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Cahier de tendances 2013 Pierre Marot Oriane Lefèvre Elodie Nguyen Marie-Victoire Henry DEVELOPPEMENT DURABLE 1

DEVELOPPEMENT DURABLE...“Dans le développement durable, on aime bien l’idée que cela “dure”. Que ce soit du développement, et qu’en plus ce soit durable, c’est un concept

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Cahier de tendances 2013

Pierre MarotOriane LefèvreElodie NguyenMarie-Victoire Henry

DEVELOPPEMENTDURABLE

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Quid du durable ?

l’homme, et une justice sociale. Les trois pieds du tabouret sont réunis pour s’installe enfin un développement de nos économies en accord avec la planète. Et le monde de l’entreprise s’est rendu compte de cette triple nécessité, jusqu’à l’ériger en règle de fontionnement et en critère de décision. Et loin de tomber dans l’alarmisme, la communication “DD” fait preuve d’une créativité à nulle autre pareille, tant dans les initiatives RSE prises par les dirigeants de société que sur les réseaux sociaux et applications mobiles qui s’en font l’écho, créant une véritable intelligence collective qui, en définitive, ne peut qu’être profitable à chacun. Ce bref recueil en livre les dernières grandes tendances...

Les sujets de développement durable occupent de plus en plus nos esprits. Quelle monde allons-nous laisser à nos enfants ? De plus en plus de forums de discussion se développent sur Internet à ce sujet. Un vrai intérêt des populations se fait ressentir pour les questions environnementales. On pense bien sûr à la semaine du développement durable, début avril, l’occasion pour le gouvernement d’inviter les entreprises, les associations, les services publics, les collectivités et les écoles à promouvoir les principes vertueux des comportements, tant pour les entreprises que pour les particuliers.

Mais l’épithète est forte de signification. Ce qui est “durable”, on le sait, est non seulement et nécessairement viable économiquement, mais doit en plus respecter la nature, son écosystème, ainsi que promouvoir une véritable écologie de

“There is no business to be done on a dead planet ”-David Brower -

“Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin

d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé.”-John F. Kennedy -

Sommaire# Introduction page 2

#1 Un nouveau discours page 3

#2 Un nouveau DD page 6

#3 Un nouveau DD 2.0 page 9

#4 Un nouveau DD 3.0 page 13

#5 Un nouveau rapport DD page 17

# Bibliographie page 20

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#1.Un nouveau discours

De nouveaux mots, slogans pour relancer LE COMBAT

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“Développement durable: développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations

futures à répondre aux leurs”

- Définition du Rapport Brundtland -

1987

“Dans le développement durable, on aime bien l’idée que cela “dure”. Que ce soit du

développement, et qu’en plus ce soit durable, c’est un concept plutôt plaisant, confortable, qui a une

capacité à rentrer dans le langage du marketing de façon très rapide. Il faut plutôt un développement

que l’on souhaite équitable et respectueux des principes de justice et des droits des populations.”

- Luc Lamprière, Directeur général d’Oxfam France -

2011

Lassitude et renouveau

ses déchets puisse avoir des conséquences à l’échelle continentale.

Mais les actions en faveur d’une économie durable passent surtout pour être fort onéreuse. Même si la plupart du temps, l’investissement de base est en vue d’une économie à long terme, le surcoût initial apparaît comme prohibitif. Un changement dans le ton de communication “DD”, de nouvelles possibilités d’évaluation à court et long termes, et enfin des propositions d’actions simples et bon marché : tel est le triple défi que les entreprises, aujourd’hui, en termes de développement durable, doivent relever pour des consommateurs de plus en plus avertis.

Le juste tri

Club4Climate

Fais-moi trier !De l’audace, encore de l’audace ! La commnauté d ’ a g g l o m é r a t i o n d’Angers en a eu, c’est le moins qu’on puisse dire, en publiant un site interactif dédié,

le “kamasutri”, pour “trieur averti”. Au recyclage, il n’est pas rare que verre et plastique finissent encore par se mélanger. Alors la ville avec humour donne à tous un guide pédagogique du recyclage et de tous ses secrets, un quizz de ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Il est question de “sensation électrique” pour jeter les appareils électroménagers usagé, de “lécher” la graisse de la boite à pizza vide avant de s’en débarasser. Un ton ‘tendance’... ou tendancieux ? Mais que ne ferait-on pas pour changer nos habitudes...

Cette discothèque de Londres, sur Pentonville Road, propose à ses clients d’entrer gratuitement s’ils viennent à pied, en vélo ou en transports en commun, sert du vin et des alcools biologiques, recycle l’eau des lavabos pour les chasses d’eau et affiche haut et fort que 60% de l’électricité consommée par la discothèque est autoproduite

par les danseurs grâce à un système de capteurs sur la piste de danse de plus de 30m2.

Même si elle est encore difficile à quantifier, on remarque une certaine lassitude des Français à l’égard des messages sur le développement durable. La protection de l’environnement reste pour autant une priorité pour eux. Mais la plupart d’entre eux semblent rétifs à recevoir autant d’injonctions quand aux conseils à suivre pour sauver la planète. Un état d’esprit qui n’est pas anodin.

