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FRANCE DOSSIER DE PRESSE Mai 2008 DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

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Page 1: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

FRANCEDOSSIERDE PRESSEMai 2008

DES ACTIONSCONCRÈTES

POUR CONSTRUIREDURABLEMENT

Page 2: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

2008 | LAFARGE | PAGE 3

Le Grenelle de l’Environnement marque une étape décisive dans

la prise de conscience des enjeux environnementaux que la France

doit relever. En mettant en avant la forte consommation énergé-

tique du secteur du Bâtiment et l’importance de la performance

énergétique, le Grenelle de l’Environnement a ainsi montré l’urgence

de se mobiliser et d’agir, à tous les niveaux de la construction et de

la rénovation, dans une logique forte de développement durable.

Lafarge a été fortement impliqué dans les négociations et les travaux

du Grenelle de l’Environnement : comité opérationnel 1 (bâtiment

neuf), comité opérationnel 2 (bâtiment, réhabilitation, logements

sociaux), comité opérationnel 3 (bâtiment existant privé), comité

opérationnel 6 (transport, fret, port, infrastructure), comité

opérationnel 9 (urbanisme), comité opérationnel 12 (trame verte,

trame bleue), comité opérationnel 13 (mer, littoral), comité

opérationnel 18 (eau), comité opérationnel 24 (déchets, recyclage),

comité opérationnel 33 (recherche), comité opérationnel 34

(économie de fonctionnalité, éco conception, normes, ACV…).

Cet engagement est le reflet de la démarche volontariste menée depuis de nombreusesannées par Lafarge en matière dedéveloppement durable et de sa positiond’acteur majeur de la construction durable.

Lafarge des actions concrètespour construire durablement

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PAGE 4 | LAFARGE | 2008

6 groupes de travail pourdéfinir les engagementsenvironnementaux de la France

Débat ouvert et constructif, le Grenelle de l’Environnement a réalisé une cartographiecomplète des atouts et faiblessesenvironnementales de la Francedans le but de faire avancer lasociété dans un mêmemouvement de responsabilisationet de progrès et d’initier de vraischangements stratégiques.

Pour cela, 6 groupes de travail se sont réunis sur lesthématiques suivantes :Groupe de travail n°1 : lutter contre les changementsclimatiques et maîtriser l’énergie.Groupe de travail n°2 : préserver la biodiversité et les ressources naturelles.Groupe de travail n°3 : instaurer un environnementrespectueux de la santé.Groupe de travail n°4 : adopter des modes de production et de consommationdurables : agriculture, pêche,agroalimentaire, distribution,forêts et usages durables des territoires.Groupe de travail n°5 : construire une démocratieécologique, institutions etgouvernance.Groupe de travail n°6 : promouvoir des modes dedéveloppement écologiquesfavorables à la compétitivité et à l’emploi.

Depuis fin décembre 2007, 33 chantiers (comitésopérationnels, missionsinterministérielles, groupesd’étude...) travaillent à la mise en oeuvre des engagements issus des tables rondes duGrenelle de l’Environnement.

REPÈRE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT

Construire durablement, un objectif prioritaire pourtoutes les unités Lafarge

Née dans les années 90, la construction

durable s’appuie directement sur les grands

principes de développement durable. Il

s’agit pour le secteur de la construction de

limiter les impacts des bâtiments, tout en

leur garantissant une qualité supérieure,

en matière d’esthétique, de durabilité, de

résistance. La construction durable prend

en compte tout le cycle de vie des ouvrages

et vise à réduire les impacts à chacune des

étapes, du choix des produits initiaux

jusqu’à la phase de démolition. Elle passe

par une exploitation durable des ressources

naturelles, la réduction des nuisances liées

aux chantiers, une meilleure isolation

thermique et acoustique des bâtiments, la

construction de bâtiments à énergie positive,

le vieillissement contrôlé des ouvrages et

le recyclage des matériaux et des structures.

Aujourd’hui, toutes les unités Lafarge

présentes en France (plâtres, ciments,

bétons et granulats) travaillent dans

un cadre précis pour répondre aux

impératifs de construction durable

mis en avant par le Grenelle de

l’Environnement.

Ainsi, Lafarge agit à différents niveaux :

• comme producteur

Pour Lafarge, il est de sa responsabilité

d’appréhender l’impact de ses produits

sur l’ensemble de leur durée de vie.

Lafarge s’attache à développer des répon-

ses transversales adaptées et conçoit des

produits qui, tout au long de leur cycle

de vie, contribuent à la préservation des

ressources naturelles et de la biodiversité,

à la réduction des émissions de CO2 et à

la maîtrise de la consommation d’énergie

dans le bâtiment.

• comme contributeur

Lafarge travaille très étroitement avec

les architectes, bureaux d’étude, maîtres

d’ouvrage, entreprises, artisans... pour

promouvoir des modes de construction

plus durables. Par ailleurs, la R&D de

Lafargetravaille en partenariat avec les plus

grands centres de recherche mondiaux,

des grandes écoles, des institutions,

des universités internationales prestigieuses

et d’autres acteurs de la construction

dans une logique de dialogue. Lafarge

partage ainsi ses expériences et ses

connaissances et s’enrichit de nouvelles

expertises.

• comme leader expert

Lafarge participe activement à de nom-

breux groupes de travail institutionnels

(Association des Industries des produits de

construction - AIMCC, Entreprises pour

l’Environnement - EpE, UNICEM, commis-

sions européennes, labels...) permettant

de faire évoluer et d’améliorer les textes

de loi, les normes, les référentiels, les

documentations... faisant profiter ainsi

de son expertise dans le domaine des

matériaux de construction et du déve-

loppement durable.

Concevoir des matériauxperformants améliorant laconstruction, l'efficacitéénergétique à l'usage et lamaintenance des bâtiments

Cette démarche se traduit par la mise en

œuvre d’actions concrètes et quotidiennes

à différentes étapes : l’extraction des

matières premières, la fabrication des

produits, le transport, la construction

du bâtiment, en prenant en compte son

exploitation, et le recyclage. Chacune de

ces étapes étant en permanence nourrie et

enrichie du travail effectué par la

recherche Lafarge.

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3 volets étapes de la construction durable

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Première étape du cycle de vie des matériaux Lafarge,l’extraction des matières premières nécessaires à la fabricationdes produits demande une concertation développée et uneattention environnementale toute particulière. Lafarge s’attacheà limiter au maximum l’impact industriel sur l’environnementen œuvrant à plusieurs niveaux.

L’extraction des matières premières Objectif : limiter l’impact sur l’environnement

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Page 6: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

PAGE 7 | LAFARGE | 2008

Une étude paysagère innovante sur

la carrière de granite de Marmagne

Un modèle de simulation dynamique en

3D a été mis en œuvre avec l’objectif d’in-

former et de faire participer la population

au projet de réaménagement de la carrière

de granite de Marmagne de Lafarge

Granulats.

Réduction des vibrations

dues aux tirs de mines

Pour Lafarge Ciments et Lafarge Granulats,

les tirs de mines permettent d’abattre les

fronts de taille dans une carrière de roches

massives. Les vibrations ont été réduites

depuis plusieurs années par la pratique du

tir séquentiel : un décalage de quelques

millisecondes dans la mise à feu des explosifs

permet aux ondes de choc de ne pas se

multiplier (norme fixée à 10 mm/seconde).

Des mesures des vibrations sont effectuées

régulièrement dans les habitations les plus

proches des sites afin d’assurer une bonne

traçabilité. Dans certaines de ses implan-

tations, Lafarge Plâtres arrache mécanique-

ment la roche à la pelleteuse. Ainsi, les tirs

de mines sont supprimés et il n’y a donc

plus d’explosions, ni de vibrations.

Réduire les émissions de poussières

Des plaquettes disposées aux alentours des

sites mesurent les émissions de poussières.

Les réductions sont obtenues par le bardage

des installations (capotage sous des tôles),

associé à diverses techniques : atomisation

ultra-fine, mise en dépression des cribles

et pulvérisation sous trémies notamment.

Réduction du bruit à la source

Le bruit est émis à l’occasion des tirs de mines,

par le fonctionnement des installations de

traitement et par les engins mobiles. Parmi

les techniques mises en œuvre pour diminuer

l’impact d’éventuelles nuisances sonores,

le bardage (capotage sous des tôles) des

installations limite également l’envol des

poussières. La modernisation des pots

d’échappement et la mise en place de klaxons

de recul auto-ajustables à l’ambiance sonore

ou, encore, le caoutchoutage des bennes

sont d’autres solutions. Enfin, des murs

anti-bruits peuvent être installés le long

des installations. La réduction moyenne du

bruit obtenue ces dernières années est de

l’ordre de 3 à 5 dB. Le remplacement

progressif des engins mobiles de carrière

par des bandes transporteuses silencieuses

contribue également à cette réduction.

DES EXEMPLES CONCRETS…

A. La mise en valeur desressources minérales par des procédés et destechniques innovants

L’exploitation des carrières (paysages, installations de traitement,tirs de mines, circulation…) modifie le paysage et émet bruits,poussières et vibrations. Lafarge mène de nombreuses actions pourréduire ces émissions.

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2008 | LAFARGE | PAGE 8

Création d’un milieu

naturel à Martres (31)

Il s’agissait de réaménager la carrière Lafarge

Ciments, arrivée en fin d’exploitation en

1987, par la création sur les 30 ha d’un

milieu naturel équilibré et auto-évolutif.

