n" 536 et 626 **.

    La scne du n 527 b figure, d'aprs un cylindre, sur une tablette durgne de Cyrus '. Plusieurs empreintes dates du mme Cyrus ', de Cam-byse '' et de l'un des Darius ', ainsi que les cachets n^ 5-4 5g4 du Cata-logue, prsentent un personnage qui lve la main en face d'un autel surlequel se dressent la lance et le rectangle; sur d'autres documents, dats deDarius " et de Cambyse " et sur les cachets 600 6o3, les deux emblmesreposent sur le dos d'un quadrupde dont la tte est orne des cornes sym-boliques.

    Le sujet du n" 526, accompagn d'un homme-scorpion, est empreint surune tablette date de Darius H, qui porte aussi une scne analogue celledu n 529 ''.

    La plupart des intailles de cette priode sont des calcdoines.

    1. J. Menant, Glyptique, t. II (1886), p. i32 et suiv. A. T. Clay, Lgal and Confmercial Transactions (igoS), pi. VI.

    2. J.- Menant, op. cit., p. iSy, fig. 12g.3. J. Menant, op. cit., p. i38, fig. i3o.

    4. A. T. Clay, Business Documents pi. XI, fig. 27.5. J. Menant, op. cit., p. i 38, fig. i3i. Voir une empreinte de cachet plat au temps

    d'Artaxerxs I dans Hilprecht et Clay, Business Documents ofMuvash Sons, pi. V.6. Voir des empreintes de cachets plats au temps dWrtaxerxs 1, dans Hilprecht et

    Clay, Business Documents of Murash Sons, pi. VI et X.7. J. Menant, op. cit., pi. i37, fig. 128.8. A. T. Clay, op. cit., pi. VII, fig. 16 et 20.

    9. A. T. Clay, op. cit., pi. VII, fig. 18 et 21

    .

    10. .\. T. Clay, op. cit., pi. VU, fig. 17. .V la page 14, cet auteur rapporte le document Darius II.

    11. J. Menant, op. cit., p. 139, fig. i32.12. A. T. Clay, op. cit., pi. VII, fig. i5.

    i3. A. T. Clay, Business Documents, pi. XII, fig. 28.

  • XX INTRODUCTION'

    IV. Empire perse.

    Nous venons de constater, pour les rgnes de Cyrus, de Cambyse, deDarius I, d'Artaxer.xs I et de Darius II, la persistance des scnes gravesau temps de l'empire no-babylonien. Cependant huit empreintes de cy-lindres, dates des deux derniers de ces princes, portent des sujets analo-gues ceux des n' 398 et 3g6 du Catalogue : un personnage coiff de lacidaris, debout entre deux animaux rels ou imaginaires". Sur des docu-ments d'Artaxerxs, un personnage arm d'une dague, vtu comme celuidu n 526, lutte avec un lion ail et, comme au n" 63o, un achmnide tientdes lions par la queue '; sur une tablette de Darius II on remarque deslions ails tte humaine qui forment un groupe semblable celui ducachet n 632 \ Le cylindre royal n 89132 du Muse Britanique paratavoir t le sceau personnel de ce dernier roi '.

    Les graveurs ont employ l'ivoire, les quartz hyalins, les Jaspes et sur-tout diverses sortes d'agates. Le cylindre n 899 ipl. A.) est un beau spci-men d'agate rubanne taille en forme de barillet. Le cylindre en ivoiren 3(11, seul de toute la collection, a gard sa monture antique.A la planche B nous donnons des empreintes fort intressantes d'aprs

    deux bulles en argile du legs Delcluse (H . 890 et H. 891).

    V. Egypte.

    Ds 1842, CuUimore ^ a publi quatre empreintes de cvlindres gyptiens

    1. H. V. Hilprecht et A. T. Cla)', Business Documents ...dated in the reign of Artaxer-xs /(1898), pi. VII, n 8 et pi. XI, n"* 19, 20, 21. A. T. Clay, Business Documents...dated in the reign of Darius II (1894), pi. I, n" i ; pi. III, n" 3; pi. XI, n 27 et pi. XII,n 3i.

    2. H. V. Hilprecht et A. T. Clay, op. cit., pi. IX, n"' 12 e; 16.3. .\. T. Clay, op. cit., pi. XI, 11 27.

    4. La lgende grave sur cette intaille donne en trois langues le nom de Darius maisne permet pas de dterminer lequel des trois princes de ce nom elle mentionne; il a tdmontr par M. E. Babelon que Darius I et ses successeurs ont fait reprsenter leur por-trait sur les monnaies et sur des cylindres :.le nez pat du roi figur sur ce monumentne convient pas k Darius 1 ni Darius 111 mais s'accorde parfaitement avec le type officieldes dariques de Darius 11 Nothus [Cf. E. Babelon, L'Iconographie et ses origines dans lestypes montaires grecs {Extrait de la Revue numismatique, rgoS), p. 27, tig. D]. Pard'autres considrations, MM. G. Perrot et Ch. Chipiez taient parvenus la mme conclu-sion [Cf. Histoire ancienne de l'Orient, t. V, 1890, p. 849-830].

    5. Cullimore, Oriental Cylinders, n" 84 (Collection de Lord Prudhoe) et n" 149 i5i(Muse de Vienne).

  • INTRODUCTION XXI

    analogues ceux qui lif^urcnt ci-aprs dans le Catalogue sous les n"" 40(1 410. Les fouilles de M. Anielineau Abydos ' et de M. de Morgan Ncgadah '

    ont permis de constater que ces intaillcs appartiennent l'poque de lapremire dynastie de l'Egypte '.

    Aprs la quatrime dynastie, on adopta dans la valle du Nil le caciictplat en forme de scarabe et il n'est pas tabli que les cylindres 412 a 417,sur lesquelles sont gravs des cartouches royaux, aient jamais servi desceaux.

    Les plus anciennes intaillcs sont en serpentine; leur diamtre est peuprs gal leur hauteur et elles sont perces d'un norme trou. Le cylindreau nom de Khephren (412) est en jaspe; un autre (41 51, en marbre blanc;quatre sont de ce schiste jauntre, maill en bleu, dans lequel sont taillsde nombreux scarabes.

