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EHESS Des dieux et des signes. Initiation, écriture et divination dans les religions afro-cubaines by Erwan Dianteill Review by: Constant Hamès Archives de sciences sociales des religions, 46e Année, No. 116 (Oct. - Dec., 2001), pp. 112-114 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30116557 . Accessed: 11/06/2014 09:01 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sciences sociales des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 62.122.76.91 on Wed, 11 Jun 2014 09:01:19 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Des dieux et des signes. Initiation, écriture et divination dans les religions afro-cubainesby Erwan Dianteill

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Des dieux et des signes. Initiation, écriture et divination dans les religions afro-cubaines byErwan DianteillReview by: Constant HamèsArchives de sciences sociales des religions, 46e Année, No. 116 (Oct. - Dec., 2001), pp. 112-114Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30116557 .

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ARCHIVES DE SCIENCES SOCIALES DES RELIGIONS

teur et anti-communiste. Une telle vue est due, en fait, aux theories sovidtiques, h~rit~es de cel- les de l'ancien rigime outre le marxisme, sur le caractbre arri~r6 et blamable de la religion populaire, et elle a occults toutes les ressources des pratiques et croyances populaires telles qu'on les d~couvre dans l'apr~s-communisme.

Frangoise Aubin.

Des dieux et des signes. Initiation, ecriture et divination dans les religions afro-cubaines.

116.12 DIANTEILL (Erwan).

Paris, Editions de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 2000, 381 p. (bibliogr., annexes, index, graphiques, glossaire, tableaux, illustr.).

Avant d'analyser le contenu, il convient de souligner a quel point le produit fini livrS par les editions de 1'EHESS est impeccable, dans le soin de la mise en forme et dans la surveillance du texte lui-meme. Les reproductions en cou- leur tranchent agr~ablement sur le blanc et noir du texte.

Le livre est divise en deux parties dont I'une traite, d'une certaine fagon, le versant oral de l'enquate de terrain sur les religions afro-cubaines et I'autre, le versant 6crit.

L'originalit6 de ce travail vient en particu- lier de sa trajectoire d'enquite qui s'av~re Stre en m~me temps sa m6thodologie de recherche. On ne s'en apergoit pas au depart. En effet, l'auteur raconte, de fagon quasi-journalistique, comment son enquite a d~but6 dans les quar- tiers de La Havane, en 1993, par la rencontre de tel puis tel personnage impliquis dans des rites religieux afro-cubains. On s'attend ensuite, le contexte etant pose, a des expos6s en ragle a partir des r~sultats de l'enquite. Or il n'en est rien et c'est a ce moment que le cheminement de l'enqueteur se transforme en mithodologie originale. Comment ?

L'enqu~te habituelle, par entretiens, par observation, par lecture, trouve, dans le cas pr6- sent, des limites. La notion de secret, question amplement analysle a propos des 6crits de ces religions (pp. 261-272), fonctionne effective- ment face a des 6trangers au culte mais aussi face a des membres peu engagds. L'enqu~teur decide donc d'aller de l'avant dans 1'int~gration a ces cultes en passant par des stades d'initia- tion qui ouvrent I'accbs aux connaissances secretes. Mais, au-dela de cette avanc~e dans le recueil d'informations, il prend surtout appui sur sa trajectoire i l'int~rieur des cultes pour analyser, a partir des paramitres psycho- sociaux qu'il represente lui-mdme, les configu-

rations sociales, dconomiques, culturelles qui president au recrutement et au fonctionnement a l'intdrieur de ces religions. Tout un compara- tisme devient alors possible entre ces diff~rents cultes, d'ofP jaillira une compr6hension de leur unit6.

