DHA CENTRALE

LA POSTE AGIT POUR DES ACHATS

RESPONSABLES novembre 2011

Le développement durable est désormais une finalité profonde du Groupe, il est au cœur de la stratégie de La Poste depuis 2003.

Les directions achats de La Poste, par leur influence particulière sur l’activité économique, ont très vite joué un rôle important dans la mise en pratique de la stratégie Développement Durable. Sur chacun des engagements du Groupe, lutte contre le changement climatique, développement des produits et usages responsables, politique sociale visant à valoriser le capital humain et sa diversité, implication dans la vie économique locale, les achats responsables apportent une contribution.

Les directions achats mettent en pratique la stratégie développement durable du Groupe :

• par une démarche qui intègre la responsabilité sociale, environnementale et économique le plus en amont possible du besoin d’achats,

• par une approche produit visant à acquérir des produits plus respectueux de l’environnement, des lois sociales et de l’éthique,

• par un comportement responsable dans le processus même d’achats,

• par la dématérialisation des échanges avec notamment la plateforme eAchats,

• par recours, pour couvrir certains besoins, au tissu économique local et aux secteurs adapté, protégé et de l’insertion par l’activité économique,

• par la prise en compte de la globalité du cycle de vie des produits et services,

• par des engagements réciproques et des progrès partagés avec les fournisseurs.

EDITO |

Antoine Doussaint, Directeur des achats du Groupe La Poste

Peut-on être une entreprise responsable si on ne s’interroge pas sur ce qu’on achète, comment et à qui ?

Questions d’autant plus pertinentes quand on s’appelle le groupe La Poste et qu’en 2010 on a acheté pour un total de… 5 milliards d’euros !

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FOCUS | Acheter autrement c’est possible

Qui achète quoi à qui ?Les achats de La Poste sont organisés par métiers : Cour-rier, Enseigne, Colis, La Banque Postale ont chacun leur direction des achats, ainsi que Poste Immo. Par exemple, les achats de machines de tri pour le Courrier ou le Colis, de gui-chets automatiques pour l’Enseigne sont gérés directement par ces dernières. Au niveau du Groupe, la direction des achats centrale met en place un socle de règles et de prin-cipes communs et veille à leur application. La direction des achats centrale gère les achats propres au corporate et aux directions supports et met en place des contrats transverses au Groupe sur des domaines d’achats banalisés (notamment frais généraux, informatique, prestations intellectuelles et communication). Au même titre que les métiers, les filiales ont leurs propres services des achats. Au total, les achats mobilisent à travers le Groupe 650 personnes qui s’adressent à 24 000 fournisseurs actifs. 200 d’entre eux concentrent 67 % du volume d’achats de La Poste.

Une méthode et des outilsAfin d’être autonomes dans leur démarche d’achats res-ponsables, les acheteurs du Groupe et leurs prescripteurs disposent aujourd’hui d’une palette d’outils méthodolo-giques, progressivement mis en place depuis 2006 : guide d’initiation aux achats responsables, gestion des déchets, guide d'éco-conception, liste des éco-labels, guide des achats au secteur protégé et adapté… Sur la plateforme des achats responsables (PHARES) 42 fiches recensent par famille d’achats (nettoyage, papier, imprimantes, gar-diennage, etc…) les enjeux environnementaux et sociaux et impacts potentiels, les critères de sélection possibles, les labels, la maturité du marché fournisseurs ou encore les réglementations spécifiques au domaine et les bonnes pratiques pour réaliser un achat responsable. Tous ces documents sont accessibles sur l’Intranet MALICE du Groupe. Depuis janvier 2008, les fournisseurs sont invités à signer pour tout contrat une charte des achats respon-sables par laquelle ils s’engagent dans une démarche commune à agir dans le sens choisi par La Poste lors de son adhésion au pacte mondial des Nations Unies. A fin juin 2011, 8 600 fournisseurs ont signé cette charte. Enfin, un module spécifi que sur les achats responsables

est intégré depuis 2008 au cursus de formation commun à toute la fi lière achat de La Poste. 76 % des acheteurs – toutes régions et tous métiers confondus – l’ont déjà suivie à fin juin 2011. Depuis 2011, une formation spécifique est proposée aux responsables achats : « Manager les achats responsables ».

Assembleur de bonnes pratiquesLe référentiel d’évaluation des achats responsables, ré-cemment mis au point à l’attention des acheteurs du cor-porate, des métiers et des filiales, est révélateur de cette démarche pragmatique. « Nous avons besoin d’une défini-tion partagée entre tous les métiersde La Poste de ce qu’on appelle un achat responsable, pour évaluer la progression de l’entreprise sur ce point et pouvoir en faire état de façon fi able auprès de nos propres clients ou des parties prenantes du Groupe », souligne Antoine Doussaint, directeur des achats Groupe.Comme il n’existe pas de définition simple d’un achat responsable, le référentiel conçu par le Groupe s’articule autour de 23 questions pour autoévaluer la responsabilité dans toute la démarche d’achat : besoin du prescripteur, engagement du fournisseur, labels et cycle de vie des pro-duits ou services. Bien plus qu’une simple définition, cet outil permet d’évaluer concrètement la performance des achats effectués.

