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Val d’Oise édition rtisans RetRouvez dans ce numéRo toute l'infoRmation de votRe cma Le monde deS finaLe régionaLe du meiLLeur apprenti cuiSinier de france p. 12 2 e édition de noëL avant L’heure p. 8 La nouvelle équipe au service des artisans du val d’oise p. 4 Bimestriel n°80 • janvier-février 2011 • 1 le catalOgue des fOrmatiOns de la mandat 2010-2015

deS rtisansRouvez dans ce numéRo toute … · Professionnels, équipez-vous en toute confiance. Vous désirez renouveler votre matériel, agrandir votre magasin ou mener à bien

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Val d’Oiseédition

rtisansRetRouvez dans ce numéRo toute l'infoRmation de votRe cmaLe monde

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finaLe régionaLe du meiLLeur apprenti cuiSinier de france p. 12

2e édition de noëL avant L’heure p. 8

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é ditO

A rtisans du Val d’Oise, une nouvelle équipe à la CMA 95 vient d’être élue.

Aujourd’hui, j’ai la chance et l’honneur de présider cet établissement dynamique. Je souhaite mettre mes compétences en fédérant les savoir-faire de chacun au service des artisans afin de rendre la confiance qui nous a été donnée.J’ai toujours été au côté de Robert Benardeau depuis la départementalisation en tant que vice-président, je rappelle que ce dernier m’a montré la voie et je tiens à le remercier et à le féliciter.Je continuerai une politique volontariste. L’artisanat est riche de plus de 250 métiers différents. En Val d’Oise, c’est près de 15 000 artisans et 45 000 actifs qui attendent de nous, administrateurs élus, des actions d’accompagnement, de développement et de défense de leurs intérêts.L’artisanat est un pilier de l’économie française notamment dans sa dynamique de proximité, de création de richesse, d’emplois et de formation des nouvelles générations par le biais de l’apprentissage. Apprentis qui, un jour, deviendront nos collaborateurs ou repreneurs d’entreprises.En effet, la reprise/transmission sera l’axe fort de mon mandat car cette action est à la croisée à la fois du développement économique des entreprises et de la formation tout au long de la vie (formation continue et formation initiale).Outre nos actions de proximité, nous devrons aussi gérer au mieux la réforme du réseau des CMA avec la montée en puissance de l’échelon régional (RGPP). Alors que l’ensemble des indicateurs économiques actuels ne sont pas florissants conjugués avec des changements de notre environnement (financement des CFA, auto-entreprenariat, etc.), les budgets des CMA aujourd’hui sont impactés durement.Face à ces enjeux, avec les nouveaux élus de la CMA 95, nous nous voulons opérationnels et constructifs. Nous concentrerons nos efforts sur la promotion légitime de l’artisanat, sur la formation des artisans et des jeunes par le biais de l’apprentissage avec nos trois centres de Cergy, Eaubonne et Villiers-le-Bel.Permettez-moi de vous souhaiter à tous de bonnes fêtes de fin d’année.

Artisanalement, votre président, Bernard Perot

le monde des artisans ● janvier-février 2011 ● 3

le monde des artisans n°80 – Janvier-février 2011 – édition du val d’oise – éditeur délégué : Stéphane Schmitt – Rédaction : AtC, rédactrice en chef : Charlotte de Saintignon, tél. 01 40 05 23 12, port. 06 82 90 82 24, e-mail : [email protected] – ont collaboré à ce numéro : Emmanuel daniel, Guillaume Geneste, Florent Lacas, Cécile poulain, Véronique Méot – Secrétariat de rédaction : M. Anthony, J. Clessienne, J. neisse – pages Val d’oise : Sophie Marchand et olivier Salat – publicité : AtC, 137 quai de Valmy, 75010 paris – Chef de publicité : philippe Saint-étienne, tél. 01 42 74 28 96, e-mail : [email protected] – publicité nationale : directeur commercial Mathieu tournier, tél. 01 40 05 23 10, fax 01 40 05 23 24, e-mail : [email protected] – publicités départementales sud-ouest : thierry (tél. 06 22 69 30 22) et Cédric Jonquières (tél. 06 10 34 81 33), fax 05 61 59 40 07, e-mail : [email protected] – publicités départementales nord et est : François Bederstorfer, tél. 03 87 69 18 12, fax 03 87 69 18 14, e-mail : [email protected] – photographies : Laurent theeten, responsable image – promotion diffusion : Shirley Elter, tél. : 03 87 69 18 18. tarif d’abonnement 1 an. France : 6 euros. tarif au numéro : 1 euro. à l’étranger : nous consulter – Conception éditoriale et graphique : TEMA|presse, tél. 03 87 69 18 01 – Fabrication : pixel image, i. Marlin, J.-M. tappert, tél. 03 87 69 18 18 – éditeur : AtC, 23 rue dupont des Loges, 57000 MEtZ, tél. 03 87 69 18 18, fax 03 87 69 18 14 – directeur de la publication : François Grandidier – n° commission paritaire : 0311 t 86957 – iSSn : 1271-3074 – dépôt légal : décembre 2010 – impression : Groupe Socosprint imprimeurs / 88000 épinal - Certifiée pEFC Ctp/1-013. Crédits photos couverture : pascal Resche/Rawman ce produit est issu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées.

ce numéro comprend des pages spécifiques entre les pages 1 à 16 et 33 à 48 pour les abonnés du Val d’Oise.

Bernard PerotPrésident de la CMAdu Val d’Oise

Le Prix de la jeune entreprise en Val d’Oise, catégorie CMA, a été remis à Thierry Ohayon, gérant de l’entreprise Bio-nat Énergies à Enghien-les-Bains. P 40

■ pratique33 5e éditiOn des jOurnées

des métiers d’art en avril34 relatiOn client faire

de votre carte de vœux un outil de communication

36 l’Offre de fOrmatiOns du premier semestre 2011

■ météo38 brèVes et tableau de bord

■ environnement40 guide pratique accessibilité

pour les entreprises dans le Val d’oise

p ratique

■ preStige42 éliane muniglia « un santon doit

plaire tout de suite »

■ initiativeS44 finales natiOnales

des Olympiades des métiers se mesurer aux meilleurs

■ opinion46 daniel HerrerO ancien entraîneur

de rugby et consultant en entreprise

r egards

Les présélections de l’émission Espoir de l’année Pâtissier, diffusée sur M6, ont été tournées à l’IMA de Villiers-le-Bel. p12

■ apprentiSSage12 finale régiOnale du meilleur

apprenti cuisinier de France13 nOs apprentis se distinguent

en vente et en boulangerie

■ StYLe de vie14 de tpe à pme les artisans qui rêvent

de grandeur16 seniOrs aVenue, société

de services à la personne, Groslay : cette tpE devenue grande…

■ écLairage17 déVelOppement : artisans,

faites grandir votre entreprise

■ 1 jour avec…24 un artisan brasseur à la cuve,

au moulin, au magasin

■ réuSSite28 labOratOire d’auditiOn benOît

entrepreneur, une autre dimension

s tratégies

d OssierréfOrme du système de retraites : artisans, qu’est ce qui Va cHanger pOur VOus ?Recul de l’âge légal de départ à la retraite, augmentation de la durée de cotisation et prise en compte de la pénibilité sont des points importants de la réforme des retraites. Retour sur ce que la réforme va changer pour vous. p29

La deuxième édition de l’exposition-vente d’artisanat d’art valdoisien, Noël avant l’heure, s’est déroulée sous de bons hospices en cette fin d’année. P 8

■ événement4 décOuVrez les administrateurs

du mandat 2010-2015, la composition du Bureau et les membres des Commissions

■ actuaLitéS8 OpératiOn réussie : 2e édition

de noël avant l’heure8 la cOiffure à l’honneur10 taxe d’apprentissage 2011

sur salaires 2010 ayez le réflexe centre de formation

p anOrama

Val d’Oisevénement

Le 16 novembre dernier, lors de l’Assemblée Générale Constitutive, a eu lieu la désignation du nouveau président, Bernard perot.

nOuVeau président à la cma 95

découvrez les administrateurs du mandat 2010-2015, la composition du bureau et les membres des commissions

4 ● le monde des artisans ● janvier-février 2011

Bernard PeRotPrésident

Charcutier traiteur à Enghien-les-Bains

christian BesnieR1er vice-PrésidentProthésiste dentaire à Enghien-les-Bains

Yves Hélie2e vice-Président

Chauffagiste à Argenteuil

Jacky aRdennes3e vice-Président

Boucher charcutier à Chars

marcel fouBeRttrésorier

Boulanger-pâtissier à Soisy/s Montmorency

évelyne tHéRettrésorière-adjointeCoiffeuse à Argenteuil

Yves Rousselot1er secrétaire

Menuisier à Pierrelaye

dominique fouRnieRsecrétaire-adjoint

Joaillier à Ennery

Régis foucaudsecrétaire-adjoint

Plaquiste à Baillet-en-France

catherine montesantossecrétaire-adjointCoiffeuse à Eaubonne

dominique BoudRYsecrétaire-adjoint

Plombier chauffagiste à Argenteuil

Philippe foRestieRsecrétaire-adjointBoulanger-pâtissier

à Osny

LE BUREAU

le monde des artisans ● janvier-février 2011 ● 5

Pierre cRomBezTaxi à Sarcelles

Yves GamBuPlombier chauffagiste

à St Leu la Forêt

nicolas leBRetÉlectricien à Saint-

Ouen l’Aumone

Patrick vasseuRBoulanger-pâtissier

à Fosses

olivier viGnalPaysagiste à Villeneuve

Saint-Martin

Gérard villetteÉlectricien à Osny

Joëlle voitonEntreprise de nettoyage

à Vallangoujard

delphine danelPlombier chauffagiste à Montigny-les-Cormeilles

frédéric GenetinMaçon à Bessancourt

Jean-louis oRainÉlectricien

à Bernes-sur-Oise

Julie delasalleBoulangère à Sannois

Gaëlle GeRaRdEsthéticienne à Montmorency

anne-marie ouRselMécanicien

à Saint-Ouen l’Aumone

Jean-Philippe duBoisCharcutier traiteur

à Pontoise

Jean-luc PeRRonetPlombier chauffagiste

à Ecouen

sylvain JouBeRtPâtissier à Taverny

véronique RicHaRdCharcuterie à Bezons

claude flicHYCordonnier à Pontoise

djamel laBBadiPlombier

chauffagiste à Cergy

didier RiGaultGérant serrurerie

à Maffliers

michel vueMécanicien de précision

à Saint-Leu-la-Forêt

LES AdminiStRAtEURS

Jean-laurent ePinetteBoucher à Cormeilles

en Parisis

isabelle GoncalvesServices à Deuil-la-Barre

nOtiCE ◼◼BiOGRAPHiQUE

Bernard perot, ◼◼préSident de La cma95 (mandat 2010-2015)

Bernard Perot, né le 25 décembre 1950 à Barbezieux saint Hilaire en charente, est une figure de l’artisanat valdoisien et national tant il s’est impliqué tout au long de sa carrière à développer les valeurs de l’artisanat et des métiers de bouche et à être le garant de leur haute qualité.titulaire du caP et du Brevet Professionnel de charcuterie obtenus dans la région d’angoulême, Bernard Perot débute sa vie professionnelle à enghien-les-Bains à l’âge de 18 ans.Œuvrant en tant que charcutier, il grimpe tous les échelons avant de reprendre, en gérance libre, un fonds de commerce et de devenir dès 1982, un chef d’entreprise accompli.la même année, soucieux de valoriser son savoir-faire, il décroche le titre suprême de mof, « meilleur ouvrier de france ». depuis, il préside le groupe 2 classe 3 du mof. six de ses collaborateurs ont décroché ce titre sous sa tutelle.Par ailleurs, attaché à enghien-les-Bains où il officie toujours, Bernard Perot débute son activité de charcutier traiteur avec 8 salariés pour arriver en 2003 à 50 salariés. depuis, il a transmis son fonds de commerce et maintient une activité de boulangerie comptant 15 personnes.Parallèlement, il remporte de nombreux titres et concours comme le mercure d’or. il est intronisé chevalier et officier dans l’ordre du mérite agricole, officier dans l’ordre du mérite Professionnel et chevalier dans l’ordre national du mérite.la formation des jeunes et la transmission de son savoir-faire aux apprentis font partie intégrante de ses objectifs. il a formé jusqu’à ce jour près de 35 apprentis dont 4 ont obtenu le titre de maf « meilleur apprenti de france ». il est d’ailleurs conseiller de l’enseignement technologique.il s’implique également dans l’enseignement professionnel en présidant la 7e commission Paritaire consultative alimentation et est donc, au nom de la profession, le garant des référentiels de formation des diplômes de l’état, délivrés au niveau national. il est également administrateur au cePRoc.enfin, Bernard Perot est vice-président de la cma du val d’oise depuis sa création en 1997.il devient son second président le 16 novembre 2010 pour une durée de cinq ans. il est également président-adjoint de la confédération nationale des charcutiers-traiteurs (cnct).

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onze administrateurs sont également élus à la chambre Régionale de métiers et de l’artisanat d’ile-de-france (cRma), présidée par daniel Goupillat (cma92) :

• membres du Bureau de la cRma : christian Besnier est secrétaire et Bernard Perot, secrétaire adjoint.

• administrateurs cRma : Yves Hélie, Jacky ardennes, marcel foubert, évelyne théret, Yves Rousselot, Pierre crombez, delphine danel, Jean-louis orain et didier Rigault.

Bernard Perot a également été élu au Bureau de l’assemblée Permanente des chambres de métiers et de l’artisanat (aPcma) en qualité de secrétaire adjoint le 8 décembre 2010 (suppléant : Yves Hélie).

Val d’Oisevénement

6 ● le monde des artisans ● janvier-février 2011

LES COmmiSSiOnS

Commission des Finances

Commission des Affaires Générales

Commission de Prévention des Conflits d’intérêts

Jacky aRdennes

Jean-Philippe duBois

dominique fouRnieR

djamel laBBadi

Joëlle voiton

Pierre cRomBez

marcel fouBeRt

Régis foucaud

evelyne tHeRet

Gérard villette

christian BesnieR

Pierre cRomBez

Yves Helie

catherine montesantos

Jean-luc PeRRonet

Patrick vasseuR

michel vue

Commission du développement Économique et territorial

Commission de la Formation Professionnelle

Commission des Achats et investissements

dominique BoudRY

delphine danel

Régis foucaud

dominique fouRnieR

Philippe foRestieR

Yves Rousselot

olivier viGnal

delphine danel

laurent ePinette

Philippe foRestieR

Yves GamBu

Gaëlle GeRaRd

sylvain JouBeRt

catherine montesantos

anne-marie ouRsel

evelyne tHeRet

olivier viGnal

Gérard villette

Joëlle voiton

Jacky aRdennes

dominique BoudRY

Régis foucaud

dominique fouRnieR

Yves GamBu

frédéric Genetin

Yves Helie

nicolas leBRet

anne-marie ouRsel

didier Rigault

michel vue

le décret du 11 novembre 2010 mettant en œuvre la réforme du réseau des chambres de métiers et de l’artisanat donne l’opportunité à chaque cma de créer trois autres commissions facultatives. la cma du val d’oise a décidé de les mettre en place :

Le slogan, créé en 2007, est plus que jamais d’actualité !

Le Conseil général lancele chèque énergies vertesjusqu’à 1500 €pour vous mettre

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de l'aide sous réserve de la recevabilité de la demande et d'une installation faite par un artisancertifié QUALIPAC ou QUALISOL ou QUALIBOIS. (Montant par installation individuelle sur unerésidence principale dans le Val d'Oise : chauffe-eau solaire : 500 €, système solaire combiné :800 €, pompe à chaleur air/eau et géothermale et chaudière automatique à bois : 1 500 €)

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Val d’Oisectualités

8 ● le monde des artisans ● janvier-février 2011

La deuxième édition de l’exposition-vente d’artisanat d’art valdoisien s’est

déroulée sous de bons hospices en cette fin d’année. 1 200 visiteurs ont pu décou-vrir les œuvres de 40 exposants dans des métiers aussi divers que la bijouterie, la restauration de véhicules anciens, l’ébé-nisterie, la céramique, les luminaires… Merci à nos partenaires : la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise, le Conseil général du Val d’Oise et l’Insti-tut National des Métiers d’Art. La liste des exposants reste consultable en ligne jusqu’à la prochaine édition, en novem-bre 2011, sur www.cma95.fr.

oPéRation Réussie

2e édition de noëL avant L’heure

le syndicat départemen-

tal de la coiffure propo-

sait le 21 novembre

dernier un défilé de

clôture de la 2e semaine

nationale de la coiffure

intitulé « alice au Pays

des m’Hair veilles ».

cette manifestation,

qui s’est déroulée au cen-

tre culturel saint-exupéry

à franconville, a rassem-

blé 400 visiteurs. elle a été

un parfait exemple

de collaboration entre

la contrast academy,

des salons de coiffure,

des instituts de beauté

et l’institut des métiers

de l’artisanat d’eaubonne

qui forme aux métiers

de l’esthétique, de la

coiffure et de la vente.

