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Volume 22 - n o 4 Mai 2008 http://laboyer.com 2$ photo Pierre Lefébvre photo Pierre Lefébvre photo Jean Pierre Lamonde La ferme porcine Marnie remporte les honneurs Le mois de mai vient de pair avec l’épandage du fumier et invoque à la tolérance. Portrait d’une ferme préoccupée par l’environnement ... Actualité ............................................. page 11 1 ére assemblée générale de la Caisse des Seigneuries de Bellechasse Une fusion réussie, une démocratie à préserver. Éditorial ........................ page 4 Mai ... période des crues. Le mois de mai se pointe avec ses cicatrices de l’hiver. Ici, le ruisseau Ste-Catherine apparaît en pleine période de crue. Actualités .................... page 6 Bilan routier La Sureté du Québec fait office de police municipale. Pour assurer la sécurité sur nos routes, des opérations radar sont réalisées plus fréquemment. Dossier ................. pages19

Éditorial page 4 - Au fil de La Boyer · Cyclothon 2008 p 22 Club des débrouillards p 23 Décès p 24 La société sans but lucratif Au fil d e lA Bo y e r reçoit l’appui: Toute

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Volume 22 - no 4Mai 2008h t t p : / / l a b o y e r . c o m

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La ferme porcine Marnie remporte les honneursLe mois de mai vient de pair avec l’épandage du fumier et invoque à la tolérance. Portrait d’une ferme préoccupée par l’environnement ...Actualité ............................................. page 11

1ére assemblée générale de la Caisse des

Seigneuries de BellechasseUne fusion réussie, une démocratie à préserver.Éditorial ........................ page 4

Mai ... période des crues.Le mois de mai se pointe avec ses cicatrices de l’hiver. Ici, le ruisseau Ste-Catherine apparaît en pleine période de crue.Actualités .................... page 6

Bilan routier La Sureté du Québec fait office de police municipale. Pour assurer la sécurité sur nos routes, des opérations radar sont réalisées plus fréquemment. Dossier ................. pages19

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Calendrier des activités de mai 2008

8, avenue CommercialeSt-Charles-de-Bellechasse (Québec) G0R 2T0. Téléphone : 418 948-0741 {répondeur}Courriel [email protected] Web http://laboyer.com

Sommaire La ferme porcine Marnie remporte les honneurs p 3Succès phénoménal p 3Charles-Couillard 2, enfin! p 3Éditorial : Une fusion réussie, une démocratie à préserver p 4Pas de décès, mais plus de dégâts matériels à St-Charles p 6Souvenirs : Accidents ferroviaires p 8À l’Étincelle p 10Nos pompiers interviennent plus souvent p 11La pêche au village, c’est un rendez-vous p 12Lutte aux cyanobactéries p 12Dossier : Notre futur garage municipal p 14/15Passion et compétence les ont menés « à bon porc » : la réussite p 16Le Ricaneux se distingue p 17Le plaisir de lire / Bibliothèque Jacques Labrie p 18/19Rectification: Collision train-auto du 12 mars p 19Cyclothon 2008 p 22Club des débrouillards p 23Décès p 24

La société sans but lucratif Au fil de lA Boyer reçoit l’appui:

Toute reproduction d’annonces ou d’informations est interdite à moins d’une autorisation spéciale. Les articles publiés dans le journal La Boyer sont sous la responsabilité des auteurs; la direction ne partage pas nécessairement les opinions émises.

Municipalité de Saint-Charles-de-Bellechasse

Conseil d’administrationMaryse Prévost, présidente;Chantal Bellavance, vice-présidente;Lise Carrière, trésorière; Nathalie Leblond, secrétaire;Jean-Pierre Lamonde, administrateur.

Comité de productionJean-Pierre Lamonde, rédacteur en chef; Réjean Blais, Claire Goupil, Suzanne Bonneau, Pierre Lefebvre, Bertrand Pelletier, Julien Fontaine et Christian Proulx.

Équipe de productionChantal Bellavance, Réjean Blais, Suzanne Bonneau, Claire F. Boucher, Nicole Fillion, Julien Fontaine, Lise Giguère, Valérie Hains, Clémence Labrie, Sylvie C. Mercier, Bertrand Pelletier et Christian Proulx.

