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Formation PSC 1
Objectif de la formation PSC 1
A la fin de la formation, vous devrez être capable d’exécuter
correctement les gestes de premiers secours destinés :
• à protéger la victime et les témoins ;
• alerter les secours d’urgence ;
• empêcher l’aggravation de l’état de la victime et préserver
son intégrité physique en attendant l’arrivée des secours.
Les critères d’obtention du PSC 1
• Etre présent de la première à la dernière minute de
cours ;
• Participer activement à l’ensemble des parties du
programme ;
• Etre validé à au moins un cas concret
Programme de la formation
• Partie 1 : La protection ;
• Partie 2 : L’alerte ;
• Partie 3 : La victime s’étouffe ;
• Partie 4 : La victime saigne abondamment ;
• Partie 5 : La victime est inconsciente ;
• Partie 6 : La victime ne respire pas ;
• Partie 7 : la victime se plaint d’un malaise ;
• Partie 8 : La victime se plaint d’un traumatisme.
Partie I
LA PROTECTION
Objectifs
A la fin de cette partie, vous serez capable :
• de supprimer ou écarter un danger pour assurer votre protection, celle de la victime ou des autres personnes ;
• de réaliser un dégagement d’urgence d’une victime exposée à un danger que vous ne pouvez pas supprimer ;
• d’identifier les signaux d’alerte aux populations et indiquer les mesures de protection à prendre pour vous et votre entourage.
Danger contrôlable
Que voyez – vous ?
Que feriez-vous ?
Danger non contrôlable
Que voyez – vous ? Que feriez-vous ?
Que voyez – vous ? Que feriez-vous ?
Dégagement d’urgence
• Il ne s’effectue que si, et seulement si, la victime est en situation de danger vital, réel, immédiat, et non contrôlable.
• Le sauveteur doit dégager rapidement la victime loin du danger en agissant en toute sécurité.
• Les prises de la victime sont solides ;
• Le dégagement est le plus rapide possible, sans prise de risques de la part du sauveteur.
Protection d’un accident de la route
150 à 200 m
150 à200 m
DEMANDER LE CONCOURS DE TOUTE PERSONNE APTE
UTILISER LES MOYENS MATERIELS A DISPOSITION
LIMITER LES RISQUES DE SUR - ACCIDENT
Protection des populations
en cas d’alerte
ALERTES PARTICULIERES
(rupture de barrage)
Il faut immédiatement :
- se diriger vers les hauteurs ; - ne pas revenir sur ses pas ; - ne pas prendre les ascenseurs ; - se rassembler aux points désignés par
les autorités.
ALERTES EN GENERALES(nuages toxiques, tornades…)
Il faut immédiatement :
- se mettre à l’abri dans un local calfeutré (portes et fenêtres fermées) ;- écouter la radio ; - ne pas aller chercher les enfants à l’école ; - ne pas fumer, - éviter toute flamme ou étincelle ; - fermer le gaz ; - ne pas téléphoner pour ne pas encombrer le réseau.
Schéma de l’action générale des secours
Partie II
L’ALERTE
Objectif
A la fin de cette partie, vous serez capable :
• de transmettre au service d’urgence adapté les
informations nécessaires à son intervention après
avoir observé la situation.
La chaîne des secours
Les services de secours adaptés
15SAMU
18Pompier
17Police
Gendarmerie
115SAMU Social
112N° d’appel unique
européen
Le message d’alerte
- Numéro du téléphone ;
- Nature du problème ;
- Risques éventuels ;
- Localisation précise ;
- Nombre de victime ;
- Etat apparent de la (ou des) victime(s) ;
- Mesures prises / Gestes effectués ;
- Répondre aux questions du SAMU centre 15.
Schéma de l’action générale des secours
Partie III
LA VICTIME S’ETOUFFE
Objectifs
A la fin de cette partie, vous serez capable :
• d’identifier l’obstruction des voies aériennes totale ou partielle ;
• de réaliser l’enchaînement des techniques qui permettent d’obtenir une désobstruction des voies aériennes chez l’adulte, l’enfant et le nourrisson en cas d’obstruction totale ;
• d’indiquer la conduite à tenir que vous devez adopter devant une victime qui présente une obstruction partielle des voies aériennes.
