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Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt de la Somme Commune de BERNAVILLE Etude géologique préliminaire à la création de bassins d'infiltration sur la Commune de BERNAVILLE (Somme) ' "-''

Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt ...infoterre.brgm.fr/rapports/87-SGN-603-PIC.pdf603 PIC. SOMMAIRE RESUME INTRODUCTION 1-LOCALISATION DE L'ETUDE 2-CONDITIONS

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Direction Départementale de l'Agriculture

et de la Forêt de la Somme

Commune de BERNAVILLE

Etude géologique préliminaire

à la création de bassins d'infiltration

sur la Commune de BERNAVILLE (Somme)

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Direction Départementale de l'Agriculture

et de la Forêt de la Somme

Commune de BERNAVILLE

Etude géologique préliminaire

à la création de bassins d'infiltration

sur la Commune de BERNAVILLE (Somme)

septembre 1987

par H. GARCIA

87 SGN 603 PIC

Direction Départementale de l'Agriculture

et de la Forêt de la Somme

Commune de BERNAVILLE

Etude géologique préliminaire

à la création de bassins d'infiltration

sur la Commune de BERNAVILLE (Somme)

septembre 1987

par H. GARCIA

87 SGN 603 PIC

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Direction Départementale de l'Agriculture

et de la Forêt de la Somme

Commune de BERNAVILLE

Etude géologique préliminaire

à la création de bassins d'infiltration

sur la Commune de BERNAVILLE (Somme)

RESUME

Les bassins d'infiltration des eaux de la station d'épuration de

BERNAVILLE (Somme) ne suffisent plus à infiltrer les eaux en cas d'orage.

La Direction Départementale de 1 'Agriculture et de la Forêt de la

Somme a demandé à la SOGREAH de résoudre le problème par création de nou¬

veaux bassins.

Afin de déterminer un site favorable à leur implantation, la

SOGREAH a demandé au Bureau de Recherches Géologiques et Minières de procé¬

der à une étude d'environnement géologigue de trois secteurs, situés en

aval et en amont des bassins.

La campagne de sondages et les essais de perméabilité ont

déterminé que le site le plus favorable se situait en aval des bassins, au

lieu-dit " La vallée sous le bois ". Il associe trois paramètres indispen¬

sables pour la création des nouveaux bassins :

. Recouvrement limoneux faible

. Craie perméable (6,5.10 m/s)

. Possibilité d'alimentation gravitaire avec utilisation des

bassins actuels comme bassins tampon de décantation.

Une étude des flux hydrogéologîques montre une bonne productivité

de l'aquifère au droit des sites (280 m3/h) permettant une éventuelle

dilution des débits de fuites des bassins.

87 SGN 603 PIC

Direction Départementale de l'Agriculture

et de la Forêt de la Somme

Commune de BERNAVILLE

Etude géologique préliminaire

à la création de bassins d'infiltration

sur la Commune de BERNAVILLE (Somme)

RESUME

Les bassins d'infiltration des eaux de la station d'épuration de

BERNAVILLE (Somme) ne suffisent plus à infiltrer les eaux en cas d'orage.

La Direction Départementale de 1 'Agriculture et de la Forêt de la

Somme a demandé à la SOGREAH de résoudre le problème par création de nou¬

veaux bassins.

Afin de déterminer un site favorable à leur implantation, la

SOGREAH a demandé au Bureau de Recherches Géologiques et Minières de procé¬

der à une étude d'environnement géologigue de trois secteurs, situés en

aval et en amont des bassins.

La campagne de sondages et les essais de perméabilité ont

déterminé que le site le plus favorable se situait en aval des bassins, au

lieu-dit " La vallée sous le bois ". Il associe trois paramètres indispen¬

sables pour la création des nouveaux bassins :

. Recouvrement limoneux faible

. Craie perméable (6,5.10 m/s)

. Possibilité d'alimentation gravitaire avec utilisation des

bassins actuels comme bassins tampon de décantation.

Une étude des flux hydrogéologîques montre une bonne productivité

de l'aquifère au droit des sites (280 m3/h) permettant une éventuelle

dilution des débits de fuites des bassins.

