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Des actions - Desjardins · 2011. 7. 19. · option détermine le fonctionnement interne de la Caisse et ses rapports avec ses partenaires. Ces quatre options constituent à la fois

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Des actionsqui nous inscrivent dans un développement durable et solidaire

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Dans les pages qui suivent, nous vous présentons quel-ques-unes des réalisations collectives, des interventions solidaires et des pratiques innovatrices dans lesquelles la Caisse est engagée.

À titre de premier Établissement associé Brundtland (EAB) dans le secteur des services financiers, la Caisse d’économie solidaire vous propose de mesurer la richesse en considérant l’avancée des quatre options fondatrices de son organisation, soit le vivre-ensemble, l’écologie, la solidarité et la démocratie.

Le vivre-ensemble

La Caisse reconnaît qu’une société juste et solidaire se construit et se cimente dans le respect d’autrui et dans la rencontre des différences. L’accès à la nourriture, au logement, aux soins de santé, à l’éducation et à la culture figure parmi les droits inaliénables. L’attention accordée aux personnes et aux projets humains porteurs de trans-formation sociale est la pulsion première de notre passion des êtres. C’est elle qui guide notre action.

L’écologie

Considérant l’eau, l’air, la nature, la biodiversité et le génome humain comme des biens inaliénables, la Caisse s’engage dans le développement d’une économie humaine, équi-table et écologique. En cohérence avec ce choix, elle nous propose de transformer notre rapport à l’argent, à la consommation et à la production afin de soutenir des activités humaines favorables à la préservation de notre monde pour les générations futures.

La solidarité

À la Caisse, nous plaçons la solidarité au centre de l’agir-ensemble, clé essentielle dans la recherche du bien commun. C’est par notre capacité collective de dégager des ressources et par notre liaison aux grands mouve-ments sociaux que nous nous créons solidaires dans la construction d’une société plus juste, plus démocratique et plus égalitaire, ici et ailleurs.

La démocratie

La Caisse considère le monde, nos sociétés, nos milieux de travail et nos organisations comme des projets à construire ensemble à partir du droit, pour chacun, d’être un acteur de son devenir personnel et collectif. Cette option détermine le fonctionnement interne de la Caisse et ses rapports avec ses partenaires.

Ces quatre options constituent à la fois des points d’an-crage d’où jaillit l’impulsion première de notre action et des points d’arrivée qui fondent le projet de société auquel nous rêvons et auquel nous entendons contribuer.

Gérald Larose Président

Paul OuelletDirecteur général

Paul Ouellet

Les quatre options qui nous lient

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« Pour nous, ce projet de reconstruction devait trouver les voies de son financement avec la Caisse d’économie solidaire avec laquelle nous cheminons depuis 1995. Nous y trouvons les valeurs, l’ouverture et l’expertise propre à comprendre notre réalité d’organisation à but non lucratif vouée au développement de notre culture et du théâtre par la création et la diffusion de spectacles », affirme Danièle Drolet, directrice administrative et des communications.

Les travaux devraient être terminés à temps pour la saison théâtrale 2011-2012. Lors de sa réouverture, La Licorne offrira deux salles indépendantes qui permet-tront de présenter simultanément deux spectacles.

Dépourvue temporairement de sa Licorne, La Manufacture vit une deuxième saison d’itinérance pour mieux revenir.

www.theatrelalicorne.com

Une nouvelle Licorne pour La Manufacture

La Caisse d’économie solidaire prête 4.9 millions $ à la compagnie de création La Manufacture pour agrandir et rajeunir son espace théâtral, le Théâtre La Licorne. Situé au 4559 avenue Papineau à Montréal, l’espace était devenu trop petit pour répondre à la demande du public et aux besoins de la création théâtrale. Les travaux d’immobilisations permettront de présenter les specta-cles dans de meilleures conditions et d’offrir annuellement quelque 15 000 sièges de plus, ce qui permettra aussi d’accroître les revenus.