Que voyez – vous ? Que feriez-vous ?
L’obstruction totale chez l’adulte
et l’enfant
La victime :
- ne peut plus parler- ne peut pas crier s’il s’agit d’un enfant- aucun son n’est audible- garde la bouche ouverte- ne peut pas tousser- ne peut pas respirer- s’agite
=> Si aucun geste de secours efficace n’est réalisé, alors la victime deviendra bleue (cyanosée) et perdra connaissance.
Que faire ?
- Laisser la victime dans la position où elle se trouve
- Donner 5 claques vigoureuses dans le dos
- Si inefficacité, réaliser 5 compressions abdominales
- Alternez les claques et les compressions abdominales jusqu’à efficacité du geste ou de perte de conscience.
L’obstruction partielle
La victime :
- parle et peut répondre à nos questions
- tousse vigoureusement
- respire avec un bruit parfois sur agité
- s’agite
Que faire ?
- installer la victime dans la position où elle se sent le mieux
- encourager la victime à tousser afin de rejeter le corps étranger
- demander un avis médical
- surveiller la victime
CLAQUES DANS LE DOS
Pour être efficaces, les claques dans le dos sont données :
- entre les deux omoplates ;- avec le plat de la main ;- de façon vigoureuse (ou sèche).
COMPRESSIONS ABDOMINALES
Pour être efficaces, les claques dans le dos sont données :
- sont données en position correcte ;- dans une direction conforme ;- avec une force suffisante.
L’obstruction totale chez le nourrisson
Donner 5 claques dans le dos à califourchon sur l’avant bras, tête basse en appui sur la cuisse
Le caler entre les 2 avant-bras et retourner sur l’autre cuisse
Exercer 5 pressions sur la moitié inférieure de son sternum
Alterner 5 claques, 5 compressions jusqu’à libération des voies aériennes ou la perte de connaissance
Mettre au reposDemander un avis médicalSurveiller la victime
Schéma de l’action générale des secours
Partie IV
LA VICTIME SAIGNE ABONDAMMENT
Objectifs
A la fin de cette partie, vous serez capable :
• en présence d’une personne qui présente un saignement
abondant, de réaliser une compression directe de l’endroit
qui saigne, en vous protégeant les mains si possible ;
• de choisir le geste et/ou la position la plus adaptée pour
éviter l’aggravation d’une victime qui saigne du nez ou bien
qui vomit ou crache du sang.
Que voyez – vous ? Que feriez-vous ?
La compression locale
- Constater l’hémorragie- Arrêter l’hémorragie immédiatement en comprimant
directement l’endroit qui saigne- Allonger la victime en position horizontale- Faire alerter ou à défaut alerter soi – même les secours- Vérifier que l’hémorragie est arrêtée et parler
régulièrement à sa victime en attendant l’arrivée des secours
- Ne pas donner à boire- Protéger sa victime du froid et/ou des intempéries
Comprimer directement sur la plaie avec la main si possible protégée
Si le sauveteur doit se libérer, alors : - poser un tampon relais à l’aide d’un chiffon propre ou d’un mouchoir plié - le maintenir avec un lien large assez long pour faire 2 tours
Si contact avec le sang de la victime se laver et se désinfecter les mains, consulter un service adapté
COMPRESSION LOCALE
(MANUELLE OU TAMPON RELAIS)
- La compression doit recouvrir la totalité de la plaie.
- La compression doit être suffisante pour arrêter le saignement.
- La compression doit être permanente.
SAIGNEMENT AVEC UN CORPS ETRANGER
- Alerter le Samu – Centre 15
- Appliquer les consignes données en attendant les secours
SAIGNEMENT DE NEZ
- Assoir la victime tête penchée en avant
- Lui demander de comprimer avec son doigt la narine qui saigne pendant 10 minutes
- Si le sainement persiste ou se reproduit, demander un avis médical.
