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t 5- Vendredi 19 février 2016 n°101 Sommaire Direct Légumes L’hebdo des producteurs La semaine syndicale • Baisse des cotisations sociales pour tous les agriculteurs 2 • Autorisation d’un fongicide contre l’oïdium sur fraisier 2 • Nouvelles des régions : Alsace - Une mobilisation sans relâche 3 Flash entreprises • Appel à candidature en PACA : développement de serres solaires bioclimatiques - phase pilote 4 Le marché des infos • L’étiquetage et le patriotisme alimentaire ; ... 5 édito Le 53 ème salon international de l’agriculture ouvrira ses portes dans quelques jours. Principale vitrine de l’agriculture française, carrefour incontournable entre les producteurs venus de toute la France, représentant toutes les filières, et les consommateurs, le salon 2016 arrive en pleine crise agricole. Une crise sans précédent, aux origines diverses mais qui frappe sans distinction toutes les productions nationales. Il est fort probable que les annonces du Premier ministre ne suffiront pas à calmer les producteurs, exaspérés, désespérés. Des mois accumulés de prix bas, de pressions continues de la distribution, et d’ignorance, ou de mépris des pouvoirs publics ne s’effacent pas par des annonces. Il faudra des actes, des actes concrets. Les producteurs ont, semble-t-il, le soutien des consommateurs. Ensemble, ils retrouveront au salon de l’agriculture les principales enseignes de la distribution. Soucieuses de soigner leur image, elles viendront au salon expliquer qu’elles défendent à la fois l’origine France, le pouvoir d’achat du consommateur et les revenus des producteurs. Mais aujourd’hui, les uns et les autres savent que l’objectif premier des enseignes reste le profit. Pas celui des producteurs ou des consommateurs, seulement celui de leurs actionnaires. Quant aux politiques, censés réguler les relations entre les uns et les autres, qui aujourd’hui attend encore quelque chose d’eux ? Toujours prompts à encadrer, réglementer, normer, ils sont par contre rarement prêts à assumer les conséquences de leurs décisions, renvoyant régulièrement la responsabilité tantôt à l’Europe, tantôt à la mondialisation, les raisons de leurs échecs. Mais au salon, il faudra bien affronter en face à face les producteurs, fort décidés à sauver les entreprises, à vivre dignement de leur travail, à nourrir demain encore, en qualité et en quantité, leurs concitoyens. Ils pourront aussi ne pas venir. Nous ne leur reprocherons pas. Conscients de l’importance du salon de l’agriculture pour renforcer les liens qui les unissent aux consommateurs, les producteurs sauront se montrer dignes et responsables. Mais ils sauront aussi accueillir comme il se doit ceux qui vivent sur leur dos et entravent le fonctionnement de leur entreprise. Une demande très simple : plus de prix, moins de normes. Jacques Rouchaussé, président des Producteurs de Légumes de France Le salon de l’agriculture aura lieu cette année du 27 février au 6 mars. Légumes de France sera présent sur le stand d’Interfel (Hall 2.2 - stand B017). Venez nous y retrouver ! Valeur, quand tu nous échappes … « Ensemble, cultivons la France des légumes » Les membres du Club Partenaires des Producteurs de Légumes de France HORCONEX SERRES ET EQUIPEMENTS

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5€ - Vendredi 19 février 2016

n°101Sommaire

Direct LégumesL’hebdo des producteurs

La semaine syndicale• Baisse des cotisations sociales pour tous les agriculteurs 2• Autorisation d’un fongicide contre l’oïdium sur fraisier 2• Nouvelles des régions : Alsace - Une mobilisation sans relâche 3

Flash entreprises • Appel à candidature en PACA : développement de serres solaires bioclimatiques - phase pilote 4Le marché des infos • L’étiquetage et le patriotisme alimentaire ; ... 5

