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P P i i è è c c e e 2 2 RESUME NON TECHNIQUE DE L’ENSEMBLE DES PIECES Projet Renforcement Gascogne Midi CANALISATION DN 900 LUSSAGNET - BARRAN Départements des Landes (40) et du Gers (32) Rev. Statut Date Révision mémo Rédacteur Vérificateur Approbateur 00 15/12/2015 Édition préliminaire Audrey BODIN Johan GAILLET Michel BOCHE 01 02/02/2016 Prise en compte des commentaires suite à pré-consultation des services instructeurs (DREAL LR-MP, Préfecture du Gers) Audrey BODIN Johan GAILLET Michel BOCHE 02 21/03/2016 Prise en compte des commentaires en phase recevabilité Audrey BODIN Johan GAILLET Michel BOCHE Direction Opérations / Département Projets-Construction PA-RGM-000-TIGF-000001_P02 Suivi par Michel BOCHE Dossier de Demande d’autorisation ministérielle de construire et d’exploiter une canalisation de transport de gaz naturel Demande de déclaration d’utilité publique

Demande d’autorisation ministérielle de construire et d ... · accompagnée d'un dossier, fourni en autant d'exemplaires que demandé par le préfet ou le préfet ... Le schéma

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PPiièèccee 22 RREESSUUMMEE NNOONN TTEECCHHNNIIQQUUEE

DDEE LL’’EENNSSEEMMBBLLEE DDEESS PPIIEECCEESS Projet Renforcement Gascogne Midi

CANALISATION DN 900 LUSSAGNET - BARRAN Départements des Landes (40) et du Gers (32)

Rev. Statut Date Révision mémo Rédacteur Vérificateur Approbateur

00 15/12/2015 Édition préliminaire Audrey BODIN Johan GAILLET Michel BOCHE

01 02/02/2016 Prise en compte des commentaires suite à pré-consultation des services

instructeurs (DREAL LR-MP, Préfecture du Gers)

Audrey BODIN Johan GAILLET Michel BOCHE

02 21/03/2016 Prise en compte des commentaires en phase recevabilité

Audrey BODIN Johan GAILLET Michel BOCHE

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PA-RGM-000-TIGF-000001_P02 Suivi par Michel BOCHE

Dossier de

Demande d’autorisation ministériellede construire et d’exploiter une

canalisation de transport de gaznaturel

Demande de déclaration d’utilitépublique

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PREAMBULE

Extrait du Code de l’Environnement :

Art. R. 555-8.-La demande d'autorisation de construire et exploiter une canalisation de transport est accompagnée d'un dossier, fourni en autant d'exemplaires que demandé par le préfet ou le préfet coordonnateur de l'instruction pour assurer les consultations prévues par la présente section et, le cas échéant, la section 3, et comportant les pièces suivantes :

6° Eventuellement, toute convention liant l'entreprise à des tiers et relative à l'exploitation de la canalisation ; 7° Eventuellement, toute convention liant l'entreprise à des tiers et relative soit au financement de la construction, soit à l'usage de la canalisation, ces pièces n'étant pas jointes au dossier soumis à l'enquête publique

10° Un résumé non technique de l'ensemble des pièces prévues au présent article et, le cas échéant, à l'article R. 555-9, sous une forme facilitant la prise de connaissance par le public des informations contenues dans la demande d'autorisation

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SOMMAIRE

1. PRESENTATION DE TIGF ........................................................................................................................ 4

2. PRESENTATION ET JUSTIFICATION DU PROJET ................................................................................ 4

2.1. JUSTIFICATION DU PROJET ..................................................................................................................... 4 2.2. PRESENTATION DU PROJET .................................................................................................................... 5

3. CADRE REGLEMENTAIRE ...................................................................................................................... 6

3.1. REGIME JURIDIQUE ................................................................................................................................ 6 3.2. INSTRUCTION ADMINISTRATIVE ............................................................................................................... 7

4. ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT ET TRACE DE MOINDRE IMPACT .............................................. 9

5. ETUDE DE DANGERS ET MESURES DE PREVENTION DES RISQUES ........................................... 28

6. SERVITUDES ........................................................................................................................................... 33

6.1. SERVITUDES DE PASSAGE ET D’EXPLOITATION DE LA CANALISATION ....................................................... 33 6.2. SERVITUDES LIEES A LA MAITRISE DE L’URBANISME ................................................................................ 33

7. CONVENTIONS AVEC LES TIERS ........................................................................................................ 36

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1. PRESENTATION DE TIGF

TIGF est une entreprise dont la mission première est l’approvisionnement et le transport de gaz naturel vers les utilisateurs industriels et les réseaux de distribution publique qui alimentent notamment les particuliers. Il exploite également les stockages souterrains à Lussagnet, dans le département des Landes et d’Izaute dans le département du Gers.

2. PRESENTATION ET JUSTIFICATION DU PROJET

2.1. JUSTIFICATION DU PROJET

La structure actuelle du réseau de transport français est caractérisée par :

L’approvisionnement du réseau national qui se fait principalement par le Nord.

La faiblesse des approvisionnements par le Sud.

L’insuffisance des capacités des ouvrages de liaison entre le nord et le sud : les limites physiques du réseau de transport contraignent les capacités commerciales (notion de congestions).

Un déficit de gaz en zone sud qui nécessite le recours au GNL (cher, compte tenu d’une forte demande en gaz des pays d’Asie) pour assurer les besoins des consommateurs.

Cette architecture génère une divergence des prix de marchés du gaz naturel entre le nord et le sud du pays dont le coût, estimé à 300 M€/an par la Commission de Régulation de l’Energie, est supporté par la collectivité gazière en zone Sud.

Pour supprimer ces écarts de prix, il est nécessaire d’augmenter la fluidité du transport entre les zones gazières Nord et Sud par le développement d’ouvrages permettant de résoudre les congestions identifiées et d’acheminer les volumes de gaz nécessaires au Sud.

Le schéma d’investissement technico-économique optimum retenu par la CRE (Commission de Régulation de l’Energie), par Délibération du 7 Mai 2014, associe les projets Val de Saône dans la zone GRTgaz et Gascogne - Midi dans la zone TIGF. Ces investissements permettront à l’horizon 2018 un rapprochement des places de marchés Nord et Sud.

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2.2. PRESENTATION DU PROJET

Afin de répondre aux objectifs de la CRE, TIGF doit renforcer son réseau grand transport pour augmenter la capacité de transit de gaz au point d’entrée/sortie de Cruzy (Hérault), interface avec le réseau GRT gaz Sud.

Dans ce contexte, le projet« Renforcement Gascogne - Midi » (RGM) consiste à

Renforcer l’Artère de Gascogne par :

o la construction d’une canalisation d’environ 61 km entre Lussagnet (Landes) et Barran (Gers) avec un diamètre nominal de 900 mm et une Pression Maximale de Service (PMS) de 85 bar relatifs,

o la construction et l’alimentation d’une nouvelle grille d’interconnexion « Gascogne Midi » (liaison de 300m en DN600 avec le centre de stockage et raccordement à la grille d’interconnexion Lussagnet),

o la création de deux postes de sectionnement intermédiaires situés sur les communes de Sion (Gers) et Castillon Debats (Gers),

o la modification du poste de sectionnement existant de Barran (Gers).

Renforcer l’Artère du Midi par l’ajout d’un compresseur sur le site de Barbaira (Aude). (Les

modifications sur la station de compression font l’objet d’une instruction administrative dédiée).

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La canalisation est posée d’une façon générale en propriétés privées sous convention de servitude. Les emprunts du domaine public, essentiellement les traversées de routes et cours d’eau, sont énumérés dans la pièce n°3 du dossier de demande d’autorisation et sont reportés sur la carte générale du tracé au 1/25 000 associée.

Le projet étudié prend en compte les contraintes sécurité, techniques, environnementales et administratives des zones traversées. L’ensemble des choix ayant conduits à retenir le tracé de moindre impact est détaillé dans la justification du choix du tracé présentée dans la pièce n°3 du dossier administratif.

La mise en service des ouvrages est prévue fin octobre 2018.

3. CADRE REGLEMENTAIRE

3.1. REGIME JURIDIQUE

Construction et exploitation de canalisation de transport de gaz naturel

Conformément au décret n°2012-615 du 2 mai 2012 modifié (codifié dans le Code l’Environnement) relatif à la sécurité, l’autorisation et la déclaration d’utilité publique des canalisations de transport de gaz naturel, le projet Renforcement Gascogne Midi est soumis à autorisation ministérielle, le produit du diamètre extérieur de la canalisation par sa longueur étant supérieur à 10 000 m2.

Déclaration d’Utilité Publique

Les ouvrages projetés ont pour finalité de résoudre les congestions identifiées au niveau du réseau national de transport de gaz naturel en augmentant les capacités de transit entre le nord et le sud de la France. En conséquence et en application de l’alinéa I de l’article L. 555-25 du Code de l’environnement, les travaux font l’objet d’une demande de déclaration d’utilité publique (DUP).

Mise en compatibilité de documents d’urbanisme

Le projet Renforcement Gascogne Midi nécessite la mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de Margouët-Meymes selon les articles L.153-54 et suivants du Code de l’urbanisme.

Etude de dangers Toute canalisation de transport nouvelle fait l’objet d’une étude de dangers qui suit les prescriptions de l’arrêté ministériel du 5 mars 2014 portant règlement de la sécurité des canalisations de transport de gaz naturel ou assimilé ainsi que celle de l’article R.555-39 du Code de l’Environnement. Cette étude (pièce 5 du présent dossier administratif) est réalisée selon les principes du guide méthodologique du GESIP n°2008-01.

Etude d’impact

En application des articles L.122-1 à L.122-3 et R.122-1 à R.122-16 du Code de l’environnement et compte tenu que l’ouvrage dépasse les seuils définis dans l’annexe de l’article R122-2, une étude d’impact est établie.

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Incidences sur les sites Natura 2000

Le projet traversant les sites Natura 2000 « Réseau Hydraulique du Midou et du Ludon » et « La Gélise et Milieux Aquatiques », une notice d’évaluation des incidences du projet sur ces sites est intégrée au dossier de demande d’autorisation conformément aux articles L.414-4 et suivants, et R.414-19 et suivants du Code de l’environnement.

Loi sur l’eau

La réalisation du projet s’inscrit dans plusieurs rubriques de la nomenclature annexée à l’article R214-1 du Code de l’Environnement. En conséquence, le projet fait l’objet d’une demande d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

Défrichement

Le projet fait l’objet d’une demande d’autorisation de défrichement selon les articles L.341-1 et suivants du Code Forestier.

Archéologie préventive

TIGF a saisi le préfet de Région pour demande préalable d’informations archéologiques. Des échanges sont menés entre TIGF et l’INRAP pour arrêter les modalités de réalisation du diagnostic archéologique anticipé.