- Pour tout saignement de nez consécutif à un choc ou à une chute, alerter les secours et surveiller la victime.
Vomit et/ou crache du sang
- Alerter immédiatement un médecin ou la Samu – Centre 15
- Installer la victime en position assise ou demi - assise
- Conserver les vomissements ou crachats dans un récipient et le présenter au médecin
- Surveiller la victime
Autres hémorragies
- Allonger la victime
- Alerter le Samu – Centre 15
- Surveiller la victime
Schéma de l’action générale des secours
Partie V
LA VICTIME EST INCONSCIENTE
Objectifs
A la fin de cette partie, vous serez capable :
• de maintenir libre les voies aériennes d’une victime
inconsciente qui respire en attendant l’arrivée des
secours d’urgence.
Que voyez – vous ? Que feriez-vous ?
Face à une personne inconsciente,
que faire ?
- Réaliser la protection - Rechercher toute détresse évidente qui peut menacer
la vie de la victime à court terme- Apprécier l’état de conscience- « A l’aide !!! »- Libération des voies aériennes- Apprécier la respiration- Alerter ou faire alerter- Surveiller
La libération des voies aériennes
- Col, cravate, ceinture
- Basculer doucement la tête en arrière et élever le menton
¤ placer la paume d’une main sur le front pour appuyer vers le bas et incliner la tête en arrière
¤ placer 2 ou 3 doigts de l’autre main juste sous la pointe du menton, en prenant appui sur l’os.
LIBERTE DES VOIES AERIENNES
Pour assurer la liberté des voies aériennes :
- Le menton doit être tiré vers l’avant ;
- La tête doit être basculée prudemment en arrière et
maintenue dans cette position.
La Position Latérale de Sécurité
Mettre son bras à 90°Plier le coude,
paume vers le haut
Attraper son poignet opposéPlacer le dos de sa main
contre son oreille
Soulever son genou en gardant son pied au sol
Tirer le genou et le poser au sol
Dégager sa main en maintenant le coude
Positionner le genou à 90°
Ouvrir la bouche
POSITION LATERALE DE SECURITE
La mise en PLS d’une victime doit respecter les principes suivants :
- Le retournement de la victime sur le côté limite au maximum les mouvements de
la colonne cervicale ;
- Une fois sur le côté, la victime se trouve dans une position la plus latérale
possible, tête basculée en arrière pour éviter la chute de la langue et permettre
l’écoulement des liquides vers l’extérieur ;
- La position est stable ;
- Toute compression de la poitrine qui peut limiter les mouvements respiratoires
est évitée ;
- La surveillance de la respiration de la victime et l’accès aux voies aériennes sont
possibles.
Cas particuliers :
Le nourrisson et l’enfant :
La conduite est la même que celle pour l’adulte.
La femme enceinte :
Elle sera mise sur le côté gauche.
Le traumatisé :
Il sera placé sur le côté atteint.
La victime est allongée sur le ventre :
On mettra la victime sur le dos puis en PLS.
La victime inconsciente présente des convulsions :
Durant les convulsions, ne pas toucher la victime mais écarter ce qui pourrait la blesser.A la fin des convulsions, mettre en PLS.
Schéma de l’action générale des secours
Partie VI
LA VICTIME NE RESPIRE PAS
Objectifs
A la fin de cette partie, vous serez capable :
• mettre en œuvre une réanimation cardio-
pulmonaire et, si nécessaire, réaliser en toute
sécurité une défibrillation automatisée externe chez
une victime inconsciente qui ne respire pas.
Que voyez – vous ? Que feriez-vous ?
La victime ne respire pas
L’arrêt cardiaque
provoque l’arrêt respiratoire
Les causes de l’arrêt cardiaque :
- Certaines maladies du cœur comme l’infarctus
du myocarde ;
- Anomalie du fonctionnement électrique du cœur.
