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CONFORT ÉNERGIES BÂTIMEN T LES FICHES PRATIQUES DU FUMISTERIE N°2 AVRIL 2010 AVRIL 2010 LES FICHES PRATIQUES DU LES FICHES PRATIQUES DU Réglementation Entretien - Rénovation - Réhabilisation N°2 Prescriptions générales applicables aux conduits de fumée. Tracé Les conduits de fumée doivent être d’allure verticale. L’article 5.4.1.2 de la norme NF DTU 24.1 P1 autorise toutefois, sous certaines conditions, deux dévoiements conformes à la figure ci-dessous. Dévoiements d’un conduit de fumée (source : NF DTU 24.1 P1, art. 5.4.1.2). REMARQUE Les dévoiements ne sont pas autorisés pour : – des départs individuels de hauteur d’immeuble d’un conduit collectif ; – un conduit collecteur dans sa partie intérieure à l’immeuble. Choix des matériaux Choisi en fonction de la nature et de la température des produits de combustion, des combustibles utilisés et du type des appareils raccordés, le matériau doit être le même sur toute la hauteur du conduit. REMARQUES 1. Le prolongement bas circulaire d’un conduit maçonné peut cependant être réalisé en matériaux composites métalliques rigides. 2. Une réhausse est réalisée, dans la mesure du possible, avec le même matériau que le conduit. Pied de conduit Le conduit de fumée « départ plafond » doit déboucher dans l’intégralité de sa section extérieure dans le local où est situé l’appareil à desservir, la jonction ne pouvant se faire dans le volume d’un faux plafond. L’article 5.4.5 de la norme NF DTU 24.1 P1 précise également l’équipement dont doit être muni un pied de conduit « départ sol » ou « départ console ». Débouché et composant terminal REGLEMENTATION : NF DTU 24.1 P1 5.4.7 Position du débouché Le débouché du conduit doit être situé à 0,40 m au moins au-dessus de toute partie de construction distante de moins de 8 m sauf si, du fait de la faible dimension de cette partie de construction, il n’y a pas de risque que l’orifice extérieur du conduit se trouve dans une zone de surpression. En outre, dans le cas des toitures-terrasses ou de toits en pente inférieure à 15 o , ces orifices doivent être situés à 1,20 m au moins au-dessus du point de sortie de la toiture et à 1 m au moins au- dessus de l’acrotère lorsque celui-ci a CONDUITS DE FUMÉE Dispositions constructives générales applicables en bâtiments neufs (2/2) 1 Les principaux désordres sont : la corrosion des parties métalliques : corps de chauffe en acier, carneaux, tuyauteries (corrosion interne et externe) ; l’entartrage ou l’embouage des canalisations ; l’encrassement et la fissuration des conduits de fumée ; le grippage des parties mobiles des pompes, vannes, ventilateurs, etc. ; les dégradations diverses des supports, du calorifugeage, etc. La corrosion interne est rare, sauf si l’appoint d’eau est fréquent. IMPORTANT : Un défaut de conception peut également entraîner des désordres, par exemple la mauvaise irrigation des chaudières. 2 Corrosion La corrosion concerne toutes les parties métalliques de l’installation de chauffage. Ses origines et ses traitements font l’objet du verso. 3 Embouage et entartrage Origines L’embouage et l’entartrage des systèmes de chauffage à eau chaude basse pression proviennent essentiellement d’erreurs d’installation et d’exploitation, notamment : chaudières à charges calorifiques surfaciques exagérées et présentant des points chauds critiques ; raccordement défectueux des vases d’expan- sion ouverts provoquant une circulation interne intense et l’oxygénation de l’eau ; vases d’expansion mal calculés ; couplage de matériaux fer-cuivre, fer-aluminium ou fer-polyéthylène ; absence de traitement d’eau ; absence de compteur lorsque les appoints d’eau sont automatiques ; vidanges et remplissages répétés des installations ; remplissages d’appoint des circuits dus à des fuites non réparées, etc. Principe Ces anomalies activent la corrosion, qui se développe alors : dans les circuits oxygénés ; sous les dépôts ; aux hétérogénéités métalliques. La rouille qui en résulte est à l’origine des boues qui s’accumulent d’abord dans les portions de canalisations où la circulation d’eau est la plus lente. Embouage Les boues peuvent se trouver : en suspension dans l’eau ; sous forme de dépôts très durs collés aux parois des canalisations et des corps de chauffe. L’embouage a pour conséquences : d’accroître les déséquilibres hydrauliques ; d’obstruer les orifices calibrés des organes de régulation ; d’engorger les sections de passage d’eau au point de rendre le chauffage impossible. INSTALLATIONS DE GÉNIE CLIMATIQUE Pathologie des installations de chauffage basse température et basse pression Désordres observés sur chantier N° 2 Isolation acoustique / cas d’une CTA et d’une pompe hydraulique Réglementation Électricité N° 2 Installations basse tension / classification des volumes dans une salle d’eau Entretien - Rénovation - Réhabilitation N° 2 Installations de génie climatique / pathologie des installations de chauffage basse température et basse pression Réglementation Fumisterie N° 2 Conduits de fumée / dispositions constructives applicables en bâtiments neufs (•••) (•••) jdc 170fiches.indd 1 jdc 170fiches.indd 1 26/03/10 15:45 26/03/10 15:45