87 SGN 603 PIC

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SOMMAIRE

RESUME

INTRODUCTION

1 - LOCALISATION DE L'ETUDE

2 - CONDITIONS GEOLOGIQUES

3 - CONDITIONS HYDROGEOLOGIQUES

Pages

3.1. - Généralités 3

3-2. - Exploitation 4

3.3- - Débit moyen annuel du bassin hydrogéologique 4

4 - TRAVAUX DE SONDAGES

5 - ESSAIS DE PERMEABILITE 11

5-1. - Généralités 11

5.2. - Principe de la méthode employée 12

5.3- - Mise en oeuvre 12

5.4- - Calcul de la perméabilité 12

CONCLUSIONS

SOMMAIRE

RESUME

INTRODUCTION

1 - LOCALISATION DE L'ETUDE

2 - CONDITIONS GEOLOGIQUES

3 - CONDITIONS HYDROGEOLOGIQUES

Pages

3.1. - Généralités 3

3-2. - Exploitation 4

3.3- - Débit moyen annuel du bassin hydrogéologique 4

4 - TRAVAUX DE SONDAGES

5 - ESSAIS DE PERMEABILITE 11

5-1. - Généralités 11

5.2. - Principe de la méthode employée 12

5.3- - Mise en oeuvre 12

5.4- - Calcul de la perméabilité 12

CONCLUSIONS

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LISTE DES FIGURES

Fig. 1 : Situation géographique à l/25.000éme

Fig. 2 : Délimitation du bassin versant correspondant au site à l/25.000éme

Fig. 3 : Fluctuation de la nappe de la craie à BEAUVAL

Fig. 4 : Implantation des sondages et essais de perméabilité à l/l.500éme

Fig. 5 : Coupe géologique du site " La Vallée -sous le bois "

Fig. 6 : Coupe géologique du site " La Vallée de Domesmont "

Fig. 7 : Coupe géologique du site " Au Macagne "

LISTE DES FIGURES

Fig. 1 : Situation géographique à l/25.000éme

Fig. 2 : Délimitation du bassin versant correspondant au site à l/25.000éme

Fig. 3 : Fluctuation de la nappe de la craie à BEAUVAL

Fig. 4 : Implantation des sondages et essais de perméabilité à l/l.500éme

Fig. 5 : Coupe géologique du site " La Vallée -sous le bois "

Fig. 6 : Coupe géologique du site " La Vallée de Domesmont "

Fig. 7 : Coupe géologique du site " Au Macagne "

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Direction Départementale de l'Agriculture

et de la Forêt de la Somme

Commune de BERNAVILLE

Etuge géologique préliminaire

à la création de bassins d'infiltration

sur la Commune de BERNAVILLE (Somme)

INTRODUCTION

Le présent rapport fait état des travaux et études effectués à

l'occasion de la création de nouveaux bassins d'infiltration pour la

commune de BERNAVILLE (Somme).

Ces travaux et études ont été commandés au Bureau de Recherches

Géologiques et Minières par la SOGREAH, maître d'oeuvre de l'opération.

Suite aux premières synthèses bibliographiques sur les conditions

géologiques et hydrogéologiques du secteur, trois sites ont prioritairement

été retenus comme présentant les caractéristiques les plus favorables.

Une reconnaissance ultérieure par sondages mécaniques a permis de

préciser l'épaisseur de recouvrement et la perméabilité de la craie afin de

choisir la meilleure zone d'implantation des nouveaux bassins d'infiltra¬

tion.

1 - LOCALISATION DE L'ETUDE (Fig. 1)

Le secteur étudié se situe de part et d'autre de l'emplacement des

bassins existants et en aval de la station d'épuration afin de pouvoir être

alimenté gravitairement par les effluents de la station.

Direction Départementale de l'Agriculture

et de la Forêt de la Somme

Commune de BERNAVILLE

Etuge géologique préliminaire

à la création de bassins d'infiltration

sur la Commune de BERNAVILLE (Somme)

INTRODUCTION

Le présent rapport fait état des travaux et études effectués à

l'occasion de la création de nouveaux bassins d'infiltration pour la

commune de BERNAVILLE (Somme).

Ces travaux et études ont été commandés au Bureau de Recherches

Géologiques et Minières par la SOGREAH, maître d'oeuvre de l'opération.

Suite aux premières synthèses bibliographiques sur les conditions

géologiques et hydrogéologiques du secteur, trois sites ont prioritairement

été retenus comme présentant les caractéristiques les plus favorables.

Une reconnaissance ultérieure par sondages mécaniques a permis de

préciser l'épaisseur de recouvrement et la perméabilité de la craie afin de

choisir la meilleure zone d'implantation des nouveaux bassins d'infiltra¬

tion.