    VI. Syrie et Cappadoce.

    On sait maintenant, par une tablette conserve au Muse du Louvredepuis les derniers mois de 1909, que l'criture cuniforme tait employeen Cappadoce au temps de Ibi-Sin, le dernier des rois d'Ur; qu' la mmepoque on utilisait dans cette rgion des sceaux cylindriques, dont les sujetstaient imits des scnes de prsentation graves Sirpurla, et des petits

    cachets plats dont l'usage venait d'Egypte '.

    Au temps de la premire dynastie babylonienne, sur une enveloppe datedu rgne de Samsu-iluna ', l'une des empreintes porte la femme nue,debout au-dessus d'un quadrupde, passant dans le vide d'un rectangle.C'est un type de divinit qui n'appartient pas la Babylonie; nous le trou-vons au n 457 du Catalogue. Les mmes influences trangres que l'on aconstates pour la priode prcdente s'exercent encore sur l'art syro-cappa-dociea et de nombreux cylindres sont de style composite.

    1. E. .\mlincau, Les nouvelles fouilles d'Abydos (1896-99).2. J. de Morgan, Recherches sur les origines de l'Egypte (1897). Cf. p. 22g et suiv. :

    G. Jquier, Monuments contemporains du tombeau royal de Ngadah.3. Cf. W. .M. Flinders Ptrie, Abydos, part II (1903), pi. XII. fig. 274 et 275; cf. p. 2g.4. Je dois la communication de cette tablette M. Fr. Thureau-Dangin; il l'a signale

    r.\cadmic des Inscriptions et Belles-Lettres par une note descriptive dont M. Pottier adonn lecture au mois de septembre igog {Comptes rendus, p. 612.).

    5. D. G. Lyon, The Seal Impression on an early babylonian Contrjct, Journal 0/ theAmerican Oriental Society, t. XXVII '1906^ p. i 35-141, le dernier sceau.

  • XXII INTRODUCTION

    VII. Chypre et Phnicie.

    Les fouilles de Luigi Palma di Cesnola Curiuni ' et de son frre

    Alexandre Salamine ' ont fait connatre de nombreux cylindres cyprioteset quelques imitations de sujets babyloniens ou kassites. Une intaille ^ porte

    une scne analogue celles des n' 476 478 de la Bibliothque nationale;

    sur ce dernier on remarque une inscription que \V. H. Ward considrecomme sabenne; ces quatre monuments me paraissent avoir t gravs en

    Asie vers le temps de la premire dynastie babylonienne. Le cylindre

    n 498 est presque identique celui qui portait le n 6 dans la collection

    Lawrence-Cesnola *; on admettait jadis que l'objet vers lequel se tourne le

    personnage tait le symbole de la desse paphienne \Il n'a t publi aucune empreinte date de cylindre portant une inscrip-

    tion aramenne ou phnicienne; les plus anciennes de ces intailles ont tgraves vers la fin de l'empire assyrien, d'autres appartiennent l'poque

    des rois achmnides ^. Les scarabodcs et autres cachets plats, avec ins-criptions aramenne ou phnicienne, seront dcrits dans un autre volumedu Catalogue.

    VIII. lam.

    Les fouilles poursuivies Suse depuis 1897 par la Dlgation en Peise

    ont mis jour un grand nombre de cylindres et d'empreintes. Ds main-tenant on peut esquisser l'histoire de la glyptique de l'Elam et distinguer

    plusieurs priodes.

    Recueillis quelques mtres au-dessus de la plaine, un petit lion, une

    1. L. Palma di Cesnola, Cyprus (1877). Cf. R. Dussaud, Les civilisations prhellni-ques dans le bassin de la mer Ege (1910), page 129 et suiv.

    2. A. Palma di Cesnola, Salaminia, i" dition (1882).3. Ancienne collection Laurence-Cesnola, n" 4. A. Palma di Cesnola, Salaminia, i^o di-

    tion, fig. 116; 2" dition, fig. i3i. W. H. Ward, The Seal Cylinders (1910), fig. 1202.Dans ces ouvrages le dessin est dispos d'aprs la pierre et non d'aprs l'empreinte.

    4. A Palma di Cesnola, Salaminia, pi. XII, fig. 2. Menant, Glyptique, t. II (1886),fig. 254. W. H. Ward, The Seal Cylinders (1910), fig. 1176. Dans ces trois ouvrages, ledessin est dispos d'aprs la pierre et non d'aprs l'empreinte.

    5. Sur^la glyptique cypriote voir aussi M. Ohnefalsch-Richter, Kypros, die Bibel undHomer (i8g3); W. H. Ward, The Seal Cylinders (1910;, chapitre LXIl, et R. Dussaud, Lescivilisations prhellniques, p. 178.

    6. Cf. W. H. Ward, The Seal Cylinders (1910), chapitre LXI. - Lidzbarsky [Ephemeris,II, 1903, p. 400) a publi un cylindre qu'il convient de rapprocher du n" 5o2.

  • INTRODUCTION XXIII

    tC-te de lion et des calottes sphriques, tous objets en calcaire, ornes sur labase de gravures en creux et percs d'un trou pour tre suspendus, paraissenttre des cachets plats. Au mme niveau, quelques empreintes sur argile dequatre sceaux ditrents '. Dans la couche immdiatement suprieure, desintailics en terre maillc; des tablettes de comptabilit en criture diteproio-eliiinite, portant parfois sur le revers l'empreinte d'un cylindre; desmottes d'argile estampilles. Le sujet se rduit, en gnral, la figurationd'animaux, mais dj la nature n'inspire plus seule les artistes : le lion, letaureau et le bison se dressent sur leurs pattes postrieures et se trans-forment en tres mythiques ; le graveur combine ensemble plusieurs formesanimales et cre par exemple un quadrupde ail dont l'arrire-train estd'un lion, la tte et les pattes antrieures, d'un aigle \Au temps o Suse tait gouverne par des sukkal, quelques tablettes de

    comptabilit portent le sceau d'un personnage dont le nom n'est pas men-

    tionn dans le texte mme du document. Sur cent vingt-sept titres publispar le P. Scheil \ neuf seulement ont des empreintes et les lgendes sontdisposes comme sur les intailles de la premire dynastie babylonienne.Le possesseur se dit serviteur de Nin-e-gal \ de Nin-sah \ de E-ba-ra-at "

    ou de Adda-Paksu '. Les deux premiers sont des noms divins; le troisimeest identifi par le P. Scheil Ebarti, l'un des patsi '; le dernier dsigne

    un contemporain de Sumu-abum '\ premier roi de Babylone. Nous attri-buons cette priode le cylindre 5o3 de la Bibliothque nationale, dont lalgende porte quatre noms propres lamites.Aprs Hammurabi, il se forma Suse celte monarchie laquelle nous

    1. Mcmoives de la Dlgation en Perse, t. VII (igc^), p. 7 (J. de Morgan! ; t. \'II, p. t4et t. Vlil, p. 2 et suiv. (G. Jquicr).