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Réglementation

CONFORTÉNERGIESBÂTIMENT

LES FICHES PRATIQUES DU

FUMISTERIE N°2

AVRIL 2010 AVRIL 2010

LES FICHES PRATIQUES DU LES FICHES PRATIQUES DU

Réglementation Entretien - Rénovation - Réhabilisation

N°2

Prescriptions générales applicables aux conduits de fumée.

TracéLes conduits de fumée doivent être d’allure verticale. L’article 5.4.1.2 de la norme NF DTU 24.1 P1 autorise toutefois, sous certaines conditions, deux dévoiements conformes à la figure ci-dessous.

Dévoiements d’un conduit de fumée (source : NF DTU 24.1 P1, art. 5.4.1.2).

REMARQUE Les dévoiements ne sont pas autorisés pour :– des départs individuels de hauteur d’immeuble d’un conduit collectif ;– un conduit collecteur dans sa partie intérieure à l’immeuble.

Choix des matériauxChoisi en fonction de la nature et de la température des produits de combustion, des

combustibles utilisés et du type des appareils raccordés, le matériau doit être le même sur toute la hauteur du conduit.REMARQUES1. Le prolongement bas circulaire d’un conduit maçonné peut cependant être réalisé en matériaux composites métalliques rigides.2. Une réhausse est réalisée, dans la mesure du possible, avec le même matériau que le conduit.

Pied de conduitLe conduit de fumée « départ plafond » doit déboucher dans l’intégralité de sa section extérieure dans le local où est situé l’appareil à desservir, la jonction ne pouvant se faire dans le volume d’un faux plafond.L’article 5.4.5 de la norme NF DTU 24.1 P1 précise également l’équipement dont doit être muni un pied de conduit « départ sol » ou « départ console ».

Débouché et composant terminalREGLEMENTATION : NF DTU 24.1 P1• 5.4.7 Position du débouché

Le débouché du conduit doit être situé à 0,40 m au moins au-dessus de toute partie de construction distante de moins de 8 m sauf si, du fait de la faible dimension de cette partie de construction, il n’y a pas de risque que l’orifice extérieur du conduit se trouve dans une zone de surpression.En outre, dans le cas des toitures-terrasses ou de toits en pente inférieure à 15o, ces orifices doivent être situés à 1,20 m au moins au-dessus du point de sortie de la toiture et à 1 m au moins au-dessus de l’acrotère lorsque celui-ci a

CONDUITS DE FUMÉE

Dispositions constructives générales applicables en bâtiments neufs (2/2)

1 Les principaux désordres sont :• la corrosion des parties métalliques : corps

de chauffe en acier, carneaux, tuyauteries (corrosion interne et externe) ;

• l’entartrage ou l’embouage des canalisations ;

• l’encrassement et la fissuration des conduits de fumée ;

• le grippage des parties mobiles des pompes, vannes, ventilateurs, etc. ;

• les dégradations diverses des supports, du calorifugeage, etc.