AbonnementsRolande Ruel 887-3787Tarif des abonnements : Canada - 25 $ par année.États-Unis - 30 $ par année.

Membres Martine Carrière 887-3411

Publicité Claire Goupil 887-3601.

Impression Imprimerie P.-A. Morin, St-AnselmeTirage : 1 000 copies.

Dépôt légalBibliothèque Nationale du Québec et du Canada.

Annonces classéesToute annonce classée sera publiée après paiement du tarif suivant : - moins de 15 mots : 2 $; - de 15 à 30 mots : 4 $; - de 30 à 60 mots: 6 $;

Articles & PhotographiesPour toute publication dans le prochain numéro (textes, photos et annonces classées), faites parvenir vos documents pour le:

18 mai 2008par courriel à [email protected] ou communiquez avec Chantal Bellavance au 418 887-3940.

Publicité Les annonceurs doivent transmettre leur matériel pour le prochain numéro avant le 9 mai 2008 à Claire Goupil 418 887-3601 ou à [email protected]

520h Réunion du conseil municipal à l’hôtel de ville

1620h30 Assemblée des Chevaliers de ColombMulti-Arts Plus 2008 : Beach Party avec les groupes Pop Mart (Hommage à U2) et U Can Dance

2020h00 Assemblée des Filles d’Isabelle

1110h -13h Brunch de la fête des MèresFête des Mères

2460e anniversaire des Chevaliers de Colomb à St-Charles17

MultiArts Plus 2008 : Exposition d’Art Gala de lutte - Spectacle de Musique Rock avec des Groupes de la relève

1410h30 Fête des Pères et Mères au club de l’Âge d’or. Messe à l’église. Dîner. Anniversaires de mariage soulignés. Élections.

28 Collecte sélective : bac bleu18MultiArts Plus 2008 : Expostion d’Art de 12h à 21 h, entrée gratuite. Gala de musique canadienne de 12h à 17h.

1419h30 Réunion du Cercle de Fermières

14 Collecte sélective : bac bleu 19Journée nationale des patriotes

31Pêche au village

mini-saison de football des Prédateurs de Bellechasse

15 mai à 13h - Les Prédateurs reçoivent les Montagnards à St-Charles

30 mai à 13h - Les Prédateurs visitent les Pionniers à L’Islet

Les parties auront lieu sur le terrain de l’école secondaire de St-Charles (15 mai) et de L’Islet (30 mai).Cal

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Journal Au fil de La Boyer, mai 2008

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Actualités

L ’Expo-Congrès est le point de rencontre de tous les

intervenants qui œuvrent au sein de la filière porcine québécoise. Cette vaste exposition permet de rencontrer des spécialistes et des passionnés de la production porcine. La dégustation de la viande de porc du Québec, les conférences techniques et le gala de l’industrie porcine qui regroupe plus de 1300 invités constituent les activités marquantes de cet évènement. Les gagnants du prestigieux concours des fermes porcines québécoises de l’année y sont alors dévoilés.

La ferme porcine Marnie est la propriété de Mme Mélanie Chainée et de M. Martin Boutin. Cette entreprise, acquise en 1995, fut en constante évolution avant d’être transformée en pouponnière-engraissement en

2005. Elle est composée d’une pouponnière de 1 800 porcelets, de 4 engraissements d’une capacité totale de 4 000 porcs et de 55 hectares en culture.

Les porcelets, qui proviennent tous de la même maternité, arrivent chaque semaine dans 2 des 14 salles de pouponnières où ils sont minutieusement classés par grosseur. Les plus petits bénéficient d’une trémie supplémentaire pour augmenter leur consommation au départ. C’est Mélanie qui est responsable de la pouponnière où un grand soin est apporté aux porcelets. Ceux-ci arrivent dans une salle bien lavée, désinfectée, séchée puis réchauffée et bénéficient de la chaleur des plaques chauffantes à l’eau chaude. La première moulée, que les porcelets ont déjà goûtée en mise bas, est servie

dans de petites auges. Mélanie s’assure que les moulées servies à volonté sont consommées dans la journée pour en assurer la fraîcheur. La ventilation de base est effectuée avec des échangeurs d’air bien entretenus. Le taux de mortalité en 2007 n’a été que de 1,3 %!