Conçu en partenariat avec l’Office National

des Forêts, le plan de réaménagement s’est

établi selon deux axes successifs : le

remodelage des terrains dénudés et le

reverdissement par la plantation de

36 000 arbres et l’introduction d’herbacées

sur 14 ha. Les espèces arboricoles ont été

sélectionnées par l’ONF, pour leur adaptation

au climat et à la structure biochimique du sol.

Après plus de 10 ans de travaux pour sa

réhabilitation, le site est parfaitement

intégré dans son environnement. Le milieu

naturel recréé présente la plus grande

résistance possible aux agressions

diverses (tempête, gel, incendies) et peut

évoluer en assurant sa propre régénération.

Le développement d’une faune et d’une

avifaune sauvages confirme la réussite

du projet entrepris.

DES EXEMPLES CONCRETS…

B. La réhabilitation des carrières et la préservation de la biodiversité

Le succès des activités de Lafarge en France repose en grande partie sur sacapacité à exploiter les ressources minérales. Cependant, l’impact d’une carrière surl’environnement ne peut être ignoré même s’il est limité dans l’espace. Il estnécessaire de maîtriser l’intervention humaine sur la biodiversité et d’assurer uneseconde vie aux sites après exploitation.

La carrière n’étant qu’une étape dans lavie d’un site, Lafarge dote chacune de sescarrières d’un plan de réaménagement,intégré au plan d’exploitation. Tous lesprojets de réhabilitation de carrières sontmenés en collaboration étroite avec lesassociations environnementales localeset nationales, les Bureaux d’Etudes, lesassociations de riverains et les DRIRE(Direction Régionale de l’Industrie, de laRecherche et de l’Environnement), afin de

réaliser le projet le mieux adapté auxintérêts de l’ensemble des parties prenantes.

Lafarge a développé avec le WWFInternational une méthode de suivi desprogrès de réaménagement des carrières.Ce système simple de contrôle de labiodiversité sera introduit dans lesprochaines années dans toutes lescarrières Lafarge. Il permettra de mesurerles progrès du réaménagement suivant

4 étapes : identification des objectifs,identification des indicateurs, identificationdes personnes en charge et des moyens,enregistrement et analyse des résultats.

Les équipes Lafarge ont démontré au fil desannées leur capacité à créer desaménagements innovants et aux usagesvariés, apportant une réelle valeur ajoutéeenvironnementale.

Intégrer les sites dans le paysage et respecter la biodiversité

Renforcement de la biodiversité à Sandrancourt (78)

Située au creux d'un large méandre de la Seine, la carrière de Sandrancourt est

implanté au coeur du Parc Naturel Régional du Vexin français, un paysage au caractère

rural et naturel préservé à seulement 60 km de Paris. Lafarge Granulats est présent sur

le site depuis 1969 et produit près de 700 000 tonnes de granulats par an pour les

besoins du marché local. Pour préserver les ressources naturelles majeures de la

région (milieux naturels variés, intérêt paysager du site classé au titre de Paysages de

France...), Lafarge Granulats a travaillé avec les parties prenantes locales (communes,

Agence des Espaces Verts de la Région d'Ile-de-France, experts naturalistes,

associations locales…) à un aménagement global de ses exploitations pour une gestion

à long terme du site. Ainsi, en près de 40 ans d'activité, Lafarge Granulats a participé

activement à l'aménagement du territoire en contribuant à la création d'un port de

plaisance d'une capacité de 200 anneaux à l'Ilon. Mais ce sont surtout ses actions en

faveur de la biodiversité qui font ici référence : plus de 100 ha de reboisement forestier

effectués, 80 ha de prairies, pelouses, landes et zones humides réalisés constituant

des milieux riches et variés et qui accueillent régulièrement des espèces animales

remarquables, comme l'oedicnème criard. De plus, en partenariat avec l'Agence des

Espaces Verts de la Région d'Ile-de-France, Lafarge Granulats a permis l'aménagement

du "Domaine régional de Flicourt" sur 35 ha qui regroupe notamment plus de

300 espèces végétales et plus de 160 espèces d'oiseaux dont 43 espèces remarquables

et 10 inscrites sur la liste rouge des espèces menacées en France.

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PAGE 9 | LAFARGE | 2008

Insertion paysagère dans une zone

périurbaine à Aix-en-Provence (13)

Carrière située à proximité d’une ville de

200 000 habitants, disposant d’une renom-

mée internationale et d’un patrimoine

paysager et architectural majeur, ce site

Lafarge Granulats a été pris en compte dans

les études chargées de déterminer le réamé-

nagement le plus approprié.

Une analyse paysagère a mis en évidence

la prééminence des vues lointaines du site,

notamment la vision de la partie haute des

fronts. Le terrassement a permis la mise

en cohérence des formes et des hauteurs

et plus de 100 000 m3 de remblais, pour la

plupart extraits des parties basses de la

carrière, ont été utilisés pour aménager les

parties hautes. Une réinsertion des bassins

d’eau pluviale a permis la mise en sécurité

hydraulique du site en cas de pluies violentes,

fréquentes dans la région. L’intégration du

site est complétée par la plantation de

bosquets et d’engazonnements hydrauliques.

Ce site, tout en conservant le témoignage

de l’ancienne activité d’extraction, offre à

présent un espace de nature, contrepoint

à l’urbanisation diffuse des environs.

Protection de pelouses calcicoles à La Couronne (16)

La colline des Séverins, située sur le territoire de La Couronne, est l’un des vestiges des

pelouses calcicoles de la Charente. Sur les 16 ha des Séverins, les botanistes ont inven-

torié une flore exceptionnelle comportant 13 espèces protégées et plus de dix espèces

d’orchidées. La cimenterie Lafarge Ciments, propriétaire de cette colline depuis 30 ans,

dispose d’une autorisation d’exploiter le calcaire. Elle avait prévu d’étendre sa carrière

dans cette direction lorsqu’elle a découvert en 1995 la valeur écologique du site. Lafarge

Ciments a décidé de renoncer à toute exploitation de la colline des Séverins et s’est

engagé à classer le site en Réserve Naturelle Volontaire. La zone d’exploitation a été

déplacée dans un secteur de moindre importance écologique. En classant le site,

Lafarge Ciments assure la protection des pelouses calcicoles charentaises et la pré-

servation de la biodiversité et des espèces protégées

Convertir des sites existants en lieux culturels ou de loisirs

Les Etangs de l’Abbaye, premier centre

européen de pêche sportive par la taille du

domaine, ont été officiellement inaugurés

au printemps 2000. Ce site constitue

aujourd’hui un élément important de la

continuité écologique local.

Création d’un complexe de pêche

à Longueil-Sainte-Marie (60)

L’ancienne carrière de Longueil-Sainte-

Marie, d’une surface totale de 70 ha, est

composée aux deux tiers de plans d’eau. Le

propriétaire des terrains était porteur d’un

projet original : créer un complexe de pêche

sportive d’envergure internationale.

Le réaménagement, conçu et réalisé en

partenariat entre Lafarge Granulats et le

propriétaire des terrains, a été pris en

compte dès les phases d’exploitation. Les

4 plans d’eau ont été isolés pour pouvoir

les spécialiser dans un type de pêche précis

(carpes, brochets, gardons…). Des hauts

fonds et des fosses profondes, milieux

propices à la vie et à la reproduction des

poissons, ont été aménagés et les berges

des plans d’eau ont été adaptées aux

types de pêche.

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Page 9: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

2008 | LAFARGE | PAGE 10

DES EXEMPLES CONCRETS…

C. Un ancrage local fort,dans le respect del’environnement et des hommes

La dimension locale, propre à ses activités, est de première importance pourLafarge. Cet ancrage local pousse Lafarge à apporter une attention particulière àl’environnement et aux hommes qui peuplent ces territoires, tout en s’appuyant surles ressources entrepreunariales locales.

Réaménagement de la carrière

de gypse de Portel-des-Corbières (11)

Pour utiliser au mieux les potentialités des

galeries souterraines de l’ancienne carrière

de gypse Lafarge Plâtres de Portel-des-

Corbières, la carrière a été transformée en

chai. Grâce à la constance de leur tempé-

rature (15°C) et de leur degré d’hygrométrie,

les galeries souterraines sont un lieu parti-

culièrement propice au vieillissement du vin.

L’ancienne carrière, appelée aujourd’hui

Terra Vinea, constitue l’une des curiosités

de cette région touristique. Dans les galeries

souterraines, un musée de la mine et une

villa de style gallo-romain ont été implantés.

Des visites guidées quotidiennes retracent

l’histoire de l’exploitation du gypse.

Mise en place d’instances de Concertation

A ce jour, chez Lafarge Granulats, plus de 75 commissions locales de concertation (instances

qui permettent de réunir les riverains, les élus et les administrations et les associations pour

échanger autour de la carrière et pour trouver des solutions dans un consensus) et de suivi

sont installées et actives. Elles constituent autant de lieux d’échanges, de dialogue et de progrès.

Etre proche

des centres de consommation

Lafarge aménage ses activités en réduisant au

maximum les distances entre ses sites d’ex-

traction, de fabrication et le client final :

• Lafarge Granulats organise son activité

de manière à ce que les professionnels

puissent venir se fournir à la source, à

savoir directement au site de fabrica-

tion.

• Pour être compétitifs et rentables, le

ciment et le béton doivent être produits

à proximité des sites d’extraction et en

lien direct avec l’utilisateur final. Ainsi,

le béton est livré dans un rayon de 50 km

maximum autour de la centrale à béton.