• La corrosion interne est rare, sauf si l’appoint d’eau est fréquent.

IMPORTANT : Un défaut de conception peut également entraîner des désordres, par exemple la mauvaise irrigation des chaudières.

2 CorrosionLa corrosion concerne toutes les parties métalliques de l’installation de chauffage.Ses origines et ses traitements font l’objet du verso.

3 Embouage et entartrageOrigines

L’embouage et l’entartrage des systèmes de chauffage à eau chaude basse pression proviennent essentiellement d’erreurs d’installation et d’exploitation, notamment :• chaudières à charges calorifiques

surfaciques exagérées et présentant des points chauds critiques ;

• raccordement défectueux des vases d’expan-

sion ouverts provoquant une circulation interne intense et l’oxygénation de l’eau ;

• vases d’expansion mal calculés ;• couplage de matériaux fer-cuivre,

fer-aluminium ou fer-polyéthylène ;• absence de traitement d’eau ;• absence de compteur lorsque les appoints

d’eau sont automatiques ;• vidanges et remplissages répétés des

installations ;• remplissages d’appoint des circuits dus

à des fuites non réparées, etc.

PrincipeCes anomalies activent la corrosion, qui se développe alors :• dans les circuits oxygénés ;• sous les dépôts ;• aux hétérogénéités métalliques.La rouille qui en résulte est à l’origine des boues qui s’accumulent d’abord dans les portions de canalisations où la circulation d’eau est la plus lente.

EmbouageLes boues peuvent se trouver :• en suspension dans l’eau ;• sous forme de dépôts très durs collés aux

parois des canalisations et des corps de chauffe.

L’embouage a pour conséquences :• d’accroître les déséquilibres hydrauliques ;• d’obstruer les orifices calibrés des organes

de régulation ;• d’engorger les sections de passage d’eau au

point de rendre le chauffage impossible.

INSTALLATIONS DE GÉNIE CLIMATIQUE

Pathologie des installations de chauffage basse température et basse pression

Désordres observés sur chantier

N° 2 Isolation acoustique / cas d’une CTA et d’une pompe hydraulique

Réglementation Électricité

N° 2 Installations basse tension / classification des volumes dans une salle d’eau

Entretien - Rénovation - Réhabilitation

N° 2 Installations de génie climatique / pathologie des installations de chauffage basse température et basse pression

Réglementation Fumisterie

N° 2 Conduits de fumée / dispositions constructives applicables en bâtiments neufs

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LES FICHES PRATIQUES DU

Ces textes sont issus de l’ouvrage « Guide Bonhomme de la maîtrise d’œuvre de projets de bâtiments », Éditions Le Moniteur.Pour en savoir plus : www.editionsdumoniteur.com

• Plus de 0,20 m de hauteur.Pour les conduits de fumée métalliques, il convient de prendre en compte les recommandations de la norme NF EN 12391-1 (§ 4.2.6.12 et annexe G).

• 5.4.8 Composant terminalLes conduits desservant un (ou des) appareil(s) peuvent comporter ou non un composant terminal.[...]Par exception à la règle du § 5.4.7 du présent document, dans le cas de toiture à pente supérieure à 15o, s’il n’existe aucune partie de construction dépassant le faîtage et distante de moins de 8 m et si l’orifice est surmonté d’un dispositif antirefouleur, cet orifice peut être placé au niveau du faîtage.Note : Un dispositif (en terre cuite, en béton, métallique…) conforme aux spécifications de l’annexe J du présent document est réputé antirefouleur.