Peu de personnes encore consentent à mesurer par elles-mêmes comment limiter leur consommation. Les modes de vie actuels, fortement individualistes, rendent difficile le passage à d’autres manières de penser. La devise, désormais acquise, du « penser global, agir local », selon la formule employée par René Dubos lors du premier Sommet de la Terre en 1972 à Stockholm, n’est pas forcément intégrée par tous, car pour un citoyen lambda, il est difficile en effet d’imaginer que le tri de

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“Des clients heureux, des employés heureux, des actionnaires heureux… se matérialisent avec des

mandats supplémentaires, une rétention de la main d’œuvre et une confiance des investisseurs. Ce sont, avant tout, des êtres humains, de plus en plus animés par des convictions, émergentes ou solidement implantées. L’entreprise a tout intérêt

à montrer sa proactivité et prendre le virage durable ; elle et ses parties prenantes ne s’en

porteront que mieux.”- Christelle Masson, Fondatrice du site

avenirdurable.org, avril 2012 -

Une économie “positive”

de la valeur au travers de certains modèles à succès, comme la micro finance, le commerce équitable, l’entreprenariat social, tout en en inventant d’autres, dont les générations futures préciseront les contours;

Pour ‘vendre’ le développement durable, le discours qui doit être tenu doit être ‘positif ’ et presque flatteur. Le DD devient ‘in’ : il peut apporter de multiples avantages au niveau personnel, mais aussi des avantages financiers. A condition d’être mesurable et transposable, d’après Jacques Attali. Une économie “pérenne, loyale et altruiste “, selon lui. Tout un programme.

Le concept d’économie « positive » est un peu déroutant : comme si les circuits économiques actuels, définitivement décrédibilisés par la crise avait acquis, tel un boulet, l’épithète indécrottable de « négative ».

Néologisme des années 2000, il se retrouve aujourd’hui popularisé dans divers forums, où les experts donnent la réplique aux philosophes. Il faut mettre en avant les nombreux avantages qu’apporte le développement durable. De plus en plus d’entreprises et de particuliers adhèrent aux solutions écologiques, à condition qu’elles soient économiques. En fait, la définition de l’économie positive est stricto sensu la même que celle du développement durable : il faut répondre aux besoins d’aujourd’hui sans compromettre les chances des générations futures de répondre à leurs propres besoins économique. Mais cela ne suffit pas. Il faut créer

“L’avenir défie la raison marchande. On ne peut plus appliquer aux grandes activités

émergentes (santé, éducation, information...) les mêmes principes d’incitation, de rémunération,

de tarification. Or ces secteurs sont devenus fondamentaux”

-Jacques Attali, in Le Monde, 11 février 2013 -

Macbaguette et logo vert

Quand le “co-” se plie au marchéCovoiturage.fr, réseau très prisé de mise en commun de trajets en voiture, avait commencé modestement. Propulsé

par son succès, la société s’est professionnalisée et a bancarisé son système de paiement. Mais un arrêt de la Cour de Cassation de mars 2013 vient de lui rappeler les limites de la définition du covoiturage, qui ne doit pas appeler de frais supplémentaires au coût du trajet. Le modèle du “partage” se cherche encore vis-à-vis du “marchand”.

MacDonald au Salon de l’agriculture.Accord signé pour des frites 100% françaises, 40 000 éleveurs fournisseurs, MacDo a toujours parié sur une “francisation “ de ses produits depuis 10 ans. Le hamburger d’origine est coloré avec la culture alimentaire française, et des produits AOP. Une “malfouffe” décriée devient presque un produit du terroir. Depuis 2009, l’entreprise s’est équipée de camions moins polluants, utilise de l’électricité d’origine renouvelable, a changé ses packagings pour limiter l’utilisation des énergies fossiles, récupère l’eau de pluie, collecte et traite ses huiles de friture. Le logo vert, et la signature “venez comme vous êtes”, en disent long. Fine stratégie face au retour en imminent dans l’Hexagone de Burger King ? Ou véritable volonté de donner l’étiquette “durable” à entreprise qui marche ?

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#2.Un nouveau DD

Des entreprises innovantes qui changent LE MONDE

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Eco-conception &

« Eco-cycology »

L’écoconception est une approche qui intègre les aspects environnementaux tout au long du cycle de vie d’un produit (de la matière première, à la fin de vie en passant par la fabrication, la logistique, la distribution et l’usage).

L’éco-conception se développe beaucoup grâce à l’implication des entreprises . Il s’agit tout à la fois :

« À l’évidence les ressources de la planète sont limitées, il nous faut préserver les matières premières »

« Écoconcevoir, c’est proposer à nos clients des machines sobres en énergie et recyclables »

« Ecoconception bien ordonnée commence par soi-même avec la mobilisation de son personnel. Elle doit tous nous inciter à réfléchir aux moyens de réduire nos propres consommations, nos productions de déchets,

et à étudier les possibilités de recyclage. »

- Georges Jobard,Vice-Président de la FIM en charge

de l’innovation et du développement durable -

2013

« Nous devons travailler à l’élaboration d’une « charte » pour la mise en place des moyens et procédés de contrôle pour chaque activité. »

- Christian Bilger, Délégué Général du SYMACAP (Syndicat des constructeurs

français de matériels pour le caoutchouc et les matières plastiques) -

2013

« Incycle »

Puma lance « Incycle », une collection de chaussures et accessoires 100% biodégradable et recyclable. Puma s’engage à utiliser des matériaux et produits non toxiques, à favoriser le recyclage, le compostage et à gérer de manière raisonnée l’utilisation de l’eau ou encore avoir un comportement sociétale responsable.

