Le Mans jumelée avec Haouza

Argentan (CLSH) Clécy (Base d’activités) Arromanches (Asnelles) Caen (Mémorial de la Paix) St Etienne du Rou-vray (CLSH) Gonfreville l’Orcher jumelée avec J’réfia

Le CER SNCF de Normandie avec l’ensemble des sous com-missions, l’AARASD, la FSGT, et l’USCF organisent :

EDITO. 2014 sera une nouvelle édition de la caravane de la solidarité avec le Peuple sahraoui. Elle va assurer la continuité des engagements du CER de Normandie, des cheminots dans sa démarche de soutien à une cause qui reste encore trop oubliée du grand public et de la grande majorité de la classe politique. Actuellement des dizaines de militants sont en prison pour avoir osé revendiquer le droit à l’autodétermina-tion et dénoncer le pillage des ressources de leur pays. Nous avons pu les aider ainsi que leurs famil-les avec les sommes recueillies pendant la caravane 2013. Le Parlement Européen a voté le rapport Tannock qui dénonçait les atteintes aux droits de l’Homme dans les territoires occupés. Peu de temps après, il se trouvait une majorité de députés pour accepter un accord de pêche qui autorise les pays européens à pêcher dans les eaux territoriales du Sahara Occi-dental et cela, en contradiction avec le Droit Interna-tional. Dans quelques semaines nous allons célébrer le 70ème anniversaire du Débarquement qui devait conduire à la libération de la France. Nul n’ignore le rôle joué par les cheminots pour la libération de leur pays à travers leur engagement dans la Résistance. De nouvelles perspectives s’ouvraient avec la créa-tion de l’ONU et le respect du Droit des Peuples. Il reste du chemin à parcourir. En participant aux ac-tivités de cette nouvelle édition de la caravane nous contribuerons à ouvrir de nouvelles perspectives pour l’avenir du Peuple Sahraoui.

Le secrétaire du CER Luc Delestre

Devant le Mémorial de Caen le 8 Mai 2013

Pour le Peuple

SAHRAOUI

L’année 2014, sera-t-elle une nouvelle étape

pour le processus d’autodétermination?

Jean Marc Ayrault, Premier Ministre lors de son voyage en Algérie a paraphé un communiqué commun avec son homo-logue algérien. Son contenu est clair: « les deux parties se félicitent de la constance de l’engagement des Nations Unies et de la Communauté Internationale pour un règle-ment juste et durable basé sur une solution politique, mu-tuellement acceptable qui permette l’autodétermination du Peuple Sahraoui ». Le Président de la République, n’avait-il pas déclaré lors de son déplacement en Algérie: « l’ONU, rien que l’ONU, toutes les résolutions de l’ONU». Notre diplomatie va-t-elle enfin pratiquer la cohérence, favo-riser un processus politique au Sahara occidental en don-nant aux Sahraouis des territoires occupés la possibilité de s’exprimer en toute sécurité ? Le Royaume Uni par la voix de son Ambassadeur à Alger, Martyn Roper, vient, de son côté de rappeler son attache-ment à l’autodétermination, de même que le Ministre espa-gnol des Affaires étrangères. Malgré une tournée dans de nombreux pays d’Afrique, le roi du Maroc n’a pu obtenir le renoncement de la grande majori-té d’entre eux qui continuent à reconnaitre au Peuple sa-hraoui le droit à l’autodétermination. L’AARASD a facilité par son engagement auprès des élus la création d’un groupe d’étude Sahara occi-dental à l’Assemblée nationale . Le représentant du Font Polisario en France a été reçu et a pu rappeler la situa-tion de son Peuple et de ses souffrances. Continuons la mobilisation citoyenne en interpellant nos députés, en les invitant à s’engager pour le respect du Droit International.

Eric Vallet élu CER

Dans l’exil, une vie qui s’organise!

A la suite de l’occupation marocaine du Sahara Occidental, une gran-de partie de la population sahraouie a pu se réfugier en Algérie quand celle-ci leur a ouvert sa frontière et elle a installé des campements sur la hamada de Tindouf. Près de 150 000 personnes y vivent dans un grand dénuement. Les camps se divisent en quatre Wilayas qui prennent le nom des villes du Sahara Occidental avant 1976, EL AAIUN, SMARA, AOUSSERT et DAK-HLA. Il a été mis en place une véritable organisation administrative.

Certains habitants y sont depuis plus de 30 ans et les plus jeunes sont des réfugiés de la troisième génération. La majorité de la population vit sous des tentes ou des maisons en pisé, couvertes de quelques tôles et sans eau courante. Elle survit grâce à la solidarité internationale de plus en plus déficitaire, à mesure que l’attention médiatique diminue. Malgré cette situation de misère, la totalité des enfants a accès à l’éco-le. Vivre sans avenir devient de plus en plus insupportable pour la grande majorité de la jeunesse. Le Front Polisario en est conscient. Il souhaite une issue politique assez rapide car il ne sera plus possible d’en rester à une solution pacifique.