1 - LOCALISATION DE L'ETUDE (Fig. 1)

Le secteur étudié se situe de part et d'autre de l'emplacement des

bassins existants et en aval de la station d'épuration afin de pouvoir être

alimenté gravitairement par les effluents de la station.

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Fig- 1

SITUATION GEOGRAPHIQUE

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Dans le cas où les sites retenus se trouveraient en aval des

bassins actuels, ces derniers pourraient être utilisés comme bassins tampon

afin de décanter les eaux, évitant ainsi un disfonctionnement des nouveaux

ouvrages .

2 - CONDITIONS GEOLOGIQUES

Le sous-sol des zones testées est constitué par la Craie du Conia¬

cien inférieur.

La craie forme un ensemble grisâtre ou jaunâtre quand elle est al¬

térée, à nombreux silex cornus, souvent à patine rosée et présentant aussi

parfois des niveaux irréguliers plus résistants par suite de recristal¬

lisation de calcite dans les pores.

Cet ensemble crayeux est recouvert par des limons et colluvions

d'âge quaternaire.

Sur les versants et les plateaux nous trouvons une formation limo¬

neuse rougeâtre à forte teneur caillouteuse reposant sur l'argile rouge

brun foncé à silex entiers.

Cette formation résiduelle est très discontinue et a une épaisseur

de quelques mètres reposant sur la surface altérée de la craie et remplis¬

sant de nombreuses cavités karstiques .

En fond de vallée on trouve une accumulation de colluvions formées

de résidus limoneux hétérogènes, alimentée par les limons décrits précédem¬

ment ainsi que par la terre arable, leur épaisseur dépasse parfois les 5

mètres.

Dans le cas où les sites retenus se trouveraient en aval des

bassins actuels, ces derniers pourraient être utilisés comme bassins tampon

afin de décanter les eaux, évitant ainsi un disfonctionnement des nouveaux

ouvrages .

2 - CONDITIONS GEOLOGIQUES

Le sous-sol des zones testées est constitué par la Craie du Conia¬

cien inférieur.

La craie forme un ensemble grisâtre ou jaunâtre quand elle est al¬

térée, à nombreux silex cornus, souvent à patine rosée et présentant aussi

parfois des niveaux irréguliers plus résistants par suite de recristal¬

lisation de calcite dans les pores.

Cet ensemble crayeux est recouvert par des limons et colluvions

d'âge quaternaire.

Sur les versants et les plateaux nous trouvons une formation limo¬

neuse rougeâtre à forte teneur caillouteuse reposant sur l'argile rouge

brun foncé à silex entiers.

Cette formation résiduelle est très discontinue et a une épaisseur

de quelques mètres reposant sur la surface altérée de la craie et remplis¬

sant de nombreuses cavités karstiques .

En fond de vallée on trouve une accumulation de colluvions formées

de résidus limoneux hétérogènes, alimentée par les limons décrits précédem¬

ment ainsi que par la terre arable, leur épaisseur dépasse parfois les 5

mètres.

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DELIMITATION DU BASSIN VERSANT ,.

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3 - CONDITIONS HYDROGEOLOGIQUES (Fig. 2 et 3)

3-1. - Généralités

Le sous-sol du secteur étudié, constitué de la craie coniacienne,

forme l'aquifère d'une nappe libre étendue à toute la région.

Cette nappe s ' écoule à la faveur de fissures et diaclases généra¬

lement plus développées dans les. dépressions. Sa puissance est d'une tren¬

taine de mètres en moyenne mais sa productivité décroit rapidement en

fonction de sa profondeur. Les Craies marneuses du Turonien moyen ou

" Dièves " forment en fait le substratum théorique de cette nappe.

Profonde de 20 mètres sous BERNAVILLE, 1? m sous la zone d'étude,

elle a un gradient hydraulique moyen (pente) dans l'axe de la vallée de

6°/" /oo

Elle est alimentée par les pluies s 'infiltrant sur le bassin

versant correspondant (Fig. 2) et s'écoule vers le sud, principalement

suivant l'axe de drainage que constitue la vallée sèche dite " Vallée sous

le bois ".

En ce qui concerne la fluctuation des niveaux, on observe généra¬

lement des hautes eaiox en mars - avril et des basses eaux en novembre - dé¬

cembre, l'amplitude étant assez importante (plusieurs mètres) comme le

montre le graphique de la Figure 3, graphique correspondant à un ouvrage du

réseau piézométrique présentant un environnement hydrogéologique équivalent

à celui de la zone de BERNAVILLE. La cote de 17 m par rapport au sol est à

considérer comme un niveau de nappe haut.