Au coeur de la stratégie de La Poste dès 2003, le développement durable se diffuse depuis, au sein des fonctions trans-verses de l’entreprise, notamment auprès de la fonction achat dont le rôle dans ce domaine est tout à fait prépondérant. Les choix faits en la matière par le Groupe ont en effet un retentissement particulier sur l’activité économique et le développe-ment de bonnes pratiques environnementales et sociales.La mission confiée par le gouvernement à Jean-Paul Bailly, Président du groupe La Poste, de fédérer les besoins des ges-tionnaires de flottes pour développer la fi lière du véhicule électrique est un exemple de cette capacité d’entraînement de La Poste sur ce sujet. Jusqu’en 2006, la sensibilisation au sujet dans l’entreprise s’est traduite en termes d’achat par des initiatives isolées, avant que ne démarre une phase d’outillage engagée par la direction des achats centrale pour profes-sionnaliser des pratiques responsables.

23%

15%

10%4%

15%

4%

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Informatiqueet télécom

Transport,logistique

Frais généraux

Communication

Prestationsintellectuelles

Immobilier

Nonaffecté

Matérielroulant

Sécuritésûreté

Matérielet fourniture postale

LES 9 GRANDES FAmILLES D’ACHATS DU GROUPE

�PAS DE DévELOPPEmENT RESPONSABLE SANS ACHATS RESPONSABLES

Les achats de La Poste traduisent donc de plus en plus concrètement l’engagement du Groupe pour un développement responsable. Utilisateurs, acheteurs et experts du développement durable collaborent très en amont des besoins d’achat afin de cibler des produits et services respectueux de l’environnement, des lois sociales et de l’éthique. Et le dialogue préside aux rela-tions entre acheteurs et fournisseurs pour conduire à des engagements réciproques et des progrès parta-gés. Les fournisseurs engagés dans des démarches de développement durable traduites, par exemple, par des normes (ISO 14001, SA8000) ou des labels d’éco-conception sont privilégiés, mais La Poste incite aussi ses fournisseurs historiques à entamer ce type de dé-marche.

QU’EST-CE QU’UN « ACHAT RESPONSABLE » ?

Il n’existe pas de définition « sur étagère » ou « stabili-sée » de cette notion, et c’est bien là toute la difficulté de l’exercice ! Acheter responsable, n’est-ce pas déjà moins acheter, en veillant à consommer moins d’énergie, moins d’eau, à limiter tous les gaspillages et à raisonner en coût global sur toute la durée de vie d’un produit ou service et non pas seulement en coût d’acquisition ? De manière très générale, on pourrait dire que les achats responsables sont des achats qui intègrent tout au long du processus d’approvisionnement une responsabilité sociale, envi-ronnementale et économique basée sur les principes du développement durable, favorisant l’équité des échanges et s’inscrivant dans une transparence optimale.

La démarche achat responsable : une dynamique de progrès

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Outre l’enjeu social et humain, qui permet à La Poste, en faisant appel aux entreprises du secteur adapté ou protégé et de l’insertion par l’activité économique, de participer à l’emploi de personnes handicapées ou en insertion pro-fessionnelle, de forts enjeux légaux et financiers sont à prendre en considération :

La loi du 11 Février 2005, « pour l’égalité des droits et des chances, pour la participation et pour la citoyenneté des personnes handicapées», oblige les entreprises de plus de 20 salariés à employer des travailleurs handicapés à hau-teur de 6 % de leurs effectifs. Si cette obligation n’est pas respectée, une contribution financière est due au Fonds d’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique (FIPHFP) ou à l’Association de Gestion du Fond d’Insertion des Personnes Handicapées (AGEFIPH) pour le secteur privé.

Pour remplir cette obligation, en plus de l’emploi direct, il est possible de prendre en compte les achats au secteur adapté et protégé. Si elle ne se substitue pas totalement à l’embauche directe de salariés handicapés, cette formule permet toutefois de satisfaire jusqu’à 50 % de l’obligation d’emploi. En 2010, La Poste maison mère a atteint un taux de bé-néficiaires de l’obligation d’emploi de 5,48 %, les achats au secteur adapté et protégé ont été de 5,2 M€ TTC. A fin septembre 2011, les achats au secteur adapté ou protégé atteignent 5,5 M€ TTC.En 2010, les achats au secteur de l’insertion par l’activité économique ont été de 950 K€ TTC. A fin septembre 2011, ils atteignent 1 300 K€ TTC.