La coiffure à l’honneur

En bref ◼publications ◼◼

de la cmale catalogue des formations du 1er semestre 2011 et la note de conjoncture (chiffres-clés 2010 de l’artisanat valdoisien) sont parus ! téléchargez- les dans leur intégralité sur cma95.fr.

artisans ◼◼retraités franciliensPourquoi ne pas adhérer à la fenaRa idf-adaRif ? l’association vous permet de bénéficier d’une représentation auprès des pouvoirs publics, de vous tenir au courant de l’actualité des retraités.

COntACt : serge thivenin au 06 29 94 82 20 Rou [email protected] www.fenara-idf.org

deux artisans valdoisiens ◼◼distingués• m. et mme monsch, gérants de la Boucherie de l’église à soisy-sous-montmorency, viennent d’être sacrés « compagnons du Goût ». • Bravo à la boulangerie laublet de méry-sur-oise, lauréate du concours du meilleur éclair au chocolat d’ile-de-france parmi 74 candidats.

accueil d’une délégation ◼◼allemandel’ima cergy a eu le plaisir d’accueillir une délégation de cuisiniers de l’école hôtelière iGa située en Bavière le 19 octobre 2010. apprentis allemands et français ont élaboré de concert un succulent repas sur la thématique des Pays de l’est.

inauguration de noël avant l’heure en présence de m. perot,

nouveau président de la cma95.

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ctualités

10 ● Le monde des artisans ● janvier-février 2011

La taxe d’apprentissage est un impôt obligatoire qui consti-tue un véritable investissement pour l’avenir de vos entre-

prises puisqu’il participe à la formation des jeunes. Elle ne doit pas être confondue avec la contribution des employeurs à la formation professionnelle continue. Bien souvent, vous payez cette taxe mais ne savez pas toujours à qui elle est reversée, sauf si vous avez clairement exprimé votre choix à votre comptable ou directement sur le bordereau.

À qui la verser ?Choisir de la verser au centre de formation de votre chambre de métiers et de l’artisanat, c’est les aider à dispenser un enseignement de qualité aux apprentis qui seront peut-être vos salariés de demain. Les responsables des sec-tions de formation en font bon usage à travers l’achat d’équipements pédagogiques, infor-matiques ou autres. Concrètement, votre taxe d’apprentissage permet aux CMA, si elles gèrent un CFA, d’investir annuellement dans la modernisation des équipements pédagogiques et techniques et d’en-treprendre, si besoin, des travaux de rénovation et de réhabilitation. Si votre CMA ne gère pas directement un CFA, elle choisit librement d’affecter les sommes récoltées aux CFA de son territoire.Elle permet donc aux entreprises d’agir en entreprises-citoyennes en soutenant financièrement les formations

initiales des enseignements technologiques et professionnels. Cet impôt présente deux particularités : chaque entreprise a la liberté de choisir et de désigner le ou les bénéficiaire(s) de son versement. Et son versement se fait obligatoirement auprès d’un Organisme collecteur de la taxe d’apprentis-sage (OCTA) qui sert d’intermédiaire. Son montant ? 0,5% de la masse des salaires bruts versés en 2010.

Sont exonérées… notammentToutes les entreprises employant au moins un sala-rié sont soumises au paiement de cette taxe. Seules les entreprises employant au moins un apprenti et lorsque sa masse salariale annuelle brute n’excède pas 6 fois le Smic annuel (soit 96 751,44 € pour 2010) en sont exonérées.

TAXE D’APPRENTISSAGE 2011 SUR SALAIRES 2010

AYEZ LE RÉFLEXE CENTRE DE FORMATION DES APPRENTISLa taxe d’apprentissage est l’un des rares impôts dont vous pouvez choisir l’affectation. C’est une ressource précieuse pour former les apprentis de demain. Vous devez la verser avant le 28 février 2011. Renseignez-vous auprès du service apprentissage de votre CMA. Voici à peu près tout ce que vous devez savoir à son sujet.

C’est quoi exactement ?La taxe d’apprentissage (TA) est un impôt obligatoire basé sur la masse salariale n-1, versé avant le 1er mars de chaque année par l’employeur au titre de l’année civile. Elle a pour objectif de faire participer les entreprises au financement des formations.

+Info

La taxe d’apprentissage contribue directement à la qualité de l’apprentissage. Les chambres de métiers en ont besoin pour renouveler les équipements de leurs centres de formation.

Pourquoi la verser à votre CMA ?Vous agissez ainsi pour le développement des métiers de l’arti-

sanat, en permettant de moderniser et de développer les équi-

pements et de rémunérer les formateurs. Vous participez ainsi

directement à la formation des futurs artisans. De manière

plus pratique, votre CMA établit pour vous la répartition selon

vos souhaits, édite et vous renvoie un reçu de versement. Vous

n’avez aucun frais d’affranchissement à votre charge puisque

l’enveloppe T vous permet de renvoyer vos bordereaux com-

plétés. Si vous avez besoin d’un renseignement, n’hésitez pas

à contacter votre CMA ou à vous rendre sur son site Internet

qui propose souvent des formulaires de saisie en ligne.

Comment la verser ?C’est simple et facile ! Pour que votre taxe d’apprentissage

soit véritablement versée au profit du centre de formation

de votre CMA, vous devez utiliser le bordereau taxe d’appren-

tissage d’un organisme collecteur officiel, comme votre CMA,

si celle-ci gère un CFA, et indiquer dans la rubrique « affecta-

tions aux établissements d’enseignement » le bénéficiaire

des versements : « CFA de la CMA de… ». Et le renvoyer impéra-

tivement avant le 28 février 2011. Possibilité de télécharger

le bordereau sur le site web de votre CMA. Si vous ne la versez

pas à temps, vous devrez la payer aux services fiscaux,

assortie d’une pénalité de retard !

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L’Institut des Métiers de l’Ar-tisanat de Villiers-le-Bel a accueilli lundi 18 octobre, pour la seconde fois, la fina-

le régionale du Meilleur Apprenti Cuisinier de France organisée par les Maîtres Cuisiniers de France. Dix-sept apprentis, venus d’Ile-de-Fran-ce mais aussi d’autres régions, se sont affrontés espérant atteindre la finale à Paris. Leur épreuve du jour : réaliser en quatre heures une ome-lette florentine, suivie d’une jam-bonnette de volaille farcie et rôti, jus lié et, pour finir, une tarte au citron meringuée.

Après dégustation, le jury a rendu son verdict. Le trio de tête est composé de trois jeunes âgés de 17 ans :■ Petronille Collinet, originaire de l’Aisne, remporte la première place de ce concours.■ Suivie de deux élèves de l’école Grégoire Ferrandi à Paris, Martin Vial apprenti au Cazaudehore à Saint-Germain-en-Laye■ et David Gremillet, apprenti au Bistrol à Paris, arrivés respective-ment second et troisième.À noter que deux élèves de l’IMA de Villiers-le-Bel ont participé à

la finale régionale. Romain Herry s’étant même classé sixième.

finale régionale du meilleur apprenti cuisinier de france

12 ● le monde des artisans ● janvier-février 2011

a pprentissage val d’oise

Vos rendez-vous orientation• forum des métiersVenez découvrir l’ensemble de nos formations en un seul et même lieu, l’institut des Métiers de l’Artisanat de Villiers-le-Bel, le 4 février prochain. Entrée libre de 9 heures à 16 heures 30 (interruption de 12 à 14 heures). 43 avenue pierre Sémard - 95400 Villiers-le-Bel. tél. : 01 34 29 46 70

• portes OuvertesLes trois sites de l’iMA (Cergy, Eaubonne et Villiers-le-Bel) ouvriront leurs portes les samedis 12 mars et 2 avril 2011. Entrée libre de 9 heures à 17 heures (interruption de 12 à 14 heures). plus d’informations dans le prochain magazine et sur www.ima95.fr.

• mercredis de l’apprentissageÀ compter du 27 avril, chaque mercredi, nos conseillers d’orientation vous proposent une mini-conférence sur l’apprentissage et une visite des locaux de l’institut des Métiers de l’Artisanat.

plus d’infos sur www.ima95.fr

+info

L’ESPOIR DE L’ANNÉE PÂTISSIER À L’IMA VILLIERS-LE-BELLes présélections (passage de 25 à 5 candidats) de l’émission Espoir de l’année pâtissier, diffusée le 30 novembre en prime-time sur M6 - ont été tournées cet été à l’institut des

Métiers de l’Artisanat de Villiers-le-Bel. parmi les 25 candidats vus à l’écran, Alice a suivi un cursus en tant qu’apprentie à l’iMA. dans « L’espoir de l’année », ce sont les héros discrets de notre quotidien qui sont mis à l’honneur. L’occasion de réaliser à quel point ces métiers de l’ombre sont porteurs de noblesse et représentent des métiers d’avenir.

mention particulièreMandickou Goumballa (titulaire du CAp cuisine en 2010 à l’institut des Métiers de l’Artisanat de Cergy) qui, pour être arrivé premier au trophée culinaire Lucien ogier (également organisé par les Maîtres Cuisinier de France en octobre) et avoir reçu le titre du « meilleur plat » accède directement à la demi-finale à paris.

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■ Liliane Frodot , actuellement apprentie en CAP Boulangerie à l’IMA Villiers-le-Bel et dans une boulange-rie d’Arnouville-lès-Gonesse, termine troisième de la finale nationale du 1er

Trophée des talents du conseil et de la vente en boulangerie-pâtisserie.La finale a eu lieu le 1er décembre der-nier, à la Défense, au sein des locaux du partenaire officiel du concours, GDF-Suez. À noter que Liliane est déjà titulaire d’un CAP vente option alimentaire. Les trois premiers lau-réats du concours ont reçu de la part de GDF Suez un ordinateur portable.■ Guillaume Maisonneuve, apprenti en brevet professionnel de boulange-rie à l’IMA Villiers-le-Bel, a remporté

la finale régionale du Meilleur Jeune Boulanger de France, après avoir réa-lisé différentes sortes de pain (tradi-tion, campagne, viennois…) et une pièce artistique sur le thème de l’il-lustrateur Hansi. Il a donc représenté l’Ile-de-France au concours national où il n’a pas démé-rité. Bravo à tous les deux !

nos apprentis se distinguent en vente et en boulangerie

N’oubliez pas de nous verser votre taxe d’apprentissage !La taxe d’apprentissage est un impôt versé par les entreprises qui a pour but de financer les dépenses nécessaires au développement de l’apprentissage et de l’enseignement technologique et professionnel. C’est aussi le seul impôt dont vous pouvez choisir l’affectation. Ainsi, si vous souhaitez soutenir l’offre de formation en apprentissage proposée par la CMA95, vous pouvez verser la taxe à l’un de nos centres de formation, avant le 28 février 2011, si vous remplissez les deux conditions suivantes :• avoir au moins un salarié en 2008,• être soumis à l’impôt sur les Sociétés ou à l’impôt sur le Revenu au titre des bénéfices industriels et commerciaux. Vérifiez auprès de votre expert-comptable où part votre versement de la taxe d’apprentissage !

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de vie

La plupart des entreprises artisanales, par goût de l’indépendance, ne dépasse pas le seuil des dix salariés. D’autres décident de se lancer dans le défi de la croissance. Quelles sont leurs motivations et les étapes qu’elles doivent franchir ?

Qu’est-ce qui pousse un artisan, amoureux de son métier, pro-che de ses outils, à passer de plus en plus de temps loin de

son atelier et de ses premiers amours ? On pourrait trouver absolument contradictoire l’idée qu’un homme ayant décidé de se mettre à son comp-te, par goût de l’indépendance, finisse par retrouver le grand monde en fai-sant grandir son entreprise. La plupart du temps, il s’agit pourtant moins d’un reniement, que d’une envie d’ailleurs. Le démon de la croissance qui s’empare de vous ! Jean-Luc de la Bernardie est le diri-geant des Ateliers DLB (Brest, 25 sala-riés), entreprise de menuiserie, agen-cement et charpente. Il se souvient de ses débuts, où pendant sept ans il était seul à l’atelier. « Je faisais un métier qui me plaisait déjà, m’occupais de tout et cherchais à atteindre la perfection », commente-t-il. À l’époque, il n’était pas question pour lui que son entreprise grandisse. Mais de ce tableau, il a fini par se lasser. Quelles ont été les raisons qui l’a conduit à structurer son entre-prise qui a été choisie pour restaurer le portail de l’Assemblée nationale ? « Je n’avais plus envie de rester seul dans mon atelier, de supporter la charge de travail. Je voulais m’ouvrir sur autre chose, par curiosité, investir, me créer une motivation, un challenge. »

5 % des artisans ■emploient plus de 10 salariés

Une chose est sûre : dans l’artisanat, relativement peu de chefs d’entreprise s’aventurent dans la croissance d’entre-prise. D’après les statistiques de l’Insee (2008), la moitié des 937 550 entrepri-ses du secteur n’emploie aucun sala-rié, alors que 5 % en ont recruté plus de dix. « Un certain nombre de diri-geants ne souhaite pas faire ‘grandir’

leur entreprise du fait de la complexité d’organisation et de la lourdeur admi-nistrative qui en découle », explique la chambre de métiers et de l’artisanat du Val-de-Marne. « Le territoire est aussi une donnée importante car il est plus ou moins porteur », ajoute Natalie Gay, directrice du service économi-que de la CMA du Rhône. Ajoutons que la plupart des artisans n’ont suivi qu’une formation technique, pas suf-fisante pour appréhender sereinement une croissance d’entreprise.

Déléguer, au risque ■de perdre en qualité

Une fois la décision prise de gran-dir, l’un des obstacles les plus impor-tants est le cap psychologique qu’il faut franchir pour accepter de délé-guer. « Au-delà de certains seuils, le métier de chef d’entreprise n’est plus le même », explique Natalie Gay (CMA

Rhône). « Le rôle est alors tourné vers la gestion, le commercial et le manage-ment, on consacre moins de temps à la production. » Jean-Luc de la Bernardie y est arrivé progressivement, en faisant évoluer son idée de la perfection. « Si l’on veut passer à la vitesse supérieure, on est dans l’obligation de déléguer des taches qu’on maîtrisait soi-même par-faitement. Et déléguer, c’est accepter que quelqu’un d’autre arrive au même résultat que vous, mais à sa manière. Au prix, parfois, de la qualité. Plus on est nombreux, plus il est compli-qué de maîtriser cette qualité. » Ce qui ne signifie pas, bien évidemment, qu’il faille la sacrifier sur l’autel de la crois-sance. La charcuterie Vérot a été créée en 1997 par Gilles et Catherine Vérot, à moins de dix salariés. Aujourd’hui, elle en emploie des dizaines, de Paris à New York en passant par Londres. Pour Catherine Vérot, ce n’est que le

DE TPE À PME

Les artisans qui rêvent de grandeur

14 ● Le monde des artisans ● janvier-février 2011

Grandir, oui, mais jusqu’où ?Si l’on sait à peu près ce qui va entraîner une entreprise vers le chemin de la croissance, on sait moins ce qui va freiner son développement. Selon Christian Ridet, directeur du service éco-nomique de la chambre de métiers et de l’artisanat d’Ain, le chef d’entreprise doit « dimensionner la taille de sa société selon ses capacités de management ». C’est important dans le sens où « chaque seuil est délicat à passer, surtout dans le cadre d’une entreprise de petite taille, disposant de moyens fi nanciers limi-tés. Certains entrepreneurs préfèrent garder une maîtrise impor-tante avec moins de personnel ». Il y a aussi la possibilité pour une entreprise artisanale d’être rachetée par un groupe plus im-portant, chose rare, mais qui arrive « aux sociétés qui sont très rentables », selon Christian Ridet.

+Info

« Les entreprises artisanales ne dépassent qu’assez rarement le seuil des 11 salariés. Au-delà, des obligations législatives s’imposent à elles, notamment la mise en place de délégués du personnel. »

« début de l’aventure ». Une aventure depuis toujours placée sous le signe de la qualité. « Nous resterons artisans, jusqu’au bout, sans perdre notre âme », promet-elle. « Aux États-Unis, nous avons souhaité trouver les meilleurs

cochons, ceux du Missouri. » Pour maintenir un savoir-faire haut niveau, le gérant devra aussi soigneusement choisir ses salariés. « Le dirigeant, qui ne peut plus tout gérer, doit s’entourer de personnes de confiance », affirme la CMA du Var.Mais une équipe en qui l’on fait confian-ce, c’est autant de pouvoir décisionnai-re en moins pour le gérant, comme l’a constaté Jean-Luc de la Bernardie. « J’ai recruté des collaborateurs de confiance. Aujourd’hui, j’ai beaucoup délégué, et je me dois de prendre en compte l’avis des personnes qui ont pris des respon-sabilités. » Une perte d’indépendance toute relative, puisqu’à côté de ça, être

à la tête d’une entreprise plus grande est une source d’épanouissement. Et un moyen d’absorber plus facilement le poids économique des charges et des investissements. « Les charges fixes sont moins lourdes à supporter quand

on est nombreux. Les investissements également : mon premier équivalait à 100 000 €, c’était énorme pour moi à l’époque. Aujourd’hui, nous avons investi deux millions, et leur impact est relatif. »Une entreprise qui croît est ainsi entraî-née dans un cercle vertueux : plus sa puissance financière se développe, plus elle peut investir, plus elle a besoin d’embaucher, et plus elle aura des faci-lités pour recruter les meilleurs… Pour un résultat dont ne bénéficiera pas seulement le gérant, mais un groupe. « Je travaille autant qu’à mes débuts. Mais le résultat profite à une société, une équipe », explique Jean-Luc de

la Bernardie. « En grandissant, on se consolide, et le rapport de force avec ses partenaires s’équilibre. » En ce sens, grandir, c’est aussi un moyen de mon-trer qu’en résistant, on peut rester arti-san. Même dans la cour des grands.