« Nous sommes fiers d’accompagner des gestionnaires administratifs et artistiques d’une aussi grande qua li té, affirme Jo-Anne Madran, conseillère en financement d’entreprises collectives. La Licorne est bien située dans un quartier commercial du Plateau Mont-Royal. Son créneau est bien défini. C’est à la fois un lieu de diffusion et de production d’œuvres originales et de textes inédits. La compagnie théâtrale a développé une expertise recon-nue en codiffusion, une forme de parrainage des compa-gnies accueillies à La Licorne et un réseau de tournée national qui lui confère un large rayonnement. »

Projet : Les Architectes FABG

Photo : Théâtre de La Manufacture

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Notre rôle-clé d’intermédiaire fi nancier produit des résul-tats dont nous avons tous raison d’être fi ers. Le projet de revitalisation Jarry – 2e Avenue en est un bel exemple. Il comprend un édifi ce neuf permettant d’héberger en un seul lieu aussi bien la Coopérative d’habitation Côté Soleil que la Coopérative de Solidarité développement Jarry / 2e.

Ce projet coopératif, créé en 2005, est situé dans l’arron-dissement multiculturel de Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension, tout près de la Tohu, du Cirque du Soleil et du boulevard Métropolitain. Il accueille depuis l’été 2009 des familles et des personnes seules, certaines à faible revenu, dans ses 72 nouveaux logements.

La Caisse a fi nancé la coopérative d’habitation à hauteur de 14 millions $ et son projet commercial à hauteur de 1 million $. Les locaux commerciaux, administrés par laCoopérative solidarité développement Jarry / 2e, ont une vocation sociale et culturelle, ce qui a permis d’y ouvrir le bistro TribuTerre, d’y installer le CPE des Caracoles, le CPE populaire Saint-Michel, l’atelier-boutique Vélogik, et le Fonds de développement Emploi-Montréal (FDEM).

« Jarry/2e est le premier projet de revitalisation de l’artère Jarry, rappelle sa présidente Lise Bélisle. Né d’une concer-tation du milieu, sa raison d’être est de répondre aux besoins de la population tout en ayant un impact écono-mique dans le quartier. Construit dans le respect de son environnement – tant physique qu’humain – ce projet a réussi à créer une belle synergie pour la population Micheloise. »

Un bâtiment vert pour Équiterre

Équiterre inaugurera à l’automne 2011 la Maison du déve-loppement durable, qui s’imposera comme un modèle de bâtiment vert : mur végétal, géothermie, toit vert, maté-riaux de construction recyclés, etc. Ses concepteurs visent le plus haut standard – platine – de la norme internationale LEED (Leadership in Energy and Environmental Design),du jamais vu pour un édifi ce commercial au Québec.

L’édifi ce de 5 étages, d’une superfi cie de 65 000 pieds carrés, est situé en plein cœur du Quartier des spectacles de Montréal. On y retrouve notamment un guichet uniqued’information sur le développement durable. Cette Maisonregroupe neuf organisations à vocation écologique et sociale, notamment Environnement Jeunesse (EnJEU), Amnistie Internationale, Option Consommateurs et Vivreen Ville. S’ajoutent deux locataires : la Fondation David Suzuki et le restaurant Le Commensal. La Caisse fi nance Suzuki et le restaurant Le Commensal. La Caisse fi nance cette construction à hauteur de 12 millions12 millions $. $.

www.maisondeveloppementdurable.org

Mariage coopératif entre habitation et commerce

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Photo: Normand Roy

Photo: Daniel Proulx

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Villégiature durable au pied d’Orford

Au pied du mont Orford, l’équipe du centre de villégia-ture Jouvence a ouvert un nouveau site nommé D’Jouv. Ses 4 pavillons multifonctionnels peuvent accueillir jusqu’à 160 jeunes. Cette hôtellerie jeunesse off re une panoplie d’activités ludiques et de plein air.

Les principes du développement durable sont intégrés à même la vie et en font un centre d’apprentissage. Des exemples concrets : le compostage et le recyclage systé-matiques des déchets, des menus santé et de saison, des choix architecturaux et technologiques plus respec-tueux de l’environnement et moins énergivores, et plus encore.

Les jeunes y sont incités à développer des compétences qui les aideront à devenir des agents de transformation au sein de leurs communautés. Plutôt que de rester impuissants devant la dégradation de la planète, ils se feront ainsi complices du changement. « Le message est clair : Améliorons ensemble la planète pour que notre avenir soit meilleur », souligne avec enthousiasme Lise Rivest, conseillère en fi nancement d’entreprises collec-tives à la Caisse d’économie solidaire Desjardins.