• 5.4.8.1 Conduits desservant un (ou des) appareil(s) de puissance calorifique totale inférieure ou égale à 85 kW ou de puissance utile totale inférieure ou égale à 70 kW dans le cas de combustibles solides.À leur base, les composants terminaux doivent avoir une section de passage des produits de combustion supérieure ou égale à la section intérieure du conduit de fumée.

• 5.4.8.2 Conduits de fumée desservant un (ou des) appareil(s) de puissance calorifique totale supérieure à 85 kW ou de puissance utile totale supérieure à 70 kW dans le cas de combustibles solides.Le débouché des conduits desservant un (ou des) appareil(s) de puissance calorifique totale supérieure à 85 kW doit être configuré de manière à obtenir la vitesse minimale d’éjection des gaz répondant aux prescriptions relatives à la lutte contre la pollution atmosphérique.

Ces prescriptions interdisent en particulier la dalle plate dite « à l’italienne » et les sorties latérales.

REMARQUE La norme NF EN 12 391-1 de juillet 2004, citée dans le DTU 24.1 est remplacée par la norme NF EN 15 287-1 de décembre 2007. Cette norme décrit la méthode permettant de spécifier les critères d’installation et de conception relatifs aux conduits de fumée de classes d’étanchéité N et P, aux conduits de fumée construits sur site, et au tubage des conduits de fumée existants, les matériaux utilisés pouvant être en béton, terre cuite/céramique, métal ou plastique.

Accessibilité aux débouchésLa conception doit permettre un accès facile et sécurisé jusqu’aux débouchés des conduits.

Extraction mécaniqueLorsque l’évacuation des produits de combustion a lieu par extraction mécanique, le fonctionnement des appareils doit être asservi à celui de l’extraction par un dispositif à « sécurité positive ». La défaillance de l’extraction doit être signalée par un système d’alarme.Les appareils à combustion dont l’alimentation en combustible ne peut être asservie à une extraction mécanique doivent pouvoir continuer à fonctionner en tirage naturel en cas de défaillance de l’extraction mécanique.

Conduits de fumée dans les constructions à structure boisLes types de conduits de fumée utilisables dans les constructions à structure bois et leur habillage sont précisés au chapitre II de l’annexe III des règles BF 88 (DTU P 92-703).

PARTIES ET ÉLÉMENTS OXYDÉS

ORIGINE DE L’OXYDATION

PALLIATIFS

Surface des chaudières en acier et des carneaux

Atmosphère chaude et humide Peinture adaptée et renouveléeVentilation du local

Intérieur des chaudières

Gaz de combustion : Condensations qui surviennent lors du refroidissement de la chaudière (corrosion passive)

Éviter les arrêts trop fréquentsAssurer un recyclage suffisant

Action fortement oxydante des gaz de combustion et des scories sous l’effet d’une température élevée (corrosion haute température)

Limiter la températureRevêtir les parois d’un matériau résistant à la corrosionUtiliser des combustibles fournissant peu de cendresIntroduire dans le foyer des neutralisants (dolomie, magnésie, silice, etc.)

Le soufre dans le combustible (charbon, fioul) se transforme en anhydride sulfurique qui se condense en acide sulfurique entre 100 et 150 °C (corrosion basse température).

Utiliser des combustibles peu ou pas soufrés (gaz naturel)Augmenter la température des gaz de combustion ou celle des parois de la chaudière au-delà de 180 °CÉviter des retours d’eau trop froide qui provoquent des condensations

Corrosions internes de la chaudière

Présence dans l’eau de gaz dissous (oxygène et gaz carbonique) qui sont à l’origine des premières attaques du métal : la corrosion se développe selon la composition de l’eau.

