DES TECHNOLOGIES & DES HOMMES · Un ensemble de tendances L’Infrastructure Everywhere est un ... de données entre les utilisateurs et les services cloud à travers le monitoring

DES TECHNOLOGIES& DES HOMMES

CODALIS - JUIN 2019 PAGE 3

PréambulePartageons notre vision des technologies qui constituent le paysage et le poten-tiel de transformation de l’entreprise.

Passionnément techno, résolument humains.

Actifs dans le domaine de l’informatique, nos collaborateurs suivent toute l’année des tendances, découvrent des nouveautés et réalisent des proof-of-concepts. De surprises en déconvenues, ils testent, s’interrogent et forgent leur esprit critique sur les technologies qui impactent nos métiers.

Comme toutes les entreprises, Codalis adapte continuellement sa vision afin de rester flexible et d’anticiper les changements de demain. En effet, il est de notre devoir de nous assurer que nos recommandations et les solutions que nous implémentons soient pertinentes et durables.

Nous souhaitons partager avec vous le fruit de nos recherches ainsi que nos avis sur les technologies incontournables pour les métiers de l’informatique, de l’infrastructure et des systèmes d’information. A travers ce livret, nous vous apportons notre éclairage et serions ravis d’échanger avec vous.

Nous avons à cœur de répondre à vos attentes en matière de conseil. Nous y travaillons chaque jour, portés par nos valeurs de coopération et de progrès.

Nous espérons que le contenu de ce livret vous plaira et vous en souhaitons bonne lecture !

L’équipe Codalis

CODALIS - JUIN 2019 PAGE 4 CODALIS - JUIN 2019 PAGE 5

INTRODUCTIONImminentes ou à horizon lointain, les nouvelles technologies impactent toute la chaîne de valeur de l’entreprise : systèmes d’information, organisations et mo-dèles de rentabilité. Pour accompagner les entreprises dans leurs challenges à venir, Codalis investigue, teste et prépare ses équipes pour qu’elles soient en mesure d’appréhender les changements et d’offrir un conseil éclairé.

Dans un écosystème interconnecté, riche et mouvant, ces technologies sont drainées par le cloud, les données, le maillage, l’intelligence artificielle et l’in-terfaçage des mondes physiques et numériques.

Codalis a choisi de vous présenter dans ce livret plusieurs innovations qui participent du paysage de trans-formation digitale des entreprises.

Pour chacune d’entre elles, vous dé-couvrirez les enjeux, bénéfices et cas d’usage.

• Microsoft Azure• On-prem, IaaS,

PaaS, SaaS

• NFC• IoT• Edge Computing• Blockchain

• Outils collaboratifs• Unified Endpoint Management• RPA

• BI• Big Data

• 5G• IA• Edge IA

• Green IT

• Informatique quantique

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6Infrastructure eVeRywhere

10IoT, internet of things

14réseau 5g

18robotisation des processus

23solutions cloud


l’infrastructureeverywhere

Un ensemble de tendances

L’Infrastructure Everywhere est un modèle de gestion de l’infrastructure informatique qui a commencé à émerger ces dernières années grâce au développement de nouvelles tech-nologies et notamment du cloud.

L’objectif recherché par ce modèle est de s’affranchir des infrastructures informatiques afin de se concentrer sur la création de valeur et de favoriser l’accès aux données à tout moment et sans frontières.

> L’informatique sans serveur (serverless)

> L’utilisation du SaaS (Software as a Service)

Le Serverless, sans serveur, est une offre de service dans le cloud. Elle permet de déléguer à un fournisseur de services cloud la gestion de son infrastructure et plus particulièrement de la partie serveur. C’est ce fournisseur qui est en charge des infrastructures (matériel, alimentation électrique, sécurité, gestion des édi-teurs, etc.).Les administrateurs d’infrastructure se concentrent sur la recherche de perfor-mance et d’optimisation, notamment budgétaire. Par ailleurs, les développeurs améliorent significativement le temps de développement des applications, leur déploiement ainsi que les mises à jour.