Daniel Mouton élu CER

En 1979, la Mauritanie se retire des territoires occupés et dans les années suivantes,

le Maroc érige progressivement un mur de 2 400 kilomètres (et déploie des champs

de mines) qui coupe le Sahara Occidental en deux : les deux tiers du pays sont an-

nexés par le Maroc et le tiers oriental est sous contrôle du Front Polisario. Sous l’égide de l’ONU, un cessez-le-feu est conclu en 1991 entre le Maroc et le Front

Polisario, sur la base de l’organisation d’un référendum d’autodétermination : indé-

pendance ou intégration au Maroc. Afin de permettre l’organisation de ce référen-

dum, la résolution 690 du 29 avril 1991 crée la Mission des Nations Unies pour le

Référendum au Sahara Occidental (MINURSO).

En 2006 l’ONU ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental.

Le peuple Sahraoui a proclamé sa République en exil, reconnue par une centaine

d’États.

Un peu d’Histoire

Au lendemain du départ des

soldats espagnols, le 27 février

1976, la République Arabe Sa-

hraouie Démocratique (RASD)

est proclamée par le Front Poli-

sario. Une guerre ouverte se

déclare entre "les forces d’occu-

pation" marocaines et maurita-

niennes et le Front Polisario. La

"marche verte" marocaine, l’in-

vasion armée, l’usage du na-

palm, du phosphore blanc entraî-

nent l’exil de dizaines de mil-

liers de Sahraouis vers les camps

de Tindouf en Algérie.

Zone libérée

Par le Polisario

Zone occupée

Par le Maroc

Sahara occidental, les disparitions…! La découverte en juin 2013 de deux fosses communes replonge les Sahraouis dans la période des années de plomb et des exécutions. Huit corps de Sahraouis - tués en février 1976 - ont été identifiés par une équipe médico-légale espagnole. Le Maroc a jusqu’à présent toujours refusé de reconnaître les exécutions de civils sahraouis par son armée. La découverte tout à fait inédite effectuée par une équipe scientifique de renommée internationale marquera sans au-cun doute une étape dans le combat mené par les familles de «disparus» sahraouies pour connaître la vérité sur la mort de leurs proches. Plus de 400 Sahraouis sont actuellement recensés comme victimes d’une disparition forcée. Beaucoup d’autres sont portés disparus par leur famille à la suite de bombardements de l’aviation marocaine. L’exhumation de ces premiers huit corps ouvre donc un dossier très sensible. Il a fallu qu’un berger - un de ceux qui nomadisent encore - malgré les très nombreuses mines, dans ce

que les Sahraouis appellent les «territoires libérés», à l’est du Sahara occidental et du mur construit par les Marocains trouve des restes humains éparpillés sur le sable, pour que l’équipe d’investigation et médico-légale de l’université du Pays basque soit sollicitée par l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis. Huit personnes, dont deux mineurs, ont été exécutées avec une arme à feu. Le fait de retrouver leurs dépouilles sur place est symptomatique des exécutions ex-trajudiciaires.

Daniel Mouton et Eric Vallet

Au Maroc et au Sahara occidental : 73 prisonniers politiques sahraouis

Depuis le début du conflit avec le Maroc et l’occupation de son territoire par les For-ces armées marocaines en novembre 1975, les civils sahraouis ont payé le prix fort. Disparitions forcées à partir de 1976, pendant les sinistres années Hassan, appelées à juste titre pour les Sahraouis comme pour les Marocains, « années de plomb ». 500 disparus ne sont jamais revenus. Pratiquement toutes les familles ont été tou-chées et n’ont pu faire le deuil de leurs disparus. L’arrivée de Mohamed VI, d’abord présenté comme le « roi des pauvres » n’a rien arrangé ! Le Maroc veut à tout prix se maintenir dans ce pays, le Sahara occidental et pour cela emploie tous les moyens. Carottes pour tenter de séduire la population et se l’attacher mais surtout violences, tortures, arrestations et prisons pour tous ceux qui osent publiquement demander leur simple droit : pouvoir librement dire ce qu’ils veulent devenir par un référendum d’autodétermination. Des dizaines de personnes sont actuellement en prison, des jeunes, des journalistes et surtout des responsables d’associations qui sont condamnés aux plus lourdes peines. C’est le cas d’une trentaine d’entre eux, condamnés à 20, 30 ans de prison ou à la perpétuité au cours de procès inéquitables suite à des aveux obtenus sous la tortu-re . Nous pensons en particulier aux 22 prisonniers de Salé condamnés en février der-nier par un tribunal militaire. Procès strictement politique destiné à priver le mouve-ment de résistance contre l’occupation, de ses responsables. L’ACAT (Action des Chrétiens contre la torture) vient de déposer une plainte à Genè-ve et à Paris contre les faits de torture dont se sont rendus coupables policiers et gendarmes marocains à l’encontre d’un de ces militants, Naama Asfari. L’association des Amis de la RASD mène une campagne en leur faveur : ECRIRE POUR LES LIBERER afin de ne pas les laisser seuls et que les nombreux courriers qu’ils reçoivent pèsent auprès des autorités marocaines et françaises. Avec l’AARASD, participez à cette campagne humanitaire et politique : en consultant notre site www.ecrirepourlesliberer.com et inscrivez-vous comme parrain ou mar-raine d’un prisonnier. contact@ecrirepourlesliberer.com ; vous recevrez alors des cartes postales et le nom de votre filleul, enfermé dans une des prisons marocaines. R.Villemont Présidente de l’AARASD