    2. Mmoires de la Dlgation en Perse, t. VI, p. GS et suiv. (dessins par G. Lampre);pi. 21, n" 4753 et 47-3; pi. 24, n 5242; t. VII, p. 17 (G. Jquier); t. VIII (igoS), p. 1-27[Cachets et cylindres archaques, par G. Jquier

    ;plus particulirement, la fig. 44 commen-

    te p. 23 et la pi. I). Nous rapprocherons de la figure Sg le cylindre 5i2 de la Bibliothquenationale dont la matire en une pte maillje.

    3. Mmoires de la Dlgation en Perse, t. X (igo8).4. Ibid., n" 5 et 8. Cf. pi. \'II, n 5 : la lgende-, imprime plusieurs fois, couvre toute

    la surface de la tablette.b. Ibid., n" 127.6. Cachet de Gimil-Bau. Ibid., n" 4. 6 et 40.7. Cachet de Adad-rabi. Ibid., n' 2, i i et i.8. Ibid., p. 14.

    g. D'aprs la tablette 2 [Ibid., p. i5 et 18). Le rgime des siikkal succda Suse aurgime des patsi lorsque Kutur-Nahhunte, vers 2280 selon Assurbanipal, fonda l'em-pire lamito-msopotamicn. Sumu-abum a rgn de 2232 221g [Cf. F. Thureau-DanginLa Chronologie babylonienne d'aprs des te.xles rcemment publis, Journal des Savants(igoS), p. iig].

  • XXIV INTRODUCTION"

    devons les plus anciennes inscriptions en langue lamite, appele aussi

    anzanite '. A cette priode, contemporaine de la domination des roiskassites Babylone, Ton doit vraisemblablement rapporter le cylindre

    n 49 du Cabinet des Mdailles de la Haye et une intaille anpigraphe

    du Muse du Louvre.A Mal-amir, vers Tan mil, sur les contrats de vente de proprits, on

    relve des empreintes d'ongles, accompagnes de la mention zu-pur-su-nuI leurs ongles) '; au revers de la tablette d'un acte judiciaire, l'em-

    preinte d'un cylindre dans une espace rserv \

    Vers la fin du septime sicle ou au dbut du sixime, les textes de comp-

    tabilit lamite portent rarement un cachet. Environ trois cents docu-

    ments de ce genre ont t publis; on y trouve seulement cinq empreintes,

    toutes d'un mme cylindre, quatre sur des tablettes et la cinquime sur uneenveloppe '.

    III. CYLINDRES ROYAUX ET EMPREINTES DATEES.

    SUMER ET AKKAD

    I. Priode iDrsargonique.

    A. Cylindres royaux \

    I. (Ej " LuGALANDA, patsi de Sirpurla, i" sceau.Collection Allotte de la Fuye, DP i i . Muse de l'Hcrmiiage.

    1. La plus ancienne inscription en cette langue se lit sur des briques de construction

    de la Collection Dieulafoy, au Muse du Louvre (AOD. 554 et 584). Elle est relative untemple du dieu GAL, de la desse Kiririsa et des dieux Pahahutip, lev ou restaur parHumban-ummena, tils de Aitar-kittah et pre de Untas-GAL. Ce dernier tait contem-porain de Kastiliasu I [Cf. Mmoires de la Dlgation en Perse, t. X (1908), p. 85, 86].

    2. V. Schcil. Textes juridiques lamites, n" 2, 3, 4, 6, 7, i5 et 16. Mmoires de laDlgation en Perse, t. IV (igoS).

    .1. Ibid., pi. 20, n 8.

    4. V. Scheil, Textes de comptabilit : n" 90, 107, 12?, i34 et 293, Mmoires de laDlgation en Perse, t. IX (1907.). Le sujet grav sur rimaille, encore indit, est dcrit

    p. 121. Sur la date de ces documents, cf. p. 111.5. A cette priode se rapportent les cylindres royaux n i du Cabinet de la Haye et

    n"'4i de la Collection de Clercq. mais nous ne pouvons les dater que par comparaisonavec d'autres intailles et par l'archasme des lgendes.

    6. La lettre (E) indique que l'intaille est connue par une ou plusieurs empreintes; la

    lettre (C'. que le cylindre nous est parvenu.

  • INTRODUCTION XXT

    Hiui.. AUotte de la Fuye, Les sceaux de Luuf;alanda, palsi de l.agjsch{Sirpourla) et de sa femme, Barnamtarra, Revue d'Assyriologie, t. \'I(1907). Le mme, Documents prsargoniques (1908), pi. V. L. Delaporte, La glyptique de Sumer et d'Akkad, Bibliothque de vul-garisation du Muse Guimet, t. XXXI, fig. i, p. 190,

    2. (E) LuGAi.ANDA, 2= sceau.

    Collection Allotte de la Fuye, DP 12.BiBL. Allotte de la Fuye, Les sceaux de Lougatanda. Le mme,Documents prsargoniques, pi. Vf. N. de Likhatchel, Drevnedjsyabuddy i pecati Sirpialy, Mmoires de la Socit archologique imp-riale Russe, t. IV (1907).

    3. (E) LuGALANDA, 3= sceau.

    Collection Allotte de la Fuye, DP i3.BiBL. Allotte de la Fuye, Les sceaux de Lougalanda. Le mme,Documents prsargoniques, pi. VIII.