Début 2010, un Guide des achats au secteur adapté et pro-tégé a été présenté et diffusé à l’ensemble des acheteurs de La Poste, ainsi qu’aux prescripteurs internes suscep-tibles d’avoir des besoins d’achats pouvant être couverts par les entreprises du secteur.

Dans le but de promouvoir et faciliter la sous-traitance au secteur protégé et adapté et à celui de l’insertion par l’activité économique, les entreprises Adecco, Biomerieux, Bouygues Telecom, le Groupe BPCE, le Groupe Saint Go-

bain, le groupe La Poste, PSA Peugeot Citroën, Siemens, la SNCF, EDF, ERDF et France Télévisions, avec le soutien de la Compagnie des dirigeants et acheteurs de France ont créé l’association Pas@Pas :Pour répondre à ces objectifs, l’association Pas@Pas a mis en service le 14 juin 2010 un site Internet :

http://www.achats-pas-a-pas.fr,

donnant libre accès à la base de données fournisseurs et à l’actualité de ces secteurs, plateforme web d’inter-médiation entre les acheteurs (publics ou privés) et les prestataires du secteur adapté/protégé et de l’insertion, sur laquelle les acheteurs peuvent mettre en ligne leurs consultations.Le lancement officiel du site a donné lieu à une conférence de presse et une présentation devant 2000 acheteurs de France réunis par la CDAF (Compagnie des dirigeants et acheteurs de France).

DévELOPPEmENT DURABLE ET ACHATS RESPONSABLES |

Afin d’ancrer le développement durable,la responsabilité sociale et environnementale (RSE) à tous les niveaux de décision de l’entreprise, le Groupe s’est doté de plusieurs instances qui l’intègrent dans leur périmètre. Au plus haut niveau, le Groupe a créé le Comité Qualité et Développement Durable, émanation du Conseil d’admi-nistration, qui examine les orientations stratégiques, les valide et suit les réalisations.Chaque métier et certaines filiales se sont dotés d’une direction développement durable et de représentants di-versité pour définir la stratégie et piloter le déploiement des plans d’action opérationnels afin d’intégrer le dévelop-pement durable dans les process et le management. Ces équipes sont notamment chargées d’animer des actions de sensibilisation aux éco-comportements au sein des fonctions transverses et sur les sites.Au niveau local, des correspondants développement du-rable ont été désignés par chacun des métiers. Ils sont soutenus dans leur démarche par les 22 délégués déve-loppement durable régionaux qui coordonnent les actions entre les métiers et entités transverses du Groupe et les parties prenantes locales.

Au niveau des achats responsables,le pôle « animation et méthodes » de la direction des achats centrale impulse la démarche en lien étroit avec les équipes de la direction de la responsabilité sociale et envi-ronnementale (DRSE). Chaque direction achats métier a nommé un responsable achats en charge du déploiement de la démarche achats responsables au sein de son métier et de sa filière territoriale. Tant au niveau national que local, s’opère un rapproche-ment des équipes achats, des équipes développement du-rable et des équipes ressources humaines pour faire pro-gresser la démarche RSE du Groupe. Désormais de façon très opérationnelle, les acheteurs font appel aux experts DD et RH lors la définition des besoins afin d’intégrer la responsabilité sociale, environnementale et économique le plus en amont possible.

Ainsi, une Plate-forme régionale des achats respon-sables a été créée en mars 2010 en Pays de la Loire pour « conforter l’expertise des acheteurs locaux du Courrier, de l’Enseigne, de La Banque Postale, des filiales et des directions à compétence nationale (DISIT, DSI Centrale, DTC…), susciter de nouvelles démarches, confronter les expériences mais aussi valoriser les démarches enga-gées et partager les pratiques d’achats responsables de La Poste avec d'autres acheteurs publics ou privés (ex : Rencontre de la commande publique responsable, charte pour le développement des prestations de nettoyage en journée) », précise Virginie Rigoulot, déléguée développe-ment durable des Pays de la Loire, en charge de la coor-dination de la plate-forme. Une plate-forme qui entend d’ailleurs développer le recours au secteur adapté et pro-tégé, vers lequel la sous-traitance est une pratique déjà répandue pour l’entretien des espaces verts. Il s’agit main-tenant de diversifier cette sous-traitance sur de nouvelles familles d’achats et aussi de l’étendre aux entreprises d’insertion par l'activité économique.

LES ACHATS SOLIDAIRES : PAS@PAS

Le déploiement des compétences et le rapprochement de différentes équipes au service de la stratégie de développement responsable du Groupe

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PROXIMITÉ ET SOLIDARITÉ

Privilégier les achats responsables, c’est notamment soutenir le tissu économique local en faisant appel aux entreprises de proximité : le pacte PME signé en 2004 par le Groupe est le témoignage de son engagement auprès du secteur des petites et moyennes entreprises, dont la part d’achats représente 36 % de l’ensemble des achats maison mère + Poste Immo.