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Page 10: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

PAGE 11 | LAFARGE | 2008

Comité opérationnel 11 : trame verte / trame bleue,aménager le territoire pourcréer une continuitéterritoriale, stopper l’érosionde la biodiversité et protégerles grands ensembles naturels, les cours d’eau et masses d’eau

Par son expérience, le nombreet la répartition de ses sites,l’intégration dans ses stratégiesd’implantation et deréhabilitation des sites del’ensemble des donnéesenvironnementales et desspécificités territoriales, Lafargeagit de manière à préserver lesgisements exploitables et àprotéger les carrières commedes éléments de continuitéécologique. Pour cela, Lafargetravaille en étroite collaborationavec l’ensemble des acteurslocaux, afin que chacun trouvesa place, dans une logique decompatibilité.

LOUPE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT

La participation au dynamisme des

ressources entrepreneuriales locales

Acteur important de la vie locale, Lafarge

contribue au développement social et éco-

nomique, génère de l’emploi et crée des

richesses. Une cimenterie verse chaque année

en moyenne 20 millions d’euros dans l’éco-

nomie de sa région d’implantation sous forme

de salaires (directs, indirects...), de taxes

diverses et d’impôts. Par ailleurs, Lafarge

Ciments, en partenariat avec les acteurs

locaux, mène dans ses régions d’implanta-

tion des actions en faveur des petites et

moyennes entreprises et de l’emploi :

• Assistance locale en faveur de l’em-

ploi Clidel (Cellule Lafarge Initiative

Développement Economique). Lors de

mutations économiques, cette assis-

tance, sous forme de subventions et

conseils, concourt à la création d’em-

plois dans les communes. Depuis 1996,

plus de 500 emplois ont profité de ce

soutien, apporté en collaboration avec

les Chambres des métiers, les élus et le

mouvement associatif.

• Le dispositif Plato permet de regrou-

per des PME dans l’objectif de promou-

voir un environnement favorable au

développement du tissu économique

local et de l’emploi. Lafarge Ciments

contribue financièrement à ces projets

et met à disposition un cadre de l’entre-

prise, en appui au chef de projet.

• L’aide à l’insertion des chômeurs longue

durée dans les entreprises locales du

bâtiment est également un objectif prio-

ritaire. Dans le Morbihan, grâce au Plan

rural d’insertion par l’économie (PRIE),

des chômeurs ont été formés aux métiers

du bâtiment. Ils ont participé à des chan-

tiers de restauration du patrimoine et à

la construction de logements sociaux.

Dons de matériel, formations des sala-

riés... 500 personnes ont bénéficié de ce

dispositif et 70 % d’entre elles ont trouvé

un emploi stable. En région PACA, des

partenariats ont été signés avec diffé-

rentes associations – Acta Vista et Loger

Marseille Jeunes à Marseille, “Le Village”

à Cavaillon – afin d’aider la réinsertion

de personnes en situation d’exclusion à

travers des chantiers de construction,

réhabilitation de logements sociaux et

de sites historiques. Dans l’Hérault, tou-

jours en concertation avec les chambres

consulaires et les services de l’État,

Lafarge Ciments contribue à développer

l’initiative “Des Maçons pour demain”,

en allouant des bourses à des créateurs

ou repreneurs d’entreprises du bâtiment

pour soutenir l’emploi dans le secteur

du bâtiment où 80 % des entreprises ren-

contrent des problèmes de recrutement.

• Une approche spécifique pour

l’emploi des jeunes (< 26 ans). Depuis

plus de 10 ans, Lafarge Ciments

compte en permanence au moins 3 % de

ses effectifs dans cette tranche d’âge

et, parmi eux, des jeunes en cours

d’insertion professionnelle. A ce titre,

les sites Lafarge Ciments accueillent

chaque année une soixantaine de

jeunes en alternance. Lafarge Ciments

a d’ailleurs signé en 2005 la charte

sur l’apprentissage et compte ainsi

parmi les 1 300 entreprises qui visent

à accompagner les jeunes vers

l’emploi.

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Page 11: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

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La fabrication des produits Objectif : mettre au point des procédés propres et économes en énergie

Lafarge a intégré très tôt dans son processus de fabrication lesprincipes du développement durable, de sorte que tout soit mis enœuvre pour limiter l’impact de son activité sur l’environnement :préservation des ressources naturelles, réduction des émissions deCO2, valorisation des déchets…

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Page 12: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

PAGE 13 | LAFARGE | 2008

Une politique active

de recyclage des eaux

Dans chacun de ses sites industriels,

Lafarge mène une politique active de

recyclage des eaux. Cette dernière prend

différentes formes :

• création de bassins de rétention d’eau

dans les sites industriels (usine Lafarge

Plâtres du Pin - 77, usine Lafarge

Ciments de Martres - 31) permettant

de capter les eaux pluviales et de les

traiter avant de les rejeter dans la

nature, pour préserver ainsi l’équilibre

écologique,

• recyclage des eaux de refroidissement

des installations de la cimenterie

Lafarge Ciments de Frangey (89).

Résultat : l’usine a diminué sa consom-

mation d’eau de 75 %,

• mise en place d’une station d’épura-

tion biologique à l’usine Lafarge Plâtres

de Bègles (33) pour traiter les eaux

usées provenant de la fabrication du

papier avant leur rejet dans la Garonne,

• conception d’une centrale à béton sans

rejet d’eau vers l’extérieur grâce à un

système de réutilisation des eaux de

process à la centrale Lafarge Bétons à

Nanterre (92). Ce procédé est appliqué

à la grande majorité des centrales à

béton de Lafarge,

DES EXEMPLES CONCRETS…

A. Des procédés industriels adaptés pour préserver les ressources naturelles

Lafarge a développé des procédés industriels lui permettant de contribuer à la préservation des ressources naturelles.

Limiter la consommation d’eau

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Page 13: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

2008 | LAFARGE | PAGE 14

Une contribution active au

développement de parcs éoliens

En Languedoc-Roussillon, Lafarge Ciments

contribue au développement de l’énergie

éolienne avec la mise à disposition des

terrains de sa carrière pour la création de

parcs éoliens. En 1991, une éolienne de

200 kWh y a été installée et les bons résultats

obtenus ont incité les partenaires (ADEME,

Communauté Européenne, Compagnie du

Vent…) à poursuivre l’expérience. Outre la

mise à disposition des terrains, Lafarge

Ciments a apporté également les matériaux

nécessaires aux fondations et son soutien

logistique.

Aujourd’hui, dans la carrière Lafarge

Ciments, 15 éoliennes produisent l’équi-

valant de la consommation électrique d’une

ville de 10 000 habitants. La capacité de

production d’électricité de ce parc est de

8,8 MW.

Développer les énergies nouvelles et renouvelables

• traitement des eaux de ruissellement qui,

une fois épurées, peuvent alimenter en toute

sécurité le ruisseau et l’étang de pêche voi-

sins de la carrière Lafarge Granulats à

Montlouis (37),

• récupération des eaux de lavage pour les

réinjecter dans le process de fabrication

permettant une réduction de 50 % de la

consommation d’eau de l’usine Lafarge

Plâtres du Pin (77),

• recyclage des eaux de pluie pour alimenter

les chaînes de fabrication des carreaux de

plâtres dans l’usine Lafarge Plâtres de

Pouillon (40). La f

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Page 14: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

PAGE 15 | LAFARGE | 2008

Réduction de la consommation de

combustibles fossiles

• valorisation de farines animales : pour

contribuer à régler une crise d’ampleur

nationale et trouver une nouvelle source

d’énergie permettant de remplacer en par-

tie l’énergie fossile, Lafarge Ciments a

adapté la majorité de ses usines à partir de

1996 pour pouvoir bruler dans la flamme

des fours à 2 000°C des farines animales.

La cimenterie de La Malle (13) dispose donc

aujourd’hui de tous les équipements néces-

saires pour le déchargement, le stockage et

l’injection des farines animales dans la

flamme du four. Transportées par camion-

citerne hermétiquement clos, les farines

sont placées dans des silos, puis amenées

jusqu’à la flamme dans un circuit fermé

pour éviter l’envol de poussières.

DES EXEMPLES CONCRETS…

B. De multiples actions pour réduire les émissions de CO2 liées à la production des matériaux

Le calcaire, matière première de la fabrication du ciment, est naturellementune source d’émission de CO2 : 60 % proviennent de la libération du CO2

contenu dans le calcaire lors de la phase de décarbonatation et 40 %proviennent de l’utilisation de combustibles fossiles.

Depuis 2001, Lafarge s’est engagé auxcôtés du WWF International dans unprogramme de réduction de ses émissionsde CO2 avec deux objectifs :• la réduction des émissions absolues de

10 % dans les pays industrialisés entre1990 et 2010 (période de référencedéfinie par le Protocole de Kyoto),

• la réduction de 20 % des émissionsnettes par tonne de ciment à l’échellemondiale sur la même période.

Aujourd’hui, les efforts de Lafarge ontporté leurs fruits :• réduction des émissions absolues de 4,5 %

dans les pays industrialisés à fin 2007,•réduction de 16 % des émissions nettes

par tonne de ciment dans le monde, enpassant de 772 kg CO2/tonne de cimenten 1990 à 648 fin 2007.

Il ne s’agit que d’une étape. La poursuited’actions sur le long terme doit permettred’améliorer les performances de Lafargeet de réduire ses émissions de CO2.

Utiliser des combustibles alternatifs

• valorisation de déchets industriels : la

cimenterie Lafarge Ciments du Havre (76)

contribue à la valorisation de déchets indus-

triels divers (résidus de peintures, colles,

vernis…) comme combustibles alternatifs.