« Jouvence étant un organisme à but non lucratif (OBNL), il nous a été tout naturel de nous tourner vers la Caisse solidaire pour réaliser le projet D’Jouv. Notre expérience a été très humaine », commente Jean-Simon Bélisle, directeur du marketing et des ventes à Jouvence.

La Caisse d’économie solidaire est fi ère de permettre la construction de ce centre d’une valeur de 1,6 millions $.

www.jouvence.com

Une popote qui brise l’isolement

La Caisse d’économie solidaire est heureuse de fi nancer à hauteur de 1 million $ la nouvelle maison de Santropol Roulant, l’une des plus importantes popotes roulantes de Montréal.

Santropol Roulant utilise la nourriture comme moyen de susciter la confi ance et bâtir des ponts entre les géné-rations dans une ville qui a le taux d’isolement le plus élevé au pays parmi les personnes âgées. Depuis 1995, l’organisme a livré plus de 420 000 repas à des aînés et à des gens en perte d’autonomie, et a off ert plus de 300 stages et emplois à des jeunes de la communauté.

Chaque année, quelque 800 bénévoles s’y dévouent pour livrer des repas aux clients-membres de Santropol dans huit arrondissements de Montréal. Parmi ces bénévoles, il y a des jeunes qui livrent à vélo une partie des 90 repas qui sont préparés chaque jour, 5 jours par semaine, et ce, tout au long de l’année.

Afi n de continuer à se développer et à innover, SantropolRoulant a acheté et rénové un immeuble situé au 111 de la rue Roy. L’endroit comprend une cuisine commer ciale, un atelier de vélo communautaire au rez-de-chaussée et trois types de jardins urbains.

À la popote roulante du Santropol Roulant, on met l’accent sur les légumes frais et locaux. De plus, en 2009, 80 % des repas à base de viande étaient biologiques. Santropol se préoccupe d’off rir à ses clients-membres les aliments les plus nutritifs, mais aussi les plus respec-tueux de l’environnement.

www.santropolroulant.org

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L’insertion sociale par la formation rémunérée

La Caisse d’économie solidaire prête La Caisse d’économie solidaire prête 390 000 $390 000 $ à à Assem-blage et sérigraphie Les Moulins (ASM)blage et sérigraphie Les Moulins (ASM) pour acheter et pour acheter et adapter une ancienne église de Mascouche. En s’y relo-geant, l’entreprise diversifi e ses activités pour mieux répondre aux besoins de sa clientèle.

L’entreprise d’insertion off re une formation, jumelée à une expérience de travail rémunérée, aux personnes de plus de 18 ans qui n’arrivent pas à intégrer le marché de l’emploi. Chaque année, de 70 à 80 personnes y acquiè-rent, pendant 26 semaines, de l’expérience profession-nelle dans les domaines de l’assemblage, notamment de matériel pour l’imprimerie et pour les quincailleries. À cela s’ajoutent le recyclage et le rembourrage de chaises et de fauteuils, une activité que ASM fait autant pourd’autres institutions que pour son propre compte. Dans ses nouveaux locaux, elle entend aménager une salle d’exposition pour la vente de ses produits.

ASM accueille d’abord des jeunes, qu’ils soient décro-cheurs ou qu’ils aient été aux prises avec des problèmes de santé mentale. Elle reçoit également des personnes plus âgées, principalement des femmes sans aucune expérience professionnelle. Certaines d’entre elles vien-nent de se séparer et se retrouvent chefs de famille monoparentale. D’autres ont un conjoint qui a perdu un emploi bien rémunéré, et elles se donnent les moyens de combler une partie du manque à gagner.

www.aslm.ca

Des ambulanciers coopérants

La Caisse d’économie solidaire Desjardins, en collabo-ration avec Investissement Québec, apporte son supportfi nancier à 136 travailleurs pour qu’ils deviennent les seuls propriétaires de leur entreprise. La compagnie privée Ambulance de l’Estrie disparaît pour faire place à la Coopérative de travailleurs d’Ambulance de l’Estrie.

«C’est la première fois dans l’histoire du transport ambu-lancier qu’une entreprise privée se transforme de façon progressive en coopérative », souligne André Fortin,conseiller en fi nancement aux entreprises collectives àla Caisse. «Depuis 2004, précise M. Fortin, les travailleurs ont soupesé le modèle coopératif et ils ont conclu que c’était le plus viable.»

