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Des experts, preuve à l'appui, nous expliquent à quelle saison nous serons mangés dans 20 ans ! P. 18 SAINT-PRIEST MENSUEL D’INFORMATIONS Nº 209 – MAI 2010 SAINT-PRIEST RAID URBAIN 2010 : RELEVEZ LE DéFI, INSCRIVEZ-VOUS DèS LE 10 MAI ! - P. 14 QUEL CLIMAT à SAINT-PRIEST EN 2030 ?

Des experts, preuve à l'appui, nous expliquent à quelle ... · Des experts, preuve à l'appui, nous expliquent à quelle saison nous serons mangés dans 20 ans ! P. 18 saint-priest

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  • Des experts, preuve à l'appui, nous expliquent à quelle saison nous

    serons mangés dans 20 ans ! P. 18

    s a i n t- p r i e s t

    s a i n t- p r i e s t

    M E N S U E L D ’ I N F O R M A T I O N S N º 2 0 9 – M A I 2 0 1 0

    s a i n t- p r i e s t

    raiD urbain 2010 : relevez le Défi, inscrivez-vous Dès le 10 mai ! - P. 14

    quel climat à saint-Priest en

    2030 ?

  • Retrouvez votre magazine préféré sur la

    S A I N T- P R I E S T

    Une vraie émission de télévision de 4 minutes qui vous propose un autre regard sur l’actualité de la ville et les sujets traités par le magazine “Couleurs”. Chaque début de mois, le lendemain de la distribution du magazine papier, allumez la télé !Prochaines diffusions de “Couleurs l’émission TV” : mardi 11 mai 19 h 00 23 h 00mercredi 12 mai 11 h 00 13 h 00jeudi 13 mai 11 h 30 16 h 00samedi 15 mai 13 h 00 22 h 00dimanche 16 mai 11 h 00 21 h 00lundi 17 mai 10 h 00 15 h 00

    NOUVEAU !Couleurs pas

    se à la TV

    et sur la bande FM

    avec TLM et Radio Pluriel

    Sur TLM, canal 20 de la TNT

  • sommaire édito d’Yves Charmont

    Toute la ville en un clicwww.ville-saint-priest.fr

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    nº 209 mai 2010

    en Ville p. 4> Le Camion des sciences fait escale

    au lycée Condorcet• Les voisins sont à la fête le 25 mai• Couleurs passe à la télé et à la radio• Les 48 h de la prévention routière en

    piste les 19 et 20 mai

    raid urbain p. 14

    Ils l’ont testé, à vous de l’approuver>  Le 12 juin, relevez le défi du Raid

    urbain version 2010. Une édition renouvelée et rendue plus accessible. Explications avec l’adjoint au sport et les organisateurs du service des sports.

    Chant p. 16

    Trouver sa voix

    >  Seul ou en groupe, le chant a le vent en poupe. Pourquoi un tel engouement ? Explications et témoignages sur un véritable phénomène de société.

    enVironnement p.18

    Quel climat à Saint-Priest en 2030 ?>  Chaud ou froid, à quelle saison

    serons-nous mangés dans 20 ans ? Couleurs a imaginé un scénario en se basant sur l’avis de plusieurs experts. Étonnant.

    rugby p.24

    Quand les gones s’en mêlent

    >  Retour en images sur le Tournoi des gones qui a réuni plus de 1 100 rugbymen en herbe au stade Mendès France le 3 avril dernier.

    associations � p. 26>    Ce mois-ci, zoom sur

    L’espace des merveilles

    sorties � p. 28>    Cinéma, livres, spectacles,

    musiques… Les nouveautés du mois

    sports � p. 30>    Le calendrier de vos rendez-vous

    sportifs

    libre expression � p. 32>    Expression des groupes politiquesbloc-notes � p. 34>   Adresses et numéros utilesPetites annonces � p. 36>    Les petites annonces gratuites

    éthique polie

    Dans ce numéro : un voyage dans le climat de notre ville en 2030, une petite fiction amusante, mais qui se limite aux questions climatiques. Cela n’a pas été si difficile de rassembler les expertises et de suivre le scénario malheureusement écrit par l’homme depuis un bon siècle. Les météorologues, climatologues et autres spécialistes en “logue” confrontent en permanence leurs conclusions et se mettent d’accord. C’est même cela la science, comme le rappelle Frédéric Denhez1 : “C’est un consensus à un moment donné. Donc, de facto, la science est une pensée unique”.Cette dernière, vous la connaissez très bien, elle a évolué pour donner le fameux “sauvons la planète” dont les marchands de yaourts et les assureurs nous rebattent les oreilles. C’est une pensée sortie de son contexte scientifique qui étend sa monodoxie2 de carbone dans tous les discours, étouffant tout débat, chassant l’oxygène démocratique. Science, pourtant, n’est pas conscience, et le consensus scientifique sur les questions d’environnement, de la mesure de l’ozone à la culture du lilas, ne peut servir de base pour un projet de société. Platon pensait que la science du sage, détenteur de la vérité, s’opposait à l’opinion de la foule, nécessairement erronée3. Reprenons-le ici, mais à l’envers. La force et la légitimité de l’opinion publique, qui décide de son destin, s’opposent à la sèche doctrine scientifique. Les sciences de l’environnement nous donnent un diagnostic, mais pas l’éthique du courage collectif4 qu’il nous faudra trouver pour faire une société vivable et vivante !

    1 - Voir page 192 - Monodoxie : pour “pensée unique”.3 - Voir à ce sujet la chronique de l’essai Vers la pensée unique, la montée de l’intolérance dans l’Antiquité tardive de Polymnia Athanassiadi, page 29.4 - Voir également la chronique de l’essai La Fin du courage de Cynthia Fleury, page 29.

    COULEURS DE SAINT-PRIEST : édité par la mairie de Saint-Priest (Service communication : place Charles Ottina - BP 330 - 69801 Saint-Priest Cedex Tél. 04 78 20 03 48 - Fax 04 78 21 81 02) - [email protected] - Directrice de la publication : Martine David - Directeur de la rédaction : Yves Charmont - Rédactrice en chef : Christine Nadalini - Rédaction : Christine Nadalini, Hélène Bourchenin, avec la collaboration de Paul Grange, Chantal Lambert, Yvan Schneiderlin, Stéphanie Jansen, Pauline Chabanis, Fanny Thénard, Clémence Outteryck, Abdelwahid Djaballah - Direction artistique, mise en page : Ronald Narcisse - Photos : Service com', sauf mention Correctrice : Laurence Bros Dessins des coccinelles : Jean-Marie Boussard - Publicité : Fabienne Branchy-Chevalier - Gestion / relations clientèle : Philippe Jolly - Maquette : 2e Communication/IdéogramImpression, façonnage : Roto Aisne SN Maulde et Renou Aisne - Imprimé sur Eural Premium 100% recyclé - Dépôt légal à parution - ISSN : 1289-9755. Ce numéro a été tiré à 23 500 ex.

  • s a i n t - P r i e s t

    enville

    enville

    Pour la première année, le Raid live s’est associé au plus gros festival hip hop de France : l’Ori-ginal. Ce festival lyonnais, en marche depuis 2004, programme chaque année un large panel d’artistes internationaux, nationaux et locaux, notamment avec le concept du Buzz Booster : un tremplin régional de groupes hip hop.L’équipe organisatrice du Raid live a donc assisté à ce tremplin qui révèle chaque année de vrais talents, afin de sélectionner un groupe pour

    le concert san-priot du 12 juin. Six groupes et artistes de qualité se sont relayés sur le plateau du Buzz Booster, dont 12Mé et Raph, arrivés en quatrième position.Cette formation originale et atypique est consti-tuée d'un MC rappeur, 12Mé, et d'un saxophoniste choriste, Raph. Le public a été emballé. Le son est plutôt festif, les textes caustiques et percutants. Les nappes de saxophone apportent une dimension jazzy fraîche et chaleureuse. L’énergie du groupe

    est palpable. C’est décidé, 12Mé et Raph seront le coup de cœur du Raid Live 2010 et seront présents sur scène le soir du 12 juin, place Ferdinand Buisson.

    > Retrouvez les news en format vidéo sur : www.12meraph.com et surwww.myspace.com/12meraphLa programmation complète du concert paraîtra dans notre numéro de juin.

    Àla fin de l’été, le Ciné 89 de Saint-Priest se refera une beauté. Des travaux de réamé-nagement de l’accueil et de rénovation seront engagés. À cette occasion, la Ville lance une consultation auprès de la population et des usagers pour trouver un nouveau nom au cinéma.Plusieurs propositions vous sont soumises : Les Toiles de Saint-Priest - Les Écrans de Saint-Priest - Le Scénario – Cinémotion -

    L'Atelier cinéma - Ciné-Ville. Six noms parmi lesquels nous vous invitons à faire votre choix d’ici le 31 mai, soit en vous rendant à l’accueil du Ciné 89 ou de l’hôtel de ville où vous pourrez remplir et déposer le bulletin dans l’urne prévue à cet effet, soit en vous rendant directe-ment sur le site internet de la ville où est mis en ligne le sondage. On compte sur vous !

    > Sondage en ligne sur www.ville-saint-priest.fr

    tremplin buzz booster

    12Mé et Raph sélectionnés pour le Raid live 2010

    Votre avis nous intéresse

    Le Ciné 89 change de nom, qu’en pensez-vous ?

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  • 5

    C éréales, confiture, fruits, lait, biscuits… C’est un véritable petit déjeuner qui attendait ce matin-là enfants et parents à l’école François Mansart. Cette animation, organisée par l'atelier Santé Ville du CCAS*, visait à rappeler l’intérêt d’adopter dès le plus jeune âge de bonnes habi-tudes alimentaires, notamment avec ce premier repas du matin qui doit couvrir un quart des besoins énergé-tiques de la journée. “On remarque que le petit déjeuner est malheureuse-ment trop souvent oublié ou trop léger chez les enfants, ce qui entraîne fatigue et difficulté à se concentrer”

    souligne Isabelle Darnis, diététi-cienne et animatrice de l’atelier. “Ce type d’action est un bon moyen de sensibiliser parents et enfants, de donner des conseils mais aussi de parler plus largement de l’importance du sommeil, du sport et de l'alimenta-tion”. Un moment de partage et de convivialité qui a été très apprécié et où chacun a pu (re)découvrir les vertus d’un bon petit déjeuner équi-libré. L’atelier continue sa tournée. L’intérêt pédagogique d’une telle opé-ration a en effet séduit de nombreux autres groupes scolaires. *Centre communal d’action sociale

    À quoi ressemblera l’agglomération lyonnaise en 2030 ? Que ce soit en termes d’habitat, d’environnement, d’économie ou encore de déplace-ments, le projet de développement et d’aménagement du territoire, le SCOT (schéma de cohérence territoriale) a pour objectif de dessiner la métropole de demain. Après six années de débats et de concertations, le SCOT entre aujourd’hui dans une phase d’enquête publique qui durera jusqu’au 28 juin. Parmi les grandes ambitions de ce projet de territoire, on retrouve la volonté de développer l’attractivité économique et résidentielle de l’agglo-mération tout en préservant l’équilibre ville/nature. 150 000 nouveaux habi-tants sont attendus d’ici à 2030. Une

    densité urbaine qui s’en trouvera renforcée mais sans nuire à la qualité de vie de tous. Le choix du respect de l’environnement en est une composante majeure. Les quelque 1,3 million d’habitants des 72 communes concernées pourront consulter le dos-sier complet du SCOT et faire part de leurs remarques et observations dans leur mairie.