Ces baskets sont réalisées à partir d’un mélange de coton biologique et de lin, et sont dotées d’une semelle en plastique biodégradable. Le survêtement est quant à lui réalisé en polyester recyclé.

L’ensemble des produits de la collection InCycle seront recyclés selon un procédé industriel permettant leur réutilisation pour fabriquer de nouveaux produits, ou de façon biologique grâce à des micro-organismes qui leur permettront de retourner à la terre.

Enfin, Puma a également installé des bornes de recyclage dans ses différents magasins pour récupérer les anciens vêtements et chaussures dont les clients souhaiteraient se débarrasser.

La collection biodégradable de Puma

de mieux maîtriser les risques et les coûts liés au cycle de vie des produits,d’anticiper les attentes naissantes des donneurs d’ordre ou des consommateurs, favorables à une meilleure prise en compte de l’environnement,ou encore de faire de l’environnement un facteur nouveau de dynamisation et de créativité lors des processus de création et de conception de produit.

Les entreprises se mettent notamment à « l’eco-cycology ». Cette tendance de recyclage consiste à reprendre les anciens produits aux consommateurs pour les réutiliser de manière responsable et innovante et ainsi établir une action positive et constructive.

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Le concept « Bottom of the

Pyramid »

En 2012, les opportunités pour satisfaire les centaines de millions de consommateurs urbains avec des faibles revenues ont été sans précédent. Ces consommateurs ne peuvent pas dépenser un revenu dans les standards de la classe moyenne demandent aussi des produits et services innovants et adaptés à leurs contraintes ; que ce soit au niveau de la santé, que de l’espace réduit ou des besoins durables.

« Si nous cessons de penser les pauvres comme des victimes ou comme un fardeau et commençons à les identifier comme entrepreneurs souples et créatifs et comme consommateurs conscients des valeurs, un

nouveau monde d’opportunités s’ouvrira »

« Le bas de la pyramide va devenir la plus belle opportunité d’innovation pour les modèles

économiques. »

- C.K Prahalad physicien, spécialiste du management, de l’économie, auteur d’ouvrages

sur la finance et la pauvreté -

2013

Le distributeur spécial analphabètesLe distributeur d’argent en forme de borne (Pillar ATM), développé par NCR utilise les technologies biométriques permettant ainsi aux populations analphabètes et semi-analphabètes de l’utiliser.

L’appareil utilise un lecteur de carte (pas besoin de toucher), un scanner digital biométrique, des boutons espèce rapide, un distributeur et un une imprimante pour les reçus. Les utilisateurs de cette borne gratuite peuvent simplement mettre leur pouce sur le détecteur et appuyer sur le bouton coloré (une couleur par montant) pour tirer de l’argent. Au cours du 3ème trimestre 2011, NCR a testé cinq prototypes du “ Pillar ATM ” aux Etats-Unis. La société a pour objectif de lancer cette borne dans les pays en voie de développement.

Le concept de « Bottom the Pyramid » est une démarche sociétale qui consiste à prendre en compte les plus pauvres (personnes dites « en bas de la pyramide ») et à adapter le marché à leurs besoins.

Ce concept est né d’un livre écrit par l’économiste Pralahad “The fortune at the bottom of the pyramid”. Il part du constat que l’offre de services pour les pauvres n’est pas adaptée. Les offres sont chères et peu accessibles géographiquement alors que le marché est énorme pour les grandes entreprises qui savent le voir. Si les marges sont faibles, le marché potentiel est de plusieurs milliards de personnes.

Une alimentation solidaire

PepsiCo Inde est en train de tester deux produits sur le marché : Lehar Gluco Plus, une boisson avec électrolyte et du glucose et Lehar Iron Chusti, un casse-croûte fortifié en fer. Ces deux produits visent les consommateurs en bas de la pyramide dans les zones urbaines et rurales.

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#3.Un nouveau DD-2.0

Un DD plusCOLLABORATIF

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Durable = communautaire ?

un compte Facebook. Toutefois ce n’est pas seulement dans le B to C que ce business est florissant. Des réseaux d’entreprises ont vu le jour. Autant de projets qui enrichissent le débat public et poussent à l’émulation.

“La vente de la startup Instagram à Facebook et l’entrée en bourse mitigée du géant américain

semble annoncer la fin d’une ère où tout semblait possible dans la création de réseaux

sociaux Grand Public. Grâce à l’écosystème créé (applications, Facebook Connect, Applications

mobiles, pages de marques et groupes d’intérêt, stockage de photos et vidéos…), un nouvel entrant sur le Web semble désormais

compromis… tout ce qui touche de près ou de loin au social converge vers Facebook.”

