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Le livre des livres des aventures en grande Trappagrane 1

des aventures en grande Trappagrane

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Page 1: des aventures en grande Trappagrane

Le livre des livres

des aventures en grande

Trappagrane

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Page 2: des aventures en grande Trappagrane

PEUR EXPLORATEUR

- I -

Peur dut aller à Paris, il prit donc ses rollers. Sur son chemin, il vit un paysage de montagne avec un poulet sans tête qui y était perché. Intrigué, il alla vers ce paysage mais malheureusement pour lui il se retrouva en face du fameux poulet sans tête… Le poulet se mit à parler : « -Je vois que j’ai faim, je vois que tu as l’air bon, je vois que je vais te manger. » A peine finit-il de parler qu’il se mit à vouloir attraper Peur. Mais Peur réussit à le semer en actionnant le pouvoir magique de ses rollers qui le faisait aller plus vite que la lumière.

Méditation de Peur

Ou bien l'amour rend heureux

Ou bien les crapauds sont baveux

Ou bien le bonheur n'existe pas Ou bien les fruits ne sont pas comestibles

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-II- Peur se détacha puis se laissa emporter par une douce brise d’été. Celui-ci survola la plaine, il était enfin libre mais très insignifiant. Peur était si radieux et si joyeux qu’il perdit la tête. Il crut apercevoir au loin, un magnifique papillon. Son imagination lui jouait de mauvais tours, puisque ce n’était pas un papillon mais une affreuse libellule, qui fonçait droit sur le pauvre petit. Ne s’apercevant de rien, Peur lui fit un signe de la main. Brusquement, il se sentit projeté par une force incroyable. Peur se heurta contre des brindilles avant de s'affaisser sur le sol, si humide et si rigide. Le pauvre petit ne donnait plus aucun signe de vie. Une goutte d’eau fraîche s’écoula sur son pauvre cœur, puis sur son visage affaissé. Ses yeux s’ouvrirent l’un après l’autre. Quand il fut parfaitement éveillé, l’angoisse s’installa en lui.

Méditations de Peur

Ou bien les feuilles de menthe sont rafraîchissantes Ou bien le vert rappelle la nature

Ou bien les dauphins vivent dans les milieux aquatiques

Ou bien la couleur bleue évoque les fonds des océans

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- III -

Peur se retrouva face à une mer qui était très agitée en pleine nuit. Il ne put s’empêcher de regarder la mer avec toutes ses vagues. Lorsque les vagues arrivèrent sur la plage le contact de l’eau sur le sable émettait une mélodie que Cendre appréciait beaucoup. Tout d’un coup Peur vit un poisson au loin qui n’était pas comme les autres. Peur prit une barque pour aller l’observer. Ce poisson était unique, il était violet avec des reflets bleus et il avait une harpe à la place des lèvres. Le poisson se mit à reproduire le son que les vagues avaient fait sur la plage. Alors Peur se mit à chanter : «Je vois une mer bleue Je vois un poisson magnifique Je vois une barque où l’eau commence à rentrer Je vois que je vais me noyer car je ne sais pas nager» Puis la barque de Peur se mit à couler. Mais Peur se réveilla, il s’était endormi sur la plage.