Florent Lacas

On insiste souvent sur le rôle des nouvelles technologies dans la croissance d’une entreprise. La chambre de métiers et de l’artisanat du Val-de-Marne confirme leur utilité dans plusieurs domaines. « Utilisées par des personnes averties et formées, les TIC permettent de gagner du temps, d’obtenir une meilleure productivité, de faire des économies (e-mails à la place des courriers), de toucher de nouveaux marchés et de nouvelles cibles (site Internet, boutique en ligne) et d’établir une meilleure organisation (planning des salariés, amélioration de la transversalité des équipes, meilleure communication interne à l’entreprise…). » Il ne faut pourtant pas ignorer les risques que font courir ces mêmes outils technologiques : piratage, absence de sauvegarde des données, perte de celles-ci…

L E RÔLE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES

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« Plus votre capacité financière se développe, plus vous pouvez investir. »

Diriger une entreprise de croissance fera évoluer le métier du chef d'entreprise, qui risque de passer plus de temps au téléphone qu'avec ses outils.

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de vieval d’oise

Cécile Bendaoud, gérante de la société de services à la personne Seniors Avenue, n’a pas toujours œuvré dans ce domaine. Ayant commencé dans le milieu du transport de marchandises, elle avait le souhait depuis longtemps, c’est-à-dire depuis son projet professionnel, de se reconvertir dans le secteur social.

Vœux réalisés il y a cinq ans de cela lorsqu’elle a déci-dé, avec sa sœur, de fran-chir le pas et de créer sa

propre entreprise, afin d’être plus autonome et indépendante et au plus proche de la population.En s’associant avec sa sœur, spécia-lisée dans le secteur social, Cécile Bendaoud s ’offrait la garantie de démarrer sur une base solide. Concernant les démarches admi-nistratives, cela a demandé beau-coup de travail personnel mais Mme Bendaoud a pu s’appuyer sur ses connaissances liées à ses étu-des de gestion et aussi sur l’aide des organismes spécialisés dans la créa-tion d’entreprise.Débutée à deux, cette belle aven-ture se poursuit avec maintenant 27 salariés, tous en CDI, entrés dans la société au fur et à mesure de son évolution et de l’accroissement de la demande. Cécile Bendaoud ne cache pas son envie et sa motiva-tion de développer davantage son entreprise.

gestion et création◼■Le service à la personne, vérita-ble activité en expansion du fait du vieillissement de la population offre d’ailleurs des perspectives très intéressantes à cette chef d’entre-prise accomplie pour qui l’agran-dissement d’une société ne fait pas peur. En effet, le développement de Seniors Avenue s’est fait petit à petit depuis son existence ; les salariés étaient recrutés lorsque le besoin s’en faisait ressentir. C’est

donc tout naturellement que l’entre-prise a évolué avant d’atteindre les 27 salariés actuels. Le recrutement du personnel n’a cependant pas été sans difficultés puisqu’il y a quel-ques années le domaine du service à la personne n’était pas encore bien connu et il a fallu trouver des per-sonnes ayant les diplômes requis et

nécessaires pour exercer dans cette profession.Les salariés de Seniors Avenue ont un véritable rôle d’aide-ménager mais aussi d’auxiliaire de vie auprès des personnes âgées. Ils s’occupent du quotidien de ces personnes qui en ont besoin afin de leur faciliter leur vie de tous les jours.Véritable projet alliant gestion et création mais aussi écoute de la personne, Seniors Avenue a réussi à s’imposer sur le marché et à se déve-lopper grâce à la volonté et à la pas-sion de cette femme et de sa sœur.Le développement d’une société est souvent difficile à gérer mais du fait d’une évolution progressi-ve, Mme Bendaoud a surmonté cette épreuve avec brio.Aujourd’hui devenue grande, la société Seniors Avenue a pourtant fait le choix de rester à la Chambre de Métiers et de l’artisanat du Val d’Oise et nous prouve qu’aucune épreuve n’est insurmontable dans la création et le développement d’une activité.

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cette tpe devenue grande…

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Le développement d’une société est souvent difficile à gérer mais du fait d’une

évolution progressive, mme Bendaoud a surmonté cette épreuve avec brio.

en haut, cécile Bendaoud, gérante de la société de services à la personne Seniors avenue. en bas, sa sœur, émilie, salariée associée dans l’entreprise.

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Diversifier l’activité, prospecter de nouveaux clients, faire connaître son savoir-faire à l’export, les pistes ne manquent pas pour dynamiser l’entreprise artisanale. Toutes paraissent séduisantes. À condition de vous faire accompagner pour gérer la croissance et la financer.

Dossier réalisé par Véronique Méot

L’union fait la force. C’est ce qu’a pu constater Jean-Lou Fradet, maître art i -san paysagiste pépiniériste à

Chauvigny (86), depuis qu’il a créé une coopérative d’artisans pour faire face à la concurrence des entreprises de services à la personne. Ces derniè-res disposant de l’agrément nécessai-re pour faire profiter leur clientèle de la réduction fiscale (50 % de la dépense engagée). Jean-Lou Fradet avait dès lors du mal à maintenir ses parts de marché et encore plus à les développer. « Nous avons failli créer une seconde entreprise dédiée entiè-rement aux services à la personne pour obtenir l’agrément mais cette solution nous a paru trop comple-xe c’est pourquoi nous avons opté pour la création d’une coopérative en contactant des confrères et sur-tout la chambre de métiers et de l’ar-tisanat qui nous a bien aidés lors du montage de la structure », explique l’artisan. Un an plus tard, la coopé-rative « Artisans à domicile Vienne » est en place. Elle regroupe 21 arti-sans. Jean-Lou Fradet a renoué avec le succès, retrouvé sa clientèle et attiré de nouveaux clients.

Pour Christelle Bigaud, coiffeuse à Chatellerault (86), développement rime avec prudence. Celle qui a repris l’entreprise qui l’employait comme salariée en 2005 avance pas à pas. « J’ai besoin que les choses se fas-sent naturellement », précise-t-elle. Pour autant lorsque l’opportunité de

racheter l’entreprise s’est présentée, elle n’a pas hésité. Et, cinq ans plus tard, lorsque pour le propriétaire des murs il est temps de vendre, elle contracte un prêt et place ses écono-mies dans le rachat des murs. « Le loyer supporté était élevé et le place-ment immobilier est un complément

DÉVELOPPEMENT

Artisans, faites grandir votre entreprise

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Le monde des artisans ● janvier-février 2011 ● 17

Il faut réussir à évaluer le surplus d’activité lié au développement de votre entreprise et embaucher en conséquence.

« Développer l’activité commerciale et la capacité de production »Yannick Garet, imprimeur à Breteuil (60)

Depuis la création de son imprimerie en 1982, Yannick Garet n’a de cesse de la développer. Suivant les conseils des services de la CMA de l’Oise, il a créé neuf emplois au cours de sa carrière. L’année dernière, anticipant les effets de la crise sur son chiffre d’affaires et suivant les prescriptions d’un audit réalisé par la CMA, il a décidé de créer un service commercial. « J’ai recruté un cadre chargé d’établir les devis en fonction de la demande et de les négocier et une

téléprospectrice pour prendre ses rendez-vous. Mon premier objectif étant de maintenir le chiffre d’affaires, il fallait à la fois travailler la relation client et en recruter de nouveaux », explique-t-il. Mission accomplie. Un an plus tard, le chiffre d’affaires n’a pas cillé alors que la baisse annoncée – suivant le ralentissement de l’activité des clients de l’imprimerie – était de l’ordre de 30 %. « Lorsque l’on recrute un commercial, il faut prévoir une augmentation de l’activité, j’ai donc en même temps développé l’outil de production », raconte l’artisan, prudent et visionnaire. « Aujourd’hui, mon objectif est de dynamiser l’entreprise en vue de sa transmission à mes fils ». À 56 ans, Yannick Garet anticipe une nouvelle fois les événements à venir. Résultat, l’atelier affiche des capacités de production suffisantes pour absorber une activité multipliée par deux.

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pour ma retraite », glis-se celle qui a constitué une SCI sur les conseils de son expert-comptable. « Dès le mois de février 2011, la SCI louera le premier étage de l’immeu-ble à une esthéticienne », ajoute-t-elle. Au rez-de-chaussée, le salon de coiffure va s’agrandir courant 2011 pour doubler sa surface et passer de 30 à 60 m2. « Je réfléchis à l’embau-che d’une personne supplémentaire, actuellement nous sommes trois », explique Christelle Bigaud qui hési-te entre une ouvrière supplémentai-re et un(e) apprenti(e). Pas facile de quantifier le surplus d’activité lié à l’agrandissement ni de se projeter dans l’avenir !

Qui pour vous aider ?Le développement de la TPE artisa-nale est un exercice complexe. Il faut transformer la structure de façon à l’adapter à la nouvelle activité ou à la montée en puissance de l’acti-vité historique. Le développement ne va pas sans poser des problèmes organisationnels. Pour les régler, l’artisan doit s’entourer de conseils et commencer, bien souvent, par

un diagnostic de l’existant, via par exemple le dispositif « Capea », le cycle d’amélioration des performan-ces proposé par les CMA. Celui-ci peut ouvrir sur trois programmes : « Initiative » pour renforcer la rela-tion client, « action » pour réfléchir aux modalités du développement de l’entreprise (définir une stratégie) et « développement » pour optimi-ser les performances. « Quels que soient le projet engagé et le disposi-tif d’aides sollicité, en tant que ser-vice instructeur de la demande, nous procédons à un diagnostic global, c’est notre cœur de métier », décla-re Martine Quillevere, directrice du service de développement économi-

que à la CMA des Yvelines.Pour développer une entreprise artisanale, plusieurs pistes exis-tent. Ainsi, relate Philippe Tanguy, responsable du service dévelop-pement économique à la CMA de la Manche, « nous intervenons à plusieurs niveaux pour aider les artisans ». Et l’expert de lister les domaines de compétences du servi-ce qu’il dirige : aide à l’innovation (mise aux normes, environnement), conseil en innovation et technologie (propriété industrielle), technique de communication (création d’un site Web), développement commercial (diagnostic stratégique), lancement d’une activité à l’export, aide au

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18 ● Le monde des artisans ● janvier-février 2011

Pour adapter votre entreprise au développement de son activité, il faut transformer sa structure.

Clément Billet/fotolia

Trouvez l’aide qu’il vous fautL’Institut Supérieur des Métiers (ISM) a créé en 2004 le site Web de l’Observatoire des aides aux entreprises et du développe-ment économique afi n de référencer en une seule base de données toutes les aides publiques aux entreprises (Europe, État, régions, départements, fonds lo-caux de proximité, etc.) et d’améliorer l’information des chefs d’entreprises ainsi que des réseaux d’accompagnement. Principaux utilisateurs du site, les créateurs – repreneurs d’entreprises et les dirigeants de TPE-PME qui représentent 80 % des accès identi-fi és. Ils viennent y collecter l’information dont ils ont besoin pour leur projet. L’Observatoire répertorie près de 4 000 dispositifs d’aides publiques mis à jour en continu. Pour chacun, vous y trouverez le montant de l’aide, son objectif, ses conditions d’éligibilité, les opérations ou dépenses concernées. Des résultats de recherche géo-localisés des aides – de l’Europe jusqu’aux communes – sont proposés ainsi que 5 000 points de contacts lo-caux. Enfi n, le site regorge d’informations complémentaires, d’études thématiques pour approfondir la réfl exion.

CONTACT :L’Observatoire des aides aux entreprises sur www.aides-entreprises.fr

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Sylvie Boudet, directrice des engagements à la Direction régionale Nord Est de la SIAGI : « La garantie d’un prêt a un coût ».©

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recrutement, soutien à l’investisse-ment (recherche des aides et finance-ment appropriés au projet). Le panel est large. Vous avez l’embarras du choix. Il existe des dispositifs natio-naux initiés par l’APCMA, des dispositifs

régionaux initiés par les chambres régionales de métiers et de l’artisanat ou par les régions, ou encore créés

dans un dépar-tement puis

étendu aux a u t r e s ,

etc. Dans tous les cas, l’accom-pagnement apporté par les cham-bres consulaires est personnalisé. D’autres intervenants peuvent être forces de conseils : l’expert-comp-table parce qu’il connaît sur le bout des doigts le niveau d’équilibre de

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Et si vous vous lanciez à l’exportÀ plus grande échelle, vous pouvez décider de développer votre entreprise à l’étranger. Plus familier des entreprises artisanales proches des frontières, le développement de l’activité commerciale à l’export peut s’envisager dès la création d’un site de e-commerce. De plus en plus d’artisans se lancent avec succès dans l’aventure. De nombreuses activités sont concernées : habitat, décoration, agencement d’intérieur, restauration du patrimoine, facture instrumentale, agroalimentaire, équipements et accessoires industriels, service à l’industrie, sous-traitance mécanique et électronique, fabrication de cosmétiques, etc. Les CMA organisent régulièrement des forums dédiés à l’export pour vous informer sur la législation, les aides, les garanties financières, etc. Elles peuvent également vous apporter un premier diagnostic sur les capacités de votre entreprise à se lancer à l’export. En Alsace, la CMA développe un véritable programme d’accompagnement transfrontalier pour ses ressortissants depuis plus d’une dizaine d’années. Ici, les artisans travaillent en France mais aussi en Allemagne et en Suisse. Un animateur économique les guide pour juguler les embûches administratives. « Par ce biais, nous avons pris conscience que de nombreuses entreprises – labellisées Entreprise du Patrimoine Vivant notamment – cherchaient à se développer à l’export », explique Bertrand Stalter, président de la CMA d’Alsace. Les chambres consulaires travaillent en étroite collaboration afin de mutualiser leurs moyens. À l’occasion de l’Exposition universelle de Shanghai 2010, trois entreprises – un facteur d’orgue, une entreprise de plâtrerie et un carrossier spécialisé dans la restauration de voiture de prestige – ont rejoint le pavillon alsacien pour présenter leur savoir-faire et prospecter à l’international. Le gouvernement a mis en place, en 2008, l’Équipe de France de l’export qui regroupe, sous la houlette d’Ubifrance (www.ubifrance.fr), les acteurs clés de l’accompagnement des entreprises à l’international. Parmi ses missions, l’information des entreprises

et l’aide à l’accès aux marchés. Pour approfondir vos connaissances sur un marché, contactez Ubifrance. Cette institution, organisée en filière (infrastructures, transports, industries/mode, habitat, santé/industrie agroalimentaire/nouvelles technologies, innovation, services), dispose de 64 bureaux installés dans le monde.

Bertrand Stalter, président de la CMA d’Alsace. Cette dernière développe un véritable programme d’accompagnement transfrontalier pourles entreprises.

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votre entreprise, le ban-quier parce qu’il évalue ses capacités financières. Vous pouvez également faire appel à votre organisation pro-fessionnelle. La Capeb, par exemple, milite et forme les artisans du bâti-ment pour qu’ils décrochent le label Éco-artisan® et développent leur politique commerciale autour du thème du développement durable et de la performance énergétique. Tout comme la FFB avec leur label des Pros de la performance énergétique qui propose une formation aux éco-nomies d’énergie des entreprises et artisans du bâtiment (Feebat). Enfin, vous pouvez, le cas échéant, avoir recours à des consultants spécialisés dans votre secteur d’activité.

Fixez vos objectifs et votre stratégieLa phase de diagnostic ou d’audit peut vous aider à y voir plus clair en termes d’objectifs et de moyens à mettre en œuvre. S’agit-il de réor-ganiser l’entreprise pour diversifier ses activités ? Prenons un exemple. Dans le secteur du bâtiment, certains corps de métiers souffrent de l’état du marché de la construction, dans lequel les tarifs sont tendus depuis la crise. Les professions comme les peintres, enduiseurs, façadiers, peu-vent diversifier leur activité en pro-

posant aux particuliers une solution qui a le vent en poupe en rénovation : l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). L’ITE est en croissance car elle répond aux contraintes des régle-mentations thermiques et des bâti-ments basse consommation, voire à énergie positive. Avant de se lancer, bon nombre d’artisans se tournent vers les clubs ou réseaux créés par les

fournisseurs pour former leurs équi-pes ou vers la FFB ou la Capeb pour suivre des formations. Puis, leur stra-tégie consiste à communiquer auprès de leur cible via un site Internet et des encarts dans la presse locale et à prospecter les prescripteurs à tra-vers une campagne d’e-mailing, idéa-lement suivi de phoning. La forma-tion précède l’action commerciale.