éditoLe 53ème salon international de l’agriculture ouvrira ses portes dans quelques jours. Principale vitrine de l’agriculture française, carrefour incontournable entre les producteurs venus de toute la France, représentant toutes les filières, et les consommateurs, le salon 2016 arrive en pleine crise agricole. Une crise sans précédent, aux origines diverses mais qui frappe sans distinction toutes les productions nationales. Il est fort probable que les annonces du Premier ministre ne suffiront pas à calmer les producteurs, exaspérés, désespérés. Des mois accumulés de prix bas, de pressions continues de la distribution, et d’ignorance, ou de mépris des pouvoirs publics ne s’effacent pas par des annonces. Il faudra des actes, des actes concrets.Les producteurs ont, semble-t-il, le soutien des consommateurs. Ensemble, ils retrouveront au salon de l’agriculture les principales enseignes de la distribution. Soucieuses de soigner leur image, elles viendront au salon expliquer qu’elles défendent à la fois l’origine France, le pouvoir d’achat du consommateur et les revenus des producteurs. Mais aujourd’hui, les uns et les autres savent que l’objectif premier des enseignes reste le profit. Pas celui des producteurs ou des consommateurs, seulement celui de leurs actionnaires.Quant aux politiques, censés réguler les relations entre les uns et les autres, qui aujourd’hui attend encore quelque chose d’eux ? Toujours prompts à encadrer, réglementer, normer, ils sont par contre rarement prêts à assumer les conséquences de leurs décisions, renvoyant régulièrement la responsabilité tantôt à l’Europe, tantôt à la mondialisation, les raisons de leurs échecs.Mais au salon, il faudra bien affronter en face à face les producteurs, fort décidés à sauver les entreprises, à vivre dignement de leur travail, à nourrir demain encore, en qualité et en quantité, leurs concitoyens. Ils pourront aussi ne pas venir. Nous ne leur reprocherons pas.Conscients de l’importance du salon de l’agriculture pour renforcer les liens qui les unissent aux consommateurs, les producteurs sauront se montrer dignes et responsables. Mais ils sauront aussi accueillir comme il se doit ceux qui vivent sur leur dos et entravent le fonctionnement de leur entreprise. Une demande très simple : plus de prix, moins de normes.

Jacques Rouchaussé, président des Producteurs de Légumes de France

Le salon de l’agriculture aura lieu cette année du 27 février au 6 mars. Légumes de France sera présent sur le stand d’Interfel (Hall 2.2 - stand B017).

Venez nous y retrouver !

Valeur, quand tu nous échappes …

« Ensemble, cultivons la France des légumes »

Les membres du Club Partenaires des Producteurs de Légumes de France

HORCONEXSERRES ET EQUIPEMENTS

2 Direct Légumes N°101 - vendredi 19 fevrier 2016

La semaine syndicale

L’année dernière, le plateau éphémère du Gnis #VillageSemence a totalisé plus de 120 heures de débats. A cette occasion, plus de 400 invités ont tout dévoilé des actualités du monde agricole. Il fait son retour à l’occasion de l’édition 2016 du salon international de l’agriculture (SIA) pour aller encore plus loin. #VillageSemence permet de parler au grand public de l’avenir de l’agriculture. Fidèle à son image d’actu sans tabou, l’équipe de journalistes présente couvrira aussi bien des sujets de société, comme le suicide des agriculteurs, le gaspillage alimentaire ou encore l’agriculture urbaine que des thématiques plus larges portant sur l’innovation et les technologies qui feront l’agriculture de demain ou la chimie végétale. Une série d’émissions sera également consacrée à la production de légumes avec un angle culinaire pour faire découvrir la diversité des types de variétés à travers des recettes et un angle savoir-faire pour valoriser le travail des producteurs de légumes. Ainsi, le navet, le poirée, le poireau, la laitue ou encore le choux et les radis seront mis à l’honneur. Les producteurs de Légumes de France interviendront à cette occasion. Un viewer sera installé sur la page d’accueil du site internet du Gnis afin que tout un chacun puisse regarder, en direct, l’ensemble des émissions.