Éviter l’introduction d’oxygène dans le réseau, en particulier par le maintien d’une température de chaudière constante, le montage correct des pompes et vases d’expansion, l’absence de réserve d’air, la limitation de la fréquence des vidanges et des remplissages.

Canalisations d’eau chaude

Réactions chimiques et électrochimiques du métal à l’eau chaude

Éviter l’association de canalisations de natures différentes (acier, cuivre) et l’introduction d’oxygène dans le réseau.L’introduction d’eau fréquente signifie soit :

– des fuites qu’il faut rechercher et réparer ;– des vidanges fréquentes pour travaux (prévoir des vannes d’isolement afin de ne vidanger que des tronçons courts).

Canalisations enterrées

Agressivité du sol Augmenter la protection vis-à-vis du sol

EntartrageL’entartrage se manifeste aux points chauds, par décomposition du bicarbonate de calcium en carbonate insoluble. Le tartre adhère au métal et forme un isolant très efficace.

Le tartre provoque une baisse de rendement des chaudières et des corps de chauffe.

RECOMMANDATIONS• Il existe plusieurs méthodes de désembouage et de détartrage, à base d’acide ou de chélatant.

Retrouvez l’ensemble des ouvrages cités surwww.editionsdumoniteur.com

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Ces textes sont issus de l’ouvrage « Entretien, rénovation,réhabilitation des bâtiments » , Éditions Le Moniteur.Pour en savoir plus : www.editionsdumoniteur.com

(Suite) Pathologie des installations de chauffage basse température et basse pression

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(Suite) Dispositions constructives générales applicables en bâtiments neufs (2/2)

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Réglementation

CONFORTÉNERGIESBÂTIMENT

LES FICHES PRATIQUES DU

ÉLECTRICITÉ N°2

AVRIL 2010 AVRIL 2010

LES FICHES PRATIQUES DU LES FICHES PRATIQUES DU

Désordres observés sur chantierN°2

INSTALLATIONS BASSE TENSION

Classification des volumes dans une salle d’eau : le cas du contournement de parois

Lorsqu’une paroi délimite partiellement un volume, celui-ci contourne la paroi.

Le volume du contournement est défini en prenant :• comme axe l’arête extérieure de la paroi ;• comme rayon la distance entre l’arête

extérieure de la paroi et la limite extérieure du volume (1,20 m du volume I de la douche, 0,60 m du volume 2 de la douche ou de la baignoire) (fig. 2).

Fig. 1 - Vue en plan des volumes d’une salle d’eau équipée d’une douche avec ou sans receveur limité par une paroi

Fig. 2 - Exemple de volume de contournement

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ISOLATION ACOUSTIQUE

Les cas d’une centrale de traitement d’air et d’une pompe hydraulique1 Le cas d’une centrale de traitement d’airBâtiment ventilé au moyen d’une centrale de traitement d’air installée dans un local technique en terrasse.Installation fonctionnant jour et nuit.

Désordre

Constat• La grille de rejet d’air de la

centrale, placée dans la paroi du local technique, est dirigée vers un immeuble d’habitation en vis-à-vis, éloigné d’environ 60 m.

• Conséquences prévisibles : L’émergence sonore mesurée en limite de propriété des plaignants est de 10,8 dB(A) la nuit. L’émergence réglementaire autorisée est de 3 dB(A).

Solutions• Mise en place, après la grille

de rejet, d’une gaine métallique comportant un coude et un silencieux à baffles parallèles.

• Le coude permet d’orienter le flux d’air à 90° par rapport aux plaignants.