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20 ● Le monde des artisans ● janvier-février 2011

« Un site Internet pour développer l’activité traiteur »Dominique Duval, maître artisan boucher à Saint-Georges Montcoq (50)

Dominique Duval a dû débourser 3 000 € pour s’offrir le site Internet dont il a besoin pour diversifier son activité de boucherie charcuterie traiteur, créée il y a 3 ans. « Je n’ai reçu aucune aide », lâche-t-il un brin désabusé. Le site, mis en ligne depuis dix-huit mois, permet aux clients de faire un premier choix. « La préparation d’un repas de mariage par exemple demande du temps. En proposant à nos clients de prendre connaissance de notre offre sur le site Internet, nous savons que lorsqu’ils viennent au magasin, ils ont déjà une idée de ce qu’ils veulent », explique Dominique Duval. Derrière l’ordinateur, c’est l’épouse de l’artisan qui gère les e-mails et y répond tous les jours. Le site Web a une autre vocation : la prospection d’une clientèle jeune, habituée à surfer. « Mon objectif est de développer la vente en ligne dès 2011 », indique l’artisan. Mais, pour se lancer dans la vente à distance,

d’autres investissements sont à prévoir. Il doit transformer son site en e-commerce – coût de l’opération 1 500 € – proposer le paiement sécurisé, et adapter son véhicule de livraison pour y installer du froid (coût estimé à 4 000 € HT). « Le point de vente est un peu excentré, les clients étant toujours pressés, il me semble que développer la vente à distance me permettra de développer mon chiffre d’affaires et d’embaucher un boucher », glisse le chef d’entreprise. L’artisan envisage de livrer les colis deux fois par semaine, à 50 kilomètres à la ronde.

CONTACT :www.traiteur-duval.com

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Où trouver les fonds ?Les dispositifs d’aides au développement diffèrent selon les régions et les territoires (lire notre encadré sur les aides répertoriées par l’ISM page 18). Le département des Yvelines compte par exemple le Parc naturel de la Haute Vallée de la Chevreuse – communauté d’agglomérations – porte l’Orac (Opération de restructuration du commerce et de l’artisanat). Il soutient ainsi la modernisation des entreprises de métiers de bouche notamment (investissement dans l’outil de production) en allouant une subvention égale à 20 % du montant total HT de l’investissement. À côté des subventions, un certain nombre d’organismes sont susceptibles d’apporter leur concours pour garantir un prêt et/ou le co-financer, etc. C’est le cas de la SIAGI (Société de caution mutuelle de l’artisanat et des activités de proximité), de la Socama (Société de caution mutuelle artisanale) et d’Oséo notamment. Attention, la garantie a un coût, qui peut atteindre « entre 2,75 % et 3 % du montant total du prêt pour couvrir 50 % du risque », selon Sylvie Boudet, directrice des engagements à la Direction régionale Nord Est de la SIAGI. En 2010, au niveau national, la SIAGI a garanti 4 459 dossiers pour un engagement de 175 millions d’euros et 569 millions d’euros de prêts garantis au 30 septembre. La SIAGI travaille avec toutes les banques, ses garanties couvrent de 50 à 70 % du risque grâce au Fonds européen d’investissement ou aux concours des collectivités territoriales et des régions. Solvabilité, marché, moyens mis en œuvre, tels sont les critères d’instruction des dossiers, systématiquement étudiés au cas par cas. À partir du 1er janvier 2011, la SIAGI élargit son offre de garanties aux EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée). « Nous souhaitons rassurer des banques qui risquent de se montrer plus friandes en termes de garanties face au risque que représente pour elles la répartition de l’affectation du patrimoine entre le domaine privé et l’entreprise, choisie par le dirigeant », indique Sylvie Boudet. De son côté, la Socama ne garantit que les prêts bancaires accordés par le groupe Banque Populaire. Enfin, Oséo apporte plutôt des réponses aux besoins des PME mais peut, dans certains cas, soutenir le développement de l’entreprise artisanale, notamment en cas de croissance externe (reprise d’une entreprise).

Le monde des artisans ● janvier-février 2011 ● 21

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Dans d’autres secteurs – métiers de bouche par exemple – il faudra prévoir l’agrandissement des locaux, la création d’un poste de travail supplémentaire, l’achat d’un véhicule, etc. Pas question de ren-forcer la politique commerciale sans avoir prévu en amont le renforce-ment de la capacité de production.Vous pouvez alors penser à recru-ter un commercial. Vous devez vous poser les questions suivantes afin de bien cibler vos besoins : quels sont vos objectifs ? Pour quelle clientèle ? Comment la prospecter ? La nouvel-le activité nécessite une prospection commerciale soutenue (conquête) ou le renforcement de la gestion de la relation client et du service après-

vente (fidélisation) ? Selon les répon-ses, le profil du commercial à recruter diffère : un jeune en contrat de profes-sionnalisation, un technico-commer-cial ayant acquis une première expé-rience. Et selon le contexte : vendeur assis, téléprospecteur, commercial itinérant. Comment envisagez-vous la relation : avez-vous les moyens de recruter un salarié ou préférez-vous faire appel à un agent commercial ? « Nous avons créé un espace emploi et compétences pour apporter aux artisans des conseils pratiques en

matière de ressources humaines », indique Rodolphe Houdoyer, direc-teur du service de développement économique à la CMA de la Vienne. Définition précise du profil, recher-che d’un candidat, présélection des CV, aide à l’entretien, le processus de recrutement y est décortiqué étape par étape et de manière individuali-sée. « L’artisan a parfois du mal à définir le niveau et l’expérience à exi-ger pour le poste à pourvoir, expli-que Rodolphe Houdoyer, nous som-mes là pour l’aiguiller. »

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Rodolphe Houdoyer, directeur du service de développement économique à la CMA de la Vienne : « Un espace emploi et compétences pour

apporter aux artisans des conseils pratiques en matière de ressources humaines. »

22 ● Le monde des artisans ● janvier-février 2011

Les centres de gestion agréés (CGA) apportent une assistance à la gestion d’entreprise à leurs adhérents, qui bénéficient par ailleurs d’une réduction fiscale. Chaque année, ils leur remettent un dossier complet comprenant les indicateurs-clés de la situation économique de l’entreprise ainsi qu’un commentaire des comptes annuels mettant en avant ses points forts et ses points faibles. Ce dossier peut vous servir de base pour votre projet de développement. Le CGA peut également vous fournir des statistiques professionnelles qui vous permettent de situer le niveau de votre entreprise par rapport à la concurrence et à son marché. Les CGA commercialisent une offre de formation adaptée aux besoins des TPE et à leur développement avec, entre autres, des sessions dédiées à la gestion, au marketing, à Internet, au management, à l’exportation.

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Avant d’entreprendre toute action commerciale, il faut vous former.

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Le marché des brasseries industrielles est plutôt en stagnation ou en diminution selon les années alors que le créneau des bières spéciales et des bières artisanales est en forte augmentation.

UN ARTISAN BRASSEUR

À la cuve, au moul

CAP SUR LE GRAIN

DE L’ORGE AU MALT

1journée

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UNE VIE HYPERACTIVE

La double activité d’agriculteur et de brasseur étire l’emploi du temps quotidien de Denis Sargeret de 5h30 jusqu’à 19h-20h, week-end compris, au cours duquel il vend ses bières en direct sur sa ferme du Nord-Ouest de l’agglomération parisienne. « Mon emploi du temps ? Un temps complet de brasseur et un tiers-temps d’agriculteur ! » Aidé par sa femme et son fils qui le secondent depuis l’installation de l’activité brasserie en 2001, il court des cuves au moulin… Semis de l’orge, étiquetage des bières, traitement de l’orge, filtration du moût, moisson de l’orge, fermentation du malt…

Les heures les plus calmes de ce paysan passionné sont celles assises sur son tracteur. Il produit sur 20 hectares ses 35 tonnes d’orge qui serviront à alimenter les cuves de sa brasserie. Blé, orge, maïs, colza, féverole et betteraves s’étendent sur les autres parcelles de son exploitation de 170 hectares, typique du bassin parisien. Il les exploite de manière raisonnée, en limitant au maximum l’utilisation de produits phytosanitaires. « La crise agricole 2009 a touché notre exploitation, mais notre activité brasserie a été épargnée. Elle a permis d’absorber le déficit de la ferme » observe Denis Sagenet.

Il récolte son orge, en juillet. Il a un an de stock de la céréale en avance - au cas où - pour pourvoir toujours travailler avec ses orges car il souhaite garder son aspect terroir, très valorisable auprès des clients. Denis Sargeret l’envoie ensuite à un brasseur belge pour l’opération de maltage. Cette étape entraîne un début de germination de l’orge qui synthétise alors des enzymes qui transforment l’amidon de la graine d’orge en glucose. Ce dernier sera ensuite consommé par les levures lors de l’opération de fermentation de l’orge pour donner l’alcool.

24 ● Le monde des artisans ● janvier-février 2011

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DU MALT À LA BIÈRE

VENDRE

Installé depuis 1974 sur l’exploitation de son grand père, Denis Sargeret a créé cet atelier de brasserie artisanale en circuit court : « à l’époque de mon grand-père, les voisins aimaient venir chercher le lait au pis des vaches. Avec les normes d’hygiène, c’est devenu impossible. Je rêvais moi aussi de transformer ma propre production pour la vendre en direct ». Au final, 60 % de sa production sont vendus sur l’exploitation, dont 40 % aux visiteurs « du coin », dans les épiceries ou relais de distribution voisins. « Les consommateurs veulent des produits naturels avec un caractère bio et bien être. Dans ce contexte, ils sont à la recherche d’établissement dans lesquels ils vont pouvoir retrouver de la bière, discuter avec les agriculteurs et acheter pourquoi pas d’autres produits de l’exploitation », analyse Fabrice Belin, responsable du département formations de l’IFBM, Institut français des boissons de la brasserie et de la malterie. Denis Sargeret refuse d’expédier et de livrer : pas de temps à perdre dans les transports en région parisienne.

LE FRUIT DE SON LABEUR

Le malt est ensuite réacheminé à la ferme. Il y subit l’étape de saccharification : la famille Sargeret le concasse, y ajoute de l’eau puis le chauffe. « Ce mélange est cuit pendant deux-trois heures avec différents paliers de température pour extraire différents sucres », explique Denis Sargeret, habitué à faire découvrir son travail aux touristes et clients de passage. Suit ensuite l’opération de houblonnage, puis de fermentation. « Il est ensuite filtré -on lui enlève ses drèches- puis porté à ébullition avec le houblon. Brassé pendant six-sept heures, il fermente puis est filtré, mis en bouteille et étiqueté » ajoute le brasseur qui va jusqu’à produire 4 000 litres de bière en une semaine.

150 à 250 personnes se pressent sur la ferme tous les week-ends pour goûter les bières ambrées, ambrées au miel, blanches, blondes, six fois couronnées au concours général agricole depuis 2003. La demande en bière du Vexin continue de croître tous les ans… Parallèlement à sa production. L’objectif initial de 500 hectolitres de bières produits par an a été depuis longtemps dépassé, pour atteindre en « rythme de croisière » les 900 hectolitres annuels. Denis Sargeret a, depuis septembre, augmenté sa capacité de production… Qui lui permettra de réduire son rythme de travail.

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Le monde des artisans ● janvier-février 2011 ● 25

« PAYSAN-BRASSEUR » DEPUIS DIX ANS, DENIS SARGERET PRODUIT ET TRANSFORME, DE L’ORGE EN « BIÈRE DU VEXIN » QU’IL VEND ENSUITE DIRECTEMENT SUR SON EXPLOITATION. UNE RÉUSSITE PROFESSIONNELLE COURONNÉE DE MÉDAILLES

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28 ● Le monde des artisans ● janvier-février 2011

«Ê tre à la fois un bon profession-nel, un bon manager et un bon chef d’entreprise. » C’est tout

cela à la fois que tente d’être Bertrand Benoît, qui dirige les laboratoires d’audi-tion éponymes qui proposent des appa-reils auditifs à amplification numérique miniature. Ce chef d’entreprise à l’âme d’entrepreneur a choisi de miser sur un marché en pleine expansion, avec de réel-les opportunités de développement – 6 % des Français souffriraient aujourd’hui de déficience auditive et seulement 15 % seraient appareillés – À travers 18 labora-toires implantés en Picardie, dans le Nord, le Val-d’Oise et l’Aisne, l’entreprise pour-suit son maillage du territoire.

La co-construction d’un projetComptabilisant 5 millions d’euros de CA en 2010, l’entreprise connaît un déve-loppement continu depuis sa création en 1992. Bertrand Benoît explique ce succès par le déclic qu’il a eu lorsqu’il a entamé un processus de formation pour devenir un véritable manager et chef d’entreprise et par sa capacité à se remettre en question en permanence : « Les technologies évo-luent vite, les attentes des patients sont de plus en plus précises, il nous faut suivre le rythme et adapter sans cesse notre outil de travail. » Outre des formations techniques

liées à ces évolutions, Bertrand Benoît a suivi, pendant deux ans, la formation Copernic proposée par le Centre des jeu-nes dirigeants d’entreprise (CJD) qui lui a permis de « voir les choses sous le prisme de la qualité, de la diversité, de l’innova-tion. C’est grâce à [ces formations] que je gère aussi bien mon temps. Cela me per-met de manager mon équipe en continu et d’être efficace. » Car aujourd’hui, il avoue ne consacrer que 5 % de son temps à sa fonction de chef d’entreprise, le reste étant occupé par son métier d’audioprothésiste. Elles lui valent aujourd’hui de « ne pas être toujours dans l’action, de prendre le recul nécessaire et de beaucoup déléguer. » Et d’avoir adopté une stratégie de projet impliquant chacun des salariés. Lorsque l’entreprise en a un à réaliser, c’est l’en-semble des collaborateurs qui participent à son élaboration. Chacun devant donner son avis afin que le projet remporte une adhésion globale et que le porteur de pro-jet puisse le mettre en place rapidement.

Dans cette dynamique de formation conti-nue, Bertrand Benoît en fait également bénéficier ses équipes, tant sur les pro-duits et les processus que sur les métiers ou l’accueil en magasin. L’entreprise s’est d’ailleurs dotée d’une charte qualité éta-blie à la suite d’une démarche de certifi-cation en qualité, « Qualité A » entreprise avec sa CMA en 2004. Une action qui a permis à l’entrepreneur de changer son état d’esprit et de prendre en compte de nouveaux paramètres, tels que la commu-nication, les relations avec les médecins, caisses de Sécurité sociale et mutuelles. La charte résume à elle seule l’esprit de l’entreprise : le sens de l’écoute décliné en sens de la proximité, de l’accueil, du service et du conseil. C’est tout ce que recherche Bertrand Benoît avec sa clien-tèle, une « relation durable, pas seulement commerciale mais également humaine. »

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CONTACT : 03 44 54 43 44

LABORATOIRE D’AUDITION BENOÎT

« Entrepreneur, une autre dimension »

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Bertrand Benoît est aujourd’hui à la tête d’un réseau de près de 20 boutiques et de 30 salariés spécialisés dans les appareils auditifs. Portrait d’une entreprise florissante et d’un chef d’entreprise qui a appris à mener ses troupes.

1986 : Bertrand Benoît est salarié dans une entreprise parisienne d’audioprothésiste.

1992 : Ouverture de son premier laboratoire à Senlis.2004 : Démarche d’une certification en qualité : « Certification

Qualité A » avec la chambre de métiers et de l’artisanat.2009 : Élu audioprothésiste de l’année France par un jury

d’indépendants.

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Réforme du système de retraites

Artisans, qu’est ce qui va changer pour vous ?

Recul de l’âge légal de départ à la retraite, augmentation de la durée de cotisation et prise en compte de la pénibilité sont des points importants de la réforme des retraites. En tant qu’artisans, vous serez vous aussi impactés. Chef d’entreprise ou salarié, chacun verra sa situation évoluer. Retour sur ce que la réforme va changer pour vous.

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Dossier réalisé par Emmanuel Daniel

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La réforme du système de retraites, approuvée par 88 % des dirigeants de TPE/PME a été pro-

mulguée le 10 novembre par le président de la République. Des changements notables sont à prévoir, avec pour but l’équi-libre du régime de retraites en 2018. L’Union professionnelle artisanale (UPA) s’est félicitée : « les conditions sont réunies pour assurer la pérennité du système de retraites par répar-tition ». Même si l’organisation professionnelle ne la considère « pas suffisante ». Elle déplore en effet que certains points aient été peu ou pas pris en compte. D’ailleurs, de nouveaux amé-nagements sont déjà étudiés et cette réforme n’est que le début d’un travail de fond sur notre système de retraites. En atten-dant, voici expliqués les princi-paux bouleversements auxquels les artisans devront faire face.