    > Dossier consultable à la mairie de Saint-Priest jusqu’au 28 juin. Permanences du commissaire enquêteur les 31 mai et 24 juin de 9h à 12h15 et de 13h30 à 17h30. Plus d’infos sur : www.scot-agglo.fr

    dès la maternelle

    Un bon petit déj’ et ça repart !

    enquête publique

    Comment vivrons-nous dans vingt ans ?

  • semaine sciences et sports

    Découvrez la physique sous un autre œil

    gare – garibaldi

    C’est la fête le 22 mai

    Jeune talent

    Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ?

    6

    s a i n t - P r i e s ten ville

    Compliquée la physique ? C’est pour vous prouver le contraire que le lycée Condorcet va accueillir du 10 au 15 mai le Camion des sciences. À cette occasion, plusieurs profes-seurs de l’établissement se mobilisent autour d’une semaine “Sciences et sports” ponctuée de nombreuses ani-mations à destination des élèves et du grand public. “Notre objectif est de donner un sens à la physique, de revaloriser cette discipline aux yeux des élèves en leur montrant son utilité dans la vie de tous les jours” précise Gaël Toussaint, enseignant de sciences physiques au lycée.

    Aménagé en salle de découverte, le Camion des sciences propose de réa-liser des expériences scientifiques inattendues qui aideront à comprendre certains phénomènes physiques qui régissent les sports. Pour cela, ima-ginez-vous dans la peau d’un athlète. Votre défi sera de choisir le ballon le plus performant, en testant son rebond par exemple. Saut à la perche, cyclisme, football, ski… le visiteur pourra réaliser un certain nombre de manipulations dans différents sports. Pour aller encore plus loin, des lycéens se sont impliqués dans la préparation d’animations ouvertes à tous, telles

    que la présentation d’une conférence sur les maladies du sportif de haut niveau et une exposition sur le dopage. Bien mieux qu’une formule sur un tableau noir, non ?

    > Animations du Camion des sciences ouvertes au grand public (à partir de 12 ans) mercredi 12 mai de 14 h à 17 h et samedi 15 mai de 9 h à 12 h, sur l’espla-nade devant le lycée Condorcet. Entrée gratuite. Conférence mardi 11 mai à 18 h 30, démonstrations sportives avec test à l’effort mer-credi 12 mai de 14 h à 17 h.

    Cette année encore les habitants du quartier Gare – Garibaldi sont invités à faire la fête. Samedi 22 mai, rendez-vous pour une grande journée d’animations. Place aux jeux dès 14 h avec la ludothèque Pause jeux, suivra à partir de 17 h 30 un spectacle de théâtre Motus et bouches cousues par la compagnie Tenfor, puis un spectacle surprise à 18 h 30. Tous les habitants du quartier sont attendus avec leur pique-nique pour partager un repas entre voisins à partir de 19 h 30. La soirée se terminera avec un ciné plein air familial autour du film d’anima-tion très drôle et divertissant Monstres contre Aliens.

    > Fête de la gare samedi 22 mai à partir de 14 h sur les espaces exté-rieurs du quartier Garibaldi.

    Talent à suivre à Saint-Priest ! Sarah Iannucci, jeune habitante de Revaison, vient d’être nommée “une des meilleures apprenties de France” dans la catégorie métiers de l’esthétique. C’est début 2009 que les professeurs de son CAP esthé-tique-cosmétique la désignent pour participer au concours récompensant les apprentis les plus doués de 13 corps de métier. Médaillée d’or lors de l’épreuve régionale, elle est sélectionnée pour participer à la finale nationale en septembre. Objectif : séduire un jury de professionnels en réalisant un maquillage artistique sur décolleté autour du thème des fruits. L’été, elle s’entraîne sur ses amies pour se rassurer : “Je n’étais pas tellement stressée pour l’épreuve régio-nale, mais la finale m’impressionnait beaucoup plus. Je n’étais pas sûre de pouvoir gagner”. Et pourtant,

    Sarah se distingue et devient l’une des dix “meilleures apprenties de France” dans le domaine de l’esthé-tique. Une fierté officialisée en mars dernier lorsque le président du Sénat lui remet sa médaille d’or. Aujourd’hui, à 19 ans, Sarah suit un bac pro esthétique-cosmétique et se dirige vers le maquillage profes-sionnel dans le monde du spectacle. Elle qui s’est lancée dans l’esthé-tisme “par plaisir d’embellir les gens” voit sa distinction comme une pro-messe de meilleures opportunités de travail, mais surtout comme la preuve qu’il faut suivre ses passions. D’ailleurs, quand on lui demande le

    mot de la fin, elle affirme simplement “Quand on veut, on peut”. Une devise pleine d’espoir, à l’image du parcours de cette jeune San-Priote.

    Création originale et inédite, soutenue par la région Rhône-Alpes, le Camion des sciences fera escale du 10 au 15 mai au lycée Condorcet. À son bord, une salle de découverte et de

    manipulation. La physique n’aura plus aucun secret pour vous.

  • 7

    Quand, en 1985, le président Bordet et l’équipe dirigeante de l’époque décidèrent de créer sur Saint-Priest un grand événement de tir à l’arc, le dénommèrent-ils déjà la “Palette d’or” ou ce nom ne lui fut-il donné que plus tard ? Aux historiens du sport local de nous éclairer. Toujours est-il qu’ils avaient visé juste puisque 15 ans plus tard, cette compétition tient toujours la corde.Mais pourquoi l’ont-ils appelée “Palette d’or” ? Est-ce en relation avec “Arc-en-ciel”, le nom de leur club ? Mais l’or ne fait pas partie des sept couleurs. Est-ce en référence à la palette du peintre ? Celle-ci symbolisant l’arc d’où jaillissent les flèches ? Il s’agit peut-

    être tout simplement de la palette, cette pièce en cuir ou en matière synthétique, destinée à protéger les doigts de l’archer du frottement causé par la corde de l’arc lors de son lâcher.Ce petit objet très discret jouera donc un rôle important dans les perfor-mances des 250 archers attendus samedi 29 mai à Mendès France, lors de l’épreuve individuelle du tir fédéral (2x50m) qualificative pour les cham-pionnats de France ; et dimanche 30 pour la 2e manche de la division régio-nale par équipe, où le club local espère encore bien se classer.

    > 16e Palette d’or les 29 et 30 mai au complexe sportif Mendès France.

    16e palette d’or

    Dans le mille !

    Bonne nouvelle ! Le prélèvement automatique arrive à Saint-Priest. Après avoir été mis en place avec succès au conservatoire de musique, ce moyen de paiement sera étendu aux cantines, aux activités périscolaires ainsi qu’aux crèches, dès la rentrée de sep-tembre 2010. Avec leur facture de mai, les familles recevront une note d'information détaillée accompagnée d’une autorisation de pré-lèvement à renvoyer à la mairie si elles font ce choix. Le paiement par chèque ou en numéraire restera toutefois possible.Pour qu'elle soit plus équitable, plus simple et plus pratique, la Ville envisage en outre de moderniser la tarification des services périsco-laires. Au cours de ce mois, les élus prendront des décisions et Couleurs y reviendra plus longuement dans un article complet qui traitera également des tarifs des centres aérés.

    périscolaire et cantines

    On allège les formalités, pas les repas

  • s a i n t - P r i e s ten ville

    s a i n t - P r i e s t

    8

    a46 sud

    Un mur de terre s’élève contre le bruit

    P etite, silencieuse et performante. C'est la toute nouvelle microéolienne conçue par Frédéric Carré, avec l'appui de l'INPG de Grenoble. Trois ans de recherche ont été nécessaires à cet ingénieur passionné pour aboutir à ce produit révolution-naire : une turbo-éolienne birotor et rotative, capable de tourner à 360°, sans les nuisances sonores d'une éolienne classique. De petites dimen-sions (1,72 m x 1,52 m et 170 kg), elle peut être installée sur une toiture en terrasse (entreprise, immeuble ou pavillon individuel après accord de la mairie) et fonctionne jour et nuit, avec un vent minimum de 15 km/h. “Hors chauffage, elle répond aux besoins d'une famille de 4 personnes. Nous disposons de 3 modèles dont le coût varie de 12 000 à 20 000 euros (livraison et pose comprises) avec une déduction fiscale de 50 %” explique Dominique Vinay, directeur du développement chez Elena Énergie. Elena Énergie, start-up créée en avril 2009 à Grenoble par Frédéric Carré, dispose désormais d'une antenne à la Cité de l'environnement, au cœur du Parc technologique. “Pas de hasard dans le choix du lieu. Saint-Priest est une ville innovante et particulièrement exemplaire en matière environ-nementale”. Plusieurs microéoliennes Elena sont déjà installées dans la région (prochainement une cinquantaine à la Cité de l'environnement), dans le Nord, à Paris et Laval. L'objectif d’Elena Énergie est de commer-cialiser 200 éoliennes cette année dans toute la France et au-delà des frontières. L'effectif de l'entreprise étant appelé à s'étoffer, les personnes titulaires d'un BTS commercial ou d'une formation en génie électrique peuvent adresser une candidature spontanée par mail à l'adresse sui-vante : [email protected]

    > Elena ÉnergieCité de l'environnement, 335, allée Jacques Monod (Parc technologique) www.elena-energie.com

    en poupe

    Les éoliennes miniatures d’Elena Énergie

    900mètres de long, 3 mètres de haut, 15 000 m3 de terre, le mur végétalisé qui a été aménagé cet hiver le long de l’A46 sud impressionne à plus d’un titre. Située entre le pont de la Fouillouse et le centre UCPA, cette protection acoustique répond à une demande de longue date des habitants du secteur des Pives, de la Fouillouse, des Marendiers et du Fort qui réclamaient un aménagement afin de réduire les nuisances sonores de l’autoroute. Leur vœu a été exaucé après de multiples démarches de la Ville auprès des pouvoirs publics et de la société des ASF (Autoroutes du Sud de la France), gérante de la portion concernée. Engagé en sep-tembre 2009, le chantier a été colossal, avec notamment d’importants travaux de débrous-saillage et de terrassement. De nouveaux accès ont du être tracés et tous les sentiers environ-

    nants ont été remodelés en lien avec les agricul-teurs locaux. “C’est une très belle réalisation” souligne Corinne Dubos, adjointe aux travaux “que l’on peut assimiler à un ouvrage d’art par son importance, et qui a pu aboutir grâce au travail remarquable mené entre les services de la Ville et la société des ASF”. Le résultat est à la hauteur des attentes, le merlon de terre amortit le bruit de la circulation, le réduisant de 3 à 4 décibels. La touche finale a été apportée le mois dernier avec la plantation d’arbres et de petits arbustes, qui non seulement apportent une touche verte à l’ensemble, mais permettent surtout de stabiliser le sol et, d’ici quelques années, contribueront à amortir encore davantage le bruit. Financé par la Ville, les ASF et le conseil général pour un coût de 600 000 euros, cet aménagement sera inauguré comme il se doit le 2 juin prochain.