    4. (E) Bar-nam-tar-ra, pouse du patsi Lugalanda.Collection Allotte de la Fuye, DP 14.

    BiBi.. Allotte de la Fuye, Les sceaux de Lougalanda. Le mme.Documents prsargoniques, pi. VIL

    B. Empreinte de cylindre sur un document dat.

    Lugalanda.Th. G. Pinches, The Amherst Tableis (tgoS), n i iSceau de En-

    ig-gal].

    II. poque de la domination d'Agad.

    A. Cylindres royaux.

    (Ej Da-da, devin de la maison royale de Sar-Gani-sarri.Louvre : b. 375 (bulle; fouilles de Sarzec Tello).

    BiBL. L. Heuzey, Sceaux indits des rois d'Agad, Revue d'Assyrio-logie, t. IV (1897), p. 5. E. de Sarzec et L. Heuzey, Dcouvertesen Chalde, p. 282, fig. B. F. Thureau-Dangin, Recueil de tablet-tes citaldennes (19031, n" 161 [texte de la lgende]. Le mme,

  • XXVI INTRODUCTION

    Les Inscriptions de Sumer et d'AkUad (igoS), p. 234-5 [transcriptionet traduction]. W. H. Ward, The Seal Cylinders, fig. 45.

    2. (E) Ib-ku, serviteur de Sar-Gani-sarri.Louvre : b. S-g (fouilles de Sarzec Tello).

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Tablettes Chaldennes indites, Revued'Assyj-iologie, t. IV (1897), pi. \'II, fig. 21. Le mme, Recueilde tablettes, n 164 [texte].

    3. (C) Ibni-sarru, scribe de Sar-Ga.ni-sarri.

    Collection de Clercq, n 46.

    4. (E) LuGAL-usuMGAL, patsl de Sirpurla, tributaire de Sar-Gani-sarri,

    i" sceau '.

    Louvre : b. 3jj et 377 t' (bulles; fouilles de Sarzec Tello).

    BiBi.. L. Heuzey, Sceaux indits, p. 8. E. de Sarzec et L. Heuzey,

    Dcouvertes, p. 283, fig. C. F'r. Thureau-Dangin, Recueil de tablet-

    tes, n" 162 [texte]. Le mme, Les Inscriptions, p. 234-5 [transcrip-tion et traduction]. W. H. Ward, The Seal Cylinders, fig. 46.

    5. (E) Si-ba-lum, scribe, serviteur de Sar-Gani-sarri.

    (fouilles de Bismya [Adab]).

    BiBL. W. H. Ward, The Seal Cylinders, fig. 47 et i58.

    6. (E) [ ], serviteur de Sar-Gani-sarri '.

    (fouilles de Bismya\BiBL. w. H. Ward, The Seal Cylinders, fig. 48.

    7. (E) [ ], fils de Sum-malik, serviteur de Sar-Gani-sarri.Louvre : b. 376 (fouilles de Sarzec Tello).

    BiBL. L. Heuzey, Sceaux indits, p. 3. E.de Sarzec et L. Heuzey,Dcouvertes, p. 281, fig. A. Fr. Thureau-Dangin, Recueil de tablet-

    tes, n" i63 [texte]. Le mme. Les Inscriptions, p. 234-5 [transcrip-tion et traduction]. W. H. Ward, The Seal Cylinders, fig. 44 et i ^-.

    1. Un second sceau est mentionn sous le n- 10.2. Le sceau de Ur-Dumu, patsi de Adab, que possde l'Lniversit de Chicago (W. H.

    Ward, The Seal Cylinders, fig. i35 b.). porte une scne analogue, Gilgames en lutte avecdes animaux dresss, mais le style des figures et la forme des caractres sont diffrents :cette intaille semble avoir t grave au temps des rois d'Ur.

  • INTRODUCTION' XXVII

    8. (E) Bin-Gani-sarri, fils de Naram-Sin; Abi-isar, serviteur.

    Louvre : b. 386 (fouilles de Sarzec Telle).

    BiBL. E. de Sarzec et L. Heuzey, Dcouvertes, p. 288, fig. H. Fr.

    Thureau-Dangin, Recueil de tablettes, n" 169 [texte]. Le mme, LesInscriptions, p. 240-1 [transcription et traduction].

    g. (E) Gimil-ilisu, juge, serviteur de Naram-Sin.Louvre : b. 378 (bulle; fouilles de Sarzec Tello).

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Tablettes, p. 77 et pi. VII, fig. 24. F.emme, Recueil de Tablettes, n" 168 [texte]. Le mme, Les Inscrip-tions, p. 240-1 itranscription et traduction].

    10. (E) Lugal-usumgal,

    patsi de Sirpurla, tributaire de Naram-Sin,2

  • XXVIII INTRODUCTION'

    Kccueil de tjbletles, n" 173 [texte\ Le mme, Les Inscriptions,p. 240- r ^transcription et traduction].

    14. (E) [ J, serviteur de Naram-Sin.

    Louvre (fouilles de Sarzec Tello).

    BiBL. E. de Sarzec et !.. Heuzey, Dcouvertes, p. 286, fig. F.

    i5. (E) [ ], l'chanson, serviteur de Naram-Sin.

    Louvre : b. 383 (bulle; fouilles de Sarzec Tello).

    BiBL. L. Heuzey, Sceaux indits, p. 9. E. de Sarzec et L. Heuzey,Dcouvertes, p. 284, fig. D. Fr. Thureau-Dangin, Recueil detablettes, n" 174 [texte]. Le mme, Les Inscriptions, p. 242-3 [trans-cription et traduction]. W. H. Ward, The Seal Cylinders, fig. 40.

    16. (E) [ ], contemporain de Naram-Sin.Louvre : b. 384 fouilles de Sarzec Tello .

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Recueil de tablettes, n 167 [texte]. Lemme. Les Inscriptions, p. 242-3 [transcription et traduction].

    17. (E) [ ], serviteur de Naram-Sin.Louvre : b. 385 ^fouilles de Sarzec Tello).

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Tablettes chaldennes indites, Revued'Assyriologie, t. IV, (1897"!, pi. VII, fig. 22. Le mme, Recueil detablettes chaldennes, n 173 [texte].