#VillageSemence est de retour pour le SIA 2016

Le Premier ministre a annoncé jeudi 18 février devant l’Assemblée nationale une baisse immédiate de sept points des cotisations sociales pour tous les agriculteurs, qui s’ajoutera à la baisse de trois points des cotisations familiales, soit une baisse totale de dix points. Le décret doit prochainement être publié. Il a également arrêté une mesure pour les agriculteurs qui auront dégagé en 2015 un revenu très faible : une année blanche sociale par report automatique d’un an, reconductible dans la limite de 3 ans, sans aucune démarche de l’agriculteur, sans pénalité, ni intérêt de retard, de toutes les cotisations 2016. Nous vous tiendrons informés de la parution des textes et leur contenu dans les prochains numéros de Direct Légumes.

Baisse des cotisations sociales pour tous les agriculteurs

La notion de proximité est régulièrement utilisée et mise en avant par les différents acteurs de la filière fruits et légumes, mais reste difficilement qualifiable et quantifiable du fait de l’absence de base juridique commerciale. Pour apporter un éclairage, FranceAgriMer a décidé de lancer une étude sur le sujet et s’attache ainsi à répondre à 3 questions : quelle(s) signification(s) est donnée à la proximité et de quels facteurs cette notion dépend-elle ? Peut-on quantifier les circuits de proximité ? Quel(s) impact(s) a-t-elle sur la filière ? L’étude, qui se concentre sur 3 produits (endive, fraise et pomme), fait ressortir le caractère variable de la notion de proximité. Cette dernière est influencée d’une part par le couple « bassin de consommation - bassin de production », le produit et ses caractéristiques (périssabilité, concurrence, lien terroir et variété) ainsi que par les caractéristiques de l’acteur. La synthèse de l’étude est accessible ici.

Etude sur la notion de proximité dans la filière fruits et légumes frais

Suite à la ré-homologation des spécialités BASF composées de soufre, une nouvelle autorisation de mise sur le marché (AMM) a été délivrée pour protéger le fraisier contre l’oïdium. KUMULUS DF est un produit de biocontrôle (Noduvert) et il est autorisé en agriculture biologique. Voici ses principales caractéristiques :

Spécialité Substance active

Formulation Usage autorisé en fraisier en

TPA1

Dose/ha

Délai avant récolte

Délai de réentrée (heures)

NombreMaximum

d’applications/an

KUMULUS DF

80% de soufre micronisé

Granulés à dis-perser dans l’eau

Oïdium 5 kg 5 jours 6 h en plein champ /

8 sous abri

6/an

La zone non traitée est de 5 mètres et le produit est exempt de limite maximale de résidus. Le produit n’est pas considéré comme dangereux selon le règlement CLP2.1 Traitement des parties aériennes

2 Classification et d’étiquetage des produits chimiques

Autorisation d’un fongicide contre l’oïdium sur fraisier

3 Direct Légumes N°101 - vendredi 19 fevrier 2016

La semaine syndicale

Nouvelles des régions

PACAUn 70ème anniversaire placé sous le signe de l’optimismeLa FDSEA 13 organise son congrès annuel le mardi 23 février à Plan d’Orgon. La matinée sera consacrée à des ateliers d’informations techniques (emploi, produits phytosanitaires…) en présence de Dominique Barrau, Secrétaire général de la FNSEA. L’après-midi laissera place aux échanges avec un débat intitulé « Agriculteurs provençaux, indispensables au territoire ! ». Autour de la table, des intervenants extérieurs au monde agricole (élus, représentants du secteur touristique, …) viendront témoigner de l’importance de l’agriculture provençale et des conséquences - non négligeables - qu’entrainerait la régression ou disparition de cette dernière. L’objectif de ce débat est de démontrer qu’élus et citoyens ont un intérêt à défendre les agriculteurs ; pour les producteurs, il s’agira de mesurer à quel point ils sont indispensables ! A noter que cette année, la FDSEA 13 célèbre ses 70 ans. Pour l’occasion, les anciens présidents du syndicat seront mis à l’honneur.