- Pierre-Yves Sanchis, Community Manager Agence Comeen-

2013“Sur un réseau social comme envimotion, les

petites et moyennes entreprises et collectivités peuvent s’informer et échanger. Les grosses

entreprises ont aujourd’hui des départements “DD”. Ce n’est pas le cas des PME. Ces acteurs

peuvent donc trouver les informations nécessaires en consultant les dossiers publiés

par les spécialistes. Les particuliers peuvent également trouver les informations utiles

Ils peuvent créer de nouveaux partenariats. Des relations se créent entre les entreprises,

associations et particuliers.” ” - Mathieu Waltzer, Fondateur et directeur du site

Envimotion -

2013

#mardiDD

Sustainatwork

Quand Twitter devient le téléphone vert

Sur Twitter, en matière de développement durable, la communauté francophone n’est pas en reste. Depuis juin 2011, à l’initiative d’une agence de publicité de Montréal, Hubrid, les entrepreneurs québéquois échangent ainsi régulièrement de leur experience. Rapport environnemental, compensation carbone, appel à prestataire respectueux de la nature. Le hashtag “#mardiDD”, qui rassemble aujourd’hui

500 organisations et compte plus de 3000 followers est devenu sur place une des plus grandes conversations interentreprises sur le Web. Une idée qui ne manquera pas

d’inspirer l’autre côté de l’Atlantique.

Un partage de professionnelsSustainatwork, édité par Tinkuy, reprend le principe du réseau équivalent grand public, et le destine aux professionnels du développement durable, en leur proposant de se noter les uns les autres sur les publications qu’ils postent sur leur profil, outils, bonnes pratiques, et en intégrant la possibilité d’en régler le niveau de confidentialité.

Jusqu’à il y a peu, les réseaux sociaux explosaient en France. On ne comptait plus les créations de communautés nouvelles, y compris dans le domaine du “DD”. Nos voisins anglo-saxons nous ont d’ailleurs déjà devancés en la matière. Causes, qui affiche pas moins de 140 millions d’utilisateurs, leur permet de suivre des associations et des ONG et d’investir dans leurs actions par leurs dons. Avec le lancement de Reworld, Envimotion, Tinkuy, les idées vertes ont fusé sur la toile. Il arrive bien sûr que certaines expériences soient de simples feux de pailles comme Greenwish, créé en 2010. Mais effet de mode ou pragmatisme, Facebook, leader des réseaux sociaux, se taille (ce qui n’est pas forcément un frein au développement durable) la part du lion en devenant un nouveau « hub », une plaque tournante d’innovations, puisque bien souvent, les applications correspondantes aux nouveaux venus sont lancées via les pages « J’aime », ou que l’inscription nécessite

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Le défi de l’originalité

En DD, la nouveauté peut venir de n’importe où. Il arrive que les entreprises sachent tirer leur épingle du jeu, d’une façon tout à fait inattendue. Tant il est vrai que dans un monde en constante interconnexion, ce ne sont plus seulement les uns qui dictent les tendances que les autres doivent suivre. On en arrive ainsi plusieurs initiatives, qui ressemblent à une opération de Brand content sur une très large échelle, mais qui ne sont pas forcément le fruit d’un plan de communication. Outre la ludification et les concours entre facebooker pour gagner tel ou tel produit, c’est aussi l’aspect d’un story telling plus voyant, par les images, qui a tendance à s’imposer. Et dans ce domaine, l’univers du graphisme, avec tous les réseaux sociaux afférents, comme Instagram ou Pinterest, ont de beaux jours devant eux.

“ Il a été démontré que les entreprises qui se mettent rapidement en conformité avec les

normes les plus contraignantes sont celles qui prennent le plus d’avance sur leurs concurrents. Elles acquièrent en effet la capacité d’anticiper,

voire d’influencer les nouvelles réglementations, et deviennent plus créatives pour trouver

rapidement des solutions pour s’y adapter. ”- Katia Prassolof, Consultante en marketing

responsable -

2013“Les médias sociaux peuvent être un outil

puissant pour engager les parties prenantes. Ils permettent d’élargir votre portée, de

s’approvisionner en nouvelles idées, et créer des retours d’expérience en temps réel et en continu.

Et ceci ne concerne pas seulement Twitter et Facebook. Les entreprises d’aujourd’hui utilisent une large série de canaux de communication sur

les médias sociaux” - Pierre-Yves Sanchis, Community Manager

Agence Comeen -

2013

le dashboard d’e-Bay

public dédié aux réflexions environnementales. Il totalise aujourd’hui 45 000 membres et 23 millions de visiteurs, qui partagent petits et grands éco-gestes, informations, idées, actions vertes. Voilà bien une initiative qui a réussi en peu

de temps, à fédérer, somme toute à peu de frais, toute une communauté sur le thème de l’aventure, de l’innovation, du partage, de la générosité et de l’engagement. Le

tout pour propager, ainsi que le veulent ses fondateurs, « un état d’esprit positif et ouvert ». Un défi relevé haut la main, par une marque de produit de beauté…

Une mesure de l’écolo-performanceEbay lance son “tableau de bord” qui calcule en temps réel les consommations d’énergie liées aux achats et ventes sur

sa plateforme. Une astuce qui offre une approche simple pour la mesure de la performance globale du moteur et de son infrastructure technique, à travers quatre priorités clés de l’entreprise: performance, coût, impact sur l’environnement, recettes. L’objectif est d’établir, avec les données de l’an passé, une base de référence pour 2012 et de fixer des objectifs de productivité et d’efficacité pour 2013.