Certains déchets industriels sont difficiles

à éliminer, malgré leur intérêt calorifique.

Cependant, les fours de cimenterie présen-

tent des caractéristiques qui en font d’ex-

cellents équipements pour la valorisation

énergétique de ces déchets en toute sécu-

rité : températures élevées, long temps de

séjour et absence de cendres résiduelles,

notamment.

S’inscrivant dans la même démarche, la

cimenterie Lafarge Ciments de Port-la-

Nouvelle (11) a obtenu le soutien de la

région Languedoc-Roussillon et de l’ADEME

pour développer de nouvelles installations

destinées à utiliser des pneus usagés

comme combustibles alternatifs.

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Produire en pleine ville

DES EXEMPLES CONCRETS…

C. L’intégration des sites de productiondans l’environnement local

Pour Lafarge, l’intégration de ses sites industriels dans l’environnement local est unepriorité. Pour cela, de nombreuses actions sont menées qu’il s’agisse d’améliorerdes sites existants ou d’en concevoir de nouveaux.

Des ajouts d’origine naturels

ou industriels

Des matières minérales, appelées “ajouts

cimentaires”, sont utilisées lors de la dernière

étape de la production du ciment, selon des

proportions variables. Ces ajouts permettent

d’obtenir une gamme de ciments aux propriétés

différentes. Ils peuvent être :

• d’origine naturelle, comme le calcaire et

les familles de pierres volcaniques ou

sédimentaires (roches pouzzolanes),

• d’origine industrielle, comme les déchets

de l’industrie sidérurgique (les laitiers

de hauts-fourneaux), de l’industrie des

puces électroniques (les fumées de silice)

et des centrales électriques de charbon

(cendres volantes).

L’utilisation d’ajouts permet de réduire la

consommation de CO2 :

• d’abord, parce que l’utilisation d’ajouts

dans la production de ciment réduit

proportionnellement la part de clinker,

qui émet du CO2 lors de la décarbona-

tation,

Des centrales à béton

au cœur de la ville

Le béton prêt à l’emploi est un produit frais

qui doit être livré sur le chantier en moins de

2 heures. Par conséquent, les centrales sont

implantées à proximité des chantiers parfois

au cœur même des villes. Pour cela, elles sont

conçues et équipées de manière à s’insérer

efficacement dans le paysage urbain, tout en

limitant au maximum les nuisances liées à

leur activité. C’est notamment le cas de la

Centrale Venelle d’Aix-en-Provence (13), intégrée

dans une zone commerciale, ou de celle de

La Capelette à Marseille (13), de Lafarge Bétons.

Utiliser des ajouts cimentaires

• ensuite, parce que les déchets indus-

triels, qui auraient dû être mis en

décharge et traités par la collectivité,

sont utilisés.

Cette possibilité d’utiliser des sous-produits

d’autres industries s’appelle l’écologie

industrielle.

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Page 16: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

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Comité opérationnel 31 :économie de fonctionnalité,promouvoir une économieplus sobre en carbone, en énergie et en ressourcesnaturelles non renouvelables

Pour contribuer à limiter l’impactenvironnemental de ses activitéstout en maintenant desperformances industrielles hautde gamme et, ainsi, participer àla promotion d’un économieénergétiquement sobre, Lafargeutilise tous les moyens à sadisposition pour préserver lesressources naturelles, réduire lesémissions de CO2 et participer àl’élimination des déchets. Cesefforts sont généralisés àchacune de ses activités.Lafarge innove en permanenceavec des réalisations exemplairesintégrant les dernièrestechnologies disponibles.

LOUPE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT

Réduction des émissions de poussières diffuses

Située à 300 mètres du centre-ville et à proximité immédiate d’un ensemble

monumental unique en Charente (l’abbaye de La Couronne classée monument

historique), l’usine Lafarge Ciments de La Couronne a fait l’objet d’aménagements

spécifiques :

• viabilisation des pistes et des routes pour diminuer les envolées de poussières

dues au roulage,

• amélioration de la performance des électro-filtres pour diminuer les émissions

de poussières à la cheminée,

• mise en place d’opacimètres sur les filtres des broyeurs pour une meilleure

surveillance de la qualité de l’air,

• installation d’un filtre à manche en sortie du refroidisseur pour une filtration

optimale lors des arrêts et des mises en route du four de cuisson.

Limiter les émissions polluantes des sites existants

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Page 17: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

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Le transport Objectif : priorité au transfert modal pour réduire les émissions de CO2 et limiterl’impact sur le réseau routier

Le transport routier des matières premières et des produitstransformés est une autre source d’émission de gaz à effet de serre.Conscient de l’importance de l’impact du transport routier surl’environnement, Lafarge participe à la lutte contre le changementclimatique en mettant en œuvre, partout où cela est possible, letransfert modal de la route aux voies maritimes et fluviales et autransport par voie ferrée.

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Mise en place par Lafarge Ciments

d’un système de cabotage maritime

pour l’acheminement des matières

premières dans ses implantations de

Sète (13) et de Bassens (33).

En favorisant son implantation sur les prin-

cipales zones portuaires françaises, Lafarge

Ciments s’inscrit dans une logique forte de

développement durable, comme le montrent

les usines de Bassens et de Sète. En effet,

ces deux sites disposent d’un système de

transport alternatif pour l’approvisionnement

en matières premières, permettant de

réduire de manière conséquente le recours

au transport routier :

• inaugurée en mars 2007, l’usine de

broyage de Bassens sur le port de

Bordeaux favorise le transport maritime

et ferroviaire. Le laitier utilisé dans la

fabrication du ciment est acheminé via

un système logistique qui utilise le cabotage

maritime depuis Dunkerque. Une fois

transformé, le produit est envoyé par

train vers la cimenterie de Martres (31),

près de Toulouse. L’utilisation du trans-

port ferroviaire permettra de réduire le

transport routier de 12 000 camions par

an. De ce fait, l’ensemble du dispositif

logistique de l’usine de Bassens contri-

bue favorablement à la préservation de

l’environnement, notamment celui de la

région bordelaise.

• l’usine de Sète, dont la première pierre a

été posée en décembre 2007, intègre dès

sa conception un cabotage maritime de

courte distance entre, d’une part, la

cimenterie de Port-la-Nouvelle (11) et Sète

(34) et, d’autre part, le site de Marseille-

Fos (13) et Sète. Assuré par des navires

d’une capacité de 4 000 tonnes chacun,

soit l’équivalentde 160 camions, ce cabotage

garantira la régularité et la sécurité de

l’approvisionnement de 500 000 tonnes

par an de matières premières. Ce trafic

générera pour le port de Sète de l’ordre

de 120 escales de navires par an, et autant

sur le port de Port-la-Nouvelle et à Fos.

Ainsi, par le transfert modal de la route

à la mer, ce cabotage permettra de retirer

annuellement près de 12 000 camions

de clinker de l’autoroute A9, déjà très

largement saturée, et évitera l’arrivée

annuelle de 8 000 camions de laitier

supplémentaires.

DES EXEMPLES CONCRETS…

Page 19: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

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Développement du transport par la

voie d’eau

Pour développer le transport par voie d’eau,

moyen alternatif au transport routier, pour

l’approvisionnement en matières premiè-

res et l’expédition des produits (clinker,

ciment) de la cimenterie du Teil (07),

Lafarge Ciments a entièrement réalisé une

installation portuaire. Sa réalisation a

nécessité deux types d’opérations :

• l’aménagement du fleuve : création de

postes d’accostage et d’amarrage, ren-

forcement des berges en amont et en aval

de ces postes, approfondissement du

fleuve devant les quais pour permettre

l’accès des bateaux ayant un tirant d’eau

supérieur à 3 mètres,

Utilisation optimale du transport

ferroviaire et fluvial

Lafarge Granulatsdispose de la première flotte

privée de transport fluvial en France. Cette

dernière lui a permis de transporter, en 2007,

plus de 3,9 millions de tonnes de granulats.

• l’installation des équipements portuaires :

équipements de transbordement et de

manutention pour le chargement et le

déchargement des matières en vrac, de

conteneurs et de sacs sur palette,

convoyeurs à bande pour le transport

des matériaux entre l’installation portuaire

et l’usine.

Ce nouveau port facilite les échanges entre

les sites du Teil (07) , de Sète (13) et de Fos-

sur-Mer (13). Capable de générer un trafic

fluvial de l’ordre de 130 000 tonnes par an,

cette installation peut transférer vers la voie

d’eau un trafic routier annuel équivalent à

5 200 camions et alléger ainsi la circulation

sur le réseau routier de la vallée du Rhône.

Cette réalisation est le fruit d’un partenariat

réussi entre Lafarge Ciments, les Voies

Navigables de France (VNF) et la Compagnie

Nationale du Rhône.

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Comité opérationnel 5 :transport, favoriser le fretferroviaire, renforcer letransport combiné et valoriserles autoroutes de la mer

Pour l’acheminement de sesmatières premières et desproduits transformés, Lafargeprivilégie, partout où cela estpossible et en priorité absolue, lamise en œuvre d’un transfertmodal de la route à la mer, au railou aux voies fluviales. Cela est rendu possible par lastratégie d’implantation deLafarge qui met au cœur de sespréoccupations la proximité dessites d'extraction et defabrication par rapport au clientfinal. Ainsi, Lafarge participequotidiennement à limiterl’inflation du transport routier etla construction de nouvellesinfrastructures routières.Pour ses implantations sur lelittoral français, Lafargeparticipe, en concertation avecles acteurs locaux(institutionnels, riverains,tourismes, pécheurs…) audéveloppement de processus degestion équilibrée del’environnement. Cela permet0 àtoutes les activités de cohabiterensemble, dans le respect de labiodiversité marine.