Les logiciels SaaS sont hébergés chez l’éditeur et de plus en plus sur des in-frastructures cloud. Le SaaS propose aux entreprises un accès à la demande aux services : à travers des abonnements ou le modèle du « pay-as-you-go », le gain économique est certain. A l’aune du RGPD et des modifications de la LPD, le SaaS soulève la question de la protection des données à caractère personnel ou sensible.

80% des entreprises migreront vers des infrastructures Cloud d’ici 2025, abandonnant ainsi leurs datacenters traditionnels (source : Gartner)

22% des CIO romands souhaitent recourir à davantage de logi-ciels SaaS dans un futur proche.(source : ICT)

> Le développement de l’Intelligence Artificielle (IA)

L’intelligence artificielle vient assister les équipes techniques à maintenir et faire évoluer les infrastructures cloud. Elle peut notamment désengorger les transferts de données entre les utilisateurs et les services cloud à travers le monitoring continu des charges et ressources de calcul. En outre, appliquée à la sécurité, l’IA offre une capacité de détection des risques plus poussée, grâce à l’analyse des comportements en continu.

28% des entreprises romandes ont adopté ou sont en cours de déploiement de solutions d’IA ou de machine learning(source : ICT)


> L’Edge Computing

> La montée en charge du réseau

> Le DevOps : rapidité, agilité et résilience

L’Edge Computing est une alternative au cloud. Il s’agit d’un modèle d’architec-ture distribuée qui permet le traitement des données à la périphérie du réseau. Les données sont donc traitées localement – par un ordinateur ou serveur – puis, seules les plus critiques d’entre elles sont transmises aux datacentres.Ainsi, l’Edge Computing permet de garantir la promesse du temps réel grâce à une augmentation de la performance du réseau.

Les objets connectés sont en pleine expansion. Pour assurer le fonctionnement de cet environnement communiquant, la 5G jouera un rôle majeur dans la transition technologique. Elle assurera une montée en charge suffisante pour accueillir tous ces nouveaux objets tout en gardant une très bonne qualité de service. C’est ici que les nouvelles technologies telles que l’IA et l’Edge Compu-ting trouvent pleinement leur place.

Le DevOps est une méthodologie qui a pour but de mettre en production des applications de manière rapide et régulière grâce à une communication fluide entre les équipes de développement et de production. Le DevOps comprend cinq piliers :• La culture de la collaboration entre les différentes équipes techniques• Le partage du code pour assurer une transparence totale sur le travail effectué• L’automatisation des tests et du déploiement des applications• La mise en place d’indicateurs de performance• La création de valeur donnant un objectif commun à toutes les équipes

Les améliorations qu’apporte l’Infrastructure Everywhere sont nombreuses. On notera notamment les suivantes :

En s’affranchissant de la gestion de ses infrastructures, l’entreprise bénéficie d’un gain de temps et d’une optimisation budgétaire qu’elle peut mettre à profit de projets visant la création de valeur.

Par ailleurs, cette nouvelle configuration requiert la conception et l’application d’un modèle de gouvernance des systèmes d’information qui garantisse trans-parence (consommation, coûts) et traçabilité (droits et identités).

Enfin, un choix judicieux des prestataires de services cloud sera la pierre-angu-laire du principe de la sécurité des données de l’entreprise car, rappelons-le, la chaîne de valeur du cloud est d’abord fondée sur le principe de confiance.