On d~couvre ici, de la part du chercheur, une forme originale d'initiation a des cultes qui sont objets de recherche. En effet, cette initia- tion n'est pas fond~e - du moins pas essentiel- lement - sur le d~sir d'effectuer une experience religieuse inconnue ni sur une volont6, plus ou moins inconsciente, de devenir autre. Le cher- cheur reste chercheur, I'initiation lui servant de moyen, au titre de la recherche et non a titre personnel. Le seul ennui, et l'on ne saura jamais s'il est important, est qu'une fois initid, il ne dira rien de la ou des c~r6monies d'initia- tion elles-mimes, sauf quelques bribes 6parses mais rien de syst~matique et il gardera certains < secrets >> transmis a l'occasion de son entr6e

institutionnelle et hi~rarchique dans les cultes. On est exactement aux antipodes de l'attitude, tres discut~e dans les annies 1960, de Robert Jaulin au Tchad (La mort Sara, Plon, coll. aTerre Humaine >). A propos de cette demarche, maintes raflexions viennent l'esprit et notamment celle qui voudrait compa- rer la notion d'initiation, utilis~e ici, a celle de conversion, g6ndralement employee pour les entrees et passages dans les systbmes religieux. Est-il possible d'entrer et comment ? Est-il pos- sible de sortir et comment ?

II faut dis lors priciser de quelles religions il s'agit.

L'A. parle d'un << complexe religieux afro-cubain >> (p. 34), d~signant par li quatre (ou trois ?) systemes cultuels implantes a Cuba, a la suite de la deportation d'esclaves africains dans l'ile, ph~nomine marquant, surtout de la premibre moitid du XIXe sidcle. Deux cultes font rif~rence a l'ethnie yoruba d'origine (Nigeria occidental et environs actuels) : la san- teria et le culte d'Ifa ; un troisibme se raclame du Congo occidental : le palo monte et un qua- trieme, quoique non africain d'origine, ya 6ta adjoint, le spiritisme. Les raisons de l'adjonc- tion d'un culte d'origine europ enne ressortent de la conclusion majeure de la recherche, savoir que ces quatre cultes religieux forment systime. Analyser l'un sans faire r6f~rence aux autres, si cela parait possible, Sliminerait toute la perspective scientifique qui fait le corps du livre. En quoi y a-t-il syst~me ou structure ?

L'analyse insiste sur l'importance de la sexualit6 sociale (f6minit6-virilit6; homo- h~terosexualit6) dans ses rapports avec I'appartenance cultuelle. En effet, les observa-

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BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE

tions qualitatives et les releves quantitatifs (test du chi deux !) font decouvrir les relations entre la feminit6, les cultes spirites et la santeria et inversement, entre la virilitY, le culte du palo monte et le culte d'Ifa. Tout ceci est analyse et corrobore par de multiples indices qui tiennent non seulement

. la sexualit& averse des partici-

pants mais aussi aux contenus et aux manibres des c~rimonies cultuelles elles-memes, voire i leur <( thdologie sexuelle >>. La question de la parent6 vient s'y adjoindre car tout a entrant >> dans un culte est << parrain >>, devenant le <( fil- leul >> d'un parrain ou d'une marraine mais, au surplus, le novice entre en relation avec une divinite (santo ou oricha), qui est aussi la divi- nite de son parent spirituel, sous des formes qui oscillent entre la filiation, I'alliance matrimo- niale et I'identification, selon les moments et les points de vue.

Un deuxibme parametre principal structure les quatre cultes. Ceux-ci, comme il est precise en introduction, relbvent d'une definition de la religion comme << relation avec les esprits (...) etres immateriels doues de pensee et de volonte (...)ce qui n'exclut pas qu'un esprit puisse 6tre < fix >> ou << installe > dans un support mat&- riel, vivant ou inerte >> (p. 15). Ainsi, le palo monte et le spiritisme, dans leurs ceremonies constitutives, mettent les officiants en relation avec les morts ou les esprits des morts. L'inter- vention de morts individualises et particuliers donne a ces cultes des aspects < ouverts >>, alea- toires, improvises. Au contraire de la santeria et du culte d'Ifa, bases sur des relations avec des divinites plus abstraites et universelles (les oricha), ou la regularit6 et la coherence des prescriptions l'emportent, ce qui est demontre, dans la deuxibme partie de l'ouvrage, par la presence pregnante de l'ecrit chez ces derniers. Une consequence de cette opposition entre morts et divinit~s, selon E.D., serait I'orienta- tion magique possible du palo monte mais non de la santeria et du culte d'Ifa, qui seraient plus a religieux >,. I1 nous semble que cette proposi- tion mdriterait un rdexamen car d'autres nota- tions (pp. 298-300) font entrevoir d'autres pos- sibilit~s. Par ailleurs, emporte sans doute par les esprits des morts et des divinites, I'A. ne dit rien sur l'esprit de l'intervenant, du < clerc >, celui qui fait < les travaux > : celui-ci serait-il neutre, sans pouvoir ?