Méditations de Peur

Ou bien les pommes font dormir Ou bien la compassion est une preuve de pitié

Ou bien les hibiscus sont des fleurs exotiques

Ou bien la couleur rouge est une couleur chaude

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- IV -

Peur sortit de sa grotte pour cueillir des fleurs au beau milieu du coucher de soleil, lorsque tout à coup il se retrouva nez à nez avec une gigantesque menthe religieuse qui avait la forme d’un ogre. Sur elle se tenait un extraterrestre vêtu tel un sorcier qui était néanmoins très musclé. L’extraterrestre lança un regard perçant à Peur et dit : « - Bonjour cher ami terrien, je m’appelle Zlrub. Je viens d’une planète non loin de la vôtre, mon supérieur m’a demandé de venir informer un terrien de ce qui va se dérouler. » Il sortit de sa poche une bille transparente et reprit : - Je vois, je vois que dans cinq ans votre planète sera dominée par des fourmis rouges et des fourmis noires ce qui provoquera une guerre entre elles de 2035 à 2040. Tout ce grabuge donnera peut être la destruction de la Terre. Peur sourit et s’exclama : - Des fourmis rien que ça ? Il nous suffira de les écraser. D’un geste prompt de la main l’extraterrestre caressa la bille et reprit : - Je vois, je vois,… je vois une mini-armée qui viendra sauver votre planète. - Une mini-armée? D’où provient-elle? - Elle provient de la Terre elle-même, vous allez sans doute vous moquer de moi mais cette armée sera une mini-armée de bébés en couches Pampers équipés de biberons comme épées, de bodies comme bouclier, de talc comme arme chimique et de couches sales enrobées de lingettes comme explosifs. Peur eut un fou rire qui raisonna sur la falaise. - Une mini armée de bébé ? et puis quoi encore ! L’extraterrestre reprit furieusement : - Je vois, je vois … un jeune garçon qui va se faire kidnapper. - Ah mon dieu!! Dites moi où cela se déroulera et j’irai sauver cette pauvre personne. L’extraterrestre sourit diaboliquement. - Cette personne c’est toi ahahahahahah ! La menthe religieuse attrapa Peur avec sa bouche. Il cria : « A l’aide! », malheureusement sans réponse. Peur fut entraîné par l’extraterrestre dans la forêt interdite et nul ne sait s’il retrouva un jour sa grotte, sauf la bille transparente de l’extraterrestre.

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Paroles retrouvées de Peur Peur se retrouva dans la forêt perdue de Merveilland. Il était 19h72.Il ne faisait ni jour ni nuit, en fait le soleil s'apprêtait à se coucher mais les rayons persistaient et créaient un univers magique. Peur était angoissé à l'idée de ce qu'il pourrait rencontrer dans cette forêt. Il entra et vit à l'entrée de celle-ci un dragon qui se reposait là, près d'un arbre. Neige s'approcha de lui à pas de fourmis mais le craquement de brindilles de bois par terre le réveilla. Le dragon se leva et vit Peur. Alors les deux êtres restèrent bouches bées, l'un face à l'autre. On ne savait pas trop qui avait peur de qui. L'animal recula et dit à Neige: "Marche un peu plus et tu rencontreras une montagne blanche noyée par une chute d'eau. Dés que tu arriveras à cette montagne, ne t'en vas pas tout de suite. Assieds-toi sur le rocher qui se trouve devant la cascade et attends."

* * *

Je vois un éléphant rose dans le ciel Je vois un arc-en-ciel sans pluie

Je vois un éclair dans le ciel Je vois l’avion décoller Je vois une fille pleurer

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Fourchette explorateur,

-I -

Fourchette ne voyage pas souvent mais quand il voyage c’est dans le grand luxe. Il aime le confort, la tranquillité et l’espace. Il prend tout le monde de haut mais sait rester muet. Quand il s’énerve il grince des dents… Si Fourchette a le malheur de tomber en panne d’essence à l’étranger il reste là, à regarder sa voiture jusqu’à ce qu’une voiture assez digne de lui daigne passer. Quand une voiture vient, il crie et lui ordonne de l’emmener à l’aéroport. « - Emmène-moi à l’aéroport immédiatement et met la clim on ne respire pas dans ce pays ! - ji cri ki ci pi possible si ti vi ki ji ramini ti à l’aeropori ti vi payi ti money mi ! » Et Fourchette sans comprendre un mot rentre dans la voiture. Arrivé près de l’aéroport le conducteur ferme les portes de la voiture et dit : « - donni mi la money ! » Fourchette grince des dents et lui donne de l’argent pour qu’il ouvre la porte et le laisse partir.

Méditations de Fourchette

Ou bien l‘arc en ciel est un mélange de couleurs, Ou bien le racisme fatigue.

Ou bien les lions ont une crinière noire

Ou bien les roses se fanent

Ou bien les abricots pleurent Ou bien la mort existe toujours

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- II - Fourchette décide de changer de comportement : Il essaie d'être gentil, alors il accepte tout, et il se laisse marcher dessus. Mais il y a toujours quelqu’un qui lui refuse ce qu’il demande. S’il a faim, il demande gentiment de manger : « Non, je suis désolé on ne peut pas vous nourrir gratuitement ! C’est un restaurant on n’est pas le resto du coeur. » - Ah bon ! Bien merci quand même j’essayerai ailleurs » Et s’il marche jusqu’au port et qu’on lui refuse de monter sur le bateau : « Quoi ! Si vous avez marché jusqu’au port, donc vous pouvez nager. Vous êtes encore jeune, vous avez de l’énergie à dépenser. Allez allez, la mer vous attend. - D’accord, je m’en vais à la nage » Et s’il va à l’hôpital et qu’une infirmière lui dit : « M’énerve mais maintenant moi m’en fou ! - Bien, j’ai tout compris merci » Et si en Inde, il demande à voir le Taj Mahal : « Ah ! Non, vous n’êtes pas assez propre. Vous ne pouvez pas rentrer, allez l’acheter en miniature. - C’est une très bonne idée, je voulais seulement le voir ! » Fourchette ne se plaint pas. Il pense à voyager et à rencontrer beaucoup de gens et à connaître de nouvelles cultures.