Âge légal de départ à 62 ansL’âge légal de départ à la retrai-

te, une des dispositions clé de la réforme, a bien été repous-sé. Le recul se fera progressi-vement de 60 à 62 ans, d’ici 2018, à raison de quatre mois supplémentaires par année à compter du 1er juillet 2011. Cette modification ne concer-ne donc que les assurés appar-tenant à la génération 1951 et plus. Cependant, le dispo-

sitif carrières longues a été étendu, ce qui permettra aux personnes ayant commencé à travailler entre 14 et 17 ans de partir à la retraite à taux plein en justifiant de 43 ans de cotisation et un trimestre, soit deux ans de plus que pour le régime classique. Si les condi-tions sont remplies, un départ à la retraite sera donc envisa-

geable à 60 ans ou avant. Un report légitime pour Jérôme Boutel, 47 ans, artisan cho-colatier à Caen : « On a tous envie de partir le plus tôt pos-sible mais il faut être réaliste, il nous faut travailler plus même si des aménagements sont à faire en termes de pénibilité. Je suis d’ailleurs prêt à payer pour ça. »

RÉFORME DU SYSTÈME DES RETRAITES

« Des aménagements nécessaires mais pas suffisants »

30 ● Le monde des artisans ● janvier-février 2011

Comment estimer le montant de ma pensionPour évaluer le montant de vos droits et ainsi pouvoir préparer votre retraite, il vous faudra réunir vos fiches de paie et vous munir d’une calculatrice. Voici les points à prendre en considération lors de votre calcul.

1. Retraite de base : elle est calculée selon la formule suivante : Revenu annuel moyen x Taux x nombre de trimestres cotisés après 1972/durée de référence

2. Revenu annuel moyen : il est calculé sur la base de vos meilleures années. Le nombre d’années prises en compte pour ce calcul varie selon l’année de naissance (voir tableau 1). À partir de 2013, le nombre d’années de référence sera automatiquement de 25, quelle que soit l’année de naissance.

3. Taux de retraite : il est fixé à 50 % et le taux minimum est égal à 25 %. Vous pouvez en bénéficier une fois que vous avez cotisé le nombre d’années nécessaires (voir tableau). À 65 ans (67 ans à partir de la génération 1956), la retraite à taux plein est accordée, quelle que soit la durée de cotisation.

Décote : Si l’assuré veut prendre sa retraite entre l’âge légal et l’âge de départ à taux plein et qu’il n’a pas cotisé suffisamment, son taux sera minoré en fonction du nombre de trimestres manquants et de son année de naissance. La décote appliquée au taux sera de 1,25 % par trimestre manquant (soit 5 % par an). Pour les années antérieures, se reporter au tableau de l’Arrco.Surcôte : En cas de prolongement de carrière au-delà de l’âge légal et alors que l’assuré bénéficie du nombre de trimestres suffisant, il bénéficie d’une majoration de pension de 0,75 % par trimestre supplémentaire, soit 3 % par an.

4. Validation de trimestres : elle est calculée en fonction des revenus cotisés et non en fonction du temps de travail. Si le montant de la cotisation est insuffisante (minimum 200 fois le SMIC horaire par trimestre), l’assuré ne comptabilisera qu’un seul trimestre au lieu de quatre.

5. Durée de référence : Variable selon le nombre d’années cotisées (voir tableau 1).

Virginie, employée chez un artisan fleuriste est née en 1954, elle doit donc cotiser 165 trimestres pour espérer une retraite à taux plein. Elle a commencé à travailler à 16 ans et a subi 3 trimestres de chômage involontaire (donc comptabilisés). Son salaire annuel moyen

est de 19 500 € (sur la base de ses 25 meilleures années). Elle pourra partir à la retraite à taux plein à 59 ans et demi. En effet, pour bénéficier de la mesure de départ à la retraite anticipée pour cause de carrière longue, il faut avoir cotisé 9 trimestres de plus que la normale soit

174 trimestres pour Virginie (165+9). Ayant commencé à 16 ans, elle pourra donc solder sa retraite à taux plein à 59,5 ans. 19 500 x 0,5 x (174/164) = 10 344,50 €Virginie pourra donc partir à la retraite à 59,5 ans avec une pension d’un montant de 10 344,50 €.

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Le monde des artisans ● janvier-février 2011 ● 31

Durée de cotisation rallongéeLa durée de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein sera progressive-ment repoussée pour attein-dre 41 ans en 2012 et 41 ans et un trimestre en 2013 contre 40 années à l’heure actuelle. Des aménagements seront ensuite apportés en fonction de l’évolution de l’espérance de vie (41,5 ans en 2020 selon les statistiques de l’Insee). L’augmentation de la durée de cotisation semble rési-

gner Christian Bouquin, arti-san carreleur dans la Nièvre : « J’ai commencé à 14 ans et dans le bâtiment c’est difficile physiquement. De toute façon on n’a guère le choix, la réfor-me est votée que nous le vou-lions ou non, il faudra donc s’y faire. »

Départ à taux plein repousséLe départ à la retraite à taux plein est lui repoussé de 65 à 67 ans, d’ici 2016, pour les personnes ne bénéficiant pas

de suffisamment de trimes-tres cotisés. C’est principa-lement les femmes, en raison d’arrêts durant leur carrière dus par exemple à des congés parentaux, ainsi que les tra-vailleurs ayant connu une car-rière hachée qui sont touchés par cette mesure. Un senti-ment d’injustice face à la péni-bilité du travail ressort chez certains artisans comme Jean-Christophe Hermann, 59 ans, potier en Haute-Savoie. Il ne se sent pas directement concer-né par cette réforme car il a

Âge d’ouverture des droits et de départ à taux plein (Tab. 2)

Pour les assurés nés :

Ouverture des droits Taux plein

ÂgeDate d’effet

possible à partir deÂge

Date d’effet possible à partir de

Entre le 1er juillet et le 31 décembre 1951

60 ans et 4 mois Novembre 2011 65 ans et 4 mois Novembre 2016

En 1952 60 ans et 8 mois Septembre 2012 65 ans et 8 mois Septembre 2017

En 1953 61 ans Janvier 2014 66 ans Janvier 2018

En 1954 61 ans et 4 mois Mai 2015 66 ans et 4 mois Mai 2020

En 1955 61 anset 8 mois Septembre 2016 66 ans et 8 mois Septembre 2021

En 1956 et après 62 ans Janvier 2018 67 ans Janvier 2023

Source : Observatoire des retraites

Financement de la réforme« La réforme des retraites ne prévoit pas de taxes supplémentaires pour les entreprises artisanales », confirme Antoine Devienne, administrateur-adjoint au Sénat chargé des questions d’assurance vieillesse, d’épargne retraite et de protection sociale complémentaire. Il confirme ainsi la volonté du gouvernement de ne pas faire peser plus lourdement le poids de la solidarité sur les épaules des chefs d’entreprise. Cette réforme sera d’abord financée par les différents reculs d’âge qui permettront d’engranger plus de cotisations. Aucun impôt ou taxe supplémentaire n’est prévu dans le projet de loi.Le système de retraites sera donc intégralement financé par le Fonds de réserve pour les retraites créé en 1999. Le but du gouvernement est de revenir à l’équilibre du système en 2018, néanmoins, celui-ci ne sera rétabli que si les prévisions gouvernementales sont exactes. À savoir, un retour au plein-emploi en 2024 (4,5 % de chômage) et une croissance de la productivité du travail de 1,5 %. Cependant, le financement du régime de retraites après 2018 n’a pas été évoqué et il faudra donc trouver de nouvelles mesures pour lutter contre le déficit.

Repères pour la retraite de base (Tab. 1)

Année de naissance 1944 1945 1946 1947 1948 1949 1950 1951 1952À partir de 1953

Nombre de trimestres d’assurance nécessaires pour le taux plein

160 160 160 160 160 161 162 163 164 164

Nombre de meilleures années pour le revenu annuel moyen

16 17 18 19 20 21 22 23 24 25

Durée de référence 152 154 156 158 160 161 162 163 164 164

Source : Régime social des indépendants

© Fotolia - Nimbus

« choisi son tra-vail » et déclare : « je pense mourir dans mon atelier mais l’inégalité est flagrante. On n’est pas tous logés à la même enseigne. Les fonctionnaires manifestent, pourtant ils par-tiront à 55 ans alors que nous, on n’est pas prêts de la prendre notre retraite ! »

InvaliditéLe départ à la retraite à 60 ans sera toujours possible pour les salariés souffrant d’une usure professionnelle impliquant une incapacité physique égale ou supérieure à 20 %, voire 10 %. L’existence d’un lien direct entre l’incapacité et l’ex-position à un ou plusieurs fac-teurs de risques professionnels devra être avérée. L’effectivité de ce lien et le droit à départ anticipé seront appréciés par une commission pluridiscipli-naire. Les médecins du travail établiront un carnet de santé au travail pour les salariés exposés.

Femmes ayant eu trois enfants ou plusLes mères (ou pères) de trois enfants nés entre 1951 et 1955 inclus et justifiant d’un an d’arrêt de travail dans les trois ans suivant la naissance d’un ou de tous les enfants pour-ront continuer à prétendre à un départ à la retraite à 65 ans sans décote. La même mesure est prise pour les aidants fami-

liaux. Une artisan travaillant la porcelaine confirme, « les femmes ayant eu des enfants sont lésées et des mesures doi-vent être prises pour ne pas les discriminer. » Si la mesure prise constitue une avancée, elle est « trop restrictive et ne concerne qu’une minorité de femmes », juge-t-elle.

Emploi des seniorsUn dispositif d’aides à l’em-

bauche pour les seniors de plus de 55 ans a été mis en place pour lutter contre le chômage des actifs proches de la retraite. Une incitation à l’embauche est prévue pour les entreprises recrutant un employé de 55 ans ou plus en CDI ou en CDD de plus de six mois. Des dispositifs de parrainage d’un jeune par un plus ancien seront également étudiés.

32 ● Le monde des artisans ● janvier-février 2011

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● Dominique Bousquet, 37 ans. Ferrailler-métallier - Gers« J’ai 37 ans, je n’y pense pas encore et je ne me languis pas d’y être. Je verrai à 65 ans et j’espère que je serai encore en forme car le métier comporte beaucoup de contraintes physiques. Je pense néanmoins que tout le monde devrait partir au même âge, à 60 ans. »

● Abdelilah Lapemer, 59 ans. Artisan commerçant – Ardennes« Je ne suis pas contre la réforme car si on réforme c’est que ça va mal quelque part. Le travail c’est la santé, celui qui ne travaille pas n’a pas la santé. Quand on ne fait rien, on rouille rapidement. Mais les personnes qui souffrent au travail devraient pouvoir partir plus tôt. »

● Jérôme Billon, 32 ans. Artisan boulanger - Oise« Évidemment ça ne m’enchante pas de devoir travailler plus longtemps mais si c’est nécessaire je le ferai. Ce qui me pose problème c’est que le cadre et l’ouvrier sont traités de la même façon alors que le travail n’est pas le même. »

● Jean-Claude Balaran, 54 ans. Charcutier - Var« J’ai commencé à 14 ans et dans un pays d’égalité comme le nôtre, j’ai l’impression que l’on est en train de monter les gens les uns contre les autres. Je considère aussi que nous ne sommes pas assez informés sur la réforme, personne ne nous a demandé notre avis ! »

M ICRO TROTTOIRCe que pensent les artisans

Quels problèmes restent à résoudre ?« Nous allions droit dans le mur, les dettes s’accumulaient et les retraites étaient payées par l’emprunt. Ce n’est pas aux futurs actifs de payer. Je considère donc cette réforme comme une véritable avancée. Les deux années de travail supplémentaires répondent à une évolution démographique de la population française. Aujourd’hui, nous avons une génération de jeunes gens de 60 ans. Cependant, le problème de la pénibilité n’a pas été résolu », témoigne Mme Rosé, présidente de la Fédération nationale des retraités de l’artisanat (Fenara). Si cette réforme permettra en théorie de revenir à l’équilibre du système de retraites en 2018, certains points n’ont toujours pas été traités et des questions restent en suspens.● Réforme systémique : La question d’un changement en profondeur de notre régime de retraites n’a pas encore trouvé de réponse. Il est prévu que le système de retraite par capitalisation, également appelé par points, soit étudié à l’horizon 2013 pour une possible rentrée en vigueur en 2020.● Problème de la validation de trimestres : Il ne suffit pas de travailler pendant une année pour valider quatre trimestres. Le montant cotisé est en effet ce qui vous permettra de les valider. Il faut compter 800 fois le Smic horaire dans l’année pour les valider. Selon Mme Rosé, « ce problème fait grincer des dents les petits cotisants. Malheureusement, c’est inhérent aux métiers de l’artisanat. En effet, il n’est pas rare que les carnets de commandes subissent les aléas de la conjoncture économique ou de la météo. Dans ce genre de situation, ce sont les petites structures qui en pâtissent. »● Cas des polypensionnés : La situation des polypensionnés, personnes ayant cotisé à plusieurs régimes de retraites, n’a pas été traitée par cette réforme. Cependant, un rapport a été commandé au gouvernement sur la question, celui-ci est attendu avant la fin d’année 2011.

Retraites complémentairesEn plus de la retraite de base, les artisans bénéficient également d’une retraite complémentaire obligatoire. En contrepartie des cotisations salariales, vous accumulez des points de l’Association des régimes de retraites complémentaires (Arrco) qui détermineront le montant de votre retraite complémentaire. Le relevé de points est disponible en ligne auprès de votre groupe paritaire de protection sociale*. Le calcul du montant de la retraite complémentaire s’effectue comme suit :● Nombre de points x valeur du point : la valeur du point est fixée tous les ans par décret (1 point Arrco = 1,1884 € en avril 2010). Le nombre de

points est fonction du montant cotisé auprès de l’Arrco, le relevé est disponible sur Internet. Le calcul de votre montant de pension est amené à évoluer. En effet, les partenaires sociaux et les caisses d’assurance vieillesse débattent en ce moment d’une refonte du système de calcul des retraites complémentaires. Leur décision sera probablement rendue publique avant la fin de l’année et mise en application à partir du 1er janvier 2011.● À noter : Si au cours de votre carrière vous avez cotisé en tant que cadre, vous devrez calculer séparément vos points Arrco et Agirc (points cadres). Vous pouvez solder votre retraite complémentaire indépendamment de votre retraite de base, notamment si vous n’avez pas atteint le taux plein.

*http://www.retraite-repartition.fr/dopli/

PLUS D’INFOS :http://www.agirc-arrco.fr/

PLUS D’INFORMATIONS : Tableau des décotes : www.lea.generali.fr/lea-marketing/patritheque/html/ret_rss_calcul_taux.htmMises à jour liées à la réforme : www.retraite.cnav.fr/www.retraites2010.fr/

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pour lesPARTICULIERS - ENTREPRRISESARTISANS & COMMERCANTSTarif Jeunes (18/29 ans)Tarif Famille (à partir de 3 bénéficiaires)Tarif SENIOR (à partir de 55 ans)

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le monde des artisans ● janvier-février 2011 ● 33

p ratique

c ette 5e édition se déroulera les 1er, 2 et 3 avril 2011 partout en France… À noter dans votre agenda. Désormais annuelle, cette manifestation est l’occasion pour le public de découvrir des métiers d’exception à travers

trois thématiques majeures : ouvertures d’ateliers des profession-nels et démonstrations de savoir-faire, expositions et ouvertures de centres de formation. Pour participer à cet événement, les pro-fessionnels des métiers d’art pourront s’inscrire directement en ligne dès le mois de décembre et ainsi figurer sur le programme national officiel des Journées des Métiers d’Art.

PLUS d’inFORmAtiOnS SUR :www.institut-metiersdart.orR g

5e édition deS journéeS deS métierS d’art en avriL

■ LE COmPAGnOnnAGE inSCRit AU PAtRimOinE immAtÉRiEL dE L’UnESCOle compagnonnage, tradition française de transmission de savoir-faire depuis la construction des premières cathédrales au moyen-Âge, a été reconnu par l’unesco et inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité. une consécration pour ces confréries d’artisans avec près de 45 000 compagnons en france. daniel le stanc, des compagnons du devoir, l’une des trois associations de compagnonnage, s’en réjouit : cela « permettra une meilleure connaissance du compagnonnage et attirera davantage les jeunes ». les compagnons font des « tours de france », soit une vie en communauté dans des « maisons », avec travail en entreprise le jour et cours le soir, pour présenter, environ quatre ans plus tard, leur « chef-d’œuvre » dans leur spécialité.

■ LA FRAnCE tRiOmPHE AUx CHAmPiOnnAtS dU mOndE dE COiFFUREl’équipe de france de coiffure, aujourd’hui quadruple cham-pionne du monde, n’avait pas remporté ce titre depuis 1976. lors des championnats du monde de coiffure 2010 aux-quels participaient 764 compé-titeurs représentant 50 nations, elle a remporté 4 titres de champion du monde par équipe, un titre de vice-champion du monde par équi-pe, deux « 3e place » par équipe ainsi que 3 titres de champion du monde suprê-me en individuel. elle a décroché également 20 médailles à titre individuel.