L’engraissement des porcs est effectué dans 4 bâtiments totalisant 32 salles. Des bottes et des survêtements différents sont utilisés à chaque bâtiment. Chaque salle, bien lavée et désinfectée, est réchauffée à 75 degrés F afin qu’elle soit bien chaude et sèche à l’entrée des porcelets. Ceux-ci sont transférés de parc en parc vers les engraissements avec la remorque de la ferme divisée en petites sections, ajustables en quelques secondes. Trois sortes de moulée avec phytase sont données aux porcs selon leur stade de croissance. Martin vérifie chaque jour lors de l’ajustement des trémies que la moulée servie est bien consommée. Cela se traduit par une conversion alimentaire standardisée 20 – 112 de 2,42 et un gain moyen quotidien standardisé de 883 grammes par jour. Les porcs sont pesés le mardi et bénéficient d’un jeûne de 24 heures avant leur départ. 89% des porcs ont été abattus dans les meilleures strates de poids, malgré certains retards de livraison. Les animaux morts sont réfrigérés dans une chambre froide. Martin apporte le bac au

chemin, recouvert d’une bâche, toutes les 3 semaines.

Un des bâtiments, ventilé par extraction basse, évacue l’air du premier niveau, chargé d’odeur, dans deux immenses cheminées qui propulsent très haut les mauvaises odeurs. Cela a réduit grandement l’impact dans le voisinage et on pense en équiper les autres bâtiments. De plus, les pressions d’air indésirables dans les chambres lors de forts vents ont diminué. Beaucoup d’efforts sont faits à la ferme porcine Marnie pour garder de bonnes relations avec le voisinage; les propriétaires envoient des cartes « d’épandage sympathique » pour avertir les voisins avant d’épandre, font appel au travail à forfait pour raccourcir la durée du chantier d’épandage et utilisent des voies d’accès sur la ferme pour diminuer le transport sur la voie publique. Des brise-vents ont aussi été implantés en 2002 pour embellir la ferme et agir comme haies brise odeurs.Mélanie et Martin travaillent fort pour maintenir les performances de leur troupeau, valoriser la profession auprès des écoliers et participer aux activités du secteur. Ils sont d’ailleurs très engagés au sein du syndicat des producteurs de porc, du syndicat des agricultrices et du conseil du Bassin versant de la rivière Etchemin. C’est un couple passionné par la production porcine. Source : Association du Congrès du porc du Québec (ACPQ). q

La ferme porcine Marnie remporte les honneursPar Pierre Lefebvre

À l’occasion de la 30e édition de l’Expo-Congrès du porc qui se tenait à St-Hyacinthe les 9 et 10 avril, la ferme porcine « Marnie », située dans le rang Hêtrière Est à St-Charles, a obtenu une double distinction, à la fois comme finaliste dans la catégorie « finisseurs » et comme grande gagnante toutes catégories.

Amorcé en 2006, le développement résidentiel de la rue Boyer connaît une relance sans précédent, suite aux efforts publicitaires de la municipalité de St-Charles. Lors de la séance du 7 avril, le conseil municipal a approuvé la vente de 3 autres terrains et confirmé que des options d’achat couvraient tous les autres lots (7) disponibles

du développement vendu par la municipalité. La vente d’un autre terrain excédentaire, situé sur la rue Commerciale, a aussi été autorisée pour la construction de 2 immeubles à logements. Il s’agit là d’excellentes nouvelles pour les personnes qui s’inquiétaient de la stagnation de la population, car tous les acheteurs sont de l’extérieur. q

Mme Mélanie Chainée et M. Martin Boutin, leurs enfants Jean-Michel 9 ans,et Sarah 8 ans qui accompagnaient leurs parents lors du gala de l’industrie porcine.

Développement rue Boyer

Succès phénoménalPar Jean-Pierre Lamonde

Charles-Couillard 2, enfin!Par Jean-Pierre Lamonde

Au moment où nous préparions La Boyer de mai, le président de la corporation Charles-Couillard, monsieur Charles-Eugène Blanchet, nous informait que la signature du contrat pour la construction de la deuxième phase de Charles-Couillard devait avoir lieu le lundi 28 avril.

Les responsables auront connu

toutes les difficultés et tous les retards dans le montage de ce projet.