Autorisation de dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces protégées

Le projet fait l’objet d’une demande de dérogation au titre L.411-2 du Code de l’Environnement traitant des espèces de faune.

NOTA : les autorisations liées au défrichement, à l’archéologie ainsi qu’à la dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces protégées font l’objet de procédures distinctes et ne sont pas traitées dans ce présent dossier.

3.2. INSTRUCTION ADMINISTRATIVE

Consultations

La demande d'autorisation de construction et d’exploitation et de Déclaration d’Utilité Publique relative au projet est adressée au Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie ainsi qu’au Préfet du Gers, coordonnateur de l’instruction.

Le préfet charge la DREAL Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées de l’instruction du dossier.

Après validation de la complétude et de la régularité du dossier, la procédure d’instruction est lancée :

o Le Ministre saisie l’autorité environnementale compétente (Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable – CGEDD) qui dispose de trois mois pour émettre son avis. Celui-ci est joint au dossier soumis à enquête publique.

o La DREAL coordonne la consultation administrative auprès des différents services et organismes concernés par le projet, au niveau régional, départemental et local : collectivités territoriales, chambres consulaires, services civils et militaires de l’Etat, gestionnaires de réseaux, de domaine public...

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L’ensemble des organismes consultés sont invités à formuler leur avis sur les dispositions d’ensemble du projet dans un délai de deux mois.

La DREAL transmet alors les résultats des consultations à TIGF et réunit si nécessaire dans les trente jours qui suivent, une conférence avec le demandeur et les services intéressés.

Enquête publique

A l’issue de l’instruction administrative, le projet est soumis à enquête publique dans les conditions prévues par les articles L.123-1 à L.123-19, et R.123-1 à R.123-46 du Code de l’environnement.

L'enquête publique est organisée par un arrêté inter-préfectoral des préfets du Gers et des Landes. Le préfet du Gers est chargé de coordonner l'organisation de l'enquête et d'en centraliser les résultats.

Les communes concernées par l’enquête publique sont listées en annexe 3 de la pièce 3.

L’enquête publique porte à la fois sur :

o la demande d’autorisation de construire et d’exploiter une canalisation de transport de gaz naturel,

o la demande d'autorisation au titre de la loi sur l'eau,

o la déclaration d'utilité publique du projet,

o la mise en compatibilité du PLU de la commune de Margouët-Meymes.

Approbation ou refus du projet

A l’issue de l’enquête publique, après avoir recueilli les observations de TIGF sur le rapport du commissaire enquêteur, le dossier est présenté en CoDERST (Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques) des Landes et du Gers.

Le préfet coordonnateur du Gers transmet ensuite au Ministre, les pièces de l’instruction administrative de l’enquête publique et son avis sur le projet. Le Ministre délivre alors l’autorisation de construire et d’exploiter du projet. Cette autorisation vaut autorisation au titre de l’article L.214-7-2 du Code de l’environnement.

Par ailleurs, par arrêté inter-préfectoral, les Préfets des Landes et du Gers prononcent la déclaration d’utilité publique du projet. L’arrêté inter-préfectoral de déclaration d’utilité publique emporte approbation de la mise en compatibilité du PLU de Margouët-Meymes.

Les préfets des Landes et du Gers délivrent également, pour chacune des communes impactées par le projet, des arrêtés préfectoraux instituant des servitudes d'utilité publique prenant en compte la maîtrise des risques autour des canalisations de transport de gaz naturel.

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4. ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT ET TRACE DE MOINDRE IMPACT

Le choix d’un tracé de moindre impact s’appuie sur une analyse territoriale itérative réalisée à différentes échelles (aire d’étude, fuseaux d’étude, couloirs d’études, tracé) permettant, à chaque niveau, l’identification des contraintes spatiales (réglementaires, techniques, environnementales ou sociétales) qui peuvent s’exercer pour la construction et l’exploitation d’une canalisation de transport de gaz naturel.

De l’aire d’étude au couloir de moindre impact

L’aire d’étude (60 km x 16 km) comprend l’ensemble des communes comprises entre Lussagnet (40) et Baran (32). Il s’agit d’un territoire essentiellement agricole, moyennement boisé, faiblement vallonné, peu urbanisé et comprenant un réseau hydrographique dont les écoulements sont essentiellement orientés du sud vers le nord.

Plusieurs fuseaux d’études (1, 2 ou 3 selon les secteurs) ont été définis au milieu de l’aire d’étude, très proche de l’axe Lussagnet-Barran.

Chaque fuseau a été découpé en tronçons (de A à K) de façon à étudier 24 combinaisons de passage entre Lussagnet et Barran.

Découpage des fuseaux en tronçons et évaluation de la combinaison la moins impactante.

L’étude comparative menée par IDR en 2014 a quantifié les linéaires et/ou surfaces des contraintes1 inscrites dans chaque tronçon dans le but de déterminer un fuseau global d’études de moindre impact. En conclusion de cette première analyse, les tronçons B et E sont écartés de l’analyse du couloir de moindre impact car ils présentent les niveaux de contraintes les plus forts.

La définition d’un couloir de moindre impact (largeur : 100 m), dans lequel sera déterminé un tracé (largeur de la piste de chantier 26 m), est construite sur la confrontation de diverses contraintes techniques, économiques, environnementales, sécurité et sociétales, traitées avec des degrés d’approfondissement plus précis que dans l’aire d’étude. Cette analyse quantitative est complétée d’une analyse cartographique des contraintes et de la recherche d’un positionnement de couloir évitant les enjeux forts des territoires.

L’analyse comparative menée sur les couloirs d’étude des tronçons A-C, D, F, G, H, I, J et K avec une variante A-C’ au niveau de la commune de Perchède (le couloir C’ étant inclus dans le tronçon du fuseau C), a permis de retenir le couloir A-C / A-C’- F- G- I- K.

Les cartographies des pages suivantes illustrent les définitions du fuseau et du couloir de moindre impact.

1 Les contraintes environnementales ont été identifiées par GEREA. Au stade des études conceptuelles, le SDAGE 2010-2015 a été pris en compte. Cependant, l’évaluation environnementale du projet (pièce 6 du dossier) fait référence au SDAGE 2016-2021.

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Choix du couloir sud au niveau de la commune de Perchède

L’analyse de l’état initial de l’environnement a conduit tout d’abord à retenir le couloir sud. En effet, le couloir nord traverse la ZNIEFF de type I « Etang de Perchède et bois du château de Pesquidoux » et l’Espace Naturel Sensible (ENS) « Etang de Perchède ». Concernant le site Natura 2000 « Réseau hydrographique du Midou et du Ludon », le couloir nord suit sur plusieurs kilomètres deux vallons humides alors que le couloir sud traverse perpendiculairement deux autres vallons humides.

Par ailleurs, la présence sur le couloir nord d’un boisement important à chiroptères d’enjeu très fort avec la présence de la Barbastelle d’Europe et du Murin d’Alcathoé, la présence de la Cistude d’Europe au niveau de l’étang de Perchède, la présence d’une station de flore protégée au niveau national, la Crassule mousse, ont fait opter pour le choix du couloir du sud. En effet, même si un boisement à chiroptères d’enjeu très fort est présent au sud, il est de moindre importance et il est possible de réduire les impacts en traversant le boisement au niveau d’un étranglement.

Choix du tracé à l’intérieur du couloir de moindre impact

Le tracé de la canalisation de transport de gaz naturel est déterminé de manière à éviter les impacts. Les différents critères pris en compte sont ceux identifiés dans l’analyse de l’état initial :

o la sécurité des personnes (habitations, ERP…) et des biens,

o la biodiversité (faune/flore/habitats/zones humides),

o l’agriculture,

o la ressource forestière,

o le patrimoine paysager, culturel et archéologique,

o la ressource en eau (cours d’eau, périmètres de protection de captage d’eau potable),

o la géomorphologie.

Les critères techniques pour la réalisation des travaux de pose sont également pris en compte dans le choix du tracé, notamment le rayon minimal de courbure de la canalisation, les pentes, les dévers...

Au fur et à mesure de l’avancement des études (étude d’impact, inventaires faune/flore, étude de dangers, études domaniales et techniques) et des rencontres avec les différentes parties prenantes (administrations, mairies, gestionnaires de voiries…) plusieurs adaptations de tracé successives ont été actées afin d’aboutir au tracé de moindre impact présenté en ANNEXE 1 sur une carte au 1/25 000ème.

Le tracé retenu est orienté selon un axe Ouest – Est, il chemine dans un environnement essentiellement rural composé de terrains agricoles.

Le point de départ de la canalisation de transport DN900 est situé en sortie du sectionnement de Lussagnet Départ Midi, dans le périmètre de sûreté du centre de stockage de Lussagnet exploité par TIGF.

Le point d’arrivée de la canalisation DN900 est situé à la clôture du poste de sectionnement de Barran, dans un environnement rural.

Les principaux enjeux traversés par la canalisation sont les suivants :

o 2 sites Natura 2000

« Réseau hydrographique du Midou et du Ludon »

« La Gélise »

o 4 ZNIEFF de type 2

« Réseau hydrographique du Midou et milieux annexes »

« La Douze et milieux annexes »

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« La Gélise et milieux annexes »

« Coteaux de la Guiroue de Castelnau-d’Anglès à Roquebrune »

o 3,2 km de Zones Humides

o Environ 8 Ha de Zones à déboiser dont 2.2 ha à défricher

o 42 cours d’eau

o 21 routes départementales et 26 voies communales

o Un vélo-rail à Urgosse

o 13 km de parallélisme avec les canalisations existantes

La définition du tracé de moindre impact est détaillée dans la pièce 6 « Evaluation Environnementale » du présent dossier administratif.

Effets du projet par grande thématique environnementale et mesures associées

Les effets du projet ont été étudiés par grande thématique environnementale. Le tableau de synthèse n°1 en page suivante, présente une synthèse des enjeux, des incidences potentielles du site et des mesures d’évitement-réduction compensation.

Trois types de mesures sont distingués :

o Mesures d’évitement : il s’agit de mesures telles que les adaptations de tracé qui rendent l’impact nul. Dans le cadre du projet, 43 déviations ont été réalisées.

o Mesures de réduction et d’accompagnement : ces mesures sont mises en œuvre lorsque les mesures d’évitement ne sont pas possibles techniquement ou économiquement. Il s’agit souvent de mesures de précautions pendant les travaux (limitation de l’emprise, phasage des travaux dans le temps et dans l’espace, suivi de chantier …).

o Mesures compensatoires : ces mesures permettent d’offrir des contreparties à des effets dommageables non réductibles : destruction ou d’altération d’espèces ou d’habitats d’espèces protégées, d’habitats humides et d’espaces boisés.