3 - CONDITIONS HYDROGEOLOGIQUES (Fig. 2 et 3)

3-1. - Généralités

Le sous-sol du secteur étudié, constitué de la craie coniacienne,

forme l'aquifère d'une nappe libre étendue à toute la région.

Cette nappe s ' écoule à la faveur de fissures et diaclases généra¬

lement plus développées dans les. dépressions. Sa puissance est d'une tren¬

taine de mètres en moyenne mais sa productivité décroit rapidement en

fonction de sa profondeur. Les Craies marneuses du Turonien moyen ou

" Dièves " forment en fait le substratum théorique de cette nappe.

Profonde de 20 mètres sous BERNAVILLE, 1? m sous la zone d'étude,

elle a un gradient hydraulique moyen (pente) dans l'axe de la vallée de

6°/" /oo

Elle est alimentée par les pluies s 'infiltrant sur le bassin

versant correspondant (Fig. 2) et s'écoule vers le sud, principalement

suivant l'axe de drainage que constitue la vallée sèche dite " Vallée sous

le bois ".

En ce qui concerne la fluctuation des niveaux, on observe généra¬

lement des hautes eaiox en mars - avril et des basses eaux en novembre - dé¬

cembre, l'amplitude étant assez importante (plusieurs mètres) comme le

montre le graphique de la Figure 3, graphique correspondant à un ouvrage du

réseau piézométrique présentant un environnement hydrogéologique équivalent

à celui de la zone de BERNAVILLE. La cote de 17 m par rapport au sol est à

considérer comme un niveau de nappe haut.

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3-2. - Exploitation (Fig. 2)

Cette nappe autrefois exploitée par de nombreux puits privés, ne

l'est plus en matière d'A.E.P. que par les captages publics de BERNAVILLE

et du Syndicat de BERNEUIL-LANCHES .

A BERNAVILLE, ce sont deux ouvrages (indice B.R.G.M. 33-4-6 et

33-4-36) qui captent cette nappe, profonde à cet endroit d'une vingtaine de

mètres environ. Leur débit spécifique est assez élevé : 30 m3/h/m.

A LANCHES, c'est un captage (indice 33-8-1) qui exploite cette

nappe, peu profonde à cet endroit (2 à 3 m seulement). Lors des essais, en

1954, le débit spécifique était de 25 m3/h/m. U est utilisé actuellement à

raison de 100 à 120 m3/j pour alimenter BERNEUIL, LANCHES-SAINT-HILAIRE,

RIBEAUCOURT et GORGES.

3.3. - Débit moyen annuel du bassin hydrogéologique (Fig. 2)

Dans le bassin hydrologique considéré, d'une superficie de 7,9 km2

les apports sont fournis par les précipitations efficaces, résultat des

pluies auquel on soustrait l'évapotranspiration (evaporation naturelle et

par les plantes).

La pluviométrie moyenne dans la région étant de 833 mm/an avec une

pluie efficace de 3IO mm/an, les flux moyens infiltrés peuvent être évalués

à 280 m3/h. Ce flux devra être comparé au débit de fuite des bassins.

3-2. - Exploitation (Fig. 2)

Cette nappe autrefois exploitée par de nombreux puits privés, ne

l'est plus en matière d'A.E.P. que par les captages publics de BERNAVILLE

et du Syndicat de BERNEUIL-LANCHES .

A BERNAVILLE, ce sont deux ouvrages (indice B.R.G.M. 33-4-6 et

33-4-36) qui captent cette nappe, profonde à cet endroit d'une vingtaine de

mètres environ. Leur débit spécifique est assez élevé : 30 m3/h/m.

A LANCHES, c'est un captage (indice 33-8-1) qui exploite cette

nappe, peu profonde à cet endroit (2 à 3 m seulement). Lors des essais, en

1954, le débit spécifique était de 25 m3/h/m. U est utilisé actuellement à

raison de 100 à 120 m3/j pour alimenter BERNEUIL, LANCHES-SAINT-HILAIRE,

RIBEAUCOURT et GORGES.

3.3. - Débit moyen annuel du bassin hydrogéologique (Fig. 2)

Dans le bassin hydrologique considéré, d'une superficie de 7,9 km2

les apports sont fournis par les précipitations efficaces, résultat des

pluies auquel on soustrait l'évapotranspiration (evaporation naturelle et

par les plantes).