Au travers de cette plateforme, La Poste a lancé en 2010 et début 2011 30 consultations tant au niveau national que local comme le recyclage des DEEE, la réparation et la maintenance des vélos, l’entretien des espaces verts, le nettoyage des véhicules…

La consultation pour le recyclage des DEEE lancée sur le site Pas@Pas en novembre 2010 a déjà porté ses fruits, La Poste vient de signer un contrat pluriannuel pour la région Ile de France avec une entreprise adaptée APR2 pour les prestations de collecte, de transport, de traitement et suivi de ses :

• déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) y compris ceux présentant un caractère dangereux et des consommables afférents ;

• courroies ; • cartons, papiers et plastiques usagés ;

et pour des prestations optionnelles :

• collecte et traitement des cartouches et toners séparés des appareils utilisés dans tous les services de La Poste ;

• collecte, démantèlement, dépollution et valorisation des bicyclettes.

Les services peuvent utiliser ce contrat en faisant appel aux antennes de maintenance.

Après une expérimentation réussie sur le département de l'Alsace, où la réparation des vélos des facteurs est confiée à cinq prestataires du secteur adapté et protégé, Pas@Pas

sert aux acheteurs pour échanger avec les fournisseurs du secteur et développer avec eux cette nouvelle filière métier dans les autres régions. L'Ile de France a lancé en janvier 2011 sur Pas@Pas un avis de marché relatif à l'entretien et la maintenance des vélos classiques et Vélos à Assistance Electrique (avec 9 lots sur 12 réservés au secteur adapté et protégé). Parmi les sept prestataires qui viennent d'être retenus pour effectuer la maintenance des vélos des fac-teurs d'Ile de France, soit un volume d’environ 8000 vélos, cinq sont issus du secteur adapté et protégé. Les départe-ments 01 et 74 ont suivi le même exemple en publiant leur consultation sur Pas@Pas.

Autre exemple d’utilisation de la plateforme Pas@Pas :La direction d'appui et de soutien territorial (DAST) de La Poste Aquitaine Limousin Poitou-Charentes fait nettoyer ses voitures par un atelier de travail protégéLes 30 véhicules de service de la DAST Aquitaine Limousin Poitou-Charentes sont nettoyés depuis octobre 2010 par

LES ACHATS SOLIDAIRES : PAS@PAS (suite)

6 personnes handicapées de l'établissement et service d'aide par le travail (ESAT) à Villenave-d'Ornon (Gironde).Accroître les achats au secteur adapté et protégé. Lan-cée en liaison avec le service achats, l'opération permet de développer le volume d'achats réalisés avec le secteur adapté et protégé. La consultation avait été lancée sur Pas à Pas le 1er juin 2010. Les ateliers d'Ornon* entretiennent déjà des espaces verts et du mobilier urbain de La Poste, en particulier les boîtes aux lettres, et sont également chargés de la blanchisserie.Le nettoyage est effectué sans eau. Ce contrat s'inscrit aussi dans une démarche de développement durable. Le nettoyage extérieur et intérieur des voitures est en effet réalisé sans eau, en utilisant uniquement des lingettes et un produit de nettoyage certifié Eco-label. Seul l'aspira-teur utilise un peu d'électricité.Pour les agents de la DAST (contrôleurs de sites, chefs de projet et conseillers en mobilité) qui parcourent en moyenne 2000 kilomètres par mois, le système est pra-tique. La voiture ne quitte pas le parking de l'immeuble du siège régional de La Poste à Bordeaux-Mériadeck. Le conducteur remet ses clés au service de nettoyage le ma-tin et peut récupérer son véhicule à midi.

* Les ateliers d'Ornon font partie de l'Association pour les adultes et jeunes handicapés (APAJH) de la Gironde et emploient 75 adultes handicapés.

Partenariat exemplaire entre le groupe La Poste et une PME, la société EDIPRO

La Poste et la société EDIPRO, une PME innovante prestataire du groupe sur le domaine de la chaine graphique, ont remporté dans le cadre d’un jury IE-CLUB un prix mettant en valeur l’engagement et la collaboration d’un grand Compte et d’une PME dans un secteur innovant. La Poste a signé un contrat pour 5 ans avec Edipro Printréférence pour un mon-tant d’achats de 5m€ par an. La Poste a également choisi le partenariat avec cette PME pour son inscription dans une démarche développement durable très avancée : certification (Global Eco Graphic, Imprim'vert, FSC, PEFC) et mise en place en 2010 d’une imprimerie solidaire EDIPRO SOLIDAIRE relevant du statut des entreprises adaptées (emploi de 50 travailleurs handicapés).