Concernant la biodiversité, le projet, lors de sa construction induit la destruction des milieux naturels au niveau de l’emprise travaux. Toutefois, un nombre important de mesures d’évitement (optimisation du tracé et franchissement en sous-œuvre de certains cours d’eau) et de mesures de réduction est mis en œuvre. Les impacts sont donc à relativiser à l’échelle du couloir d’étude qui offre des habitats de report pour la faune. Ils ne remettent pas en cause le bon fonctionnement du cycle biologique des espèces présentes et ne portent pas atteinte à l’état de conservation des populations d’espèces de faune à enjeu.

Toutefois, pour les chiroptères, les impacts résiduels pourraient avoir des faibles incidences au niveau de l’accomplissement du cycle biologique. La mise en œuvre de mesures compensatoires permet de ne pas nuire au maintien dans un état de conservation favorable des populations des espèces protégées à l’échelle locale.

Les mesures compensatoires pour les chiroptères forestiers (Barbastelle d’Europe, Murin de Bechstein et le Murin d’Alcathoe) sont les suivantes (surface de 5,93 ha à compenser) :

Acquisition et mise en gestion de zones de boisements sénescents et jeunes (environ 40 % de la surface à compenser),

Plantation de boisement de feuillus ou de haies pour de la reconnexion de massifs isolés (environ 60 % de la surface à compenser),

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Les mesures compensatoires pour les zones humides sont les suivantes (surface de 373,83 m² à compenser) :

Acquisition de parcelles agricoles humides pour les faire évoluer vers des zones humides naturelles de type prairies humides.

Ces mesures ont été définies au regard des impacts résiduels évalués sur une espèce ou un groupe d’espèces en particulier, mais peuvent être favorables à d’autres espèces pour lesquelles les impacts résiduels étaient évalués comme nuls à faibles et ne nécessitant pas de mesures compensatoires spécifiques.

Nota : Dans le cadre de la demande d’autorisation de défrichement, les services de l’Etat définiront le coefficient de compensation (compris entre 1 à 5) conformément au Code Forestier. TIGF s'acquittera de ces obligations en versant un montant équivalent au Fonds Stratégique de la Forêt et du Bois (FSFB).

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rag

e à

l’orig

ine

d’ém

issi

ons

de

gaz

à

effe

t de

ser

re :

émis

sion

s de

CO

2 li

ées

au fo

nctio

nne

men

t des

co

mpr

esse

urs

à én

ergi

e th

erm

ique

Mot

eurs

ther

miq

ues

et v

éhi

cule

s à

l’arr

êt d

oive

nt ê

tre

étei

nts

(E)

Pol

itiqu

e d

e T

IGF

de

dim

inut

ion

des

émis

sio

ns d

e ga

z à

effe

t de

serr

e (R

)

Eta

nché

ité d

es in

stal

latio

ns p

erm

etta

nt d

e lim

iter

les

émis

sion

s d

iffus

es (

E)

Opé

ratio

ns d

e dé

com

pres

sion

réa

lisée

s de

faço

n à

limite

r le

s ém

issi

ons

de

ga

z à

l’atm

osp

hère

(R

)

Mis

e en

pla

ce d

’un

com

pres

seur

éle

ctriq

ue s

ur le

site

de

Bar

baira

(E

)

Sur

veill

anc

e et

ent

retie

n de

s vé

hicu

les

et m

atér

iels

à

mot

eurs

ther

miq

ues

Sui

vi d

e la

co

nso

mm

atio

n de

gaz

ole

Sui

vi d

es é

mis

sion

s d

e ga

z à

effe

t de

serr

e

Qua

lité

de

l’air

P

as d

e se

nsib

ilité

pou

r le

pr

ojet

. G

az d

e co

mbu

stio

n de

s m

oteu

rs th

erm

ique

s (v

éhic

ules

et

com

pres

seur

s)

Dis

pers

ion

natu

relle

de

s po

lluan

ts

Mot

eurs

ther

miq

ues

et v

éhi

cule

s à

l’arr

êt d

oive

nt ê

tre

étei

nts

(E)

Mis

e en

pla

ce d

’un

com

pres

seur

éle

ctriq

ue s

ur le

site

de

Bar

baira

(E

)

Sur

veill

anc

e et

ent

retie

n de

s vé

hicu

les

et m

atér

iels

à

mot

eurs

ther

miq

ues

Sous-sol et sols

Sou

s-so

l P

as d

e se

nsib

ilité

pou

r le

pr

ojet

. P

as d

’impa

ct s

ur la

st

ruct

ure

géo

logi

que

Mod

ifica

tion

de

la

topo

grap

hie

de

s lie

ux

Evi

tem

ent d

an

s la

mes

ure

du

pos

sib

le lo

rs d

u ch

oix

du

trac

é de

s zo

nes

de

vers

(E

)

Sur

veill

ance

rég

uliè

re d

e la

ca

nalis

atio

n lo

rs d

e l’e

xplo

itatio

n

PIÈC

E 2

– R

ESU

ME

NO

N T

ECH

NIQ

UE

DE

L’EN

SEM

BLE

DES

PIE

CES

PA

GE

19/3

7

PA-R

GM

-000

-TIG

F-00

0001

Th

émat

iqu

e R

app

el d

e la

sen

sib

ilité

au

re

gar

d d

u p

roje

t (c

f.

anal

yse

de

l’éta

t in

itia

l)

Des

crip

tio

n d

es

imp

acts

In

titu

lé d

e la

mes

ure

vite

men

t, r

édu

ctio

n,

com

pen

sati

on

) S

uiv

i de

s m

esu

res

Sol

s S

ols

rich

es p

erm

etta

nt u

ne

agric

ultu

re d

ive

rsifi

ée

La to

pogr

aph

ie a

ccid

ent

ée

de la

zo

ne d

’étu

de p

rése

nte

une

sens

ibili

té p

our

le c

hoix

du

trac

é et

la r

éalis

atio

n de

s tr

avau

x

Ris

que

de p

ollu

tion

acci

den

telle

Mod

ifica

tion

de

la

stru

ctur

e de

s so

ls

pen

dant

le c

hant

ier

Dis

posi

tions

sp

écifi

que

s af

in d

’évi

ter

les

risqu

e de

po

llutio

n a

ccid

ent

elle

et

proc

édu

re d

e g

estio

n e

n ca

s d

’inci

dent

ou

d’a

ccid

ent

(E

)

Am

éna

gem

ent

spé

cifiq

ue d

e la

pis

te d

e tr

avai

l (d

écap

age

terr

e vé

gét

ale,

ro

ndin

s de

boi

s pa

r e

xem

ple

en

sect

eurs

hu

mid

es…

) et

re

mis

e en

éta

t des

so

ls a

près

trav

aux

(déc

ompa

ctag

e de

s so

ls)

(R)

Eta

t des

lieu

x av

ant/a

près

tr

avau

x

Sui

vi d

u tr

i et d

e l’é

limin

atio

n de

s dé

chet

s

Sur

veill

ance

rég

uliè

re d

e la

ca

nalis

atio

n lo

rs d

e l’e

xplo

itatio

n

Eaux souterraines et superficielles, et zones humides

Eau

x so

uter

rain

es

Les

napp

es

d’ac

com

pagn

em

ent d

es

cour

s d’

eau

prés

ente

nt u

ne

sens

ibili

té p

our

la r

éalis

atio

n de

s tr

avau

x

Ris

que

de p

ollu

tion

acci

den

telle

, no

tam

me

nt d

ans

le

périm

ètre

de

prot

ectio

n du

cap

tage

de

« B

asca

ule

s »

Pom

page

en

fond

de

tran

ché

e de

l’e

au :

bais

se te

mpo

raire

et

loca

lisé

e du

niv

eau

de

la n

app

e (p

uits

)

Dra

inag

e de

la n

appe

pa

r la

ca

nalis

atio

n

Dis

posi

tions

sp

écifi

que

s af

in d

’évi

ter

les

risqu

es d

e po

llutio

n ac

cid

ente

lle (

E)

Pro

céd

ure

de

gest

ion

en c

as d

’inci

den

t ou

d’a

ccid

ent (

R)

Mis

e en

pla

ce d

e bo

uch

ons

d’ar

gile

(R

)

Eta

t des

lieu

x av

ant e

t ap

rès

trav

au

x su

r le

s ou

vra

ges

Sui

vi d

u ni

veau

des

pi

ézom

ètre

s d

u ch

antie

r

PIÈC

E 2

– R

ESU

ME

NO

N T

ECH

NIQ

UE

DE

L’EN

SEM

BLE

DES

PIE

CES

PA

GE

20/3

7

PA-R

GM

-000

-TIG

F-00

0001

Th

émat

iqu

e R

app

el d

e la

sen

sib

ilité

au

re

gar

d d

u p

roje

t (c

f.

anal

yse

de

l’éta

t in

itia

l)

Des

crip

tio

n d

es

imp

acts

In

titu

lé d

e la

mes

ure

vite

men

t, r

édu

ctio

n,

com

pen

sati

on

) S

uiv

i de

s m

esu

res

Eau

x su

perf

icie

lles

Rés

eau

hyd

rog

raph

iqu

e im

port

ant

ave

c de

s en

jeu

x éc

olog

iqu

es d

iver

sifié

s

Les

cour

s d

’ea

u à

enje

ux

pisc

icol

es fr

ayèr

es

prés

ent

ent u

ne

sen

sib

ilité

au

rega

rd d

es tr

avau

x.

