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Depuis la professionnalisation des armées,

la réserve est une ressource indispensable

à leur fonctionnement, notamment dans le

domaine des opérations, de la protection

du territoire national et même du recrute-

ment. En effet, dans un contexte de forte

activité opérationnelle, la réserve permet

de renforcer nos forces, de faire ainsi face

aux pics d’activité en augmentant les effec-

tifs déployés et de disposer d’expertises

scientifiques. Elle favorise également le

rapprochement entre la Nation et ses ar-

mées, nécessaire à la bonne compréhen-

sion des enjeux de défense et de sécurité,

au soutien par nos concitoyens des diffé-

rents engagements de notre institution

vers la société civile. Au sein de la réserve

opérationnelle de nos armées, certains

s’engagent spécifiquement au profit de la

jeunesse. Porteurs de valeurs fortes, ils lui

transmettent civisme et goût de l’effort,

esprit d’équipe et sens du service de l’Etat

à l’image de ce qui se pratique dans les

centres Cadets de la défense. Dans le

même esprit, des réservistes animent

chaque jour les Journées de Défense et de

Citoyenneté auprès de centaines de jeunes.

D’autres encore encadrent les jeunes vo-

lontaires des périodes militaires d’initiation

ou de perfectionnement. Ici aussi, les réser-

vistes y jouent un rôle primordial par la

formation qu’ils assurent dans une logique

d’acculturation à l’esprit de défense. Grâce

à l’engagement des réservistes, qui font

découvrir aux jeunes le métier des armes,

certains choisissent de rejoindre les rangs

de l’armée d’active, d’autres intègrent à

leur tour la réserve opérationnelle. Ils peu-

vent ainsi contribuer pleinement aux mis-

sions de l’armée.

ÉDITO

Le général de corps d’armée P. Pontiès Président de la Commission armées-jeunesse

ACTUALITÉS

La Commission armées-jeunesse au cœur de la criminalistique 2 Vœux annuels 3 Tour de France de l’égalité homme-femme 4 Le Salon de l’Étudiant 4 Remise du Fanion à la PMM de Troyes 5

GRAND ANGLE

Espace numérique et cyberdéfense 6

La coopération franco-britannique s’affiche 8 La Combined Cadet Force, les cadets de la défense britanniques 9 FOCUS Les contrats CAJ : un opportunité pour les jeunes diplômés 10 CULTURE ET DÉFENSE 11

Visite de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie nationale par les membres de la Commission armées-jeunesse

LE CHIFFRE DU MOIS C’est l’augmentation du nombre de jeunes participants aux Journées sport armées-jeunesse 2017 par rapport à 2016.

L’année 2017 a donc été un bon millésime pour cette opération, marquée par une journée de lancement exceptionnelle à Chamonix, organisée par la Brigade d’infan-terie de montagne.

Février - mars 2018

+75%

SOMMAIRE

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ACTUALITÉS LA COMMISSION ARMÉES-JEUNESSE AU CŒUR

DE LA CRIMINALISTIQUE

de la vérité. Une mission au sein de laquelle le facteur humain conserve toute sa dimension : A la question de l’un des visiteurs sur la difficulté du métier, un expert a expliqué que «le plus difficile ce n’est pas le travail sur les corps, mais les relations avec les familles des personnes décédées», notamment dans le cas des missions d’identification. Pour conclure cette visite passionnante, le CV Bertrand Bonneau, secrétaire général de la Commission armées-jeunesse a remer-cié l’IRCGN pour son accueil chaleu-reux, la disponibilité des experts ren-contrés et la clarté de leurs explica-tions. Elle a permis de concrétiser le lien qu’entretient la CAJ avec l’Institut, à travers les actions au profit de la jeunesse de l’IRCGN, qui a d’ailleurs été distingué par le jury dans la caté-gorie « Armées dans la Cité » du Prix armées-jeunesse en 2017.

Une cinquantaine de représentants de la Commission armées-jeunesse, accompagnés de quelques jeunes se sont retrouvés à l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie nationale à Pontoise pour une visite pour le moins inhabituelle.

C ’est sous la conduite passion-nante du capitaine Côme, que l’IRCGN a ouvert ses portes aux membres de la

CAJ. Après avoir assisté à une présen-tation des champs de compétences de l’Institut, les représentants ont eu l’oc-casion exceptionnelle de pouvoir visi-ter et d’approcher les différentes acti-vités de l’Institut : salle de simulation de scènes de crime, logistique, labora-toire d’analyse de véhicules, installa-tions de médecine légale et service d’anthropologie…

Créé en 1991, l’IRCGN répond à la né-cessité d’éclairer la vérité juridique par l’analyse et l’exploitation scientifique des indices et éléments de preuves découverts sur des scènes de crime. L’Institut associe en réalité à une gigan-tesque réserve d’archives criminelles, un laboratoire de pointe regroupant l’ensemble des disciplines des sciences forensiques.