• Gestion des applications simplifiée• Protection des données assurée par les fournisseurs de service

cloud• Gain en performance pour le traitement de grandes quantités de

données grâce à l’IA

• Meilleure maîtrise des coûts d’exploitation• Adaptation du budget aux besoins et à la consommation réelle• Amélioration du time-to-market• Opportunités liées au traitement des données en masse issues des

objets connectés

• Gouvernance du système informatique transparente• Mobilité accrue avec la possibilité d’accéder à ses applications

partout et tout le temps• Gain en agilité au niveau des équipes

25% des entreprise romandes font du développement de la pra-tique devops une priorité élevée(source : ICT)

+ 10 milliard d’objets connectés à travers le monde d’ici 2021

21% des entreprises romandes commencent à déployer ou ont déjà adopté des solutions de Edge Computing, entre autres pour concevoir et gérer une flotte d‘objets connectés.(source : ICT)

Quels avantages pour les entreprises ?

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L’internet des objetsL’IoT, ou Internet of Things en anglais, est un concept visant à étendre le réseau

informatique jusqu’au monde physique afin d’y capter des données.

Nous parlons d’objets intelligents car ils ont la particularité de communiquer et

de transmettre des données entre eux ou d’échanger directement avec des

datacenters distants.

Aujourd’hui l’internet des objets constitue une passerelle entre le monde phy-

sique et le monde virtuel. Les capteurs présents sur les objets leur permettent de

s’adapter à leur environnement et à nos besoins.

Un objet IoT prend généralement l’aspect des objets du quotidien comme par

exemple :

> Le duo IoT et Edge Computing

D’ici quelques années, la quantité importante de données qui sera trans-mise entre les objets et les datacenters risque de saturer la bande passante de nos réseaux internet. Ceci aura pour conséquence directe l’augmen-tation de la latence en matière de traitement des données.

Si dans certains domaines une faible latence est acceptable, pour l’indus-trie automobile ou encore la santé, le temps réel est critique car sur lui re-

posent respectivement l’anticipation des risques routiers ou la précision des gestes d’un robot chirurgien.

Ainsi, l’explosion attendue des IoT de-vra être soutenue par une augmen-tation de la capacité des réseaux. Le développement de la 5G est une des solutions techniques. Par ailleurs, le Edge Computing permettra aux IoT de fonctionner localement et de ne trans-mettre aux infrastructures distantes que les informations essentielles.

SMARTPHONESSTATIONS METEO

ASSISTANTS VOCAUX

TÉLÉVISIONS

MONTRES

AMPOULES

VOITURES


> L’exemple de l’autopilote, ou la combinaison du Edge computing et du cloud > Zoom sur la sécurité IoT

La voiture autonome intègre plusieurs objets connectés. Ils collectent une mul-titude de données qui permettent à la voiture de comprendre et de réagir en fonction de son environnement. Le traitement de ces données nécessite des calculs en temps réel car le temps de réactivité du véhicule peut mettre en danger la vie d’autrui.

La voiture est équipée, entre autres, de caméras pour repérer les autres véhi-cules ainsi qu’objets avoisinants. Les données sont collectées par ces capteurs et sont traitées localement et directement par l’ordinateur de bord.

Le temps de réaction du véhicule devant être le plus court possible, il n’est pas envisageable d’envoyer les données vers un datacenter distant. Sans compter le fait que la couverture réseau du véhicule en mouvement peut varier à tout moment, provoquant des microcoupures.

Les données critiques récupérées par les capteurs sont alors envoyées vers l’or-dinateur de bord. Seules les données importantes à la supervision de la flotte remontent au datacenter. L’avantage d’un tel système est qu’il permet aux constructeurs d’améliorer leur flotte de véhicules autonomes au travers de mises à jour régulières.

Réseaux informa-tique

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IoT

L’architecture distribuée des objets connectés étend les possibilités d’attaque. En outre, les objets connectés produisent une grande quantité de données per-sonnelles et le traitement de cette manne de données engendre de nouvelles préoccupations, notamment autour de la confidentialité des données.

Pour garantir un niveau de confiance optimal, les entreprises devront être en mesure de piloter leur flotte d’IoT pour garantir que chaque objet, ordinateur, serveur local, fragment du réseau ou connexion internet soit sécurisé. Une conception de la flotte, des logiciels de gestion et des API dans une approche « Security By Design » permettra d’appréhender les questions de sécurité en amont.

