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www.hopitalpourenfants.com Publié par les Relations publiques et communications LE BULLETIN DES EMPLOYÉS DE L’HME Le 10 février 2011 Ben Landry, dix-sept ans, ne sais pas précisément quel cheminement de carrière il va emprunter, mais après avoir écouté les employés de L’HME lors de la Journée carrière tenue à l’hôpital, il en sait un peu plus sur les perspectives d’emplois futures et ses choix de formation postsecondaire. « Je suis très intéressé par la psychologie et la physiothé- rapie », disait Ben, étudiant à l’Académie Centennial, lors de sa visite à L’HME mercredi dernier, « mais je n’ai pas encore pris de décision. » L’histoire se répète avec son camarade de classe Alex Patton, qui dit s’être présenté à l’événement en raison de son intérêt pour les sciences de la santé et pour explorer les différentes avenues. Pour plusieurs étudiants du secondaire, il peut être désarmant de décider vers quelle carrière se diriger. Est- ce que ce sera les sciences ou les arts? Un programme professionnel de 3 ans ou l’université? Avec autant d’options, il est parfois difficile de voir au-delà des exigences scolaires et de savoir à quoi peut ressembler au quotidien la vie professionnelle d’un chirurgien, d’une infirmière ou d’une pharmacienne. Les étudiants ont donc été ravis d’être informés sur tout, allant des exigences scolaires aux salaires, par des médecins, des infirmières et des professionnels paramédicaux de L’HME. Parmi les présentateurs, mentionnons la présence de Johanne Boyer , inhalothérapeute, D r Sherif Emil, directeur du service de chirurgie générale pédiatrique, Jessika Truong, pharmacienne en oncologie, Vincent Ballenas, infirmier enseignant, Demetra Kafantaris, administration hospitalière, D re Pia Wintermark, néonatologiste et chercheuse, et enfin D re Preetha Krishnamoorthy , qui a parlé aux étudiants du travail de l’endocrinologue. À la fin de la journée, plusieurs étudiants ont affirmé repartir en sachant mieux ce que peut être une carrière en santé, ce qui pourra éventuellement les guider dans leurs plans de formation. Avez-vous déjà songé à échanger votre rôle avec celui d’un de vos collègues pour une journée? Découvrez à quoi ressemble une semaine dans la vie du D r Emil ou plongez dans l’univers des soins infirmiers en regardant nos vidéos de la Journée carrière sur Youtube.com/thechildrens. Des étudiants découvrent le travail des employés pendant la Journée carrière de L’HME Par Pamela Toman

Des étudiants découvrent le travail des employés pendant la Journée …€¦ · écouté les employés de L’HME lors de la Journée carrière tenue à l’hôpital, il en sait

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www.hopitalpourenfants.com

Publié par les Relations publiques et communications

LE BULLETIN DES EMPLOYÉS DE L’HME Le 10 février 2011

Ben Landry, dix-sept ans, ne sais pas précisément quel cheminement de carrière il va emprunter, mais après avoir écouté les employés de L’HME lors de la Journée carrière tenue à l’hôpital, il en sait un peu plus sur les perspectives d’emplois futures et ses choix de formation postsecondaire.

« Je suis très intéressé par la psychologie et la physiothé-rapie », disait Ben, étudiant à l’Académie Centennial, lors de sa visite à L’HME mercredi dernier, « mais je n’ai pas encore pris de décision. »

L’histoire se répète avec son camarade de classe Alex Patton, qui dit s’être présenté à l’événement en raison de son intérêt pour les sciences de la santé et pour explorer les différentes avenues.

Pour plusieurs étudiants du secondaire, il peut être désarmant de décider vers quelle carrière se diriger. Est-ce que ce sera les sciences ou les arts? Un programme professionnel de 3 ans ou l’université? Avec autant d’options, il est parfois difficile de voir au-delà des exigences scolaires et de savoir à quoi peut ressembler au quotidien la vie professionnelle d’un chirurgien, d’une infirmière ou d’une pharmacienne.

Les étudiants ont donc été ravis d’être informés sur tout, allant des exigences scolaires aux salaires, par des médecins, des infirmières et des professionnels paramédicaux de L’HME. Parmi les présentateurs, mentionnons la présence de Johanne Boyer, inhalothérapeute, Dr Sherif Emil, directeur du service de chirurgie générale pédiatrique, Jessika Truong, pharmacienne en oncologie, Vincent Ballenas, infirmier enseignant, Demetra Kafantaris, administration hospitalière, Dre Pia Wintermark, néonatologiste et chercheuse, et enfin Dre Preetha Krishnamoorthy, qui a parlé aux étudiants du travail de l’endocrinologue.

À la fin de la journée, plusieurs étudiants ont affirmé repartir en sachant mieux ce que peut être une carrière en santé, ce qui pourra éventuellement les guider dans leurs plans de formation.