Méditations de Fourchette

Ou bien l'ambition promet des ennemis Ou bien le noir est la couleur de la haine

Ou bien le crabe marche sur le côté

Ou bien un regard de travers trahit ce qu'on pense

Ou bien l'herbe est douce Ou bien la compassion est une preuve d'amitié

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- III - Fourchette voyage beaucoup. Personne ne fait attention à lui et il ne fait attention à personne. Il voyage avec modestie. Le soir, lors du repas, on lui sert des épinards. Il n'aime pas cela mais il se force à manger car il ne veut pas s'attirer des histoires inutilement. Le lendemain, en se levant, il fait sa toilette, prend son petit déjeuner et continue son voyage. Et si on le jette du bus: «Pensez-vous qu'on a chauffé le moteur pendant une heure pour transporter un jeune homme de votre âge, qui pourrait parfaitement être utile ici, et qui n'a pas besoin de s'en aller là-bas ? Croyez-vous que c'est pour vous que l'on a construit toutes ces routes, ... - Je comprends parfaitement. Je suis monté pour jeter un coup d'oeil, par simple curiosité. » Il prend ses bagages et part. Et si, à New York, il demande à voir la Statue de la liberté: «Oh! non. Elle est déjà assez rouillée comme ça ! Et puis monsieur voudra la toucher, ou s'appuyer dessus, et c'est pour cela qu'après, il ne reste que des ruines. - Bien! Ce n'est pas grave. Je voulais juste une carte postale ou une photo.» Et il quitte New York sans avoir rien vu. Fourchette ne se plaint pas car il sait qu'il y a plus malheureux que lui : ceux qui ne peuvent pas voyager, tandis que lui voyage continuellement.

Méditations de Fourchette

Ou bien la panthère court Ou bien le noir est une couleur sombre

Ou bien les poules ont des dents

Ou bien la science n'est pas toujours facile à comprendre

Ou bien les abeilles butinent les fleurs Ou bien la vengeance est un plat qui se mange froid

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- IV - Fourchette vit une superbe maison, elle se trouvait en plein milieu de ce bois qui ne semblait pas très réel, avec des arbres orange, des branches noires et des feuilles blanches. Et tout d'un coup il se retrouva devant la porte de cette maison sombre et triste. Des racines longeaient les murs et des jonquilles servaient de toit. Les fenêtres ne semblaient pas laisser entrer la lumière à cause des vitres teintées de noir. Fourchette se fit pousser par la branche d'un arbre pour entrer dans cette demeure. Il se trouva face à ce grand espace rempli d'animaux, des loups, des cerfs, des sangliers etc... Il fut surpris car ce n'est pas tous les jours que l'on peut voir au beau milieu de la matinée avec un superbe soleil dehors, des animaux qui sont prêts à s'amuser. Fourchette se fit emporter par la musique et la foule au concert donné par des chauve-souris. « Je vois la pluie tomber ». Fourchette fut réveillé d'un bond par la dernière note, et par quelque chose qui lui tomba dessus.

Méditations de Fourchette

Ou bien l‘arc en ciel est un mélange de couleurs,

Ou bien le racisme fatigue.

Ou bien du noir qui déteint sur du blanc fait du gris, Ou bien la mixité n’a rien de tragique.

Ou bien l'amour et la mort sont deux extrêmes qui s’aiment à mort,

Ou bien le chien et le chat sont amis.

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Paroles retrouvées de Fourchette

Pigeon voyageur Voyageant sans bagages

Bégayant devant cette dame Demandant son chemin

Mince elle n’est pas du coin. Tel un homme saint

Je marche près des quais Rivoli ma maison

La France ma prison Sans rancune

Juste de la pitié Pitrerie c’est le mot Cela est bien réel Réalité fraternelle

Comme ce réel dégoût Recherche maternelle sans tabou.