les-végétaliseurs.comUne tribu de passionnés

C’est l’histoire d’un site né en 2007 de la rencontre et des atomes crochus de 4 employés chez Yves Rocher, passionnés de nature et de développement durable, qui échangeaient fréquemment sur ces thématiques, et qui avaient à l’époque réussi à convaincre leur direction de financer le projet d’un site internet participatif et

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Forger des acquis

comportementaux

Les réseaux sociaux font définitivement basculer les divers acteurs de l’économie dans la sphère des communautés, de l’intelligence collective, de l’échange de bonnes pratiques …et de la perpétuelle remise en question. Car ce qui importe c’est avant tout de créer un état d’esprit, une conscience environnementale. Dans cette optique, et les éco-adeptes l’ont bien compris, les réseaux sociaux sont la voie royale pour faire changer les consciences. D’abord par leur portée numérique, considérable, et ciblant un public varié, que dans certain cas, aucun autre média n’aurait été susceptible d’atteindre. Ensuite par les nouvelles habitudes qu’ils engendrent chez les consommateurs. Forums, groupes de partage, discussions à thème, ces agoras du web sont devenus incontournables pour évaluer par exemple un service commercial ou un devis. Si le client peut trouver moins cher et plus écolo ailleurs, la toile ne tardera pas à le savoir.

“ Transparence, comportement éthique, échanges de bonnes pratiques, communication interactive, intelligence collective, les points communs entre réseaux sociaux et développement durable sont trop nombreux pour qu’on ne puisse pas y voir une finalité commune. Sur les réseaux sociaux

comme dans la communication développement durable, ceux qui ne jouent pas le jeu et ne respectent pas les codes de conduite, ou se

contentent de recevoir sans donner sont vite repérés et remis à leur place. ”

- Constant Calvo, Directeur associé du Cabinet Adhere-RH, Paris -

2013“Les comportements des Français sont plus

complexes à l’égard des entreprises que ceux des anglo-saxons. Ils sont à la fois sceptiques

vis à vis des entreprises, mais ils attendent aussi d’elles un changement dans la manière de travailler pour être plus en phase avec des

enjeux Développement Durable. La culture de l’engagement est aussi différente. Pas de class

actions, des ONG et associations plus puissantes dans le tissu local que dans des actions

nationales, une population bien sensibilisée au Développement Durable, un Greenwashing des

entreprises en recul… les Français s’engagent localement, pour des projets et entreprises à

taille humaine, sur des initiatives concrètes qui résonnent dans leur propre vie. ”

- Pierre-Yves Sanchis, Community Manager Agence Comeen -

2013

Earth Hour

Ecocompare

60 minutes pour la planète

L’opération “Earth Our”, lancée par le WWF, ce samedi 23 mars à 20h30 a plutôt bien fonctionné. Pendant une heure, le monde entier était invité à éteindre les lumières. Piqûre de rappel annuelle pour mobiliser sur le changement climatique. Une telle initiative comporte des limites car il reste difficile d’en mesurer le véritable impact. Toujours est-il que sur les réseaux sociaux, en particulier l’application Facebook, les vidéos des

personnes éteignant à l’interrupteur ont tourné. Une forte valeur symbolique ajoutée.

Mesurer sa consommation responsableBossa Verde et Ecocompare se sont associés pour créer la première plateforme web et mobile permettant aux consommateurs actifs (dits éco-acteurs) de comprendre pourquoi un produit est plus vertueux qu’un autre. L’eco-acteur scanne le produit dont il souhaite obtenir les réelles qualités, et ecocompare contacte les marques pour obtenir des informations plus précises, et note de façon indépendante les produits, les diffuse sur le web et mobile en récompensant les eco-acteurs ! L’intelligence collective au service du développement durable…

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#4.Un nouveau DD-3.0

Des produits DD PLUS SMART

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Objet intelligent

“Avant de pouvoir faire quelque chose, les objets apprenants commencent par collecter de la

donnée et vont définir un comportement que vous n’auriez pas pu leur dicter, imaginer, parce

que très complexe, très pointu, très optimal.”- Rafi Haladijan, créateur de Nabaztag

et de la société Sen.se -

2013

L’internet des Objets

L’Internet des Objets : vers un développement durable numérique ?

Les objets “bavards” nous promettent un avenir curieux :”Ce que fait une page Internet, une chaussure pourra le faire“, résumait Rafi Haladijan, créateur du fameux lapin “Nabaztag” et pionnier de l’Internet et notament de l’Internet des Objets (IdO). Le principe de ce concept : amener l’internet du virtuel dans notre espace physique du quotidien : objets, lieux et par extension bientôt nos propres corps. Le web sort de son bocal pour devenir le “physical Web” et être présent partout et créer un environnement sensible et réactif à not*re présence. Nous tendons vers un monde où chaque objet serait “cliquable”, relié à Internet, qui offrira les mêmes possibilité.