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INITIATIvES |

Acheter responsable, c’est sortir de la tyrannie du moins-disant pour adopter une logique de mieux-disant, prenant en compte les retours sur investissements positifs pour l’entreprise, mais aussi pour la société. Pour Antoine Doussaint, Directeur Achats du groupe La Poste, « les achats responsables n’ont d’avenir que s’ils sont globalement compétitifs. Il est important d’évaluer le coût complet du cycle de vie d’un pro-duit. Même plus cher à l’achat, il peut s’avérer moins coûteux en termes de consommables, d’entretien et maintenance, de consommation d’énergie, de fin de vie ». Ainsi le choix du papier recyclé et de l’emballage carton pour les 3 millions de cartes de visite que La Poste édite chaque année a permis 30 % d’économies. La réduction du poids de chaque jeu réduit aussi l’impact transport, et l’utilisation de ces cartes qui portent la mention 100 % recyclé valorise

l’engagement responsable de La Poste. La stratégie Achats adoptée sur les équipements informatiques qui intègre désormais des critères de spécification des équipements sur les émissions et la consommation énergétique et de sélection des fournisseurs responsables est un exemple de la participation de la fonc-tion achats à la performance économique globale de l’entreprise. Les achats contribuent ainsi à réduire l’empreinte CO2 du parc informatique de La Poste (objectif de baisse de 30 % avec un objectif économique fort puisque le gain net attendu est d’environ 10M€ par an).

En 2008, 80 restaurants d’entreprise de La Poste ont été remis en appel d’offres, et les restaurateurs retenus se sont engagés à servir au minimum 10 % de produits bio, à favoriser les produits du terroir et de proximité, à respecter les engagements du plan national nutrition santé, à remplacer progressivement les boîtes de conserve par des poches à base d’amidon de maïs, à utiliser des produits lessiviels éco-la-bellisés et à préférer des tenues en coton équitable pour les habits professionnels. Et ce tout en restant dans un cadre qui fait globalement économiser à La Poste 1 M€ par an sur 25 M€ de dépenses liées à ses 160 restaurants d’entreprise, grâce à une globalisation des achats dans un vivier restreint de prestataires.

Les gains financiers à espérer d’achats écologiquement ou socialement responsables peuvent donc être directs : baisse du coût du transport ou des déplacements, moindre consommation d’énergie, réduction de la taxe Agefiph grâce aux achats auprès du secteur adapté et protégé, baisse des coûts de maintenance.

INFLUENCE SUR LE MARCHÉ FOURNISSEUR VÉHICULES ÉLECTRIQUES

Les choix faits en matière d’achats par le groupe La Poste ont un retentissement particulier sur l’activité économique et le développement de bonnes pratiques environnementales et sociales.La mission confiée par le gouvernement à Jean-Paul Bailly, Président du groupe La Poste, de fédérer les besoins des gestionnaires de flottes pour développer la filière du véhicule électrique est un exemple de cette capacité d’entraînement de La Poste sur ce sujet. En février 2009, un groupe de travail a été constitué par le président du groupe La Poste. Il réunit les grandes entreprises, les représentants d’associations d’élus et de l’Etat. Le groupe La Poste pilote la démarche globale allant de la définition du cahier des charges à l’inven-taire et au regroupement des commandes des grands gestionnaires de flottes auxquels des véhicules élec-triques pourraient se substituer. Le groupe de travail a signé une convention de groupement de com-mandes. Il a annoncé la commande de 50 000 véhicules électriques à partir de fin 2011 dont 10 000 pour La Poste.

En 2005, La Poste proposait pour la première fois un vêtement en coton équitable dans son catalogue d’habil-lement. L’appellation « coton équitable », certifiée par FLO-Cert garantit aux petits producteurs de pays en voie de développement de vivre dignement de leur travail et de financer des investissements qui bénéficieront à la communauté. Depuis 2006, plus d’un million de pièces en coton équitable ont été commandées par les pos-tiers, soit 60 % des achats de vêtements professionnels en coton équitable en France. Et en 2008, les achats de La Poste totalisaient 87 % du volume d’habillement en coton équitable labellisé Fairtrade / Max Havelaar de la vente à distance. La Poste a renouvelé jusqu’en 2014 son partenariat avec Armor Lux, basé sur des valeurs liées à l’éthique sociale et au développement durable : strict contrôle des vêtements, qualité, traçabilité et sécurité des produits, respect des conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail, intégration de produits issus du commerce équitable. Le groupe Armor-Lux a lui-même adopté une charte de respon-

sabilité sociale exigeant de ses fournisseurs qu’ils res-pectent les valeurs et principes fondamentaux des droits de l’homme, des normes de travail et de l’environne-ment. Il a également établi un Bilan Carbone™ de ses sites de production et de logistique à Quimper. Pour La Poste, il s’agit d’une opportunité de mettre ses achats de vêtements en cohérence avec ses aspirations de respon-sabilité sociale et environnementale. Pour aller plus loin, La Poste et Armor Lux ont lancé en 2010 une gamme de vêtements en coton biologique. L’appellation « coton biologique », certifiée par Ecocert, garantit que la fibre a été cultivée selon les principes de l’agriculture biologique, sans semence OGM, ni engrais, ni pesticides chimiques.Le choix de La Poste d’équiper les facteurs en vêtements professionnels en coton équitable et biologique s’étend depuis cette année également aux vêtements des colla-borateurs des bureaux de Poste.5

ACHETER RESPONSABLE, C’EST PLUS CHER ?