Il comprend ainsi quatre divisions cri-minalistiques : la division criminalis-tique physique-chimie concentre les départements environnements, incen-dies, explosifs ; la division criminalis-tique ingénierie-numérique chapeaute les départements informatique-électronique, signal-image-parole, do-cuments, véhicules ; la division crimi-nalistique identification humaine gère les départements empreintes digitales, anthropologie et hématomorphologie, odontologie et médecine légale, faune et flore forensique ; La division crimi-nalistique biologie génétique qui com-prend les départements biologie, le service central d’analyses des traces et le service central de préservation des prélèvements biologiques. La particula-rité de l’IRCGN réside dans la concen-tration de toutes ces spécialités sur un seul et même site, ce qui constitue un véritable gage d’efficacité, offre un gain de temps et permet d’optimiser les investissements nécessaires à son fonctionnement. En outre, il dispose

d’une grande capacité de projection sur tout le territoire national. Il est ainsi le seul institut de police tech-nique et scientifique du monde à être capable de procéder à des analyses génétiques sur le terrain.

Le but de cette visite était de rendre lisible et concret cet univers très parti-culier et mal connu car abordé par nombre de séries policières ou lors d’événements faisant l’objet d’une forte médiatisation (catastrophes na-turelles, accidents majeurs, etc.). Au-delà des fantasmes, les visiteurs ont notamment eu le privilège de pouvoir rencontrer un anthropologue dans son environnement de travail qui leur a présenté ses méthodes de travail et les ossements qui lui sont confiés. C’est donc en blouse blanche que les jeunes et leurs ainés, civils et militaires de toutes les armées, ont pu se plon-ger au cœur de ce laboratoire géant et mesurer l’ampleur de la tache scienti-fique, humaine et psychologique de ces experts qui travaillent au service

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ACTUALITÉS CAJ ET ARMÉES-JEUNESSE

ACTUALITÉS VŒUX

Lors des traditionnelles cérémonies des vœux, le Président de la République, la ministre des Armées et la secrétaire d’État ont annoncé des mesures visant à renforcer le ministère. Chacun a évoqué la jeunesse, ses liens avec la Na-tion et le projet du service national universel.

L a lutte contre le terrorisme a été au centre des vœux de la ministre des Armées. Pour être au plus près des militaires, com-

prendre leur quotidien et saisir le sens de leur engagement au service de la France, elle a fait des milliers de kilo-mètres –3 fois le tour de la Terre !- et rencontré un grand nombre d’entre eux : « j’ai compris que notre combat était commun, que notre victoire serait collective » s’est-elle exprimée. Pour la jeunesse, elle a souligné le bénéfice du brassage social pour une génération entière que représentera le service na-tional universel (SNU). De son côté, le Président de la Répu-blique s’est adressé aux armées avec un long discours prononcé depuis le bâti-ment de projection et de commande

ment (BPC) Dixmude à Toulon le 19 janvier. Il a d’abord rendu hommage aux militaires, aux blessés et aux sept morts en opération au cours de l’an-née 2017, puis il a réaffirmé les choix structurants de la France en matière de défense : la nécessité de l’autono-mie stratégique de la France et la dis-suasion nucléaire « clé de voûte de-puis plus de 50 ans de notre stratégie de défense ». Il a annoncé que le chan-tier du SNU, l’une des promesses de sa campagne électorale, serait porté par la secrétaire d’État en interministériel. Celle-ci a confirmé son attachement aux questions liées au lien entre la nation et ses armées, en insistant sur la jeunesse. « Ce lien précieux est le fruit d’une complémentarité entre deux ministères, celui de l’Éducation

nationale et des Armées ». Le temps de la réflexion est utile pour donner du sens au projet du SNU a-t-elle précisé ; son financement ne devrait pas impac-ter la LPM. Mme Geneviève Darrieus-secq a rappelé les excellents résultats du Service Militaire Volontaire (SMV) «avec un taux d’insertion profession-nelle de 70%» et dont l’expérimenta-tion sera poursuivie en 2018. La Secré-taire d’État a aussi évoqué l’année du centenaire de la signature de l’armis-tice de la Grande Guerre et les 80 pays concernés par les commémorations, mais aussi le monde combattant et le devoir de mémoire.