Avez-vous déjà songé à échanger votre rôle avec celui d’un de vos collègues pour une journée? Découvrez à quoi ressemble une semaine dans la vie du Dr Emil ou plongez dans l’univers des soins infirmiers en regardant nos vidéos de la Journée carrière sur Youtube.com/thechildrens.

Des étudiants découvrent le travail des employéspendant la Journée carrière de L’HMEPar Pamela Toman

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Initiative mondiale de santé des enfants à L’HME

Aider à améliorer la vie des enfants dans le monde entierUn message du Dr Harvey Guyda

On peut s’indigner de l’état du système de soins de santé au Canada, mais quand nous tournons notre regard vers d’autres régions du monde, en particulier vers les pays en développement, la grande majorité des Canadiens ont bien peu de raisons de se plaindre. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de neuf millions d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année. Environ 70 % de ces décès à la petite enfance sont dus à des problèmes de santé qui peuvent être évités ou soignés en ayant accès à des services simples et abordables comme de l’eau saine et une habitation sécuritaire. Une autre statistique alarmante de l’OMS montre que les enfants des pays en développement courent dix fois plus de risque de mourir avant l’âge de cinq ans que les enfants qui vivent dans les pays développés.

Les enfants représentent l’avenir. Assurer leur saine croissance et leur développement pour leur permettre d’atteindre leur plein potentiel doit être une préoccupation de tous les instants pour toutes les sociétés. C’est avec plaisir que je rappelle que plusieurs professionnels de la santé de L’HME ont consacré du temps et de l’énergie afin d’améliorer de manière importante la santé des enfants vivant dans des pays en développement comme le Kenya, l’Ouganda, le Gabon, le Bénin, la Tanzanie, l’Inde et plusieurs autres. Il serait malavisé de ma part de ne pas inclure dans cette liste l’importante contribution du personnel de L’HME à l’égard de la santé des enfants et des familles autochtones et non autochtones des régions éloignées du Québec par l’entremise du Programme de santé du Nord, créé dans les années 1960. Malheureusement, les conditions auxquelles font face de nombreux enfants et adolescents de nos régions éloignées continuent à ne pas être très différentes de celles qui prévalent dans les pays en développement. Nous devons inclure cette population dans notre mandat en matière de santé mondiale.

Une fière tradition se poursuit L’engagement de L’Hôpital de Montréal pour enfants à améliorer la santé des enfants dans le monde ne date pas d’hier. En 1968, les

Drs Donald et Elizabeth Hillman de concert avec le Dr Alan Ross et les membres de la faculté de médecine de l’Université McGill ont élaboré un programme de soutien à l’éducation qui a concouru à l’établissement d’une nouvelle école de médecine au Kenya, affiliée à l’Université de Nairobi. Au cours des 40 dernières années, plusieurs de nos professionnels de la santé se sont engagés dans une variété d’initiatives dans le but de partager leurs connaissances en proposant des services d’accompagnement de carrière, d’encadrement et de supervision des soins cliniques, des programmes de formation pédagogique, des conférences, des ateliers et des séminaires.

Dans ce numéro et le numéro suivant du Chez Nous, nous partagerons avec vous certaines des anecdotes et des expériences des professionnels de la santé de L’HME qui ont pris part récemment à une mission, un échange ou d’autres initiatives ayant grandement contribué à améliorer la santé des enfants dans le monde.

Nous devons tous être fiers de la contribution de notre équipe et je vous encourage à participer toujours plus nombreux à de telles initiatives qui font honneur au rôle de L’HME à titre d’hôpital universitaire international de premier plan.

Chez nous est publié par le bureau des Relations publiques et communications de L’HME. Collaboratrices : Lisa Dutton, Pamela Toman, Leila Nathaniel et Christine ZeindlerTraduction : Joanne LavalléeConception graphique : Jean-Claude TanguayPhotographie : Daniel Héon

Pour soumettre des témoignages ou des idées pour le Chez nous (date de délai ; 18 février), communiquez avec le bureau des Relations publiques et communications au poste 24307 ou à l’adresse [email protected].

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Dr Jean-Martin Laberge : former des médecins à l’autre bout du mondePar Lisa Dutton

Lorsque le Dr Jean-Martin Laberge est parti pour le Kenya à la fin de janvier pour sa 9e mission en autant d’années, il transportait un bien étrange colis. Détendez-vous, il n’a pas fait retentir les alarmes à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau. Ses bagages étaient remplis de près de 5 kg de Chipits. Non, les Chipits ne sont pas les nouveaux médicaments du jour ni des appareils de pointe; ce sont plutôt ces délicieuses pépites de chocolat qui rendent les muffins et les biscuits si succulents. Imaginez-nous : cette friandise exotique ne se trouve pas facilement à Kijabe, et l’hôte du Dr Laberge, le Dr Dan Poenaru, a la dent bien sucrée.