LOUPE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT

Intégration d’un procédé d’acheminement des matières premières

par le rail pour les nouvelles implantations de Lafarge Bétons

Inaugurée le 11 septembre 2002, la centrale à béton de Lyon-Vaise (69) est une

réalisation exemplaire. Pour être au plus près possible de leurs marchés, les

centrales à béton sont généralement situées en périphérie des agglomérations.

L’approvisionnement en matières premières (ciment, granulats) doit se faire en

minimisant l’impact des transports. Par ailleurs, la fabrication de béton est une

activité bruyante et source de poussières. Lafarge Bétons souhaitait construire une

nouvelle centrale à béton dans l’agglomération de Lyon en limitant les nuisances de

cette activité sur son environnement.

Lafarge Bétons a construit une nouvelle centrale à béton sur le terrain d’une gare de

fret SNCF. La proximité de la voie ferrée permet un approvisionnement en granulats

par train depuis la carrière Lafarge Granulats de Sainte Julie (située à environ 60 km

de Lyon, dans le département de l’Ain). Chaque semaine, environ deux trains

acheminent 2 500 tonnes de granulats destinés à la centrale à béton et au dépôt de

granulats voisin, soit l’équivalent de 96 semi-remorques. De plus, afin de limiter les

nuisances, la centrale à béton a été entièrement bardée : le bardage est une structure

qui recouvre le bâtiment et permet d’atténuer les bruits et les émissions de

poussières liés à la fabrication du béton.

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La construction Objectif : concevoir des matériauxperformants améliorant la construction,l'efficacité énergétique à l'usage et lamaintenance des bâtiments

Pour participer à la performance énergétique des bâtiments, tant au momentde leur construction qu'au cours de leur exploitation, Lafarge s'engage à :

• améliorer la performance de ses produits, pour plus de facilité de mise en œuvre et une empreinte environnementale réduite ;

• contribuer au développement de modes constructifs novateurs, afin d'améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments ;

• proposer des services pertinents, offrant la possibilité à chaque acteur de la filière du bâtiment de mieux s'informer et de gagner du temps.

Car, au-delà des matériaux, c'est la conception globale de l'ouvrage qui doitêtre prise en compte, afin d'en apprécier la performance écologique. Ainsi, les produits Lafarge contribuent à assurer la pérennité des performancesénergétiques du bâti.

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Agilia®, un béton autoplaçant de pointe

Facile à placer, esthétique, ergonomique,

Agilia® est un béton mis au point par la R&D

de Lafarge et lancé sur le marché français

en 2000. Il assure une réduction du coût

global de la construction grâce aux gains

de productivité qu’il entraîne. Agilia® est

un béton autoplaçant ou autonivelant. Cela

signifie qu’il possède une grande fluidité, qui

lui permet de remplir aisément tous les

coins et recoins d’un coffrage ou d’un moule

et de s’étaler sans efforts. Cette fluidité, qui

le rapproche d’un liquide, rend inutiles

certaines étapes physiques pénibles ou

bruyantes telle que la vibration, nécessaire

avec les bétons classiques. De ce fait, Agilia®

est plus rapide à mettre en œuvre et laisse

paraître des parements de bonne qualité

dans le cadre d’une mise en œuvre soignée.

La mise au point de ce béton à haute-valeur

ajoutée a demandé de longues années de

recherche dont l’objectif était de s’assurer

de sa robustesse par une analyse approfon-

die du rôle de chaque paramètre : choix des

matières premières, composition granulaire,

fabrication, pompage, mise en œuvre, coffrage,

contrôle.

Les chercheurs se sont attachés, en particulier,

à bien comprendre les interactions entre les

ciments et les superplastifiants utilisés dans

les diverses formulations. Le résultat de

cette démarche authentiquement scientifique

est que les solutions Agilia® se mettent

aisément en œuvre partout, quelles que

soient les matières premières disponibles

localement.

Chronolia™, un béton pour une

grande rapidité de décoffrage

Gamme de bétons fluides prêts à l’emploi

(BPE), Chronolia™ répond à des attentes

fortes des professionnels, en apparence

contradictoire : créer un béton qui peut

être à la fois transporté et manipulé comme

un béton fluide ordinaire, et qui soit capable

de développer très rapidement des

résistances mécaniques élevées une fois

mis en place.

Chronolia™ constitue une rupture technologique

majeure pour le secteur de la construction,

issue de la recherche la plus pointue dans

la cinétique de l’hydratation : là où un

béton ordinaire nécessite entre 12 et 20h

de durcissement avant de pouvoir être

décoffré, Chronolia™ monte en résistance

en un temps record et peut être décoffré

4h seulement après sa fabrication. Avec

la même souplesse d’utilisation qu’un

béton prêt à l’emploi traditionnel, il peut

être utilisé sur tous les chantiers ainsi que

pour la réparation de chaussées ou d’ou-

vrages de génie civil, permettant ainsi une

remise en service dans des délais très

courts. Avec des temps de travail aussi

rapides, Chronolia™ permet de limiter les

nuisances dues au chantier et d’accroître

l’efficacité et la productivité, mais aussi

de repenser entièrement un chantier en

amont en termes de délais, temps de cycle,

utilisation des équipements et coûts.

DES EXEMPLES CONCRETS…

A. Développer des produitsplus performants, plus facilesà mettre en œuvre, dontl’empreinte environnementaleest réduite

Lafarge développe sans cesse de nouveaux produits dont le principal axe d'innovation,outre l'amélioration de leurs performances, est la facilitation de la mise en oeuvre afind'optimiser les conditions de travail et de faire gagner du temps aux professionnels.

De nouveaux bétons à la pointede l’innovation

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Page 23: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

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Extensia™, un béton à retrait maîtrisé

Avec un béton classique, il est possible de

réaliser des surfaces sans joint de 25 m2 au

maximum. Spécialement conçu pour des

applications de dallage, par nature soumis

à de fortes charges de trafic et de stockage,

Extensia™ permet de réaliser des surfaces

de 400 m2 sans joint, limitant ainsi le pro-

blème des fissures et donc les coûts de

maintenance. De plus, Extensia™ présente

une résistance accrue par rapport à celle

d’un béton traditionnel et de meilleures

performances à l’abrasion, la flexion et la

traction, ce qui permet de réduire l’épaisseur

de la dalle par rapport au béton classique.

Avec une quantité plus faible de matières

premières et l’absence de ferraillage ou de

fibres métalliques, Extensia™ permet de

réduire les émissions de CO2 associées à

la production d’une dalle.

Ductal®, un béton fibré à ultra haute performance

Créé en 2000, le béton Ductal® est issu d’une technologie révolutionnaire. Ductal® est

un produit à matrice cimentaire fibrées, à la fois très résistant, durable et esthétique.

Ductal® combine des performances exceptionnelles :

• une résistance à la compression 6 à 8 fois supérieure à celle d’un béton traditionnel,

• une résistance à la flexion 10 fois supérieure à celle d’un béton traditionnel,

• une forte ductilité, proche des matériaux élasto-plastiques,

• une grande fluidité et facilité de coulage,

• une longévité 100 fois supérieure aux normes de référence. Ductal® est en effet très

résistant à la corrosion, à l’abrasion et aux chocs.

Les qualités structurelles de Ductal® donnent la possibilité de s’affranchir des

armatures passives utilisées en béton armé, rendant possible la réalisation

d’éléments de très faible épaisseur. Doté de grandes qualités esthétiques, Ductal®

permet une reproduction fidèle de textures à partir de matrices de fond de moule

et peut se colorer dans la masse.

Enfin, Ductal est moins consommateur d'énergie que d'autres solutions, comme le

montre le tableau ci-après, basé sur des exemples réels de construction :

Comparaison de poutres de pont (portée de 30 mètres, pont à deux voies)Solution standard : poutres acier avec dalles béton (solution de base très répandue)Structure innovante Ductal® (nouvelle solution)

Critères Solution Ductal® Facteur d'amélioration% de la solution de base

Émissions de CO2 47 % Émissions divisées par 2,1Consommation d'énergie 50 % Consommation divisée par 2Matières premières utilisées 65 % Quantité divisée par 1,3

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Une technologie exclusive et brevetée pour les plaques de plâtre

Des complexes de doublage nouvelle génération

Prégymax 32™, la référence de l’isolation thermo-acoustique

Ce doublage thermique et acoustique, composé d’une plaque de plâtre Prégy™ encollée à

un panneau de PSE graphité, est idéal pour l’isolation des parois verticales. Ce système

est actuellement l’un des plus performants du marché pour répondre aux exigences de

la RT 2005. Il peut également dépasser les seuils de référence fixés par les spécialistes.

L’expérience de Lafarge Plâtres dans le domaine de l’élastification permet de donner au

Prégymax 32™ de très hautes performances acoustiques. Dans tous les cas d’utilisation,

le doublage se distingue par sa simplicité de mise en œuvre et sa légèreté.

Synia™ déco, la plaque de plâtre à 4 Bords Amincis (BA)

pré-imprimée qui facilite la réalisation

d’un plafond plan et sa finition.

Synia™ déco est idéale pour les plafonds et les cloisons de grande

hauteur. Elle permet de réaliser de grandes surfaces planes sans

surépaisseur inesthétique en bout de plaque et au croisement des

joints. Lafarge est aujourd’hui seul à réaliser ce type de produit

en continu sur la ligne de fabrication.

