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Développement durable : PLUS DE 10 HA DE MANGROVE REBOISÉE Développement durable : DES JEUNES MIEUX OUTILLÉS Des jeunes en mouvement dans les Îles du Saloum Coup de cœur des experts 2014 CONTEXTE Cette intervention a été effectuée dans le cadre d’un projet de coopération internationale du Cégep de la Gaspésie et des Îles financé par l’ACDI ayant pour objectif de lutter contre la pauvreté de communautés touchées par les changements climatiques au Sénégal. Le CIRADD est intervenu pour favoriser l’implication des jeunes dans le développement de leur communauté et la protection de l’environnement. UN MILIEU INSULAIRE… La zone d’intervention se situe dans trois îles situées à l’embouchure du Delta du Saloum chez les Sérères Niominkas, les « gens de la côte » Les hommes pêchent et les femmes récoltent des mollusques L’écosystème de mangrove y est très productif Site Patrimoine mondial de l’UNESCO ... SOUS PRESSION Hausse du niveau marin et forte érosion Pêche internationale a entraîné une diminution des captures Bois de mangrove coupé pour le fumage du poisson pour l’exportation Passage de la cueillette de mollusques d’une activité de subsistance à une source de revenus Tourisme Comment assurer un développement durable ? Besoin : IMPLIQUER LES JEUNES DANS LE MAINTIEN DE LA MANGROVE Les « mamans » s’occupent depuis longtemps du reboisement de la mangrove. Elles ont peu de relève. Sensibiliser la communauté, et en particulier les jeunes, à l’importance du reboisement. Permettre aux femmes de transmettre leurs connaissances. Besoin : COMPRENDRE L’EXODE DES JEUNES Les jeunes quittent le village en grand nombre parfois au péril de leur vie Emploi ? Émancipation ? Soutien de la famille ? Différences entre les hommes et les femmes ? Action : ENQUÊTE AUPRÈS DES JEUNES Ampleur du phénomène Causes Itinéraire migratoire Attachement à la communauté Climat social et engagement civique Focus groupe : 76 et 76 Entrevues individuelles : 22 et 21 Action : RÉALISER UNE CAMPAGNE DE REBOISEMENT DE LA MANGROVE Les jeunes ont été invités à prendre part à l’ensemble des étapes d’une campagne de reboisement de la mangrove 1 ) Choisir des sites à reboiser (sol, contraintes sociales) 2 ) Identifier le bon moment (précipitations et marées) 3 ) Prévoir la logistique de transport (pirogue, charrette) 4 ) Appliquer les bonnes pratiques de reboisement (choix des propagules, distance, profondeur) 5 ) Faire le suivi après le reboisement (taux de réussite, identifier les causes échecs) 140 personnes (dont 46 % de jeunes) ont participé aux activités de préparation 464 personnes (dont 51 % de jeunes) ont participé au reboisement de plus de 10 ha de mangrove Le savoir des femmes plus âgées a été transmis aux jeunes. Action : OFFRIR DE LA FORMATION SUR MESURE 3 modules : Management des associations Leadership et communication Entrepreneuriat En association avec un organisme sénégalais, L’Agence nationale pour l’emploi des jeunes Assurer une participation égale des hommes et des femmes 80 jeunes (30 % de ) provenant des associations formés en management Plus de 15 assos ont déposé une demande de reconnaissance officielle 36 jeunes (70 % de ) ont identifié un créneau porteur et commencé à réaliser leur plan d’affaire Développement durable : MIGRATION DES JEUNES MIEUX CONNUE Émigrés : 32 % des et 52 % des Lieu : Dakar, Espagne, villes côtières Pour travailler (pêcheur, domestique), mais aussi étudier ou suivre leur mari Certains n’ont plus donné de nouvelles Migrations font partie de la culture Fort attachement à la communauté Équipe de réalisation Marianne Lafond Desrosiers, chargée de recherche Besoin : RENFORCER L’APPORT DES JEUNES À LEUR COMMUNAUTÉ Appuyer les associations de jeunes existantes Développer les capacités entrepreneuriales Faire connaître les opportunités existantes au Sénégal pour les jeunes

Des jeunes en mouvement dans les Îles du Saloumreseautranstech.qc.ca/info/wp-content/uploads/2012/01/Atelier... · un créneau porteur et commencé à réaliser leur plan d’affaire

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Développement durable : PLUS DE 10 HA DE MANGROVE REBOISÉE

Développement durable : DES JEUNES MIEUX OUTILLÉS

Des jeunes en mouvement dans les Îles du Saloum

Coup de cœur

des experts

2014 CONTEXTE

Cette intervention a été effectuée dans le cadre d’un projet de coopération internationale du Cégep de la Gaspésie et des Îles financé par l’ACDI ayant pour objectif de lutter contre la pauvreté de communautés touchées par les changements climatiques au Sénégal. Le CIRADD est intervenu pour favoriser l’implication des jeunes dans le développement de leur communauté et la protection de l’environnement.

UN MILIEU INSULAIRE…

• La zone d’intervention se situe dans trois îles situées à l’embouchure du Delta du Saloum chez les Sérères Niominkas, les « gens de la côte »

• Les hommes pêchent et les femmes récoltent des mollusques

• L’écosystème de mangrove y est très productif

• Site Patrimoine mondial de l’UNESCO

... SOUS PRESSION

• Hausse du niveau marin et forte érosion• Pêche internationale a entraîné une diminution

des captures• Bois de mangrove coupé pour le fumage du

poisson pour l’exportation• Passage de la cueillette de mollusques d’une

activité de subsistance à une source de revenus• Tourisme

Comment assurer un développement durable ?

Besoin : IMPLIQUER LES JEUNES DANS LE MAINTIEN DE LA MANGROVE

• Les « mamans » s’occupent depuis longtemps du reboisement de la mangrove. Elles ont peu de relève.

• Sensibiliser la communauté, et en particulier les jeunes, à l’importance du reboisement.

• Permettre aux femmes de transmettre leurs connaissances.

Besoin : COMPRENDRE L’EXODE DES JEUNES

Les jeunes quittent le village en grand nombre parfois au péril de leur vie

• Emploi ?• Émancipation ?• Soutien de la famille ?• Différences entre les hommes et les femmes ?

Action : ENQUÊTE AUPRÈS DES JEUNES

• Ampleur du phénomène• Causes• Itinéraire migratoire• Attachement à la communauté• Climat social et engagement civique

Focus groupe : 76 et 76

Entrevues individuelles : 22 et 21

Action : RÉALISER UNE CAMPAGNE DE REBOISEMENT DE LA MANGROVE

Les jeunes ont été invités à prendre part à l’ensemble des étapes d’une campagne de reboisement de la mangrove1 ) Choisir des sites à reboiser

(sol, contraintes sociales)2 ) Identifier le bon moment

(précipitations et marées)3 ) Prévoir la logistique de transport

(pirogue, charrette)4 ) Appliquer les bonnes pratiques de

reboisement (choix des propagules, distance, profondeur)

5 ) Faire le suivi après le reboisement (taux de réussite, identifier les causes échecs)

140 personnes (dont 46 % de jeunes) ont participé aux activités de préparation464 personnes (dont 51 % de jeunes) ont participé au reboisement de plus de 10 ha de mangroveLe savoir des femmes plus âgées a été transmis aux jeunes.

Action : OffRIR DE LA fORMATION SUR MESURE

3 modules :• Management des associations• Leadership et communication• Entrepreneuriat

En association avec un organisme sénégalais,L’Agence nationale pour l’emploi des jeunes

Assurer une participation égale des hommes et des femmes

80 jeunes (30 % de ) provenant des associations formés en management

Plus de 15 assos ont déposé une demande de reconnaissance officielle

36 jeunes (70 % de ) ont identifié un créneau porteur et commencé à réaliser leur plan d’affaire

Développement durable : MIGRATION DES JEUNES MIEUX CONNUE

• Émigrés : 32 % des et 52 % des • Lieu : Dakar, Espagne, villes côtières• Pour travailler (pêcheur, domestique),

mais aussi étudier ou suivre leur mari • Certains n’ont plus donné de nouvelles• Migrations font partie de la culture• Fort attachement à la communauté

Équipe de réalisation

• Marianne Lafond Desrosiers, chargée de recherche

Besoin : RENfORCER L’APPORT DES JEUNES À LEUR COMMUNAUTÉ

Appuyer les associations de jeunes existantes

Développer les capacités entrepreneuriales

Faire connaître les opportunités existantes au Sénégal pour les jeunes

Symbiose industrielle :Un outil de développement économique durable

CONTEXTE

Une symbiose industrielle est un réseau d’organisations (entreprises, industriels, municipalités, organismes d’économie sociale, etc.) maillées entre elles par des échanges de matières, d’eau, d’énergie ou de ressources matérielles et humaines. Ces échanges sont appelés « synergies ». Les projets de symbiose permettent entre autres aux organisations participantes de réduire leurs impacts environnementaux et d’accroître leur responsabilité sociale.