    18. Cjizinu, scribe, serviteur de Bin-Gani-sarri, fils de Naram-Sin.Muse mtropolitain de New-York.

    BiBL. Cette intaille est figure dans un grand nombre de publica-tions. J. Menant en a donn une excellente reproduction, en hlio-gravure, la planche I de la Glyptique.

    19. (C Kal-ki, scribe, serviteur de Ubil-Istar, frre du roi [Naram-Sin?] '.

    Muse britannique, n" 981 37.BiBL. Cette intaille est figure dans un grand nombre de publications.

    J. Menant en a donn une excellente reproduction, en hliogravure, la planche III, fig. i, de la Glyptique.

    i.La lgende ne porte pas le nom du roi mais seulement dieu dWgad , expres-sion que plusieurs textes appliquent Naram-Sin.

    2. Cette intaille n'est pas un cylindre royal, dans le sens strict de l'expression, puisquesa lgende ne comporte pas le nom d'un roi.

  • INTRODUCTION XXIX

    20. (E) Sib-aii-iii, lu gal-la-gal, serviteur de Lugal-i;sumgal, patsi de Sir-pula.

    Louvre, b. 402 (fouilles de Sarzcc Tello).

    BiDL. Fr. Thureau-Dani,'in, Tablettes, et pi. VIII, tig. 25. Lemme. Recueil de tablettes, n" \~i) [texte]. Le mme, Les Ins-criptions, p. 35o-i [transcription et traduction].

    B. E.MPREINTES DE CYLINDRES SUR DES DOCU.MENTS DATS.

    Fr. Thureau-Dangin, Tablettes chaldennes indites. Revue d'As-syriologie, t. IV (1897), pi. VU, fig. 20 [Louvre], p. 392.

    III. Epoque des rois dUr et d'Isin.

    A. Cylindres royaux.

    1. (C) Hashamer, patsi de Iskun-Sin, serviteur de Ur-Engur.Muse britannique, 89126.

    BiBL. Cette intaiilc est figure dans un grand nombre de publica-tions. J. Menant en a donn une excellente reproduction, en hlio-vure, la planche IV, fig. 2, de la Glyptique.

    2. (E) En-si-ni-ib-zu, serviteur de Dungi.Collections Amherst et W. H. Ward.

    BiBL. - Th. G. Pinches, The Amlierst Tablcts, n" 44. W. H. Ward,The Seal Cj'linders, fig. 5 1 b.

    3. (C) Ki-lul-la-gu-za-la, contemporain de Dungi.Muse britannique, n 89, i3i.

    BiBL. Menant, Empreintes de cylindres assyro-chaldens releves surles contrats d'intrt priv du Muse britannique {Archives des mis-sions scientifiques, 1880), fig. 56. Le mme. Glyptique, t. I,fig. 86. E. Babelon, Histoire ancienne de l'Orient, 9 dit., t. IV

    (i885), p. 90. F. Hommel, Geschichte (i885), p. 336. Th. G.Pinches, The babylonian and assyrian Cylinder Seals (i885), pi. I,fig. 3. W. H. Ward, The babylonian Seals (1887), fig. 10. Fr.Thureau-Dangin, Les Inscriptions, p. 278-9 [transcription et traduc-tion]. W. H. Ward, The Seal Cylinders, fig. 3 1, 486 et 1241, etc.

  • XXX INTRODUCTION

    4. (E) L-Bau, serviteur de Dungi.Collection W. H. Ward.

    BiBL. W. H. ^^'ald, The Seal Cylinders, fig. 52.

    5. (E) L-du(g)-ga, serviteur de Dungi.Louvre, AO. 3544 ^^ouilles de Sarzec Tello).

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Recueil de tablettes, n4i7 [texte]. Lemme, Les Inscriptions, p. 278-9 [transcription et traduction].

    6. (E) Nig-kal-la, contemporain de Dungi.Louvre, A0.435g (fouilles de Gros Tello). Empreinte

    indite.

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Les Inscriptions, p. 280-1 [transcriptionet traduction].

    7. (E) Ur-Dumuzi, serviteur de Dungi.Universit de Pennsylvanie, CBM. 5i36.

    BiBL. D. W. Myhrman, Sumerian administrative Documents fromthe second Dynasty of Ur, Babylonian Expdition of the University

    of Pcnnsylvania, t. III, i (1910), n" 14, pi. \'III, et n" i(j, pi. IV.

    8. (C; Ur-DuN-PA-E, serviteur de Dungi.

    Louvre, AO. 4198 (fouilles de Gros Tello). Empreinte in-dite.

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Les Inscriptions, p. 278-9 [transcription

    et traduction].

    9. (E) Ur-Kal, scribe de Dungi.

    Louvre, AO. 3547'' (fouilles de Sarzec Tello).

    BiBL. E. de Sarzec et L. Heuzey, Dcouvertes, p. 3oS, fig. N. Fr.

    Thureau-Dangin, Recueil de tablettes, n 418 [te.\te]. Le mme, LesInscriptions, p. 280-1 [transcription et traduction]. W. H. Ward,The Seal Cylinders, fig. 5i a.

    10. (Gj Ur-nab-X, patsi de Nippur, contemporain de Dungi.GoUection de Glercq, n 86.

    11. Ur-Pasag, patsi de Dungi-babbar, serviteur de Dungi.

    Louvre, AO. 4164 (fouilles de Gros Telio). Empreinte in-dite.

  • INTRODUCTION XXXI

    BiBi.. Fr. Thurcau-Dangin, Les Inscriptions, p. 278-81 [transcriptionet traduction].

    12. ,Ej Ur- [ ], jugef?), serviiciir de Dungi.Collection Amherst.

    BiBi.. Th. G. Pinches, The Amherst Tablets being an account of thebabylonian Inscriptions in the collection of the Right Hon. LordAmherst of Hacknej- (igoS), n" 22.

    l'i. (E) Ur-[ ], scribe, serviteur de Ug-mk ', patcsi de Sirpula.Louvre, AO. 3540 (bulle; fouilles de Tello).