Leur ténacité en est venue à bout. Une des dernières fut le désistement de la société qui avait été choisi pour les travaux. C’est finalement l’entreprise Citadelle qui réalisera les travaux d’agrandissement. q

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I l n’y a rien à redire sur l’organisation de cette grande

fête axée sur les membres, Desjardins sait bien recevoir! Et ce n’est pas tout, l’assemblée a été menée rondement et de façon très animée, malgré le caractère souvent soporifique de ce genre d’évènement. Des états financiers demeureront toujours plus indigestes que les prix de présence et le goûter servi après leur présentation.

Les rapports présentés par le président du conseil d’administration, par le directeur général et par le conseil de surveillance ont tous fait état d’une gestion sans faille et surtout, de résultats qui se sont avérés 40 % supérieurs aux prévisions établies lors de la fusion des trois caisses au début de 2007. Les membres n’ont qu’à se féliciter d’une performance exceptionnelle qui se traduit par des excédents avant impôts de 4,8 millions de dollars, un volume d’affaires sous gestion de 680 millions de dollars, en hausse de 31 millions de dollars, des prêts totalisant 1 131 658,84 $, une épargne-placement de 384 600 000 $, en hausse de 6,9 %, un actif de 328 203 092 $, en hausse de 0,8 %, un avoir coopératif qui est passé de 31,3 à 33,4 millions de dollars et des pertes sur les prêts de seulement 194 771 $, soit 0,07 $ de tous les prêts consentis.

Pour les membres et pour les différentes communautés desservies, ces résultats qui dépassent les attentes entraîneront le versement d’une ristourne record de 2,4 millions de dollars et par l’affectation d’un montant de 150 000 $ au

Fonds d’aide au développement du milieu. À St-Charles même, la bibliothèque Jacques Labrie et les écoles primaire et secondaire bénéficieront des largesses financières de la caisse. Plusieurs étudiants de la municipalité se sont vu remettre des bourses d’études pour souligner leur réussite scolaire à tous les niveaux d’enseignement. Cette cérémonie a eu pour effet d’assurer la présence de nombreux jeunes à l’assemblée générale, marquant ainsi l’objectif de développer une culture d’accueil et de confiance envers les jeunes, pour favoriser leur intégration sociale, professionnelle et financière. Une belle initiative à renouveler car les jeunes constituent les bases de l’avenir du mouvement coopératif!

La croissance financière significative de la Caisse Desjardins des Seigneuries de Bellechasse est d’abord attribuable à ses membres, qui ont manifesté leur fidélité à leur établissement coopératif après la fusion, mais aussi à ses 16 dirigeants, aux cinq membres du conseil de surveillance, à son directeur général et surtout, aux 90 employés à qui on doit le tour de force d’avoir réussi une intégration administrative, tout en continuant de servir adéquatement les membres.

Lors de l’assemblée annuelle, il fut question à plusieurs reprises de la distinction coopérative des caisses Desjardins qui se traduit par des valeurs fondamentales, comme l’accessibilité physique et sociale des membres aux services, leur intérêt et leur information, la démocratie, l’entraide, la solidarité et la

redistribution des profits aux membres. Ne cherchez pas ces attributs chez les banques qui n’en ont que pour les profits de leurs actionnaires.

Si plusieurs gestes concrets ont été posés pour souligner le respect des pratiques et des règles de fonctionnement distinctives au mouvement coopératif, d’autres par contre sont de nature à soulever des interrogations. Au premier chef, mentionnons l’inquiétante unanimité qui a marqué les débats et les nombreux votes lors de l’assemblée générale. Malgré une présence considérable de membres, on n’a observé aucun vote négatif, ni aucune abstention, ni même de demande d’amendement aux propositions du conseil d’administration.