Un prêt de Un prêt de 8 millions $8 millions $ permet notamment au personnel ambulancier et administratif de racheter les actions qui ambulancier et administratif de racheter les actions qui étaient détenues en parts égales par une coopérative de travailleurs actionnaires, FondAction CSN et la Coopéra-tive des travailleurs de la Mauricie.

« Quand on a un projet qui demande de sortir des sentiers battus, on peut s’en remettre à la Caisse d’économie solidaire, parce qu’elle a une expertise solide », affi rmeRock Sadoine, directeur général de la Coopérative de travailleurs d’Ambulance de l’Estrie. La Caisse d’économie solidaire off re ses services à quatre des sept coopératives ambulancières du Québec.

Avec un chiff re d’aff aires de 10 millions $, la Coopérative de travailleurs d’Ambulance de l’Estrie devient l’une des plus importantes coopératives ambulancières du Québec.

www.ambestrie.com

Photo: Rock Sadoine

Photo: Yves Ranger

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Un fi nancement de plus de Un fi nancement de plus de 5 millions5 millions $$ permet à permet à l’École de cirque de Québec de rénover ses locaux situés dans une de rénover ses locaux situés dans une église presque centenaire. Ces travaux majeurs assurent la pérennité d’un lieu unique dédié aux arts du cirque.

Cette initiative coïncide avec le quinzième anniversaire de l’École et la création d’un programme menant à un diplôme d’études collégiales (DEC) en Arts du Cirque, enpartenariat avec le cégep Limoilou. « Non seulement l’École forme-t-elle des jeunes aux niveaux secondaire et collégial, dit Diane Maltais, conseillère aux entreprises collectives à la Caisse, mais en plus elle reçoit des profes-sionnels et des milliers de novices annuellement. Sa feuillede route est impressionnante!».

Un nouveau programme a d’ailleurs été mis en place cette année. Il s’agit de ‘‘Je réu-cirque’’, qui a pour but d’inciterune dizaine de jeunes en diffi culté d’apprentissage à compléter leurs études secondaires. «Nous voulons aider les jeunes à s’épanouir», explique Yves Neveu, directeur général de l’École de cirque de Québec. Avec le temps, l’École s’est forgé une renommée internationale : elle accueille aujourd’hui des élèves des États-Unis, d’Europe et d’Amérique du Sud.

M. Neveu souligne que « la Caisse d’économie solidaire a toujours été un partenaire fi dèle de l’École. Elle a été présente lors du déménagement en 2002 et compré-hensive au moment où l’École éprouvait des diffi cultés fi nancières », précise-t-il.

www.ecoledecirque.com

Le Musée du ski des Laurentides

Connaissez-vous Jackrabbit ? Quels skieurs se sont le plus démarqués depuis la naissance de leur sport ? Vous trouverez les réponses à ces questions et bien plus en visitant l’exposition L’histoire du ski dans les Laurentides ; vivre en hiver avec l’hiver et de l’hiver au Musée du ski des Laurentides.

Cette première exposition permanente ouvrira à l’automne 2011. Le Musée du ski des Laurentides existe pourtant depuis 1982 mais n’avait jamais élu domicile fi xe. Grâce aux dizaines de bénévoles qui y travaillent depuis nombre d’années et grâce à l’appui des gens d’aff aires de la com-munauté, le Musée a enfi n pu s’installer dans l’édifi ce de l’ancien hôtel de ville de Saint-Sauveur.

Pour Pierre Urquhart, directeur du Musée, « il est primor-dial de conserver l’histoire de l’activité sur laquelle se base l’économie de toute la région ». Cette nouvelle stabilité permet donc de consolider ce rêve.

La Caisse est très heureuse d’avoir favorisé la tenue de cette première exposition permanente grâce à un prêt sur subvention de 353 000 $. « La Caisse connaît le type de fi nancement qu’a reçu notre organisme sans but lucratif. Elle nous a donc off ert des outils adaptés sans compli-quer nos démarches », souligne Pierre Urquhart.

www.museeduskideslaurentides.com

Les arts du cirque à l’église

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Une maison commune en ville

Comment faire pour se doter, en ville, d’une communauté de bon voisinage tout en restant chez soi ?