    Présenter une vitrine attrayante, respecter les horaires d’ouverture, conseiller le client en véritable professionnel, mais aussi accepter les réclamations, voici quelques-uns des engagements pris par l’association des artisans et commerçants de Saint-Priest (ACSP). Réunis le 16 avril dernier, ils étaient déjà une dizaine à signer cette charte qualité. Un bel exemple que ne manqueront pas de suivre les autres membres de l’association.

    ils montrent l’exemple

    Les artisans et commerçants s’engagent

    Microéolienne installée sur les quais de Laval.

  • 9

    Un caractère bien trempé et une efficacité tout-terrain ! Ajoutez de la méthode, de l'expérience et un large sourire, vous obtenez un cock-tail tonique qui s'appelle Claire Vincent. Après avoir fait ses griffes pendant huit ans en tant que secré-taire dans plusieurs entreprises, Claire a choisi de s'installer à son compte en mars dernier. Rien de ce qui relève de la gestion administra-tive n'a de secrets pour cette jeune San-Priote de 30 ans. “Je propose des activités de sous-traitance aux entre-prises de Saint-Priest et des environs (secrétariat, envoi de mailing, relances, organisation de petits événe-ments...). Les particuliers peuvent également faire appel à mes services (saisie informatique de mémoires de fin d'études, d'ouvrages...). J'ai choisi

    le statut d'autoentrepreneur et le Dace* m'a confortée dans ce choix. Si la formule reste souple au démarrage, le parcours de création est bien réel. C'est pourquoi j'apprécie l'accompa-gnement du Dace. À terme, je chan-gerai peut-être de statut. Mais en aucun cas je ne souhaite redevenir salariée” Pourquoi ? La réponse est aussi “claire” que Claire : “Parce que je n'aime pas la routine. C'est valable aussi bien dans ma vie que dans mon travail”. À bon entendeur...

    > Claire Vincent : www.sga-assistante.frCourriel : [email protected]él. 06 29 97 13 47

    *Dace : dispositif d'aide à la création d'entreprise de Saint-Priest Tél. : 04 78 21 50 18

    entreprendre

    Non à la routine, dans la vie comme au travail

    > 20 ANS DE Couleurs : Le magazine Couleurs aura 20 ans en juillet prochain. Pour fêter cet événement, l’équipe de la rédaction recherche des témoignages de lecteurs et lance un appel à tous les collectionneurs du magazine, aux jeunes qui ont 20 ans cette année, et à tous ceux qui apprécient le magazine pour diverses raisons. Si vous êtes intéressé, contactez la rédaction au 04 78 20 03 48 ou [email protected]

    > COURIR POUR ELLES : Course-marche 100 % féminine, organisée au profit des associations de lutte contre le cancer, dimanche 23 mai au domaine de Lacroix-Laval. Deux parcours, 5 et 10 km. Inscription sur www.courirpourelles.com

  • 10

    en villes a i n t - P r i e s t

    Pour son 20e anniversaire, le magazine Couleurs investit la télé et la radio, en partenariat avec la chaîne TLM et Radio Pluriel. C’est une véritable émission de télévi-sion de 4 minutes qui sera produite chaque mois par TLM et diffusée à plusieurs reprises, après la sortie de Couleurs. Complémentaires du magazine papier, ces reportages en images vous proposent un autre regard sur l’actualité de la ville, avec interviews, portraits d’habi-

    tants, mise en avant d’initiatives locales. Plus encore, retrouvez l’équipe de la rédaction en direct des studios de Radio Pluriel, la veille de la parution du magazine. Un rendez-vous mensuel de 40 minutes vous est proposé, dans lequel seront commentés les principaux sujets traités dans Couleurs avec, à chaque fois, un invité qui répondra aux questions des auditeurs. Alors, dès ce mois, allumez votre télé et branchez-vous sur la bande FM.

    > Prochaines éditions de Couleurs l’émission TV sur TLM :mardi 11 mai, 19 h & 23 h / mercredi 12 mai, 11 h & 13 h / jeudi 13 mai, 11 h 30 & 16 h / samedi 15 mai, 13 h & 22 h / dimanche 16 mai, 11 h & 21 h / lundi 17 mai, 10 h & 15 h.

    > Prochaine édition de Couleurs l’émission FM en direct sur Radio Pluriel (91.5) :jeudi 3 juin de 13 h à 14 h.

    on n’a pas fini d’en parler

    Couleurs passe à la télé et à la radio

    Pour sa seconde édition, le village des “48 heures de la prévention routière” investit la place Ferdinand Buisson les 19 et 20 mai prochains. Organisé par le service jeunesse de la ville, l’événement réunit partenaires associatifs, institutionnels et privés autour d’un même but : sensibiliser les jeunes (et les autres !) aux risques de la route. Une opération qui s’inscrit dans la politique jeunesse de la Ville, dont la prévention est un axe fort. “Avec cet événement on diffuse un message de prévention, lié à une démonstration des comportements dangereux et de leurs conséquences”, explique Adrien

    Drioli, conseiller municipal délégué aux politiques de prévention. Sur place, des simulateurs (alcoolémie, moto, voiture-tonneau…) permettront d’évaluer les risques, alors que différents stands et démonstrations initieront aux bonnes pratiques sur la route. Aux côtés des professionnels de la sécurité routière présents, un stand tenu par le lycée Condorcet proposera un quiz sur la consommation d’alcool.Cette année, l’accent est mis sur la conduite en deux-roues, particulière-ment prisée des jeunes, et des stands consacrés aux piétons et automobilistes seront aussi présents. Il est à noter que

    “si le premier public visé est la jeunesse, l’événement s’adresse à tous les San-Priots usagers de la route” comme le précise le responsable du service jeu-nesse Thomas Spaak. L’occasion d’ap-prendre ou réviser les bonnes pratiques de manière ludique.

    > Les 48 heures de la préven-tion routière, mercredi 19 et jeudi 20 mai de 9 h à 18 h place Ferdinand Buisson (autre lieu prévu en cas de pluie). Entrée gratuite. Rens. BIJ (04 78 21 93 50).

    les 48 h de la prévention routière

    Prévenir pour mieux conduire

    Cette année encore, plusieurs dispositifs de simulation seront proposés au public, tels que la voiture tonneau qui permet de prendre conscience des effets d’un accident de voiture.

  • 11

    M ardi 25 mai, descendez dans la rue et retrouvez vos voisins pour boire un verre, partager un repas et faire plus ample connais-sance. Comme chaque année depuis 10 ans, les quartiers s’animent un peu partout en France pour la Fête des voisins. À Saint-Priest, et à Bel Air en particulier, des animations sont organisées à l’initiative du Contrat de Ville, avec l’aide de la MJC et des habitants bien sûr. La fête se tiendra sur deux lieux, dès 16 h 30, à la maison de quartier Mansart pour

    les plus jeunes

    avec goûter, spectacle de magie, de clown et de marionnettes. À 18 h 30, rejoignez la Batucada Les mauvaises graines dans une folle farandole musicale jusqu’à la maison de quar-tier Farrère où se dérouleront pen-dant ce temps démonstrations de tchaka balle, cécifoot et tournoi de pétanque (dès 18 h). La fête conti-nuera le samedi 29 mai avec le centre social Louis Braille et le conseil de quartier Ménival/La Cordière qui organisent une journée entre voisins, avec barbecue et ani-mations au square. Bonne humeur et

    petits plats à partager sont les bienvenus. Santé !

    > Si vous souhaitez quelques conseils pour organiser un repas ou un apé-ritif entre voisins, contactez la MJC Jean Cocteau (04 78 20 07 89).

    Fête des voisins

    Et si on prenait l’apéro ensemble ?

    Placée sous le signe du hip-hop, la 7e édition de Terrains libres a été “une véritable réussite”, se félicite l’équipe du service des sports. L’événement a attiré 450 jeunes et mobilisé 35 moniteurs autour de nombreux ateliers, pas uniquement sportifs. Outre le football, le basket, le ping-pong, l’escalade ou le trampoline, d’autres activités ont créé la surprise, comme le concours du lancer de boules de pétanque, le jeu du casse-noix, le cage-à-cage au marteau à quatre, le golf à distance réduite… des jeux insolites mais ludiques, tout droit sortis de l’imagination du San-Priot Daniel Darger, passionné de tir à l’arc. La journée s’est terminée sous les applaudissements, avec un show de danse hip-hop mené par les Cool Spirit.

    Cooool…

    Cartons pleins pour Terrains libres

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  • > IMPôTS 2009 : La date limite de dépôt de votre déclaration papier d'impôt sur les revenus 2009 est fixée au 31 mai. Si vous choisissez internet, vous bénéficiez d'un délai supplémentaire, jusqu'au 24 juin. Pour vous aider dans votre déclaration, des permanences sont prévues en mairie le 11 mai de 14 h à 16 h, 21 mai de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h, le 28 mai de 9 h à 12 h. Retirer un ticket d’attente auprès de l’accueil.

    > NOUVEAUx ARRIVANTS : Vous arrivez dans la commune ? Faites-vous connaître à la mairie (service des élus, 04 72 23 49 33) pour recevoir une mallette contenant infos et cadeaux, puis inscrivez-vous à la soirée de bienvenue qui se déroulera le 12 octobre prochain au Château.

    > INSCRIPTIONS SCOLAIRES : Les nouvelles inscriptions pour la rentrée scolaire 2010-2011 se déroulent jusqu'au 28 mai. Prendre rendez-vous en mairie auprès du guichet unique des familles (04 72 23 48 88).

    > NOUVEAUx COMMERCES : Fournil Danton, point chaud et épicerie fine au 28, rue Danton à Beauséjour. Tél. 09 54 69 86 18. L’Adresse, restaurant, pizzeria, bar, au 4, place de Manissieux tél. 04 78 90 66 05.

    > ATELIERS JOB AU BIJ :Ateliers le 26 mai sur l’image de soi, et le 2 juin sur les CV et lettre de motivation. Tél. 04 78 21 93 50.

    12

    s a i n t - P r i e s ten ville

    Ils en ont pris plein les mirettes. Les enfants du centre maternel Pauline Kergomard ne savent plus où donner de la tête depuis l’arrivée des pre-mières journées ensoleillées. Avec le retour du beau temps ils ont pu découvrir les tout derniers aménagements des espaces de loisirs extérieurs réalisés cet hiver par la Ville de Saint-Priest. Une bonne surprise partagée par l’ensemble des familles et du personnel qui profitent désormais d’une entrée

    principale beaucoup plus accueillante avec des aires de jeux supplémentaires. Bac à sable, théâtre de verdure, jeux sur ressort, aires de jeux sur les pelouses, terrasse, jardin pédagogique… “Le résultat est vraiment satisfaisant” se réjouit la directrice Samia Lassaoui. “Enfants et parents sont accueillis dans de meilleures conditions, et c’est bien plus agréable”. Tous se retrouveront le 16 juin pour inaugurer ces nouveaux espaces.