Nord-Pas-de-Calais - Picardie Une Assemblée générale tournée vers l’Agriculture de demainLes sections régionales « Légumes Hors Contrat » des FDSEA du Nord et du Pas-de-Calais se sont réunies mercredi 17 février à l’occasion de l’Assemblée générale. Un point technique sur le dossier Emploi a dans un premier temps été réalisé. Il a porté sur les contrats de travail - les règles incontournables et nouvelles obligations - ainsi que sur le compte pénibilité où la position de Légumes de France sur le dossier a été rappelée. Dans un second temps, les échanges ont porté sur l’Agriculture de demain avec l’intervention de Bertrand Vandoorne - Enseignant-chercheur à l’ISA* - sur les nouvelles technologies (agriculture de précision, robotisation au champ…) et de Dominique Werbrouck - Directeur du Pôle Légumes - sur l’action P3A (projets agricoles et agroalimentaires d’avenir). Bertrand Vandoorne étudie l’amélioration de la compétitivité et de la durabilité des exploitations, notamment au travers d’outils tels que les robots de binage et porteurs de charge qui apparaissent également comme une solution aux problématiques de pénibilité. Dominique Werbrouck, quant à lui, travaille en lien avec l’ISA et d’autres partenaires dont le CTIFL sur un projet en 2 axes dont le premier porte sur l’agriculture de précision avec le développement d’outils connectés et le second sur la robotique agricole. Le projet a démarré en début d’année et devrait durer 18 mois.* Institut d’Enseignement Supérieur, de Recherche et d’Expertise spécialisé dans l’Agriculture, l’Agroalimentaire l’Environnement et le Paysage.

AlsaceUne mobilisation sans relâcheLes producteurs de légumes alsaciens ont participé aux deux actions organisées récemment en Région. Ainsi, vendredi 12 février, deux carrefours routiers situés à proximité de supermarchés ont été bloqués, l’un sur la commune de Sélestat et l’autre à Strasbourg. Au premier point de blocage, 200 producteurs et 60 tracteurs étaient rassemblés ; à Strasbourg, ils étaient le double. Les agriculteurs ont distribué aux automobilistes des tracts dénonçant la mauvaise répartition des marges ainsi que des pommes. En parallèle, des relevés de prix ont été pratiqués dans les supermarchés environnants. L’absence de référence alsacienne a pu être constatée ; seuls 2 légumes étaient présents (l’oignon et le radis noir). Lors de l’action à Sélestat, Denis Digel - administrateur à Légumes de France et maraîcher sur la commune - s’est exprimé sur le différentiel important entre le prix payé aux producteurs et le prix de vente aux consommateurs, sur l’ineptie du compte pénibilité, des autres normes franco-françaises et sur le différentiel social-intra européen.Lundi 15 février, une rencontre réunissant producteurs, élus (députés et sénateurs) ainsi que directeurs de GMS (Cora, Carrefour, Système U) et plateforme d’achat a été organisée sur une exploitation d’élevage. Une charte de discussion - tous produits confondus - a été signée entre l’amont et l’aval. La situation difficile des producteurs de légumes a été

Des barquettes de poireaux à 7€ le kilo, estampillées « notre savoir-faire » … lorsqu’on connaît le prix payé à la production, quel est donc le savoir-faire de la distribution ?

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Retour sur l’article 33 de la loi de finances rectificative pour 2015 publiée au JO du 1er janvier 2016 et qui supprime le régime des bénéfices agricoles forfaitaires applicables aux petits exploitants pour lui substituer le régime du «micro-BA». Ce nouveau régime fiscal s’applique à compter de l’imposition des revenus de l’année 2016 aux exploitants agricoles dont la moyenne des recettes ne dépasse pas 82 200 € hors taxes sur trois années consécutives. Toutefois, pour les années 2016 et 2017, le législateur a prévu une entrée en vigueur dans le nouveau régime de manière progressive. Selon les nouvelles règles, le bénéfice imposable est déterminé sur la base d’une moyenne des recettes de l’année d’imposition et des deux années précédentes, diminuée d’un abattement pour charges de 87%. Ce régime micro-fiscal est accompagné d’un régime micro-social applicable aux cotisations et contributions sociales dues à compter du 1er janvier 2017. La loi prévoit enfin un fonds d’accompagnement, exceptionnel et transitoire pour une durée de 5 ans (2017 à 2021) en vue d’une prise en charge de l’augmentation des cotisations sociales due par la réforme.source : FNSEA

La réforme du forfait adoptée en 2016 !