Grâce à ses 4 BA et à son parement pré-imprimé, la nouvelle plaque

Synia™ déco apporte une réelle solution esthétique avec une mise

en œuvre simplifiée qui répond à une réelle attente du marché.

Jusqu’alors, les plaques de plâtre ne comportaient que deux bords

amincis longitudinaux. À la pose, une surépaisseur apparaît inévita-

blement au niveau des joints transversaux. Les poseurs ont alors

recours à différents stratagèmes pour diminuer l’épaisseur, comme le

fait de relever les ossatures ou d’arracher le papier en bout de plaque.

Une technologie exclusive et brevetée amincie les bords

transversaux au dos de la plaque. A peine visibles à l’œil nu, ces

deux nouveaux bords sont identifiés par un marquage. Les

ossatures se posent de façon traditionnelle sans qu’il soit

nécessaire de relever les fourrures en bout de plaque. Les

plaques sont ensuite fixées sur les ossatures. L’amincie en bout

de plaque est créé sous l’effet du vissage qui amène la plaque au

contact de la fourrure. La réservation créée par l’amincie en bout

de plaque permet de chasser suffisamment le joint pour noyer

complètement la bande sans créer de surépaisseur. Son

parement pré-imprimé garantit la présence d’une couche

d’impression de qualité réalisée en usine. Après la mise en

peinture ou le tapissage, les joints sont donc invisibles à l’œil nu,

même en lumière rasante. Ainsi, Synia™ déco apporte au monde

de l’aménagement intérieur une innovation d’importance.

Sensium®, des ciments sans poussiè-

res aux propriétés innovantes

Fruit de plusieurs années de recherche, les

ciments technologiques Sensium® de Lafarge

combinent 3 innovations majeures : la

technologie sans poussières, un nouveau

procédé de production et des propriétés

innovantes, réunies dans un produit très

performant. Ces ciments technologiques

se déclinent en 2 produits spécifiques :

Sensium® pour mortier et Sensium® pour

béton.

Ils offrent des performances inégalées sur

les chantiers en garantissant :

• plus de propreté : sans poussière, ils assurent

plus de confort d’utilisation et permettent

la réalisation d’un travail soigné,

• plus de facilité : plus maniable et plus

souple pour le mortier, plus fluide et plus

facile à étaler pour le béton, ils demandent

moins d’effort de mise en œuvre et

réduisent la pénibilité du travail,

• plus d’efficacité : un durcissement plus

rapide, une résistance accrue, un

travail optimisé… les ciments Sensium®

apportent un gain de productivité

substantiel sur chantier.

Les ciments technologiques Sensium® par-

ticipent à l’amélioration des modes de

construction, dans le respect des réglemen-

tations en vigueur et de l’environnement.

Des ciments technologiques uniques

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DES EXEMPLES CONCRETS…

B. Contribuer au développement de modes constructifs innovantsGrâce à de nombreux partenariats internes et externes (CNRS, CSTB, Centre de RechercheLafarge…) et en collaboration étroite avec les architectes, les économistes et ingénieurs de la construction, Lafarge travaille à l’élaboration de modes constructifs plus performants aveccomme axes principaux l’Isolation Thermique Intérieure et le traitement des ponts thermiques. Ces solutions s’inscrivent parfaitement dans le cadre de La Réglementation Thermique 2005 (RT 2005) et anticipent les futures exigences de la RT 2010.

De multiples solutions pour construire durablement

Ruptal

Cette solution consiste en un rupteur de

pont thermique à base de béton Ductal® et

d’isolant. Très efficace, ses performances

vont au-delà des exigences de la RT 2005

avec une réduction jusqu’à 70 % du pont

thermique. Elle présente également des

avantages mécaniques, économiques, dura-

bles et esthétiques. Cette solution est en

cours de développement.

Chapes Agilia® “Le Système Sols”

Agilia® Sols A et Agilia® Sols C de Lafarge Bétons sont des chapes

fluides prêtes à l’emploi autonivelantes et autolissantes. Elles

présentent de nombreux avantages de mise en œuvre : rapidité

d’exécution, propreté du chantier (pas de tas de sable), conduc-

tivité thermique et qualité d’enrobage pour un fonctionnement

optimal du plancher chauffant, parfaite complémentarité avec

les isolants thermiques et acoustiques, optimisation de la charge

sur plancher et de la quantité de matière utilisée…

Unimat Plancher Coffraplume

Développé par Lafarge Plâtres, Unimat Plancher Coffraplume est un entrevous en

polystyrène expansé à surface bombée et fond voûté pour une meilleure résistance

mécanique. Il est particulièrement recommandé pour le coffrage léger des planchers

à poutrelles des maisons individuelles (vide sanitaire, plancher haut de sous-sol ou

plancher sur étage avec protection plaque de plâtre en sous-face). Il est également

utilisé en complément d’isolation et en traitement de pont thermique du plancher

d’étage. Elément de 123 cm de longueur, proposé en deux hauteurs (120 ou 150 mm),

Unimat Plancher Coffraplume existe en version standard ou ignifugée. Léger, facile à

mettre en œuvre et à manipuler, il permet en outre des découpes aisées pour le

passage de canalisations.

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Comités opérationnels 1, 2 et 3 : bâtiments neufspublics ou privés, logementssociaux et rénovation urbaine,bâtiments existants, vers desbâtiments à énergie positive

Lafarge développe enpermanence des matériauxtraditionnels aux performancesaccrues, à la pointe del’innovation, permettant deconstruire durablement et deréaliser des bâtimentsénergétiquement performantstout en faisant appel à desmodes constructifs ditstraditionnels. En rénovation, parexemple, les matériaux Lafargecontribuent à diminuer laprécarité énergétique, enpermettant un classementénergétique de bonne qualitédans le cadre du Diagnostic dePerformance Energétique. En construction neuve, lesproduits Lafarge assurent laréalisation de bâtiments basseconsommation (50 kWh/m2.an),et poursuivent l’objectif deréalisation de bâtiments àénergie passive, voire positive.

LOUPE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT

DES EXEMPLES CONCRETS…

C. Proposerdes services pertinents

Outre la mise au point de produits performants etfacilitant la vie des acteurs du bâtiment, Lafarges’emploie à élaborer et à proposer des servicespermettant de gagner du temps sur le chantier etde toujours mieux informer l’ensemble de sesclients et partenaires (prescripteurs, distributeurs,utilisateurs…).

Service “Livraison à la pompe”Gain de temps, accessibilité renforcée, la “Livraison à la Pompe” de Lafarge Bétons estun service qui prend en compte l’enjeu environnemental. Des camions équipés d’unepompe peuvent délivrer du béton sans pénétrer sur le chantier. Ce mode de livraisonoffre notamment la possibilité de contourner les obstacles naturels qui rendentparfois difficile l’accès aux chantiers et évite le recours à l’utilisation de grues.

Service “Livraison en place à l’étage”En Ile-de-France, Lafarge Plâtres développe un service spécifique de livraison enhauteur ou en sous-sol à l’aide de camions grue 3D pour faciliter le déchargement.

Gagner du temps

Argumentaires HQEPour permettre aux professionnels d’avoiraccès aux informations relatives auxenjeux environnementaux actuels, Lafargeleur donne accès à des argumentairestechniques détaillés HQE, justifiant selonles modes constructifs, l’utilisation desmatériaux Lafarge suivant les différentsréférentiels de certification HQE.

Fiches FDESPour la plupart de ses matériaux, Lafargedispose de Fiches de Déclaration Environ-nementale et Sanitaire (FDES) conformes à lanorme NFP 01010 pour diffuser lesinformations qui permettent de mesurerl’impact des matériaux sur l’environnement etsur la santé. Ces fiches sont en accès libre surle site Internet www.creargos.com.

Sites InternetChacun des sites Internet des 4 activitésde Lafarge en France donne accès dansune rubrique spécifique aux informationsconcernant la construction durable :politique générales, actions spécifiques àchacune des activités en France, démarcheHQE®… Outre les sites des activitésLafarge en France, il existe des sitesspécifiques pour informer des ciblesprécises (www.creargos.com pour lesarchitectes et les bureaux d’études,www.batissor.com pour les artisans,www.batirenover.com pour le grandpublic).

Base www.inies.fr du CSTBwww.inies.fr est la base de données nationalede référence sur les caractéristiquesenvironnementales et sanitaires desmatériaux et produits de construction.INIES met à disposition de tous lesprofessionnels des Fiches de DéclarationEnvironnementale et Sanitaire (FDES) deproduits de construction remises à jour enpermanence, fournies par les fabricants ousyndicats professionnels.Le fonctionnement de la base INIES estassuré par le conseil de surveillance etle comité technique du CSTB. Lafargecontribue à l’alimentation en continuede cette base de données.

Mieux informer

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3 volets La maison Basse Consommation Lafarge

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Le r

ecycla

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Le recyclage Objectif : mieux gérer les déchets et participer à leur revalorisation

Chaque année, le bâtiment (hors Travaux Publics) génère enFrance plus de 30 millions de tonnes de déchets contre 26 millions de tonnes pour les ordures ménagères. Ces déchetssont présents à différentes étapes : production des matériaux deconstruction, construction de bâtiments neufs, rénovation debâtiments existants, exploitation de bâtiments et démolition.La construction est donc un sujet majeur du développementdurable et un enjeu croissant car l’augmentation de lapopulation mondiale intensifie les besoins en infrastructures,donc la production de déchets.Lafarge intervient à plusieurs niveaux afin de limiter, derécupérer, d’utiliser ou de valoriser les déchets du bâtiment.