Si un achat responsable repose sur des piliers d’ordre environnemental, sociétal et social, son impact se veut aussi – comme pour tout achat - économiquement positif pour l’entreprise. Autrement dit, acheter responsable ne veut pas dire acheter plus cher, et cela contribue à la performance de La Poste

La Poste se dote ainsi d’une gamme complète de véhicules propres pour devenir le leader européen pour l’utilisation de véhicules élec-triques. Son objectif : moins 15 % d’émissions de CO2 liées aux transports d’ici 2012.

Les voitures électriques de La Poste s’inscrivent dans le Plan national Transport propres de La Poste, le parc du Groupe comporte déjà :

8050 Vélos à assistance électrique, soit une tournée vélo sur 3.

700 chariots électriques,

145 Quadéos électriques et de nouveaux déploiements attendus cette année 2011.

60 000 facteurs et conducteurs routiers, environ, formés à l’Eco Conduite.

QUAND LA POSTE FAIT BOUGER LE MARCHÉ DU COTON ÉQUITABLE

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Après avoir reçu le grand prix “La Palme Verte” dans le cadre du salon H'Expo en 2010 pour son stand éco-conçu, le Groupe La Poste s'est vu remettre le 29 mars deux nouvelles distinctions pour son road show, inté-grant le stand éco-conçu : le Prix du Jury et le Prix du Public dans la catégorie évènement éco-conçu, lors de la 5ème édition des Awards la Publicité de l'Environne-ment et du Développement Durable.

Cette distinction valorise la démarche de communication responsable du Groupe et vient récompenser le travail engagé depuis 2007 par la direction de la communica-tion du Groupe, qui gère les principaux évènements du Groupe (salon des Maires et des collectivités locales, salon Planète durable, salon H'Expo...).

En effet, la réalisation de l'ensemble des stands du Groupe intègre une démarche d'éco-conception : fabri-cation à l'aide de matériaux à faible impact environne-mental, réutilisation des stands lors des différents évè-nements pendant trois ans, recyclage et valorisation des déchets, optimisation du transport lors de l'achemine-ment des stands, réalisation d'un Bilan Carbone®...

POSTE IMMO VA UTILISER DES BÂTIMENTS DU GROUPE POUR DÉVELOPPER LE PHOTOVOLTAÏQUE

LE MOBILIER DE BUREAUUn poste de travail complet “ développement durable ” est maintenant proposé dans les catalogues à un prix identique à celui d’un poste de travail “ non responsable ” : Un travail des acheteurs du domaine a été mené afin de présenter et de mettre en avant une sélection produits responsables issue des gammes référencées.

« Lors de nos rencontres avec la direction des Achats du groupe La Poste, nous avons insisté sur d'autres points comme l'origine des matières premières. Nous figurons parmi les 1ers à garantir à nos clients que nos bois sont issus de forêts gérées durablement, en Suède et en Finlande. Pour une entreprise comme La Poste, il est impor-tant de savoir qu'elle ne participe pas à la déforestation », souligne Jean-Charles Lambron, directeur général de Kinnarps France.De même, le fabricant transforme ses déchets combustibles (sciure, papier, emballages usagés et copeaux de bois) en briquettes de chauffage. Mises gratuitement à disposition des écoles, collectivités..., elles permettent d'écono-miser 2 400 m3 de pétrole par an. « Nous donnons ainsi un cadre à nos client pour valoriser ces pratiques. »Avec un budget d'environ 10 millions d'euros par an, le Groupe figure parmi les grands donneurs d'ordres, avec la SNCF (10 millions) ou le ministère de l'Intérieur (10 millions). « La Poste a réussi à faire changer la vision de ce qu'était le marché du mobilier de bureau », estime Jean-Charles Lambron, « S'il fait un focus sur un critère, il fera bouger les lignes aujourd'hui et le marché demain. De manière générale, les valeurs du DD doivent être véhiculées par des grands groupes comme La Poste qui misent sur une stratégie à long terme. »