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© DR

ACTUALITÉS

TOUR DE FRANCE DE L’ÉGALITÉ HOMME-FEMME DE MARLÈNE SCHIAPPA ET GENEVIÈVE DARRIEUSSECQ

M arlène Schiappa, secré-taire d’État auprès du Premier ministre, et Geneviève Darrieus-

secq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées se sont retrou-vées au centre du service militaire volontaire de Châlons-en-Champagne pour un exercice original : recueillir la parole des jeunes hommes et femmes sur l’égalité et la façon dont ils la per-çoivent. Après les avoir informés des dispositifs déjà existants, les secré-taires d’État se sont mises à l’écoute des propositions et de ce que les jeunes attendent de l’égalité. Pour aborder le sujet un premier atelier avait pour thème l’image de la

Initié en octobre 2017 et clôturé le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, ce tour de France, effectué en métropole et en outre-mer, avait pour ambition d’encourager et de partager les bonnes pratiques.

Les femmes au ministère des Armées 59 000 femmes sur un effectif de 265 500

31 424 femmes sur 205 100 militaires

38% des effectifs civils

16% du personnel des forces armées

LA CAJ AU SALON DE L’ÉTUDIANT

femme et les stéréotypes, et le second la mixité des métiers et l’égalité profession-nelle. Au-delà de ces ateliers thématiques (18 au total, soit 1 par région), l’idée est de sensibiliser la société et l’opinion. L’égali-té entre les femmes et les hommes est la grande cause nationale du quinquennat.

P lacé sous la responsabilité de la DiCoD, le stand du minis-tère des Armées rassemblait l’Armée de Terre, la Marine

nationale, l’Armée de l’Air ainsi que la DSNJ. De nombreux jeunes, majoritaire-ment des lycéens à la recherche d’une orientation professionnelle ou acadé-mique se sont tournés vers les mili-taires et civils de la Défense venus pro-mouvoir les différents dispositifs jeu-nesse du ministère. Qu’il s’agisse des possibilités de découvrir les Armées, de s’engager ou encore de candidater au sein des écoles militaires, les opportu-nités sont nombreuses pour les jeunes. La Commission armées-jeunesse a ainsi pu présenter les stages sous convention et les contrats armées-jeunesse.

La CAJ a participé au Salon de l’Étu-diant qui s’est tenu du 9 au 11 mars, au Parc des Expositions, à Paris.

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ACTUALITÉS

REMISE DE FANION A LA PMM DE TROYES

Les 31 stagiaires de la 14ème promotion de la préparation militaire marine (PMM) amiral Aube ont reçu leur fanion des mains du capitaine de vaisseau Bertrand Bonneau, secrétaire général de la Commission armées-jeunesse.

M oment fort pour les jeunes stagiaires, émouvant pour leurs familles, la remise

du fanion à la PMM de Troyes marque le milieu de leur formation. Durant huit week-ends répartis au long de l’année scolaire, les sta-giaires âgés de 16 à 21 ans reçoi-vent une instruction à la fois mili-taire et maritime, complétée par leur participation aux cérémonies commémoratives, un stage sur la Base navale de Toulon et un week-end d’aguerrissement à Mailly-le-Camp. Lui-même ancien stagiaire d’une PMM, le CV Bertrand Bon-neau a souligné que « la prépara-tion militaire marine est un vecteur du lien armées-jeunesse dont le suc-cès ne se dément pas ». En effet, la Marine nationale a dû ouvrir quatre nouveaux centres en 2017 pour mieux répondre à l’aug-mentation du nombre de candi-dats.

De plus, sur les 2500 jeunes français qui effectuent chaque année une PMM, 440 décident de s’engager dans la Marine et 350 autres pren-nent le chemin de la réserve. « Quelle que soit l’orientation que les stagiaires de cette 14ème promotion prendront » a poursuivi le secrétaire général de la CAJ, « ils se-ront porteurs de toutes les valeurs et de tous les acquis reçus durant cette année passée au sein de la PMM amiral Aube » grâce au dévouement des réservistes qui les encadrent et auxquels il a rendu hommage ap-puyé : « Il faut aimer la Marine et la jeunesse pour lui consacrer une par-tie de ses soirées à préparer les séances d’instruction qui seront assu-rées le week-end, jongler avec ses contraintes professionnelles civiles, adapter son rythme familial pour transmettre à ces 31 stagiaires, le sens du service, les valeurs de la Ma-rine, et la fierté d’être marin ».

Le Capitaine de Vaisseau Bonneau remet son fanion à la PMM de Troyes.

Les stagiaires de la 14ème promotion de la préparation militaire marine de Troyes.

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© MinArm

« Dans le numérique, l’agilité est

primordiale, car nous devons aller

plus vite que nos adversaires et

nos ennemis ».