Pour bon nombre d’entre vous, les occasions de rencontrer vos clients et de sortir du cadre strictement

professionnel sont rares. Le début de l’année est alors une bonne occasion de fidéliser vos meilleurs clients, approcher des prospects, remercier vos fournisseurs ou rassurer vos partenaires financiers. La carte de vœux constitue simplement un moyen de vous rappeler au bon souvenir de vos clients et contacts professionnels en général. « C’est une marque de consi-dération importante » affirme Jacques Flottef, directeur commercial des Éditions du curieux, spécialiste des objets de com-munication des entreprises. Et d’ajouter qu’ « Au niveau de l’entreprise, c’est le seul moyen de communiquer au moins une fois par an. » Les destinataires ne pourront être que touchés par cette marque d’attention et de politesse qui permettra de faciliter ou consolider vos relations pour l’année à venir. Outre de véhiculer l’image de votre entreprise, cela permet, de manière plus pragmatique, de remettre à jour votre fichier clients et vos contacts profession-nels. Quoi de mieux que le début d’année pour prendre de bonnes résolutions ?

Un but non commercialVous pouvez éventuellement utiliser la carte de vœux pour faire part à vos clients

d’une annonce quelconque concernant votre entreprise : journée portes ouver-tes, présentation d’un nouveau produit, nouvelle équipe, changement d’adresse, horaires aménagés, nouveau logo… C’est l’occasion de mettre en valeur votre savoir-faire, votre expérience, votre professionnalisme et de présenter quelques-unes de vos activités et de vos prestations. Est cependant exclu toute promotion agressive et publicité mercan-tile. Pas la peine donc de joindre un cata-logue ou une plaquette publicitaire pré-sentant l’ensemble votre offre et vantant

vos produits. « C’est une opération de relation publique qui doit paraître tota-lement désintéressée » avertit Jacques Flottef. Le but n’est pas de vendre mais bel et bien de communiquer d’une façon différente, une fois n’est pas coutume, avec vos clients. La règle d’or : ne passer aucun message à caractère ouvertement commercial, comme une grille tarifaire par exemple. Pensez également à tou-jours bien indiquer vos coordonnées complètes (adresse, téléphone, e-mail, site Internet).

Une présentation soignéePour marquer les esprits, vous devez opter pour une jolie carte, sophistiquée, originale, sur du beau papier. Choisissez un visuel pertinent et accrocheur, en lien avec votre activité. L’univers graphique doit être particulièrement soigné. Vous devez surprendre votre destinataire, démontrer votre créativité et y ajouter votre logo et, pourquoi pas, un montage photos de vos dernières réalisations. Il ne faut également pas hésiter à investir pour inclure de nouvelles couleurs, comme du

RELATION CLIENT

FAIRE DE VOTRE CARTE DE VŒUX UN OUTIL DE COMMUNICATIONAdresser ses vœux à ses clients et partenaires est un exercice délicat et constitue pour beaucoup d’entre vous un rituel synonyme de corvée… Pourtant, c’est un passage obligé en matière de communication et une formidable occasion de fidéliser ses clients et d’une manière générale, de renouer contact avec l’ensemble de vos partenaires professionnels. À condition que votre carte ne soit pas commercialement agressive…

34 ● Le monde des artisans ● janvier-février 2011

P ratique

« Plus votre carte de vœux aura une présentation

professionnelle, plus le travail de votre entreprise sera perçu

comme professionnel. »

Pascal Chauvin, spécialiste de la communication

pour les entreprises

Des vœux pour chaque type de clientsSelon Pascal Chauvin, expert en communication, il y a deux types de clients et donc deux façons de souhaiter la bonne année. Il faut donc choisir vos destinataires de manière stratégique. Les vœux sont une période privilégiée pour gérer votre réseau. En plus du reste de l’année, où vous devez communiquer avec vos clients au moins 3 ou 4 fois par an.● Les clients qui ont un potentiel d’achat. Pour ce type de clientèle, prenez cinq minutes pour leur téléphoner et leur souhaiter une bonne année. Vous établirez ainsi une relation vraiment personnelle avec eux et les clients seront surpris en bien et s’en souviendront. Sans entamer de démarche commerciale, cela peut constituer un moyen de récupérer de nouveaux contrats.● À ceux qui ont un réseau, il faut leur envoyer une carte de vœux nominative et individuelle, par courrier ou par mail. Il ne faut pas vous contenter de mettre simplement un texte personnalisé mais proposer au moins une animation, un diaporama photos… Vous ferez ainsi fonctionner le bouche à oreille. Ce type de clientèle pourra vous parrainer auprès de son réseau personnel. Cela a en outre le mérite de vous obliger à remettre à jour votre base de données clients.

doré ou de l’argenté, caractéristiques des fêtes de fin d’année. N’hésitez pas éga-lement, pour les personnes auxquelles vous souhaitez manifester une attention particulière, à écrire un mot manuscrit et personnalisé, en ajoutant brièvement quelque chose sur le travail que vous avez réalisé pour eux. Enfin, ne vous contentez pas d’une enveloppe blanche classique. Distinguez-vous en la person-nalisant, car c’est la première impression qu’aura le client.Bien que vous ayez la possibilité d’adres-ser vos vœux jusqu’à la fin du mois de janvier, nous vous conseillons de les

adresser dans la première quinzaine de janvier. On est toujours plus sensibles aux premières cartes reçues. Vous pou-vez même les envoyer avant Noël et en profiter pour souhaiter de joyeuses fêtes de fin d’année.

Pourquoi pas une e-card ?Si la carte de vœux classique a gardé ses lettres de noblesse, vous pouvez égale-ment les envoyer par courrier électroni-que pour ne pas perdre trop de temps. Pratique, économique et rapide, l’en-voi des cartes de vœux virtuelles s’est démocratisé. Il est donc primordial

aujourd’hui de trouver des cartes ori-ginales pour sortir du lot et marquer l’esprit du destinataire ! Les envoyer ne nécessite que quelques clics, si vous avez un carnet d’adresses e-mail à jour. Vous en trouverez des ludiques sur de nom-breux sites internet comme www.photo-voeux.com, www.ooprint.fr ou encore

www.photosud.fr.Une carte virtuelle présente cepen-dant un caractère plus éphémère et léger en termes de communication qu’une carte de vœux envoyée par la Poste. D’autre part, elle peut être confondue avec un énième spam publicitaire et expédiée à la corbeille sans même avoir été ouverte. Ou tout simplement

être noyée dans la masse de mails que reçoit votre destinataire. D’autre part, elle risque d’être détruite après avoir été lue. Attention également au format. Vous devez limiter votre fichier, s’il est joint, à quelques Mo afin qu’il puisse être reçu. Sinon, pourquoi ne pas l’affi-cher sur votre site Internet et envoyer le lien par mail ? Vous ferez ainsi connaî-tre votre site. En tout état de cause, ne vous contentez surtout pas d’un simple message envoyé par e-mail avec, en pièce jointe, une illustration ou une photo de mauvaise qualité. Vous devez rester pro-fessionnel et en cohérence avec votre activité et le message que vous souhaitez faire passer.

Carte vœux traditionnelle VS électronique

● TraditionnelleLes +- manuscrite- petit mot personnalisé

- humanise la relation professionnelleLes -- image parfois surannée- rédaction fastidieuse

● ÉlectroniqueLes +- pratique- pas de frais d’envoiLes -- éphèmère- non personnalisée

Le monde des artisans ● janvier-février 2011 ● 35

P ratique

CtrV

- prLes- im- ré

● ÉLes- p- paLes

ê

Des e-cartes de vœux signées Éditions du curieux, à personnaliser

avec votre logo et votre message

p ratique val d’oise

36 ● le monde des artisans ● mois 2008

p ratique val d’oise

transmission - repriseL’évaluation de l’entreprise à céder

• Cergy : 2 mai de 14 h à 17 hLa cession du fonds de commerce

ou la cession des parts sociales

•◼Cergy : 16 mai de 14 h à 17 hLa poursuite des contrats :

le bail commercial, les contrats de travail, les contrats commerciaux.•◼Cergy : 30 mai de 14 h à 17 h• Chef d’entreprise : 15 e - Salarié : gratuit

environnementsécurité - hygiène

réglementations et bonnes pratiques

de l’hygiène alimentaire

• 1 jour (3 sessions au choix)• Chef d’entreprise : 15 e - Salarié : 326 e•◼Villiers-le-Bel : 17 janvier• Cergy : 28 mars•◼Villiers-le-Bel : 27 juinobligation du document unique

•◼1 jour et demi•◼Chef d’entreprise : 22 e - Salarié : 384 e• Cergy : 8 et 22 juintechnologies du handicap

pour rendre un bâtiment accessible

• 2 jours• Chef d’entreprise : 30 e - Salarié : 512 e• Villiers-le-Bel : 30-31 maioptimiser ses consommations

énergétiques

•◼1 jour•◼Chef d’entreprise : 15 e - Salarié : 251 e•◼Cergy : 21 mars

assistant de dirigeantd’entreprise artisanale - adea

diplôme homologué de niveau iv

•◼Chef d’entreprise : 1 035 e - Salarié : nous contacter.Cette formation est destinée à renforcer la compétence de l’assistant(e) du chef d’entre-prise artisanale afin de le seconder efficace-ment dans sa gestion administrative, compta-ble et commerciale.Ce diplôme permet d’obtenir une reconnais-sance du rôle tenu par ce collaborateur (le plus souvent conjoint) dans la gestion de l’entre-prise par une validation de ses compétences.L’ADEA est composé de 4 modules :•◼Communication et relations humaines : 70 h•◼Gestion de l’entreprise artisanale : 203 h•◼Secrétariat bureautique : 112 h•◼Stratégie et techniques commerciales : 98 hDébut des cours : mardi 5 avril 2011

développement de clientèledynamiser son point de vente

•◼2 jours•◼Chef d’entreprise : 30 e - Salarié : 453 e•◼Cergy : 21-22 févriercibler, développer et fidéliser sa clientèle

•◼2 jours•◼Chef d’entreprise : 30 e - Salarié : 579 e•◼Cergy : 9-10 févrierconcevoir des actions publicitaires

efficaces

•◼2 jours•◼Chef d’entreprise : 30 e - Salarié : 579 e•◼Cergy : 14-15 mars

diagnostic commercial

•◼Chef d’entreprise : 15 e - Salarié : 310 e•◼Cergy : 11 févriertechniques de vente :

mieux négocier pour mieux vendre

•◼3 jours•◼Chef d’entreprise : 45 e - Salarié : 849 e•◼◼Cergy : 4-5-6 avrilmarchés publics

•◼1 jour et demi• Chef d’entreprise : 22 e - Salarié : 316 e•◼Cergy : 10-11 févriercalculer ses prix

•◼3 jours•◼Chef d’entreprise : 45 e - Salarié : 591 e•◼Cergy : 9-10-17 mars

informatiquepublipostage

•◼1 jour• Chef d’entreprise : 15 e - Salarié : 224 e• Cergy : 30 maiLe tableur

•◼4 jours (2 sessions au choix)• Chef d’entreprise : 60 e - Salarié : 683 e• Cergy : 20-21 décembre et 6-7 janvier

ou 7-8-28-29 avrilLa base de données

•◼1 jour• Chef d’entreprise : 15 e - Salarié : 224 e• Cergy : 27 juindécouverte informatique

•◼4 jours• Chef d’entreprise : 60 e - Salarié : 683 e• Cergy : 31 janvier et 1er-7-8 févriertraitement de texte

•◼4 jours• Chef d’entreprise : 60 e - Salarié : 683 e• Cergy : 28 février et 1er-7-8 marsétablir ses devis et ses factures

•◼2 jours (2 sessions au choix)• Chef d’entreprise : 30 e - Salarié : 407 e• Cergy : 3-4 janvier ou 25-26 mai

artisans d’artréussir ses photos

• 3 jours• Chef d’entreprise : 45 e - Salarié : 659 e• Cergy : 2-9-10 mars

notre offre de formationS

36 ● le monde des artisans ● janvier-février 2011

p ratique val d’oise

alain makhLoufchef de l’entreprise de services à la personne proxiproservices à marines.dans le cadre d’un congé reconversion pour création d’entreprise, j’ai suivi 16 formations à la cma 95 : préparation à l’installation, développement de clientèle, comptabilité

et finances, factures et devis, communication d’entreprise, environnement, sécurité, hygiène et même anglais. toutes m’ont été très utiles car elles m’ont permis d’acquérir des connaissances indispensables pour mon nouveau métier. de plus, les échanges avec d’autres stagiaires chefs d’entreprise ont été très formateurs. à la cma 95, j’ai trouvé une excellente ambiance, des animateurs très compétents, très professionnels et toujours à l’écoute des besoins de chacun. merci à isabelle, Patricia, catherine, anne-marie, serge, flora, et aussi à laurent, au coiffeur et aux dames de l’accueil de m’avoir accompagné tout au long de mon parcours.

nouveau

nouveau

POUR tOUtE inFORmAtiOn :isabelle cot 01 34 35 80 35 - R [email protected]

POUR tOUtE inSCRiPtiOn :le matin :R 01 34 35 80 05

nouveau

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MA

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développer son réseau

• 2 jours

• Chef d’entreprise : 30 e - Salarié : 453 e

• Cergy : 28 février et 1er mars

participer à un salon, ça se prépare

• 3 jours

• Chef d’entreprise : 45 e - Salarié : 659 e

• Cergy : 30 juin et 1er- 4 juillet

concevoir sa plaquette prête

à imprimer

• 3 jours

• Chef d’entreprise : 45 e - Salarié : 659 e

• Cergy : 11-12-13 avril

La propriété industrielle

• 4 heures

• Chef d’entreprise : 15 e - Salarié : 132 e

• Cergy : 11 avril

Languesanglais

• 2 heures/semaine - Forfait 30 heures

• Chef d’entreprise : 75 e - Salarié : 610 e

• Test de niveau : lundi 31 janvier de 10h à

12h à Cergy

français

• 2 heures/semaine - Forfait 30 heures

• Chef d’entreprise : 75 e - Salarié : 604 e

• Test de niveau : mardi 1er février de 10h à

12h à Villiers-le-Bel

comptabilité et financesinitiation à la comptabilité

• 3 jours (3 sessions au choix)

• Chef d’entreprise : 45 e - Salarié : 591 e

• Cergy : 10-11-12 janvier

• Villiers-le-Bel : 1er-2-3 mars

• Cergy : 22-23-24 juin

comptabilité sur micro

• 12 jours (3 sessions au choix)

• Chef d’entreprise : 180 e - Salarié : 2 244 e

• Cergy : 10-11-12-17-18-19-24-25-26 jan-

vier et 2-3-4 février

• Villiers-le-Bel : 1er-2-3-15-16-17-29-30-31

mars et 12-13-14 avril

• Cergy : 22-23-24-29-30 juin et 1er-4-5-6-

11-12-13 juillet

comptabilité : la fin de l’exercice

• 3 jours• Chef d’entreprise : 45 e - Salarié : 591 e• Cergy : 4-5-6 maianalyser les documents comptables

• 4 jours• Chef d’entreprise : 60 € - Salarié : 683 e• Cergy : 23-24-25-30 maiétablir et informatiser la feuille de paie

• 3 jours• Chef d’entreprise : 45 e - Salarié : 591 e• Cergy : 9-10-17 juin

gestion du personnel

recruter son personnel

• 1 jour• Chef d’entreprise : 15 e - Salarié : 306 e• Cergy : 21 marsconduire et motiver une équipe

• 2 jours• Chef d’entreprise : 30 e - Salarié 571 e• Cergy : 2-3 maiLes clés d’un bon maître d’apprentissage

• 1 jour• Chef d’entreprise : gratuit - Salarié : gratuit• Cergy : 6 juingérer son temps et son organisation

• 2 jours• Chef d’entreprise : 30 e - Salarié : 571 e• Cergy : 20-21 juin

communication d’entreprise

créer le site vitrine de son entreprise

• 6 jours (3 sessions au choix)• Chef d’entreprise : 90 e - Salarié : 1 247 e• Cergy : 13-14-20-21-27-28 janvier ou

10-11-24-25-31 mars et 1er avril ou 18-19-20-25-26-27 juillet

référencer son site internet

• 2 jours

• Chef d’entreprise : 30 e - Salarié : 443 e

• Cergy : 26-27 avril

améliorer son site internet

• 1 jour

• Chef d’entreprise : 15 e - Salarié : 241 e

• Cergy : 4 mai

rédiger le contenu de son site internet

• 2 jours

• Chef d’entreprise : 30 e - Salarié : 579 e

• Cergy : 24-25 février

vendre en ligne

• 6 jours

• Chef d’entreprise : 90 e - Salarié : 1 247 e

• Cergy : 9-10-16-20-23-27 mai

être référencé par un moteur

de recherche

▶◼google

• 1 jour

• Chef d’entreprise : 15 e - Salarié : 241 e

• Cergy : 6 juin

retoucher ses photos ▶◼photoshop

• 3 jours

• Chef d’entreprise : 45 e - Salarié : 591 e

• Cergy : 11-12-18 mai

créer son diaporama ▶◼powerpoint

• 2 jours

• Chef d’entreprise : 30 e - Salarié : 407 e

• Cergy : 15-16 juin

créer l’animation de son site ▶◼flash

• 2 jours (2 sessions au choix)

• Chef d’entreprise : 30 e - Salarié : 443 e

• Cergy : 5-12 janvier ou 23-24 juin

Bulletin-réponseà retourner au Service formation, cma du val d’oise, 1 av. du parc, 95015 cergY-pontoiSe cedeXNom :  .....................................................................   Prénom :  ................................................................