Traitement global des données

Traitement instantané des

données critiques

Ordinateur de bord Réseau internet

Data Center

Mise à jour du parc

constructeur

Edge computing Edge computingCloud computing


La 5gLa prochaine génération de réseaux mobiles 5G sera lancée sur le mar-ché d’ici 2020 avec une promesse de performance et de maîtrise des

coûts. Mais qu’est-ce que la 5G ? Et quels bénéfices offrira-t-elle à ses uti-lisateurs ?

> Comment ça marche ?

Nous assistons à la naissance de la 5ème génération de couverture té-léphonique. Innovation de rupture, la 5G se fonde sur la multiplication des connexions aux antennes relais : ainsi, cela permet de décupler les entrées et sorties pour renforcer le signal.

La 5G utilise des bandes de fré-quences d’ondes électromagné-tiques moins fréquentées que celles de la 4G (actuellement autour de 800 / 2600 MHz). Nous pourrons par exemple y retrouver les supra-hautes fréquences (3 Ghz à 30 Ghz).

Plus les fréquences sont hautes et plus le débit de données est important. En revanche, plus les fréquences augmentent et plus les ondes auront des difficultés à se pro-pager, notamment entre des mon-tagnes, des immeubles, des murs, ou encore à cause de la pluie. Cette problématique est toutefois résolue grâce au vaste réseau d’an-tennes soutenant la 5G : • l’antenne mère qui est la source

du signal (fibre optique) et au centre du réseau

• les Small Cells qui font office de relais pour l’antenne mère

C’est d’ailleurs cette prolifération des antennes dans l’espace public qui est à l’origine des craintes des détracteurs de la 5G.

Basses fréquences 50Hz

Smartphones 2600MHz

Rayon X300 PHz

Fréquence radio 800MHz

Ultra-violet600 THz

Onde 5G3GHz

Rayon Gamma30 EHz


> Les promesses de la 5G > Quelles pourront être les applications ?

> Alors, est-ce vraiment mieux que la 4G ?

> Doit-on se réjouir de l’arrivée de la 5G ?

Un meilleur débit :Il devrait être multiplié par 10 par rapport à celui de la 4G. Nous obtiendrions donc des débits allant de 100 Mb/s jusqu’à 1Gb/s (selon les fréquences utili-sées). La 5G devrait être aussi performante que la fibre optique. Moins de latence :Elle serait approximativement divisée par 10. Cette caractéristique permettrait “l’interactivité en temps réel” et ainsi de développer de nouvelles opportunités pour les secteurs qui en sont friands (voitures autonomes, chirurgie à distance, etc.). Une capacité accrue :La 5G pourrait garantir 1 000 000 de connexions au km2. Cela éviterait de dégrader le débit en présence d’une grande quantité de connexions, comme cela est le cas avec la 3G et la 4G. Le Network Slicing :En découpant le réseau en plusieurs applications (ou “tranches logicielles”) la 5G offrirait des performances différentes pour chaque application. Grâce à la virtualisation du réseau, la bande passante et la latence pourront être adaptées à l’usage que l’on fait d’une application.

Avec les robots et les objets connectés, les hommes ne sont plus les seuls à communiquer à travers les réseaux mobiles. L’accueil de nouveaux appareils sur ces réseaux se compte en dizaines de milliards. Le réseau mobile doit donc être capable d’absorber cette charge.

L’un des avantages de la 5G, est qu’il ne sera plus nécessaire de trouver le bon compromis entre alimentation et réseau pour bénéficier au mieux de la tech-nologie sans fil. La 5G s’adaptera à l’utilisation des objets et fournira le débit nécessaire pour un fonctionnement optimal.