L’arrêt respiratoire
provoque l’arrêt cardiaque
Les causes de l’arrêt respiratoire :
- Évolution d’une obstruction grave des voies aériennes ;
- Intoxication (médicaments, drogues, alcool) ;
- Traumatisme (crâne, rachis, thorax) ;
- Noyade ;
- Electricité.
La chaîne de survie
Devant un arrêt cardiaque soudain, devant un témoin, la mise en œuvre immédiate de la chaîne de survie, grâce à l’action du 1er témoin et à l’utilisation du défibrillateur automatisé externe, fait passer les chances de survie immédiate de 4 à 40%.
Chaque minute gagnée dans la mise en place d’un DAE peut augmenter de 10% les chances de survie de la victime.
Face à une personne qui ne respire pas,
que faire ?
- Réaliser la protection ;- Apprécier l’état de conscience ;- « A l’aide !!! » ;- Si nécessaire, mettre la victime sur le dos ;- Libération des voies aériennes ;- Apprécier la respiration ;- Faire alerter les secours et réclamer un DAE ;- Pratiquer une Réanimation Cardio - Pulmonaire en associant des
compressions thoraciques et une ventilation artificielle ;- Poursuivre la RCP jusqu’
- à la mise en œuvre d’un DAE,- au relais par les services de secours,- à la reprise d’une respiration normale par la victime.
Si le sauveteur ne peut pas effectuer des insufflations : en cas de répulsion, de vomissements, d’absence de protection buccale, il réalise des compressions thoraciques seules et fait alerter.
Cette action est poursuivie jusqu’à l’arrivée du DAE ou des secours.
Les compressions thoraciques
chez l’adulte
La victimesur un plan dur
Mettre lethorax à nu
Placer le talon d’une main au centre de la poitrine jamais sur les côtes
Poser l’autre main sur la première en entrecroisant les doigts ou mains à plat l’une sur l’autre Les doigts ne touchent pas le thorax.
Bras tendus,Coudes verrouillés
Appuyer verticalement sur le sternum
L’amplitude est de 4 à 5 cm La durée de compression est égale à celle du relâchement
COMPRESSIONS THORACIQUES
- S’assurer que la victime est allongée sur le dos et sur un plan dur pour comprimer le thorax de la victime entre le sternum et la colonne vertébrale ;
- Comprimer verticalement, de 4 à 5cm, le sternum pour rendre efficace les compressions et limiter le risque de fractures de côtes ;
- Relâcher complètement le thorax entre les compressions pour permettre au cœur de bien se remplir ;
- Effectuer des compressions à une fréquence de 100 fois par minute.
Les compressions thoraciques
chez l’enfant et le nourrisson
La victimesur un plan dur
Mettre lethorax à nu
Chez l’enfant Chez le nourrisson
Placer la pulpe de 2 doigts sur le sternum à 1 cm au dessous de la
ligne entre les mamelons
Placer le talon d’une main au dessous de la ligne entre les mamelonsAppuyer verticalement avec un seul bras sur le sternum jamais sur les côtes
L’amplitude est égale à 1/3 du thoraxLa durée de la compression est égale à celle du relâchement
La ventilation artificielle
Boucher le nez entre le pouceet l’index
Plaquer ses lèvres tout autourde celles de la victime
Fermer la bouche en appuyant la
lèvre inférieure contre la lèvre
supérieure
Appliquer sa bouche tout autour
du nez
Englober la bouche et le nez du
bébé
Bouche à bouche Bouche à nez Bouche à bouche - nez
Dans tous les cas, insuffler progressivement jusqu’au début du soulèvement de la poitrine.
VENTILATION ARTIFICIELLE
- S’assurer que les voies aériennes de la victime restent libres, pour permettre le passage de l’air durant toute la manœuvre ;
- Insuffler sans fuite dans les voies aériennes de la victime, pour apporter suffisamment d’air aux poumons de la victime ;
- Insuffler lentement et progressivement jusqu’à ce que la poitrine de la victime commence à se soulever.