LA DÉMARCHE D’ÉCO-CONCEPTION ÉVÉNEMENTIELLE DU GROUPE LA POSTE PRIMÉE

Poste Immo, l’opérateur immobilier du groupe La Poste, vient de signer un partenariat avec Urba-solar, acteur de référence du photovoltaïque en France et Crédit Agricole Private Equity, leader français de l’investissement en énergies vertes. Objectif : utiliser le toit de certains bâtiments et immeubles du Groupe pour y installer des panneaux solaires et produire de l’électricité à partir de la lumière naturelle.Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la politique de développement durable du Groupe. "Il illustre notre engagement en faveur des énergies renouvelables et de la performance environne-mentale de notre parc immobilier", a déclaré Christian Cléret, directeur général de Poste Immo.Les partenaires sont tous convaincus de la compétitivité et de la performance croissante du pho-tovoltaïque. Pour Arnaud Mine, président d'Urbasolar, "la présence de Poste Immo démontre le potentiel de la filière photovoltaïque française. Ce projet constitue une étape nouvelle du dévelop-pement d'Urbasolar auprès de grands clients".

Les prestataires référencés ont accentué leurs efforts en termes :

1) labellisation/certification environnementale des usines et produits (Iso14001 ; NF env.) ;2) d’analyse de cycle de vie des produits (pièces remplaçables pour optimiser la durée de vie) ;3) de recyclabilité (présence de composant recyclé ; produit final recyclable), 4) de traçabilité des origines des matériaux et composants (origine du bois ; plastiques labellisés et recyclables sans

PVC, les colles contiennent moins de 10% de COV (composants organiques volatils). Vernis à base acqueuse, pein-ture sans solvants, à l’eau et en poudre. Peinture hydrosoluble, non polluante et recyclable à 100%...

5) de la gestion de la fin de vie (reprise possible du matériel vétuste lors du renouvellement d’un parc accompagné du recyclage et/ou la revalorisation avec traçabilité lors de la destruction) ;

6) de prise en compte de tous les volets du développement durable dans leur stratégie, outils de production (valorisa-tion des déchets), transport (ferroutage, optimisation logistique) ou encore gestion des ressources humaines.

Pour une exploitation prévoyant 13 salons de 30m2 à 200 m2 sur 3 ans, le Bilan Carbone® du stand est estimé à 32,7 tonnes équivalent de CO2

Le bilan établit une économie de 43% de CO2 soit 25,3 tonnes de CO2 en moins par rapport à la réalisation d’un stand dit classique = 110 000 kms avec une voiture familiale soit 3 fois le tour de la planèteOu 10 allers-retours entre Paris et New-York

=3 x

110 000 kms

Le CO2 dégagé, et pour le moment incompressible, est compensé en soutenant des projets de développement humain limitant les conséquences du changement climatique auprès de CO2 Solidaire.

LE CHOIX DU RAIL

Pour les déplacements professionnelsLa généralisation des moyens de locomotion ferroviaire au détriment de l’aérien pour les déplacements profes-sionnels (politique voyage du Groupe), à travers le Portail de réservation dématérialisé e-Voyages, engendre des économies significatives. À terme, si tous les collaborateurs préféraient le train à l’avion, ce basculement per-mettrait une économie de l’ordre de 70 %, soit 1 million d’euros par an. Sans parler de la réduction des émissions de CO2 engendrée lorsque l’on sait que le rapport est de 1 à 15 entre ces deux modes de transport.

Pour acheminer le courrier publicitaireEn 2010, le Courrier a décidé de privilégier le fret ferroviaire pour acheminer le courrier publicitaire de ses clients. SNCF Geodis et TAB, société française de transport combiné rail-route, ont été retenus à l’issue d’une consultation européenne pour une durée de trois ans. Les premiers flux de courrier sont acheminés en train depuis septembre 2010 sur les axes Lille-Marseille, Lille-Lyon et Lille-Bordeaux. Ils portent sur 1 800 000 plis par jour, soit 350 millions par an, et atteindront 2 milliards de plis à terme. Un seul train permet de transporter l’équivalent de 25 semi-re-morques. Le déploiement du fret ferroviaire permettra d’éviter chaque année 1 750 000 km parcourus par la route et 1 700 tonnes d’émissions de CO2.

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INTERvIEW |

« Développement durable et économiessont génétiquement compatibles »

Interview de Pierre PelouzetDirecteur des Achats de la SNCF,Président de la Compagnie des Dirigeants et Acheteurs de France (CDAF)

Pour vous, qu’est-ce qu’un achat Responsable ? Et comment cette thématique a t-elle évolué ces dernières années ?