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Suppression des banderoles en bout de plaque

Lafarge Plâtres supprime les banderoles en papier en bout de

plaque sur l’ensemble de ses produits plaques et cloisons

alvéolaires Pregy et les remplace par un marquage de qualité

offrant la possibilité d’identifier plus rapidement le produit. Outre

une information plus visible et un gain de temps, ce procédé

permet la réduction des déchets (moins de papier à la fabrication

et donc sur les chantiers).

Solutions sur mesure PLAtec

Lafarge Plâtres contribue à la réduction des déchets de chantier par

une offre de découpe et de préfabrication de partie d’ouvrages en pla-

que de plâtre, via l’Atelier PLAtec. Les solutions PLAtec couvrent l’en-

semble des possibilités suivantes :

• découpes de toutes formes droites ou complexes,

• fraisage ou rainurage pour pliage tous angles,

• cintrage des plaques tous rayons et cintrage à rayon variable (cône),

• assemblage par collage, contre collage et vissage,

• finitions.

DES EXEMPLES CONCRETS…

A. Réduire les déchets à la source

B. Utiliser des produits recyclés dans la fabricationpour l’activité plâtres et isolation

Des plaques de plâtre fabriquées

avec des papiers et cartons usagés

A Bègles (33), Lafarge Plâtres a mis au point un carton pour pla-

ques de plâtre constitué à 100 % de fibres de récupération. Ainsi,

ce sont 60 000 tonnes de vieux papiers et cartons, dont 5 000 tonnes

de briques alimentaires, qui sont retraitées. En les recyclant dans

sa production, le site s’assure une matière première excellente en

qualité, moins onéreuse et apporte une solution efficace au pro-

blème de gestion et d’élimination des déchets.

DES EXEMPLES CONCRETS…

Recycler le polystyrène expansé

Lafarge Plâtres développe un savoir-faire en matière de recyclage

du PSE en réutilisant intégralement ses propres chutes de fabrica-

tion. De plus, Lafarge offre aux autres industriels l’opportunité de

valoriser leurs déchets de PSE dans ses installations. Pour cela,

les 5 usines PSE de Lafarge Plâtres peuvent recycler les déchets de

PSE provenant de l’extérieur. Cette valorisation permet à Lafarge

Plâtres de réduire son utilisation de matières premières et les

coûts qui lui sont liés. Enfin, les émissions de pentane dans l’at-

mosphère liées à cette utilisation sont réduites.

Recyclage des rebuts de production dans les processus de fabrication

Toutes les usines Lafarge Plâtres recyclent leurs propres rebuts de production en les intégrant dans le processus de fabrication. Pour

être recyclés, les déchets de plâtre doivent être séparés de tout autre matériau qui pourrait interférer dans le processus de recyclage.

Page 30: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

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DES EXEMPLES CONCRETS…

C. Utiliser des sous-produits de l’industrie

Recycler les moules en plâtre

Depuis 1992, Lafarge Plâtres et Lafarge

Ciments travaillent en collaboration pour

développer un savoir-faire en matière de

réutilisation des moules en plâtre usagés

des industriels de la céramique. En effet,

après une centaine d’utilisations, les moules

en plâtre sont usés et deviennent inutilisables.

Les industries de la céramique sont de plus

en plus confrontées à une augmentation

de leurs coûts de mise en décharge.

Pourtant, les moules représentent une

source de gypse d’excellente qualité.

Aujourd’hui, la cimenterie de Frangey (89)

recycle chaque année 250 tonnes de moules

utilisés pour la fabrication de poterie culinaire.

L’usine de carreaux de plâtre de Mazan (84)

valorise, quant à elle, 100 tonnes/an de

moules pour les céramiques sanitaires.

Utilisation de désulfogypse

en substitution du gypse naturel

Pour économiser les ressources

naturelles, Lafarge Plâtres a misé sur la

valorisation d’un substitut du gypse

naturel : le gypse synthétique obtenu lors

de la désulfuration des fumées de

centrale thermique. La matière première

ainsi créée est d’une très bonne pureté et

d’une grande régularité. De nombreuses

unités de production françaises et

européennes utilisent aujourd’hui le

désulfogypse.

Des laitiers pour du ciment

Lafarge Ciments s’est engagé, partout où cela est possible, dans la valorisation des laitiers

de hauts fourneaux, sous-produit de l’industrie sidérurgique, comme composant du

ciment en substitution du clinker, grâce à un nouveau procédé de broyage qui permet une

consommation d’énergie réduite. Ce procédé innovant, qui équipe aujourd’hui les usines

de Bassens (33) et de Sète (34), permet de valoriser le laitier, tout en générant d’importantes

économies de ressources. D’une part, les économies d’énergie sont de 50 % par rapport aux

procédés classiques de broyage. D’autre part, la substitution partielle du laitier au clinker

de cimenterie permet une économie qui peut aller jusqu’à 20 000 tonnes équivalent pétrole

et donc une réduction correspondante des émissions de CO2.

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Comité opérationnel 22 :déchets, recyclage, rendreobligatoire les diagnosticspréalables aux chantiers dedémolition, encourager laprévention de la production dedéchets du BTP et leurrecyclage, réaliser des plansde gestion des déchets

Déjà actif dans le domaine durecyclage et de la revalorisationdes déchets, Lafarge entend parses initiatives et actionsexemplaires impulser unedynamique d’utilisation deproduits recyclés dans lafabrication du béton et du plâtre. De même, Lafarge met àdisposition son expertise pouraider au développement desfilières de recyclage des déchetsde démolition avec desproposition concrètes : en lieu etplace d’un permis de démolir,Lafarge propose l’instaurationd’un “permis de déconstruire”,qui prendra en compte lerecyclage et la revalorisation desdéchets de démolition.

LOUPE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT

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D. Revaloriser les déchets de démolition

DES EXEMPLES CONCRETS…

Des déchets de démolition pour les routes et le bâtiment

A Montpellier (34), Lafarge Granulats s’est associé avec différents partenaires pour

recycler les matériaux de démolition : les déchets sont triés, concassés et calibrés

pour être ensuite revalorisés en sous-couches dans la construction de routes.

Valorisation des déchets comme

combustible alternatifs

Les pneus usagés, les farines animales et

les déchets industriels divers (colle,

résidus de peinture, vernis…) sont

utilisés par Lafarge Ciments comme

combustibles alternatifs, permettant de

réduire les émissions de CO2 et

d’économiser les ressources naturelles en

énergie fossile.

Page 32: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

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La recherche Objectif : assurer l’avenir de la construction durable

Dans son souci d’engagement dans la construction durable, Lafarge intensifie ses efforts de R&D dans de nouveaux produits. Ainsi, 80 % des programmes de recherche de Lafarge sont orientés par ladimension environnementale et 50 % du budget de recherche sont consacrés au développement durable. Aujourd’hui, tout programme de R&D engagé parLafarge comporte des critères de développement durable.

Cette ambition s’articule autour de 4 axes majeurs :

• la diminution significative des émissions de CO2,

• la réduction de l’impact environnemental des maté-

riaux (préservation des ressources naturelles : “faire

plus avec moins”, plus grande utilisation des matiè-

res premières recyclées, diminution de la facture

énergétique et de la maintenance, promotion de la

santé publique…),

• l’amélioration des modes d’utilisation des produits

(réduction des temps de mise en œuvre, transport,

volume de poussières, du bruit et des inconvénients

provoqués par les chantiers et recyclage des déchets

sur les chantiers, recyclabilité),

• l’amélioration continue des conditions de santé et de

sécurité et augmentation des programmes de for-

mation destinés aux employés et aux sous-traitants.

Aujourd’hui, Lafarge s’appuie sur les compétences de

200 chercheurs qui exercent leur talent au sein d’un

Centre de Recherche (l’Isle d’Abeau - 38). Ses 15 000 m2

regroupent des équipements de pointe qui permettent

de travailler à toutes les échelles, de l’observation

nanométrique, avec les microscopes les plus puissants,

jusqu’à la réalisation de pièces en béton à l’échelle 1,

grâce à une centrale à béton pilote.

Le développement des produits se fait ensuite par le

biais de Centres Techniques décentralisés. L’activité

Ciments dispose de 4 centres dont un à l’Isle d’Abeau,

couvrant l’Europe de l’ouest et l’Afrique. Celui de la

branche Plâtres est situé en Avignon (84).

Enfin, Lafarge a mis en œuvre de nombreux partenariats

de R&D avec des acteurs aussi prestigieux que le

CNRS, le CSTB (projet RUPTISOL), EDF…

Page 33: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

PAGE 34 | LAFARGE | 2008

Lafarge Ciments : le développement de l’utilisation d’ajouts cimentaires

Laitiers, cendres volantes, pouzzolanes… permettent d’économiser des ressources non renouvelables, d’adap-

ter les produits à chaque marché tout en contribuant à la réduction des quantités de CO2 émises lors de la

fabrication du ciment. Dans ce domaine, Lafarge cherche en permanence à repousser les limites d’utilisation.

Lafarge Bétons : l’optimisation des formulations du béton

Lafarge réalise des recherches (au niveau du ciment, de la colle et du béton) sur l’optimisation des formula-

tions des bétons afin de réduire leur bilan énergie et CO2.