AVANCÉE TECHNIQUE

Une revue de la littérature sur les projets de symbiose industrielle à travers le monde a permis de constater les principaux enjeux associés à leur pérennité. Par la réalisation de plusieurs projets de cette nature avec des partenaires gouvernementaux et industriels québécois, le CTTÉI est parvenu à l’élaboration d’une démarche complète permettant d’éviter ou du moins de contourner certains écueils. En mettant l’emphase sur les besoins et priorités des entreprises et en trouvant les meilleurs moyens de les mobiliser, le CTTÉI a pu identifier les facteurs de succès de telles démarches.

RETOMBÉES À BÉCANCOUR

• 12 partenaires impliqués• 27 synergies implantées et 30 en cours de validation• 1,4 million de tonnes détournées de l’enfouissement• 41 548 173 $ d’économies• 45 238 teq CO2 évitées

RETOMBÉES SUR LA FORMATION

De nombreux étudiants ont collaboré à ces projets :• 2 étudiants de niveau collégial• 4 étudiants de niveau maîtrise• 1 étudiant de niveau doctorat

FACTEURS DE SUCCÈS

• Sélectionner des organisations proactives.• Établir un lien de confiance entre les parties prenantes. • Embaucher un animateur pour implanter la démarche.• Collecter des informations fiables.• Mettre de côté les synergies ayant un faible potentiel de réussite.• Documenter et diffuser les bons coups.

RÉSULTATS

Équipe de réalisation

• Claude Maheux-Picard, ing., M. Sc. A., directrice technique

• Karine Markewitz, ing., Ph. D., chef de projets

• Jennifer Pinna, B. A., chargée de projets

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Aspects économiques• Vente des sous-produits.• Réduction des coûts de traitement ou d’élimination.• Réduction des frais d’achat de matières neuves.• Limitation des frais de transport.• Économies d’échelle lors d’achats groupés.• Création de nouveaux liens d’affaires entre entreprises.• Obtention de crédits carbone.• Développement de nouveaux marchés.

Aspects sociaux• Amélioration de l’image et des relations de voisinage.• Sensibilisation et mobilisation des employés.• Maintien ou création d’emplois.

Aspects environnementaux• Réduction des émissions de GES.• Augmentation de la durée de vie des sites d’enfouissement.• Préservation des ressources non renouvelables.

PARTENAIRES ET FINANCEMENT

En plus d’une dizaine d’entreprises privées, de nombreux partenaires ont été impliqués dans ces projets dont entre autres :

• Enseignement supérieur, Recherche, Science et Technologie• Société du parc industriel et portuaire de Bécancour

8

10 3

8

748

2

1

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6

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1

5

Industriedes engrais

Usine de traitement des

eaux usées

Usine de traitement de l’eau potable

Centraleélectrique

Industriedu nickel

Industriedu gypse

Traitementdes déchets

Fermeporcine

Industriedes enzymes

Raffinerie Lac naturel

Pisciculture

Cimenterie

Municipalité(approvisionnements)

Synthèse des projets de symbiose du CTTÉI

Exemples d’échanges possibles

TRANSFERT TECHNOLOGIQUE

La méthodologie mise au point par le CTTÉI est transférée aux organisations responsables de l’implantation des symbioses industrielles sur leur territoire grâce à la mise en place d’animateurs locaux. Cet animateur a pour rôle d’implanter la démarche, de mobiliser les entreprises et de maximiser les retombées. Pour faciliter l’accès à ces pratiques, le CTTÉI a publié un guide gratuit documentant les différentes étapes d’une démarche de symbiose industrielle et les facteurs de succès qui y sont associés. Il a également mis en ligne une plateforme web visant à créer une communauté de pratique sur cette thématique.

www.synergiequebec.ca • www.cttei.qc.ca

MÉTHODOLOGIE

Étapes d’implantation d’une symbiose

1. Élaboration du projet

• Identifier, solliciter et mobiliser les partenaires.• Faire le montage financier du projet.

2. Diagnostic territorial

• Identifier les parties prenantes.• Comprendre les caractéristiques et enjeux du milieu.• Sélectionner les organisations à solliciter.

3. Recrutement des participants et collecte de données

• Collecter des données sur les flux de matières.• Compiler les informations recueillies.

4. Identification des synergies potentielles

• Identifier et analyser les opportunités de synergie.• Évaluer et prioriser les synergies en fonction de leur faisabilité

technique et des gains.

5. Mise en place et suivi

• Communiquer les synergies potentielles aux organisations.• Tester et évaluer la faisabilité économique, technique, logistique, etc. • Faire le suivi de l’avancement des échanges.

Coup de cœur

des experts

2014

L’or vert : un filon à cultiver?

CONTEXTE

Depuis 2004, des travaux de recherche sont menées au Cégep de la Gaspésie et des îles (CGI)/ Merinov sur la thématique des macroalgues. Ceux-ci ont conduit à la création du Centre d’étude et de valorisation des algues marines (CÉVAM Québec-Cégep/Université Laval) puis en 2012 à l’obtention d’une Chaire de recherche industrielle dans les collèges du CRSNG en valorisation des macroalgues marines (Titulaire Mr Éric Tamigneaux). Secteur en plein essor, les macroalgues suscitent de l’intérêt pour bon nombres d’entreprises puisqu’elles s’intègrent au cœur de plusieurs marchés (agricole, alimentaire, nutraceutique, cosmétique, etc…). Leader dans la culture des algues, CGI/Merinov vient de franchir une étape importante pour l’industrie par le transfert technologique des procédés de culture à l’échelle industrielle. Avant de poursuivre plus loin les efforts de recherche et de transfert, il devenait primordial d’évaluer la viabilité économique de ce secteur.

RETOMBÉES SUR LA FORMATION

Ce projet sera présenté à plusieurs enseignants du Cégep de la Gaspésie et des Îles ainsi que du Cégep de Thetford.

AVANCÉE TECHNIQUE OU TECHNOLOGIQUE

Déterminants technico-économiques Au Québec, l’industrie exploitant les algues est en émergence et, à l’heure actuelle, aucune entreprise ne produit commercialement d’algues de culture. Le concept proposé par le CGI/Merinov pour la structuration de cette industrie est une filière intégrée suivant une approche globale et orientée simultanément sur le marché et l’offre. Pour valider le concept, l’INAF a examiné la structure de la chaîne de valeur des filières algales dominés par les leaders mondiaux (Chine, Japon, Philippines…) et fait ressortir les déterminants technico-économiques. Les conclusions indiquent que l’organisation de la filière algale est identique d’un pays à l’autre (figure 1) mais que certains éléments spécifiques sont en revanche priorisés comme la disponibilité des ressources du pays producteur, la demande interne et ceux des pays voisins.

TRANSFERT TECHNOLOGIQUE

Les résultats de ce projet ont été présentés aux différents organismes financeurs régionaux le 16 janvier ainsi qu’à tous les producteurs maricole lors de l’Atelier de transfert en mariculture qui s’est tenu aux îles-de-la-Madeleine les 11 et 12 mars dernier.

MÉTHODOLOGIE

Une fois le concept de chaine de valeur validé, l’INAF a établi les 6 déterminants technico-économique dans le contexte du Québec. Par la suite, une évaluation des coûts (main d’œuvre, matériels, etc.) a été réalisée à chacune des étapes de la chaîne par Merinov et OLEOTEK. Ce modèle de coût a finalement permis à l’INAF d’évaluer la chaine de valeur à l’aide d’une simulation économique et de considérer les déterminants stratégiques d’une filière intégrée de l’algoculture au Québec.

INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE

Les résultats de cette étude étaient un préalable à la mise en place d’un programme de recherche sur 5 ans beaucoup plus ambitieux : le Programme OPTIMAL.

COMPÉTITIVITÉ

Le projet favorisera la création de nouvelles entreprises en plus de permettre à l’ensemble des entreprises déjà en place d’être plus compétitives et d’attaquer de nouveaux marchés à haute valeur ajoutée.

HYPOTHÈSE DE DÉPART ET RISQUE

Le projet a permis de réaliser une étude de préfaisabilité technicoéconomique d’une filière intégrée de laminaires de culture au Québec, en prenant en considération les différentes étapes de la chaîne de valeur (production-grossissement, transformation et valorisation), tout en les positionnant sur les marchés. La chaîne de valeur est un outil fondamental permettant de poser un diagnostic de la capacité d’une ou plusieurs entreprises à acquérir ou conserver un avantage concurrentiel dans un marché donné.

Pour ce faire, CGI/Merinov se sont associés avec OLEOTEK pour l’étape de valorisation et l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) pour tout le volet économique.

RÉSULTATS

FINANCEMENT

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

INAF / Merinov / OLEOTEK

Équipe de réalisation

• Aurélie Licois, Merinov-ÉPAQ

• Daniel Bourdages, Merinov-ÉPAQ

• Éric Tamigneaux, CGI-ÉPAQ

• Grégory Hersant, OLEOTEK

• François Couture, INAF

• Ibra Ngom Mame Cheikh, INAF

• Ronan Corcuff, INAF

DÉVELOPPEMENT DURABLE

De plus en plus d’entreprises maricole s’intéressent à la culture des algues dans un contexte de diversification de leurs activités. La culture pouvant être réalisée sur les infrastructures déjà existantes et pratiquée en même temps que les opérations de maintenance habituelle, cette nouvelle industrie vient donc diminuer les impacts environnementaux occasionnés par la culture principale en plus de favoriser le bilan carbone des entreprises.