Sans charge juste sans crainte. * * *

Fourchette n'aime pas voyager même si son travail l’y oblige, car il aime rester immobile, sans rien faire. Si on lui demande de changer de place, il le fera sans hésiter mais avec remords car il n'aime pas qu'on l'embête. Si il n'est pas content il le fera comprendre par son regard car dans celui-ci se reflètent toutes ses émotions, tous ses sentiments. Si Fourchette est au restaurant on le place toujours à une table près des cuisines (la moins bonne table). Il a ainsi droit aux bruits de vaisselle, aux cris, aux odeurs et au va et vient des serveurs. Fourchette dit toujours à voix basse : « je ne peux plus supporter ce restaurant », mais si un serveur vient à sa table et lui demande : « Avez vous aimé le repas et l'accueil de notre restaurant ? », il répond toujours « Ah oui c'était parfait », et il part.

* * * Ni Nana ni Nono ni nais ni non, non nia Nina, Nino n'est ni là ni là-bas.

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Brindibulle

- I - Brindibulle est une jeune exploratrice qui aime découvrir pleins d'endroits isolés dans le monde. Un jour, pendant qu'elle marchait, elle découvrit tout à coup, un très joli paysage complètement isolé du monde entier. Cet endroit était constitué d'une grande forêt dense, d'un lac, de sympathiques animaux et d'un petit ruisseau. Bulle arriva sur ce lieu au moment du coucher de soleil. Toute la splendeur de ce petit moment l'éblouissait et la rendait encore plus joviale. Dans le fin fond de la forêt, on n'entendait plus un bruit, seul le bruit de l'eau et des cris des animaux. L'exploratrice essayait de voir de plus près ces animaux, mais ils étaient effrayés dès qu'elle les approchait un peu plus près. Elle tenait vraiment à voir un animal dans ce magnifique paysage. Brindibulle commençait un peu à fatiguer alors elle décida d'aller se reposer sur un petit rocher qui se trouvait au bord du lac et face à ce magnifique paysage. Tout à coup, une petite souris sortit de nulle part s'approcha délicatement de l'exploratrice tout en restant sur ses gardes et finit par s'asseoir près de Brindibulle et lui dit: « Je vois un lac splendide Je vois un ruisseau magnifique Je vois une forêt immense Je vois une colline et toi que vois-tu? » Brindibulle lui répondit: « Je vois la bonté de la nature Je vois une sympathique souris qui parle Je vois que la nuit est incroyable dans ce lieu si apaisant! » Toute la nuit, Brindibulle et la petite souris parlèrent et apprirent à mieux se connaître. Au lever du soleil, Brindibulle demanda à sa petite camarade si elle voulait bien devenir sa compagne de voyage pour ses prochaines explorations. La petite souris n'hésita guère à répondre et s'en alla à pieds avec Brindibulle en direction d'un nouveau lieu tout aussi incroyable que ce dernier...

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Méditations de Brindibulle

Ou bien les avions volent Ou bien mon coeur plane

Ou bien les poules ont des dents Ou bien l'amour rend aveugle

Ou bien l'amour n'a pas de raison

Ou bien la raison elle-même n'a pas de sens

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- II.- Brindibulle vit un vaisseau spatial tout en faisant du vélo à reculons, elle tomba et rencontra la superbe chauve souris. Brindille comprit qu’elle n'était pas méchante même sous son air menaçant. Elle vit le rouge dans ses yeux mais le blanc dans son coeur. Brindibulle chevaucha la chauve souris et parcourut le monde à grande vitesse. Ils rencontrèrent sur leur chemin coccinelle, l'amie de chauve souris. Le soir approcha et les 3 amis se réunirent autour d'une bonne touffe de poils. A la fin de la soirée, Brindibulle organisa une course entre coccinelle et chauve souris, car ces deux êtres avaient une vitesse incroyable. Elle inventa une machine : le cranatomètre ultrasensibilitose avec connexion bluetooth. Les coureurs se mirent côte à côte… Voilà le départ de la course… Brindille ne sut jamais qui avait gagné, car elle ne les revit jamais. Elle repartit à la conquête de nouvelles aventures sur son vélo.