4 Direct Légumes N°101 - vendredi 19 fevrier 2016

Dans le cadre du projet « développement de serres solaires bioclimatiques en PACA 1», le GERES2, Agrithermic et le GRAB3, avec le soutien de l’ADEME4 et de la Région PACA, lancent un appel à candidatures adressé aux agriculteurs de PACA, afin d’identifier 5 sites pilotes.

Qu’est-ce qu’une serre bioclimatique ?

Appelée aussi serre solaire passive, elle stocke l’énergie solaire durant la journée et la restitue la nuit ou lors de séquences nuageuses. Elle est isolée pour réduire les pertes thermiques et ne nécessite aucun panneau solaire.

Pourquoi ce projet ?

La production sous serres est très consommatrice d’énergie, elle représente 27% de la totalité de l’énergie directe consommée par l’agriculture régionale. Les territoires ruraux cherchent donc des alternatives pour dynamiser leur secteur agricole et aider les agriculteurs à s’adapter aux contraintes de marché et aux enjeux énergétiques et climatiques. De nombreux exploitants sont à la recherche de solutions durables pour viabiliser leur activité, en visant notamment la commercialisation en circuit court.

Les objectifs du projet

Le GERES diffuse depuis 15 ans des serres agricoles bioclimatiques dans les régions froides d’Asie centrale. Construites selon des techniques simples avec les matériaux locaux disponibles, ces serres montrent de très bonnes performances thermiques permettant de bons rendements même en conditions climatiques difficiles. Elles représentent un outil productif économe en énergie et pertinent pour les petites et moyennes exploitations agricoles.La mise au point de nouveaux modèles adaptés au contexte de la région PACA, au travers de 5 serres bioclimatiques pilotes, vise à apporter des réponses pour :

• La diversification de la production, et notamment une autonomisation vis-à-vis de l’approvisionnement en plants (variétés anciennes, plants pour l’agriculture biologique...) ; • La précocité et l’allongement de la saison culturale pour une meilleure rentabilité de l’exploitation ; • La production en altitude favorisant l’implantation ou le maintien d’activité en territoire isolé. Le projet propose de définir et tester les conditions de faisabilité techniques, économiques et de mise en œuvre des serres solaires bioclimatiques, dans différents contextes et pour répondre à différents projets de production agricole en PACA.

Programme d’actions 2015-2018

• Etude technique et conception participatives du modèle de serre bioclimatique adapté à chaque cas pilote, en fonction de l’itinéraire de production agricole défini ; • Appui à la recherche de financements à l’investissement pour les serres ; • Construction des serres solaires passives avec l’appui d’un chef de chantier pour les modèles complexes ; • Formation des exploitants agricoles à la gestion des serres sur les aspects énergétiques, climatiques et agronomiques et l’utilisation des outils de suivi pour le monitoring ; • Monitoring technique et analyse des résultats : suivi et analyse des performances énergétiques, climatiques, agronomiques et économiques, ainsi que des conditions de mise en œuvre ; • Capitalisation et diffusion des résultats au travers d’un guide et d’un atelier d’échanges entre producteurs, consommateurs et collectivités.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Pour toute question, vous pouvez contacter Christel Olimé ([email protected]) ou Amélie Himpens ([email protected]).

Pour postuler, cliquez ici. Les dossiers sont à transmettre avant le 21 mars 2016.

1 Provence-Alpes-Côte d’Azur

² Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarités

³ Groupe de recherche en agriculture biologique

⁴ Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie

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Appel à candidature en PACA : développement de serres solaires bioclimatiques - phase pilote

Flash entreprises . . .

COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 8 février 2016

Le RMT* « Biodiversité et Agriculture » ouvre son site internet Afin de faire connaître ses activités et ses partenaires, et de mettre à disposition les ressources produites sur les thématiques abordées par ses groupes de travail, le Réseau Mixte Technologique « Biodiversité et Agriculture » vient de mettre en ligne son site internet.

Le RMT « Biodiversité et Agriculture », lancé en juin 2014, co-animé par l’ACTA, le Ctifl et l’Inra, regroupe plus de 50 partenaires (instituts techniques, organismes de recherche publique, chambres d’agriculture, lycées agricoles, associations et bureaux d’études). Il comporte 5 groupes de travail, s’appuyant sur une cellule d’animation, dont les travaux sont orientés sur les thématiques suivantes :

Régulation biologique des bio-agresseurs Service de pollinisation et insectes pollinisateurs Méthodes d’évaluation globale de la biodiversité Conception et mise à l’épreuve des ressources pédagogiques Conception et animation d’un site internet

Ce site permet de faire connaître le réseau ainsi que ses partenaires, et de valoriser ses propres travaux ainsi que les projets de recherche et de développement de ses partenaires sur les thématiques de la régulation biologique des bio-agresseurs, du service de pollinisation et insectes pollinisateurs, des méthodes d’évaluation globale de la biodiversité. Les productions du groupe du RMT, axées sur la conception de ressources pédagogiques, seront mises à disposition afin d’être accessibles à toute personne intéressée par une meilleure compréhension des relations entre biodiversité et agriculture : documents techniques, résultats de projets, lien vers d’autres sites, etc. Le site informera également des événements à venir. Ce dispositif est financé par le Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.

Pour en savoir plus, consultez le site du RMT « Biodiversité et Agriculture » : http://rmt-biodiversite-agriculture.fr

*RMT : Les Réseaux Mixtes Technologiques ont pour objet la mise en commun de ressources humaines par les membres du réseau pour la réalisation de travaux collaboratifs sur des thématiques prioritaires pour le développement des secteurs agricoles et agroalimentaires.

Contact : Hélène Gross – ACTA ICB VetAgroSup 1 avenue Claude Bourgelat 69680 MARCY L’ETOILE [email protected]

5 Direct Légumes N°101 - vendredi 19 fevrier 2015

Le marché des infosLe marché des infos

Dimanche 14 février

Les ministres demandent plus de transparenceLes ministres de l’Agriculture et de l’Economie ont accentué la pression sur la grande distribution, vendredi soir, lors d’une réunion, à laquelle participaient aussi industriels et agriculteurs, alors que la colère des agriculteurs ne faiblit pas sur le terrain. «Il n’est pas acceptable que les négociations commerciales conduisent en 2016 à des baisses de prix pour les filières en difficulté», a déclaré le ministre de l’Economie Emmanuel Macron. Il a souligné que les contrôles menés par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur les négociations commerciales (entre fournisseurs et distributeurs) avaient été renforcés de 70 % par rapport à l’an dernier, et continueront de l’être jusqu’à la fin février. Les deux ministres ont tapé du poing sur la table pour essayer de casser l’engrenage qui s’est mis en place depuis plusieurs années : la grande distribution faisant pression pour que les industriels baissent leur prix et ceux-ci estimant qu’ils ne peuvent descendre leurs coûts qu’en payant moins cher leur matière première aux agriculteurs.