À Québec, l’informaticien-mathématicien Michel Desga-gnés et sa conjointe Valérie Jamin y travaillent depuis des années. Pour démarrer le projet, leur groupe Cohabitat Québec a acquis en 2010 un terrain situé près de l’Univer-sité Laval. Au cours des prochains mois, 40 unités de logement y seront construites. Chaque propriétaire de ces unités de logement bénéficiera de son espace privé tout en partageant avec les autres des espaces communs. Par exemple, un lieu central appelé « maison commune » servira de centre communautaire.

Situé dans une zone urbaine bien desservie par le transport en commun, Cohabitat Québec réunit des voisins qui ont choisi de réduire de quelques mètres carrés leur espace de vie. Dans les espaces privés, il n’y a pas de chambre d’invités, puisqu’elle se trouve dans la maison commune. Certains occupants n’auront pas de salle de lavage indivi-duelle, mais utiliseront une buanderie très bien équipée.

Ce concept intergénérationnel permet de rompre avec l’isolement et l’individualisme. « C’est une intéressante innovation pour le modèle coopératif », souligne André Fortin, conseiller en financement aux entreprises collectives.

La Caisse a prêté 437 500 $ pour l’acquisition du terrain d’une valeur 1 050 000 $. Les familles aménageront en 2012.

www.cohabitat.ca

Favoriser l’épanouissementdes arts et de la culture

Le Groupe de ressources techniques en Arts (GRT-Arts), vous connais sez ? C’est un organisme à but non lucratif, qui fournit des locaux et des services administratifs à une demi-douzaine d’organismes culturels de la Ville de Québec.

C’est ainsi qu’en 1994, GRT-Arts s’est porté acquéreur de l’édifice du Centre Alyne-LeBel, un immeuble qui fêtera son centième anniversaire en octobre prochain. Ce haut lieu de la production artistique et culturelle abrite le Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches, le Théâtre des Confettis, le Théâtre du Gros Mécano, L’École de danse de Québec, Groupe Danse Partout et L’Ensemble Anonymus.

Ces jours-ci, l’un des beaux projets du GRT-Arts est de terminer la troisième phase des travaux de restauration de son édifice patrimonial, situé dans la basse-ville de Québec. La Caisse d’économie solidaire a accordé un crédit de 2,6 millions $ à l’organisation pour restaurer, préserver les caractéristiques architecturales de l’édifice, le rénover et réaménager des espaces intérieurs et exté-rieurs de l’immeuble.

« Il y a vingt ans, rappelle Réjean Carbonneau, gestionnaire du GRT-Arts, peu d’institutions bancaires acceptaient de financer ce type de projet. C’est la Caisse d’économie solidaire qui a été la première à décider d’en accepter le financement et permettre la réalisation de plusieurs investissements dans des équipements culturels. » www.blogger.com/profile/06620152006361542206

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Mathieu Rivest, directeur, en répétition au Camp musical Saint-Alexandre.

Mathieu Rivest, directeur, à Expo Québec avec les jeunes du Camp musical Saint-Alexandre.

Cette année, ils apprécieront le confort des dortoirs et des pavillons principaux, qui auront été isolés et seront chauff és. La canalisation a été refaite. L’immense grange où se trouve la cafétéria, et dont l’étage sert aux répéti-tions de groupe et aux concerts, a été isolée et modernisée. Un studio d’enregistrement a également été construit.

www.campmusical.com

Le camp musical St-Alexandrefait peau neuve

La Caisse d’économie solidaire assure le fi nancement de4,8 millions $ d’un projet de 5,2 millions $ consistant essentiellement à rénover les 35 bâtiments du fameux Camp musical Saint-Alexandre.

« Il y a du bonheur à contribuer à la progression d’un projet culturel, social et économique qui, depuis 35 ans, a tant d’importance dans sa région », confie Sophie Barabé, conseillère en fi nancement aux entreprises collectives de la Caisse. Elle se dit heureuse de travailler avec la direc-tion du Camp, « qui est d’une grande compétence ».