Le point commun entre les deux réseaux mobiles se situe au niveau de la sécu-rité informatique. En effet, même si le sujet est encore peu documenté, la 5G risque fortement de réutiliser les solutions existantes de la 4G et du Cloud.

Après plusieurs années de recherche, la 5G commence à voir le jour. Les constructeurs de smartphones vont sortir leurs premiers modèles compatibles 5G dès cette année. D’autres ont d’ores et déjà pris de l’avance, à l’image de Samsung ou encore Huawei. Il en sera de même pour les routeurs 5G et les IoT qui verront le jour dans le courant de l’année.

Voiture autonomePour les voitures connectées, on parle d’une latence de 1 milliseconde (soit divisé par 50 par rapport à la 4G). Cette rapidité, permettra de donner aux véhicules des réflexes bien supérieurs à ceux de l’homme. Par exemple, une voiture autonome roulant à 100 km/h peut réagir en 3 centimètres alors qu’un être humain mettrait 30 mètres pour réagir.

Robots de chirurgieL’interactivité en temps réel permettra à des chirurgiens de réaliser des opérations à distance.

SmartphonesLes smartphones seront plus réactifs, performants et offriront davantage de fonctionnalités en temps réel.

Bâtiments connectésLes bâtiments bénéficiant de 5G et d’objets connectés bénéficieront d’économies énergétiques importantes.

Traduction instantanéeLes temps de traduction seront remarquablement diminués ce qui nous permettra par exemple d’avoir une traduction directe lors de conférences, réunions, etc.

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Les installations croissantes d’antennes 5G dans les villes et les campagnes de Suisse ont toutefois éveillé les craintes des citoyens. C’est tout naturellement qu’un moratoire sur cette nouvelle technologie a été proposé afin d’étudier les éventuels effets nocifs de la 5G. Une étude scientifique indépendante va être menée par l’Organisation Mondiale de la Santé à ce sujet.


L’automatisation des processus avec la RPALa Robotic Process Automation (RPA) est une technologie d’automatisation reposant sur des robots programmés pour exécuter des tâches. Il ne s’agit pas de robots physiques mais de robots logiciels. Installés sur un poste de travail

ou sur un réseau, ils exécutent des pro-cessus comme le ferait un humain. Ils peuvent agir sur n’importe quel type d’interface (bureau, navigateur web, application, bureau distant, etc.).

La RPA ne doit pas être confondue avec l’Intelligence Artificielle (IA). En effet, alors qu’un robot imite l’activité d’un être humain, l’IA elle simule l’intelligence humaine. Il faut voir le robot logiciel comme un super assistant qui sait tout faire mais qui raisonne selon des conditions. Pour aller plus loin, la RPA peut être com-plétée par de l’IA.

> Un condensé d’actions

La RPA peut donc exécuter des processus sur un ou plusieurs postes de travail. Cela se traduit par un ensemble d’actions simples que peut réaliser le robot. Nous pouvons citer entre autres :

> Peut-on tout automatiser ?

Tous les processus de l’entreprise ne sont pas automatisables. En effet certains processus demandent des prises de décision et d’autres évoluent régulièrement. Pour savoir si un processus est automatisable, il faut qu’il réponde aux quatre critères suivants :• Répétabilité : il doit toujours être répété exactement de la même manière• Prédictibilité : il doit être standardisé et donner lieu à un résultat connu en

avance• Maturité : il doit répondre aux besoins métier et ne plus évoluer• Données structurées : les données traitées doivent être standardisées Ainsi, si un processus répond à ces quatre principes, il présente un fort potentiel d’automatisation. Ce potentiel doit être étudié de manière détaillée pour être automatisé.

Ces actions, bien que rudimentaires, peuvent permettre la création de pro-cessus plus ou moins complexes. Un robot RPA peut commencer par extraire les données ou une facture dans un e-mail puis appliquer un processus de traitement des factures, de la réception jusqu’à la validation selon un workflow défini.