Tout en semblant s’attendre à déguster de délicieux biscuits au chocolat, le Dr Laberge était aussi impatient d’entreprendre ses longues journées en salle d’opération pour cette mission de 10 jours à l’unité de chirurgie pédiatrique « Les enfants de Bethany » de l’Hôpital de Kijabe (www.bethanykids.org). Le Dr Laberge y travaille avec sa conjointe la Dre Louise Caouette-Laberge, chirurgienne plasticienne, qui pratique au CHU Ste-Justine. Le couple a financé lui-même son voyage.

« Nous ne faisons que redonner un peu ce que nous avons reçu, dit le Dr Laberge. Nous aimons tous les deux enseigner, et puis nos enfants sont adultes maintenant, notre plus jeune a 23 ans. De plus, nous aimons aider les autres. Cette mission nous permet d’enseigner et d’aider. »

Étonnamment, le Dr Laberge affirme que les salles d’opération à Kijabe sont assez semblables à celle de L’HME, mais les fournitures médicales se font rares. Le Dr Laberge explique que l’équipe de chirurgie travaille avec beaucoup d’équipement donné. « Dans le sous-sol de l’hôpital, il y a un énorme entrepôt d’équipements médicaux, des étagères et des étagères de matériel donné », précise le Dr Laberge. « Lorsque j’ai besoin d’un instrument en particulier, je descends et je fouille dans tout ça; d’ordinaire, j’arrive à trouver ce dont j’ai besoin, ou à tout le moins un substitut viable. Vous devez être un peu comme MacGyver quand vous travaillez ici. »

Malgré tout cela, le Dr Laberge rapporte qu’il y a une bonne atmosphère de travail au bloc opératoire. Tout le monde apprend à se contenter de moins, précise-t-il.

« L’hôpital fait une énorme différence. Le personnel aide des enfants qui, autrement, ne seraient pas soignés. On n’y refuse pas un enfant si les parents ne peuvent pas payer la

facture; on leur demande simplement de faire une contribution symbolique », précise le Dr Laberge.

Pendant cette mission, le Dr Laberge prévoyait être assistant pour des chirurgies complexes et des interventions rares que l’équipe du bloc opératoire a peu l’occasion de voir. « L’hôpital de Kijabe est un centre de formation important pour les chirurgiens de toute l’Afrique. Mon objectif est de transmettre le plus d’approches et de techniques chirurgicales possibles pour que les chirurgiens locaux puissent continuer à aider les enfants après mon retour au Canada. Il est beaucoup plus efficace de former les médecins chez eux, dans leurs hôpitaux, que de les amener au Canada pour la formation », note le Dr Laberge.

Le Dr Laberge soutient que lui et sa conjointe prévoient continuer à participer à une ou deux missions par année dans différents pays. « Les gens (des pays en développement) sont si pauvres qu’on ne peut s’empêcher de vouloir aider. Alors que certaines personnes choisissent de donner de l’argent, ma conjointe et moi offrons notre temps et notre savoir-faire. La mission sert à me rappeler à quel point nous sommes gâtés en Amérique du Nord », ajoute-t-il en terminant.

Pour en savoir plus ou pour faire un don, rendez-vous au www.bethanykids.org.

Pour la quatrième année consécutive, le CUSM occupe l’une des places convoitées sur la liste des 15 meilleurs employeurs de Montréal pour l’année 2011. La liste a été publiée le 2 février dans Le Devoir et The Gazette, qui a aussi fait paraître un article sur le CUSM.

Le CUSM désigné comme l’un des 15 meilleurs employeurs de Montréal pour 2011

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Façonner une personnalité : Dre Louise AugerPar Leila Nathaniel

La Dre Louise Auger n’est pas une pédiatre ordinaire. Née à Québec, elle a étudié la médecine au Baylor College of Medicine à Houston, au Texas, et a obtenu un doctorat en sciences biomédicales et un postdoctorat en médecine des soins intensifs. Elle a travaillé pendant sept ans au Koweït, région qu’elle a dû quitter en raison de la Guerre du Golf.

De retour au Canada, elle a pratiqué la pédiatrie à L’Hôpital de Montréal pour enfants au cours des vingt dernières années, et elle est professeure agrégée de pédiatrie à l’Université McGill. Dans le cadre de son travail à L’HME, elle a fondé en 1996 la clinique multiculturelle qui offre des soins aux enfants nés dans d’autres pays, réfugiés, immigrants ou enfants adoptés.

Au cours des trois dernières années, la Dre Auger a voyagé pendant cinq semaines pour enseigner et pratiquer la médecine dans des pays en développement. En 2007, elle a travaillé à Mbarara, en Ouganda, et en 2008 elle est allée à Hanoi, au Vietnam. Son plus récent voyage en décembre 2009 l’a menée à Kilema, en Tanzanie, parrainée par une ONG appelée Alliance de santé communautaire Canada-Afrique (ASSCA). Elle était la seule pédiatre de l’hôpital, et elle a adoré partager son savoir avec les médecins de la place.