Chaque été, dans le rang Saint-Gérard de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, des musiciens professionnels prodiguent leurs conseils à 300 jeunes de 7 à 17 ans. Ces jeunes s’initientà la pratique de divers instruments, participent à des camps d’orchestre, d’harmonie ou d’instruments à cordes, de même qu’à un séjour “POP-Électro” nouveau et renver-sant. Certains séjours visent une clientèle adulte voulant vivre l’expérience de camp de vacances. Dès le début juillet,les estivants sont invités à contribuer volontairement, en début de soirée, aux « jeudis concerts ».

Photos: Marc Larouche

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Lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale

Le Conseil québécois des entreprises adaptées (CQEA) regroupe 43 entreprises, dont Broderie Signature de Rivière-du-Loup, un membre de la Caisse, qui se spé-cialise depuis 10 ans dans la broderie et la sérigraphie sur textile.

Lorsque au moins 60 % des employés ont des limitations fonctionnelles, comme une défi cience intellectuelle, un problème de santé mentale ou un handicap physique, l’entreprise peut obtenir auprès du Conseil le sceau de certifi cation “ Fait par une entreprise adaptée ”.

Ensemble, les 43 entreprises adaptées du CQEA procu rent un emploi rémunéré à plus de 3000 personnes handica-pées qui ne peuvent intégrer le marché du travail régulier.

« La Caisse d’économie solidaire fait partie de nos parte-naires majeurs qui ont contribué à créer au moins 400 emplois depuis 2008 », souligne Gabriel Tremblay, président directeur général du CQEA. « C’est sans parler de la dignité retrouvée des travailleurs handicapés. »

Afi n d’assurer la pérennité de ses entreprises, le CQEA a créé un fonds de 2,5 millions $. Les entreprises adap-tées l’alimentent en y versant chaque année 7 % de leur surplus. Ce faisant, elles ont permis la création d’une académie qui leur fournit de la formation sur mesure.

www.cqea.ca/fr/

Une p’tite bière de Matane

Le grand air salin qui souffl e sur Matane vous attire et l’économie sociale vous intéresse ? Laissez-vous tenter et profi tez-en pour aller encourager une coopérative de travail appelée Le Cabestan. La coopérative a créé des emplois de qualité à Matane : quatre à temps plein et six à temps partiel.

La coopérative La Fabrique administre le pub ouvert depuis juillet 2010 en plein cœur du centre-ville de Matane. Sept recettes de bière sont produites sur place et de nouvelles bières saisonnières s’ajoutent réguliè-rement. Le menu, composé de sandwichs, burgers et produits de la mer, fait honneur aux produits locaux et régionaux. La Fabrique peut accueillir 80 personnes etest également un lieu de diff usion culturelle et d’échangesintergénérationnels.

La Caisse d’économie solidaire Desjardins épaule les jeunes coopérateurs qui contribuent à l’essor de l’économiesociale de leur région, en leur accordant un prêt inisociale de leur région, en leur accordant un prêt initial de 102 000 $.. ««C’est la Caisse d’économie solidaire qui nous a permis d’aller de l’avantpermis d’aller de l’avant», affi rme le brasseur Jean-PierreBoutin.

www.facebook.com/pages/La-fabrique-Brasserie-artisanale/111852208829275

Photo: Karine Courcy

Photo: Claude Mathieu

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Centre de services Québec155, boul. Charest Est, bureau 500Québec (Québec) G1K 3G6Téléphone 418.647.1527Télécopieur 418.647.2051Sans frais 1.877.647.1527

Centre de services Montréal 2175, boul. de Maisonneuve Est, bureau 150Montréal (Québec) H2K 4S3Téléphone 514.598.2122Télécopieur 514.598.2496Sans frais 1.877.598.2122

Centre de services Lanaudière190, rue Montcalm Joliette (Québec) J6E 5G4Téléphone 450.753.7055Télécopieur 450.752.5589Sans frais 1.866.753.7055

www.caissesolidaire.coop

Nos forêts nous tiennent à cœur.Ce document est imprimé sur du papier québécois 100 % postconsom-mation provenant de la forêt urbaine. Nous réduisons ainsi notre empreinteécologique de 8 arbres, de 230 kilos de déchets solides, de 21 230 litres d’eau (soit l’équivalent d’un robinet ouvert 24 heures) et de 505 kilos d’émissions atmosphériques (soit l’équivalent de l’utilisation de 0,1 voiture par année). Conception graphique : Brunel Design ©2011