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Recueil de i.iblenes, n 259 [texte]. Lemme, Les Inscriptions, p. 94-3 [transcription et traduction].

    14. (E) Gl'dka, patsi de Sirpurla.

    Louvre, AO. 3341 (fouilles de Sarzec Tello).

    BiBL. L. Heuzey, Le sceau de Guuda. Nouvelles recherches surquelques symboles chaldens. Revue d'Assyriologie, t. \' (1902), p. 129-189. Les deux dragons sacrs de Babylone et leur prototype chal-den, Revue d'Assyriologie, t. VI (1906), p. 95. Fr. Thureau-Dan-gin, Recueil de tablettes, n 260 [texte]. Le mme. Les Inscriptions,p. 206-7 [transcription et traduction]. E. Meyer, Sumcrier undSemiten (1906), p. 46. W. H. Ward, The Seal Cylinders (1910),fig. 39 b, 368 a et 65.

    i5. (C) Ab-ba, scribe de Guda.Collection J. Pierpont Morgan, n 52.

    16. (C) Gim-DuN-PA-E, pouse de Guda.Cabinet des me'dailles de la Haye.

    Bn(L. Menant, Catalogue des cylindres orientaux du cabinet royaldes mdailles de la Haye 11877), p. 59. Le mme, Comptes-rendus de l'Acadmie des Inscriptions (1878), p. 327 et suiv. F"r.Thureau-Dangin, Les Inscriptions, p. 208-9 [transcription et traduc-tion].

    17. (E) Lugal-z[e], scribe de Guda.Collection de Clercq, n 84.

    I. Il est probable que Ug-mc a prcd de peu de temps Guda et que celui-ci taitcontemporain de Dungi.

  • XXXII INTRODb'CTION

    i8. (E) L-[ ], le sag-tii, serviteur de Guda '.

    Muse'e imprial ottoman (Fouilles de Sarzec Telle), ns 839,

    840 et 858.

    BiBL. H. Je Genouillac, Inventaire, nos 339, 840 et 858.

    19. Ab-ba-kal-la ', serviteur de L-ka-ni \ patcsi de Sirpurla.Muse imprial ottoman (Fouilles de Sarzec Tello), n0 43i2.

    BiBL. H. de Genouillac, Inventaire (1910). pi. I.

    20. L-ur-|^ j, serviteur de L-ka-ni.Louvre, AO. 3546.

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Recueil de tablettes. n 423 [texte].

    21. (E) Ur-[Nina], fils de Al-la, scribe de L-ka-ni.Louvre, AO. 3 545.

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Recueil de tablettes, n' 422 [texte]. Lemme, Les Inscriptions, p. 210-1 [transcription et traduction].

    22. (E) Ur-Nin-mar, serviteur de Al-la, patesi de Sirpurla et contemporainde DuMGi.Louvre, AO. 355o.

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Recueilde tablettes, n" 424 [texte]. Lemme. Les Inscriptions, p. 210-1 [transcription et traduction].

    23. (E) Ba-sa(g)-ga, serviteur de Ur-abba , patsi de Sirpurla.Louvre, AO. 3o43.

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Recueil de tablettes, n" 287 [texte]. Lemme, Les Inscriptions, p. 210-1 [transcription et traduction].

    24. (E) Ur-nigin-gar, scribe de Ur-Lama, patsi de Sirpurla et contempo-rain de DuNGi.Louvre, AO. 3548 et 354g.

    BiBL. L. Heuzey, Le sceau de Gouda, Revue d'Assyriologie, V, 4I1902), p. i3g. E. de Sarzec et L. Heuzev, Dcouvertes, p. 3o7,fig. M. Fr. Thureau-Dangin, Recueilde tablettes, n"s 420 et 421

    1. Sceau empreint sur des bulles dates de la 8' anne de Pr-Sin.2. H. de Genouillac m'a donn la lecture de ce nom, incomplet sur l'empreinte, mais

    crit en entier dans le texte encore indit de la tablette.3. On n'a pas encore de synchronisme entre ce prince et les rois d'Ur.

    1

  • INTRODUCTION XXXIll

    [texte]. Le mme, Les Inscriptions, p. 210-1 [transcription et tra-duction]. W. H. Ward, The 5ej/ Cylinders, fig. 3g a.

    25. (E) Ur-Bau, fils de Pr-Sin.Muse imprial ottoman (Fouilles de Sarzec(?), Tello).

    BiBL. V. Scheil, Notes d'pigraphie et d'archologie assyriennes, XXV,Recueil de travaux, t. XIX (1897), p. 149. Fr. Thureau-Dangin,Les Inscriptions, p. 352 [transcription et traduction].

    26. (E) Ur-Adad(?), fils de Pr-Sin.Muse imprial ottoman (Fouilles de Sarzec Tello), n 954.

    BiBL. H. de Genouillac, Inventaire, pi. I, n" 954.

    27. (E) Ur-sa(g)-ga-mu, scribe du roi Pr-Sin.Louvre, AO. 2468 (Fouilles de Sarzec Tello).

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Recueil des Tablettes, n 425 [texte].

    Le mme, Les Inscriptions, p. 284-285 [transcription et traduction].

    28. (E) Arad-Nannar, siikkal-mah, serviteur de Gimil-Sin; i" sceau '.

    Louvre, AO. 2420 et Muse imprial ottoman, n 866 (Fouillesde Sarzec Tello).

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Recueil des tablettes, n" 429 [texte]. Lemme, Revue d'Assyriologie, t. III (1896), p. 124 [transcription ettraduction]. Le mme, Les Inscriptions, p. 288-9 [transcription ettraduction]. W. H. Ward, The Seal Cylinders, fig. 52 b. H. deGenouillac, Inventaire {\r)io), pi. II, n" 866.

    29. (E) Arad-Nannar, 2^ sceau.Louvre, c. 3 (Fouilles de Sarzec Tello).

    BiBL. Fr. Thureau-Dangin, Recueil de tablettes, n" 43o [texte].

    30. (C) Dug-x % scribe, serviteur de Gi.mil-Sin.Muse de Berlin, VAT. 697.

    BiBL. Eb. Schrader, Ueber einem althabylonischen Knigscylinder,Monatsberichte d. kn. preuss. Ak. d. Wiss. ^u Berlin, 1879, p. 291.