On ne peut tout relever de la riche analyse de la structuration des quatre cultes comme, par exemple, celle de la circulation et du statut des personnes qui y sont impliquees. L'ensemble de ces analyses est remarquablement synthetise dans un sch6ma quadripartite (p. 179).

La deuxibme partie, on l'a indiqud, est consacree tres heureusement a la pratique de

I'6criture dans les cultes, << peu 6tudice et sou- vent sous-estime >> (p. 30). La presence de l'6crit transparait un peu partout: notation, dans des cahiers, des diff6rents r6sultats B diff&- rentes etapes d'une divination, consultation de la signification des signes lors des m~mes divi- nations, listes diverses de noms de divinit~s (en langue yoruba), de tabous alimentaires, de recettes magiques, verification de l'ordre de d~roulement d'une c~r~monie, etc. Si l'on fait entrer en ligne de compte, a c6t6 de l'6criture stricto sensu, la notion de graphisme, tres pr&- sente egalement, cela ne fait qu'6tendre davan- tage l'usage des < signes a dans les diffdrents cultes. L'enquite sur l'historique de la presence de l'&crit dans les religions afro-cubaines (pp. 215-238) fait remonter celle-ci < au moins a la premibre moitie du XIXe sicle >> et passe en revue les differents stades materiels de la repro- duction de l'ecrit. Durant sa quote, I'A. a ainsi pu recolter < plus de cinq mille pages >> de tex- tes. Mais ce sont surtout les relations entre ecri- ture et culte religieux qui sont examinees, dans le sens oiP l'ecrit a la fois perennise des idles et des pratiques religieuses et ou il leur confere un caractere normatif et legitime ce qui est consi- gne. L'ecriture, enfin, recele un danger que l'on a deja note : la mise a disposition de n'importe quel lecteur exterieur des secrets des cultes. C'est pourquoi nombre de manuels en circula- tion comportent des mises en garde contre pareille divulgation. Peine perdue, semble-t-il, car < les intir~ts economiques, les recherches universitaires et le caractere abstrait des docu- ments ecrits, dont il est bien difficile de contrd- ler le lectorat, ont bien souvent raison de leurs precautions >> (p. 273).

Cette etude tres riche, aux perspectives mul- tiples, se termine par un regard relativiste sur la situation des quatre cultes de La Havane: celle-ci est le resultat d'un 6quilibre historique et social qui peut 6tre sujet a toutes sortes de variations futures, y compris de disparitions, temoin ce qui se passe a l'est de l'ile, ou deux composantes de la structure, ici dominantes, se trouvent en position de faiblesse et s'accompa- gnent d'une nouvelle composante, le vaudou, temoin aussi ce qui se passe sur le continent americain ou les evolutions, dans les milieux cubains immigr6s, sont multiples.

Parmi les nombreuses questions que le livre contribue a entrouvrir, se profile celle que don- nerait une lecture i l'envers de ces pages qui debutent par une question bien thdorique sur la d6finition du religieux et de la religion. Tout ce qu'on aura lu de concret, de vdcu, de visuel, de transpire sur le << complexe religieux afro- cubain >> ne fera que renforcer, selon nous, l'idee non pas de 1'existence d'UN religieux

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mais d'une gamme de religieux pratiquds, dans laquelle devrait entrer, de plein droit et de plain pied, plus ou moins important, plus ou moins intigrd, le parambtre de la magie.

On trouve en annexe, outre la bibliographie habituelle, celle des ouvrages religieux recen- sis (avec commentaires), un index th~matique et des noms d'auteurs. Le lecteur aura besoin du glossaire qui explique tout le vocabulaire technique en espagnol, yoruba ou bantu (peut-6tre aurait-il fallu distinguer ces origi- nes). Un detail a ce sujet : parmi les signes divi- natoires yoruba (p. 41) se trouve un terme arabe, le seul de tout l'ouvrage: << alafia>> vient de al-cafiya qui veut dire << sante, inte- grit6, paix, mise a l'6cart du danger>>, terme propitiatoire que l'on retrouve par exemple fr&- quemment sur la poterie et la vaisselle en Andalousie musulmane. Simple rappel du voi- sinage yoruba, au XIXe sidcle, voire au XVIIIe, avec des populations hausa puis peules islami- sees.