Ris

que

de p

ollu

tion

acci

den

telle

Pré

lève

men

t d’u

n vo

lum

e d’

eau

max

imal

e de

vol

ume

d’ea

u de

45

00

0 m

3 d

ans

le

rése

rvoi

r de

Can

dau

si

tué

sur

la G

élis

e

Ris

que

l’alté

ratio

n d

e la

qu

alit

é d

es e

aux

supe

rfic

ielle

s lo

rs d

es

trav

aux

par

de

s m

atiè

res

en

susp

ensi

on :

reje

ts d

es

pom

pag

es d

e fo

nd d

e fo

uille

, tra

vau

x su

r le

s co

urs

d’ea

u, g

estio

n de

s ea

ux

de

ruis

selle

men

t

Con

tinui

té h

ydra

uliq

ue

pen

dant

les

trav

aux

: ris

que

d’e

ntra

ve à

l’é

coul

emen

t d’u

ne c

rue

Ris

que

d’al

téra

tion

de

la fa

une

pisc

icol

e

Pos

te d

e se

ctio

nne

me

nt d

e B

arra

n si

tué

dans

la

zone

ino

nda

ble

de

l’Aul

oue

: mod

ifica

tion

des

con

ditio

ns

d’éc

oule

me

nt d

’un

e cr

ue

Pré

vent

ion

du

risqu

e de

pol

lutio

n ac

cide

ntel

le :

Dis

posi

tions

sp

écifi

que

s af

in d

’évi

ter

les

risqu

es d

e po

llutio

n ac

cid

ente

lle e

t pr

océ

dure

de

ges

tion

en

cas

d’in

cide

nt o

u d’

acc

ide

nt (

E)

Pré

lève

men

t d’e

au p

our

les

épr

euve

s h

ydra

uliq

ues

:

Mod

alit

és d

e ré

alis

atio

n dé

term

iné

es d

e m

ani

ère

à lim

iter

le v

olum

e d’

eau

cess

aire

par

réu

tilis

atio

n d

’un

tron

çon

à l’a

utre

et r

esp

ect d

es r

estr

ictio

ns

d’us

age

et in

terd

ictio

ns d

e pr

élèv

emen

t d’e

au,

con

vent

ion

ave

c le

ge

stio

nnai

re d

e la

ret

enue

(R

)

Rej

et d

es e

au

x :

Rej

et d

es e

au

x de

pom

pag

e, d

es é

preu

ves

hyd

raul

iqu

es e

t des

eau

x de

ru

isse

llem

ent s

ur le

s te

rrai

ns e

nvir

onn

ants

par

infil

trat

ion

(R)

Dis

posi

tifs

perm

etta

nt d

e gé

rer

les

eau

x de

rui

ssel

lem

ent (

foss

és

tran

sver

saux

, cu

nette

s…)

(R)

Bou

chon

d’e

au

des

épr

euv

es h

ydra

uliq

ues

éva

cué

vers

filiè

re s

péci

fique

(R

)

Tra

vaux

sur

les

cour

s d’

eau

:

Cho

ix d

es m

odes

de

fran

chis

sem

ent d

es c

ou

rs e

n fo

nctio

n de

s en

jeu

x h

ydro

-éc

olog

iqu

es id

entif

iés

(E)

Pêc

he d

e sa

uveg

arde

de

la fa

une

pis

cico

le (

R)

Mes

ures

ada

ptée

s po

ur é

vite

r le

rej

et d

e m

atiè

res

en

susp

ens

ion

dans

le

cour

s d’

eau

(mis

e en

pla

ce d

e b

atar

deau

x p

our

trav

aille

r à

sec)

(R

)

Mai

ntie

n de

la c

ontin

uité

hyd

raul

iqu

e pe

nda

nt le

s tr

avau

x (R

)

Sur

veill

anc

e m

étéo

rolo

giq

ue p

enda

nt le

s tr

avau

x (R

)

Pos

te d

e se

ctio

nnem

ent d

e B

arra

n :

Le p

oste

de

sect

ionn

emen

t de

Bar

ran

est r

éal

isé

à la

cot

e ac

tuel

le d

u te

rrai

n na

ture

l (pa

s d

e r

embl

ai).

Les

inst

alla

tions

de

surf

ace

sont

lim

itées

: tu

yaut

erie

s, v

olan

ts e

t mot

oris

atio

ns ;

orga

nes

de c

oup

ure

situ

és a

u-d

essu

s de

la c

ôte

d’in

ond

abi

lité

: pas

de

suré

léva

tion

du

nive

au d

’ea

u et

pas

d’

aug

me

ntat

ion

sign

ifica

tive

des

vite

sses

d’é

cou

lem

ent

. (R

)

Sur

veill

anc

e d

u ch

antie

r

Con

sign

atio

n de

s vo

lum

es

pom

pés

Sur

veill

anc

e d

es o

uvra

ges

de c

olle

cte

des

eau

x pl

uvia

les

Réa

lisat

ion

de

mes

ures

de

la tu

rbid

ité lo

rs d

es tr

avau

x en

sou

ille

sur

les

cour

s d’

eau

Sui

vi p

ost-

trav

aux

des

rem

ises

en

éta

t de

cou

rs

d’e

au s

ur 3

an

s

PIÈC

E 2

– R

ESU

ME

NO

N T

ECH

NIQ

UE

DE

L’EN

SEM

BLE

DES

PIE

CES

PA

GE

21/3

7

PA-R

GM

-000

-TIG

F-00

0001

Th

émat

iqu

e R

app

el d

e la

sen

sib

ilité

au

re

gar

d d

u p

roje

t (c

f.

anal

yse

de

l’éta

t in

itia

l)

Des

crip

tio

n d

es

imp

acts

In

titu

lé d

e la

mes

ure

vite

men

t, r

édu

ctio

n,

com

pen

sati

on

) S

uiv

i de

s m

esu

res

Zon

es h

umid

es

Fai

ble

sens

ibili

té d

es z

ones

hu

mid

es a

ux

trav

aux

de

pose

(es

sent

ielle

me

nt d

es

zone

s h

umid

es a

gric

ole

s)

Impa

ct s

ur le

fo

nctio

nne

men

t h

ydra

uliq

ue

de la

zon

e hu

mid

e : e

ffet d

rain

ant

Impa

ct s

ur le

s fo

nctio

ns

biol

ogiq

ues

: un

ique

men

t te

mpo

rair

e

Impa

ct s

ur le

s fo

nctio

ns

péd

olo

giqu

es e

t bi

ogé

ochi

miq

ues

: un

ique

men

t te

mpo

rair

e

Mes

ure

s d

’évi

tem

ent

Cho

ix d

u tr

acé

de fa

çon

à év

iter

et li

mite

r le

s im

pact

s su

r le

s zo

nes

hum

ide

s

Mes

ure

s d

e ré

du

ctio

n :

Tri

des

terr

es (

ouve

rtur

e de

la tr

anch

ée),

Mis

e en

pla

ce d

’un

disp

ositi

f aug

men

tant

la p

orta

nce

du s

ol (

plat

-bor

d,

rond

ins

de b

ois,

pla

ques

…),

Rem

ise

en é

tat

aprè

s tr

avau

x

Mis

e en

pla

ce d

e bo

uch

ons

d’ar

gile

s

Mes

ure

s co

mp

ensa

toir

es :

Zon

es h

umid

es

(sur

face

de

373

,83

à co

mpe

nser

) :

- A

cqui

sitio

n d

e pa

rce

lles

agr

icol

es h

umid

es p

our

les

fair

e év

olu

er

vers

des

zon

es h

umid

es n

atur

elle

s de

typ

e pr

airie

s hu

mid

es.

Sui

vi é

colo

giqu

e du

ch

antie

r pa

r u

n (

des)

in

gén

ieur

(s)

écol

ogu

e(s)

Sui

vi d

es p

arce

lles

de

mes

ures

com

pen

sato

ires

(fau

ne e

t hab

itats

) su

r 25

an

s

Sui

vi p

ost-

trav

aux

des

rem

ises

en

éta

t de

s zo

nes

hum

ides

sur

5 a

ns

PIÈC

E 2

– R

ESU

ME

NO

N T

ECH

NIQ

UE

DE

L’EN

SEM

BLE

DES

PIE

CES

PA

GE

22/3

7

PA-R

GM

-000

-TIG

F-00

0001

Th

émat

iqu

e R

app

el d

e la

sen

sib

ilité

au

re

gar

d d

u p

roje

t (c

f.

anal

yse

de

l’éta

t in

itia

l)

Des

crip

tio

n d

es

imp

acts

In

titu

lé d

e la

mes

ure

vite

men

t, r

édu

ctio

n,

com

pen

sati

on

) S

uiv

i de

s m

esu

res

Espaces naturels, habitats, faune, flore, continuités écologiques et équilibres biologiques

Les

exp

ertis

es o

nt p

erm

is d

e re

cens

er d

e m

ultip

les

enje

ux

sur

la z

one

d’ét

ude

avec

no

tam

me

nt d

es

enje

ux

très

fo

rts

pour

les

chiro

ptèr

es e

t l’a

vifa

une

et fo

rts

pour

la

flore

, les

mili

eux

nat

urel

s, le

s in

sect

es, l

a fa

une

aq

uatiq

ue

et le

s re

ptile

s m

ais

des

nive

aux

mo

yen

s à

nul p

our

le

s au

tres

gro

upe

s.

Cep

end

ant l

es e

njeu

x él

evés

co

ncer

nent

so

uven

t qu

’une

se

ule

esp

èce

(ex

: l’E

lan

ion

bla

nc p

our

l’av

ifaun

e) o

ù qu

elq

ues

esp

èce

s en

co

mpa

rais

on

ave

c le

s en

jeux

m

oye

ns e

t fai

ble

s en

plu

s gr

and

nom

bre.

Sur

la z

one

d’é

tude

, les

co

rtèg

es (

grou

pes

d’es

pèce

s) c

on

tact

és s

ont

conf

orm

es a

ux

mili

eux

étud

iés.

Mai

s il

faut

pre

ndre

en

com

pte

que

les

mili

eux

d’

imp

orta

nces

pou

r ce

s es

pèce

s (c

hass

es,

repr

odu

ctio

n, e

tc.)

son

t m

oye

nne

me

nt r

epré

sent

és

étan

t do

nné

le c

onte

xte

fort

emen

t agr

icol

e d

u dé

par

tem

ent

du

Ger

s.

Des

truc

tion

des

mili

eux

natu

rels

au

niv

eau

de

l’em

pris

e pr

ojet

Mes

ure

s d

’évi

tem

ent

: Opt

imis

atio

n du

trac

é e

n fo

nctio

n de

s en

jeu

x éc

olog

iqu

es e

t fra

nchi

ssem

ent

de c

erta

ins

cour

s d’

eau

en

sous

-œuv

re

Mes

ure

s d

e ré

du

ctio

n :

Pha

sage

des

trav

aux

dan

s le

tem

ps e

t dan

s l’e

spac

e,

Inst

alla

tion

d’u

n di

spos

itif d

e fr

anch

isse

me

nt te

mpo

raire

da

ns

les

zone

s d

e fo

rte

dens

ité e

n am

phib

iens

,

Réd

uctio

n d’

em

pris

e d

e la

pis

te d

e tr

avai

l (bo

isem

ents

, se

cteu

rs e

njeu

m

oye

n à

très

fort

),

Tri

des

terr

es (

ouve

rtur

e de

la tr

anch

ée),

Mis

e en

pla

ce d

’un

disp

ositi

f aug

men

tant

la p

orta

nce

du s

ol d

ans

les

zon

es

hum

ides

(pl

at-b

ord,

ron

dins

de

bois

, pla

que

s…),

Lim

iter

les

risq

ues

de p

ollu

tion

(bon

nes

prat

ique

s, a

ssa

inis

sem

ent

prov

isoi

re),

Lim

iter

la d

issé

min

atio

n d’

esp

èces

exo

tiqu

es à

car

actè

re e

nva

hiss

ant

(cer

tain

es e

spèc

es c

iblé

es),

Iden

tific

atio

n et

ges

tion

des

arb

res

à G

rand

Cap

ricor

ne

et/o

u à

Ch

iropt

ères

au

niv

eau

de la

pis

te,

Mes

ures

de

rédu

ctio

n d’

impa

ct p

our

le fr

anch

isse

men

t des

cou

rs d

’eau

en

so

uille

: P

êch

e de

sau

veg

arde

de

la fa

une

pis

cico

le, m

esur

es

adap

tées

po

ur

évite

r le

re

jet d

e m

atiè

res

en

susp

ens

ion

dans

le c

ours

d’e

au (

mis

e e

n pl

ace

de b

atar

deau

x po

ur tr

ava

iller

à s

ec),

mai

ntie

n de

la c

ont

inui

té h

ydra

uliq

ue

pen

dant

les

trav

aux

Rem

ise

en é

tat

des

haie

s à

enje

u im

pact

ées

(pla

ntat

ion)

,

Mis

e en

déf

ens

des

zone

s se

nsi

bles

sur

pis

te o

u à

pro

xim

ité,

Mes

ure

s d

’acc

om

pag

nem

en

t :

Mis

e en

pla

ce d

es b

onn

es p

ratiq

ues

de

cha

ntie

r,

Mis

e en

pla

ce d

’une

ges

tion

éco

logi

que

de

la b

and

e de

ser

vitu

de.