Méditations de Brindibulle

Ou bien les chevaux volent Ou bien la science est scientifique

Ou bien les chauve-souris n'ont pas de cheveux

Ou bien le noir est la couleur de l'action

Ou bien les sauterelles sont vertes Ou bien les pommes viennent des pommiers

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- III. - Brindibulle entra dans son volcan pour voir ce qu'il y avait de nouveau. Rien à part un poisson qui nageait. Le poisson lui dit qu'il vivait dans l'Atlantique mais qu’une sorcière l'avait envoyé ici car elle était jalouse de lui. Le poisson ne voulait pas rentrer chez lui tant qu'elle était vivante. En cadeau, le poisson donna un talky walky à Brindibulle pour qu'elle puisse garder contact avec lui. * * * Brindibulle était actuellement sur une île déserte plus petite et un océan le séparait de la merveilleuse île avec une somptueuse forêt digne de celle d' Amozanie. Elle décida donc qu'il fallait qu'elle traverse cet océan. Elle fit le tour, rapide, du minuscule îlot qui l'abritait et fut surprise d'y trouver un autre "apprenti explorateur ». Celui ci s'avança difficilement vers elle, sûrement à cause de ses chaussures géantes, de son nez rouge, de ses yeux rougis et de son haleine alcoolisée. « Je vois des crêpes. Je vois des blessures. Je vois du violet. Je vois un nez. Je vois des bosses. Je vois des lunettes tordues. Je vois du bonheur. Je vois des taches. Je vois des gants. Je vois des monstres. Je vois des bleus… - Ah oui ! Alors si tu vois tout ça, tu devrais le voir venir celui là ! » Le clown fut frappé par un serpentin sorti de nulle part. Brindibulle en profita pour s'échapper avec la barque de ce cinglé. Tout se passait bien jusqu'à ce qu'un poisson clown énorme, (il faisait bien un bon mètre cinquante), l'attaque à nageoires nues ! Il la fit chavirer et la dévora lentement jusqu'à ce qu'elle passe l'arme à gauche, trente minutes plus tard. Brindibulle se réveilla dans l'estomac du poisson, elle se dit que finalement elle n'était pas si mal ici ! Même si elle était déchirée de partout, au sens propre, elle se sentait bien ici. Oui, c'était décidé, elle reviendrait ! Brindibulle rechercha tous ses membres un à un, les rassembla sur elle, sortit de la gueule du poisson, le remercia et prit son envol, confortablement installée dans son jet privé... 17

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Méditations de Brindibulle

Ou bien le ciel est bleu

Ou bien les cerises tombent du ciel

Ou bien le rouge est une couleur chaude Ou bien la jalousie est une preuve d'amour

Ou bien les poissons mordent à l'hameçon

Ou bien on plonge dans l'amour

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Paroles retrouvées de Brindibulle Si c'était un paysage, ce serait une colline au premier plan et au second plan un petit lac ou un petit ruisseau. Si c'était un animal, ce serait une souris ou bien un reptile (crocodile ou un alligator). Si c'était un personnage, ce serait un rockeur avec une crête sur la tête

* * *

Je vois une colline avec un ruisseau Je vois une souris morte

Je vois une rockeur avec une crête

* * * Salut Simon ça va? Six souris sauvages sont sous sa salopette. Sarah sent sûrement ses stars s'amuser et s'éclater.

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Table des matières : Peur explorateur - I - Mélinda Alexandre - II - Sarah-Line Mounien - III - Stéphanie Afflihaou - IV - Cody Vaz paroles retrouvées de Peur Nawal Arezki, Sarah-Line Mounien,

Stéphanie Afflihaou Fourchette explorateur - I - Elody Rousseau - II - Cinthia Zehhaf - III - Nacire Mayet - IV - Mélissa Raymond, Otmane Lazaar paroles retrouvées de Fourchette Elody Rousseau, Nawal Arezki Brindibulle explorateur - I - Nawal Nassih - II - Toufik Mhaimer - III - Jeabert Sebastiao et Emilie François Vonthron paroles retrouvées de Brindibulle Nawal Nassih, Jeabert Sebastiao et aussi : Berhili Mouhssin, Bourahouane Karim,

Gueguen Thomas, Mahdid Samia, Monteiro Vanessa, Rodrigues Elena, Saidi Maroine

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Remerciements :

Nous remercions les partenaires qui ont permis le financement de ce projet :

La DAAC (délégation académique des affaires culturelles)

La région d’Ile de France, La communauté d’agglomération de st Quentin en Yvelines,

La mairie de Trappes, La maison de la poésie de st Quentin en Yvelines

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