Date de naissance :  ..........................................   N° Siren :  ................................................................

Adresse :  .........................................................................................................................................................

Téléphone : ....................................................................................................................................................

E-mail :  ............................................................................................................................................................

Formation(s) choisie(s) :  ............................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................

Statut :  ◻ Chef d’entreprise  ◻ Salarié

  ◻ Conjoint collaborateur  ◻ Auxiliaire familial

  ◻ Auto-entrepreneur inscrit au Répertoire des Métiers

Je joins à ce bulletin d’inscription la somme de ……………. € (1 chèque bancaire par formation ) 

accompagné du chèque de caution de 62 € à l’ordre de la CMA du Val d’Oise.

mustapha frninagérant et associé de l’entreprise de menuiserie SarL amd france depuis 2005 à gonesse.

depuis que j’ai suivi les formations « comptabilité sur micro » et « établir et informatiser la fiche de paie » à la chambre de métiers et de l’artisanat du val d’oise, je peux m’occuper de la gestion du personnel de mon entreprise et payer les cotisations. J’ai trouvé dans l’adea ce que je recherchais, c’est-à-dire une formation complète

en gestion. elle est parfaitement adaptée à ma situation et je peux mettre aussitôt en pratique ce que j’ai acquis. les exemples traités pendant les cours sont des situations que nous pouvons rencontrer au sein d’une entreprise artisanale. Je me sens très bien dans cette formation, qui aborde la comptabilité, les aspects juridiques, fiscaux et commerciaux, ainsi que l’informatique.

nouveau

nouveau

© C

MA

95

« S’agissant des années 2011 et suivantes,

les ministres feront des propositions afin

que les commerçants et artisans qui ont

de très faibles chiffres d’affaires,

quel que soit leur statut, ne puissent pas

se voir imposer une cotisation foncière

manifestement excessive au regard

de leur activité. »

Frédéric Lefebvre, nouveau secrétaire d’État

aux PME et à l’Artisanat sur la CFE réclamée

aux auto-entrepreneurs et aux artisans

« Le nombre de PME qui travaille

à l’international est en déclin depuis

une décennie. Il faut qu’un entrepreneur

qui a une idée puisse avoir un guichet

unique à l’export pour le conseiller »

Pierre Lellouche, secrétaire d’État

chargé du Commerce extérieur

Ils ont dit

M étéo

CROISSANCE POSITIVE POUR L’ARTISANAT ■Les entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité ont amorcé un mouvement de reprise. Pour la première fois depuis la fin 2008, elles enregistrent une croissance positive de leur activité. Ainsi leur chiffre d’affaires global a progressé de 0,5 % entre le 3e trimestre 2009 et le 3e trimestre 2010. Les bons résultats enregistrés par les artisans de la fabrication (+2 %) et dans une moindre mesure par les artisans du bâtiment et des services (+0,5 % chacun) ont compensé une baisse d’activité chez les artisans et commerçants de l’alimentation (-1,5 %) qui étaient restés jusqu’alors à l’écart de la crise. Une nouvelle fois, les entreprises de plus de 10 salariés se montrent mieux armées (+1 à +1,5 %) que les plus petites entreprises (-2 à -0,5 %). Par ailleurs, la trésorerie des artisans et commerçants de proximité reste un vrai sujet de préoccupation, 22 % d’entre eux faisant encore état d’une détérioration de la situation financière de l’entreprise (34 % à la fin 2009) et 12 % constatant au contraire une amélioration (contre 4 % début 2009).Enquête de l’Institut I+C pour l’UPA, octobre 2010

MOINS D’UNE TPE SUR DIX PRÉVOIT ■D’EMBAUCHER EN 2011Les prévisions des dirigeants de très petite entreprise (TPE) en matière d’embauche ne sont guère optimistes. Seuls 9 % d’entre elles envisagent d’augmenter leurs effectifs en 2011. Des prévisions de recrutement au plus bas depuis janvier 1997. Elles marquent également un recul de 5 points par rapport à la même période de l’an dernier. Même s’ils ne sont que 3 % à envisager des suppressions de postes dans leur entreprise. Si la prudence domine sur le front de l’emploi, c’est que les TPE naviguent encore à vue. « Le manque de visibilité nuit à l’investissement et à l’emploi », souligne Jean-Marc Jaumouillé, directeur des techniques professionnelles de Fiducial. Signe d’espoir néanmoins, « pour la première fois depuis 2008 », les patrons de très petite entreprise anticipent, en moyenne, une hausse de leurs ventes. Mais celle-ci s’annonce extrêmement modeste

(+ 0,5 % pour les trois mois à venir). Quant à l’an prochain, les TPE qui se risquent aujourd’hui à émettre des prévisions d’activité tablent, en moyenne, sur une croissance de 2,4 %. À ce manque de visibilité s’ajoute une situation financière encore très fragile. Presqu’un tiers des TPE (31 %) la jugent préoccupante. Au final, le solde d’embauches devrait tout de même être positif.Baromètre de conjoncture réalisé par l’Ifop pour Fiducial, octobre 2010

UN TIERS DES AUTO-ENTREPRENEURS ■VEUT PASSER À UN RÉGIME CLASSIQUELes auto-entrepreneurs seraient de plus en plus nombreux à vouloir évoluer vers un statut d’entreprise classique. Ils sont aujourd’hui 32 % à envisager cette mutation (contre 18 % en 2009) dont 39 % veulent la concrétiser dans moins d’un an. La moitié de celles ayant exprimé cette volonté de progression devrait évoluer vers un régime individuel (28 % en EIRL et 21 % en EURL). Le seuil légal de revenus lié au statut de l’auto-entrepreneur est leur première motivation (60 %), suivi de l’impossibilité d’embaucher des salariés (13 %) et l’impossibilité de récupérer la TVA (9 %). L’autre enseignement à retenir : la « féminisation » des auto-entrepreneurs (de 23 % en 2009 à 28 % cette année). L’auto-entrepreneur type reste tout de même un homme (72 % des cas), d’environ 40 ans, exerçant une activité liée aux services (61 %). Il réalise la plupart du temps moins de 20 K€ de chiffre d’affaires.3e édition du baromètre Ciel de l’auto-entrepreneur, septembre 2010

FEU VERTLa diffusion des chèques-vacances est opérationnelle dans les TPE-PME grâce aux partenariats conclus avec des partenaires privésSource : Agence nationale des chèques vacances

FEU ORANGEDe très nombreux artisans commencent à mesurer, en recevant leur feuilles de taxation, que le remplacement de la taxe professionnelle par la Contribution économique territoriale (CET) aboutit à l’augmentation de leurs prélèvements. Ils considèrent que l’engagement de faire baisser la taxe professionnelle n’a donc pas été traduit dans les faits et demandent que cette situation soit revue.

FEU ROUGE150 000 jeunes sortent sans qualification des formations initiales chaque année

38 ● Le monde des artisans ● janvier-février 2011

TABLEAU DE BORDSOCIAL

• Smic au 1er janvier 2010 : 8,86 €/heure soit 1 343,80 €/mois (35 heures)

• Minimum garanti : 3,31 €

• Plafond mensuel de la Sécurité sociale 2010 : 2 885 €

• Taux de chômage : 9,5 % au 3e trimestre 2010

• Barèmes de frais 2010 : repas hors des locaux de l’entreprise : 8,20 € ; repas lors d’un déplacement professionnel : 16,80 € ; logement et petit déjeuner 44,70 € (60,30 € à Paris et dans les départements 92, 93, 94)

PRIX

• Indice des prix à la consommation en octobre 2010 : 121,39 (+ 1,5 % sur un an)

Ensemble des ménages, tabac inclus, base 100 en 1998

• Indice du coût de la construction au 2e trimestre 2010 : 1 517

FINANCE

• Taux d’intérêt Euribor 3 mois (1er décembre) : 1,0280 %

• Taux d’intérêt Euribor 12 mois (1er décembre) : 1,53 %

Ces taux servent de base au calcul des financements proposés par les banques et à l’indexation des crédits à taux variable.

• Taux fiscal des intérêts de retard : 0,05 % par mois (0,65 % par an)

Pour prospecter ou fidéliser la clientèle, il est essentiel de l’in-former sur votre savoir-faire et/

ou sur vos nouveaux produits. C’est pour-quoi la communication prend de plus en plus de place dans l’entreprise artisana-le. Or, au XXIe siècle, pas de communica-tion sans images ! Qu’il s’agisse de créer un prospectus pour annoncer la mise en vente d’un nouveau produit, de mettre en ligne un site Internet e-commerce pour diversifi er votre activité, ou plus simple-ment d’envoyer un mailing invitant vos clients à une journée portes ouvertes, tous vos supports de communication ont besoin d’être illustrés. L’image est deve-nue un élément stratégique. Elle marque les esprits, favorise la mise en scène des produits, bref elle fait vendre. C’est pour-quoi Fotolia, banque d’images leader en Europe, propose une offre adaptée aux besoins des petites entreprises.

Des images à partirde 0,75 l’unité

Lorsque les artisans ont besoin d’images, les uns – amateurs de photos - prennent leurs photos eux-mêmes au risque de sa-crifi er la qualité et les autres les récupè-rent sur Internet via Google par exemple. « Mais attention, dans ce cas, ils sont en parfaite illégalité au regard du droit de la propriété intellectuelle et ils risquent jusqu’à 300 000 euros d’amende », pré-vient Guillaume Le Bleis, Directeur Gé-néral de Fotolia. Sur son marché, Fotolia propose une offre à des tarifs tout à fait abordable. Les images sont en effet télé-chargeables en basse défi nition pour une utilisation sur le Web à partir de 0,75 l’unité et jusqu’à environ 7,50 en hau-

te défi nition pour une impression grand format (affiche 4 x 3 par exemple). Mieux, avec Fotolia, vous bénéfi ciez de photogra-phies de qualité professionnelle en toute légalité, puisque le prestataire respec-te les droits liés à la propriété intellec-tuelle (droits d’auteurs et droits de pro-priété industrielle) ainsi que les droits à l’image. Les images sont libres de droits, vous pouvez donc les utiliser sur tous vos supports et sans limite dans le temps ni de nombre de diffusions. Quelque 11 mil-lions d’images sont ainsi disponibles. La banque d’images présente son offre par catégories : architecture, transport, gas-tronomie, loisirs, etc. Vous pouvez trou-ver la photo d’une baguette de pain, celle d’un casque de chantier, mais aussi des images créées par des graphistes. « Fo-tolia propose des images localisées, dont les prises de vue sont réalisées en France. Elles véhiculent ainsi les valeurs françai-ses en matière de cachet des bâtiments, goûts alimentaires par exemple », précise Guillaume Le Bleis. Un plus, qui permet aux artisans de dénicher des images ca-

pables de coller à leur entreprise et à son environnement. Enfi n, Fotolia dispose d’un service clients qui accompagne les utilisateurs dans leurs choix : informa-tions sur le bon usage des images, taille des images à choisir selon le support de communication, recherche par mots clés, modes de paiement…

Fotolia en bref Date de création : 2004

Nombre de contributeurs (photographes, créatifs, vidéastes) : 115 000 dans le monde dont 15 000 en France

Implantations locales : 13 pays

Catalogue : 11 millions de photos, illustrations vectorielles et vidéos libres de droits

Clients : 2 millions d’utilisateurs

Site Internet : www.fotolia.fr

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COMMUNICATION : sortez des clichés !

TÉMOIGNAGE Bernadette Sinnaeve Boulangère pâtissière à Lille

Personnaliser les coffrets cadeauxÀ la cinquantaine, le couple Sinnaeve exploite une entreprise basée à Lille, mais s’apprête à s’installer à Arcachon. Depuis que madame a découvert Fotolia sur Internet, elle utilise la banque d’images pour décorer son point de vente et l’emballage de ses produits à moindre frais. « Je télécharge sur Fotolia des images que je fais ensuite imprimer soit sur toile soit sur plexi par le biais d’un site spécialisé et cela me permet de changer de décor suivant les saisons et les fêtes », explique Bernadette Sinnaeve. Les murs de la pâtisserie se tapissent ainsi de tableaux représentant des macarons, des sapins de Noël, des bougies. Mieux, la pâtissière propose des boîtes personnalisées : « À l’automne des photos de bogues et de marrons décorent les boîtes de chocolat, au printemps je glisse l’image d’un brin de muguet sur les sachets cristal », confi e-t-elle encore. « Les clients adorent, s’exclame-t-elle, car ils achètent une boîte qui est unique ! »

L’image envahit tous les supports de communication… Alors, vous aussi, enrichissez vos outils de prospection et de fi délisation d’illustrations. Fotolia, présente en France depuis 2004, révolutionne le secteur en rendant ses services accessibles à tous les budgets.

Les entreprises artisanales, notamment les Établissements Recevant du Publics (ERP*), doivent répondre aux

dispositions concernant l’accessibilité des personnes handicapées dans leurs locaux d’ici 2015 au plus tard (loi du 11 février 2005 dite « Loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyen-neté des personnes handicapées »). L’obligation d’accessibilité porte sur les parties extérieures et intérieures des éta-blissements. Les personnes handicapées doivent, avec la plus grande autonomie possible, pouvoir circuler, accéder aux locaux et équipements, utiliser les équipe-ments, se repérer, communiquer et bénéfi-cier des prestations de l’établissement. Les conditions d’accès des personnes handica-pées doivent être les mêmes que celles des personnes valides ou, à défaut, présenter une qualité d’usage équivalente. Afin de faciliter pour les entreprises les démarches de mise en conformité sur l’accessibilité, la

CMA95 a réalisé un guide pratique conte-nant des informations réglementaires et techniques sur l’aménagement des locaux et surtout un annuaire d’entreprises du Val d’Oise pouvant réaliser les travaux. Un particulier qui souhaite aménager son habitation peut également consulter l’an-nuaire d’installateurs (cheminement exté-rieur, rampe d’accès, domotique, élévateur, cuisine/salle de bains…).

* le terme eRP désigne les lieux publics ou privés accueillant des clients ou des utilisateurs autres que les employés. cela regroupe un très grand nombre d’établissements tels que les cinémas, théâtres, magasins (de l’échoppe à la grande surface), bibliothèques, écoles, universités, hôtels, restaurants, administrations, hôpitaux, gares et qu’il s’agisse de structures fixes ou provisoires (chapiteau, structures gonflables). les eRP sont classés suivant leur activité et leur capacité. les entreprises artisanales concernées se trouvent le plus souvent dans 2 classes.

• classe m : magasins de vente, centres commerciaux (exemples : boulangerie, pressing, cordonnerie, garage, salon de coiffure…)

• classe n : restaurants et débits de boissons (concerne aussi les restaurants proposant des plats à emporter)

PLUS d’inFOS téléchargez le guide sur R www.cma95.fr (rubrique plus, nos publications, guides)

Guide PRatiQue

acceSSiBiLité pour LeS entrepriSeS danS Le vaL d’oiSe

40 ● le monde des artisans ● janvier-février 2011

e nvironnement val d’oise

À 35 ans et après avoir travaillé plu-sieurs années dans l’électronique automobile, Thierry Ohayon a res-

senti en 2008 la nécessité de créer son entreprise. Sa société, spécialisée dans la conception et l’installation de systèmes d’économie d’énergie, n’a cessé de se déve-lopper et d’innover afin d’être toujours plus efficace et respectueuse de l’environ-nement. En effet, soucieux de répondre aux besoins du marché et conscient de la nécessité de l’utilisation des énergies renou-velables, Thierry Ohayon suit régulière-ment des formations dans ce domaine. Le prix le fait bénéficier d’un parcours de for-

mation complet à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise. Bio-nat Énergies est labellisé QualiPac, QualiSol et QualiPV, ce qui lui permet d’être conven-tionné par le Conseil Général dans le dis-positif d’aide financière aux particuliers « chèques énergies vertes ». Favoriser l’uti-lisation de lumière naturelle, tel est un des projets fondateurs de la société Bio-nat Énergies. C’est pourquoi, il propose à ses clients, particuliers ou professionnels, d’optimiser leur éclairage tout en réalisant jusqu’à 75 % d’économie grâce aux puits de lumière et à l’éclairage LED (diode électro luminescence). Les LED ont une

consommation huit fois inférieure à des lampes classiques, elles ne chauffent pas et offrent le même éclairage que ces dernières qui sont amenées à disparaître, dans le cadre du développement durable et confor-mément à un accord du Grenelle de l’envi-ronnement. Bio-nat Énergies, c’est aussi la pose de panneaux solaires, pompes à cha-leur tout en passant par la pose de système de récupération d’eaux de pluie.

COntACt : bio-nat énergies - 2 rue de malleville R95880 enghien-les-bains tél. : 06 12 68 05 53 www.bionat-energies.com

prix cma95 de la jeune entreprise

Le développement durable mis à l’honneurle prix de la jeune entreprise en Val d’Oise, catégorie chambre de métiers et de l’artisanat, a été remis le 7 octobre dernier, à thierry Ohayon, gérant de l’entreprise bio-nat énergies à enghien-les-bains dans le cadre de la semaine de la création et reprise d’entreprise en Val d’Oise.