Figure 2 : Déterminants technicoéconomiques des filières mondiale et Québécoise

Figure 3 : Simulation des coûts associés aux différentes étapes

Jumelé à la simulation des coûts, une analyse de sensibilité a permis de mettre en évidence les étapes jugées critiques et influençant la rentabilité de la filière : production (nursery, rendement en mer), main d’œuvre et valorisation (rendements des molécules extraites) viennent influencer considérablement.

Figure 1 : Structure de la chaîne de valeur des algues

Coup de cœur

des experts

2014

Développement d’écoextractions pour la valorisation des écorces de bouleau jaune

CONTEXTE

Ce projet est réalisé dans le cadre de la chaire de recherche dans les collèges du CRSNG en extractibles agroforestiers; dont Monsieur Yacine Boumghar est le titulaire. Le programme de la chaire permettra d’établir une plateforme de production des extractibles forestiers de différentes espèces québécoises au CÉPROCQ, de développer et de mieux comprendre la diversité des compositions chimiques des biomasses, de créer un pont entre le secteur forestier et les marchés via la valorisation de la biomasse forestière. La clientèle est diversifiée à travers plusieurs secteurs (cosmétique, nutraceutique, PSN...) sur l’ensemble du territoire québécois.

Cette présentation abordera la valorisation des écorces forestières du bouleau jaune. Cette espèce feuillue est riche en tannins (antioxydant), triterpène (anti-inflammatoire, antiseptique…).

HypOTHèsE DE DéparT ET risquE

Au Québec, plusieurs millions de tonnes d’écorces sont produites chaque année. La majorité de cette matière première, qui est riche en polyphénols bioactifs, est brulée afin de récupérer de l’énergie. Le but de ce projet est d’extraire le maximum du potentiel des écorces en utilisant des procédés verts, en optimisant les rendements et la composition des extraits et en identifiant les meilleurs procédés de valorisation de ces écorces, qui répondraient aux aspects écologiques et économiques. La réalisation de ce projet présente plusieurs défis :

• Le choix d’un procédé d’extraction « éco-rentable ». Quoique les procédés conventionnels d’extraction et de fractionnements des extraits d’écorces soient établis, le projet se fixe pour objectifs d’explorer des procédés plus sélectifs tels que les fluides supercritiques.

• La complexité de la composition chimique de l’extrait, riche de molécules aux structures variées, qui font partie de diverses familles; acides phénoliques, tannins, triterpènes… D’où la nécessité du développement d’une méthode d’analyse permettant d’établir le profil moléculaire et l’analyse de la composition des extraits.

• La difficulté de séparation entre les polymères et les oligomères de proanthocyanes présente une difficulté à contourner. Les procédés conventionnels de fractionnement des extraits d’écorces se font en plusieurs étapes. Peut-on les remplacer par un procédé supercritique?

parTENairEs

Coopératives forestières, Arbressence, Léo Désilets

TraNsfErT DE TECHNOlOgiE

Au Québec, l’industrie forestière serait plus attirée par des technologies propres, innovantes et respectueuses de l’environnement et favorisant le développe-ment de produits à valeur ajoutée, si la faisabilité était établie par le CÉPROCQ. En effet, à partir de résidus tels que les chutes de bois, les écorces, les bois déclassés, etc., le CÉPROCQ proposera de développer un procédé de valorisation pour chaque biomasse. Ainsi, son équipe scientifique orientée sur l’innovation couplée à des nouvelles infrastructures et des équipements de pointe permettra d’accompagner les clients de la phase laboratoire à la phase préindustrielle.

COmpéTiTiviTé

Au CÉPROCQ, les outils sont présents pour soutenir des processus d’innovation dans nos créneaux d’intervention et permettre aux entreprises partenaires de développer de nouveaux produits, d’augmenter leur compétitivité, d’implanter de nouvelles technologies, de créer des emplois et de se démarquer de leurs concurrents. Un des mandats de la chaire est de permettre à l’industrie forestière de développer de nouvelles applications et mettre sur pied le concept de la bioraffenerie intégrée. Ultimement, la chaire souhaiterait contribuer à la mise en place d’une bioéconomie régionale, favorisant la diversification et proposant des alternatives au mono produit.

rETOmbéEs sur la fOrmaTiON

Le centre, de par sa collaboration avec l’Institut de Procédé Industriel et le Collège Maisonneuve, continue de soutenir la formation des étudiants en offrant des stages en lien avec les projets de recherche et développement. Environ 7 stagiaires du collège ont travaillé sur ce projet. De plus, le CÉPROCQ a reçu en 2013-2014 deux stagiaires universitaires qui ont travaillé sur la valorisation de la biomasse forestière. Des présentations sur l’activité du CÉPROCQ sont formulées à chaque nouveau groupe d’étudiants de l’IPI.

fiNaNCEmENT

Ce projet est financé par CRSNG (Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada) dans le cadre du programme des chaires de recherche dans les collèges.

avaNCéE TECHNiquE Ou TECHNOlOgiquE

Le CÉPROCQ est doté d’une plateforme d’éco extraction permettant de développer des technologies d’extraction et de purification innovante tant au laboratoire qu’à l’échelle pilote. Le secteur forestier a ainsi tout à y gagner en investissant plus dans le domaine de la recherche afin de choisir la technologie la plus adaptée pour réussir à valoriser aux mieux la biomasse végétale.équipe de réalisation

• Naïma El mehdi, chercheuse• Yacine Boumghar, directeur/chargé de projets

• Mathieu Sarrazin, chercheur

méTHODOlOgiE

Les travaux ont porté sur l’optimisation des conditions d’extraction des extractibles des écorces du bouleau jaune, le développement de méthode de purification et de fractionnement des extraits, l’établissement de méthode d’analyse de la composition chimique par HPLC et sur les mesures du potentiel antioxydant ORAC et IC50. Ces paramètres ont servi à caractériser et à définir la qualité des extraits, afin de pouvoir établir un portfolio de la biomasse utilisée, dans le but d’aboutir à des techniques novatrices débouchant sur un marché.

CHOiX DE méTHODE D’EXTraCTiON

• Extraction à l’eau subcritique

• Extraction avec les solvants verts : eau, éthanol, solvants mixtes

COmpOsiTiON CHimiquE DEs EXTraiTs

• % polyphénols(TP), % pranthocyanidines (PAs), % sucres, % triterpènes

purifiCaTiON ET fraCTiONNEmENT DEs EXTraiTs

• Extraction liquide/liquide

• Fractionnement et purification

biO aCTiviTé DEs EXTraiTs

• ORAC, IC50

aNalysE HplC

• Développement de méthodes d’analyses

DévElOppEmENT DurablE

Pour l’instant, les écorces sont soit enfouies, soit incinérées, ce qui pose un problème environnemental. Le but du travail est multiple :

• Développer un produit à partir d’un déchet• Créer une bio économie régionale• Réduire l’impact environnemental en proposant des alternatives plus

propres.

Notre objectif est d’améliorer les procédés existants d’extraction, de développer de nouvelles technologies, afin de trouver des solutions alternatives pour que les procédés de valorisations répondent à des attentes écologiques et économiques. Par exemple, le procédé d’extraction à l’eau subcritique présente une alternative à prendre en considération.

Les contacteurs membranaires : un outil simple et efficace pour valoriser l’ammoniaque des rejets aqueux

CONTEXTE

L’extraction avec des contacteurs liquide-liquide a initialement été mise au point dans nos laboratoires pour extraire l’acide lactique des bains de fermentation. Son principe a ensuite été transposé à l’extraction des métaux issus de rejets aqueux ou de lixiviats, avant d’être adapté au captage de l’ammoniaque, un composé toxique contenu, entre autres, dans les déchets comme le lisier de porc et les biodigestats. Généralement riche en ammoniac (NH3/NH4

+), ces effluents doivent en effet être traités avant leur rejet (norme : 45 mg-N/L). Cette application a intéressé la compagnie Valorix qui voyait en cette nouvelle technique un moyen efficace pour éliminer ce polluant en le transformant sous une forme idéale pour formuler des engrais chimiques. Ainsi, l’achat d’ammoniac qui doit être fabriqué peut être diminué, tout en rendant conforme les effluents.

HypOTHèsE dE déparT ET risquE

Le transfert de l’ammoniac d’une solution synthétique vers une solution acide au moyen d’un contacteur à fibres creuses, de nature hydrophobe, est une opération efficace et la réaction est d’autant plus rapide que le gradient de pH est élevé et la concentration de départ en NH3 importante. Aussi, il était indispensable de transférer la technique du laboratoire sur le terrain et de la valider avec divers effluents réels. Cette technique fonctionne bien aussi longtemps que le caractère hydrophobe des fibres résiste aux charges organiques. Il s’agit du seul risque de mal fonctionnement à long terme pour cette technologie qui manque encore un peu d’historique.

prOpriéTé iNTELLECTuELLE

Elle appartient à la compagnie Valorix.