La pluviométrie moyenne dans la région étant de 833 mm/an avec une

pluie efficace de 3IO mm/an, les flux moyens infiltrés peuvent être évalués

à 280 m3/h. Ce flux devra être comparé au débit de fuite des bassins.

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Implantation des sondages

et essais de perméabilité

S

Echelle : l/l. 500 éme

Implantation des sondages

et essais de perméabilité

S

Echelle : l/l. 500 éme

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4 - TRAVAUX DE SONDAGES (Fig. 4)

Les travaux de sondage ont été réalisés le 20 août 1987 et ont

concerné la réalisation de profils géologiques à l'aide d'un matériel de

foration à l'air comprimé.

Trois sites ont été étudiés, deux à l'aval des bassins actuels, et

un en amont.

15 sondages ont été exécutés, répartis comme suit (Fig. 4)

10 pour le site le plus au sud, au lieu-dit " La Vallée sous le

bois "

2 en aval direct des bassins, au lieu-dit " Vallée de Domes¬

mont "

3 en amont immédiat des bassins, au lieu-dit " Au Macagne ".

Les résultats sont les suivants

Site le plus aval " La Vallée sous le bois "

S 1

- 0,00 m - 4,00 ra : colluvions marron avec silex à la base

- 4,00 ra - 6,20 m : craie altérée jaunâtre

- 6,20 m - 7,00 m : craie franche grise

4 - TRAVAUX DE SONDAGES (Fig. 4)

Les travaux de sondage ont été réalisés le 20 août 1987 et ont

concerné la réalisation de profils géologiques à l'aide d'un matériel de

foration à l'air comprimé.

Trois sites ont été étudiés, deux à l'aval des bassins actuels, et

un en amont.

15 sondages ont été exécutés, répartis comme suit (Fig. 4)

10 pour le site le plus au sud, au lieu-dit " La Vallée sous le

bois "

2 en aval direct des bassins, au lieu-dit " Vallée de Domes¬

mont "

3 en amont immédiat des bassins, au lieu-dit " Au Macagne ".

Les résultats sont les suivants

Site le plus aval " La Vallée sous le bois "