« Chaque fois que vous allez dans un pays en développement, vous y apportez des connaissances inédites, mais vous apprenez également beaucoup », explique la Dre Auger. « Vous devez être créatif, parce que ces pays n’ont pas beaucoup de ressources. Nous travaillons à faire du mieux que nous pouvons avec le peu que nous avons. » Par conséquent, « les médecins sont d’excellents cliniciens. Ils ont des aptitudes renversantes et peuvent poser des diagnostics rapidement avec peu ou pas de tests. »

Bien que cela ait été difficile, ce n’est pas l’expérience la plus éprouvante qu’elle ait connue. « La charge de patients était bien plus grande à Mbarara qu’à Kilema, et c’était aussi plus difficile émotionnellement. Kilema était un petit hôpital avec peu de patients, et les conditions de vie y sont bien meilleures, parce qu’il est situé dans une région très fertile où il y a moins de malnutrition. »

La Dre Auger a comparé son expérience avec les défis relevés en Ouganda. « Il s’agissait d’un hôpital pour enfants de 50 lits, dit-elle, mais il y avait jusqu’à 150 enfants dans ces lits!

Il y avait jusqu’à trois enfants par lit, et jusqu’à 6 bébés sur les tables d’examen utilisées comme lits. Les familles étaient démunies et les maladies beaucoup plus graves, notamment avec des cas de malnutrition sévère, de malaria, de SIDA et toute une panoplie de maladies infectieuses. »

Ces séjours n’étaient pas ses premiers dans des pays en développement, et la Dre Auger sait que ces expériences ont contribué à renforcer ses valeurs personnelles et professionnelles. Elle comprend à quel point il est important d’être conservateur dans la gestion de nos ressources. « Nous devons être respectueux et préserver ce que nous avons au lieu de le gaspiller. J’espère avoir une bonne influence sur mes enfants à cet égard, et j’essaie de faire de même dans ma vie professionnelle. »

Sur ce sujet, la Dre Auger ajoute : « Je retournerais en Afrique ou dans tout autre pays en développement sans hésiter. J’encourage tout le monde à faire du bénévolat dans des pays en développement, c’est une expérience formidable qui enrichit votre vie. Et je pense que c’est une expérience et un privilège dont devrait se prévaloir tout médecin, résident et étudiant. »

Please note that Monday, Feb. 21 will be a statutory holiday for employees of the MCH, as well as other hospitals of the MUHC. On this date, the hospital will function on a weekend schedule with only essential services maintained. Make sure to advise all patients who are being referred to clinics and diagnostic services without appointments.

Statutory holiday: Monday, Feb. 21 Veuillez prendre note que le lundi 21 février sera un congé férié pour les employés de L’HME ainsi que des autres hôpitaux du CUSM. Lors de cette journée, l’hôpital fonctionnera suivant l’horaire de fin de semaine en offrant seulement les services essentiels. Assurez-vous d’en informer tous vos patients dirigés vers les cliniques et les services de diagnostic sans rendez-vous.

Congé férié : lundi 21 février

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Le projet du nouveau CUSM est si imposant qu’il est parfois difficile d’assimiler tous les changements à venir. C’est pourquoi l’équipe des communications s’efforce de garder tout un chacun bien informé. En étant mieux informé, il est plus facile de faire face aux changements.

Alors, afin de renseigner adéquatement notre communauté hétérogène, nous utilisons différents outils de communication. Les réunions avec les employés en font partie. Ouvertes à tous les employés, ces réunions sont l’occasion parfaite pour poser des questions et obtenir des réponses. Les réunions ont lieu sur différents sites du CUSM et à différents moments de la journée afin d’accommoder le plus d’employés possible. Une série spéciale de réunions portant principalement sur le nouveau CUSM est prévue pour mars prochain; les dates seront affichées sur l’Intranet. Il y a également les réunions opérationnelles régulières des gestionnaires qui visent à renseigner ces derniers afin qu’ils soient en mesure à leur tour de bien informer leur personnel. Le nouveau CUSM est souvent à l’ordre du jour.

L’Intranet est une autre ressource importante. Véritable mine d’information, l’Intranet comporte une section consacrée exclusivement au nouveau CUSM. Elle renferme des renseignements sur la construction, les événements à venir, les présentations passées, les plans techniques fonctionnels pour les trois campus et les plans d’étage du campus Glen. On y trouve également de courtes descriptions des équipes

qui travaillent à faire du nouveau CUSM une réalité. Qu’il s’agisse de l’équipe qui supervise la construction et la conception ou de l’équipe de transition qui s’efforce de simplifier le déménagement sur les nouveaux campus, les renseignements les concernant sont disponibles en quelques clics seulement.

Les bulletins d’information sont d’autres outils efficaces. Le CUSM en publie deux : En Bref et Chez Nous. Chacun d’eux, aussi affichés sur l’Intranet, consacre une section au nouveau CUSM, et leurs lecteurs peuvent y trouver des articles s’intéressant à tous les aspects du projet.

Enfin, quiconque a une question au sujet du nouveau CUSM peut communiquer avec nous directement à [email protected].

ca ou au 514 934 8317. Nous faisons notre possible pour répondre à tous dans les 24 heures.