    3-6 ans

    Et maintenant, jouons !

    I ls l’ont fait ! Lionel Charbonnier et Alexandre Quintana ont encore des étoiles plein les yeux, celles du désert marocain. Premier 4L Trophy, première expérience du raid aventure, premiers bivouacs dans le sable et premières réparations version système D. Les deux étudiants retiendront de magni-fiques rencontres, la grande joie et la fête accompagnant la livraison des 78 tonnes de matériel scolaire, véritable montagne de fournitures au milieu des dunes, mais également les sourires des enfants à qui ils ont tenu à distribuer T-shirts et petits cadeaux sur le trajet du retour.Équipage imprévu, les deux compères qui se connaissaient à peine ont été réunis peu avant le départ, suite aux défections de leurs copilotes respec-tifs. L’inconnu résidait alors tant dans le déroulement de la course que dans la réussite de leur collaboration, et les deux aspects furent totalement

    satisfaisants. D’ailleurs, malgré plu-sieurs arrêts en route pour partager de bons moments et de riches échanges autour d’un authentique thé à la menthe, l’équipage s’est classé 307e sur 1 200. Un bon résultat plutôt

    inattendu qui promet d’être amélioré dès l’année prochaine. En effet, une nouvelle 4L est quasi prête, le coffre déjà plein de 75 kg de dons récoltés auprès de l’école Jean Macé. On ne les arrêtera plus.

    l’aventure c’est l’aventure !

    La 4L est de retour

  • Vous avez de réels talents de breaker ? Vous pré-férez plutôt slamer ? La magie n’a plus aucun secret pour vous ? Si vous avez entre 13 et 17 ans, et si vous prati-quez une activité artistique quelle qu’elle soit, les élus du conseil

    municipal des jeunes vous invitent à tenter votre chance sur scène. Une soirée d’audition

    est programmée samedi 29 mai à la MJC Jean Cocteau. Les gagnants pourront se produire face à un public le 2 juillet prochain, lors du bal du CMJ, et être accompagnés dans la pra-tique de leur activité favorite. Amateurs de rap, capoeira, classique, acrobaties... Exprimez-vous !

    > Bulletin d’inscription disponible au bureau information jeunesse ou téléchar-geable sur le site de la ville : www.ville-saint-priest.frPlus d’infos auprès de l’équipe du CMJ (06 76 62 53 65) ou par courriel : [email protected]

    Le bailleur social Alliade Habitat, qui gère un parc locatif de près de 500 logements à Saint-Priest, vient d’ouvrir un point accueil au cœur du quartier Garibaldi. “En proposant ces permanences, nous souhaitons nous rapprocher des habi-tants”, souligne le responsable du secteur chez Alliade. “Nous voulons simplifier les démarches des locataires et notamment de ceux qui ne sont pas familiarisés avec le téléphone”. La personne pourra ainsi signaler un problème technique (chauf-fage, plomberie) comme faire part de sa demande de logement.

    > Permanences du lundi au vendredi de 14h à 16h à Garibaldi, à proximité de la maison de quartier.

    opération 1re scène

    Réveillez l’artiste qui sommeille en vous

    logement

    Alliade se rapproche de ses locataires

    Conseils de quartier

    C'est l'heure des permanences

    Pour être plus proches des préoccupations des habitants, certains conseillers de quartier ont décidé de mettre en place des permanences. Une fois par mois, ils organisent une rencontre avec les habitants sur un lieu de proximité. Monsieur Desmonceau, du conseil Centre-Ville, explique : “Grâce aux permanences, nous récoltons des idées, nous abordons des pro-blèmes qui concernent les habitants. Soit nous leur apportons les réponses si nous avons les éléments, soit nous répondons par courrier via le service démocratie locale. Quoi qu’il en soit, nous enregistrons toutes les remarques !” Ces nouveaux rendez-vous sont déjà très appréciés des San-Priots qui n’ont plus à patienter jusqu’aux réunions trimestrielles des conseils de quartier pour obtenir une réponse à leur demande. Une formule qui fait boule neige et qui va se développer sur la ville.

    > Prochaines permanences :Conseil de quartier Ménival / La Cordière : tous les 1ers lundis du mois de 18 h 30 à 19 h 30, au centre social Louis Braille. Conseil de quartier Village : le 6 sep-tembre de 18 h à 19 h au centre social de la Carnière. Conseil de quartier de Centre-Ville / Gare / Garibaldi : le 8 juin de 18 h 30 à 19 h 30 à la maison de quartier Garibaldi.

    13

    L' entreprise allemande SMA, leader mondial sur le marché des onduleurs photovoltaïques, a installé en 2007 le siège de sa filiale française au cœur du Parc technologique de Saint-Priest. Pour information, l'onduleur est la compo-sante centrale de toute installation photovoltaïque, permettant de trans-former le courant continu généré dans les cellules photovoltaïques en courant alternatif conforme au réseau. L'avenir est de toute évi-dence prometteur, avec notamment la revente d'électricité à EDF. “En 2009, nous avons connu une croissance de 50 % et actuellement nos perspectives

    sont de 20 à 25 % par an” souligne Pierre Genin, PDG de SMA France. Cet essor est bien évidemment généra-teur d'emplois, et les chiffres sont édifiants : 4 salariés en 2007 et 60 aujourd'hui avec, dans l'équipe, déjà plusieurs San-Priots. “Nous sommes actuellement à la recherche de com-merciaux, de techniciens, d'ingénieurs mais également de profils administra-tifs. Pour postuler, il est indispensable de parler anglais”.Toutes les offres d'emploi sont dispo-nibles sur le site internet www.sma-france.com/fr (onglet entreprise et sous-rubrique emplois et carrières). Les CV et lettres de candidature peu-

    vent être adressés par mail à l'adresse suivante :[email protected]

    > SMA - Parc technologique de Saint-Priest – 240, allée Jacques Monod - Bât. M2.

    entreprise

    SMA Solar Technology recrute

    Installation d'un onduleur pour une clientèle de particuliers.

  • sport

    13e Raid urbain

    Ils l’ont testé, à vous de l’approuverLe 12 juin, foncez découvrir le nouveau Raid urbain ! Après une édition 2009 jugée

    difficile, les organisateurs ont remis les chronomètres à zéro pour proposer cette année

    un Raid toujours sportif mais plus accessible. Explications avec Issam Ottman, adjoint

    au sport, Philippe Treynard et Néry David du service des sports Par Christine Nadalini

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    � Vous préparez la 13e édition du Raid urbain. Qu’est-ce qui fait la réussite de cette manifestation ?Le Raid urbain de Saint-Priest se distingue par la diversité des activités proposées mais aussi des équipements mis à disposition : on passe du kayak sur les lacs du Parc techno au mur d’escalade du Fort. C’est une grande richesse et un atout pour un tel événement.Parmi les points toujours très positifs, l'orga-nisation qui est maintenant bien rodée. 200 bénévoles se mobilisent ce jour-là, l'OMS, les services de la ville et les habitants. C'est énorme et on mesure bien là toute la richesse humaine de cette manifestation. La catégorie des plus sportifs apprécie à chaque fois la beauté du circuit qui s’étend sur plusieurs communes voisines. La formule du Raid famille

    a trouvé son public et on peut dire que c’est un vrai succès.

    � Quel bilan dressez-vous de la der-nière édition ?L’an dernier, près de 600 raideurs se sont pré-sentés sur la ligne de départ, toutes catégories confondues. Une participation record, certes, mais aussi le nombre maximum d’équipes que l’on pouvait accueillir en terme d’organisation et dans notre souci de garder un raid convivial.Un certain nombre de raideurs nous ont fait part de leur satisfaction mais aussi de leurs remarques et critiques, en particulier pour la catégorie Loisirs. Nous avons fait notre mea culpa sur ce parcours pour lequel nous avions mal estimé le temps de course. On a trop misé sur des petites courses d’orientation, qui ont

    complexifié et rallongé le temps de parcours de plusieurs équipes. Parmi elles, certaines n’ont pas pu réaliser toutes les épreuves, notamment les plus ludiques et rafraîchissantes à la piscine. Il en est ressorti une certaine décep-tion. Nous le regrettons et nous en avons tiré les leçons.

    � Qu’avez-vous changé dans vos objectifs ?Le Raid revient à ses origines, avec des parcours Loisir et Junior plus accessibles. Il y aura davan-tage de missions, un temps de

    course et de parcours plus court avec des épreuves simples et ludiques tout en restant sportives.

    L’équipe organisatrice s’est davantage attachée à tester chaque mission, à être plus vigilante sur le temps et le niveau de difficulté. Nous veillons aussi à ne pas avoir trop de temps d’attente sur les sites. Nous allégeons l’Open, qui devient le parcours Sportif ; on espère ainsi inciter les plus entraînés des Loisirs à se porter sur lui.

    � Qu’est-ce qui attend les raideurs 2010 ?Chaque édition est un challenge pour les orga-nisateurs car il faut constamment renouveler les épreuves, trouver de nouvelles idées afin de ne pas lasser.Notre défi est de faire en sorte que chaque par-ticipant se dépasse, s’amuse en toute sécurité. N’oublions pas que le Raid urbain reste malgré tout une épreuve sportive et il est important que chaque équipe se prépare en amont. Cette année, il est prévu plus d’épreuves aquatiques, avec un petit clin d’œil à la Coupe du monde de foot. On n’en dit pas plus mais on promet, encore plus cette fois-ci, effort, plaisir et découverte.

    “Notre défi est de faire en sorte que chaque participant se dépasse, s’amuse en toute sécurité.”

  • 15

    > Raid urbain 2010Départ samedi 12 juin à 13 h 30 place Ferdinand Buisson pour les parcours Loisir, Junior et Raid famille ; à 11 h pour le parcours Sportif (au Parc technologique).

    > Inscriptions à partir du 10 maiVous pouvez vous inscrire à partir du 10 mai jusqu'au 8 juin 18 h. Attention, pas d'inscription le jour même, sauf pour le raid famille (de 11 h à 13 h). Bulletin d'inscription disponible en mairie et auprès du service des Sports (rue Léon Perrier) ou téléchargeable sur le site de la ville : www.ville-saint-priest.fr

    > Initiation gratuite à la course d'orientation samedi 5 juin de 9 h 30 à 12 hRéservation par téléphone auprès du service des sports (04 78 20 21 14). Rendez-vous au mur d'escalade du Fort.