“Tout l’intérêt de l’internet des objet, c’est justement de déployer des capteurs un peu

partout pour rendre les processus intelligent”-Frédéric Bordage, animateur GreenIT.fr -

2012Objet communicant

“ C’est le fait que l’on puisse envoyer des données à une machine, c’est à dire le fait que l’on puisse lui envoyer des instructions à distance. Tous les

objets vont devenir communicants”

Le « Machine to machine » au service du développement durableLe Machine to Machine ou M2M utilise les TIC pour permettre aux machines de communiquer entre elles sans intervention de l’homme. En matière de développement durable, le M2M va permettre une autonomie énergétique (durée de vie des dispositifs plus longue) et donc une obsolescence programmée moins importante. Et le M2M permettra par exemple de surveiller en continu des zones incendiables, de réguler automatiquement l’arrosage et l’utilisation de produits chimiques dans l’agriculture, de mieux tracer les chaînes alimentaires, etc.”

Partenariat SFR & Soleil Direct

Les boîtiers qui incitent à l’éco conduite

En s’appuyant sur un boîtier «intelligent », Solairedirect (entreprise de panneaux photovoltaïques) peut contrôler à distance chacune des installations solaires de ses clients. Quotidiennement il est possible de connaître les informations en temps réel sur les revenus solaires, la quantité de CO2 économisée ou un quelconque dysfonctionnement. Ainsi les installations sont gérées de façon optimales.

En Inde, c’est la révolution du principe du « pollueurpayeur » : Les petits boîtiers baptisés EMO sont présents sur les pots d’échappement des voitures et mesurent les émissions de carbone. Les informations sont transmises aux stations-service : le prix du litre d’essence est calculé en fonction des émissions de CO2. Le système récompenserait les propriétaires de voitures propres, mais également ceux qui ont une conduite souple.

Il y existe des types de M2M qui favorisent la protection de l’environnement et la promotion des énergies renouvelables.

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Les applications Développement durableLe Développement Durable 3.0 s’immisce peu à peu partout dans notre quotidien. De nombreuses applications web et mobile voient le jour et certaines poussent leurs utilisateurs à avoir un comportement responsable et solidaire vis à vis de l’environnement et d’autrui.

Les objets connectés émettent des informations. Demain il nous sera possible d’être informé sur son mobile sur sa consommation d’énergie et de la modérer en conséquence. On pourra également être informés en temps réel dans son quartier sur la qualité de l’air, notre empreinte que nous avons sur l’environnement. Ce sont d’ailleurs des sujets qui préoccupent de plus en plus les grandes métropoles qui sont les plus « connectées ».

Aujourd’hui, ces nouvelles applications tentent de se détacher de leur image “gadget” pour réponde aux besoins du public.

“L’intérêt des objets connectés ou de la technologie c’est, dans une société qui s’est

très individualisée, de reconnecter les citoyens entre eux pour les aider à faire ensemble. Ça va réapprendre à vivre ensemble, dans une économie de pénurie parce qu’on va devoir

partager, nous n’avons pas le choix”. -Frédéric Bordage, animateur GreenIT.fr -

2012

Dial4light

Nomaggot

Ecosnoop

Cette application mobile permet d’allumer les lampadaires de votre vite en envoyant un SMS. Dans la ville de Dörentrup, en Allemagne, l’éclairage public devient personnalisé : les passants allument eux même les lampadaires (lorsqu’ils veulent sortir après 21 heure) en envoyant leur itinéraire gratuitemsent par SMS via l’application. Résultat : 25% d’économiser sur l’éclairage public.

Stop au gaspillage alimentaire !

L’objectif principal de cette application est de réduire son gaspillage alimentaire en : vous prévenant avant que vos produits ne périment au fond du réfrigérateur. Pour cela, il faudra scanner les codes barre de vos aliments puis entrer leur date de péremption. La liste de vos produits et de la date restante pour les consommer est alors accessible sur votre téléphone.

NoMaggot pourrait participer à réduire les 90kg de nourriture en moyenne par an que nous jettons en Europe.

Basée sur la solidarité, avec cette application mobile chacun peut prendre une photo d’une entorse environnementale (bureaux restant allumés toute la nuit ou bacs de tri à déchets débordants) pour la mettre en ligne sur le site d’Ecosnoop. L’application géocalise la photo, informe l’ensemble de la communauté et peut même contacter le service ou l’entreprise responsable. Les membres du réseau peuvent bien évidemment donner leur avis, proposer des solutions.

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Un avenir 100%

connectéLes lampadaires, les panneaux de signalisation, les systèmes d’arrosage … tous sont connectés. Alors pourquoi pas nos foyers ?

La domotique se répend peu à peu pour envahir nos maisons qui deviennent alors 3.0. La domotique, c’est quoi? Ce système permet de centraliser et d’automatiser la gestion d’équipements électriques (volets, porte de garage, caméras de sécurité...). Ces derniers sont reliés à un système et à Internet ce qui permet de les gérer à distance, en temps réel à partir d’une télécommande, d’un smartphone, d’un ordinateur ou d’une tablette.

Les équipements sont connectés et sont voués à le devenir de plus en plus. Alors quelle place nous réservons dans notre quotidien à ces technologies ainsi qu’à la robotisation qui s’installe peu à peu?