Tout savoir du nouveau CUSM de l’intérieur

RESSOURCESVotre nouveau CUSM sur l’Intranetwww.intranet.muhc.mcgill.ca/construction/index-fr

Votre nouveau CUSM sur Internetcusm.ca/construction

Pour nous [email protected]

Mises en candidature : jusqu’au 4 mars

C’est le temps de parler d’excellence !

NOUVEAU CETTE ANNÉE!

La Fondation organise un tirage pour remercier ceux et celles qui préparent une mise en candidature. Mettez l’excellence d’un collègue en lumière et courez la chance de gagner un panier cadeau d’une valeur minimale de 100 $.

Les Prix d’excellence sont de retour et ils nous permettront de reconnaître dix de nos collègues s’étant distingués pour la qualité exceptionnelle de leur travail. Pour préparer cet événement, l’équipe de la Fondation a besoin de vous.

Déjà, la période de mise en candidature va bon train. Les formulaires de nomination sont disponibles au bureau de l’information, au département de Relations publiques et communications (F-372), à l’Administration générale (F-389), au Bureau du CMDP (F-388), au Bureau des infirmières (A-403) de même qu’au local FB-6. Ces

formulaires sont aussi offerts dans tous nos pavillons externes de même qu’en ligne à : www.hopitalpourenfants.com. Ne tardez pas! Les mises en candidature doivent parvenir à Mme Gil Lamy, de la Fondation, ou à Ginette Manseau (poste 24459) au plus tard le vendredi 4 mars prochain.

Les noms des gagnants seront dévoilés lors du petit déjeuner des Prix d’excellence qui se déroulera dans notre cafétéria, le jeudi 12 mai prochain. Merci de noter ce rendez-vous à votre calendrier. Notre porte-parole de longue date, Mme Marianna Simeone, animera de nouveau l’événement. Les

gagnants seront conviés au Bal ABC de l’excellence, qui se tiendra le 2 juin prochain à la Gare Windsor.

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Rapport annuel de l’Institut de recherche est maintenant en ligne

Soirée de hockeyà Montréal !

L’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill à L’Hôpital de Montréal pour enfants annonce la mise en ligne de son Rapport annuel 2009-2010, Recherche en santé de l’enfant : un monde d’espoir. Rendez-vous au www.hopitalpourenfants.com/fr/recherche/ pour en prendre connaissance. Vos commentaires sur ce rapport et sur la section Recherche du site Web de L’HME sont les bienvenus.Alison Burch, poste 24300

Récemment, les Drs Lucie Lessard, Broula Jamal et Mirko Gilardino ainsi que plusieurs patients traités à l’unité de médecine craniofaciale et des fissures palatines étaient les invités des Canadiens de Montréal au Centre Bell. La Dre Jamal avait demandé que ces jeunes patients puissent profiter d’une soirée magique. Nous remercions sincèrement Marie-France Haineault des Services éducatifs pour l’aide qu’elle a apportée pour obtenir les billets.

Le 1er février, le Dr Arthur Porter a prononcé un discours pour le Cercle canadien de Montréal. Le lendemain, dans un message aux employés (affiché sur l’Intranet du CUSM), le Dr Porter commente les déclarations importantes qu’il a livrées aux personnes présentes :

« Il m’apparaît important de faire appel à l’expérience que j’ai acquise au cours des vingt dernières années pour faire part de mes réflexions en livrant quelques suggestions concrètes, susceptibles de déboucher sur des solutions quant à la gestion des soins de santé. Pourquoi est-ce ce partage d’idées est-il si important ?

Maintenant que nous savons que les nouvelles infrastructures vont se réaliser, le système de santé pourra-t-il justifier l’immense investissement en capitaux que nous ont confié les contribuables ? Comme nous le savons, le continuum de soins englobe beaucoup plus que l’expérience des patients qui subissent des traitements tertiaires et il nous faut mettre en place des mécanismes qui permettront de les faire cheminer efficacement et rapidement dans le système. Hier, j’ai proposé que l’on modifie le financement des hôpitaux. Au lieu de fixer des budgets par poste sur une base historique, comme le fait

actuellement le gouvernement, j’ai proposé une méthode de rémunération à l’acte, établie en fonction d’incitations au rendement et de la satisfaction du patient. J’ai aussi proposé un modèle de prestation ouvert, c’est-à-dire où les services pourraient être dispensés à la fois par le public et par le privé. Ce modèle de prestation ouvert, concurrentiel, financé par le secteur public, susciterait l’efficience et l’innovation, tout en respectant l’esprit de la Loi canadienne sur la santé. Enfin, j’ai suggéré que les Canadiens prennent davantage en charge leur maladies et par le fait même leur santé. À cet égard, il devient de plus en plus important de les doter d’outils visant à les responsabiliser. En bout de ligne, je considère que notre priorité est de nous assurer que les patients demeurent toujours au coeur de nos objectifs.