Il y a lieu de penser le développe-ment durable comme un moyen de faire évoluer le métier achat vers une prise en compte plus large de son périmètre de responsabilité, à la fois vis-à-vis de ses fournisseurs, petits et grands, proches et éloignés, mais aussi en projetant les impacts de son action dans une perspective de long terme sur des considérations beau-coup plus larges que la seule prise en compte du «prix». Ainsi c’est une per-formance globale que se doivent de viser les achats dits «responsables», pour passer d’une situation trop court-termiste de cost-killing (qui a surtout tué l’image des acheteurs au détriment de les promouvoir comme des créateurs de valeurs) à toute une panoplie d’actions permettant des re-tours sur investissement positifs à la fois pour l’entreprise mais aussi pour la société dans son ensemble. Il en va donc des achats responsables de s’engager en profondeur dans la RSE, la fameuse Responsabilité Sociétale et Environnementale. Après quelques balbutiements sur le sujet des achats et du développement durable à par-tir de 2005, on constate depuis 12-18 mois de véritables initiatives en pro-fondeur, sur tous les pans des proces-sus achats : les acheteurs dialoguent avec leurs clients internes pour redé-finir leurs besoins au juste besoin, ils

les aident à les traduire en critères pondérés intégrant des aspects envi-ronnementaux ou de réduction de consommation d’énergie, ils iden-tifient sur les marchés les produits et services répondant aux attentes sociétales telles que l’emploi des per-sonnes en situation de handicap, ils favorisent le développement de four-nisseurs désireux de s’engager eux aussi dans la voie de la RSE, ... et ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres d’un grand mouvement de fond qui reflète bien le début d’une conduite de changement majeure au sein du métier des achats.

Pourquoi un grand groupe doit-il s’engager dans une démarche d’achats responsables ? Quel est son intérêt ? Les limites qu’il peut rencontrer ?

La vraie question à se poser serait plutôt : pourquoi une entreprise ne s’engagerait-elle pas dans une dé-marche d’achats responsables ?En effet il y a tant à gagner à ce type de démarche, la preuve par 4 que « déve-loppement durable et économies sont génétiquement compatibles » :• gains directs (compétitivité des mar-

chés “ verts ” ou “ solidaires ”)• gains indirects (réduction de taxe Age-

fiph, amélioration du capital immatériel)• gains additionnels sur les coûts d’ex-

ploitation (TCO intégrant le cycle de vie)• chiffre d’affaire supplémentaire (ventes

de produits obsolètes en fin de vie)Sans compter le gain d’image que

cela procure et la grande fierté des acheteurs à réaliser ainsi des achats où ils retrouvent du sens et de l’envie, et quoi de mieux pour un Manager achats que d’avoir des équipes moti-vées ?! Il faut tout de même rester vi-sionnaire mais réaliste et ne pas faire trop d’angélisme : la fonction Achats étant encore trop perçue comme réductrice de coûts, utile surtout en période de crise et de resserrement budgétaire, il n’est pas toujours facile d’avoir autant de temps que de néces-saire pour réussir toutes les initiatives Développement Durable que l’on pour-rait souhaiter, il faut donc apprendre à gérer cette conduite du changement dans la continuité. C’est la principale limite à la vision et à l’engagement vers des Achats Responsables. Une autre limite vient de la relative matu-rité des marchés fournisseurs et de leurs offres de produits et de services, qui eux aussi ont leur propre courbe de conduite du changement : faire des achats responsables c’est donc aussi accepter d’accompagner, voire d’ai-der, les fournisseurs dans la voie de la RSE et donc de prendre le temps avec eux pour y arriver ensemble.

Quel regard portez-vous sur le travail engagé depuis 2003 par le groupe La Poste?

En terme de développement durable La Poste s’est engagée très tôt dans une démarche de transparence sur ses engagements de RSE, d’une ma-nière volontaire et sincère. Il est donc

très naturel de voir que les achats de La Poste soient eux aussi imprégnés d’une véritable sincérité d’engage-ment vers plus de responsabilité. Un des exemples concrets qui me frappe le plus l’esprit lorsque je regarde tout ce cheminement des achats respon-sables à La Poste au cours des der-nières années est votre référentiel d’évaluation des achats responsables que vous utilisez pour tous les dos-siers supérieurs à 1 M€. Ainsi au travers de 23 questions très précises vous pouvez qualifier si l’achat est ou n’est pas responsable, mais surtout vous pouvez graduer la démarche de progression. C’est un outil de sen-sibilisation, d’appropriation et de conduite du changement fantastique pour vos acheteurs. Il me semble donc que vous êtes sur la bonne voie, voire même que vous serez une des locomotives qui tireront les wagons du train des achats responsables au sein du métier des achats dans les années à venir ! Pour terminer sur une note plus proche de votre coeur d’activité je dirais que l’exemple récent de votre achat de vélos à assistance électrique est la meilleure démonstration de ce qu’on pourrait qualifier d’achats res-ponsables, qui, après les tenues en coton équitable des postiers, sera probablement l’exemple symbolique et le plus fort que vous pourrez mon-trer pour démontrer comment c’est possible d’être à la fois acheteurs et responsables !

Alors bravo, continuez !

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