GDI Bonnet de Paillerets

COMCYBER / SDP

GRAND ANGLE ESPACE NUMÉRIQUE ET CYBERDÉFENSE LA CYBERARMÉE S’ORGANISE DANS UN MONDE EN PERPÉTUELLE

ÉVOLUTION Parce que le numérique est indissociable de nos modes de vie et qu’il constitue un enjeu majeur pour notre défense, le MinArm a décidé d’investir massivement dans les infrastructures des technologies de l’information et des ré-seaux, ainsi que dans le recrutement de cybercombattants.

D epuis près de trois décennies, le numérique structure notre vie quotidienne, nos activités professionnelles mais aussi le

champ de bataille. « Il s’agit d’une nou-velle dimension dans le combat » précise le GDI Olivier Bonnet de Paillerets, Com-Cyber de l’État-major des armées. La maitrise de cet espace est primordiale, car elle est indissociable de notre protec-tion, de notre sécurité et celle de la Na-tion. Pour cela les Armées doivent appor-ter une réponse adaptée en termes de créativité et d’innovation, mais aussi en effectif de cybercombattants. Lors d’un entretien accordé au quotidien Libération le 25 janvier dernier, le Com-Cyber révélait qu’environ 700 événe-ments avaient été détectés en 2017. Un événement consiste en la neutralisation d’une attaque, en une réponse à une menace volontaire.

Les quelques 3 000 cybercombattants des Armées doivent être capables de détecter 24h sur 24 les attaques contre nos réseaux en France mais aussi sur les théâtres d’opération. La lutte « contre les offensives qui mena-cent les intérêts français » explique le ComCyber « est de plus en plus com-plexe ». Apporter une réponse globale face aux attaques, ajoute le général Bonnet de Paillerets, se construit dans une approche géopolitique. La réponse comporte alors diverses aspects : in-formatique, diplomatique, militaire, économique, etc… et s’adapte en con-séquence à la menace ou l’attaque . Pour former les jeunes générations le ministère des Armées a ouvert un BTS Cyberdéfense «systèmes numériques informatiques et réseaux» au lycée militaire de Saint-Cyr-l’Ecole en sep-tembre dernier. Au cours de sa ren-contre avec les 34 élèves de cette pre-mière promotion, Mme Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées a souligné l’importance de ce nouveau dispositif pour assurer le plus haut niveau de cyberdéfense à notre pays.

DÉFINITIONS Cyberdéfense ensemble des activi-

tés conduites afin d’intervenir militaire-ment ou non dans le cyberespace pour garantir l’effectivité de l’action des forces armées, la réalisation des mis-sions confiées et le bon fonctionnement du ministère. La cyberdéfense est à dif-férencier de la cybercriminalité qui cor-respond à l’ensemble des crimes et dé-lits traditionnels ou nouveaux réalisés, via les réseaux numériques.

Cyberattaque acte malveillant de

piratage informatique dans le cybers-pace. Les cyberattaques peuvent être l’action d’une personne isolée, d’un groupe, d’un État. Elles incluent la désin-formation, l’espionnage électronique, la modification clandestine de données sensibles sur un champ de bataille ou la perturbation des infrastructures cri-tiques d’un pays (eau, électricité, gaz, communication, réseaux commerciaux).

« secteur privé ou public, dans

tous les cas je protégerai les ré-

seaux numériques de la France

face aux attaques »

Antoine, 18 ans, étudiant en BTS à

Saint-Cyr

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GRAND ANGLE UNE REVUE STRATÉGIQUE DE CYBERDÉFENSE

LES ARMÉES AU FORUM INTERNATIONAL DE LA CYBERSÉCURITÉ

© MinArm

C’est d’ailleurs le cadre de ce salon que Mme Florence Parly, ministre des Ar-mées, a choisi pour annoncer le recru-tement d’un millier de cybercombat-tants supplémentaires et que la France porterait sont engagement dans la «lutte dans l’espace numérique» à hau-teur de 1,6 Md€ avant fin 2019.

©MinArm

En toute logique, la loi de programma-tion militaire (LPM) à venir devrait renforcer ce pilier sensible. Le Secré-tariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN), orga-nisme de renseignement rattaché au Premier ministre, devrait dévoiler « une revue stratégique de cyberdé-fense » le 12 février prochain. Aucune entreprise ou administration n’étant invulnérables dans leurs outils numé-riques comme dans leurs réseaux, un nouveau règlement européen sur la protection des données (RGPD) et notamment celles des clients et des utilisateurs contre le risque de hack-ing, sera applicable le 25 mai pro-chain.

Le 10ème Forum International de la Cyber-sécurité (FIC), s’est tenu à Lille à la fin du mois de janvier dernier. Ce grand rendez-vous européen du numérique a pour vocation de réunir les différents acteurs de ce nouveau domaine de lutte autour de ses principaux enjeux. Qu’il s’agisse de très petites entreprises (TPE) ou de grands groupes industriels, commerciaux

ou financiers, d’administrations, de centres de recherches universitaires, il n’existe plus d’organisation qui ne soit exposée à une cybermenace, qu’elle soit d’origine criminelle, terro-riste ou étatique. C’est la raison pour laquelle plus de 8 000 visiteurs, de 82 nationalités différentes ont pris part à cet événement.