En complément, différentes technologies peuvent être utilisées par le robot comme l’Intelligence Artificielle (Microsoft Azure, IBM Bluemix…), la Reconnais-sance Optique de Caractères (Microsoft Modi, Google Tesseract, ABBYY…) ou encore le Screen Scraping qui permet de reconnaitre des zones spécifiques de l’écran en fonction de leur contenu.

• Faire un clic de souris • Ouvrir une application• Écrire du texte • Consulter des bases de données

• Extraire des données• Consulter une boite e-mail• Enregistrer des fichiers• Remplir un formulaire


> Mettre en place la RPA

> Un exemple concret

L’implémentation d’un processus automatisé de RPA n’implique pas seulement les équipes techniques qui vont créer et gérer les robots. Elle implique également tout l’environnement, humain et machine, qui coexistera avec les robots logi-ciels. L’installation de la RPA demande ainsi une cohérence et une contribution à tous les niveaux.

La mise en place de processus automatisés requiert un travail de fond sur les processus internes et le système d’information (infrastructure, sécurité, droits d’accès) et prend l’aspect d’un projet structuré :

Afin d’imager la RPA, le processus de facturation est un exemple intéressant. En effet, il comprend des actions au-tomatisables ainsi que des actions qui nécessitent la capacité de décision d’une personne physique. Dans notre exemple ci-contre, une

personne est en charge de la récep-tion des factures, de l’envoi pour va-lidation, du classement et de la saisie manuelle dans une simple base de données Excel (qui pourra être expor-tée ultérieurement dans un logiciel comptable).

On constate donc qu’avec la RPA, plusieurs tâches manuelles sont supprimées. Seule persiste la validation de la facture qui nécessite une décision humaine.

Définir le périmètre• Evaluer le potentiel

d’automatisation du processus

• Mesurer le ROI

Choisir un outil de RPA• Evaluer les solutions

marché• Définir les KPI de

productivité

Étude d’impact• Mesurer l’impact sur

l’organisation• Concevoir un plan de

conduite du changement

Optimiser l’existant• Process re-engineering• Documentation des

nouveaux processus

Fixer le niveau d’automatisation• Définir la relation homme-

machine

Déployer le plan d’automatisation• Construire les robots et les

documenter• Tester puis déployer• Former

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Arrivée de factures par e-mail/courrier au département comptable

Ajout des informations clés dans la base de données

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Lecture de la facture (OCR)

Extraction des don-nées clés

Classement de la facture dans le répertoire idoine

Transmission de la facture au valideur concerné

Réponse du valideur par e-mail selon un format structuré (oui, non, suspens)

Réponse du valideur rédigée par e-mail

Changement automatique du statut de la facture dans la base de données centrale (oui, non, suspens)

Saisie manuelle des données de la facture dans un fichier Excel

• Envoi e-mail de la facture au valideur concerné avanrt comptabilisation et paiement

• Classement de la facture dans un répertoire

TRAITEMENT MANUEL TRAITEMENT AUTOMATISÉ

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1. Réception et surveillance des emails reçus2. Lecture des données clé des factures 3. Réception de la validation par e-mail et traitement conforme à la réponse du valideur4. Alimentation de la base de donnée Excel (pour export dans un logiciel comptable)

Malgré l’efficacité des solutions technologiques d’OCR, il peut y avoir des erreurs de lecture ou d’interprétation des factures (qualité de l’image, qualité du scan…). Aujourd’hui, les meilleurs outils enregistrent un taux de succès avoisinant les 99%. Ainsi il est essentiel de former les robots à la lecture des factures qui ont provoqué une erreur.


> Quels sont les avantages et inconvénients ?

Il serait faux de penser que la RPA est adaptée à un type d’entreprise plutôt qu’un autre. Dès lors qu’il existe des processus et qu’ils répondent aux critères d’éligibilité, il y a un potentiel d’automatisation. Mais chaque organisation en tirera des avantages et sera confrontée à des inconvénients.