Mes

ure

s co

mp

ensa

toir

es :

Chi

ropt

ères

(su

rfac

e de

5,9

3 ha

à c

omp

ense

r) :

- A

cqui

sitio

n et

mis

e en

ges

tion

de z

ones

de

bois

emen

ts s

éne

sce

nts

et

jeu

nes

(env

iron

40 %

de

la s

urfa

ce à

trai

ter)

,

- P

lant

atio

n d

e b

oise

men

t de

feui

llus

ou d

e ha

ies

pour

de

la r

econ

nexi

on d

e m

assi

fs is

olés

(en

viro

n 60

% d

e la

sur

face

à tr

aite

r),

Zon

es h

umid

es

(sur

face

de

373

,83

à co

mpe

nser

) :

- A

cqui

sitio

n d

e pa

rce

lles

agr

icol

es h

umid

es p

our

les

fair

e év

olu

er v

ers

des

zone

s h

umid

es n

atur

elle

s d

e ty

pe

pra

iries

hu

mid

es.

Sui

vi é

colo

giqu

e du

ch

antie

r pa

r u

n (

des)

in

gén

ieur

(s)

écol

ogu

e(s)

Sui

vi d

es p

arce

lles

de

mes

ures

com

pen

sato

ires

(fau

ne e

t hab

itats

) su

r 25

an

s

Sui

vi p

ost-

trav

aux

des

rem

ises

en

éta

t de

s co

urs

d’e

au s

ur 3

an

s et

des

zo

nes

hum

ides

sur

5 a

ns

PIÈC

E 2

– R

ESU

ME

NO

N T

ECH

NIQ

UE

DE

L’EN

SEM

BLE

DES

PIE

CES

PA

GE

23/3

7

PA-R

GM

-000

-TIG

F-00

0001

Th

émat

iqu

e R

app

el d

e la

sen

sib

ilité

au

re

gar

d d

u p

roje

t (c

f.

anal

yse

de

l’éta

t in

itia

l)

Des

crip

tio

n d

es

imp

acts

In

titu

lé d

e la

mes

ure

vite

men

t, r

édu

ctio

n,

com

pen

sati

on

) S

uiv

i de

s m

esu

res

Paysages, sites, patrimoine culturel et archéologique

Pa

ysag

es

Sec

teur

glo

bal

emen

t va

llonn

é et

rur

al a

ltern

ant

espa

ces

culti

vés

et e

spac

es

bois

és

Sec

teur

rur

al p

eu fr

équ

enté

Pa

ysag

e pe

u se

nsib

le a

u pr

ojet

Vis

ibili

té d

u ch

antie

r

Effe

t de

trou

ée d

ans

les

bois

emen

ts

Cré

atio

n de

de

ux

post

es d

e se

ctio

nnem

ent

Cho

ix d

u tr

acé

de fa

çon

à lim

iter

les

imp

acts

sur

les

mas

sifs

fore

stie

rs (

E)

Cha

ntie

r m

aint

enu

en

état

de

prop

reté

(R

)

Pos

tes

de s

ectio

nnem

ent c

rée

s en

mili

eu r

ural

(R

)

Sur

veill

ance

de

l’éta

t de

prop

reté

du

chan

tier

Eta

t des

lieu

x av

ant/a

près

tr

avau

x

Site

s pr

otég

és

(loi d

e 19

30)

P

as d

e se

nsib

ilité

-

-

Pat

rimoi

ne

arch

éol

ogi

que

S

ensi

bilit

é au

x tr

avau

x de

po

se s

i déc

ouv

erte

. Un

dia

gnos

tic a

rch

éolo

giqu

e a

été

pres

crit.

Su

ivan

ts le

s ré

sulta

ts d

e ce

dia

gnos

tic,

des

foui

lles

arch

éolo

giq

ues

pour

ront

êtr

e ré

alis

ées

avan

t le

s tr

avau

x.

Ris

que

de d

écou

vert

e de

ves

tiges

ar

ché

olo

giqu

es n

on

conn

us

Pre

scrip

tion

par

le p

réfe

t d’u

n di

agn

ostic

arc

héo

logi

ques

et é

vent

uelle

s fo

uille

s pr

éven

tives

à l’

issu

du

dia

gnos

tic (

R)

Pat

rimoi

ne

cultu

rel

Pro

xim

ité d

u C

hâte

au

de

Cas

telm

ore

sur

la c

omm

une

de L

upi

ac e

t de

la p

ile g

allo

-ro

mai

ne s

ur la

com

mun

e de

R

oque

brun

e : p

eu s

ens

ible

au

x tr

avau

x d

e p

ose

Abs

ence

de

co-v

isib

ilité

-

PIÈC

E 2

– R

ESU

ME

NO

N T

ECH

NIQ

UE

DE

L’EN

SEM

BLE

DES

PIE

CES

PA

GE

24/3

7

PA-R

GM

-000

-TIG

F-00

0001

Th

émat

iqu

e R

app

el d

e la

sen

sib

ilité

au

re

gar

d d

u p

roje

t (c

f.

anal

yse

de

l’éta

t in

itia

l)

Des

crip

tio

n d

es

imp

acts

In

titu

lé d

e la

mes

ure

vite

men

t, r

édu

ctio

n,

com

pen

sati

on

) S

uiv

i de

s m

esu

res

Population et biens matériels

Doc

umen

ts d

e pl

ani

ficat

ion

soci

o-éc

onom

ique

du

terr

itoire

Peu

sen

sibl

e a

u pr

ojet

C

rois

emen

t d’u

ne h

aie

pr

otég

ée a

u tit

re d

e l’a

rtic

le L

.123

-1-5

-III

du C

ode

de

l’Urb

anis

me

sur

la

com

mun

e M

argo

uët-

Me

ymes

: m

ise

en

com

patib

ilité

du

PLU

alis

ée d

ans

le c

adre

du

pro

jet.

Pas

d’in

com

pa

tibili

té d

u pr

ojet

ave

c le

s zo

nes

trav

ersé

es o

u im

pact

ées

po

ur

les

autr

es d

ocum

ent

s d’

urba

nis

me.

Evi

tem

ent d

es E

spac

es B

ois

és

Cla

ssés

(E

)

Ser

vitu

des

d’

utili

té p

ubl

iqu

e S

ervi

tud

es p

rote

ctio

n ca

ptag

e d’

eau

pota

ble

, lig

nes

éle

ctriq

ues

et

tran

spor

t de

gaz

natu

rel p

eu

sens

ible

s a

ux

trav

aux

Pris

e en

com

pte

des

serv

itud

es d

an

s le

ch

oix

du

trac

é et

des

m

oda

lités

de

trav

aux

Car

acté

ristiq

ue

s

Soc

io-

écon

omiq

ues

Act

ivité

s éc

onom

ique

s es

sent

ielle

me

nt

en li

en a

vec

le c

entr

e de

sto

ckag

e de

gaz

na

ture

l de

Lus

sagn

et e

t ave

c l’a

gric

ultu

re :

peu

sens

ible

au

proj

et

Ret

omb

ées

écon

omiq

ues

dur

ant

les

trav

aux

de

pose

Zon

es h

abi

tée

s et

E

tabl

isse

men

ts

Rec

evan

t du

Pub

lic

Ter

ritoi

re e

sse

ntie

llem

ent

ru

ral :

peu

de

zone

s ha

bité

es, E

RP

: é

glis

es,

cim

etiè

res

et s

alle

s de

s fê

tes

: peu

sen

sibl

e au

pro

jet

Pas

d’im

pact

dir

ect s

ur

les

zon

es h

abi

tées

et

les

ER

P

Cho

ix d

u tr

acé

de fa

çon

à év

iter

et li

mite

r le

s im

pact

s su

r le

s ha

bita

tions

et

les

ER

P (

E)

Inst

alla

tions

in

dus

trie

lles

Peu

sen

sibl

e a

u pr

ojet

P

as d

’impa

ct d

irec

t sur

le

s in

sta

llatio

ns

ind

ustr

ielle

s

PIÈC

E 2

– R

ESU

ME

NO

N T

ECH

NIQ

UE

DE

L’EN

SEM

BLE

DES

PIE

CES

PA

GE

25/3

7

PA-R

GM

-000

-TIG

F-00

0001

Th

émat

iqu

e R

app

el d

e la

sen

sib

ilité

au

re

gar

d d

u p

roje

t (c

f.

anal

yse

de

l’éta

t in

itia

l)

Des

crip

tio

n d

es

imp

acts

In

titu

lé d

e la

mes

ure

vite

men

t, r

édu

ctio

n,

com

pen

sati

on

) S

uiv

i de

s m

esu

res

Infr

astr

uctu

res

de tr

ansp

ort

terr

estr

e

Rou

tes

inte

rdé

part

eme

ntal

es

peu

sens

ible

s au

x tr

avau

x d

e

fran

chis

sem

ent

Fra

nchi

ssem

ent

et

utili

satio

n d

es

infr

astr

uctu

res

de

tran

spor

t ter

rest

res

lors

de

s tr

avau

x :

dégr

adat

ion

de

s vo

iries

, aug

me

ntat

ion

de c

ircu

latio

n,

pert

urb

atio

n de

la

circ

ulat

ion

Mis

e en

pla

ce d

e pl

an d

e ci

rcul

atio

n et

fran

chis

sem

ent d

es in

fras

truc

ture

s de

tr

ansp

ort e

n co

ncer

tatio

n av

ec le

s ge

stio

nnai

res

(Con

seil

néra

l, co

mm

unes

, R

FF

…)

(R)