La réanimation cardio - pulmonaire
Compressions thoraciques + ventilations artificielles
Chez l’adulte Chez l’enfant et le nourrisson
Alterner
30 compressions
2 insufflations
5 insufflations
Puis alterner
30 compressions
2 insufflations
Dans tous les cas, la fréquence des compressions est de 100/min.
La défibrillation automatisée externe
chez l’adulte
Allumer le défibrillateurPlacer les électrodesConnecter les électrodesEcouter les consignes transmises par le DAE
La défibrillation automatisée externe
chez l’enfant
Allumer le défibrillateurPlacer les électrodes « enfant »Connecter les électrodes enfantEcouter les consignes transmises par le DAE
JAMAIS DE DEFIBRILLATEUR SUR UN NOURRISSON
Cas particuliers
La victime présente un timbre autocollant médicamenteux
sur la zone de pose des électrodes
- Retirer le timbre et essuyer la zone avant de coller l’électrode
Le sauveteur constate une cicatrice et perçoit un boîtier sous la peau
à l’endroit où il doit poser l’électrode sous la clavicule droite
- Coller l’électrode à environ 1cm sous la bosse perçue
La victime est allongée sur une surface en métal
- Déplacer la victime vers une surface non métallique ou glisser un tissu sous elle
La victime est allongée sur un sol mouillé
- Déplacer la victime pour l’allonger sur une surface sèche
Schéma de l’action générale des secours
Adulte Enfant
Partie VII
LA VICTIME SE PLAINT D’UN MALAISE
Objectifs
A la fin de cette partie, face à une personne victime
d’un malaise, vous serez capable :
• d’identifier les signes qui imposent un avis médical
immédiat du SAMU – Centre 15.
Que voyez – vous ? Que feriez-vous ?
Définition
La victime ressent une sensation pénible traduisant un
trouble du fonctionnement de l’organisme, sans pouvoir en identifier
obligatoirement l’origine.
Cette sensation, parfois répétitive, peut être fugace ou
durable et/ou de survenue brutale ou progressive.
Observer les signes de malaiseMettre la victime
au reposQuestionner
Age ?
Ecouter Observer
Douleur serrant la poitrine
Position ½ assise- Depuis combien de
temps ?
Alerter
Ou
- Avez-vous déjà présenté ce type de
malaise ?
- Prenez-vous des médicaments ?
Surveiller
Position allongée- Avez-vous été
gravement malade ou hospitalisé ?
Observer
Mettre la victime au repos
Questionner Age ?
Ecouter Observer
Difficulté respiratoireDifficulté de
langage ou de la compréhension
Position ½ assise- Depuis combien
de temps ?
Alerter
Ou
- Avez-vous déjà présenté ce type de
malaise ?
- Prenez-vous des médicaments ?
Surveiller
Position allongée- Avez-vous été
gravement malade ou hospitalisé ?
Observer
Mettre la victime au repos
Questionner Age ?
Ecouter Observer
Diminution ou perte de la vision uni ou
bilatérale
Difficulté de langage ou de la compréhension
Faiblesse ou paralysie
(face, bras, jambe)
Perte d’équilibre –chute
Position ½ assise- Depuis combien
de temps ?
Alerter
Ou
- Avez-vous déjà présenté ce type de
malaise ?
Mal de tête sévère, soudain et inhabituel
- Prenez-vous des médicaments ?
Surveiller
Position allongée- Avez-vous été
gravement malade ou hospitalisé ?
Observer
Mettre la victime au repos
Questionner Age ?
Ecouter Observer
Froid
Pâleur intense
Position ½ assise- Depuis combien
de temps ?
Alerter
Ou
- Avez-vous déjà présenté ce type de
malaise ?
Sueurs abondantes
- Prenez-vous des médicaments ?
Surveiller
Position allongée- Avez-vous été
gravement malade ou hospitalisé ?
Observer les signes de malaiseMettre la victime
au reposQuestionner
Age ?