Les projets d’automatisation doivent s’inscrire dans une vision stratégique de l’entreprise. Modernisation, baisse des charges ou montée en compétences des équipes, chaque projet doit répondre à un ou plusieurs enjeux. La RPA offre aux entreprises de fabuleuses opportunités de gain en productivité sous réserve d’une vision 360° du système d’information et de l’organisation future.

Si l’investissement initial et l’effort d’accompagnement au changement sont im-portants, le ROI reste toutefois rapide et facile à calculer.

Pour les collaborateurs Pour l’entreprise Pour les processus

AVA

NTA

GES • Délégation des

tâches fastidieuses aux robots

• Gain de temps pour se concentrer sur des tâches à valeur ajoutée

• Gain de temps pour la relation clients

• Réduction des charges

• Augmentation de la productivité

• Rapidité de mise en œuvre de nouveaux processus automatisés grâce à des solutions « codeless »

• Meilleure conformité• Réduction des

erreurs • Meilleure traçabilité

INC

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NTS • Besoin de formation

• Crainte pour leurs postes

• Coût d’intégration • Besoin d’adaptation

constante

• Coût des phases de process engineering

Le cloud, une nouvelle organisation des services en ligneAvec des solutions technologiquement performantes et économiquement efficientes, le cloud figure aujourd’hui parmi les principales sources de trans-formation, de valeur ajoutée et de gain de productivité. Les géants du cloud proposent des services de qualité, une garantie de sécurité et des modèles de facturation se fondant sur la consommation réelle. Le cloud c’est également une variété de services, de configuration. Chaque entreprise optera pour les caractéristiques adaptées à ses besoins métier.


> Un cloud, des services > Un cloud pour chaque besoin

Le cloud est un service qui offre un ensemble de ressources informatiques :• Puissance de calcul• Mémoire• Stockage• Base de données• Applications

L’utilisateur bénéficie du service sans posséder physiquement l’infrastructure in-formatique. D’ailleurs, ces mêmes équipements physiques sont mutualisés pour être fournis à plusieurs utilisateurs. Il en résulte des économies d’échelle profi-tables pour l’ensemble des utilisateurs.

Pour tenir leurs promesses de flexibilité (scalabilité) et d’économies, les fournis-seurs de services cloud jouent la carte de la différenciation en mettant en avant certains caractéristiques, dont notamment :

• Le Self Service qui offre à l’utilisateur la liberté de provisionner tout type de ressource à tout moment.

• L’Élasticité qui permet à l’utilisateur d’accroitre ou de réduire les ressources utilisées.

• L’Usage, c’est-à-dire la possibilité de mesurer la quantité de ressources consommées.

• La localisation des données qui est un critère déterminant, notamment pour les secteurs soumis à des réglementations contraignantes.

• Le coût, dans une approche globale d’optimisation des coûts.

Pour choisir son fournisseur de cloud, l’utilisateur devra faire un arbitrage entre ces principaux critères.

Le cloud se présente sous différentes formes allant de besoins spécifiques à glo-baux, respectivement de l’application à l’infrastructure.

Pour illustrer les différentes formes de cloud, Microsoft est un parfait exemple. La firme américaine a développé une suite complète de solutions cloud :

La définition du CloudDéfinition selon le NIST (National Institute of Standard and Tech-nology) : « Le cloud computing est un modèle permettant, de manière aisée, un accès à la demande à un ensemble de res-sources partagées (réseau, serveurs, stockage, applications et services) pouvant être rapidement provisionné et décommis-sionné avec un effort minimal que cela soit en termes de gestion ou d’interaction avec son fournisseur de services. »Définition ISO/IEC : « Paradigme permettant l’accès réseau via un mécanisme de «self-provisioning» ou d’administration à la demande à un ensemble de ressources, scalable et facilement ajustable, partagé, que ces ressources soient virtuelles ou phy-siques. »