“ Notre grille-pain pourrait imprimer le bulletin météo du jour ; on pourra programmer à distance

l’ensemble de vos appareils électroménager... ”- Rafi Haladijan, créateur de Nabaztag et de la

société Sen.se -

2013“J’avais toujours eu la conviction qu’un jour

les robots entreraient en force dans notre vie quotidienne. Et là, nous y étions presque… “- Bruno Maisonnier, « papa » du robot NAO

2011Alors demain tous des robots avec des capteurs?

“Peut-être ce que certains appellent la singularité, c’est-à-dire une espèce de fusion entre la machine

et les hommes” - Rafi Haladijan, créateur de Nabaztag et de la

société Sen.se -

2013

Screenfridge

NAO

Le plus branché des réfrigérateurs

Screen fridge est le réfrigérateur toute dernière génération, ultra efficace, ultra connecté! Son premier intérêt consiste à pouvoir savoir toutes les dates de péremption des aliments à l’intérieur, mais aussi se voir proposer des menus avec ces produits, recevoir un sms pour faire des courses complémentaire... Moins de gaspillage, donc plus de développement durable ! Mais ce réfrigérateur 3.0 ne s’arrête pas là, grâce à

son écran, il est possible de se connecter à internet, écouter de la musique, regarder la télé, discuter avec un proche en visio... Il s’agit d’une sorte de “frigordinateur”.

La robot révolutionUn petit humanoïde nommé NAO? Un nom Japonais pourtant pour une petite merveille française ! Ce robot a pour fonction d’interagir avec les humains : il parle, reconnaît son interlocuteur, lit les mails, le journal et des livres en y mettant le ton, il danse et peut se montrer farceur et blagueur ! Sa dimension sociale fait de lui un robot-nurse qui prend soin de la maison et de la famille. Tout comme son compagnon robot “Kompaï”, il entre dans une démarche d’aide à la personne à domicile : aide aux personnes handicapées, dans le besoin ou même les personnes âgées.

My PlugLes appareils électriques branchés sur la prise “My Plug” sont commandables via un simple SMS : savoir s’il sont en cours de fonctionnement, éteindre à distance, être averti des coupures de courant, connaître la consommation d’énergie.... Et aux Etats-Unis, WeMo est un système qui peut se doter d’un détecteur de mouvement pour allumer la lumière automatiquement dès l’entrée dans une pièce!

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#5.Un nouveau rapport DD

Un rapport pourETRE LU

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Préconisation sur le fondle RDD est un dossier composé de plusieurs dizaines de pages. Son volume le rend très difficilement lisible, voire illisible puisque décourageant ses lecteurs. Nous préconisons donc de synthétiser les informations ne faisant apparaître que l’essentiel des informations DD. Le lecteur recherchant des détails complémentaire sera redirigé sur un autre support (site Internet, document en ligne...)

Par ailleurs pour que le contenu soit attractif il faut :

Identifiez les enjeux et les impacts : abordez les principales problématiques liées à l’activité (par exemple, les externalités négatives, le lobbying, les restructurations, la fin de vie des produits, les crises et les dilemmes ou la responsabilité historique).

Rendez compte de la performance de l’entreprise : évaluez de manière objective et comparable cette performance (par exemple avec des indicateurs chiffrés, du benchmarking, des notes d’agences de notation, des points de vue externes, des objectifs chiffrés, etc.).

Rédigez avec humilité et pédagogie : soyez transparent sur les succès et les difficultés.

Faites vérifier les données par des tiers, gage d’indépendance.

Diffusez largement avec une volonté de feed-back : multipliez les supports si nécessaire, demandez un retour d’avis (en réunion, par e-mail, etc.).

B

C

DE

F

Constat : le rapport Développement Durable (RDD) est un dossier très conséquent. il est pour vocation d’être lu par les consommateurs, mais son format le rend très dense, lourd et donc difficile d’accès. L’objectif est de le rendre plus simple, plus synthétique, concis, clair, les lecteurs doivent rapidement trouver

l’information qu’ils recherchent. Le format doit être accessible, ludique rendant les informations chiffrées lisibles et plus adaptées à la cible, au public lambda qui n’est pas spécialement éduqué sur ces sujets.

Identifier ses interlocuteurs et adapter le discours Pour rendre le RDD plus pertinent, il est important de connaître les publics auxquels nous nous adressions et de s’y adapter. Adapter ses supports et ses messages à sa cible permet de toucher de manière efficace et importante.

B Consultez les parties prenantes : identifiez-les et engagez un dialogue avec elles.

C Segmentation par cible: il est envisageable de réaliser plusieurs RDD selon plusieurs cibles (le grand public, les investisseurs, les partenaires/fournisseurs, l’interne etc...) De cette manière le rapport sera d’autant plus efficace puisque le lecteur n’y retrouvera pas des informations superflues.

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Préconisation sur la forme

Quelques conseils :

Par habitude, le RDD est au format papier et est réalisé au sein de l’entreprise. Malheureusement il est peu diffusé aussi en partie à cause de son format. C’est pourquoi nous préconisons les points suivants : B Créer un RDD sous forme vidéo : la vidéo retracerait les progrès en termes de développement durable de manière synthétique et très imagée. Le support n’en sera que beaucoup plus ludique, léger et accessible par tous. La vidéo est un support viral, qui tend à être diffusé de manière plus rapide et facile, surtout sur Internet et les réseaux sociaux où la viralité est privilégiée.