Ecouter Observer
Douleur serrant la poitrine
Difficulté respiratoire
Mal de tête sévère, soudain et inhabituel
Froid
Diminution ou perte de la vision uni ou
bilatérale
Pâleur intense
Difficulté de langage ou de la compréhension
Sueurs abondantes
Faiblesse ou paralysie
(face, bras, jambe)
Perte d’équilibre –chute
Position ½ assise- Depuis combien de
temps ?
Alerter
Ou
- Avez-vous déjà présenté ce type de
malaise ?
- Prenez-vous des médicaments ?
Surveiller
Position allongée- Avez-vous été
gravement malade ou hospitalisé ?
Cas particuliers :
prise habituelle de médicaments ou de sucre
Si la victime le demande, ou sur consigne d’un médecin préalablement alerté, il faut aider la personne à prendre ce traitement en respectant les doses prescrites
De même, si une victime demande spontanément du sucre, lui en donner, de préférence en morceaux.
Schéma de l’action générale des secours
Partie VIII
LA VICTIME SE PLAINT
APRES UN TRAUMATISME
Objectifs
A la fin de cette partie, vous serez capable :
• d’installer en position d’attente une victime qui présente une plaie grave ;
• de réaliser les gestes de secours nécessaires à une personne qui présente une plaie simple ;
• d’arroser à l’eau une brûlure venant de se produire avant d’identifier sa gravité et d’adapter les gestes de secours ;
• d’éviter toute mobilisation d’une personne victime d’une atteinte traumatique des os ou des articulations, en attendant les secours.
Que voyez – vous ? Que feriez-vous ?
Les plaies
Une plaie est une lésion de la peau, revêtement protecteur du corps, avec une atteinte possible des tissus sous la peau.
Les plaies sont généralement secondaires à un traumatisme. Elles sont provoquées par :
- une coupure ;
- une éraflure ;
- une morsure ;
- une piqûre.
Reconnaître une plaie grave d’une plaie simple
M A LMécanisme Aspect Localisation
Par projectile Qui saigne Au cou, à l’œil ou à la face
Par outils Déchiquetée Au thorax
Par morsure Multiples et/ou étendues A l’abdomen
Par objet tranchant
La gravité d’une plaie dépend de :
La plaie simple, petite coupure superficielle ou éraflure saignant peu et non située à proximité d’un orifice naturel ou de l’œil.
Les plaies graves
Plaie du thorax
Position ½ assise pour rendre la respiration de la victime plus facile.
Plaie à l’abdomen
Position à plat dos, ainsi que cuisses et genoux fléchis pour relâcher les muscles de l’abdomen et diminuer la douleur.
Plaie à l’œil
Position allongée à plat dos, avec la tête calée, en recommandant au blessé de fermer les yeux et de ne pas bouger. Ne jamais chercher à retirer un corps étranger oculaire. Cette position évite une aggravation éventuelle de la lésion de l’œil.
Autre type de plaie
Allonger la victime pour diminuer les complications et prévenir une défaillance.
Plaie avec un corps étranger
Ne jamais retirer le corps étranger.Demander un avis médical.Protéger la victime du froid ou de la chaleur et des intempéries.
Surveiller la victime.
Les plaies simples
Se laver les mains avec de l’eau et du savon.
Nettoyer la plaie à l’eau et au savon, ou avec un antiseptique au besoin avec une compresse stérile.
Protéger avec un pansement si la plaie risque d’être souillée.
Demander à la victime si elle est vaccinée contre le tétanos, et si oui, depuis quand ?
SI LA PLAIE DEVIENT ROUGE, CHAUDE, SI ELLE GONFLE, SI ELLE CONTINUE A FAIRE MAL ET/OU SI DE LA FIEVRE APPARAIT DANS LES JOURS QUI SUIVENT AL ORS CONSULTER SANS TARDER UN
MEDECIN.
Les brûlures
Une brûlure est une lésion de la peau et/ou des voies aériennes ou
des voies digestives provoquées par la chaleur, les substances
chimiques, l’électricité, le frottement, ou dues à des radiations.
Que voyez – vous ? Que feriez-vous ?