SaaS, Software as a ServiceDonne accès à une application gérée et localisée dans les datacenters du fournisseur de service cloudExemples d’applications :• Outils bureautiques de la suite Microsoft O365• Messagerie• ERP

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PaaS, Platform as a ServiceDonne accès à une plateforme de développement permettant de concevoir, tester et déployer des applications.Exemples de services :• Fourniture de bases de données• Fourniture de serveurs d’application• Messagerie• ERP

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IaaS, Infrastructure as a ServiceDonne accès à un pool de ressources essentielles à la mise en place d’une infrastructure.Exemples de ressources :• Machine virtuelle• Stockage• Réseau• Système d’exploitation

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SaaS, Software as a ServiceUtilisation d’applications hébergées

PaaS, Platform as a ServiceCréation, développement d’une applica-tion, gestion d’une base de donnée

IaaS, Infrastructure as a ServiceInstallation grâce aux ressources d’infrastruc-ture, telles que stockage, pare-feu, datacenter


> Des déploiements plus ou moins privés

> Les avantages du cloud pour les entreprises

> La sécurité et la responsabilité du cloud ?

Pour placer une application, une plateforme de développement ou une in-frastructure complète dans le cloud, les fournisseurs de services cloud proposent des modalités de déploiement plus ou moins privatives :

En optant pour le cloud, les entreprises se libèrent des tâches opérationnelles liées à la gestion des infrastructures sur lesquelles leurs systèmes informatiques sont installés. Par ailleurs elles bénéficient des promesses du cloud :

• Evolutivité : selon leurs besoins, les utilisateurs de services cloud peuvent ac-tiver et désactiver des ressources en temps réel, en fonction des fluctuations de leur activité

• Gouvernance : pour pallier la perte de contrôle sur les équipements phy-siques, les solutions cloud offrent un maximum de transparence à leurs utili-sateurs grâce à des fonctionnalités de gestion des identités et droits d’accès aux services

• Sécurité : en plus de la sécurité physique du cloud (datacenters hautement sécurisés et droits d’accès restreints), les utilisateurs renforcent leur sécurité à travers la mise en place de stratégies de contrôle (chiffrement des données, gestion des logs, conformité) et des outils mis à jour régulièrement par les fournisseurs et éditeurs

• Gestion des coûts : la transparence totale des coûts et des consommations permet aux entreprises de contrôler leurs dépenses informatiques

Selon le type de service utilisé les modèles de sécurité diffèrent. Il incombe alors à l’utilisateur ou au fournisseur de services cloud de sécuriser l’environnement. Dans le cas des services SaaS, le fournisseur de service est responsable de la sé-curité de la quasi-totalité de la chaine : il s’assure de l’absence de failles, contrôle les autorisations d’accès à l’application et choisit une infrastructure sécurisée.

En ce qui concerne les services, le fournisseur de services est responsable de la sécurité de la plateforme alors que l’utilisateur est responsable de tout ce qui va être déployé sur cette plateforme.

Enfin, pour les services IaaS, le prestataire de service cloud est responsable de la sécurité du pool de ressources servant à faire fonctionner l’infrastructure alors que l’utilisateur est responsable de tout le reste.

Infrastructure cloud mise à disposition du public ou d’une entreprise, l’infrastructure sous-jacente est gérée par le fournisseur de services cloud

Infrastructure cloud composée d’un ou de plusieurs types de déploiements cloud (privé, public, communautaire)

Software asa Service

Platform as a Service

Infrastructure as a Service

Cloud userCloud provider

Implication en termes de sécurisation

Infrastructure cloud mise à disposition uniquement pour une entité, pouvant être gérée par cette dernière ou un tier

Infrastructure cloud partagée par plusieurs entités ayant le même intérêt à un instant donné (projet, mission, règlementation, etc…)

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PaaSSaaS IaaS

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1228 Plan-les-Ouates – GenèveT. +41 58 404 10 00

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