Mod

alit

és d

e fr

anch

isse

me

nt d

es in

fras

truc

ture

s en

co

ncer

tatio

n av

ec le

s ge

stio

nnai

res

de

faço

n à

limite

r le

s im

pact

s (i

nter

rupt

ion,

grad

atio

n,

acci

dent

…)

(R)

Eta

t des

lieu

x av

ant /

apr

ès

trav

aux

Rés

eaux

S

ensi

bilit

é de

s tr

avau

x de

po

se a

u cr

oise

men

t des

sea

ux

élec

triq

ues

et

tran

spor

t de

gaz

Fra

nchi

ssem

ent

de

rése

aux

dive

rs (

gaz,

él

ectr

icité

, eau

…)

Mod

alit

és d

e fr

anch

isse

me

nt d

es r

ése

aux

en

conc

erta

tion

avec

les

gest

ionn

aire

s d

e fa

çon

à lim

iter

les

impa

cts

(int

erru

ptio

n, d

égr

adat

ion,

ac

cide

nt…

) (R

)

Fra

nchi

ssem

ent

du

rése

au

de g

az s

ous

su

rvei

llanc

e de

s ag

ents

TIG

F

Espaces agricoles, forestiers et de loisirs

Esp

aces

ag

ricol

es

Nom

bre

uses

exp

loita

tions

ag

ricol

es :

terr

es v

itico

les

sens

ible

s a

ux

trav

aux

de

pose

Per

tes

d’e

xplo

itatio

n du

rant

la d

urée

du

chan

tier

Per

te d

e su

rfac

e ag

ricol

e lié

e au

x p

oste

s de

sec

tionn

emen

t :

en

viro

n 3

880

pour

le p

oste

de

sect

ion

nem

ent

de

Sio

n,

en

viro

n 4

600

pour

le p

oste

de

sect

ion

nem

ent

de

Cas

tillo

n-D

eba

ts,

en

viro

n 11

200

pour

le p

oste

d’

inte

rcon

nexi

on

de

Bar

ran.

Cho

ix d

u tr

acé

de fa

çon

à lim

iter

les

imp

acts

sur

les

cultu

res

(R)

Sig

nat

ure

de

conv

ent

ion

amia

bles

ave

c le

s p

ropr

iéta

ires

et e

xplo

itant

(in

dem

nisa

tion

) (R

)

Rem

ise

en é

tat

des

terr

ains

apr

ès tr

avau

x p

erm

etta

nt la

re

pris

e d

es c

ultu

res

(R)

Acq

uisi

tion

fon

cièr

e à

l’am

iabl

e de

l’em

pris

e de

s po

stes

de

sect

ion

nem

ent

(R

)

Eta

t des

lieu

x av

ant/a

près

tr

avau

x

PIÈC

E 2

– R

ESU

ME

NO

N T

ECH

NIQ

UE

DE

L’EN

SEM

BLE

DES

PIE

CES

PA

GE

26/3

7

PA-R

GM

-000

-TIG

F-00

0001

Th

émat

iqu

e R

app

el d

e la

sen

sib

ilité

au

re

gar

d d

u p

roje

t (c

f.

anal

yse

de

l’éta

t in

itia

l)

Des

crip

tio

n d

es

imp

acts

In

titu

lé d

e la

mes

ure

vite

men

t, r

édu

ctio

n,

com

pen

sati

on

) S

uiv

i de

s m

esu

res

Esp

aces

fo

rest

iers

M

assi

fs fo

rest

iers

sen

sibl

es

aux

trav

aux

de

pos

e

Déb

oise

men

t des

em

pris

es c

hant

ier

(26

m)

Mai

ntie

n d’

une

serv

itud

e no

n sy

lvan

di

de 1

0 m

(d

éfric

hem

ent)

: d

e l’o

rdre

de

2,5

ha

Cho

ix d

u tr

acé

de fa

çon

à lim

iter

les

impa

cts

sur

les

bois

emen

ts (

E)

Sig

nat

ure

de

conv

ent

ion

amia

bles

ave

c le

s p

ropr

iéta

ires

et e

xplo

itant

(R

)

Co

mp

ensa

tio

n d

es s

urfa

ces

conc

ern

ées

par

le d

éfric

hem

ent :

ver

sem

ent

d’u

n m

onta

nt é

quiv

ale

nt a

u F

onds

Str

até

giq

ue d

e la

For

êt e

t du

Boi

s (F

SF

B).

Eta

t des

lieu

x av

ant/a

près

tr

avau

x

Esp

aces

de

lois

irs

Pas

de

sens

ibili

té p

our

le

proj

et

Dés

agr

éme

nts

liés

au

chan

tier

Cho

ix d

u tr

acé

de fa

çon

à lim

iter

les

imp

acts

sur

les

lois

irs (

E)

Info

rmat

ion

de

s us

ager

s, m

esur

es d

e pr

éve

ntio

n (c

lôtu

res,

dév

iatio

ns…

) (R

)

Eta

t des

lieu

x av

ant/a

près

tr

avau

x

Commodité du voisinage, hygiène, salubrité, santé et sécurité

Com

mod

ité d

u vo

isin

age

P

eu s

ensi

ble

aux

trav

aux

de

pose

Nui

sanc

es li

ées

au

chan

tier

(bru

it,

vibr

atio

ns, o

de

urs,

ém

issi

ons

lum

ineu

ses)

Dés

agr

éme

nts

limité

s à

la d

urée

du

chan

tier

(env

iron

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Estimation du coût des mesures « environnementales »

De nombreuses mesures d’évitement, de réduction et de compensation des impacts du projet sont mises en œuvre que ce soit dans le cadre de la conception du projet, des travaux ou du suivi après travaux, notamment :

o la surveillance du chantier par TIGF et des écologues de chantier,

o la mise en place des moyens nécessaires pour garantir l’absence de pollution lors du chantier,

o les aménagements spécifiques de la piste de travail (clôtures provisoires, rondins de bois…),

o la préservation de l’horizon humifère au niveau de la tranchée (tri de la terre végétale),

o les systèmes filtrants lors des traversés de cours d’eau en souille,

o les remises en état spécifiques des terrains après travaux,

o le franchissement en forage de certains cours d'eau entrainant un surcoût par rapport à un franchissement en souille,

o les surlongueurs de canalisation engendrées par les différents évitements (surlongueur d’environ 632 m) : environ 1 million d’euros,

o la mise en œuvre d’une rupture de cirque sur la Baïse entrainant un surcoût par rapport à la mise en œuvre d’un pont,

o les acquisitions foncières pour les mesures compensatoires,

o le suivi de la remise en état des cours d’eau et des zones humides après chantier,

o la mise en place d’un entretien raisonné de la bande de servitude,

o les mises en défens,

o les pêches électriques.

Le coût de la plupart des mesures est intégré au coût global du projet et est de l’ordre de 10 à 12 millions d’euros, soit 8 à 10 % du coût du projet.

5. ETUDE DE DANGERS ET MESURES DE PREVENTION DES RISQUES L'analyse du retour d'expérience relative au réseau de transport de TIGF permet de constater que la source essentielle d'incidents avec fuite est le fait de travaux de tiers : travaux publics et travaux de génie rural (sous-solage, drainage) notamment. Il met également en évidence l'importance et l'efficacité des mesures mises en œuvre, en particulier les normes, pour assurer la sécurité des ouvrages, comme l'illustrent nettement les diminutions constatées d'incidents avec fuite au cours des années.

Les phénomènes dangereux de référence d’accident retenus dans le cadre de l’étude de dangers de l’ouvrage sont les suivants :

Canalisation enterrée (DN900 LUSSAGNET – BARRAN)

o Jet enflammé vertical suite à une rupture totale.

o Jet enflammé vertical suite à une brèche moyenne de 70 mm.

o Jet enflammé vertical suite à une petite brèche de 12 mm.

PIÈCE 2 – RESUME NON TECHNIQUE DE L’ENSEMBLE DES PIECES PAGE 29/37

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Installations annexes (interconnexion Transport Lussagnet modifié, sectionnement de Lussagnet Départ Midi projeté, postes de sectionnement projetés de Sion et Castillon-Debats, poste de sectionnement modifié de Barran)

o Jet enflammé vertical suite à une petite brèche de 12 mm pour les canalisations enterrées à l’intérieur du poste,

o Jet enflammé horizontal suite à une brèche de 5 mm pour les parties aériennes du poste,

o Jet enflammé vertical suite à une rupture de piquage DN≤25,

o Jet enflammé horizontal suite à une rupture de piquage DN≤25 pour les parties existantes du poste de sectionnement de Barran uniquement.

Le rayonnement thermique constitue l’effet le plus important en cas de fuite sur la canalisation de transport de gaz naturel. L'explosion n'est pas le phénomène à redouter dans ce cas : les fuites concernant le transport de gaz se produisent en milieu non confiné, ce qui facilite la dispersion du gaz et réduit considérablement les niveaux de surpression pouvant être atteints.

L’étude du jet enflammé suite à une rupture totale permet de définir une bande d’étude à l’intérieur de laquelle est menée l’analyse de l’environnement humain et économique. Dans le cas de l’ouvrage étudié dans cette étude de dangers, la bande d’étude autour de la canalisation a une largeur de 575 m de part et d’autre de la canalisation DN900 projetée (cette zone permet également de couvrir les installations implantées dans le centre de stockage de Lussagnet et les postes de sectionnement associés à la canalisation DN900 projetée).

