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G race a un calendrier soigneusement
etudie, organisateurs et acteurs du
depistage avaient programme cette presen-
tation des le premier jour des JIB.
La pr&alence nationale Les chiffres d’abord : 1 102 l-ABM, soit un
peu plus du quart des laboratoires libkaux,
ont participe au depistage, auquel se sont
pretes 22 670 hommes et femmes, dont 256
ont ete detect& positifs, soit une prevalence
de 1,13 %.
En extrapolant a la population globale (60
millions d’habitants), on rejoint l’estimation
actuelle : entre 600 000 et 700 000 VHC-
positifs.
Par ailleurs, 37 tests * douteux * necessiteront
un second passage au LABM.
Ce n’est pas la motivation economique qui a
pousse ces 22 000 Francais dans les LABM : c’est parce qu’ils en ont entendu parler, tout
simplement, nous a-t-on dii Une enquete de
prevalence chez plus de 20 000 patients est
hautement significative.
c’est ce que reunissent nombre d’etudes
prospectives, retrospectives ou therapeu-
tiques arkcaines.
Le faii que seulement 26 % des LABM, au lieu
des 75 % espkes (i), s’y soient impliques ne
change rien : g&e a la standardisation des
tests, les resultats composent une remar-
quable m&a-analyse... de terrain (2).
de 1’ les LABM confirment
la prkvalence de l%pi&bmie
Le mot est galvaude, mais le scoop mediatique des JIB 2000 fut
bien la presentation par le SDB, le SAtA et le SFRL des resul-
tats du depistage national du virus de I’hepatite C (VHC) offert
par les LABM liberaux le 19 octobre. Mediatique, parce que pour la premiere fois peut-9tre de leur his-
toire, les JIB avaient attire des journalistes de la Sante qui ne les
avaien t jamais frequent&es.
Les LABM, pour la sant6 publique Pour ces raisons chiffrees, les organisateurs
de cette journee pouvaient etre rassures (ce
que nous avons fait).
II s’agit la d’une flagrante demonstration de la
puissance de depistage des laboratoires
d’analyses medicales a l’echelon national,
pourvu qu’ils s’unissent dans un projet com-
mun (les absents ont eu tort) et que la tutelle
comprenne leur desir d’etre mieux impliques
dans des programmes de Sante publique et
de medecine preventive. Sur le plan epide-
miologique, les 1 102 lABM ont month I’in-
t&et d’un depistage dans la population gene-
rale : les patients se sont present&r de facon
aleatoire, conformement au mot d’ordre de la
campagne. Conformement aussi a un accord
avec I’lnstitut national de veille sanitaire
(InVS), les LABM proposaient un court ques-
tionnaire aux patients, que 95,5 % d’entre eux
ont accepte de remplir .
Pratiques ou comportements a risque
Usqed6dmgu6nX
n.ulIX
Bdtdvolat Clnstitut Proscop a procede a I’analyse de
5 874 questionnaires, issus de 231 LABM
des 16 regions CNAM, qui r&&lent des don-
nees interessantes : premier depistage de
leur vie pour 92,5 % des patients, les plus de
60 ans et les 40-60 ans representent res-
pectivement 35 % et 40 % des seropositifs
(20-40 ans : 24 O/o), tandis que 43,6 % des
patients signalent un antecedent d’explora-
tion m&kale (fibroscopie, coloscopie), 21,6 %
une transfusion, 11 o/o un tatouage ou un
piercing , 1,6 4/o une toxicomanie a risque.
Dans les reponses aux questionnaires, la per-
ception du risque est variable pour les 4 prin-
cipaux facteurs (transfusion, explorations,
usage de drogue, piercing-tatouage), ce qui
doit inciter les LABM a plus d’information et
de dialogue.
Au total, pour ses organisateurs, cette cam-
pagne montre que le reseau des LABM est
parfaitement adapte a ce type de depistage
dans la population g&Wale, que I’etape du
LABM est incontournable dans la chatne de
soins et meriie d’etre appliquee a d’autres
problemes de Sante publique. Dans le passe,
les IABM ont deja offert le depistage du dia-
b&e et de I’hyper-cholesterolernie.
Que les pouvoirs publics aient vu d’un oeil
favorable cette initiative est logique : le b&e-
volat ne peut que satisfaire Wssurance-maladii,
remarquait perfidement l’un de nos confreres
de la grande presse.
J.-M. M.
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Pr&entation de : Jean Benoa, pkident du SDB, Claude Cohen, pkident du SNMB, Claude Buffard, prksident du SFRL. (1) Selon /es rr+gions, le taux de LABM participants aCMde2%B 16%. (2) M&a-analyse : compilation d’&udes dt!jd publikes pour trouver une corr&lation commune.
Revue Franoaise des Laboratoires, dhcembre 2000, N” 328