    > Pour tout renseignementService municipal des sports, rue Léon Perrier. Tél. 04 78 20 21 14.Courriel : [email protected]

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  • La voix est un instrument que chacun possède naturellement. C’est notre premier mode de communication, les cris, les pleurs, la parole. Elle draine en nous un flot d’émotions. C’est pourquoi, si l’on souhaite vraiment “chanter”, le travail de la voix peut être très dérangeant. Il oblige à faire sortir ce qui est enfoui au fond de soi. “La découverte de la voix n’est pas toujours sans heurt. Certaines personnes peuvent

    pleurer car trouver sa voix fait forcé-ment ressortir des émotions inatten-

    dues”, confie Régine Théodoresco, chanteuse professionnelle, interve-

    nante au Conservatoire de musique, “le public est souvent très

    touché par les chanteurs, car finalement ces artistes se

    mettent à nu.” Le chant est

    d’abord une question de plaisir, à pratiquer ou à entendre. Régine Théodoresco explique : “Les chœurs amateurs peuvent toucher par leur démarche volontariste. Cela peut bou-leverser le public : les poils se dressent, les larmes montent. Il ne faut pas forcément être un artiste professionnel pour réussir à émouvoir les gens. Mais si l’on veut faire mouche à chaque fois, il faut beaucoup de passion et beaucoup de travail.” Le Conservatoire de musique de Saint-Priest l'a bien compris, lui qui suit et accompagne les chanteurs en herbe depuis plusieurs années, en chorale ou en soliste, grâce à de nom-breux cours adaptés à tous les niveaux. Une grande représentation gratuite est prévue ce mois-ci avec le chœur de femmes Calliope, mercredi 12 mai au Centre culturel Théo Argence.

    Chant et chorale

    Trouver sa voix

    Régine ThéodorescoChanteuse professionnelle, fondatrice de l'ensemble vocal Calliope.

    Calliope, chœur de femmes dirigé par Régine Théodoresco, s'est associé au Conservatoire de musique de Saint-Priest pour un projet commun. Le chef de chœur du Conservatoire, Daniel Duport-Percier, fait un travail remarquable avec l’ensemble du groupe. Régine Théodoresco est venue leur apporter un nouveau regard sur leur répertoire, une nouvelle façon d'ap-préhender le chant. “J'ai aimé travailler avec ce groupe. Nous avons découvert ensemble une nouvelle percep-tion de leurs voix, avec l’objectif de monter une vraie œuvre d’art, faisant émerger l’implicite de la partition. Une découverte qui apporte une nouvelle dimension au chant, un mystère que j’essaie de décoder et de transmettre.”Une belle aventure artistique, à découvrir sur scène mercredi 12 mai à 20 h 30 au Centre culturel Théo Argence.Renseignements : Conservatoire de musique, tél. 04 78 20 03 22.

    tendance

    Chanter, c'est trouver sa place dans la chorale,

    dans la société. S'affirmer par la voix, c'est trouver

    sa voie. La Ville de Saint-Priest et son Conservatoire

    cultivent le chant pour tous. Par Hélène Bourchenin

    “La voix reflète l’âme. Elle fait ressortir les traits de la personnalité.”

    16

  • Chanter, c'est chouette !La classe de CE1 de Jean-Macé en plein exercice

    Trois intervenants du Conservatoire de musique organisent chaque année des séances d'initiation, de découverte et de chant dans les écoles de la Ville. Durant ce temps d'activité, les élèves sont très concentrés. Romain, Morgane et Marjorie, en plus des initiations de l'école, prennent des cours de chant et de solfège au Conservatoire : “Je ne suis pas très à l'aise avec ma voix et je ne prends pas souvent la parole, alors la chorale me pousse à m'exprimer”, explique Romain. Elyes, lui, souhaiterait approfondir ses talents de chanteur : “J'aime beaucoup chanter. Souvent, ma mère écoute des CD et je chante par-dessus !” Quant à Alexandra : “Ce qui est compliqué dans le chant, c'est qu'il faut retenir toutes les paroles et, parfois, j'ai du mal. Ça demande de la mémoire.”

    Gilles Granval, 35 ans, consultant environement, conseiller Manissieux / Mi-Plaine / La Fouillouse

    "C'est le « bouche à oreille » qui m'a fait connaître le Conseil de quartier. Je me suis inscrit sur une liste d'attente et après quelques mois, le conseil de quartier m'a annoncé ma nomination, en 2008. Nous avons ouvert un groupe de travail sur "les sentiers nature" autour de Manissieux et de la Fouillouse, afin de réhabiliter des passages naturels. Cela m'a tout de suite emballé car je suis du métier, j'ai pu apporter mon point de vue professionnel !"

    Marie-Claire Niquel et Michel Janin, chanteurs amateursÀ la retraite depuis quelques années, le chant est devenu leur passion.

    Depuis plusieurs années, ces deux compères participent à la chorale du Conservatoire dirigé par Daniel Duport-Percier. Ils apprécient l'activité de groupe, l'innovation des chants. Et depuis peu, ils ont souhaité découvrir le chant en soliste : “C'est une expérience totalement différente, c'est plus risqué, il faut aller encore plus loin avec sa voix”, raconte Michel. Quant à Marie-Claire, elle n’en revient toujours pas d’être montée seule sur sène : “J'ai passé ma première audition à 70 ans, j'avais un trac fou !”

    Delphine Lambert et Daniel Duport-Percier professeurs de chantIls exercent tous deux un métier autour de leur passion : le chant. L'une est professeur de chant soliste, l'autre est chef de chœur.

    “Le chant est une vraie discipline au même titre que le violon ou le saxophone. Bien que cet instrument soit naturel, il faut tout autant le découvrir, le travailler et beau-coup de rigueur pour progresser”, explique Daniel. En effet nous avons tous une voix, donc un potentiel, mais nous devons apprendre à la maîtriser si l’on veut pro-curer des émotions. “Le chant c'est plus que la simple voix, c'est soi-même. On se livre aux autres, on ne peut pas se cacher derrière un artifice.” Comme l'expliquent les deux collègues, il y a autant de chan-teurs que de façons de chanter. Chacun doit trouver ce qui lui convient : seul, en chœur, devant, derrière... Il y en a pour tous les goûts.

    Trouver sa voix

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    Apprendre...Le Conservatoire de musique de Saint-Priest réunit une large gamme de cours de chant. Au choix : chœur d'enfants de 7 à 12 ans, chœur d'ados de 13 à 18 ans, chœur d'adultes, chœur de femmes et chœur “senior”. Les cours d'éveil musical pour les 3-7 ans pré-voient de l'initition au chant. Il est aussi possible de prendre des cours de chant soliste. Il existe également un atelier chanson pour encadrer les auteurs-compositeurs-inter-prètes. Enfin, les cours de formation musicale, anciennement appelés le solfège, per-mettent aux chanteurs et aux autres d'apprendre à lire une partition.

    Conservatoire de musique et théâtre :Place de l'Ancienne Mairie à Saint-PriestTél. 04 78 20 03 22Renseignement sur le site de la Ville : ville-saint-priest.fr

  • 2030 ?envIronnement

    quel clImat à saInt-prIest en

    15mai 2030, 7 heures, j’ouvre ma fenêtre en grand ce matin, l’air n’est pas si frais. Je me demande si cette année encore on aura droit à une canicule d’enfer. “Une année sur quatre”, me dis-je, “une année sur quatre avec des nuits d’août à plus de 30 °C”. En 2027, cela avait commencé comme ça, un mois de mai beau et sec, un mois de juin avec des moissons en avance et la poussière et le vent… quant à l’été, avec plusieurs jours à 40 C°, on grillait comme des ânes dans la garrigue provençale. Je repense à mes parents, pourtant amoureux de Bandol, qui ont renoncé à leurs vacances dans le Sud pour retrouver un climat plus clé-ment dans le Sud-Ouest. Il faut nous dépêcher car les horaires d’été de l’école ont repris. Il faudra arriver avant 7 h 30 à la grille du groupe scolaire Claude Farrère, mais les gones seront dehors dès 15 h 30.Nous partons à pied et rencontrons de nou-veaux voisins dont la fille, Léa, est amie avec la mienne. Ils sont arrivés des pentes de la Croix-Rousse en octobre et ont acheté dans une des nouvelles résidences “plein-air” de

    l’autre côté de la rue. Bel-Air, le bien nommé, devient un des quartiers du Grand-Lyon qui a la côte. Si ces voisins sont venus, c’est justement parce que leur médecin leur a conseillé de chercher un lieu moins pollué et moins chaud en été que Lyon centre à cause de l’asthme de Léa. Au-dessus de nous, les grandes plaques en casquette font déjà de l’ombre sur les façades. “Ça, plus les capteurs solaires, on peut dire qu’on est tombé dans le panneau !” blague mon voisin. On passe par la ruelle Millet, une trouvaille des urbanistes pour garder le frais entre les bâtiments. “Trouvaille mon œil, on connaissait ça en Italie !” me lancé-je.

    Le coin fraîcheurPour rejoindre le tram, je préfère aujourd’hui passer par le jardin Rostand, près du lycée Condorcet. Les arbres ont fleuri trop tôt cette année encore, alors qu’ils bourgeonnaient à peine en mars-avril. Beaucoup d’entre eux sont épuisés et même certains grands et vieux arbres sont en train de mourir ; ils sont cou-verts de parasites. À côté de ça les prairies font grise mine, j’ai l’impression qu’elles vont •••

    Alors que les médias soufflent le chaud et le froid

    sur nos angoisses climatiques, votre magazine

    s’est posé une question toute simple sur le temps

    qu’il fera dans vingt ans chez nous. Les réponses

    de plusieurs spécialistes reconnus nous ont permis

    de vous proposer un scénario. Alors, à quelle

    saison serons-nous mangés ?

    Par Pauline Chabanis et Yves Charmont

  • ? Titulaire d’un DESS ingénierie de l’environnement, Frédéric Denhez est journaliste et écrivain scientifique, spécialisé dans les questions d’environnement et les sciences de la vie (dernier ouvrage : Quelle France en 2030 ?). Il collabore régulièrement avec les magazines National Geographic France, Géo et Ça m’intéresse. Il est conseiller scientifique et dirige une collection chez EdP Sciences (Bulles de Sciences).� Sur quoi vous basez-vous pour peindre le tableau de notre pays dans vingt ans ?Sur deux choses. Premièrement, le climat, c’est une machine naturelle, comme un gros moteur diesel, très longue à se mettre en route et à se mettre au ralenti. Une fois que ce genre de machine est à son régime de croisière, elle a bien du mal à en changer. Mais si d’aventure on appuie sur l’accélérateur, le moteur s’emballe et met un temps fou à retrouver son ralenti. C’est ce qui s’est passé. On a appuyé violement sur l’accélérateur et depuis 30 ou 40 ans, le moteur s’emballe complètement et n’est pas près de retrouver son ralenti. Donc, si vous voulez, il y a un côté inéluctable à ce qu’on a mis en place depuis un siècle. Ce qu’on observe aujourd’hui est la conti-nuation de ce qu’on observe depuis trente ans. Ce phénomène continuera même si l’homme venait à dispa-raître. Il faudra environ trois siècles pour que la température de la Terre retrouve son équilibre. La température du globe était de 15 degrés il y a deux siècles, aujourd’hui elle atteint 17 degrés et l’avenir est incertain. Deuxièmement, en France, dans les ministères, les centres de recherche, les bureaux d’études, on pond des tonnes et des tonnes de rapports que personne ne lit. J’en ai lu une centaine et on peut en dégager des évidences, à moins de s’appeler Claude Allègre et de ne pas les voir : on réalise vers quoi la société irait si elle ne s’adaptait pas. Les tendances sont là, elles sont lourdes, on n’y changera rien et on est obligé de s’adapter.