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Les caractéristiques principales de l’ouvrage sont résumées ci-dessous :

L’ouvrage et son tracé :

- 61,8 km de canalisation en DN 900 - Modification de l’interconnexion Transport Lussagnet,

installation annexe de type complexe - Création du sectionnement de Lussagnet Départ Midi,

installation annexe de type complexe, liaison de 300m en DN600 avec le centre de stockage et raccordement à l’interconnexion transport Lussagnet

- Création des postes de sectionnement de Sion et Castillon-Debats, installations annexes de type simple

- Modification du poste de sectionnement de Barran, installation annexe de type complexe

L’environnement du tracé :

- Environnement principalement rural - Démographie relativement faible (absence d’ERP du plus de

300 personnes dans les zones d’effets, un seul ERP de plus de 100 personnes impacté par les ELS)

- Proximité d’ERP et d’ICPE (PK 0 au niveau du centre de stockage de Lussagnet de TIGF)

- Parallélisme et/ou croisement de réseaux tiers (ligne HTB notamment) et de canalisations de gaz existantes de TIGF

- Traversées de routes, vélo-rail et cours d’eau - Implantation en zones avec risques de remontées de nappe et

en zones inondables - Risque sismique très faible à faible le long du tracé - Absence de risque de mouvement de terrain

Les dangers liés au gaz naturel : - Inflammable (risque incendie et explosion) - Non toxique

Les principales causes d’accidents identifiées :

- Travaux tiers - Corrosion - Défauts de construction - Risque d’agression

Coefficient de sécurité selon article 6 de l’arrêté du 5 mars 2014

(PK exprimé en km)

Coefficient de sécurité A : 49,5 km

Coefficient de sécurité B : 12,3 km

Les exigences de pose réglementaires :

- 1 m de profondeur minimum + grillage avertisseur en tracé courant

Les principales mesures de protections génériques envisagées dans le cadre du projet :

- DT (demande de travaux – plan de zonage) et DICT - Installations annexes dans une enceinte clôturée appartenant

à TIGF - Pose de tube répondant a minima au coefficient de sécurité B

et allant jusqu’à C pour les installations annexes - Grillage avertisseur avec une résistance supérieure à un

grillage classique - Protection physique (560 m, entre les PK 0,69 et 1,25) - Profondeur d’enfouissement de 1,2 m minimum - Protection cathodique - Revêtement externe (polyéthylène) - Epreuve des canalisations, radiographie des soudures - Fibre optique de détection

Tableau 2: Caractéristiques principales de l'ouvrage

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L’étude déterministe permet ensuite de calculer les distances à partir desquelles des effets létaux pourraient, en cas de jet enflammé majeur, être constatés :

Canalisation enterrée

Distances maximales de dangers des effets thermiques pour

la canalisation enterrée en DN900 LUSSAGNET – BARRAN

Phénomène dangereux majeur retenu Jet enflammé vertical suite à la rupture guillotine

Pour une pression maximale de service de 85 bar relatifs

ELS : 365 m (seuil des Effets Létaux Significatifs)

PEL : 475 m (seuil des Premiers Effets Létaux)

Les intérêts humains exposés dans le cadre de tels scénarios

ELS

- 1 ICPE

- 5 ERP dont 1 supérieur à 100 personnes (Ferme Auberge sur la commune Le Houga - classé en 5ième catégorie) et 1 cimetière

- 6 Locaux à vocation artisanale ou commerciale

- Habitations (au plus 22 habitations)

- Routes départementales

- VELORAIL

PEL

- 2 ICPE

- 22 ERP (tous inférieurs à 300 personnes et 4 cimetières)

- 7 Locaux à vocation artisanale ou commerciale

- Habitations (au plus 39 habitations)

- Routes départementales

- VELO-RAIL

Installations annexes

Distances maximales de dangers des effets thermiques pour l’interconnexion Transport Lussagnet modifiée et le sectionnement de Lussagnet Départ Midi projeté

Phénomène dangereux majeur retenu Jet enflammé vertical suite à une rupture de piquage DN25

Pour une pression maximale de service de 85 bar relatifs

25 m (seuil des premiers effets létaux)

20 m (seuil des effets létaux significatifs)

Les intérêts humains exposés dans le cadre de tels scénarios

ICPE (centre de stockage de Lussagnet, pas d’impact de bâtis donc gravité calculée au prorata de la surface impactée soit 1 personne maximum)

Distances maximales de dangers des effets thermiques pour

les postes de sectionnement de Sion et Castillon-Debats projetés

Phénomène dangereux majeur retenu Jet enflammé vertical suite à une rupture de piquage DN25

Pour une pression maximale de service de 85 bar relatifs

25 m (seuil des premiers effets létaux)

20 m (seuil des effets létaux significatifs)

Les intérêts humains exposés dans le cadre de tels scénarios

Terrains non aménagés / champs (1 personne maximum)

Distances maximales de dangers des effets thermiques pour

le poste de sectionnement de Barran modifié

Phénomène dangereux majeur retenu Jet enflammé horizontal suite à une rupture de piquage DN25

Pour une pression maximale de service de 80 bar relatifs (partie existante)

40 m (seuil des premiers effets létaux)

35 m (seuil des effets létaux significatifs)

Les intérêts humains exposés dans le cadre de tels scénarios

Terrains non aménagés / champs (1 personne maximum)

Tableau 3: Distances maximales de dangers des effets thermiques pour les ouvrages projetés

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L’étude des points singuliers (en termes d’impact aggravant, de fréquence d’apparition plus probable, d’effets dominos avec d’autres installations dangereuses) a mis en évidence :

Nature du point singulier Principales Mesures retenues

Proximité avec des ICPE

Pas de mesure spécifique à mettre en place (absence d’effets dominos sur les ICPE voisines des installations projetées et réciproquement – les ouvrages projetés sont sans effet sur le PPRT du centre de stockage de Lussagnet)

Proximité d’ERP Mesure physique (dalle béton armé ou polyéthylène + grillage avertisseur) sur le tronçon de la canalisation DN900 LUSSAGNET – BARRAN situé entre les PK 0,69 – 1,25

Proximité de réseaux tiers

Croisement en fouille ou forage + respect des distances d’écartement définies par la norme NFP 98-332

Etude d’amorçage ou d’influence réalisée par RTE pour définir l’écartement minimal

Proximité de canalisations de transport de gaz naturel de TIGF

Croisements à ciel ouvert Passage au-dessus des canalisations existantes à l’intérieur du centre de stockage de Lussagnet Distances d’écartement de 40 cm entre génératrices à l’intérieur du centre de stockage de Lussagnet Passage de la canalisation DN900 sous les canalisations existantes à l’extérieur des installations TIGF Respect des distances d’écartement définies par la norme NFP 98-332 pour les croisements à l’extérieur des installations TIGF (60 cm entre génératrices)

Ecartement suffisant pour les parallélismes

Croisement et proximité de routes et du vélorail

Profondeur d’enfouissement de 1,5 m minimum au niveau des traversées des routes

Forage ou fonçage et protection par gaine acier ou béton armé ou traversée par tranchée et protection par gaine béton armé au niveau de chaque traversée de routes

Traversée du vélo-rail en sous-œuvre selon les préconisations de RFF

Canalisations aériennes des installations annexes à plus de 20 m de la route

Traversée de zones présentant des dévers

Pas de mesure spécifique à mettre en place (les dévers présentent un pourcentage de pente limité)

Traversée de cours d’eau

Au niveau des traversées de cours d’eau, profondeur d’enfouissement de 1,5 m minimum par rapport au fond du lit mineur

Souille ou sous-œuvre au niveau de chaque traversée de cours d’eau

Implantation en zones avec risques de remontées de nappe et en zone inondable

Poste de sectionnement de Barran : Installations sensibles surélevées

Pas de mesure spécifique à mettre en place (canalisation fondrière dans les terrains traversés dans les sols argileux et sableux), lestage si terrain de faible cohésion

Tableau 4: Liste des points singuliers identifiés

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L’ensemble de ces mesures constructives et compensatoires mises en place sur l’ouvrage, ainsi que la faible probabilité d’occurrence des phénomènes dangereux accidentels envisagés montrent que le risque est acceptable.

Compte tenu des caractéristiques du futur ouvrage et de l’emplacement des installations projetées ou modifiées et de son environnement humain et économique, ainsi que des mesures mises en œuvre par TIGF lors de la construction et de l’exploitation visant à garantir la sécurité de l’ouvrage, le projet RGM présentent un haut niveau de sécurité.

6. SERVITUDES

6.1. SERVITUDES DE PASSAGE ET D’EXPLOITATION DE LA CANALISATION

La signature d’une convention de servitudes est nécessaire pour implanter et exploiter des ouvrages de transport de gaz naturel sur des propriétés privées appartenant soit à un particulier, soit à une personne publique (domaine privé). Une servitude « non ædificandi et non sylvandi » liée à l’implantation de l’ouvrage est instituée, la largeur de cette bande de servitudes est de 10 m. A défaut de convention de servitudes obtenue à l’amiable avec au moins un propriétaire d’une parcelle traversée, un arrêté préfectoral instituera les servitudes administratives dont la nature et la consistance sont définies à l'article L. 555-27 Code de l’Environnement et fixée par l’arrêté de Déclaration d’Utilité Publique, à savoir : Servitudes fortes : est utilisées pour toutes les opérations courantes à effectuer par l’opérateur à

tout moment.

Servitudes faibles : est mise en place pour tous les travaux liés à la construction ou l’exploitation de l’ouvrage. Cette bande est susceptible de pouvoir être « mobilisée » pour accéder à la bande forte pour la surveillance et les travaux.

Les bandes de servitude (servitudes fortes et faibles) associées au projet Renforcement Gascogne Midi seront d'une largeur unique de 10m.

6.2. SERVITUDES LIEES A LA MAITRISE DE L’URBANISME

Conformément à l’article R. 555-30 b) du Code de l’environnement, les préfets des Landes et du Gers instituent par arrêté, des servitudes d'utilité publiques en fonction des zones d'effets de l’ouvrage : Servitude SUP1, correspondant à la zone d’effets létaux (PEL) du phénomène dangereux de

référence majorant au sens de l’article R.555-39 du code de l’environnement :

La délivrance d’un permis de construire relatif à un établissement recevant du public susceptible de recevoir plus de 100 personnes ou à un immeuble de grande hauteur est subordonnée à la fourniture d’une analyse de compatibilité ayant reçu l’avis favorable du transporteur ou, en cas d'avis défavorable du transporteur, l’avis favorable du Préfet rendu au vu de l’expertise mentionnée au III de l’article R 555-31 du code de l'environnement.

L’analyse de compatibilité est établie conformément aux dispositions de l’arrêté ministériel du 5 mars 2014 (AMF).

PIÈCE 2 – RESUME NON TECHNIQUE DE L’ENSEMBLE DES PIECES PAGE 34/37

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Servitude SUP2, correspondant à la zone d’effets létaux (PEL) du phénomène dangereux de référence réduit au sens de l’article R.555-39 du code de l’environnement :

L’ouverture d’un établissement recevant du public susceptible de recevoir plus de 300 personnes ou d’un immeuble de grande hauteur est interdite.

Servitude SUP3, correspondant à la zone d’effets létaux significatifs (ELS) du phénomène dangereux de référence réduit au sens de l’article R.555-39 du code de l’environnement :

L’ouverture d’un établissement recevant du public susceptible de recevoir plus de 100 personnes ou d’un immeuble de grande hauteur est interdite.

La distance affichée dans les servitudes d'utilité publique est à respecter pour la construction des nouveaux ERP à proximité de canalisations de transport existantes. Elle permet également de fixer les distances d'isolement nécessaires entre les ERP existants et les nouvelles canalisations de transport. Ainsi, le phénomène de référence majorant dans ce cas est la rupture franche pour la canalisation et le jet enflammé vertical ou horizontal suite à une rupture de piquage DN25 pour les installations annexes, calculé sans éloignement des personnes.

Pour le phénomène de référence réduit, l'éloignement des personnes est pris en compte.

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Les valeurs des distances à retenir pour la mise en place des servitudes d'utilité publique sont données ci-après.