S 1

- 0,00 m - 4,00 ra : colluvions marron avec silex à la base

- 4,00 ra - 6,20 m : craie altérée jaunâtre

- 6,20 m - 7,00 m : craie franche grise

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s 2

0,00 m - 4,40 m : colluvions marron avec silex

4,40 m - 6,20 m : argiles à silex rougeâtre

6,20 m - 7,00 m : craie altérée jaunâtre

7,00 m - 8,00 m : craie franche grise

S 3

0,00 m - 1,20 m : colluvions argileuses rougeâtre à petits silex

1,20 m - 2,00 m : craie altérée jaunâtre

2,00 m - 5,00 m : craie franche grise

S 4

0,00 m - 3> 20 m : colluvions argileuses à petits silex

3,20 m - 4,50 m : argiles à silex

4,50 m - 6,00 m : craie altérée jaunâtre

6,00 m - 7,00 ra : craie franche grise

S 5

0,00 ra - 1,20 m : colluvions marron à silex

1,20 m - 2,40 m : argiles à silex

2,40 m - 2,60 m : craie altérée jaunâtre

2,60 m - 5i 00 m : craie grise

s 2

0,00 m - 4,40 m : colluvions marron avec silex

4,40 m - 6,20 m : argiles à silex rougeâtre

6,20 m - 7,00 m : craie altérée jaunâtre

7,00 m - 8,00 m : craie franche grise

S 3

0,00 m - 1,20 m : colluvions argileuses rougeâtre à petits silex

1,20 m - 2,00 m : craie altérée jaunâtre

2,00 m - 5,00 m : craie franche grise

S 4

0,00 m - 3> 20 m : colluvions argileuses à petits silex

3,20 m - 4,50 m : argiles à silex

4,50 m - 6,00 m : craie altérée jaunâtre

6,00 m - 7,00 ra : craie franche grise

S 5

0,00 ra - 1,20 m : colluvions marron à silex

1,20 m - 2,40 m : argiles à silex

2,40 m - 2,60 m : craie altérée jaunâtre

2,60 m - 5i 00 m : craie grise

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s 6

0,00 m - 1,20 m : colluvions fines

1,20 m - 1,40 m : argiles à silex rougeâtre

1,40 m - 1,50 m : craie altérée

1,50 m - 2,00 m : craie franche grise

s 7

0,00 m - 3}00 m : colluvions brunes fines

3,00 m - 3,80 m : argiles à silex

3,80 m - 4i50 m : craie altérée4,50 m - 5,00 m : craie franche

S 8

0,00 - 2,80 ra : colluvions marron à silex

2, 80 m - 3,50 m : argiles à silex

3,50 m - 3,80 m : craie altérée jaunâtre

3,80 m - 5}00 m : craie franche

S 9

0,00 m - 2,00 ra : colluvions brun à petits silex

2,00 m - 3,00 m : craie altérée jaunâtre

3,00 m - 5,00 m : craie franche

s 6

0,00 m - 1,20 m : colluvions fines

1,20 m - 1,40 m : argiles à silex rougeâtre

1,40 m - 1,50 m : craie altérée

1,50 m - 2,00 m : craie franche grise

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0,00 m - 3}00 m : colluvions brunes fines

3,00 m - 3,80 m : argiles à silex

3,80 m - 4i50 m : craie altérée4,50 m - 5,00 m : craie franche

S 8

0,00 - 2,80 ra : colluvions marron à silex

2, 80 m - 3,50 m : argiles à silex

3,50 m - 3,80 m : craie altérée jaunâtre

3,80 m - 5}00 m : craie franche

S 9

0,00 m - 2,00 ra : colluvions brun à petits silex

2,00 m - 3,00 m : craie altérée jaunâtre

3,00 m - 5,00 m : craie franche

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s 10

- 0,00 m - 0,80 m : colluvions brun à petits silex

- 0,80 m - 1,10 m : craie altérée

- 1,10 m - 4,00 m : craie franche grisâtre

Site en aval direct des bassins "Vallée de Domesmont "

S 11

- 0,00 m - 3j00 ra : colluvions brun à petits silex et nodules

crayeux

- 3,00 ra - 4,00 m : craie altérée jaunâtre

- 4,00 m - 6,00 m : craie marneuse blanchâtre

S 12

- 0,00 ra - 2,00 m : colluvions brun à petits silex et nodules

crayeux

- 2,00 m - 2,60 m : craie altérée jaunâtre

- 2,60 ra - 4,00 ra : craie raarneuse blanchâtre

^'- Site en amont des bassins " Au Macagne "

S 13

- 0,00 m - 4,50 ra : colluvions marron avec petits silex

- 4,50 m - 5i 00 m : argiles à silex

- 5^00 m - 5,80 m : craie altérée jaunâtre

- 5j80 ra - 7,00 ra : craie marneuse blanchâtre

s 10

- 0,00 m - 0,80 m : colluvions brun à petits silex

- 0,80 m - 1,10 m : craie altérée

- 1,10 m - 4,00 m : craie franche grisâtre

Site en aval direct des bassins "Vallée de Domesmont "

S 11

- 0,00 m - 3j00 ra : colluvions brun à petits silex et nodules

crayeux

- 3,00 ra - 4,00 m : craie altérée jaunâtre

- 4,00 m - 6,00 m : craie marneuse blanchâtre

S 12

- 0,00 ra - 2,00 m : colluvions brun à petits silex et nodules

crayeux

- 2,00 m - 2,60 m : craie altérée jaunâtre

- 2,60 ra - 4,00 ra : craie raarneuse blanchâtre

^'- Site en amont des bassins " Au Macagne "

S 13

- 0,00 m - 4,50 ra : colluvions marron avec petits silex

- 4,50 m - 5i 00 m : argiles à silex

- 5^00 m - 5,80 m : craie altérée jaunâtre

- 5j80 ra - 7,00 ra : craie marneuse blanchâtre

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s 14

0,00 m - 1,20 m : colluvions marron avec petits silex

1,20 m - 2,50 m : craie altérée

2,50 m : 4^00 m : craie marneuse jaunâtre

s 15

0,00 m - 2,30 m : colluvions marron avec petits silex plus

nodules crayeux

2,30 m - 3^00 m : craie altérée

3,00 m - 6,00 m : craie marneuse jaunâtre

Les sondages situés près du versant est ont mis en évidence un

niveau de craie franche plus près du sol (S 3j S 6, S 8, S 9 , S 10, S 14,

s 15).

On note un niveau de craie plus marneuse en aval direct des

bassins et en amont " Au Macagne ".