Reconnaître la brûlure grave de la brûlure simple
Brûlure grave Brûlure simple
Cloque unique ou multiple d’une surface supérieure à celle
de la moitié de la paume de la main de la victime,
Rougeur de la peau chez l’adulte,
Destruction plus profonde (aspect noirâtre de la partie brûlée) associée souvent à des cloques et une rougeur plus ou moins étendue,
Cloque d’une surface inférieure à celle de la moitié de la
paume de la main de la victime.
Localisations particulières : visage, mains, voisinage des orifices naturels ou articulations,
Rougeur étendue de la peau chez l’enfant.
De nature électrique
Conduite à tenir
Brûlures simples Brûlures graves
Supprimer la cause ou soustraire la victime à la cause
Refroidir le plus tôt possible la surface brûlée en laissant couler de l’eau froide sans pression sur la brûlure jusqu’à :
- la disparition de la douleur - l’obtention d’un avis médical
Ne pas percer la cloque et la protéger par un pansement stérile
Retirer les vêtements de la victime qui n’adhèrent pas à la peau
Surveiller la brûlure et demander à la victime si elle est vaccinée contre le tétanos
Alerter les secours
Chez l’enfant et le nourrisson, il faut toujoursprendre l’avis d’un médecin.
Allonger la victime
Surveiller et rassurer la victime.
Brûlures simples Brûlures graves
L’arrosage est immédiat
sur la surface brûlée
- jusqu’à la disparition de la douleur
- jusqu’à l’obtention d’un avis médical
Cas particuliers
Brûlures par produits chimiques
- projection sur la peau et les vêtements
=> se protéger
=> arroser à grande eau sans faire couler sur les zones saines
=> ôter les vêtements imbibés et les chaussures
=> alerter les secours
- projection de liquide chimique dans l’œil
=> rincer l’œil abondamment à l’eau le plus tôt possible en veillant à ce que l’eau ne
coule pas sur l’autre œil
=> alerter
- internes par ingestion
=> ne pas donner à boire sans avis médical
=> ne pas faire vomir
=> garder l’emballage du produit chimique en cause et le produit restant
=> demander un avis médical et suivre les conseils donnés
Brûlures électriques=> demander un avis médical et suivre les conseils donnés
Brûlures internes par inhalation
=> placer la victime en position ½ assise
=> demander un avis médical et suivre les conseils donnés
Les traumatismes des os et des
articulations
Les atteintes traumatiques des os ou des articulations sont
fréquentes. Elles peuvent toucher les membres supérieurs, les
membres inférieurs, la tête, la nuque ou le dos.
Ces atteintes résultent d’un coup, d’une chute ou d’un faux
mouvement.
Que voyez – vous ? Que feriez-vous ?
Le blessé a fait une chute, est étendu sur le sol et se
plaint du dos, de la nuque et/ou de la tête
Ne jamais mobiliser la victime ;
Conseiller fermement au blessé de ne pas bouger et surtout pas la tête ;
Faire alerter les secours d’urgence ;
Immobiliser la tête dans la position où elle se trouve avec les deux mains placées de
chaque côté de celle-ci.
Surveiller la victime.
La tête reste immobile
Le maintien est permanent
La victime a reçu un coup sur la tête…
…et présente plusieurs minutes après : - une agitation ou une prostration ;- des vomissements ;- des maux de tête persistants ;- une diminution de la force musculaire ou un engourdissement
La victime peut ne pas se souvenir de l’accident. Dans ce cas, il faut :
- lui demander de s’allonger ;- demander un avis médical en appelant le SAMU – Centre 15 ;
- surveiller la victime en lui parlant régulièrement.
La victime se plaint d’un traumatisme de
membre
- Interdire toute mobilisation du membre atteint ;
- Faire alerter les secours ou demander un avis médical ;
- Suivre les conseils donnés par les secours ;
- Surveiller la victime en lui parlant régulièrement ;
- Protéger la victime contre le froid, la chaleur et les intempéries.
Schéma de l’action générale des secours
FIN