Courir pour les Droits Humains au Sahara Occidental

Chaque année au moment de la Fête Natio-nale qui a lieu le 27 Février, plus de 260 athlètes et sportifs de 25 nations différentes viennent par leur présence témoigner leur solidarité avec le Peuple Sahraoui. Quel-ques militantes et militants français s’étaient engagés pour cette édition du Marathon des sables avec des épreuves de 10, 21 et 42 KM. La FSGT présente pour la première fois, souhaite engager une trentaine de partici-pants pour l’an prochain. Combien de cheminotes et de cheminots. Un défi sportif et solidaire à relever. Et puis, c’est un moment riche de rencontres avec la population et son légendaire accueil et des athlètes qui viennent également té-moigner sur leur engagement sportif et soli-daire de par le monde.

Yann Alary élu CER

L’exhumation des corps, en présence des familles, des officiels de la RASD et de plusieurs militaires de la MINURSO.

PROGRAMME DE LA SEMAINE DU 3 AU 9 MAI

Samedi 3 Mai

Randonnée vélo Argentan-Le Mans (110km), départ du Centre de Loisirs à 13H30.

Au Mans: Randonnée pédestre vers 15h00. Visite guidée du Vieux Mans départ

15h30. Réception par la ville du Mans à 17h30. Projection du film de Javier Bardem,

« les enfants des nuages, la dernière colonie » à 20h30 au Cinéma art et

essai « Les Cinéastes » Place des comtes du Maine. Hébergement le Mans.

Dimanche 4 Mai

Randonnée vélo Le Mans-Argentan (110km), départ vers 7h30,

Journée d’animation dans le centre de loisirs du CER SNCF de Nor-

mandie. Repas Méchoui à partir de 12h30. Film + Débat à partir de 17h30.

Transfert et hébergement à Clécy 19h00, base de loisirs CER.

Lundi 5 Mai

Clécy; départ vers les Roches d’Oêtre à 9h00 +Randonnée pédestre

vers Clécy. Hébergement à Clécy.

Mardi 6 Mai

Canoë, parapente et randonnée pédestre à Clécy

Transfert et Hébergement à Asnelles: Centre du CCE SNCF.

Mercredi 7 Mai

Randonnée pédestre Asnelles-Arromanches-Asnelles, départ 9h00

Sortie Moto, vers les sites du Débarquement, départ d’Asnelles 9h30 .

Rendez vous à la Maison de l’étudiant ; projection débat à 20h30.

Hébergement: Asnelles, Centre du CCE SNCF

Jeudi 8 Mai

Randonnée pédestre de Creully à Caen, départ 9h00.

Présence devant le Mémorial avec une exposition à partir de 9h30,

Rassemblement devant le Mémorial à 17h00 (Prises de parole),

Hébergement Asnelles.

Vendredi 9 Mai

Transfert d’Asnelles vers le centre de Loisirs de St Etienne du Rou-

vray. Randonnée pédestre et Tournoi de Foot à partir de 10h00,

Rencontre débat avec les élus de l’agglomération à 17h00.

Transfert et hébergement à Gonfreville L’orcher

Inscription auprès de vos antennes ou du siège du CER, Comité Etablissement SNCF de Normandie, 15 Rue

de la Gare 76303 Sotteville les Rouen, tel : 02 35 62 08 73. Fax: 02 35 62 12 60. www.cersncfnormandie.fr

La Journée (activités+repas: 12€, + 5€ pour la nuit, forfait 70€ la semaine).

Date limite d’inscription: 25 Avril.

Samedi 10 Mai

A partir de 9h30, activités en lien avec le comité de jumelage.

Réception à la Mairie de Gonfreville à partir de 12H00