TraNsfErT dE TECHNOLOgiE

En collaboration avec le CÉPROCQ, la compagnie Valorix devrait débuter sous peu la validation de la technologie au moyen d’une unité pilote de démonstration pour traiter des eaux de nature différente. Ainsi, la compagnie souhaite pouvoir démontrer qu’une solution complète d’extraction et de valorisation de l’ammoniac existe quelle que soit la concentration de l’intrant.

COmpéTiTiviTé

Étant donnés les avantages de la technologie par rapport aux autres (peu encombrante, rapide, efficace, versatile, bon marché), son implantation devrait permettre de régler bon nombre de problèmes liés à la présence d’ions ammonium dans divers effluents, tout en ayant la possibilité de les valoriser sous forme d’engrais ou de fertilisants. Ainsi, les compagnies qui l’adopteront pourront se conformer au nouveau règlement (entré en vigueur en janvier 2012), tout en s’affranchissant de la gestion du résidu acide qui sera pris en charge par Valorix.

rETOmbéEs sur La fOrmaTiON

Afin de faire connaître la technologie, les travaux sur le captage de l’ammoniac ont conduit à plusieurs communications nationales et internationales (8 au total) et un article. Depuis le début des travaux en 2007, l’étude a impliqué la participation de deux professeurs et de plusieurs stagiaires (1 universitaire et 2 collégiaux). L’un de ces stagiaires a bénéficié d’une extension de stage, ce qui lui a permis d’avoir une première expérience d’emploi canadienne significative. Les activités du centre sont présentées à chaque nouveau groupe d’étudiants qui commencent leur formation à l’IPI (Institut des Procédés Industriels).

fiNaNCEmENT

Le projet a bénéficié de l’appui financier des programmes PART du MESRST (2010-Autonome et 2012-Partenaire) et RDA-1 du CRSNG (2011).

avaNCéE TECHNiquE Ou TECHNOLOgiquE

Plusieurs procédés existent sur le marché pour traiter NH3 ou NH4+ avec

soit conservation de la molécule (stripping, échange ionique, précipitation, absorption), soit destruction (traitements biologique et chimique). Cependant, aucun de ces procédés n’est aussi versatile que celui-ci. Simple d’utilisation et peu encombrant, le système s’adapte en effet très facilement, car la technologie des fibres creuses se caractérise par une souplesse d’opération et de conception (s’adapte à toutes les tailles).

méTHOdOLOgiE

Le liquide à traiter chargé en NH3 (NH4+) et le

liquide absorbant (acide) circulent à contre-courant dans un réseau de fibres creuses. La faible taille des pores (50 nm) et la nature hydrophobe des fibres en polypropylène empêchent le mélange des liquides, seul le gaz (NH3) traverse les parois. Sa neutralisation est immédiate et s’effectue tant que l’acide présente une bonne capacité d’absorption, celle-ci étant la force motrice de la technique. Le schéma ci-après en illustre son principe.

équipe de réalisation

• fabienne biasotto, chercheuse; • Liette Labrosse, enseignante à l’IPI;

• Narda Martinez, technicienne;

• Serge Alex, professeur-chercheur

résuLTaTs dévELOppEmENT durabLE

En transformant un CONTAMINANT en un PRODUIT à valeur économique, cela permet non seulement de donner une nouvelle vie à un déchet, mais aussi de réduire la production d’un autre produit, soit l’ammoniac (fabriqué à partir de l’azote et de l’hydrogène issu du vaporéformage du méthane). De plus, en étant versatile et accessible, elle peut répondre aussi bien aux besoins d’une petite PME que d’une grande entreprise, ce qui permet en gérant mieux la composition des rejets de diminuer la pression sur l’environnement lors d’un épandage par exemple.

Les paramètres expérimentaux idéaux de fonctionnement et les points forts de la technique sont résumés dans les deux tableaux suivants, tandis que la figure 1 illustre l’évolution des charges lors du traitement d’une eau réelle.

Figure 2 : Unité de démonstration de 10 L/min.

parTENairEs

Frédéric Vincent, Marie-Ève Goyer et Guillaume Desjardins de Valorix (Warwick, Québec)

iNfOrmaTiON suppLémENTairE

Le développement du contacteur à fibres creuses pour extraire des composés organiques et inorganiques d’effluents aqueux a reçu le Prix Phénix de l’environnement dans la catégorie Recherche et développement en 2006. Actuellement, on travaille sur une deuxième génération de contacteurs pour améliorer leur longévité et en faciliter l’entretien. L’école Polytechnique de Lausanne (Suisse) a comme mandat de valider le potentiel de la technologie pour une entreprise publique et elle est prête à partager les résultats avec notre centre car elle nous a identifié comme un des rares laboratoires à avoir de l’historique.

Figure 1 : Exemple de suivi de l’évolution de l’ammoniac dansles solutions à traiter et de piégeage

Conditions opératoires : ratio volumique acide/base : 1,5/4, débit 1 L/min, base : intérieur des fibres, acide : extérieur des fibres, acide : H2SO4 2M, base : eau industrielle.

Développement durable et écocitoyenneté : une méthode hybride comme outil d’appropriation de connaissances

CONTEXTE

En 2012, le Collège de Rosemont a entrepris un ensemble de démarches visant à favoriser une meilleure utilisation de ses infrastructures dédiées au développement durable, ainsi qu’une augmentation des démarches de développement durable menées par la communauté du Collège. Le Centre d’étude en responsabilité sociale et écocitoyenneté (CÉRSÉ) a développé la formation Comment passer d’employé à écocitoyen, ancrée dans le milieu vie et sur l’expérience vécue.

AVANCÉE SOCIALE

Pour garantir la correspondance des outils et des besoins, la formation développée pour les employés du Collège de Rosemont propose :• Une approche centrée sur les personnes Afin de donner lieu à une intégration conviviale du développement durable

dans les actions, les espaces au sein desquels il est possible d’intégrer le développement durable sont identifiés dans les différentes attributions de travail des employés.

TRANSFERT

Outil de formationStructure par blocs 1. bloc général : commun à tous les destinataires de la formation2. 9 blocs spécifiques, rattachés aux différents objectifs de la politique de

développement durable du Collège, à sélectionner selon les regroupements de personnes (par type de poste ou par directions, départements, etc.)

3. Café du développement durable

Nombres de personnes formées • 8 directions • 220 personnes • 16 séances de formations (sur 312 employés au total en 2012-2013)

2011-2012 : 71 personnes (pilote) (32 %)2013-2014 : 149 personnes (68 %)

Planification d’un volet deux• Les employés sont

maintenant sensibilisés et informés

• Ils ont en main des pistes de réflexion grâce au Café du développement durable

• Prêt à entreprendre des projets concrets

MÉTHODOLOGIE

La diversité des fonctions occupées par les employés du Collège pose un enjeu méthodologique. La formation doit répondre à deux exigences à priori contradictoires :• Univocité des concepts de développement durable pour le Collège• Pluralité de la mise en œuvre de ces concepts dans le cadre

d’attributions de travail diversifiées

Appariement des attributions caractéristiques des différents corps d’emplois et des objectifs de la politique de développement durable du Collège

Étapes• Devis pédagogique (planification et analyse des besoins)• Vulgarisation du concept de développement durable • Appropriation du concept de développement durable (action)• Suivi

FINANCEMENT

Le financement de ce projet a été assuré par le Bureau de projets du Collège de Rosemont.

COMPÉTITIVITÉ

Ce projet a permis de :• Expliquer et vulgariser les concepts de développement durable

(et ses sous-concepts)• Favoriser l’adhésion des employés aux valeurs du Collège

et au développement durable• Mieux informer les employés des actions entreprises par le Collège en

développement durable et les valoriser• Susciter une meilleure compréhension des employés des activités en

développement durable au Collège• Susciter une meilleure compréhension des employés des différentes

infrastructures de développement durable au Collège• Présenter et donner des outils de référence à la communauté

LE PROBLÈME : CONSTATS

Le CÉRSÉ a fait le constat d’une appropriation insuffisante des concepts et des infrastructures :• Les employés ont une connaissance limitée du développement

durable• L’environnement et le développement durable sont fréquemment

confondus• Les ressources et projets de développement durable sont peu connus

RÉSULTATS

Café du développement durable. Diagnostic de développement durable

Dialogue bidirectionnel d’expert à expert parmi la communauté du Collège

PARTENAIRES

Les différentes directions du collège ont été mises à contribution dans le développement de ce projet en rendant disponible les employés.

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Les professionnels cèdent au Collège de Rosemont, sans limites territoriales et sans redevances aucunes, tous les droits d’auteur sur les travaux réalisés à l’intérieur du projet.