    � On entend deux sortes de discours après la conférence de Copenhague. Période de réchauffement due au carbone ou non ? Qui faut-il croire aujourd’hui ?Si l’écrasante majorité des scientifiques dit quelque chose, c’est sans doute que ce quelque chose se rapproche de la vérité. Il faut faire confiance aux statistiques. La science ne délivre aucune vérité, c’est un consensus à un

    moment donné. Donc, de facto, la science est une pensée unique. Le consensus actuel c’est qu’il y a un réchauffement, et que l’homme y contribue de plus en plus fortement.

    � Vous nous apprenez que la vie, dans notre pays, a déjà commencé le déména-gement climatique, mais le grand public ne s’en rend pas compte.La France n’est pas un pays de culture scienti-fique ni de sensibilité naturaliste. Très peu de gens regardent la nature. Les naturalistes, les ornithologues, les randonneurs, les chasseurs, les pêcheurs, les agriculteurs, eux, voient les choses changer. Depuis 30 ans, ils voient que certains oiseaux sont de plus en plus en retard

    sur leur route migra-toire. Ils observent que certains oiseaux ne migrent plus et s’installent en France, que des insectes qui étaient au Sud de la

    France s’installent au Nord, que la floraison des arbres fruitiers est beaucoup plus précoce dans la vallée du Rhône, que la récolte se fait plus tôt. Trente ans de recul, c’est suffisant pour valider des données. Si la nature change depuis trente ans, ça veut dire qu’il y a un phéno-mène lourd derrière. Ce que les météorologues observent et ce que les historiens du climat ont validé, c’est qu’au xxe siècle, même s'il n’y a pas eu beaucoup plus d’évènements extrêmes par rapport aux autres siècles, il n’y a jamais eu autant de canicules. Des canicules toujours plus longues qui se sont décalées progressive-ment vers la fin de l’été, au lieu du printemps au début du xxe siècle. Cela prouve que l’équi-libre entre les saisons est en train de changer.

    � À quoi peut-on s’attendre dans la région lyonnaise ?Ce qui ressort de ces changements, c’est une remontée vers le Nord des climats du Sud et avec elle une remontée des espèces associées, que ce soit à l’échelle du globe, à l’échelle de l’Europe ou à l’échelle de la France. Le climat méditerranéen typique comme on voit en

    Provence remonte par la vallée du Rhône et par le Languedoc-Roussillon (voir carte page 22). Le climat continental actuellement dans la région lyonnaise va être poussé vers le Nord par le climat méditerranéen et vers l’Est par le climat océanique, typique de Bordeaux par exemple. Lyon va se retrouver à la confluence entre plusieurs climats. Cela va sans doute se traduire par une plus grande variété de micro-climats sur tous les reliefs et les vallées de la région et donc par une plus grande variabilité météorologique. Dans une vallée avec un fleuve alimenté par des glaciers et les pluies, on peut s’attendre à plus de sécheresse en été, un étiage plus précoce, plus de pluie en hiver. Le régime du Rhône va changer et, forcément, l’humidité de la région avec. On ne peut pas en dire plus.

    � Pourquoi votre livre, qui nous a servi de base pour cet article (voir référence page 23), se situe en 2030 ?Parce qu’en 2030, je serai sans doute encore là, mes enfants aussi, et je pourrai vérifier si je n’ai pas écrit trop de bêtises ! Et puis, tout simplement, parce qu’il faut une génération pour que les choses commencent à changer dans une société.

    � Auriez-vous des conseils à donner aux jeunes générations, à ceux qui seront actifs en 2030 ?Ce qu’ils doivent comprendre, c’est que le monde dont ils vont hériter ne sera plus celui dans lequel ils sont nés. Le climat sera différent et pour s’y adapter il aura fallu dans le meilleur des cas réaménager le territoire, réformer la politique des transports, relocaliser l’économie. Les géné-rations futures devront être plus responsables, calculer les conséquences de tous leurs actes sur l’environnement ou sur la société, équilibrer les inégalités. Il faudra faire plus avec moins. Moins de ressources naturelles, moins de pétrole. Le monde n’est pas en quantité infinie comme vou-lait nous le faire croire la parenthèse néolibérale. Mais il ne faut pas déprimer, la Terre peut nourrir 12 milliards de personnes. Nos enfants auront la chance en 2030 d’avoir un monde différent de celui d’aujourd’hui, c’est quand même fabuleux.

    “Si la nature change depuis trente ans, ça veut dire qu’il y a un phénomène lourd derrière.”

    Expert n.1 : Frédéric Denhez__ _ _ _ _ _ _ _ _ _

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  • ••• jaunir en avance. Çà et là des massifs, des rocailles, des plantes grasses, des buis, des arbousiers, des pins, des chênes verts, des lavandes : ça sent bon. Au milieu du jardin, j’arrive au coin fraîcheur, mon préféré, pour y faire une halte. Il est 7 h 50 et il fait déjà 19 °C. Rien d’exceptionnel, on est juste 1 °C au-dessus des normales saisonnières, celles d’il y a vingt ans. Mais ce petit degré se ressent surtout le matin, on sort moins frais de la nuit et on dirait que cela se cumule. Un peu plus chaud, un peu moins de pluie, un peu plus de vent sec, une terre un peu plus aride… les saisons ont changé. Cet hiver, par exemple, nous ne sommes pas allés en famille à Lans-en-Vercors car, pour la troisième fois, il n’y avait pas de neige. Les stations de ski souffrent des hivers doux et pluvieux. Dans les Alpes, la neige et les alpages sont 150 mètres plus haut (les forêts aussi). Je le sais parce que mon cousin refait tous les itinéraires de balade du parc des Écrins. Il est guide de haute montagne et est passé chez nous la semaine dernière. Il faisait la chasse aux chamois et aux loups dans les terres froides à 20 kilomètres de Saint-Priest ! Il faut dire que les bandes vertes (on appelle ça des “corridors biologiques”) qui traversent la campagne permettent une vraie migration des animaux. Mais pas de tous. Les hirondelles, y en a plus. Personne ne sait où elles sont. Pourtant on ne manque pas de moustiques ! Le Grand Lyon a relancé son plan “Halte aux trous d’eau” pour limiter les lieux de ponte, mais chaque année cela reprend de plus belle. On est infesté à partir de juillet. Bonjour les barbe-cues ! Je passe la main machinalement dans le petit bassin du coin frais où je me trouve. L’eau est claire et il n’y a pas de larves de moustique. Sous les frondaisons, l’air semble moins sec. Il y a toute une population ici. Les assistantes maternelles avec les tout-petits, des anciens et quelques étudiants. Il y a des bancs et une végétation dense, c’est comme une oasis. Je profite un instant.

    Le Gulf stream n’est plus ce qu’il étaitLe tram est encore bondé. Il faut dire qu’avec le prix de l’essence… Un de mes collègues a même vendu sa baraque de l’ouest lyonnais pour se rapprocher de notre entreprise, à la Porte des Alpes. “Saint-Priest, l’avenir est à l’est”, disait le slogan. Ben, là, c’est le présent ! Le truc, aujourd’hui, c’est de vivre et travailler dans l’espace le plus réduit. Pour être proche des enfants et de leur école, pour éviter les déplacements coûteux, pour ne pas souffrir dans la chaleur des transports en commun. Quand je m’étais installé à Bel-Air il y a vingt ans, je n’aurais jamais imaginé rester si long-

    temps. Dehors, les traces de la tempête de mars dernier sont encore là. La plus forte depuis 2021. Qui était elle-même la plus puis-sante depuis 2018 etc. C’est comme pour les canicules, on tape le record de plus en plus souvent. Le journal électronique du tram débite son bulletin météoclimatique. Le Gulf stream, courant marin chaud en Atlantique, continue de faiblir. Mais pour nous, ce ne sera pas comme pour Le Jour d’après, le film catas-trophe de mon enfance : le climat de Montréal d’un coup sur Lyon. Ce phénomène est com-pensé par les masses d’air plus chaud qui nous frappent par l’Ouest. Cela donne surtout davan-tage de pluies. Malgré cela, ils annoncent la fin de l’autorisation saisonnière de laver les voi-tures. Allez comprendre ! Le bulletin se termine par l’indice d’insolation planétaire : on va encore gagner je ne sais combien de watts d’énergie en trop. Ça va chauffer ! C’est juste-ment ce que me dit mon collègue qui me rejoint à l’entrée de notre boîte : “Au bled, mon cousin se plaint des températures qui sont déjà intenables, c’est le Sahara !” Je lui réponds que c’est un mouvement d’ensemble, le désert remonte, le climat méditerranéen aussi. On n’y gagne pas forcément. C’est pas le chaud qui nous arrive, mais le sec. C’était pas la peine de planter des trucs tropicaux comme l’ont fait les climatofestifs, ce groupe qui vou-lait “s’adapter joyeusement à une planète plus chaude”. Tu parles. On a eu droit au vent, à l’aridité, sans parler du froid de canard de l’hiver 2025 ! Mon père me le disait dès 2010 : “regarde les maisons des Cévennes, regarde-les bien, elles sont faites de pierres sèches, avec des murs épais, elles résistent au froid comme au chaud et leurs habitants sont résistants, dans tous les sens du terme, rebelles et rustiques. C’est ce qui nous attend. Nous devrons nous durcir car le climat va changer. Il sera plus sec et nous, nous serons pluvieux !” Quel blagueur.

    � Les professionnels du paysage pren-nent-ils en compte l’évolution possible de notre climat ?Oui, et depuis des années. La charte de l’en-vironnement du Grand Lyon préconise déjà les types d’arbres à planter et identifie le problème numéro un : l’eau. Comment va-t-on gérer l’eau pour les espaces publics demain ? À Saint-Priest, comme dans une bonne partie de l’agglomération, nous sommes sur un sol perméable et pauvre : la moraine glaciaire, composée essentiellement de galets sur des dizaines de mètres de profondeur. L’eau s’in-filtre rapidement, sauf là où il y a de l’argile, et les végétaux sont sujets à la sécheresse. Nos pauvres bouleaux, liquidambars, marronniers ou copalmes souffrent. Nous, les jardiniers publics, nous regardons, nous observons, nous n’avons pas la science infuse, mais nous sommes les témoins de phénomènes indiscu-tables, comme la remontée vers le Nord des espèces. La chenille processionnaire du pin existait, certes, mais aujourd’hui, elle est si prolifique qu’elle pose un problème de santé publique.

    � Voyez-vous des changements dans la vie des plantes ?Certaines plantes mal adaptées qui, à nos latitudes, ne faisaient pas leur cycle végé-tatif complet (elle n’arrivaient pas à “monter en graines”) l’accomplissent aujourd’hui. Par ailleurs, tout le monde a pu remarquer que certaines variétés qui craignent le froid se maintiennent de plus en plus. Mais attention, nous avons toujours des nuits de gel sévère. Il n’est encore pas impossible de descendre à – 15 °C exceptionnellement. Et même si c’est moins souvent, cela peu faire des ravages sur les lagerstrœmias, albizzias et oliviers !