• Réduction du niveau sonore en limite de la terrasse du bâtiment : 21,4 dB(A) en niveau global et 32 dB sur l’octave 4 000 Hz. (•••)

Désordres observés sur chantier

N° 2 Isolation acoustique / cas d’une CTA et d’une pompe hydraulique

Réglementation Électricité

N° 2 Installations basse tension / classification des volumes dans une salle d’eau

Entretien - Rénovation - Réhabilitation

N° 2 Installations de génie climatique / pathologie des installations de chauffage basse température et basse pression

Réglementation Fumisterie

N° 2 Conduits de fumée / dispositions constructives applicables en bâtiments neufs

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LES FICHES PRATIQUES DU

Ces textes sont issus de l’ouvrage « Guide Veritas des techniques de la construction », Éditions Le Moniteur.Pour en savoir plus : www.editionsdumoniteur.com

(Suite) Isolation acoustique : les cas d’une centrale de traitement d’air et d’une pompe hydraulique

2 Le cas d’une pompe de chauffageHôtel climatisé au moyen de ventilo-convecteurs.Local technique pour pompes de chauffage en terrasse.

Désordre

Constat• Les 2 pompes de circulation chauffage

sont fixées sur un massif d’inertie en béton, reposant sur le plancher par l’intermédiaire d’un feutre d’une épaisseur de 50 mm.

Conséquences prévisibles• Plusieurs chambres de l’hôtel sont

inutilisables.• Le niveau sonore ambiant pompes en

fonctionnement atteint la valeur maximale de 46,6 dB(A) dans la chambre la plus proche du local technique.

Solutions• Vérinage du massif d’inertie.• Suppression du feutre.• Mise en place de plots antivibratiles en

caoutchouc naturel (épaisseur 50 mm) entre le massif hors d’eau et le massif d’inertie.

• Le niveau sonore ambiant dans la chambre la plus proche après travaux est de 30,3 dB(A) : gain de 16,3 dB(A) en niveau global et de 21 dB sur l’octave 125 Hz.

(•••)

1 Parois fixes ou mobilesLa mise en place d’une paroi fixe ou mobile limite la largeur du volume 1 et 2 à condition qu’elle soit d’une hauteur :• supérieure ou égale à celle du volume ;• inférieure à celle du volume mais supérieure

ou égale à 1,80 m, avec application de la règle du contournement.

Une paroi mobile (porte) limite le volume 1 en position fermée, c’est-à-dire comme une paroi fixe.Une paroi mobile installée en volume 2 est prise en compte en position ouverte.

2 Faux plafondLa mise en place d’un faux plafond fermé démontable à l’aide d’un outil limite la hauteur des volumes 1 et 2 ; le volume situé au-dessus est un volume 3. Sa hauteur est limitée à 3 m à partir du sol.Un faux plafond ajouté ou démontable sans outil ne limite pas le volume.

Volumes Installations Limites en largeur Limites en hauteur

0 Baignoire ou douche

Intérieur de la baignoire ou du receveur de douche

1 Baignoire Surface des bords extérieurs Plan horizontal situé à 2,25 m du fond de la baignoire ou à 2,25 m des bords lorsque celui-ci a une largeur supérieure à 0,60 m

Douche avec ou sans receveur

Surface cylindrique de rayon 1,20 m dont l’axe passe soit par l’origine du flexible, soit par la pomme fixe

Plan horizontal situé à 2,25 m du fond du receveur ou du sol, ou à hauteur de la pomme fixe si elle est fixée à plus de 2,25 m

Douche à jets horizontaux

Parois faisant obstacle aux jets Plan horizontal situé à 2,25 m du sol

2 Local Surface à génératrice verticale de largeur 0,60 m parallèle au volume 1

Hauteur alignée sur celle du volume 1

3 Surface à génératrice verticale de 2,40 m de largeur parallèle au volume 2

Hauteur située à 2,25 m du sol

DIMENSIONS DES VOLUMES DE SÉCURITÉ DES SALLES D’EAU

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(•••)

Ces textes sont issus de l’ouvrage « 250 solutions pour éviter les désordres dans le bâtiment », Éditions Le Moniteur.Pour en savoir plus : www.editionsdumoniteur.com

(Suite) Classification des volumes dans une salle d’eau : le cas du contournement de parois

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