Les trois sites peuvent être schématisés de la façon suivante

(profils perpendiculaires à l'axe de la vallée).

s 14

0,00 m - 1,20 m : colluvions marron avec petits silex

1,20 m - 2,50 m : craie altérée

2,50 m : 4^00 m : craie marneuse jaunâtre

s 15

0,00 m - 2,30 m : colluvions marron avec petits silex plus

nodules crayeux

2,30 m - 3^00 m : craie altérée

3,00 m - 6,00 m : craie marneuse jaunâtre

Les sondages situés près du versant est ont mis en évidence un

niveau de craie franche plus près du sol (S 3j S 6, S 8, S 9 , S 10, S 14,

s 15).

On note un niveau de craie plus marneuse en aval direct des

bassins et en amont " Au Macagne ".

Les trois sites peuvent être schématisés de la façon suivante

(profils perpendiculaires à l'axe de la vallée).

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10

* Site " La Vallée sous le bois " - Fig. 5

LA^\ ! I I ) 1

\' l l i M \ > \ \-\ } ir T\ \ I r r )

Craie grise fissurée

* Site " Vallée de Domesmont " - Fig. 6

Colluvions

quaternairesBassijasactuels

Craie grise fissurée - Craie marneuse

10

* Site " La Vallée sous le bois " - Fig. 5

LA^\ ! I I ) 1

\' l l i M \ > \ \-\ } ir T\ \ I r r )

Craie grise fissurée

* Site " Vallée de Domesmont " - Fig. 6

Colluvions

quaternairesBassijasactuels

Craie grise fissurée - Craie marneuse

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11

* Site " Au Macagne " - Fig 7

Colluvions quaternaires-f=-

..^^^ni^^^iiCi^i^iiii^ u., 1, w=r^V^ l-i - (^T^r^T^

- Í - \ - 1 - 1 1 1 - (

Craie marneuse

5 - ESSAIS DE PERMEABILITE

5.1. - Généralités

Au vu des travaux de sondages il a été décidé de tester les deux

types de craie mis en évidence, craie franche grisâtre du site " La Vallée

sous le bois " et craie marneuse blanchâtre du site " Au Macagne ".

Les essais ont été fait dans les trous de sondages, acidifiés afin

de se rapprocher au mieux des contraintes d'exploitation naturelles :

- K 1 dans sondage S 3

- K 2 dans sondage S 14

- K 3 dans sondage S 15

11

* Site " Au Macagne " - Fig 7

Colluvions quaternaires-f=-

..^^^ni^^^iiCi^i^iiii^ u., 1, w=r^V^ l-i - (^T^r^T^

- Í - \ - 1 - 1 1 1 - (

Craie marneuse

5 - ESSAIS DE PERMEABILITE

5.1. - Généralités

Au vu des travaux de sondages il a été décidé de tester les deux

types de craie mis en évidence, craie franche grisâtre du site " La Vallée

sous le bois " et craie marneuse blanchâtre du site " Au Macagne ".

Les essais ont été fait dans les trous de sondages, acidifiés afin

de se rapprocher au mieux des contraintes d'exploitation naturelles :

- K 1 dans sondage S 3

- K 2 dans sondage S 14

- K 3 dans sondage S 15

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12

5.2. - Principe de la méthode employée

La méthode employée est celle dite de " Nasberg Terletskata ".

L'essai consiste à mesurer le volume d'eau qui s'écoule à partir

d'un puits dans lequel une charge hydraulique est maintenue constante. Bien

qu'influencée par la nature des autres couches sollicitées par l'écoule¬

ment, la perméabilité horizontale ainsi déterminée reflète tout d'abord la

perméabilité des couches les plus perméables.

5» 3* - Mise en oeuvre

Dans les sondages considérés de diamètre (d), on verse de l'eau

avec un débit (Q) réglé de façon à maintenir au fond de l'ouvrage une

colonne d'eau de hauteur (h) constante.

5.4. - Calcul de la perméabilité

La formule de Nasberg Terletskata relie le débit (Q) absorbé par

le sondage à la perméabilité du terrain (k), elle est la suivante :

k = 0,423 Q logjQ 4__h

h^ d

avec d

h

Q

k

dicimètre du forage en m

hauteur de la charge en eau en m

débit en m3/s

perméabilité en m/s

12

5.2. - Principe de la méthode employée

La méthode employée est celle dite de " Nasberg Terletskata ".

L'essai consiste à mesurer le volume d'eau qui s'écoule à partir

d'un puits dans lequel une charge hydraulique est maintenue constante. Bien

qu'influencée par la nature des autres couches sollicitées par l'écoule¬

ment, la perméabilité horizontale ainsi déterminée reflète tout d'abord la

perméabilité des couches les plus perméables.