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© ECPAD

GRAND ANGLE LA COOPÉRATION FRANCO-BRITANNIQUE S’AFFICHE AU DELA DU BREXIT C’est dans le cadre de la prestigieuse Académie royale militaire britannique de Sandhurst que le Président de la République, M. Emmanuel Macron, a rencontré Mme Theresa May, le 18 janvier dernier pour des discussions por-tant sur des sujets diversifiés allant de la crise des migrants au climat en passant, bien entendu, par la coopération militaire.

de défense de l’UE. Le Royaume-Uni semble même vouloir pousser plus loin cette entente cordiale entre les deux pays et souhaite participer pleinement à la sécurité européenne y compris en contribuant au fonds européen de dé-fense, comme l’atteste la publication d’un document-cadre intitulé Foreign policy, defence and development : a future partnership, publié en septembre 2017. Londres prépare d’ailleurs des projets de forces expéditionnaires com-munes avec d’autres États européens comme la Pologne (traité signé fin dé-cembre), mais aussi, le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège, la Finlande ou encore les Pays Baltes.

toutefois pas empêché la France de refuser de participer à l’opération mili-taire en Irak en 2003. Le dialogue bila-téral se consolide néanmoins aujour-d’hui et n’est pas remis en question malgré le Brexit, car aucun des accords de défense et de sécurité entre les deux pays n’a de lien avec les institu-tions européennes. Rien ne devrait être remis en cause comme la coopé-ration industrielle en matière d’arme-ment, de renseignement, ni en ma-tière de coopération militaire. Au Sa-hel le soutien britannique devrait se poursuivre, avec l’apport de moyens comme des drones Reaper et d’héli-coptères lourds Chinook. Uniques puis-sances nucléaires d’Europe occiden-tales, la France et le Royaume-Uni représentent la moitié des dépenses

E n pleine négociation sur le Brexit, l’entente entre les deux États reste au beau fixe. Géographiquement voisins,

ils partagent une vision commune et leurs intérêts vitaux sont interdépen-dants. En matière de défense, les ac-cords de Lancaster House (2010) ac-tualisant ceux qui avaient été signés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en 1947, demeurent le socle de leur coopération. Le « niveau de confiance mutuelle sans précédent dans notre histoire » avait abouti, entre autres projets structurants, à la création d’une force expédition-naire commune interarmées. Ces accords répondent au besoin d’une diplomatie commune au service de la politique européenne, ce qui n’a

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GRAND ANGLE LA COMBINED CADET FORCE

OU LA VERSION BRITANNIQUE DES CADETS DE LA DÉFENSE

De même qu’en France, il existe au Royaume-Uni des dispositifs servant le lien entre la jeunesse et les armées. L’un

d’entre eux s’apparente de très près à nos « cadets » et porte le nom de « Combined Cadet Force », autrement dit,

« force de cadets combinée ». CAJ Infos a cherché à en savoir un peu plus…

Un dispositif d’éducation de la jeunesse inspiré par les disciplines et les valeurs militaires…

D évelopper les capacités de leadership, le sens de la disci-pline, de la responsabilité, de l’autonomie, ainsi que les

qualités d’inventivité, d’endurance et de persévérance des jeunes de 13 à 18 ans dans un cadre militaire, tel est l’objectif de la Combined Cadet Force.

Créé en 1948, ce dispositif jeunesse du Ministère de la Défense (Ministry of De-fence) britannique associe des écoles publiques et indépendantes à des unités militaires afin de faire bénéficier aux élèves, d’activités sportives et de par-cours-aventures inspirés de ceux des militaires des armées britanniques (Royal Navy, Marines, Royal Air Force et Armée de Terre), mais aussi de leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences dans des domaines divers. Encadrés par des adultes bénévoles, les jeunes sont initiés entre autres, à l’escalade, au para-chutisme ou encore au kayak mais aussi au tir, à la marche militaire, aux parcours du combattant ou bien même à la mu-sique au sein d’orchestres militaires.

… qui fonctionne bien et tend à s’étendre à de nouvelles écoles.

En 2014, 42 950 jeunes soit 5% des jeunes scolarisés au Royaume-Uni, ont fait partie de la Combined Cadet Force et ont été accompagnés par 2810 adultes bénévoles. Le Ministère de la Défense finance ce dispositif à hauteur de 28 Mil-lions de livres sterling par an. Cette somme sert à financer le matériel, la for-mation des cadets et celle des adultes bénévoles qui les encadrent. Jusqu’en 2014, les écoles indépendantes étaient les principales bénéficiaires de la CCF, cependant, le gouvernement a décidé de l’ouvrir plus largement aux écoles pu-bliques dans le cadre d’une politique d’expansion du dispositif.