Équipe de réalisation

• Valérie Demers, responsable de la recherche

• Bernadette Brun, conseillère en développement durable

Sondage d’évaluation auprès de la cohorte 2013-2014

Amélioration des propriétés thermomécaniques de l’acide polylactique (PLA)

CONTEXTE

Objectif• Augmenter les propriétés thermomécaniques de l’acide polylactique (PLA).

Motivations• Le PLA est une alternative intéressante pour remplacer les produits

dérivés du pétrole. Cependant, sa faible résistance à la chaleur limite son champ d’application.

Caractéristiques de l’acide polylactique (PLA)• Biosourcé : Synthétisé à partir de maïs, riz et betterave.• Biodégradable, compostable et biocompatible.• Candidat sérieux pour substituer les thermoplastiques d’origine pétroliers. • À température ambiante : Propriétés mécaniques intéressantes en termes

de rigidité. Au-delà de sa Tg (60 °C), sa rigidité s’effondre.

RETOMBÉES SUR LA FORMATION

Implication d’un enseignant en plasturgie• Formation dans le domaine de la fabrication des mélanges polymères et

de leur caractérisation.• Transfert des connaissances et des concepts dans les cours de Techniques

en plasturgie.

Implication d’étudiants• Trois étudiants en plasturgie et un étudiant en Sciences de la nature du

CEGEP de Thetford. • Deux étudiants de l’Université de Sherbrooke 1er cycle.

AVANCÉE TECHNIQUE OU TECHNOLOGIQUE

À ce jour, aucune solution ne permet d’accélérer suffisamment la cristallisation du PLA pour rendre le procédé de transformation concurrentiel.

TRANSFERT TECHNOLOGIQUE

Objectifs pour la suite du projet : • Déterminer la vitesse de cristallisation des différents mélanges à base de PLA

3100 HP.• Accélérer la vitesse de cristallisation lors de la transformation à basse

température.• Comprendre l’effet de l’agent nucléant « LAK-301 » dans le PLA3100HP et

augmenter les performances par l’ajout de co-additifs (effets synergiques).

MÉTHODOLOGIE

Formulation des mélanges par extrusion bi vis.

Moulage des éprouvettes par injection.

Caractérisations• TFC à 0.45 MPa.• DSC (-30 °C à 210 °C, vit.10 °C /min, N2).

Comparaison des résultats.

HYPOTHÈSE DE DÉPART ET RISQUE

Hypothèse pour accroître les propriétés thermomécaniques• Accélération de la vitesse de cristallisation et augmentation du taux de

cristallinité par l’incorporation d’agents nucléants et de plastifiants.

Risques résultant de l’incorporation d’agents nucléants et de plastifiants • Les plastifiants réduisent généralement la rigidité et la contrainte

maximale en traction.• Migration des plastifiants avec le temps. • Certains agents nucléants réduisent la transparence du PLA. • Augmentation des coûts du polymère.

RÉSULTATS

PARTENAIRES

Partenaire dans le cadre de l’ICC-RI : OLEOTEK inc.

INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE

Les PLA proviennent de NatureWorks LLC (Cargill Dow).

Équipe de réalisation

• Andro Vachon, enseignant et chargé de projet;

• Keven Pépin, chargé de projet;

• Pascal Yves Vuillaume, directeur de la recherche;

• William Gagné-Monfette, étudiant stagiaire, Cegep de Thetford.

DÉVELOPPEMENT DURABLE

• L’utilisation d’un polymère biosourcé réduction de notre dépendance au pétrole.

• L’utilisation d’un polymère compostable réduction du volume de déchets (polymères) enfouis.

Figure 1 : Cristallisation et propriétés thermiques du PLA

Figure 2 : Techniques permettant de favoriser la cristallisation du PLA.

Figure 4 : Vitesse de cristallisation et taux cristallinité du PLA2003D en fonction de la température de recuit.

Figure 5 : Comparaison de la cristallinité des PLA 2003D et 3100HP formulés en fonction de la température du moule.

Figure 6 : Comparaison de la TFC des PLA 2003D et 3100HP formulés en fonction de la température du moule.

Figure 3 : Potentiel de cristallinité du PLA2003D formulé et cristallinité en conditions réelles de transformation.

FINANCEMENT

• Programme d’innovation dans les collèges et la communauté (ICC-RI), Conseil de recherches en sciences naturelles et génie du Canada (CRSNG).

• FQRNT (Volet programme de recherche pour les enseignants de collège).

Cristallisation du PLA

PLA2003D formulé :• Potentiel de cristallinité d’environ

25 % vs environ 6 % en conditions réelles de transformation.

PLA2003D sans additif :• À T>90°C, accélération de la vitesse

de cristallisation et augmentation du taux de cristallinité.

PLA2003D :• Cristallinité éprouvettes 120°C >

éprouvettes 25°C.• Effet marqué du talc à 120°C

(~25 % cristallinité).

PLA3100HP :• Cristallinité 3100HP > 2003D

à 25°C et 120°C. • Les additifs ont peu d’effet sur

le pourcentage de cristallinité, la cristallinité maximale ayant été atteinte. Le produit commercial est déjà formulé.

Propriétés thermomécaniques

PLA3100HP :• Augmentation de la rigidité du PLA

moulé à 120°C. • La TFC atteint 135°C avec 2 % Talc.

Formulation à base d’acide polylactique (PLA) ultrarésistant à l’impact

CONTEXTE

Objectif• Augmenter la résistance à l’impact de l’acide polylactique (PLA) pour la

fabrication de pièces durables.

Motivations• L’apparition de nouveaux matériaux à base de PLA est à prévoir pour les

années à venir. Or, sa faible résistance à l’impact nuit à son utilisation pour plusieurs applications.

Caractéristiques de l’acide polylactique (PLA)• Biosourcé : Synthétisé à partir de maïs,

riz et betterave.• Biodégradable, compostable et

biocompatible.• Candidat sérieux pour substituer les

thermoplastiques issus du pétrole. • À T° ambiante : Propriétés

mécaniques intéressantes en termes de rigidité. Dans son état vitreux, fragile et faible résistance à l’impact.

RETOMBÉES SUR LA FORMATION

Implication d’un enseignant en plasturgie• Formation dans le domaine de la fabrication des mélanges polymères et

de leur caractérisation.• Transfert des connaissances et des concepts dans les cours de plasturgie.

Implication d’étudiants• Trois étudiants en plasturgie et un étudiant en Sciences de la nature du

CEGEP de Thetford. • Deux étudiants de l’Université de Sherbrooke 1er cycle.

AVANCÉE TECHNIQUE OU TECHNOLOGIQUE

• Augmentation des propriétés à l’impact Izod jusqu’à 11X avec 24 % TPE-U.• Augmentation des propriétés à l’impact Gardner jusqu’à 76X avec 24 %

TPE-Es.

TRANSFERT TECHNOLOGIQUE

Perspectives• Augmentation des performances en traction.• Utilisation d’agent compatibilisant. • Diminution des coûts.• Augmentation de la cristallinité.

MÉTHODOLOGIE

Formulation des mélanges par extrusion bi vis.

Moulage des éprouvettes par injection.

Caractérisations• Traction (ASTM D638, T= 23°C, HR= 50 %)• Impact Gardner (ASTM 5024, projectile 5/8’’ et support 1 1/4”, ép. 3 cm,

T= 23°C, HR= 50 %)• Impact Izod (ASTM D256-10, T= 23°C, HR= 50 %)

Comparaison des résultats.

FINANCEMENT

• Programme d’innovation dans les collèges et la communauté (ICC-RI), Conseil de recherches en sciences naturelles et génie du Canada (CRSNG).

• FQRNT (Volet programme de recherche pour les enseignants de collège).

HYPOTHÈSES DE DÉPART ET RISQUES

Hypothèse pour accroître la résistance à l’impact• Incorporation dans le PLA d’élastomères

thermoplastiques de type polyethers-esters (TPE-Es), polyethers-amides (TPE-A) et polyethers-uréthanes (TPE-U).

• L’incorporation d’un élastomère permet la dissipation de l’énergie lors de l’impact.

Risques résultant de l’incorporation d’élastomères• Diminution des performances de rigidité et de résistance à la traction. • Augmentation des coûts.• Pourrait affecter la biodégradabilité du PLA.• Moins attractif du point de vue environnemental si les additifs ne sont pas

biosourcés et/ou biodégradables.

RÉSULTATS

PARTENAIRES

Partenaire dans le cadre de l’ICC-RI : OLEOTEK inc.

INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE

Le TPE-Es (utilisé dans cette étude) : Non-biosourcé et non-biodégradable. Mais il en existe une version biosourcée. Le TPE-A : Non-biosourcé et non-biodégradable.Le TPE-U : Non-biosourcé et non-biodégradable. Le PLA provient de NatureWorks LLC (Cargill Dow).

Équipe de réalisation

• Keven Pépin, chargé de projets;

• Andro Vachon, enseignant;

• Pascal Yves Vuillaume, directeur de la recherche;

• William Gagné-Monfette, étudiant stagiaire, Cegep de Thetford.

DÉVELOPPEMENT DURABLE

• L’utilisation d’un polymère biosourcé réduction de notre dépendance au pétrole.