C Il est notamment important de proposer une version web du RDD : une page du site de l’entreprise peut-être dédiée à la synthèse du RDD, de manière ludique et simpliste. Privilégier un format interactif avec des onglets sur lesquels on puisse cliquer pour voir apparaître des “zooms” sur certains sujets.Les supports complémentaires pourront renvoyer vers cette page dédiée à l’aide d’un QR Code.

Il est possible de conserver le format papier en repensant le support :

D Imaginer un rapport de développement durable sous forme de livre de recettes, par exemple 100 recettes pour vivre mieux au quotidien, et le grand public pourrait découvrir dans ce livre le rapport DD de l’entreprise avec tout ce que l’entreprise fait pour rendre plus DD la vie des gens. Manière de rendre le rapport un peu ludique

E Illustrer un maximum textes et privilégier une bonne illustration à une longue explication. Les visuels attirent la curiosité et inciteront d’autant plus à la lecture et la présentation n’en sera que plus attrayante.

Choisir des illustrations en accord avec le contenu

Éviter l’austérité Privilégier un ton ludique

Privilégier plusieurs entrées et niveaux de lecture

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Bibliographie www.ledicodumarketing.fr

www.journaldunet.com

www.refedd.org

www.marketingdurable.net

www.metrosapiens.com

www.groupe-casino.fr

www.vedura. fr/economie/entreprise/developpement-durable

www.expertise-en-referencement.com/referencement-reseaux-sociaux.html

www.sfr.com/presse/communiques-de-presse

www.greenetvert.fr

www.eenovation.com

www.cdurable.info

www.datacenterknowledge.com

www.bossaverde.com

www.earthhour.fr

www.semainedudeveloppementdurable.gouv.fr

www.developpementdurable.com

www.avenirdurable.org

www.mescoursespourlaplanete.com

www.lejustetri.fr

www.buzzecolo.com/21332/puma-incycle/

www2.ademe.fr

www.danonecommunities.com

www.trendwatching.com/ffactsreports.revues.org/1280

w w w . l e m o n d e . f r / e c o n o m i e /article/2011/10/10/nous-devons-montrer-au-consommateur-qu-il-a-un-pouvoir-sur-l-environnement_1584938_3234.html

www.lemonde.fr/vous/article/2012/11/28/le-consommateur-de-demain-plus-age-plus-connecte-et-rationnel_1797267_3238.html

l e c e r c l e . l e s e c h o s . f r / e n t r e p r e n e u r /d e v e l o p p e m e n t / 2 2 1 1 5 7 5 1 9 / c h e f s -dentreprise-reseaux-sociaux-et-rse

lecercle.lesechos.fr/economie-societe/energies-environnement/developpement-durable/221159160/reseaux-sociaux-et-developpe

Lancement du “Mouvement pour une Economie Positive” article du 14/02/13 de Juliette de Bastard, sur le site MicroWold.org

Sites Internet

Articles de presse en ligne

Blogs

plan-climat-annecy.blogspot.fr

www.fabernovel.com/fr/blog

www.mathias-duret.com/blog

blog.ijenko.com

http://blog.nordnet.com

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Comment les dirigeants d’entreprise peuvent-ils être des vecteurs d’une économie positive et responsable ? De Gérard Mestrallet, Président Directeur général, GDF SUEZ,

RSE et développement durable en PME, comprendre pour agir de J.M Courrent (15 juin 2012)

Développement durable, tous les enjeux en 12 leçons d’Yvette Veyret et Jacqueline Jalta (31 mars 2010)

Why sustainability is now the key driver for innovation, by Ram Nidumolu, C.K. Prahalad et M.R. Rangaswami. Harvard Business Review – Sept 2009

http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_to_machine

http://fr.wikipedia.org/wiki/Aldebaran_Robotics

Interview Rafi Haladijan, créateur Nabaztag et de la société Sen.se http://www.planete-plus-intelligente.lemonde.fr/organisations/avec-l-internet-des-objets-le-web-sort-du-bocal_a-12-2297.html

Interview de Frédéric Bordage, animateur GreenIT.fr « La technologie pour répondre à l’obsolescence programmée ? » http://www.dailymotion.com/video/xv8n86_frederic-bordage-la-technologie-pour-repondre-a-l-obsolescence-programmee-make-it-up_tech#.UUIzlhzZaa4

1ère édition du LH Forum, Mouvement pour une économie positive : http://www.youtube.com/watch?v=r3RQS9Ho3Qs

w w w. g ra p h i l i n e . c o m / a r t i c l e / 1 5 8 9 4 /Interview-video-depuis- le-salon-de-l -Emballage---Eco-Emballages-promeut-l-eco-conception-des-packagings

Revues et encyclopédies en ligne Vidéos

Conférences

“Si vos projets portent à un an, plantez du riz ; à dix ans, plantez un arbre.”-Proverbe chinois-

“Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis puisse changer le monde. En réalité

c’est toujours ce qui s’est passé.”-Margaret Mead, anthropologue américaine -

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