Je vous invite à lire mes notes d’allocution en consultant sur ce lien : http://cusm.ca/isai/article/transformer-les-soins-sante-point-vue-personnel

Le discours du Dr Porter prononcé devant le Cercle canadien de Montréal a été couvert par The National Post. Pour lire l’article, rendez-vous sur nationalpost.com/news/Capitalism+touted+ health+care+saviour/4213995/story.html#ixzz1CuRZpFb8.

Transformer les soins de santé : un point de vue personnel

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Teddy Bear Clinic helps familiarize patients with hospital setting

The MCH’s Terry Séguin snuggles with Health Minister Bolduc along with Sarah Bazinet at the MCH Foundation Ball

Gail LamicaServices transfusionnels23 ans à L’HME

Je suis coordonnatrice de la banque de sang et des services transfusionnels à L’HME. Je suis aussi la « hockey mom » de deux filles adorables et je suis une fervente partisane des Canadiens de Montréal. Go HABS Go!

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Josée LamarreDépartement de chirurgie pédiatrique23 ans à L’HME

J’aime beaucoup les activités sportives extérieures, particulièrement le vélo, le patin, la marche en montagne, ainsi que le ski alpin et le ski de fond.

Laurie RichardServices éducatifs18 ans à L’HME

Il est important pour moi de passer du temps en famille et avec les amis proches, tout comme de faire partie de la communauté de L’HME qui valorise les enfants et les familles.

Laura BeatonChirurgie plastique20 ans à L’HME

J’adore les animaux et j’ai un chat adorable nommé « Pixie ». Je suis aussi une collectionneuse passionnée de… plusieurs choses!! J’aime tout particulièrement les illustrateurs de littérature pour enfants, comme Arthur Rackham, pour leur charme et leur fantaisie.

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Un ‘bouquet’ de brocoli pour votre Val ntin(e) !Si tous les légumes sont bons pour la santé, le brocoli, lui, a une efficacité démontrée dans la réduction des risques de maladies du coeur. C’est pour cette raison qu’on vous suggère de le mettre au menu de la Saint-Valentin*, en l’offrant à celui ou celle dont le coeur bat pour vous!

En fait, tous les aliments de la famille des crucifères (brocoli, chou, chou-fleur, chou chinois, choux de Bruxelles, kale, rapini, etc) ont des propriétés extraordinaires de prévention des maladies. Le brocoli, quant à lui, se

trouve à bon marché toute l’année, met de la couleur dans l’assiette et se conserve relativement bien.

Pour le choisir, recherchez des tiges bien fermes, une tête compacte et sans fleurs jaunes, signe qu’il ne serait alors pas très frais et aurait assurément une saveur amère. On consomme aussi les tiges, après les avoir pelées à « l’économe ». Faites attention à ne pas trop cuire le brocoli, qui deviendrait alors pâteux et peu appétissant, et perdrait autant son goût que ses propriétés nutritives.

Pour une alimentation saine pour le coeur à l’année longue, je vous invite à consulter le menu ‘COEUR EN SANTÉ’ sur www.soscuisine.com/coeur-en-sante

* Vous trouverez les bonnes quantités pour le nombre de portions désiré à www.soscuisine.com

Blanchir le brocoli, égoutter et réserver.

Dans une sauteuse, cuire les crevettes

dans l’huile à feu moyen-élevé, jusqu’à ce

qu’elles deviennent de couleur rosée, de 3

à 4 minutes. Réserver les crevettes avec le

brocoli.

Entre-temps, cuire les pâtes* dans une

grande marmite d’eau bouillante salée.

Ajouter l’oignon dans la sauteuse et cuire à

feu moyen-doux jusqu’à ce que translucide.

Ajouter le piment rouge et le curcuma.

Cuire une minute, en brassant.

Égoutter les pâtes, en reservant environ 1/3

tasse d’eau de cuisson. Verser les pâtes dans

la sauteuse. Cuire une minute, puis ajouter

l’eau de cuisson réservée pour détendre les

pâtes. Ajouter le brocoli et les crevettes et

réchauffer le tout à fond, jusqu’à ce que

les pâtes soient dorées. Parsemer de noix

de pin (facultatif), saler et poivrer au goût.

Servir.

Pâtes au brocoli et crevettes, parfumées au curcumaPréparation: 15 min; Cuisson: 15 min; Total: 30 min420 Calories/portion; donne 4 portions

2 1/2 tasses (300 g) de brocoli, découpé en bouquets et tiges

3 c. à soupe (45ml) d’huile d’olive

40 petites crevettes (220 g)

280 g de spaghettini 1 oignon (200 g), haché grossièrement

1/2 piment rouge séché, émincé 1 c. à soupe (10 g) de curcuma

5 c. à soupe (35 g) de pignons (noix de pin) [facultatif]

sel et poivre au goût

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Appel à tous les photographes…

Cliché glacial !Avec toute la neige que nous avons eue jusqu’à présent, vous avez eu une foule d’occasions de sortir et d’immortaliser de magnifiques scènes d’hiver. Faites-nous parvenir votre photo préférée, et courez la chance de gagner un chèque-cadeau de 50 $ échangeable chez n’importe quel détaillant de la Place Alexis-Nihon. Paysage, enfants, activités sportives, tous les sujets sont acceptés tant qu’il s’agit clairement de scènes « hivernales »!