• L’utilisation d’un polymère compostable réduction du volume de déchets (polymères) enfouis.

Tableau 1. Comparaison du PLA avec d’autres polymères de commodité.

Figure 2. Énergie de fissuration (Gardner) en fonction de la quantité d’élastomère.

Figure 3. Énergie de rupture (Izod) en fonction de la quantité d’élastomère.

Figure 4. Module d’élasticité en fonction de la quantité d’élastomère.

Figure 1. Structure des élastomères de type copolymères à blocs.

Propriétés de résistance à l’impact Résistance à l’impact Gardner : Additifs : TPE-Es ˜ TPE-U > TPE-A

• Effet marqué à partir de 12 % (p/p)

Résistance à l’impact Izod : Additifs : TPE-U > TPE-Es > TPE-A

• Effet marqué à partir de 16% (p/p)

Propriétés mécaniques en traction

Rigidité (E, module d’élasticité) : Additifs : TPE-Es ˜ TPE-U > TPE-A

• Diminution constante de la rigidité.

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RECHERCHE ET TRANSFERT

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Bilan évaluatif de Tremplin Santé

CONTEXTE

ÉCOBES – Recherche et transfert a été mandaté pour évaluer le programme Tremplin Santé.

Initié par la Fondation des Camps Odyssée, Tremplin Santé vise à favoriser la mise en place dans les camps d’été d’un environnement propice à l’adoption de saines habitudes de vie par les jeunes (comportements alimentaires sains et mode de vie physiquement actif). Pour ce faire, il sensibilise et mobilise les acteurs des camps (de vacances, de jour et municipaux) et les parents des jeunes qui fréquencent ces camps.

Le projet pilote d’une durée de 3 ans a débuté en 2012. En 2014, ce sont 155 camps qui déploieront le programme Tremplin Santé. À terme, Tremplin Santé vise à transférer son savoir-faire à l’échelle québécoise dans l’avenir.

RETOMBÉES SUR LA FORMATION

Trois étudiants ont été impliqués dans le projet : • Érika Blackburn, étudiante au programme préuniversitaire en sciences de

la nature du Cégep de Jonquière;• Steven Brooks, étudiant à la maîtrise en sociologie de l’Université Laval;• Suzie Tardif, étudiante au baccalauréat en éducation préscolaire et

en enseignement primaire de l’Université du Québec à Chicoutimi.

ACTIvITÉS dE dIFFUSION ET dE TRANSFERT

• L’équipe de Tremplin Santé a été associée à la démarche évaluative tout au long du projet. L’approche participative adoptée a permis de développer une compréhension collective des processus en jeu et des résultats du programme.

• Les résultats de cette démarche évaluative ont été présentés à l’équipe de Tremplin Santé et aux partenaires du Groupe d’action, responsables de l’organisation.

• Des extraits de l’évaluation sont insérés dans les feuillets d’informations disponibles sur le site Internet du programme et dans quelques communica-tions écrites présentées dans des congrès.

• La directrice du programme souhaite collaborer de nouveau avec l’équipe d’ÉCOBES pour créer un document regroupant les principales conditions à respecter pour implanter un programme similaire à Tremplin Santé dans un camp d’été.

MÉTHOdOLOGIE

L’approche participative utilisée s’inscrit dans une perspective d’utilité pour les acteurs et vise à soutenir l’action en leur permettant de développer une compréhension collective de la situation évaluée. Un comité de suivi a été formé pour maintenir une gouvernance tout au long du processus. Le modèle logique du programme et un plan d’évaluation détaillé ont été élaborés dans le cadre du mandat.

Afin de répondre aux objectifs de l’évaluation, une collecte de données variée a été réalisée. Le tableau 1 présente le bilan de la collecte de données.

COMPÉTITIvITÉ

Subventionné pendant 3 ans par Québec en Forme, Tremplin Santé arrive au terme de son financement. Toutefois, les données recueillies permettent de témoigner du caractère novateur du programme auprès d’éventuels partenaires financiers. Les résultats mettent en lumière l’efficacité du programme et ses retombées dans les camps d’été.

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

La propriété intellectuelle de l’évaluation appartient à Tremplin Santé. Les droits d’auteurs appartiennent à ÉCOBES – Recherche et transfert.

PARTENAIRES

• Tremplin Santé • Québec en Forme (bailleur de fonds)• Fondation des camps Odyssée (maître d’œuvre du projet)• Partenaires ressources : Association des camps du Québec, Association

québécoise du loisir municipal, Camps Odyssée, Conseil québécois du loisir, Fédération québécoise des centres communautaires de loisir, Québec en forme, YMCA

• Fournisseurs experts : Capsana, Extenso Centre de référence sur la nutrition de l’Université de Montréal, Faculté d’éducation physique et sportive de l’Université de Sherbrooke, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, Racines sportives, LG2

OBJECTIFS dE L’ÉvALUATION

Globalement, le mandat visait à : • Documenter la mise en œuvre du plan d’action;• Faire le point sur les effets de la mise en œuvre du plan d’action;• Évaluer l’efficacité du programme au regard de l’atteinte des résultats

attendus; • Accompagner Tremplin Santé dans la mise en place de conditions

permettant de développer son potentiel de transfert.

« C’est un programme qui peut bien se diffuser. » (Extrait d’une entrevue)

QUELQUES RÉSULTATS

La mise en œuvre de Tremplin Santé• La mise en œuvre du programme se déroule bien, notamment grâce aux

outils proposés et à l’accompagnement offert.• Les acteurs sont satisfaits de leur participation au programme.

Les effets attendus du programme• Tremplin Santé a des effets positifs sur la programmation, l’animation et

la gestion des camps.• Les gestionnaires, les coordonnateurs et les animateurs des camps

s’approprient le programme et témoignent de leurs nombreuses initiatives pour mettre en place un environnement propice à l’adoption par les jeunes de saines habitudes de vie.

• Les parents se montrent soucieux du contenu de la boîte à lunch de leur enfant.

• Tremplin Santé cumule de nombreux facteurs favorables au transfert.

Équipe de réalisation

• Josée Thivierge, chargée de projet

• Michaël Gaudreault, enseignant-chercheur

• Isabelle Joyal, chercheuse

• Suzie Tardif, assistante de recherche

dÉvELOPPEMENT dURABLE

Tremplin Santé vise à favoriser la mise en place d’environnements leaders en saines habitudes de vie dans les camps du Québec. Les camps desservant des jeunes provenant de milieux défavorisés font l’objet d’une attention toute particulière. Cette préoccupation permet de rattacher Tremplin Santé à l’approche humaniste en développement durable, laquelle se préoccupe de la réduction des inégalités sociales, dans une optique de bien-être commun et d’équité intergénérationnelle. La démarche évaluative a démontré l’importance et la pertinence d’un tel programme pour que les jeunes Québécois adoptent des comportements alimentaires sains et un mode de vie physiquement actif afin de grandir en santé.

FINANCEMENT

Le financement de la démarche évaluative est assuré par Tremplin Santé.

Tableau 1 : Bilan de la collecte de données

Appréciation de l’impact positif de Tremplin Santé sur les camps(Coordonnateurs et animateurs)Tremplin Santé a eu un impact positif (de faible à fort) sur la programmation, l’animation et la gestion du camp.

RECHERCHE ET TRANSFERT

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Intégration des étudiants et engagement scolaire : deux faces d’une même médaille?

CONTEXTE

À l’automne 2010, la première cohorte issue du renouveau pédagogique arrivait dans les collèges québécois. Un immense besoin d’information sur ces «nouveaux» étudiants était ressenti dans les collèges. Une vaste enquête a été mise en place dans dix collèges pour tracer le portrait de ceux-ci ainsi que pour connaître les facteurs associés à leur intégration au collège et à leur engagement scolaires.

RETOMBÉES SUR LA FORMATION

Quatre étudiants collégiaux et un universitaire ont été directement impliqués dans ce projet. Huit enseignants-chercheurs y ont contribué. Enfin, le cours « Formation enrichie en recherche » a été inspiré de cette enquête et reprendra une partie du questionnaire annuellement dans la constituante de Terrebonne du Cégep régional de Lanaudière.

AVANCÉE

Cette enquête fut menée en collaboration avec les 10 collèges visés et avec les trois instances régionales de concertation (IRC) pour la persévérance scolaire. Outre les connaissances acquises sur une nouvelle clientèle, les étudiants admis conditionnel-lement, la mobilisation régionale concertée induite par ce projet ouvre une avenue inédite pour un meilleur soutien aux étudiants.

TRANSFERT

En intégrant les acteurs des établissements d’enseignement visés par le projet, les chercheurs se sont assurés d’avoir un appui maximal au sein de ceux-ci. Ainsi, les directions des collèges, les équipes de professionnels et les départements d’enseignement ont été visités. Également, les chercheurs ont mis sur pied trois comités-conseils régionaux qui ont dirigé les travaux à toutes les étapes du projet, incluant la mobilisation des milieux.