    Menant, Glyptique, t. 1, fig. 74 et pi. IV fig. i. E. Babelon, His-

    1. Trois sceaux sont au nom du sukkal-mah Arad-Nannar, aux n' 26, 27 et 32 : lesdeux premiers taient ddis Gimil-Sin; le troisime, Ibi-Sin.

    2. Signe n 458 des Recherches sur l'criture cuniforme de Fr. Thureau-Dangin; c'estl'idogramme du nom de la divinit principale de Gishu [= Umma].

  • XXXIV INTRODUCTION'

    toire jiicienjie de l'Orient, 'y dit., t. IV (i885), p. 99. F. Hommei;Geschichte Babyloniens iind Assyriens (i885), p. 341. Fr. Thureau-Dangin, Les Inscriptions, p. 288-9 [transcription et traduction].

    W. H. Ward, The Seal Cylinders, fig. 304. E. Meyer, Suinerier iindSmite (19061, p. 64, n" 14.

    3i. (C) L-an-na-tum, scribe, serviteur de Gihil-Sin.Muse britannique, :i 91023.

    BiBL. J. Menant, Glyptique, t. XXI, pi. 28 [texte]. Fr. Thureau-Dangin, Les Inscriptions, p. 288-9 [transcription et traduction],

    W. H. Ward, The Seal Cylinders, fig. 35.

    32. (E) L-Babbar, (ils du patsi de Adab, Ur-As-sib-gi, serviteur de Gimil-SlN.

    Universit de Pennsylvanie, CBM, 35q3.BiBL. D. W. Myhrman, Suinerian administrative Documents from

    the second Dynasty of Ur, The Babylonian Expdition of the Uni-versity of Pennsylvania, t. III, i (19 10), pi. 7,n'' i3 et pi. 111, n"'' 9 14-

    33. l) Pi-pi, serviteur du sukkal-mah Arad-N.\nnar.Muse imprial ottoman (Fouilles de Sarzec Tello), n" 952.

    BiBL. H. de Genouillac, Inventaire, n" 932.

    34. (El Arad-Nannar, contemporain de Ibi-Sin, 3'' sceau.Muse imprial ottoman (F'ouilles de Sarzec Tello), n 937.

    BiBL. H. de Genouillac, Inventaire, pi. II, fig. 937.

    35. (E) Iskuna, serviteur de Ibi-Sin.Muse imprial ottoman (Fouilles de Sarzec Tello), n 976.

    BiBL. -^ H. de Genouillac, Inventaire, n 97G.

    36. (E) L-Ningirsu, scribe, serviteur de Ibi-Sin.Louvre, c. 1 1 (Fouilles de Sarzec Tello^

    BiEL. Fr. Thureau-Dangin, Recueil des tablettes, n 431 [teste,.

    Le mme. Les Inscriptions, p. 288-9 [transcription et traduction].

    37. (E) Lu- X, sukkal, serviteur de Ibi-Sin.Louvre, c. 1 1 (Fouilles de Sarzec Tello).

    BiBi.. Fr. Thureau-Dangin, 0/7. Ci/., ibid.

  • INTRODUCTION XXXV

    38. (C) Ur-Kadi, serviteur de Ibi-Sin.Collection Pierpont Morgan, n 6i.

    3i). (E) L-dingirra, serviteur de . . .-Sin.

    Muse imprial ottoman (Fouilles de Sarzec Telio), n 998.

    BiBL. H. de Genouillae, fm'L'ntairc, n' ijqS.

    4u. ^Ej [ ], fils de Lugal-ninni-za, serviteur de ...-Six.

    Muse imprial ottoman (Fouilles de Sarzec Tello), n" 998.

    l'.iBL. H. de Genouillae, Inventaire, n 998.

    41. (C) L-Enlilla, scribe, serviteur de Pr-Sin, roi d'Isin.

    Muse de Berlin, VA. 2720.

    BiBL. Lehmann, Ein Siegelcylinder Konigs Bur-Sin von Isin, Be-

    trgc ^ur Assyriologie, t. H (1894I, p. 590. Fr. Thureau-Dangin,

    Les Inscriptions, p. ago-i [transcription et traduction]. E. Meyer,

    Sumerier und Semiten {ujoG), p. 64, n" 16. \V. H. Ward, The Seal

    Cylinders (1910), lig. 33 et 3i3 '.

    B. Empreintes de cylindres sur des documents dats.

    DUNGI.

    Th. G. Pinches, The Amherst Tablets (iggSj, n^Mg, 21, 24, 3o,

    33, 3 5, 42, 44, 47, 48, 53. W. H. Ward, The Seal Cylinders

    (19 10), fig. 5i [Collection Ward]. H. de Genouillae, Inven-taire (19 10), n" 91 1 eipassim [Muse imprial ottoman].

    PUR-SlN.

    Th. G. Pinches, The Amherst Tablets (1908), n^^ 57, 73, 75, 83,85, 86, 92, 93, 94, 96, 104, 1 10, 112, 114, 117, 119. .D. W.

    1. Trois autres cylindres royaux appartiennent la mme poque. Ce sont :I" Le sceau de Nannar-gal-zu, scribe, serviteur de Da-da, patsi de Nippur, prince connu

    par ce seul document [Muse de Berlin,VA, 266(5. Ward, The Seal Cylinders. tig. 226].2 Le sceau de Masiam-lixar, serviteur de Kisri, roi de Ganhar, prince connu par ce

    seul document [Collection de Clercq, n 121].3" Le cylindre de Clercq n" 1 13, qui portait une lgende maintenant efi'ace.Sur le sceau de Ur-Dumu, voir la note 2, p. xxvi. Nous ne mentionnons pas les cylin-

    dres aux noms de Guda et Dungi difis [V. Scheil, Le culte de Guda sous la II' dynas-tie d'Ur, Recueil de travaux, t. XVIII (1896), p. 64. Le mme, Guda sur les cylindres-cachets, ibid., t. XXI (1899), p. 27. H. de Genouillae, Inventaire (1910), n' 91 1. 943 et

    947], parce qu'ils sont postrieurs la mort de ces princes et ne valent que par la datedes documents sur lesquels ils ont t rouls.