Envoyez votre photo (format jpg) à [email protected]. Toutes les photos doivent être reçues d’ici le vendredi 11 mars 2011. Le gagnant sera dévoilé dans l’édition du 24 mars du Chez Nous.

Bonne chance

Organisées par le comité des Services de consultation socioculturelle et d’interprétariat (SCSI) de L’HME, les activités de cette année soulignent la riche histoire culturelle des communautés noires de Montréal en présentant des discussions publiques, de la musique, de la danse, de l’art et des délices culinaires.

Présentation : Race and Well-Being (en anglais)Jeudi 17 février 2011Conférencière : Docteure Wanda Thomas BernardProfesseure associée, directrice de l’École de travail socialUniversité Dalhousie, Halifax, Nouvelle-Écosse

De midi à 13 h, Salle C- 417 (visioconférence à l’HRV et à l’HGM)

Animatrice : Seeta Ramdass, directrice des relations publiques et des communications corporatives, Centre hospitalier de St. Mary

w Kiosques : Ghana Canada Association, Maison d’Afrique, Mama Africa, Dix mille villages, Festival de Montréal pour adolescents. Cuisine africaine par le Réseau international des familles pour le développement durable et musique par Xlim.

11 h à 14 h a l’Aire d’attente 2B Info : poste 22529 ou 23005

L’Hôpital de Montréal pour enfants célèbre l’héritage des Noirs 2011

Le comité de recherche en sciences infirmières part à la chasse aux dinosaures

Service commémoratif

Dinosaures des sciences cliniques ou administratives, c’est votre heure! Le comité de recherche en sciences infirmières veut entendre parler des pratiques archaïques en soins infirmiers, tant cliniques qu’administratives. Si vous vous êtes déjà demandé : « Pourquoi faisons-nous cela? Tout le monde sait que ça ne fonctionne pas », ou « Est-ce que quelqu’un connaît une autre façon de faire cela? », alors soumettez votre question au concours Dinosaures des sciences infirmières. Le comité de recherche en sciences infirmières essaiera de répondre à votre question, et vous pourriez gagner un prix.

Soumettez votre question d’ici le 31 mars 2011 à [email protected] ou par télécopieur à Joanne Creager, au 514-934-8286.

Le mardi 15 février à 14 h, dans l’Amphithéâtre (D-182), il y aura un service commémoratif pour rendre hommage aux enfants (patients) de l’HME qui sont décédés récemment. Par la même occasion, nous allons commémorer les enfants décédés du syndrome de la mort subite du nourrisson. Tous les membres du personnel de l’HME sont cordialement invités.

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La toux, la respiration sifflante et les problèmes respiratoires sont caractéristiques d’une crise d’asthme. Selon le docteur Francisco Noya, chef de la clinique de l’asthme de L’Hôpital de Montréal pour enfants (L’HME) du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), les crises d’asthme sont responsables de six pour cent des consultations au département d’urgence.

Pour prévenir ces crises et les visites à l’hôpital, il faut utiliser régulièrement des médicaments de contrôle de l’asthme, généralement sous forme de corticostéroïdes en aérosol. Les nouveaux résultats d’une recherche menée à L’HME montrent qu’un seul plan thérapeutique écrit contribue énormément à garder les enfants asthmatiques hors de l’urgence.

Le plan d’action écrit, un document d’une page conçu pour être utilisé à l’urgence, sert à la fois d’ordonnance pour le pharmacien et de feuille de directives pour le patient. Il contient la description des symptômes, des conseils pour maintenir l’asthme sous contrôle et un dossier écrit pour le pharmacien, le médecin et le patient.

« Nous avons entrepris cette étude pour voir s’il était possible d’améliorer l’issue pour les enfants qui font de l’asthme », explique le docteur Noya.

L’étude a révélé que les médecins qui utilisent le plan d’action étaient plus susceptibles de suggérer des médicaments à long terme, et que plus de patients prenaient leurs médicaments plus longtemps (28 jours plutôt que 15), contrôlant ainsi mieux leur asthme.

« Cette étude a peut-être suscité un changement positif dans les habitudes de prescription des médecins du département d’urgence », poursuit le docteur Noya.

« Une grande partie de notre travail à l’urgence consiste à traiter des enfants de moins de cinq ans en pleine crise d’asthme. Nous devons rationaliser et optimiser notre démarche. Le plan d’action représente un pas dans la bonne direction. »

On peut obtenir le plan d’action pour les crises d’asthme dans le « coin réservé à l’asthme » du département d’urgence. Il est également possible de se le procurer à l’adresse suivante : www.thechildren.com/fr/departements/?sLg=1&myDep=A&ID=37.