Des activités gérées et proposées par les écoles…

La plupart des écoles associées à une unité militaire dans le cadre de la CCF, proposent généralement à leurs élèves de participer aux activités les mercredis après-midi. Ce sont les écoles qui gèrent le temps consacré aux activités, les ins-tallations d’apprentissage et les adultes bénévoles encadrant les jeunes. Chaque école concernée possède un « Contingent Commander », autrement dit un officier expérimenté dans les échanges avec la jeunesse qui est res-ponsable de l’organisation de la section CCF. Le reste du personnel de la section est volontaire et largement issu du mi-lieu scolaire.

…avec des spécialités selon l’armée associée.

La Royal Navy sponsorise environ 150 sections de Combined Cadet Force à travers tout le Royaume-Uni, incluant l’Ireland du Nord, les Iles Channel et l’Ile de Man. Elle dispense une formation fondée sur les activités nautiques, l’édu-cation par l’aventure et l’acquisition du sens du leadership à 3500 jeunes cadets. Elle organise en outre, des camps an-nuels au Britannia Royal Naval College de Dartmouth, à l’HMS Bristol de Portsmouth et au Garelochead Training Area en Écosse.

La Royal Air Force chapeaute environ 200 sections de Cadets, ce qui corres-pond à environ 7800 jeunes cadets formés chaque année. La RAF diffuse ainsi ses valeurs et cherche à encoura-ger l’intérêt des jeunes pour l’aéronau-tique en leur offrant la possibilité de voler sur des avions légers, des pla-neurs voire des avions et hélicoptères de combat type Typhoon ou Chinook ! Par ailleurs, les cadets peuvent partici-per à une multitude d’exercices ou d’ approcher l’ingénierie, la mécanique des avions et visiter les bases aé-riennes de la RAF.

L’Armée de Terre est l’armée qui compte le plus de cadets avec 29 000 jeunes. Elle met en valeur le sens de la l’engagement des volontaires à travers de nombreuses activités telles que l’apprentissage des techniques de combat, de maniement des armes, d’ordre serré. Ils sont également for-més aux premiers secours et effec-tuent des parcours du combattant. Autre particularité, les jeunes cadets peuvent gagner du galon au cours de leur séjour dans l’Army, pour peu qu’ils le méritent.

CAJ Infos remercie le Lieutenant Com-mander René Balletta, officier d’échange britannique en poste au sein de l’État-major de la Marine nationale.

Jeunes cadets de la Royal Navy

©CCF

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UNE OPPORTUNITÉ POUR LES JEUNES DIPLOMÉS Depuis 1958, trois ans après la création de la CAJ, les contrats CAJ sont mis à la disposition des jeunes diplômés, ou

étudiants, qui souhaitent avoir une première expérience dans le milieu de la Défense.

Avoir moins de 27 ans . Etre titulaire d’une

licence ou d’un niveau su-

pe rieur jusqu’a BAC + 7 . Re mune ration au SMIC . Dure e maximale 3 mois

« Diplômé d’un master, j’ai effectué au

printemps dernier un contrat CAJ de trois

mois à l’École militaire. Cette première

expérience professionnelle m’a permis de

côtoyer de plus près le monde de la Dé-

fense, renforçant ainsi ma volonté de

m’engager dans l’armée.

Dans le même temps j’ai décidé de prépa-

rer le concours pour intégrer Saint-Cyr sur

titre. L’environnement de travail ainsi que

les rencontres que j’ai faites durant mon

contrat CAJ ont permis une bonne prépa-

ration et la réussite du concours. »

Jean

LES CONTRATS CAJ

C ’est pour répondre à une pénurie de jeunes ingénieurs à laquelle la Délégation générale à l’arme-ment (DGA) a été affectée au