5» 3* - Mise en oeuvre

Dans les sondages considérés de diamètre (d), on verse de l'eau

avec un débit (Q) réglé de façon à maintenir au fond de l'ouvrage une

colonne d'eau de hauteur (h) constante.

5.4. - Calcul de la perméabilité

La formule de Nasberg Terletskata relie le débit (Q) absorbé par

le sondage à la perméabilité du terrain (k), elle est la suivante :

k = 0,423 Q logjQ 4__h

h^ d

avec d

h

Q

k

dicimètre du forage en m

hauteur de la charge en eau en m

débit en m3/s

perméabilité en m/s

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13

On obtient ainsi pour les essais Kl, K 2, K 3} les valeurs sui

vantes

K

K

K

1 1

2 1

3 1

d m

0,08

0,08

0,08

h m

1

0,8

2,2

Q m3/s

9.10"-^

4.10-^

3,6.10-^

k m/s

6,5.10"^

4,2.10

0,6.10

K 2 et K 3 appartiennent au site amont des bassins et nous consta¬

tons une perméabilité plus faible que pour K 1 représentant le site de " La

Vallée sous le bois ".

K 2 et K 3 : perméabilité de la craie marneuse blanchâtre en

amont des bassins

K 1 : perméabilité de la craie franche grisâtre en aval

des bassins

13

On obtient ainsi pour les essais Kl, K 2, K 3} les valeurs sui

vantes

K

K

K

1 1

2 1

3 1

d m

0,08

0,08

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h m

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2,2

Q m3/s

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k m/s

6,5.10"^

4,2.10

0,6.10

K 2 et K 3 appartiennent au site amont des bassins et nous consta¬

tons une perméabilité plus faible que pour K 1 représentant le site de " La

Vallée sous le bois ".

K 2 et K 3 : perméabilité de la craie marneuse blanchâtre en

amont des bassins

K 1 : perméabilité de la craie franche grisâtre en aval

des bassins

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CONCLUSIONS

L'étude des trois sites a permis de tester les différentes quali¬

tés de craie et l'environnement géologigue de part et d'autre des bassins

d'infiltration existants.

Il apparaît que ceux-ci se trouvent sur une limite d'affleurement

de deux types de craie, l'une marneuse en amont, l'autre plus dure et plus

fissurée en aval.

Les tests de perméabilité ont confirmé ces résultats, affectant

coefficient de 6,5.

moyenne pour la craie amont.

5 6ainsi un coefficient de 6,5.10 m/s pour la craie aval et de 3.10 m/s en

Les sondages destinés à reconnaître 1-' épaisseur des limons ont mis

en évidence un secteur dans la partie est de la zone " La Vallée sous le

bois ", où l 'épaisseur du recouvrement n 'excède pas 2 m sur une bande de

20 m par 100 à 150 m.

Le flux moyen calculé au droit des sites (280 m3/h) devrait

permettre une dilution importante des débits de fuites des nouveaux bassins

(hormis une pollution accidentelle par éléments insolubles) .

Seul le captage du Syndicat de BERNEUIL-LANCHES se situe en aval

(4 km environ) des zones étudiées.

AMIENS, le 17 septembre 1987

H. GARCIA

Technicien Hydrogéologue au B.R.G.M.

CONCLUSIONS

L'étude des trois sites a permis de tester les différentes quali¬

tés de craie et l'environnement géologigue de part et d'autre des bassins

d'infiltration existants.

Il apparaît que ceux-ci se trouvent sur une limite d'affleurement

de deux types de craie, l'une marneuse en amont, l'autre plus dure et plus

fissurée en aval.

Les tests de perméabilité ont confirmé ces résultats, affectant

coefficient de 6,5.

moyenne pour la craie amont.

5 6ainsi un coefficient de 6,5.10 m/s pour la craie aval et de 3.10 m/s en

Les sondages destinés à reconnaître 1-' épaisseur des limons ont mis

en évidence un secteur dans la partie est de la zone " La Vallée sous le

bois ", où l 'épaisseur du recouvrement n 'excède pas 2 m sur une bande de

20 m par 100 à 150 m.

Le flux moyen calculé au droit des sites (280 m3/h) devrait

permettre une dilution importante des débits de fuites des nouveaux bassins

(hormis une pollution accidentelle par éléments insolubles) .

Seul le captage du Syndicat de BERNEUIL-LANCHES se situe en aval

(4 km environ) des zones étudiées.

AMIENS, le 17 septembre 1987

H. GARCIA

Technicien Hydrogéologue au B.R.G.M.

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