Un nouveau plan d’action sur l’asthme pourrait apporter une bouffée d’air fraisPar Christine Zeindler

Pause-Café St-Valentin

Pour souligner la Saint-Valentin, le Comité de qualité de vie au travail et la Fondation de l’ HME vous invitent à venir prendre un café et un muffin à la cafétéria et à fraterniser avec vos collègues de travail.

Date: le lundi 14 févrierEntre: 14 h et 16 hEndroit: Cafétéria HME

Prenez le temps de méditerJocelyne Albert continue à offrir chaque semaine des séances de méditation les mardis de 11 h à 11 h 30 à la chapelle. Sentez-vous bien à l’aise de passer pour découvrir les bienfaits que la méditation peut vous apporter.

FORMATIONCONTINUE

Vous recherchez des renseignements sur les activités de FMC à L’HME? Rendez-vous

à hopitalpourenfants.com et cliquez sur < Formation continue en santé > pour tous les détails

sur les événements à venir.On vous attend ! Et n’oubliez pas de porter du rouge !

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« Mon bonheur n’a rien à voir avec ce que je gagne », affirme Hughes Gauthier, l’un des 78 préposés à l’entretien de L’HME. « Un plus gros chèque de paye ne me rendrait pas plus heureux que je le suis maintenant. Malheureusement, bien des gens n’ont pas encore compris cette leçon de la vie et continuent à courir après l’argent. »

Depuis 23 ans, M. Gauthier a le bonheur de travailler sur le quart de soir, de 15 h 15 à 23 h 25, occupé à garder l’hôpital propre comme un sou neuf! Les 15 dernières années, il les a passées à l’urgence. À son arrivée à L’HME, la seule ouverture au service d’entretien ménager était en soirée, un quart de travail qui ne semblait pas très avantageux; mais aujourd’hui, il aime bien ces heures non conventionnelles. Évidemment, cet horaire complique un peu sa vie sociale, mais ce célibataire avoué affirme se reprendre la fin de semaine pour voir parents et amis. Et il ajoute que de toute façon, avec les années, l’équipe de l’urgence est devenue sa famille élargie.

« Évidemment, en travaillant à l’urgence, on n’est jamais seul. Je travaille avec tout le monde, patients, infirmières, médecins, agents de sécurité, psychoéducateurs, préposés aux soins, nommez-les, ils y sont, dit-il. L’urgence, c’est comme une petite famille. »

M. Gauthier affirme n’avoir jamais occupé un emploi où il se sent aussi utile qu’à titre de préposé à l’entretien. Il souligne que son travail influence le moral de l’équipe. À la

fin de son quart de travail, il peut regarder le travail accompli et savoir qu’il a fait une différence.

M. Gauthier aurait pu choisir un autre chemin. Il est diplômé en histoire et en enseignement. Cependant, quand il a commencé à chercher un emploi, il n’y avait aucune ouverture pour les professeurs d’histoire. « Je me serais retrouvé à faire le gendarme en avant d’une classe, et je n’aurais vraiment pas aimé », admet-il, en spéculant qu’il aurait sûrement passé de nombreuses années comme enseignant suppléant au secondaire.

D’un autre côté, travailler de soir a quelques avantages. M. Gauthier souligne qu’il n’a jamais besoin de faire la file à la banque et qu’il peut dormir tous les matins s’il le désire. Toutefois, il traîne rarement au lit. En fait, il se lève à 8 h tous les matins

pour travailler comme directeur de Importations Privées Bièropholie, un organisme sans but lucratif qui importe chaque année entre 300 et 400 bières de dégustation different du mondifférents types de de microbrasseries du monde entier.

Il s’est bien moqué quand on lui a demandé quelle était sa bière préférée, disant que c’était comme d’essayer de dire quel était le meilleur vin. Tout dépend du type de bière. Il en existe tellement de types différents, de la Scote Ale au vin d’orge en passant par la stout… et les prix peuvent aller de 4 $ à 25 $ par format.

« Une bonne bière n’est pas destinée à être engloutie en regardant du sport! Il faut en profiter, la savourer, tout comme un bon vin », explique M. Gauthier, qui préfère le goût d’une Thomas Hardy d’Angleterre ou d’une Mikkeller Stateside IPA du Danemark à n’importe quelle bière commerciale offerte dans les bars et les supermarchés locaux. En fait, si on lui offre une Budweiser, il affirme qu’il prendra plutôt de l’eau.

Quand on insiste pour savoir quelle bière il peut déguster lorsqu’il termine son quart de travail à l’urgence, M. Gauthier avoue finalement son penchant pour la Trois Pistoles, une bière faite à Chambly. De la part d’un homme qui connaît ce que le monde a de meilleur à offrir, ça vaut la peine de le noter!

Pour en apprendre plus: www.biereopholie.com.

Balais, bières et histoire : Le mélange parfait pour Hughes Gauthier

Par Lisa Dutton