MÉTHODOLOGIE

L’enquête par questionnaire (148 questions) a permis de recueillir les réponses de près de 5 000 étudiants de première année. De ce nombre, environ 3 631 étaient issus du renouveau pédagogique. Un portrait des étudiants de chacun des collèges a été distribué dans chaque institution à la fin de la première année du projet. Un portrait des étudiants de chaque région a également servi à mobiliser les acteurs régionaux durant la deuxième année. Enfin, une monographie identifiant les facteurs associés à l’intégration et à l’engagement scolaires a été rédigée durant la troisième année.

COMPÉTITIVITÉ

L’évaluation du projet a montré que plusieurs actions ont été prises dans les collèges participants afin d’améliorer le soutien aux étudiants. Si leur intégration institutionnelle s’en trouvait facilitée et leur engagement scolaire accru, il est permis de penser que la rétention et la diplomation des étudiants pourraient augmenter.

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

La propriété intellectuelle de l’ensemble du projet appartient à ÉCOBES, mais des ententes ont permis aux dix collèges participants d’utiliser les données et les analyses scientifiques produites à leur convenance. Cependant, ces derniers n’ont pas le droit de transférer cette autorisation à un tiers.

PARTENAIRES

Les dix collèges et les trois IRC (CRÉVALE, COMPÈRES ET CRÉPAS) des régions concernées. Également, il faut souligner que huit enseignants- chercheurs ont, à un moment ou l’autre du projet, contribué à l’analyse des résultats ou à leur diffusion dans leur collège ou leur région. Il faut aussi souligner la contribution d’une dizaine de professionnels des collèges au projet. Enfin, l’apport de près d’une centaine d’enseignants lors de la collecte des données mérite d’être souligné à grand trait.

HYPOTHÈSE DE DÉPART ET RISQUE

Les étudiants ont été séparés en trois clientèles distinctes, car nous faisions l’hypothèse que les facteurs associés à leur intégration et à leur engagement pourraient être différents pour les étudiants admis conditionnellement, pour ceux admis en session d’accueil et d’intégration et pour tous les autres étudiants.

RÉSULTATS

Les étudiants qui ont un faible engagement scolaire manquent de motivation, ils éprouvent des difficultés d’intégration, leur choix vocationnel n’est pas établi et ils estiment manquer de soutien de la part de leur entourage et du milieu scolaire. Il est intéressant de constater que plusieurs facteurs sont fortement associés à la fois à des difficultés d’intégration et à un faible engagement scolaire (avoir songé à abandonner les études, détresse psychologique, faible perception de ses habiletés cognitives, etc.).

FINANCEMENT

Au total, ce projet a demandé un investissement de plus de 500 000 $. Le projet a été financé par le PART-IS pour une durée de trois ans. De plus, les partenaires régionaux ont contribué pour environ 55 % du financement.

Équipe de réalisation

• Marco Gaudreault, chercheur

• Julie Labrosse, chercheure

• Nadine Arbour, coordonnatrice

• Michaël Gaudreault, enseignant-chercheur

DÉVELOPPEMENT DURABLE

En assurant un meilleur soutien aux étudiants pour que leur intégration institutionnelle soit facilitée et pour que leur engagement scolaire soit plus soutenu, ce projet de recherche-collaborative et toute la mobilisation qui a suivi a, d’une certaine manière, contribué au développement humain des trois régions visées.

Proportion d’étudiants ayant songé à abandonner les études souvent ou très souvent selon leur niveau d’engagement scolaire affectif

RECHERCHE ET TRANSFERT

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Mieux identifier les groupes moins informés sur la génétique et les maladies héréditaires afin de développer des stratégies

de communication novatrices pour les rejoindre

CONTEXTE

Depuis novembre 2010, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec, en collabora-tion avec l’Agence de la santé et des services sociaux (ASSS) du Saguenay–Lac-Saint-Jean (SLSJ), a mis en place un projet-pilote d’offre de tests de porteur pour quatre maladies hérédi-taires (MH) récessives au SLSJ. Les maladies visées par le projet-pilote sont : l’acidose lactique, la tyrosinémie, l’ataxie de Charlevoix-Saguenay et la neuropathie sentivo-motrice. Dans le but d’évaluer les retombées sur la population de ce projet-pilote, une enquête téléphonique a été réalisée au printemps 2012 sondant le niveau de connaissances des modes de transmission des MH, sur l’acceptabilité des tests de porteur, de même que sur les valeurs y étant associées.

Cette recherche s’inscrit dans le sillage des préoccupations de la Corporation de recherche et d’action sur les MH (CORAMH), partenaire du projet, qui est un organisme communautaire ayant pour mission de prévenir les MH en misant sur la sensibilisation, l’information et l’éducation de la population. CORAMH cherchait à se pourvoir de stratégies de transfert ciblant notamment des publics moins informés afin de mieux exercer sa mission.

RETOMBÉES SUR LA FORMATION

• Un professeur d’arts et technologie des médias est associé au projet et a développé des méthodes de communication utilisant les réseaux sociaux, notamment Facebook.

• Une étudiante en deuxième année d’ATM est aussi associée au projet pour la diffusion des connaissances.

• Un étudiant du baccalauréat en sociologie de l’Université Laval a étroitement collaboré à la rédaction du rapport de recherche.

AvANCÉES SOCIALES

Les données de cette enquête illustrent de façon remarquable combien la population du SLSJ est éduquée sur la génétique. En effet, les résultats au test de connaissances révèlent, entre autres, un taux de réussite fort élevé pour trois des quatre questions (environ 90 %). Avoir une meilleure connaissance au sujet de la génétique influence positivement plusieurs comportements et perceptions. De ce constat découle toute l’importance de trouver les meilleurs moyens de donner de l’information et de sensibiliser la population en général sur la génétique et les tests de porteur.

Avec l’organisme preneur, CORAMH, une stratégie de transfert d’information est présentement en train d’être mise en place. Des groupes cibles ont été identifiés par les résultats de l’enquête, soit les personnes moins scolarisées et celles ayant déjà eu un enfant en santé. Ils seront prioritairement visés pour transférer des connaissances sur la génétique.

CORAMH fait l’essai d’une utilisation accrue des médias sociaux comme transmetteur d’information de sensibilisation afin de rejoindre les groupes moins scolarisés. L’information diffusée est simplifiée afin d’en faciliter la compréhension. Un travail de vulgarisation du site Web de l’organisme est aussi envisagé.

MÉTHODOLOGIE

Enquête téléphonique• Tenue à l’hiver et au printemps 2012; • Population visée : les 18 à 44 ans du SLSJ; • n = 1 386 (taux de réponse pondéré de 58,9 %).

variable dépendante • Test de connaissances sur les modes de transmission des MH (quatre

items).

Analyses statistiques• Des tests non paramétriques de Kruskal-Wallis (K-W); • Des tests post-hoc de Mann-Whitney (au seuil de 1 %);• La régression logistique séquentielle et cumulative.

PARTENAIRES

Un comité-conseil est responsable de l’ensemble de la démarche :• Deux membres de l’ASSS-02;• Deux membres de CORAMH;• Trois chercheurs d’ÉCOBES;• Une représentante du Service de conseil génétique du CSSS de Chicoutimi;• Une professionnelle de ComSanté de l’UQÀM;• Un enseignant-chercheur du Cégep de Jonquière;• Une professionnelle du CSSS de Jonquière.

RÉSULTATS

Connaissance des modes de transmission des MHNous avons posé une série de questions présentées au tableau 1 servant à mesurer le niveau de connaissances des répondants au sujet des modes de transmission des MH.

Caractéristiques favorisant une meilleure connaissanceLa scolarité se révèle l’indicateur le plus important de réussite au test de connaissances. En effet, le score moyen augmente de façon continue selon le niveau de scolarité (figure 1). D’autres indicateurs sont associés au test de connaissances. Les plus jeunes réussissent mieux le test, de même que ceux qui ont déjà passé les tests de porteur. Enfin, avoir au moins un de ses grands-parents originaire de la région permet aussi d’anticiper une meilleure performance au test.

Les avantages d’une meilleure connaissance sur les modes de transmission des MH pour les répondants• Avoir davantage entendu parler de l’offre de tests, être favorable à l’offre

de ce genre de tests; • Avoir une perception réaliste de leur risque d’être porteur;• Être disposé à passer les tests de porteur s’ils désiraient avoir des enfants

et à demander à leur partenaire de passer les tests;• Ne pas avoir la perception d’être en moins bonne santé s’ils étaient déclarés

porteurs;• Informer davantage leurs proches de leur statut de porteurs, si c’était le

cas;• Croire que les gens ont le droit de connaître leur statut de porteur;• Être moins souvent en accord avec l’obligation pour tous de passer les

tests;• Avoir une crainte moins élevée que les tests conduisent à des jugements

négatifs à l’égard des parents qui donneraient naissance à un enfant atteint.