sortir de la Seconde Guerre mondiale que les premiers « stages armées-jeunesse » ont été expérimentés à partir de 1958 afin de susciter des vocations. Le succès de la formule a permis leur développement progressif en dehors des activités scienti-fiques. Quelques vingt années plus tard, l’émission nationale de Radio France Inter-services diffusait même les offres de stage. A partir de 2002 ce dispositif s’ouvre à toutes les armées, directions et services. L’Armée de Terre est devenue aujourd’hui le premier employeur de sta-giaires et de vacataires, suivie de la DGA, et de l’Armée de l’Air. Le secteur d’activi-tés qui séduit le plus les jeunes cependant, est celui des relations internationales et la DGRIS (Direction générale des relations internationales et de la stratégie) connaît un véritable succès avec parfois une cin-quantaine de candidatures pour une offre de contrat. Pour être attractif auprès de la jeunesse la CAJ active plusieurs réseaux de diffusion à commencer par les sites Internet du minis-tère, mais aussi celui du CIDJ (Centre d’Informations et Documentations Jeu-nesse), de l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale), de l’ARES (Association des Etudiants en Sciences Sociales) et de plusieurs écoles (comme Sciences-Po) ou universités. Chaque mois, un catalogue des offres de contrats et stages actualisé par la CAJ est mis en ligne et téléchargeable sur le site internet de la CAJ. Une application qui leur est dédiée est en cours de développement afin d’accroitre leur visibilité et de per-mettre le dépôt direct d’une candidature à partir de n’importe quel support numé-rique (téléphone, tablette ou ordinateur). Chaque candidat peut postuler à plusieurs offres, mais ne peut prétendre qu’à un unique contrat CAJ. Aussi pour ceux qui souhaitent prolonger l’expérience parce que l’univers qu’ils ont découvert les attire et parce que l’éventail des métiers propo-sé par le MinArm est particulièrement large, ils peuvent opter pour une carrière militaire ou civile au sein du ministère.

Vous voulez inte grer le minis-te re le temps d’une expe rience professionnelle ? La CAJ offre

des contrats rémuné-rés et des stages sous convention.

Convention tripar-tite entre e tudiant/

universite /MinArm . Con-trôle du contenu du stage

par l’universite . Gratifié

au-dela d’une pre sence 2 mois, et de 44 jours effectifs .

Dure e maximale 6 mois

« J’ai appris l’existence des contrats CAJ

par le biais d’un ami. J’étais, à l’époque,

loin de m’imaginer la richesse et la diver-

sité des missions proposées à travers ces

contrats. Sans famille proche militaire, je

n’avais aucune raison de m’orienter vers

ce milieu, mais les thématiques m’inté-

ressaient. J’ai postulé avec enthousiasme

et curiosité. J’ai découvert un environne-

ment professionnel propice à l’épanouis-

sement. À l’issue de ces trois mois, j’ai

poursuivi à la DICoD, puis au SGA, où je

suis toujours affecté.

C’est le milieu professionnel, l’intérêt

pour les thématiques traitées, l’ambiance

de travail qui m’ont poussé à rester au

sein du ministère. Je m’y sens bien. Je suis

même devenu réserviste opérationnel !

En somme, j’ai gardé, je pense, l’enthou-

siasme de mes premiers pas à la CAJ ! »

Romain

STAGES ? CONTRATS ?

CONTRAT CAJ (CDD)

STAGE SOUS CONVENTION

FOCUS

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CULTURE ET DÉFENSE

EXPOSITIONS Musée national de la Marine de Rochefort

L’habit (re)fait l’histoire - jusqu’au 6 novembre 2018

En s’attachant au territoire de Rochefort et à la Marine, l’exposition se propose de faire le point sur les vêtements et leur capacité à raconter l’histoire.

Musée national de la Marine de Brest

Razzle Dazzle, l’art contre attaque ! - jusqu’au 31 décembre 2018

Autour des commémorations du débar-quement des américains à Brest en 1917, cette exposition présente un sujet aussi

méconnu que surprenant : le camou-flage Razzle Dazzle (éblouissant, aveu-glant, tape à l’œil) des navires pendant la Première Guerre mondiale.

Musée de l’Armée de Paris

Une vie d’engagement : les com-pagnons de la Libération dans la grande Guerre - jusqu’au 2 avril 2018

Dans le cadre du centenaire, une vi-sion originale de la Seconde Guerre mondiale à travers les compagnons de la Libération dont certains ont connu l’expérience du feu en 14-18 avant de s’engager à nouveau pour la liberté à partir de 1940.

ALLONS ENFANTS ! POURQUOI ET COMMENT LES ARMÉES S’ADRESSENT AUX JEUNES ?