Phénomènes dangereux Distance d'effet

Canalisation DN900 LUSSAGNET – BARRAN

Communes concernées : - Landes (40) : LUSSAGNET ;

- Gers (32) : LE HOUGA, PERCHEDE, MAGNAN, LANNE-SOUBIRAN, ARBLADE-LE-HAUT, NOGARO, URGOSSE, SION, LOUBEDAT, BETOUS, SABAZAN, AIGNAN, AVERON-BERGELLE, MARGOUET-MEYMES, LUPIAC, CASTILLON-DEBATS, BELMONT, ROQUEBRUNE, TUDELLE, BAZIAN, CAILLAVET, RIGUEPEU, LE BROUILH-MONBERT, BIRAN, ORDAN-LARROQUE, BARRAN.

SUP1

PEL Phénomène dangereux de référence majorant Rupture totale 475 m

SUP2

PEL Phénomène dangereux de référence réduit Brèche de 12 mm 5 m

SUP3

ELS Phénomène dangereux de référence réduit Brèche de 12 mm 5 m

Interconnexion Transport Lussagnet

Sectionnement de Lussagnet Départ Midi

Postes de sectionnement de Sion et Castillon-Debats

Commune concernée pour l’Interconnexion Transport Lussagnet et le Sectionnement de Lussagnet Départ Midi : LUSSAGNET Commune concernée pour le poste de sectionnement de Sion : SION Commune concernée pour le poste de sectionnement de Castillon-Debats : CASTILLON-DEBATS

SUP1

PEL Phénomène dangereux de référence majorant Piquage DN≤25 vertical 25 m*

SUP2

PEL Phénomène dangereux de référence réduit Brèche de 5 mm 7 m

SUP3

ELS Phénomène dangereux de référence réduit Brèche de 5 mm 7 m

Poste de sectionnement de Barran

Commune concernée : BARRAN

SUP1

PEL Phénomène dangereux de référence majorant

Piquage DN≤25 horizontal

(partie existante à 80 bar relatifs)

40 m*

SUP2

PEL Phénomène dangereux de référence réduit Brèche de 5 mm 7 m

SUP3

ELS Phénomène dangereux de référence réduit Brèche de 5 mm 7 m

* NOTA : Si la SUP1 du tracé adjacent est plus large que celle de l’installation annexe, celle-ci doit être prise en compte au droit de l’installation annexe.

Tableau 5 : Distances des servitudes d’utilité publique

Une cartographie des servitudes d’utilité publique (SUP) est présentée en ANNEXE 1. Pour plus de précisions, se référer au § 4.3.3 de la pièce 5 « ETUDE DE DANGERS » de ce dossier.

PIÈCE 2 – RESUME NON TECHNIQUE DE L’ENSEMBLE DES PIECES PAGE 36/37

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7. CONVENTIONS AVEC LES TIERS

Le présent projet ne fait pas l’objet de convention avec les tiers relative :

A l’exploitation de la canalisation

Au financement de la construction ou l’usage de la canalisation.

PIÈCE 2 – RESUME NON TECHNIQUE DE L’ENSEMBLE DES PIECES PAGE 37/37

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ANNEXE 1

Carte du tracé au 1/25 000ème avec report

des servitudes d’utilité publique

0 23/04/2015 Emission originale SEPAC TIGFAPAVE

DISTANCES SUP RELATIVES A LA CANALISATION DN 900

vertical suite àune petite brèche (12 mm), avec éloignement des personnes (5 m)

SUP 2 et 3 (Phénomène dangereux de référence réduit): Zones ELS / PEL relatives au scénario de jet enflammé

suite à une rupture guillotine de la canalisation DN 900, sans éloignement des personnes (475 m)

SUP 1 (Phénomène dangereux de référence majorant): Zone PEL relative au scénario de jet enflammé vertical

POSTES DE SECTIONNEMENT

PK O Poste de sectionnement de LUSSAGNET

PK 20.179 Poste de sectionnement de SION à créer

PK 40.487 Poste de sectionnement de CASTILLON-DEBATS à créer

PK 61.789 Poste de sectionnement de BARRAN

1 MAJ après marchage SEPAC TIGFAPAVE11/06/2015

CE DOCUMENT REALISE SOUS MICROSTATION EST LA PROPRIETE DE TIGF ET NE PEUT ETRE REPRODUIT OU DIVULGUE SANS SON AUTORISATION

N° DOCUMENT :

TYPE DE DOCUMENT METIER DOCUMENT ENTREPRISE ECHELLE(S) CLASSEMENT STATUTREVISIONN° ORIGINE FOLIO

Ind. Date Description Dessiné Vérifié Approuvé

49 AVENUE DUFAU - B.P. 522 64010 PAU CEDEX - TEL. 05 59 13 34 00 - TEL. VERT 0 800 028 800 - FAX 05 59 13 35 60

BORDEAUX

LACQ

TOULOUSE

RODEZ

ALBI

PAUTARBES

CARCASSONNE

CAHORS

AGEN

CAPTIEUX

MONTAUBAN

FOIX

AUCH

LABREDE

MAZEROLLES

ST GAUDENS

LIAS

LUSSAGNET

NARBONNE

PERPIGNAN

BOUSSENS

ROQUES

AUROS

LARRAU

MONT DE MARSAN

ARCACHON

BAYONNE

CASTRES

DECAZEVILLE

05.01.2012

MILLAU

AURILLAC

LEGENDE

CANALISATION DN 900

MAP TOP 1/5000

LUSSAGNET / BARRAN

PROJET RGM

LUPIAC, CASTILLON-DEBATS, BELMONT, ROQUEBRUNE, TUDELLE, BAZIAN, RIGUEPEU, LE BROUILH-MONBERT, BIRAN, ORDAN-LARROQUE et BARRAN

2 MAJ tracé final SEPAC TIGFAPAVE28/09/2015

Départements du GERS (32) et des LANDES (40)

0/6 4

CARTE DES SERVITUDES D'UTILITES PUBLIQUES

LEGENDE

Canalisation projetée

Sectionnement à créer

Nom de la canalisation

Nom de la commune concernée

Point Kilométrique de la canalisation DN 100 projetée

Canalisation(s) existante(s)

Sectionnement existant

SEPAC TIGFAPAVE3 05/11/2015 MAJ

Communes de LUSSAGNET, LE HOUGA, MAGNAN, ARLADE-LE-HAUT, URGOSSE, SION, LOUDEBAT, AIGNAN, MARGOUET-MEYMES,

LUSSAGNET, LE HOUGA, MAGNAN, ARLADE-LE-HAUT, URGOSSE, SION, LOUDEBAT, AIGNAN, MARGOUET-MEYMES,

COMMUNES TRAVERSEES

LUPIAC, CASTILLON-DEBATS, BELMONT, ROQUEBRUNE, TUDELLE, BAZIAN, RIGUEPEU, BIRAN, LE BROUILH-MONBERT, ORDAN-LARROQUE et BARRAN

Limite de commune

SEPAC TIGFAPAVE4 08/03/2016 Ajout légende limite de commune

LUSSAGNET / BARRAN

Canalisation DN 900

COMMUNE

PK.0

N° Plan Format : Echelle : Folio :A3 1/25000 1/6 0 500m 1000m 1500m 2000m 2500

PK.0

PK.1

PK.2

PK.3

PK.4

PK.5

PK.6

PK.7

PK.8PK.9

PK.10

LUSSAGNET

LE HOUGA

MORMES

PERCHEDE

LE HOUGA

MAGNAN

PK.0

PK.1

PK.2

PK.3

PK.4

PK.5

PK.6

PK.7

PK.8PK.9

LUSSAGNET / BARRAN

Canalisation DN 900

LUSSAGNET

Poste de sectionnement

N° Plan Format : Echelle : Folio :A3 0 500m 1000m 1500m 2000m 2500

1/25000 2/6

PK.10

PK.11PK.12

PK.13

PK.14

PK.15

PK.16

PK.17

PK.18

PK.19

PK.20

MAGNAN

LANNE-SOUBIRAN

ARBLADE-LE-HAUTNOGARO

URGOSSE

SION

PK.10

PK.11 PK.12

PK.13

PK.14

PK.15

PK.16

PK.17

PK.18

PK.19

PK.20

LUSSAGNET / BARRAN

Canalisation DN 900

SION à créer

Poste de sectionnement

N° Plan Format : Echelle : Folio :A3 0 500m 1000m 1500m 2000m 2500

1/25000 3/6

PK.21

PK.22

PK.23

PK.24

PK.25

PK.26

PK.27

PK.28

PK.29

PK.30PK.31

PK.21

PK.22

PK.23

PK.24

PK.25PK.26

PK.27

PK.28

PK.29

PK.30SION

LOUDEBAT

BETOUS

AIGNAN

SABAZAN

AVEYRON-BERGELLE

MARGOUET-MEYMES

AIGNAN

LUSSAGNET / BARRAN

Canalisation DN 900

N° Plan Format : Echelle : Folio :A3 0 500m 1000m 1500m 2000m 2500

1/25000 4/6

PK.31

PK.32

PK.33

PK.34

PK.35

PK.36

PK.37

PK.38

PK.39

PK.40

PK.41

PK.31

PK.32

PK.33

PK.34

PK.35PK.36

PK.37

PK.38

PK.39

PK.40PK.41

AIGNAN

MARGOUET-MEYMES

LUPIAC

LUPIAC

CASTILLON-DEBATS

CASTILLON-DEBATS BELMONT

LUSSAGNET / BARRAN

Canalisation DN 900

CASTILLON-DEBATS à créer

Poste de sectionnement

N° Plan Format : Echelle : Folio :A3 0 500m 1000m 1500m 2000m 2500

1/25000 5/6

PK.42

PK.43

PK.44

PK.45

PK.46

PK.47

PK.48

PK.49 PK.50

PK.51

BELMONT

PK.42

PK.43

PK.44

PK.45

PK.46

PK.47

PK.48PK.49 PK.50

PK.51ROQUEBRUNE

TUDELLEROQUEBRUNE

CAILLAVET

BAZIAN

RIGUEPEU

BIRAN

LUSSAGNET / BARRAN

Canalisation DN 900

TUDELLE

Poste de sectionnement

N° Plan Format : Echelle : Folio :A3 0 500m 1000m 1500m 2000m 2500

1/25000 6/6

PK.52

PK.53

PK.54

PK.5

5

PK.5

6

PK.57PK.58

PK.59

PK.60

PK.61

RIGUEPEU

BIRAN

PK.52 PK.53

PK.54 PK.55

PK.56

PK.57PK.58

PK.59PK.60

PK.61

LE BROUILH-MONBERT

LE BROUILH-MONBERT

BARRAN

BIRAN

ORDAN-LARROQUE

BARRAN

ORDAN-LARROQUE

LUSSAGNET / BARRAN

Canalisation DN 900 BARRAN

Poste de sectionnement