DES EXEMPLES CONCRETS…

A. Vers une diminution significativedes émissions de CO2

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Lafarge Plâtres

Chez Lafarge Plâtres, cet axe de recherche se traduit de multiples

façons :

• rationalisation de l’eau pour le mélange du plâtre,

• amélioration des procédés de calcination,

• recherche pour une bonne gestion des ressources naturelles

et pour favoriser les économies d’énergie. Le centre de recherche

de Lafarge Plâtres possède une gypsothèque qui permet de

comparer les caractéristiques et les qualités d’une centaine de

types de gypse différents. Ainsi, il est possible d’identifier ou

de préciser les critères recherchés dans un gypse en fonction

de son utilisation. Cette gypsothèque est un outil crucial pour

Lafarge qui est le plus gros consommateur de gypse au monde

(40 % pour le ciment, 40 % pour les produits plâtre, 20 % pour

des utilisations diverses).

• recherche de l’amélioration des performances mécaniques.

Des recherches portant sur les possibilités d’allégement des

plaques de plâtre ont été lancées dans un souci

d’optimisation industrielle. Plus une plaque de plâtre est

légère, plus elle améliore la performance industrielle brute en

consommant moins d’énergie pour sa fabrication et en

permettant d’augmenter la vitesse de ligne sur les machines.

Pour être plus légère, une plaque de plâtre doit contenir

moins de plâtre, tout en conservant ses performances. Dans

ce contexte de diminution de la quantité de gypse, le

challenge consiste donc à optimiser la force entre les aiguilles

de gypse, mesurer les forces sur des mini-cristaux et mieux

répartir les contraintes dans une plaque.

B. Favoriser la réduction de l’impactenvironnemental des matériaux

DES EXEMPLES CONCRETS…

Page 34: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

2008 | LAFARGE | PAGE 35

La biodiversité comme priorité

avec le WWF International

Lafarge et le WWF International ont conclu

en 2000 et renouvelé en 2005 un engage-

ment mutuel visant à renforcer la politique

environnementale de Lafarge.

L’axe prioritaire de cet engagement concerne

les sujets de préservation et de biodiversité.

Ainsi, le WWF International challenge

Lafarge sur de nombreux sujets et l’aide à

identifier les indicateurs de performance

les plus pertinents et ce, dans de nombreux

domaines (réduction de la consommation

d’énergie fossile, recyclage des déchets,

indicateurs de biodiversité dans les carrières,

limitation des émissions de CO2). Dans ce

cadre, Lafarge et le WWF International ont

créé ensemble un système simple de

mesure et de contrôle pour l’amélioration

de la biodiversité dans les carrières.

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Lafarge Ciments

Lafarge Ciments travaille sur la formulation des ciments afin de jouer sur leur ouvrabilité, leur temps de prise,

leur résistance, leur tolérance à la température d’utilisation… Ces recherches ont pour objectifs d’apporter,

aux utilisateurs, facilité et rapidité de mise en œuvre ainsi que moins de pénibilité dans leur travail.

Lafarge Bétons

La R&D de la branche Granulats et Bétons élabore aujourd’hui les caractéristiques des bétons de demain, soit par

l’amélioration des bétons actuels, soit par le développement de bétons innovants. L'objectif est de réaliser des

produits durables et performants tout au long de leur cycle de vie. Cette démarche a été initiée avec Agilia®,

béton autoplaçant ne nécessitant aucune vibration et supprimant ainsi nuisances sonores et pénibilité.

Lafarge Granulats

Le métier des granulats étant très local, avec une grande diversité d’usages, d’environnements normatifs et

de techniques de fabrication du béton ou des routes, les équipes de R&D travaillent sur deux axes : la

valorisation des matériaux inutilisés dans les carrières et une meilleure compréhension de la relation entre

les caractéristiques de la ressource, le procédé de fabrication et la qualité du produit final.

D. Mettre en œuvre des partenariats au service de la construction durable

DES EXEMPLES CONCRETS…

C. Améliorer les modes d’utilisation des produits

DES EXEMPLES CONCRETS…

Lafarge a conclu en France de nombreux partenariats avec des acteurs de premierplan du développement durable.

Développer la connaissance de la bio-

diversité avec la Maison Nicolas Hulot

Lafarge, partenaire de la Fondation Nicolas

Hulot, a contribué à la réalisation d’une

école HQE® éponyme dédiée à la Nature et

à l’Homme qui invite les petits et les grands

à découvrir et à préserver la biodiversité.

Lafarge a fourni pour cet établissement

ciment, bétons et granulats.

La Fondation Bâtiment Energie :

agir pour diffuser les enjeux de

la performance énergétique

Lafarge est co-fondateur avec Arcelor, EDF

et Gaz de France de la Fondation Bâtiment

Energie, un organisme français de finan-

cement de projets R&D. Elle vise à diviser

par 4 la consommation d’énergie et les

émissions de gaz à effet de serre générées

par le bâtiment.

Page 35: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

PAGE 36 | LAFARGE | 2008

Comité opérationnel 30 :recherche, la performanceénergétique dans le Top 4 despriorités et un intérêt marquépour l’observation et lapréservation de la biodiversité

La recherche est unecomposante majeure de l’activitéde Lafarge. Ses efforts de R&Dsont axés vers de hautesperformances environnementalesde ses process industriels et ledéveloppement de produits dequalité. Par sa politique active departenariats, Lafarge met àdisposition du plus grand nombreson expertise en terme deconnaissance et de préservationde la biodiversité, deconstruction et dedéveloppement durable…

LOUPE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT

Concours Gau:di : sensibiliser les jeunes générations

d’architectes aux problématiques du développement durable

Lafarge est partenaire associé à cette action d’émulation qui

s’adresse aux étudiants européens (en architecture, urbanisme,

design…). Le concours Gau:di est centré sur le thème du

développement durable et propose de concevoir “une maison de

loisir minimum au XXIème siècle”. Préalablement, une base de

données dédiée à l’histoire et aux pratiques de l’environnement

bâti durable de 1950 à nos jours est mise au point grâce à la

participation de groupes d’étudiants parmi douze écoles

européennes les plus engagées sur le thème.

Développement d’un Nouveau Mastère Spécialisé

Construction, Habitat et Urbanisme Durable

Lafarge œuvre aux côtés de l’Ecole Nationale Supérieure

d’Arts et Métiers, Pôle Méditerranéen de l’Innovation, et de

l’Ecole Spéciale des Travaux Publics et de l’Industrie (ESTP), à

la mise en place d’un nouveau mastère tournée vers la

construction durable pour former les professionnels de

demain aux concepts, outils et méthodes.

Une Chaire pour les matériaux de construction

En 2006, le Centre de recherche Lafarge, l’École des Ponts et

l’École Polytechnique se sont unis pour créer la Chaire

“Science des matériaux pour la construction durable”.

La Chaire propose un programme d’enseignement et de

recherche unique au monde. Elle combine réflexion

scientifique et expérience industrielle dans les domaines de

la physique, de la mécanique et de la chimie. Elle s’adresse

aux étudiants, ingénieurs et chercheurs. Ses objectifs sont de :

• créer un pôle d’excellence mondial en sciences des

matériaux de construction,

• accélérer le mouvement vers une construction durable,

respectueuse de l’environnement, des hommes et de la

planète.

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Page 36: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

La politique Développement Durabledu Groupe Lafarge

Un engagement de longue date

En entreprise responsable et citoyenne, Lafarge est engagé depuis de

nombreuses années dans une démarche de développement durable,

convaincu que la création de valeur à long terme est plus forte et plus

durable lorsque les intérêts des communautés locales et de

l’environnement dans lesquels il opère sont pris en compte. Cette stratégie

reflète les valeurs fondamentales du Groupe, qui associent savoir-faire

industriel, performance, création de valeur, respect des collaborateurs et

des cultures locales, protection de l’environnement et préservation des

ressources naturelles et de l’énergie.

Depuis de nombreuses années, Lafarge s’emploie à développer un dialogue

inscrit dans la durée avec la société civile, afin d’intégrer totalement ses

sites au tissu local. Au niveau local, Lafarge développe de nombreuses

actions avec les communautés auprès desquelles l’entreprise opère. Au

niveau du Groupe, Lafarge s’est engagé dans trois partenariats qui

couvrent l’ensemble de ses activités au plan mondial, avec le WWF, CARE et

Habitat for Humanity.

En 2007, Lafarge a renouvelé son engagement en lançant ses Ambitions

Développement Durable 2012. Cette feuille de route est le fruit d’une

réflexion et d’un dialogue poussé avec les parties prenantes et l’équipe de

direction de Lafarge, qui ont permis de définir les enjeux majeurs pour le

Groupe : les domaines dans lesquels son impact est réel, et les sujets sur

lesquels Lafarge peut influencer l’industrie de manière positive. Cette

démarche a fait émerger des objectifs clairs, mesurables et ambitieux, que

le Groupe s’engage à atteindre à l’horizon 2012.

Le plan “Ambitions Développement Durable 2012” met l’accent sur trois

grandes priorités : la lutte contre le changement climatique, la

préservation de la biodiversité et la santé et sécurité des collaborateurs de

Lafarge à travers le monde. Le plan fixe des objectifs datés et quantifiés qui

permettront de mesurer précisément les efforts menés par le Groupe en

matière de développement durable. Ils devraient mettre Lafarge un peu

plus loin sur la voie du leadership durable, une priorité que le Groupe s’est

fixé dès 1977 avec la publication de ses Principes d’Action, afin de

satisfaire à la fois ses clients, ses collaborateurs, ses actionnaires et ses

autres parties prenantes en prenant mieux en compte les enjeux modernes

du développement de l’industrie des matériaux de construction.

Page 37: DES ACTIONS CONCRÈTES POUR CONSTRUIRE DURABLEMENT

SERVICE DE PRESSECLC Communications

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