Jeudi 29 mars 2018

18h30, École militaire

Amphithéâtre Foch

Comment un officier de l’Armée de Terre, va, dans le cadre d’une

classe de défense et sécurité globale, tenter de sensibiliser de jeunes

lycéens en perte de repère, à la citoyenneté et aux valeurs de la Ré-

publique ? C’est le sujet du documentaire Allons enfants ! de Sylvie

Perrin, qui sera projeté le 29 mars prochain à l’École militaire. Il sera

l’occasion d’une table ronde sur le dispositif des classes de défense

et de sécurité globale, suivie d’un débat intitulé « Pourquoi et com-

ment les armées s’adressent aux jeunes ? » abordant les différents

dispositifs jeunesse du ministère, notamment le Service Militaire

Volontaire, les Cadets de la défense et les campagnes de recrute-

ment. Cet événement permettra de montrer qu’au-delà du recrute-

ment, les armées s’attachent à développer leurs liens avec la commu-

nauté nationale et en particulier sa jeunesse. Ces liens trouvent leur

pleine expression dans les nombreux dispositifs jeunesse du minis-

tère qui visent à transmettre l’esprit de défense pour le plus grand

bénéfice des jeunes d’aujourd’hui. « Reconnues comme des modèles

d’intégration, de formation et de promotion », pour reprendre les

propos de la secrétaire d’État, les armées proposent aux jeunes de

tous horizons, des dispositifs d’éducation à la citoyenneté, des op-

portunités de formation adaptées à leur profil et la découverte de la

diversité des métiers des Armées.

Dans le cadre de son événement annuel, la Commission armées-jeunesse, Cocottesminute Productions, Public Sénat et France Télévisions organisent l’avant-première nationale d’un documentaire sur une Classe de Défense et de Sé-curité Globale.

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CULTURE ET DÉFENSE LITTÉRATURE Roger Sauvage, Un du Normandie-Niemen de Jean-Charles Stasi et Lio-nel Sauvage, Editions Heimdal

Les passionnés et les plus anciens ont déjà certaine-ment lu le témoignage poignant de Roger Sau-vage (1917-1977) héros aux 16 victoires aériennes lors de l’épopée du Nor-mandie-Niemen. Le tra-vail réalisé par les au-teurs, dont le fils de Ro-ger Sauvage, s’avère re-marquable. Le texte origi-nal est enrichi de très nombreuses photos de fonds privés et du SHD

Le soldat XXe—XXIe siècle, sous la direction de Fran-çois Lecointre, Editions Folio-histoire

Cet ouvrage collectif re-groupe les textes précé-demment parus dans la revue Inflexions—Civils et militaires : pouvoir dire qui depuis plus de dix ans, participe au débat intellec-tuel autour de probléma-tiques actuelles centrées sur l’action militaire. Pré-facé par l’historien Jean-Pierre Rioux, l’ouvrage, sous la plume de dix-huit auteurs, s’articule en trois grandes parties : Le sol-dat ; Au combat ; Le re-tour. Parce qu' « il y a urgence à déployer une pensée stratégique renou-velée qui prenne en compte les changements profonds du contexte géo-politique et le haut degré d’imprévisibilité

d’un monde en transition (…) il faut arpenter à nou-veau le sentier straté-gique ouvert par les maitres occidentaux de la discipline afin de décryp-ter les défis de notre temps et de leur apporter une réponse adaptée » commente le général Le-cointre, actuel chef d’État-major des armées.

Castelnau, « le quatrième maréchal » 1914-1918 de Benoit Chenu, Editions Bernard

Vainqueur de la bataille du Grand Couronné (sept 1914) qui lui vaut d’être surnommé le «sauveur de Nancy» puis à nouveau vainqueur lors de l’offen-sive de Champagne (sept 1915) qui le propulse chef d’État-major général des armées françaises, le gé-néral Edouard de Castel-nau semble avoir été ou-blié. Il n’a en effet jamais été nommé maréchal de France contrairement à Joffre, Pétain et Foch avec qui il incarne pourtant le haut commandement français. A ceux qui lui demandaient pourquoi il n’écrivait pas ses mé-moires, Castelnau

répondait malicieusement qu’il n’avait rien à se repro-cher. Ce livre est écrit par son arrière-petit-fils et vient tenter de réparer cet oubli mémoriel, causé entre autre, par la trop grande modestie de son aïeul.

Henry Potez, Une aven-ture industrielle de Sté-phane Demilly et Sylvain Champonnois, Éditions Privat

Ingénieur, chef d’entre-prise, homme engagé dans une histoire à la fois indus-trielle, aéronautique, mili-taire, politique et sociale, il s’associe avec Marcel Dassault pour réaliser l’hé-lice « Eclair », et fonde sa propre entreprise «Société des aéroplanes Henry-Potez». Les avions Potez, produits à plus de 7000 exemplaires, équipent l’armée de l’Air, Air France et des compagnies étran-gères.

Rédaction de CAJ Infos : Directeur de la publication : CV Bertrand Bonneau Rédaction : IEF Anne Biraben,

Hélène Sieffert Conception graphique : Hélène Sieffert Ministère des Armées, Commission armées-

jeunesse, École militaire, 1 Place Joffre, 75007 Paris, tel 01 44 42 44 12 Crédits photo : MinArm, CAJ, CCF

ainsi que d’annotations, des-sins, croquis et légendes qui forment un magnifique en-semble.