Constant Hames.

Religion and the New Immigrants, Continui- ties and adaptations in Immigrant Congre- gations. Walnut Creek (Cal.), Altamira Press,

116.13 EBAUGH (Helen Rose), CHAFETZ (Janet Saltzman), eds.

2000, 492 p. (bibliogr., index, tableaux).

Pour qui travaille sur les liens entre religion, ethnicitA et immigration, ce livre est incontour- nable. Fruit de trois ans de recherches empiri- ques sur les multiples congregations religieuses de Houston (Texas), il constitue un microcosme des changements et de l'adaptation de l'univers religieux am~ricain contemporain. L'ambition des auteurs est d'aller au-delA des habituelles ethnographies communautaires et de fournir un materiau comparable sur la mosai'que religieuse nde des nouveaux flux migratoires.

Aprbs un bref chapitre d'introduction sur les rdcentes vagues migratoires, hispaniques et asiatiques en particulier (les etrangers repr~sen- taient 2,6 % de la population locale en 1960 contre 22,6 % en 1997), treize monographies, d~di~es A une structure religieuse sp~cifique, sont prdsentees. Dix points sont systematique- ment traites: histoire et caracteristiques des membres de la congregation, thdologie et rituels, structure du Centre, services sociaux, identit6 ethno-religieuse, accueil des nouveaux arrivants, activites sociales, liens nationaux et transnationaux, r6les des femmes et enfin pro- bl6matique des secondes g~nerations.

Ces etudes de cas sont une mine pour un lecteur en sociologie des religions, mais aussi pour qui s'intdresse A la restructuration des communautis immigrbes au sein des societes d'accueil. On ne saurait ici toutes les citer. Elles vont de la petite Eglise protestante trans- nationale Iglesia de Dios, < famille elargie,> pour les Mexicains d~favorises de Houston, a la grande Mosqude Al-Noor, influente auprbs de l'islam americain et qui tente de surmonter ses divisions ethniques internes (Arabes en conflit avec la majorit6 indo-pakistanaise), la frustra- tion des femmes et des secondes g~nerations. Sans parler du succbs interethnique du Centre Charismatique catholique de Sainte Catherine oiu Vietnamiens, Chinois, Mexicains et Noirs am&ricains se sentent enfin loin des rapports de domination ethniques ou raciaux propres aux structures paroissiales traditionnelles. La dyna- mique Eglise pentec6tiste a rdussi a maintenir I'unite dans la diversit6 grice a une politique linguistique d'imposition consensuelle de l'anglais, soutenue par les croyants africains (Nigeriens et Ghandens) et acceptee par les 48 nationalitis pr~sentes. D'autres comme la Gos- pel Church chinoise ou l'Eglise orthodoxe grecque tendent A preserver l'identitA ethnique de leurs membres et se retrouvent aujourd'hui A un carrefour, face aux attentes des jeunes gene- rations. Outre la richesse des extraits d'inter- views et la complexite des donnies proposees dans la deuxibme partie, c'est dans la dernibre partie theorique que r~side l'apport innovateur de cet ouvrage, dfi A une approche analytique comparative.

Plusieurs th~matiques sont abordees. Le sta- tut minoritaire ou majoritaire de la confession, sa capacit6 de conversion inter-ethnique (Eglise protestante chinoise, congregations bouddhis- tes), le developpement des mini-congregations ainsi que l'adoption du modble des centres communautaires (mosquie, centre bouddhiste vietnamien) qui sont a l'origine du dynamisme de certaines confessions. Ces deux tendances ont pour consequence d'accel1rer le r61e et la promotion des femmes dans la gestion de l'ensemble des structures religieuses. La super- position religion-ethnie reste gagnante mais certaines congregations optent pour une identite inter-ethnique et universaliste qui assure leur survie en tant qu'institution religieuse, renforce I'adh~sion spirituelle des croyants et augmente leur capacit6 de proselytisme. Malgre de fortes resistances internes c'est le cas des musulmans et des hindouistes. L'utilisation de la langue au sein de la structure religieuse apparait comme un dilemme auprbs de toutes les confessions et ethnics observees. Les strategies contradictoi- res reflhtent les situations de transition. Chez

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