Équipe de réalisation

• Marie-Ève Blackburn, chercheuse

• Nadine Arbour, coordonnatrice

• Julie Auclair, enseignante-chercheuse

• Suzanne Veillette, chercheuse

Tableau 1 : Proportion de bonnes réponses aux quatre questions mesurant les connaissances de la population sur les modes de transmission des MH

Figure 1 : Résultats moyens des participants au test de connaissances sur les modes de transmission des MH selon le plus haut niveau de scolarité atteint

FINANCEMENT

• CIHR team in community genetics (ECOGENE-21), Instituts de recherche en santé du Canada;

• Programme de subventions en santé publique (PSSP) du ministère de la Santé et des Services sociaux;

• Programme d’aide à la recherche et au transfert en innovation sociale (PART-IS) du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST);

• La Fondation Go maintenant dénommée la Fondation du Grand défi Pierre Lavoie;

• Corporation de recherche et d’action sur les maladies héréditaires (CORAMH);

• Association de l’acidose lactique;• Groupe d’aide aux enfants tyrosinémiques du Québec.

Prévention durable des risques de chute par-dessus bord dans l’activité de pêche au homard : apport de la sécurité et de l’ergonomie

CONTEXTE

En 2010 et 2011, au Québec, dans la pêche commerciale au homard, deux aides-pêcheurs sont décédés suite à des chutes par-dessus bord. Jusqu’à présent, les causes des chutes par-dessus bord, documentées scientifiquement dans d’autres pays, sont la perte de l’équilibre et l’entraînement par le gréement de pêche.

OBJECTIFS DE LA RECHERCHE

1) Analyser les risques de chute par-dessus bord et leurs déterminants;2) Documenter les moyens de prévention collectifs et individuels; 3) Identifier les pistes les plus prometteuses de réduction des risques.

Ces objectifs sous-tendent une compréhension approfondie de l’activité de travail de cette pêche.

AVANCÉE TECHNIQUE OU TECHNOLOGIQUE

• L’originalité de notre recherche est que nous avons combiné des méthodes mixtes de recueil des données incluant des observations en mer sur les activités des capitaines et des aides-pêcheurs. Ces travaux se sont réalisés dans un cadre éthique rigoureux afin d’identifier des opérations et des aménagements sécuritaires.

TRANSFERT TECHNOLOGIQUE

Les principales pistes de prévention pour améliorer la prévention des chutes par-dessus bord se traduisent en deux axes :

1) La valorisation des résultats de la recherche visant une action auprès de la main-d’œuvre (sensibilisation, formation et transfert de savoirs d’expérience et de savoirs de prudence).

2) Des actions en matière d’aménagement des postes de « haleur et du dispositif de support des casiers » pendant la pêche régulière.

MÉTHODOLOGIE

Approche participative de la profession, incluant :• Un questionnaire général de perception des risques des pêcheurs de la

Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.• Un questionnaire descriptif administré à l’équipage de 7 embarcations

qui ont accueilli les chercheurs à bord de leur homardier.• 20 sorties en mer, 58 heures d’enregistrements vidéo, appuyés

d’observation directe.• Deux rencontres de validation des résultats avec les équipages, une par

région (2 X 1 1/2 journée).• Accompagnement de l’équipe de recherche par un comité de suivi

constitué de représentants régionaux et sectoriels de la pêche.

RETOMBÉES SUR LA FORMATION

L’École des pêches et de l’aquaculture du Québec attaché au CEGEP de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine siège dorénavant sur le comité de valo-risation des résultats. Elle sera en première ligne pour les intégrer, à terme, dans les cours offerts autant pour les programmes réguliers ou continu de formation.

FINANCEMENT

Le projet a été supporté financièrement par l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST).

COMPÉTITIVITÉ

Par un accroissement potentiel de la sécurité, le projet pourrait :• Permettre une augmentation de l’efficacité des opérations. • Mener à une réduction des coûts reliés aux accidents. • Favoriser la relève de la main d’œuvre.

PARTENAIRES

MONTREUIL, Sylvie, chercheure et ergonome, Université Laval ; RICHARD, Jean-Guy, consultant et ergonome, Université Laval.

INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE

Un rapport de recherche est à paraître en 2014 sur le site de l’IRSST : www.irsst.qc.ca

Montreuil, S., F. Coulombe, J-G. Richard et M. Tremblay. Analyse des risques et identification des pistes de prévention des chutes par-dessus bord de l’équipage des homardiers du Québec.

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Les résultats acquis dans le cadre de ce projet sont du domaine public pour tout ce qui a été approuvé sur la base des règles éthiques établies par les Comités d’éthique de la recherche sur des êtres humains de l’Université Laval (CERUL).

Équipe de réalisation

• Francis Coulombe, biologiste, chargé de projet

• Michel Tremblay, technicien spécialiste en pêche

RÉSULTATS

• La mise à l’eau initiale est jugée la situation la plus à risque par les pêcheurs (Tableau 1). Beaucoup de casiers et de cordage sont à bord. Une gestion planifiée et adéquate du chargement et des cordages à quai est jugée essentielle (Photos 1 et 2).

• Les deux autres situations les plus à risque seraient l’immersion des casiers en pêche régulière (Photo 3) et le trans-fert de lignes de casiers entre les fonds de pêche (Photo 4). Les trois situations ont pour point commun une étape de remise à l’eau des casiers.

• Plus de 50 scénarios de chute par-dessus bord ou de passé proche; 23 cas impli-quaient le cordage. (Tableau 2)

• Les facteurs climatiques et humains sont jugés les plus déterminants dans le processus de gestion des risques. (Figure 1; Tableau 3)

• Plus d’une quarantaine de savoirs de prudence ont été identifiés et approuvés par les pêcheurs.

Photo 1 :Chargement des casiers : cordage entre les casiers

Photo 3 : Remise à l’eau des casiers

Figure 1 : Catégories des facteurs ayant de l’impact sur les risques de chute par-dessus bord et leurs interactions dans le travail des pêcheurs de homard.Le numéro associé à un facteur correspond à son rang en termes de perception du risque sur une échelle de 1 à 10, 10 étant un facteur plus déterminant des risques.

Tableau 2 : Occurrence des circonstances identifiées dans les 50 scénarios décrits

Tableau 3 :Cote moyenne des facteurs, en ordre décroissant d’importance selon leur impact sur le risque de chute par-dessus bord

Tableau 1 : Perception du risque selon les situations de travail

Photo 2 :Chargement des casiers : cordage enroulé sur le pont

Photo 4 : Déplacer des casiers dans la zone de pêche

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Dans le contexte de la mondialisation de l’économie et des transformations de la structure industrielle et démographique dans la pêche au homard, ce projet met l’accent sur la PRÉVENTION DURABLE en matière de santé et sécurité au travail.

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Développement d’un vêtement intégrant une technologie de capteurs pour le suivi en continu et à distance des signes vitaux

CONTEXTE

Le vêtement Hexoskin s’inscrit dans une grande tendance mondiale, soit celle des technologies permettant le suivi des signes vitaux. Ces types de vêtements intelligents intéressent de plus en plus le secteur de l’habillement sportif.

L’expertise de Vestechpro était nécessaire pour intégrer la technologie au vêtement.

AVANCÉE TECHNIQUE OU TECHNOLOGIQUE

La technologie de ces unités mobiles est très performante. Cependant, la qualité du support de ces technologies, c’est-à-dire le vêtement, est déterminante pour une lecture précise et fiable des données physiologiques. Le projet a permis de créer un vêtement avec un ajustement permettant le contact constant entre les capteurs et le corps.

TRANSFERT TECHNOLOGIQUE

• Carré Technologies Inc. a participé aux étapes de développement• Formation de personnel de recherche au développement de vêtements

intelligents

MÉTHODOLOGIE

• Étude de marché• Conception du vêtement• Choix de la matière première• Développement d’une charte de mesures• Développement de prototypes• Validation de la prise de mesures• Développement d’une stratégie de production

RETOMBÉES SUR LA FORMATION

Catherine Dallaire, étudiante en dernière année de la technique de Design de Mode a participé activement à toutes les étapes du projet. Elle a participé activement aux étapes suivantes :• Dessin technique informatisé• Patron informatisé• Activités de prise de mesures

Elle a également été embauchée par Vestechpro à la fin du projet à titre d’assistante-technique.

FINANCEMENT

CRNSG - RDA niveau 1, niveau 2 en phase d’amorçage

COMPÉTITIVITÉ

Le projet permet à Carré Technologies Inc. d’être performant auprès des marchés sportif, aérospatial et médical.

PARTENAIRES

Carré Technologies Inc.

HYPOTHÈSE DE DÉPART ET RISQUE

Permettre une prise de données constante par une conception et un ajustement qui tiennent compte de la morphologie de l’utilisateur.

RÉSULTATS

• Mise en marché du vêtement Hexoskin• Création de 11 nouveaux emplois chez le partenaire entre le début et la

fin du projet

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

La propriété intellectuelle du vêtement Hexoskin appartient à Carré technologies Inc.

Équipe de réalisation

• Christine Harding, Directrice R&D

• Lucie-Maud Marchand, enseignante chercheuse

• Josée Choquette, technicienne

• Catherine Dallaire, étudiante chercheuse