Jeudi 18 février

Direct Légumes

L’hebdo des producteurs | N°101 - 19 février 2016 | Date de création : octobre 2013 | Edité par Légumes de France (Fédération de syndicats agricoles, loi du 21 mars 1884) | Président : Jacques Rouchaussé | 11, rue de la Baume - 75008 Paris Tél : 01 53 83 48 08 www.legumesdefrance. fr | Directeur de la publication : Jacques Rouchaussé | Rédacteur en chef : Bertrand Rival, Publicité : au support | Club Partenaires : Sophie Chevallier - 06 82 66 66 94 - [email protected] | Abonnements : Séverine Le Cornec- s.lecornec@legumesdefrance. fr Conception graphique : Séverine Le Cornec | Photos : Eve Hilaire - Le studio des 2 prairies ; Légumes de France Ont participé à ce numéro : Hélène Boucherie, Amélie Dupendant,, Séverine Le Cornec, Marie Sophie Lutrand, Bertrand Rival. ISSN : 2270-7727 - Dépôt légal : à parution

Certains légumes verts doperaient la santé intestinaleDe nouvelles recherches relayées cette semaine montrent que la consommation de légumes-feuilles verts permettrait d’améliorer la santé digestive. Cette étude, menée par une équipe de chercheurs de Melbourne (Australie) et de l’université de York (Royaume-Uni), a découvert qu’une molécule inhabituelle de glucose, qui se trouve dans les légumes verts, nourrit les «bonnes» bactéries du système digestif. Elle encourage leur développement dans le ventre et permet de réduire le nombre de mauvaises bactéries et d’améliorer la santé digestive. (...) «Nous pensons qu’il sera possible d’utiliser ces enzymes répandus pour rendre possible la mise au point d’antibiotiques ciblées pour se prémunir des formes néfastes de l’E. coli et d’autres pathogènes, comme la Salmonelle, responsable d’empoisonnement alimentaire, tout en n’affectant pas la flore intestinale»

L’étiquetage et le patriotisme alimentaireLe constat : trois ans après le scandale des lasagnes à la viande de cheval, peu de choses ont changé dans l’étiquetage des produits transformés. Aucune mesure réglementaire n’a été prise par la Commission européenne sur un sujet devenu très important aux yeux des producteurs, mais aussi des consommateurs. Selon une enquête de l’UFC-Que Choisir, l’origine est toujours masquée dans 54 % des produits. « On nous a beaucoup parlé du made in France dans l’industrie. Il faut que les consommateurs sachent que leurs agriculteurs le font. Nous voulons miser sur le patriotisme alimentaire. Ce n’est pas un gros mot », explique Jérémy Decerle, vice-président des JA. Qui peut agir ? Pour une harmonisation européenne de l’étiquetage, c’est la Commission européenne qui doit décider. Si la France a mis en place en 2014 une disposition légale pour imposer la mention du pays d’origine – confirmée par le Parlement européen en 2015 –, Bruxelles n’en veut pas et préfère un étiquetage « volontaire ». Motif invoqué : le coût supposé pour les industriels et la distribution.

Mercredi 17 février

Mercredi 10 février

Jeudi 18 février

La FNSEA prépare un questionnaire pour les politiques au Salon de l’agricultureLa FNSEA a annoncé jeudi qu’elle remettra à tous les politiques présents au Salon de l’agriculture un questionnaire pour préciser leurs positions sur la politique agricole européenne, la présence des loups dans certaines régions ou encore le stockage de l’eau. «Le Salon de l’agriculture, qui se tiendra la semaine prochaine, sera l’occasion d’interpeller nos politiques par un questionnaire précis, afin d’éclaircir leurs positions sur l’avenir de l’agriculture française», a prévenu le principal syndicat agricole français dans un communiqué. «Il n’est pas question que le Salon ne se transforme une nouvelle fois en concours de beauté politique», a ajouté la FNSEA (...).

Dans les Bouches-du-Rhône, la salade pique sa criseÀ Saint-Rémy-de-Provence, dans une exploitation agricole, 100.000 pieds de salade ont été arrachés en quelques semaines. Avec un hiver doux et une surproduction européenne, le marché de la salade s’est effondré. Pour les agriculteurs, les solutions sont rares : arracher, vendre à perte... ou privilégier le circuit court. Les producteurs vendent ainsi la salade entre 70 centimes et 1,30 euro, prix que les clients sont prêts à payer. Dans les Bouches-du-Rhône, le manque à gagner pourrait dépasser les 20 millions d’euros.