    “Dehors, les traces de la tempête de mars dernier sont encore là. La plus forte depuis 2021.”

    Expert n.2 : Pierre-Charles Crozat__ _ _ _ _ _ _ _ _ _

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  • Pierre-Charles Crozat est directeur du service espaces verts de la Ville de Saint-Priest. Après un parcours professionnel riche et varié (grand export), c’est sa passion pour la nature qui prend le dessus. Il se réoriente vers l’aménagement paysager et se consacre désormais à ses amies les plantes.

    Certaines plantes méditerranéennes comme les lauriers-roses “tiennent” dix nuits consécutives à – 10 °C, mais ne survivent pas à un gel court mais plus net. Ne nous enthousiasmons pas, Saint-Priest ne sera pas la Riviera !

    � Le climat serait en train de changer ?On sait qu’aujourd’hui les événements clima-tiques sont plus marqués. On vit des journées ventées, par exemple, que les anciens ne connaissaient pas à ce point. Et, de manière maintenant constante, on manque d’eau de pluie. Les végétaux ont soif. Par ailleurs nous attestons du débourrement (arrivée des bour-geons) pas plus en avance des feuillus et, parallèlement, de floraisons plus précoces, qui sont le signe de la réduction des intersaisons et donc de l’arrivée d’un climat plus septentrional (Sud). Nous devons faire une sorte de “révo-lution cuturelle” sur notre façon de voir et de concevoir les espaces verts.

    � C’est nous qui devons changer ?Bien sûr, car il nous faut nous adapter et changer de regard, au risque de gaspiller nos ressources. Hier, on plantait sur des critères esthétiques - donc exotiques ! – car nous avions l’habitude de ne pas nous occuper de la nature du sol, ni de l’eau, ni du climat. C’est comme cela que l’on a multiplié les étendues engazonnées ou les massifs avec des plantes aimant l’eau et les terres acides, comme les espèces japonaises, les camélias etc. Il faut révolutionner cette mentalité, mais ce n’est pas gagné ! Dans vingt ans, j’en suis persuadé, on regardera ce qu’on a fait jusqu’à aujourd’hui et on dira qu’on était “fadas”. Tous ces gas-pillages, ces engrais, cette énergie pour pro-duire, non pas des aliments, mais des plantes esthétiques !

    � Que faire dans nos jardins ?Il fait et il fera plus sec en été. Nous n’avons donc pas trente-six solutions : soit on arrose plus (et les concepteurs d’espaces verts pro-posent malheureusement de plus en plus d’ar-rosages intégrés), soit, au contraire, on choisit des plantes adaptées, et donc on arrête les pelouses. Il y a une gamme formidable de végétaux sobres en eau et les gens acceptent de plus en plus qu’on ait des paysages secs de type méditerranéen. Cela n’empêche pas, pour autant, de ménager quelques coins de fraî-cheurs dans un jardin. Il faut bien se dire que voir une pelouse verte en juillet à Montélimar est aussi illogique que de voir un gazon grillé et jauni à la même saison à Oxford. Nous aurons enfin gagné lorsque les citoyens verront d’un mauvais œil une pelouse verte au cœur de l’été dans le Sud-Est de la France.

    � Avez-vous des préconisations dans le choix des arbres ?En théorie – mais il faut toujours compter avec le miracle de la vie – certains végétaux typiques du climat continental ou océanique seront de plus en plus en difficulté. Nous devrions chercher des essences adaptés aussi bien au froid qu’au sec (voir ci-contre) pour se rapprocher des climats et des écosystèmes que nous connaissons ici désormais. Lorsque j’achète une plante, je demande également d’où elle vient, où elle a grandi, afin de m’as-surer qu’elle ne connaîtra pas un choc en arrivant à Saint-Priest !

    Ce sphynx du caille-lait, comme le nac

    ré de

    la ronce ou la mante religieuse, quitte

    son

    habitat méridional pour suivre la vagu

    e de

    chaleur le long de la vallée du Rhône.

    Marronnier.

    Micocoulier.

    Copalme.

    Érable champêtre.

    Tilleul.

    Cèdre.

    Hêtre.

    Savonnier.

    > des arbres qui vont souffrir

    > des arbres mieux adaptés

    > les animaux aussi

    remontent au nord

    Expert n.2 : Pierre-Charles Crozat

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    © C

    hris

    tian

    Lau

    rent

  • Sophie Tessier est météorologue à Météo France. Elle s’occupe des prévisions et de la climatologie

    pour le département du Rhône.

    � Quelle est la différence entre la clima-tologie et la prévision météo ?La climatologie, c’est l’étude du temps dans le passé, la prévision, c’est donner l’état du ciel à venir, jusqu’à sept jours. Dans les deux cas, nous avons besoin de mesures précises. Nos ressources sont essentiellement des bases de données d’observation (vent, précipitations, températures etc.) et des bases de référence. Nous devons bien connaître le temps qu’il fait, avec une observation fine et fiable, pour faire des prévisions. Pour cela nous disposons de stations météo au sol mais aussi – et nous les utilisons de plus en plus – des satellites.

    � Vous regardez donc le tout pour com-prendre la partie.Effectivement, notre travail fait le lien entre le grand et le petit, grâce à des modèles mathématiques, que nous appelons modèles de prévision, qui simulent l’atmosphère du globe. Après, nous passons à des mailles de plus en plus fines, jusqu’à descendre à des carrés de 2,5 km2. Voilà pour la météo classique. D’autres prévisionnistes travaillent à faire de la prévision climatique, mais la fiabilité est alors problématique par manque de données fines anciennes et par la complexité des calculs. Dans mon secteur, cependant, nous faisons de la prévision saisonnière.

    � Justement, quel été aurons-nous ?Pour le printemps et l’été 2010, nous étudions la variabilité des océans. Cela représente plus d’enjeux pour les tropiques que pour nos territoires. À l’heure actuelle, rien ne s’écarte de la moyenne. On sort d’El Niño* et nous aurons vraisemblablement un peu plus de chaud autour de la Méditerranée et de frais au Nord de l’Europe.

    � Mais dans 20 ans, quel sera notre climat ?On peu dégager une tendance. Depuis 1922, nous avons des données fiables ici, à la station de l’aéroport de Bron. Depuis les années 80, ces données sont plus riches pour les vents et l’insolation. Nous avons compilé ces relevés et nous avons constaté une tendance au réchauf-fement en ce qui concerne les moyennes des températures minimales (celles de la nuit). Nous sommes passés d’une minimale de 6,2 °C à 8,2 °C aujourd’hui (de 15,8 °C à 16,8 °C

    pour les maximales). Nous constatons aussi la moindre fréquence des gelées tardives. Il n’y en a pas eu en mai depuis 1967. Nous en avons de une à trois en avril depuis trente ans. Quant aux gelées précoces (à l’automne) c’est moins net. Il y a, c’est incontestable, une grande variabilité climatologique à l’automne, quant à l’hiver, les gelées sont toujours là, mais elles sont moins longues. L’été, nous comptabilisons une moyenne annuelle d’un jour ou deux de cani-cule par an aujourd’hui. En suivant ce scénario, nous en aurons plus demain. On pourrait vivre des étés comme celui de 2003 tous les deux ans à partir de 2100.

    � Justement, avez-vous des éléments qui prouvent la tendance à des étés plus chauds ?Sur les 90 dernières années, c’est net : le nombre de jours de chaleur (plus de 25 °C) est passé de 45 à 55, soit 10 de plus. Ceux de forte chaleur (plus de 30 °C) a lui augmenté de 6. Cela dit, il y a un léger rafraîchissement des océans qui incite à la prudence, cela pourrait ralentir la tendance.

    � Y a-t-il une modification prévue du régime des pluies ?Non, nous n’observons pas de tendance sur l’année. Mais il faut noter une variation en fonc-tion des saisons. L’été, il y a une baisse de – 30 à – 40 mm de pluie. Les autres saisons sont à + 10 mm en moyenne. Mais il faut ajouter que

    l’insolation a augmenté et que les vents plus forts et secs de l’été accentuent le phénomène saisonnier de sécheresse (par évapotranspira-tion). Des pluies plus fortes (qui ruissellent), de la sécheresse, voilà les menaces sur les ressources en eau du département.

    � C’est ce que tout un chacun ressent déjà, non ?Effectivement, beaucoup de gens pensent qu’il y a plus de jours de vent. Nous n’avons pas de séries de mesures assez anciennes, mais c’est tout de même vérifié car depuis 1981, nous avons noté une petite tendance moyenne de + 1 mètre par seconde. Pour ce qui est des tempêtes, des rafales, c’est la même chose, les épisodes de vents forts sont en légère hausse.

    � Que pouvez-vous ajouter sur le climat de notre secteur en 2030 ?Il y aura moins de périodes longues de grand froid, c’est tout. Nous connaîtrons encore du gel à -10 °C. Nous sommes à la confluence de plusieurs climats. Parler pour nous d’un climat méditerranéen, c’est une formule. Elle sera vraie pour l’été, mais pas pour le reste de l’année.

    *El Niño est un changement périodique dans le courant péruvien à l’Est de l’océan pacifique sud qui entraîne un réchauffement de l’océan, des pluies abondantes sur le Pérou et l’Équateur et qui a des répercussions sur le macroclimat de l’hémisphère Nord.

    Expert n.3 : Sophie Tessier__ _ _ _ _ _ _ _ _ _

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    Climat actuel Climat en 2030

    Climat de montagneClimat océanique dégradé

    Climat continental Climat océanique Climat méditerranéen

  • Spécialiste mondialement reconnu de l'astronomie extragalactique et de la synthèse des éléments légers dans le Big Bang. Sa dernière découverte : un bébé galaxie de moins de 500 000 millions d’années ! Il a été distingué par l'Unesco en 2009 (prix Kalinga).

    � Le climat de la terre est sans doute influencé par le soleil et son cycle d’ac-tivité de onze années, mais dans quelle mesure ?L’influence principale, comme vous dites, c’est le soleil ! En général la brillance du soleil est très constante. Il y a malgré tout des variations de luminosité, bien qu’elles soient petites, de l’ordre de 0,5 %. Vous savez, cela est lié aux taches solaires qui sont plus ou moins nom-breuses dans un cycle solaire qui dure onze ans (voir illustration). Ces taches sont dues à l’émergence de flux magnétiques depuis l’intérieur du soleil. Celui-ci est comme un immense aimant, en quelque sorte, avec deux pôles magnétiques. Il y a beaucoup de parti-cules chargées d’électrons qui circulent dans cette masse gazeuse en générant un champ magnétique. Ce phénomène est accentué par la rotation du soleil qui ne tourne pas à la même vitesse selon la latitude (35 jours pour faire un tour complet près des pôles, 25 jours à l’équateur), du coup cela déforme les champs magnétiques à l’intérieur de notre astre. Ils sont tendus, tordus et, enfin, ils cassent et émergent à la surface, d’où les taches. Elles apparaissent plus foncées et sont moins chaudes que la tem-pérature ambiante qui est à 6 000 °C. Elles sont à environ 4 500 °C. Elles ont été découvertes en 1609 par Galilée.