  • XXXVI INTRODUCTION

    Myhrman, Sumerian administrative Documents (iqio), pi. 14n 32 et pi. V, n 22 [Universit de Pennsylvanie, C. B. M.11248]. H. de Genouiliac, Inventaire des tablettes de Tello,t. H [igio), passim. [Muse imprial ottoman].

    GlMIL-SiN.

    V. Scheil, Notes d'pigraphie et d'archologie, LUI, 4. Recueil detravaux.... sous la direction de M. Maspero, anne 1900. E.de Sarzec et L. Heuzey, Dcouvertes, p. 309 [Louvre, c. 35]. L. Delaporte, Un nouveau sceau du scribe Ur-Enlil [Revuearchologie, 1909, II, pi. XIII, fig. 1-2 et 3 [Collection Besson-neau et Louvre, c. 35]). W. H. Ward, The Seal Cylinders(1910), fig. 52 a [Louvre, c. 35]. H. de Genouiliac, Inventairedes tablettes de Tello, t. II (1910), passim [Muse imprialottoman].

    IV. Epoque de la premire dynastie de Babylone '.

    A. Cylindres roy.vux.

    I. (C) Ardia, serviteur de Sumu-la-il.Bibliothque Nationale, n^ i38.

    I. .\u tome X dis Mmoires de la Dlgation en Perse {igog}, le P. Scheil a publi destablettes qui portent des empreintes au nom de Adad-rabi, serviteur de Adda-Paksu,sukkal d'EIam et contemporain de Sumu-.\bum (n" 2, 11 et 22; p. 18, 28 et 35) et aunom de Gimil-Bau, serviteur d'Ebarat qui semble tre un prince antrieur. Dans lesArchives d'une famille de Dilbat (1908), aux n"' XVII et XLIII, J. E. Gautier a transcritet traduit les lgendes d'empreintes de cylindres royaux aux noms de Zabium et de Ham-murabi, rois de Babylone. H. Ranke a galement publi plusieurs empreintes dift'rentesau nom de Ammizaduga, le dixime roi de la premire dynastie (Babylonian lgal andBusiness Documents, pi. X). L'argile n'a gard aucune trace des scnes graves sur lesintailles; c'est pourquoi nous ne les classons pas dans nos listes.Le possesseur du cylindre !g8 de la Bibliothque nationale se disait serviteur de

    Ibiq-.\dad , personnage dont le nom est prcd du dterminatif divin sur une intailleattribue faussement au Cabinet des mdailles de la Haye par Cullimore qui l'a dessineau n" 29 de ses Oriental Cylinders. Un grand nombre de rois se sont diviniss [Cf. H.V. Hilprecht, The earliest Version of the babylonian Dluge Storv { 1910). p. 26-27] : Ibiq-Adad est peut-tre l'un des deux princes de la dynastie d'isin dont les noms nous sontencore inconnus.Les possesseurs du cylindre 216 de la Bibliothque nationale, d'un cylindre indit de

    la Collection Danicourt, au Muse de Pronne, et d'une intaille que je connais par uneempreinte [Sujet : prsentation du chevreau par Ea-bani au dieu caractris par le poi-gnard dentel ; lgende : Sin-ikisa. fils de Pitr-Adad, serviteur de Samsi-Adad.], se

  • INTRODUCTION XXXVII

    2. (C) [ ], serviteur de Hammurabi.Bibliothque nationale, n" 200.

    3. (C) Bitni, pouse de (''") Rm-Sin, roi de Larsa et contemporain deHammurabi.Muse de Berlin.

    BiBL. Messerschmidt, Amtliche Berichte ans dcn koniglichcn Kunst-sammlimgen, fv. 1909, fig. 86. Fried. Delitzsch, Handel undWandcl im Altbabylonien (1910), fig. 27.

    4. (Cj Danatum, serviteur de '''"> Rm-Sin.Collection de Clercq, n 187.

    B. E.MPREINTES DE CYLINDRES SUR DES DOCUMENTS DATS.

    SiN-MUBALLIT.

    F. Ballerini, Antichit assyro-babilonesi nel Miiseo civico diComo, Rivista degli Studi orientali, t. II 1909), p. 53f) et suiv.,n 4 et pi. II [Muse de Cme].

    Rm-Sin, roi de Larsa, contemporain de Sin-muballit et de Hammurabi.J. Menant, Empreintes de cylindres assyro-chaldens [Extrait

    des Archives des Missions, 3"= srie, t. VI, 1880), p. 6-8 [Musebritannique, B. 40 a].

    disaient serviteurs de Samsi-Adad. Les scnes graves sur ces trois sceaux sont de l'po-que de la premire dynastie. D'autre part, sous le rgne de Hammurabi, dans un actejudiciaire [Universit de Pennsylvanie, Collection J. Shemtob, CBM. 28. Publi par H.Ranke, Babylonian Icgal and business Documents, n" 26, pi. 21 et pi. V-VI], on a fait jurernon seulement par le nom du roi, mais aussi par celui d'un certain Samsi-.Adad. Ce per-sonnage est peut-tre le mme que Samsi-.\dad, tils de Bl-kabi et prince assyrien [Cf.L. Delaporte, Cylindres royaux de Vepoquc de la premire dynastie babylonienne. Revuearchologique (igio), l, p. iio et suiv.].

    Issak-Sin, possesseur du cylindre qui porte le n" 97 dans la Collection de la Haye, sedisait serviteur d'un certain Zimri-Lim inconnu par ailleurs.Au mme groupe se rapportent le cylindre 225 de la Bibliothque nationale, dont le pos-

    sesseur se disait serviteur de Sin-mgir [Cf. L. Delaporte, Cylindres royaux, p. i i5-i 17],et une intaille conserve jadis au Muse Borgia \'elletri, publie en 1827 par Fr. Mnter, la planche II, fig. i, de son ouvrage intitul Religion der Babylonier.

    C'est aussi l'poque de la premire dynastie babylonienne que paraissent avoir tgravs le sceau de Isar-Lim, roi de Hana, connu par deux empreintes sur la tablette AO2673 du Muse du Louvre. [