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42 ● Le monde des artisans ● janvier-février 2011

Il est né le divin santonÉliane est heureuse, au milieu de ses santons, ces figurines

centenaires représentant personnages bibliques, danseuses, instituteurs et animaux divers. Ses statuettes d’argile prennent

toutes les formes et les couleurs que les santonniers de son entreprise, les ateliers Arterra, veulent bien leur donner.

PRESTIGE

Un santon doit plaire

tout de suite

Éliane Muniglia

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Le monde des artisans ● janvier-février 2011 ● 43

De gauche à droite : Un santonnier s’apprête à assembler les ailes d’un ange au reste du corps.Une décoratrice s’affaire à peindre des anges.Un modèle de l’enfant Jésus qui servira à la fabrication du moule.Une scène de village recréée avec des santons.

Pour Éliane et Denis Muniglia, leur associé, M. Hernandez, et leurs dix employés, pas question de faire comme tout le monde. Leurs santons, ils les veulent différents, tout en

respectant les traditions provençales. Autant dire que l’exercice n’est pas sans risque. « L’important c’est le premier coup d’œil, explique Éliane. Le santon doit plaire tout de suite, comme un coup de foudre. » Le pari est réussi et, dans le magasin qui sent bon la peinture fraîche, on se croirait au beau milieu d’une crèche, le matin de Noël. Pourtant, nous sommes à Marseille, « véritable berceau du santon ». C’est ici que cette aventure artisanale a commencé en 1996. Trois amis, professionnels de l’informatique, désireux de changer de vie, se sont lancés dans la fabrication de santons. Au fil des stages et des tentatives, ils se sont créés un nom dans le métier, notamment grâce à leur spécialité, les danseuses farandole. Mais, ces femmes virevoltantes ne sont pas l’unique raison de leur succès. C’est grâce à leur souci du détail et à leur originalité que nos trois comparses se sont démarqués. Le mouvement des vêtements, les positions, les accessoires… Pour eux, tout est prétexte à innover. Précurseurs dans la création de nouvelles figurines, la fabrication reste pourtant traditionnelle. Une figurine est sculptée dans un gros pain d’argile, un moule mère en est tiré et la pâte d’argile est ensuite pressée dans ce dernier. En

ressort un ange aux contours déjà reconnaissables qu’un santonnier va retravailler pour assembler les différentes parties, affiner les traits et perfectionner le galbe. « Le plus dur est de réaliser deux profils identiques », glisse-t-il. Viendront ensuite « quatre jours de séchage et 20 heures de cuisson pour atteindre 960°C, température à laquelle l’argile se transforme en terre cuite », dernière étape avant d’arriver dans les mains expertes des décoratrices. Là, directement dans le magasin, et sous les yeux des clients curieux, elles s’affairent à donner vie et couleurs à ces êtres encore inanimés. Le processus est long mais ces dernières n’ont pas l’air pressé. Il faut compter « une heure pour décorer les santons traditionnels de sept centimètres, six heures pour les plus grands. » Ces passionnés sont amoureux de leur métier mais pas seulement. « J’aime les gens qui achètent des santons, déclare Éliane. Comme ils sont motivés par l’envie de faire plaisir, c’est facile de communiquer avec eux. » Et même si les temps sont durs, pas loin de 40 000 figurines quittent les Ateliers d’Arterra création chaque année. Les santonniers n’en gardent pas moins les pieds sur terre et les mains dans l’argile.

CONTACT : Santons Arterra 15 rue du petit puits, 13002 MarseilleTél. : 04 91 91 04 31

Ci-dessus : Éliane Muniglia devant ses étagères de santons.À droite : Une collection de danseuses farandole, la spécialité maison.

1996Création de l’entreprise

1997Recrutement de la première décoratrice

2004Ouverture d’un atelier indépendant du magasin

2006Qualification de maître artisan/obtention du label Entreprise du patrimoine vivant (EPV)

2011Site Internet en construction

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L’événement est de taille. La capi-tale française accueille pour la pre-mière fois les finales nationales des

Olympiades des Métiers. Après les sélec-tions régionales, achevées en octobre dernier, l’heure est à la préparation pour les candidats. Ils seront 800 à s’affronter en février pour gagner leur sésame pour Londres en octobre 2011.Mélanie Barbier, qui officie dans le domaine de la décoration d’intérieur, est une abonnée aux Olympiades. Pour sa troisième participation à la compé-tition elle nourrit des ambitions clai-res. Elle a déjà remporté trois éditions régionales et cette année, c’est la derniè-re tentative avant d’atteindre la limite d’âge de 23 ans. Son but : « le podium, pour pouvoir concourir à Londres ». Elle combine donc l’entraînement pour la compétition et sa nouvelle casquette de chef d’entreprise. Elle a en effet lancé en mai 2010 sa compagnie de décora-tion d’intérieur, « Le pigment rouge ».

Les Olympiades lui apportent « de la crédibilité professionnelle ». Au cours des éditions nationales, l’occasion lui sera donnée de briller et d’évaluer son talent face aux autres candidats.Pour les experts qui organisent et éva-luent les épreuves, les Olympiades sont un bon moyen de transmettre leur savoir. Jean Goychman, expert en maintenance aéronautique, est « content de pouvoir partager [son] expérience avec des jeunes qui vont rentrer dans le métier. C’est aussi une occasion de rétablir les valeurs du tra-vail bien fait. »

« Œuvrer pour le métier »Cette année, 150 000 personnes sont

attendues au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris pour les fina-les nationales. Une opportunité incroya-ble est donc offerte aux participants et aux experts de mettre en valeur leurs compétences mais aussi de faire décou-vrir leur métier. Ainsi, Benjamin Butet, ancien candidat et expert en plâtrerie et constructions sèches veut « œuvrer pour le métier, mettre en avant une technicité que le public ne voit généralement pas, mais aussi faire perdurer un savoir-fai-re. » Un autre expert, Patrick Bouvard, dans la catégorie soudage, tient « à faire la promotion du métier au niveau international et permettre aux jeunes de vivre une belle aventure doublée d’une

FINALES NATIONALES DES OLYMPIADES DES MÉTIERS

SE MESURER AUX MEILLEURSSur les 7 000 jeunes passionnés présents au départ des Olympiades des Métiers, ils ne seront plus que 800 à s’affronter lors des finales nationales à Paris, les 3, 4 et 5 février prochains. Leur but, décrocher une place pour Worldskills Competition, la version internationale de ce championnat des métiers qui se tiendra à Londres en octobre 2011.

Un concours ◾créateur de vocations et révélateur de talentsCompétition d’envergure internationale créée il y a plus d’un demi-siècle, les Olympiades des Métiers permettent à des jeunes de 16 à 23 ans de se confronter à leurs pairs. Apprentis, lycéens, Compagnons du Devoir ou jeunes artisans, tout le monde peut participer. Le but des Olympiades étant de revaloriser l’apprentissage et la formation professionnelle mais aussi de créer des vocations. L’éventail des métiers est assez large, cinquante professions étant représentées.

Mélanie Barbier, candidate dans la catégorie

décoration d’intérieur, en plein travail lors de la finale nationale à Lille en 2009.

Pour Jean Goychman, les Olympiades, « c’est une occasion de rétablir les valeurs du travail bien fait. »

Benjamin Butet « veut mettre en avant une technicité que le public ne voit générale-ment pas, mais aussi faire perdurer un savoir-faire. »

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Le monde des artisans ● janvier-février 2011 ● 45

confrontation aux professionnels ».Les Olympiades visent aussi à dévelop-per certaines aptitudes chez les jeunes. Les experts établissent les épreuves en fonc-tion des compétences requises. P. Bouvard considère qu’un bon candidat doit être « calme, doté d’une capacité d’écoute mais aussi maîtriser plusieurs procédés ». Pour J. Goychman, la sécurité est le maître mot. Il privilégiera un jeune d’un bon niveau général à un autre se montrant très doué dans une catégorie mais faisant preuve de lacunes dans d’autres. « Je ferai éga-lement attention à la façon dont le candi-dat agence son intervention, sa démarche intellectuelle », ajoute-t-il. P. Bouvard, la tête déjà tournée vers l’An-gleterre, s’enjoue : « C’est une belle aven-ture d’amener les jeunes à l’étranger. Être au contact avec ce qui se fait de mieux dans les autres pays est important dans le secteur du soudage clairement orienté vers l’international. Il est toujours intéressant de s’inspirer des systèmes qui marchent ». Enfin pour B. Butet, « les Olympiades, comme toute compétition, apporte une reconnaissance et une mise en avant de leur travail et une grosse plus-value : une ouverture sur leur métier ».

Des épreuves au contact de la réalité internationaleCes professionnels engagés pour l’artisa-nat sont aidés dans leurs tâches par des délégués techniques. Ils veillent à ce que tout le matériel nécessaire soit disponible le jour J. Mais pas seulement. Comme l’explique Thibault Dubus, ancien expert en plomberie récemment devenu délégué technique, « on travaille à la formalisa-tion de leurs sujets d’examen, on vérifie l’utilité de ceux-ci, mais aussi la clarté de l’explication et le barème de notation. Le but est de plonger les candidats dans l’ambiance en accompagnant leur entraî-nement physique et mental et de faire en sorte que les épreuves se rapprochent de celles proposées à Londres ». T. Dubus insiste sur l’envergure internationale des Olympiades qui regroupent 52 pays

aujourd’hui et 70 à l’horizon 2020. L’augmentation constante du nombre de candidats induit logiquement une hausse du niveau et de la sélection qui se fait « souvent dans un mouchoir de poche ». Pour s’assurer que les participants arri-veront aux Olympiades dans les meilleu-res conditions possibles, une semaine de préparation est organisée pour les jeu-nes en amont de la finale nationale. Les candidats ont alors l’opportunité de tra-vailler sur des épreuves susceptibles de

figurer au programme en février à Paris. Au-delà de l’entraînement technique, les postulants se voient également exposer les consignes principales. « Le but n’est pas de les prendre au dépourvu », précise J. Goychman.Malgré un esprit de compétition prégnant et un niveau de stress important pendant les épreuves, l’enjeu ne doit pas outre-passer l’esprit des Olympiades. T. Dubus affirme que malgré l’envie de gagner, il faut « préserver l’esprit bon enfant de la compétition ».

« Une aventure humaine et un tremplin professionnel »3 questions à Marie-Thérèse Geffroy, Présidente de Worldskills France et vice-présidente de Worldskills International

Qu’attendez-vous de cette 41e édition ?Les Finales nationales se déroulent pour la première fois au sein de la capitale française, à Paris, lieu mythique de tous les grands salons et événements. Cela leur donne donc une aura particulière. 150 000 visiteurs sont attendus lors de ces trois jours. En attendant, le Salon européen de l’éducation du 25 au 28 novembre à Paris a accueilli les Olympiades en tant qu’invité d’honneur. Une autre étape a été franchie dans le sens où l’on ressent une forte mobilisation de l’ensemble du monde de l’éducation.

Quel est l’intérêt pour un jeune de participer aux Olympiades ?D’abord de prendre le risque de se comparer aux autres jeunes, puis de bénéficier de la formation qui leur est offerte lors des différentes préparations aux épreuves. Ils découvrent d’autres cultures, d’autres façons de travailler et nouent des contacts privilégiés. Au niveau personnel, cela leur permet de prendre confiance en eux et d’acquérir de l’assurance. Au vu de leur jeune âge (moins de 23 ans), c’est un véritable coup d’accélérateur pour leur carrière. Démontrant leur excellence aux yeux de tous, la compétition contribue à ce que l’on regarde ces jeunes avec la considération qu’ils méritent et que l’on ne voit pas avec un œil condescendant les formations professionnelles par rapport aux formations académiques. En outre, les lauréats se font connaître et sont reconnus au niveau régional, national et international. Certains pouvant espérer partir travailler à l’étranger. Enfin, concourir pour les Olympiades leur apporte une véritable crédibilité lorsqu’ils veulent créer leur entreprise.

Quelles sont les perspectives d’évolution de cette compétition ?Les Olympiades ont pris une ampleur considérable ces dernières années. En 1995 on comptait 200 candidats au niveau national. Nous en dénombrons 800 cette année dans 52 métiers différents, après avoir eu plus de 6 800 candidats aux sélections régionales. Mais nous attendons toujours plus de candidats français pour augmenter nos chances au niveau international. Il y a un vrai réservoir de candidats potentiels dans certains établissements. Nous devons démontrer aux jeunes qu’ils peuvent faire de la préparation d’un métier un premier choix, le bon choix. Reste à leur proposer à tous !

« Un bon candidat doit être calme, doté d’une capacité d’écoute mais aussi maîtriser plusieurs procédés », considère Patrick Bouvard.

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PLUS D’INFORMATIONS SUR LES OLYMPIADES DES MÉTIERS :www.worldskills-france.org

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Daniel Herrero, ancien 3e ligne et entraîneur de rugby, est aujourd’hui coach et consultant en entreprise. Il intervient régulièrement dans des chambres de métiers pour nous livrer son expérience humaine dans la motivation d’équipes.

Quelles parallèles peut-on faire entre le rugby et le management d’une entreprise ?Les valeurs du sport et d’une entre-prise ne sont pas très éloignées l’une de l’autre, même si l’un appartient au monde récréatif et l’autre à l’univers plus rationnel du travail. Le rugby est particulièrement riche en émotions et en don de soi. En cela, il rejoint le monde de l’artisanat. Les deux sont des histoi-res d’hommes et sont des activités qui créent des connexions et des synergies, appartiennent à des réseaux et ont des relations de partage et d’humanité.

La transmission du savoir est également un lien entre les deux ?La dimension pédagogique est majeure chez les artisans. Ils doivent transmettre leur expertise, leur tour de main, leur métier. Dans un climat d’estime mutuelle, c’est à la fois leur vécu et leur exempla-rité qu’ils partagent avec leurs salariés et leurs apprentis, plus qu’un savoir concep-tuel. Une transmission assez complexe puisqu’elle passe par l’action directe plus que par le verbe, comme dans le sport. L’artisan est dans le corps à corps, le cœur à cœur. À la différence de l’école, qui transmet des savoirs avec rudesse, sévé-rité, voire une certaine vacuité, l’artisan, lui, appartient au champ de l’accueil, c’est un partenaire qui doit partager sous peine d’être condamné aux solitudes régressives. Et communiquer avec ses pairs afin qu’une solidarité de corporation s’instaure.

QUELLE VISION AVEZ-VOUS

DE L’ARTISANAT DANS LE MONDE

DU TRAVAIL ?

L’artisanat est un secteur à part qui

relève plus de l’art. Les qualités de

l’artisan ? Son sens du service : il

donne avant de recevoir, son goût

du détail et sa réelle considération

de la création. Les produits des arti-

sans ne sont pas neutres, fades, sté-

riles ou encore robotisés. À la diffé-

rence de ceux fabriqués en usine qui

suivent un fonctionnement vulgai-

re, approximatif et peu rigoureux.

L’artisan est un homme libre et heu-

reux puisqu’il suit une voie qu’il a

choisie et qui correspond mieux à sa

nature. Même si parfois cette liberté

se paye cher ! L’artisanat, c’est une

des façons de vivre le monde du

travail parmi les plus riches mais

aussi parmi les plus engageantes.

En homme seul, il appartient à un

monde de combattants, d’affirma-

tion, de conquête permanente.

Un seul homme entouré par une équipe. Comment faire pour qu’elle reste performante et motivée ?La solidité de son équipe est primordiale. Le chef d’entreprise artisanale a des équi-

pes réduites qui se doivent d’être d’autant plus soudées et de travailler en bonne synergie. Il est indispensable qu’il soit ce que j’appelle un « entraîneur entraînant » afin d’être le moteur de son équipe et de générer du mouvement et de l’ « entrain » (« joie en mouvement »). D’ailleurs, il est primordial que le chef d’entreprise soit joyeux car cela se répercutera de manière positive sur son équipe. Ce doit être une équipe de combat, solidaire, littéralement « solide ensemble ». Et pour les motiver, rien de tel que de créer un lien entre les hommes et de maintenir une curiosité per-manente.

Un conseil de pro du management d’équipe ?Un seul joueur qui n’a pas compris un schéma de jeu et toute l’équipe s’en trouve affaiblie. Il en va de même pour un sala-rié. S’il n’a pas compris un message, il va travailler dans le doute et dans l’incerti-tude. Quand on transmet, il faut prêter attention à la compréhension. Dire n’est pas entendre et entendre n’est pas com-prendre. C’est comme sur un terrain de jeu, c’est un champ expérimental où il faut s’entraîner.

Propos recueillis par Charlotte de Saintignon

“ Une solidarité de corporation est nécessaire

entre les artisans

Daniel Herrero, Ancien entraîneur de rugby et consultant en entreprise

1983 : Entraîneur du rugby club toulonnais1987 : Champion de France1999 : Auteur de L’Esprit du jeu : l’âme des peuplesAujourd’hui : Consultant et coach d’entreprise

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