    � Nous entrons dans une période d’ac-tivité du soleil, sera-t-il plus ou moins chaud ?Ce qui est paradoxal, c’est que le soleil est plus puissant quand il y a une période d’intense activité, avec beaucoup de taches, alors qu’en théorie sa surface est un peu moins brillante ! La réponse, c’est que les zones autour des taches deviennent, elles, plus brillantes, tandis que les protubérances et les éruptions solaires - qui arrachent de grandes quantités de gaz pour le propulser dans l’espace - deviennent plus fortes dans cette partie du cycle solaire.

    La Terre recevra donc plus d’énergie dans les années qui viennent.

    � Qu’est ce qui commande cette variation d’activité du soleil ?Tous les onze ans, la polarité change dans le soleil : le pôle nord devient pôle sud et inver-sement. Les taches solaires elles aussi changent de polarité. Ce cycle précis influence le climat de la terre. Dans le passé, il y a eu une longue période d’inactivité solaire, de 1645 à 1715, appelée le minimum de Maunder, où il y eu très peu de taches à la surface du soleil. Cela correspond à une partie de ce qu’on appelle le petit âge glaciaire. On retrouve là des influences directes qui ne sont pas liées aux questions d’axe d’inclinaison ou de position de la Terre. Mais, attention, cela n’est pas fiable à 100 %. Il y a des choses qu’on ne comprend pas, comme le fait que les périodes de sécheresses en Amérique du Nord qui doivent normalement suivrent les cycles du soleil ne se produisent pas à chaque fois. Il y a évidemment d’autres facteurs climatiques, plus importants que le soleil.

    > quelques ouvragesde nos experts

    > d'autres informations sur les sites Internet suivants

    Expert n.4 : Trinh Xuan Thuan__ _ _ _ _ _ _ _ _ _

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    DE FRéDéRIC DEnhEzAtlas du changement climatiqueéditions Autrement

    Quelle France pour 2030 ?éditions Armand Colin

    Une brève histoire du climatéditions l’œil neuf

    http://france.meteofrance.com/À voir notamment la partie :http://climat.meteofrance.com/chgt_climat/rechauffement/

    http://blogs.tv5.org/meteoblog/Voir les articles de Frédéric Decker

    http://www.meteonews.fr/

    http://www.lameteo.org/

    DE TInh XUAn ThUAnLe destin de l’univers

    Collection Découvertes éditions Gallimard

    Originesédition illustrée, grand format

    (Fayard)

    édition format poche(Folio essai)

    Vous pourrez retrouver ces ouvrages à la librairie ambulante, les premier et troisième dimanches de chaque mois sur le marché de la Place Salengro.

    Un cycle complet d'activité

    du soleil.

  • rugby

    12e Tournoi des gones

    quand les gones s’en mêlentEssai transformé pour le SAL rugby qui organisait le 3 avril dernier son 12e Tournoi

    des gones, réunissant plus de 1 100 rugbymen en herbe au stade Mendès France

    Par Paul Grange - Photos : Abdelwahid Djaballah et Paul Grange.

    Le samedi 3 avril, malgré un temps maussade et frisquet, la plupart des 18 clubs de la région, invités par le SAL, ont répondu présents à ce tournoi des écoles de rugby qui a attiré 80 équipes, soit près de 1 100 joueurs de 5 à 13 ans. Parmi elles, celles de grands clubs de la région comme le LOU, Villefranche, l’ASVEL ou Meyzieu. Guy Affre, le dirigeant de l’école de Saint-Priest, et ses entraîneurs Jean-Paul Dufeu, Frank Chevallier et Frédéric Sueur avaient préparé leurs équipes “jaune et rouge” dans chaque catégorie, où l’on notait la présence de quelques filles. Les présidents Alain Tauleigne et Philippe Heurtier devaient d’ailleurs, lors de la récep-tion organisée pour remercier les sponsors, les collectivités locales et les 150 bénévoles, souligner avec fierté que “le Tournoi des gones compte désormais parmi les plus grands événements sportifs de la ville en nombre de participants”.

    Les trois terrains de Mendès France n’étaient donc pas de trop pour accueillir les cen-taines de matchs programmés. Les nombreux parents qui entouraient les aires de jeux ont ainsi pu apprécier les gestes et prouesses de ces rugbymen en herbe, dont certains feront cer-tainement demain le bonheur des clubs professionnels.En fin de journée, de nom-breuses coupes ont été distri-buées aux vainqueurs, en pré-sence notamment de Gwendal Peizerat, ancien champion olympique de danse sur glace et nouvel élu régional, mais aussi - et c’est ce qui comptait le plus pour les enfants - concurrent de l’émission télé Koh-Lanta. Cette 12e édition fut donc un succès. La pro-

    chaine sera encore plus forte puisqu’elle deviendra internationale, ont d’ores et déjà annoncé les dirigeants.

    Alain Tauleigne, un des présidents du SAL (2e à droite),entouré à droite de Gwendal Peizerat, champion olympique,

    à gauche de Willy Plazzi, conseiller municipal, et d’Issam Othman, adjoint au sport.

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    Le champion olympique de danse sur glace mais aussi concurrent de Koh-Lanta, Gwendal Peizerat, n’a pu se

    dérober aux questions de ses jeunes admirateurs.

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  • 25

    Les petits, les moyens et les grands, toutes les équipes du SAL Rugby se sont dépensées sans compter face aux clubs adverses.

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  • Maison de quartier Farrère Tél. 04 78 20 61 25Sous le soleil

    Partir à la découverte de nouveaux horizons, tel est le rêve de ces Femmes du soleil qui reviennent d’un voyage mémorable à Marrakech. Organisées en association, elles sont une dizaine, de 39 à 79 ans, à organiser des sorties culturelles, des voyages. Trois ans de préparation leur ont été nécessaires pour financer un tel séjour. Si vous souhaitez les rejoindre, contactez la maison de quartier.Vide-greniersÀ l’occasion de la Fête de Bel Air qui se déroulera samedi 19 juin, la maison de quartier organise un vide-greniers extérieur, sur le mail piéton-nier devant la MJC. Si vous souhaitez exposer, inscrivez-vous auprès de la maison de quartier, du mardi au vendredi de 14 h à 18 h, tarif : 3 € le mètre linéaire.

    Centre social Louis Braille 33, rue Louis Braille Tél. 04 78 20 40 44. Courriel : [email protected] au trésor à PérougesSamedi 8 mai, partez visiter Pérouges, petit village médiéval dans l’Ain. Au programme : pique-nique champêtre, visite guidée de la cité, chasse au trésor dans les ruelles et dégustation de la galette au sucre. Sur inscription.Soirée poésie le 21 maiGratuite et ouverte à tous.Braille en fête le 29 maiSamedi 29 mai, de 9 h à 18 h, le centre social, le conseil de quartier Ménival / La Cordière, la copropriété et les commerçants de Ménival vous invitent à une journée de fête dans le square Louis Braille et au centre social. Toute la journée, venez découvrir l’expo-vente des créations manuelles et artistiques des ateliers du centre, vide-placards des adhérents (brocante, vêtements,

    jeux enfants), concours de boules, jeux pour enfants, démonstration de boxe thaï, stand de tresses, henné et maquillage, musique et jeux col-lectifs, sans oublier un grand pique-nique partagé entre voisins.

    Centre social L’Olivier Rue Maréchal Leclerc Tél. 04 78 21 55 56Goûtez les saveurs du mondeCameroun, Djibouti, Maroc, Kirghizstan… Venez découvrir l’arti-sanat et les spécialités culinaires de nombreux pays, dimanche 30 mai de 10 h 30 à 17 h 30 à l’espace Mosaïque. Dégustation sur place ou à emporter. Jeux, tombola, animations avec les enfants du centre de loisirs. Entrée libre.

    Festival de bulles www.bdecines.comBDécines les 29 et 30 maiPour sa 11e édition, le fes-tival de bandes dessinées de l’est lyonnais se déroulera les 29 et 30 mai au Toboggan à Décines. Il réunira une trentaine d’au-teurs natio-naux et internationaux en dédicace, parmi lesquels Mohamed Aouamri, Hub, Jung, Ciro Tota ou encore Nini Bombardier. Tarif : 3 €.

    Duende Flamenco [email protected] de flamenco

    L'association Duende Flamenco orga-nise un spectacle de flamenco avec la Compania Juan el Flaco Y Manuel Gutierrez samedi 5 juin à 21 h au théâtre Victor Hugo (33 rue Bossuet, Lyon 6e). Entrée : 15 €.Réservations : 06 12 69 94 60.

    Associationss A i n t - p r i e s t

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    Saint-Priest Montagne Le 29 mai, faites le mur !Samedi 29 mai, venez entre copains ou en famille vous essayer à l’esca-lade. Le Club Saint-Priest Montagne organise une journée grand public au mur d’escalade Espace Adrien Garioud dans l’enceinte du Fort. L’encadrement et le prêt du matériel sont assurés par le club. Entrée libre.

    MJC Jean Cocteau 23, rue du 8 Mai 1945 Tél. 04 78 20 07 89. Courriel : [email protected] arts plastiquesExposition des dessins et peintures d'artistes en herbe et de peintres amateurs du 12 au 29 mai. Vernissage vendredi 21 mai à 19 h.Au théâtre ce soirReprésentations de la pièce Les Amants du métro par l'atelier Jeunes de la MJC. Sur un quai de métro, des personnages se croisent sans se voir ; au milieu de la foule, un homme et une femme vont rencontrer l'amour. Vendredi 21 et samedi 22 mai à 20 h 30. Tarif : 5 € / 4 €.Découverte des parcours danse et musiqueVous avez un projet artistique ou culturel mais vous ne savez pas com-ment vous y prendre ? Le secteur jeu-nesse propose de vous accompagner

    dans votre projet, individuel ou col-lectif. Des parcours musique et danse sont mis en place afin de vous initier aux différentes techniques et déve-lopper vos compétences. Des créneaux de répétitions seront mis à votre dis-position. Renseignez-vous !

    CSC La Carnière Montée de La Carnière Tél. 04 78 20 61 97. Courriel : [email protected] “Aux fils de nos rêveries”Assiettes de textile brodé, haïkus illus-trés, livres étoile… Les femmes du col-lectif Mardicréatiss se montrent parti-culièrement inventives dans la réalisa-tion d’œuvres textiles picturales, récu-pérant tissus, dentelles, boutons, fils, et matières recyclées. Ne ratez pas leur exposition “Aux fils de nos rêve-ries” jusqu’au 31 mai. Vernissage le 19 mai à 18 h 30. Rencontre les 11 et 20 mai de 14 h à 18 h pour échanger autour de leurs dernières créations.Pour en voir plus : http://mardicreatiss.blogspot.com/Atelier couturePour les personnes expérimentées, un atelier de retouches (ourlets, ferme-ture éclair, etc) est organisé du 20 au 22 mai.

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    retrouvez l’agenda complet de toutes les manifestations de la ville sur www.ville-saint-priest.fr

    > ThéâTRe : Le Bluffeur, une comédie de Marc Camoletti, mis