C’est à se demander si tout est si parfait que cela, si les participants ont bien compris les enjeux ou s’ils manifestent une surprenante indifférence, voire une certaine gêne… Issus de maintenant huit municipalités, les 15 274 membres de la Caisse Desjardins des Seigneuries de Bellechasse ont moins la chance de se connaître, de se côtoyer et de participer à titre de dirigeants. Les visages inconnus sont plus nombreux, même du côté des dirigeants et des employés. Plusieurs bénévoles ont aussi été laissés pour compte lors de la fusion, d’où le fait que parmi la vingtaine de dirigeants actuels, on en reconnaît bien peu qui viennent de notre milieu local, malgré une répartition équitable des sièges. S’en suit une inévitable érosion du sentiment d’appartenance au mouvement coopératif.À l’avenir, une attention toute

spéciale devrait être accordée à l’élection des dirigeants et à leur visibilité sur le territoire afin de préserver leur ancrage dans les communautés desservies. Une élection par acclamation ne devrait pas exister dans un mouvement coopératif. Même si l’engagement social ne soulève guère l’enthousiasme, il y aurait lieu de mandater un comité d’élections pour susciter de nouvelles candidatures de femmes et d’hommes aux différents postes disponibles. Il serait aussi important d’assurer un renouvellement des dirigeants, en limitant leur contribution à un nombre restreint de mandats.

L’assemblée générale a aussi fourni l’occasion aux membres de poser des questions aux administrateurs. À une époque où les contacts avec notre caisse se limitent de plus en plus aux transactions effectuées par guichet automatique ou par ACCÈS D (sur Internet), il fut intéressant d’entendre une dame se plaindre de l’accueil téléphonique centralisé mis en place après la fusion. Quand elle appelle à sa caisse, cette personne déplorait d’aboutir dans les limbes, au lieu de parler à la réceptionniste dont elle connaît le visage. Indépendamment des motifs invoqués pour justifier le nouveau centre d’appels, il faut voir dans cette préoccupation une volonté de maintenir le sens d’appartenance des membres à chacun des centres de services.

Espérons qu’une fois passée la période de rodage, tous les membres retrouvent le plaisir de se sentir comme chez eux à la Caisse Desjardins des Seigneuries de Bellechasse. q

Première assemblée générale de la Caisse des Seigneuries de Bellechasse

Une fusion réussie, une démocratie à préserverPar Pierre Lefebvre

Le 8 avril dernier, la Caisse Desjardins des Seigneuries de Bellechasse tenait sa toute première assemblée générale annuelle au Centre socio-culturel de Saint-Gervais. Pour l’occasion, le transport gratuit en autobus était offert à partir des sept centres de services opérés dans les autres municipalités. L’endroit était décoré avec soin et des tables accueillantes attendaient les 330 participants.

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Actualités

R appelons que ce jeu-questionnaire, organisé pour

une 16e année consécutive par l’Assemblée nationale, s’adresse aux élèves de 4e et de 5e secondaire et du collégial.

Au cours des 160 matchs qu’ils ont disputés, les concurrents ont mesuré leurs connaissances sur l’évolution de la démocratie, de la Grèce antique à nos jours et se sont familiarisés avec le parle-mentarisme et l’histoire politique du Québec. Jean Domingue, qui a soutenu financièrement la par-

ticipation des joueurs de l’École secondaire de St-Charles, est allé encourager Juliette Dubois-Poirier, Marie-Philippe Godbout, Maxime Pouliot, Bastien Raulier et Jessica Turgeon-Drouin. Le député tient à les féliciter pour leur excellente performance.

En tout, 275 joueurs et ac-compagnateurs en provenance d’une trentaine d’établissements d’enseignement de tout leQuébec étaient inscrits cette année au tournoi, formant ainsi 52 équipes. q

S elon le lieutenant Lehoux, St-Charles s’en est bien

tiré en 2007 en n’enregistrant aucun décès, mais 13 blessés et 50 collisions avec dommages matériels, comparativement à 2006 où on avait enregistré un mort, 12 blessés et 29 accidents avec dommages. La différence est encore plus notable dans la MRC de Bellechasse, puisque le nombre de personnes décédées par suite d’un accident de la route est passé de 13 en 2006 à 3 en 2007. Pour cette dernière année, le nombre de blessés est demeuré sensiblement le même, soit 211, pendant que le nombre d’accidents avec dommages matériels passait de 625 à 613.

Le lieutenant Lehoux reconnaît que la surveillance policière a été intensifiée en 2007, après la fin

des moyens de pression exercés pas les policiers. Il ne croit pas toutefois qu’il faille attribuer la réduction du nombre de décès à l’accroissement de la répression policière. La Sûreté du Québec n’a émis que 217 contraventions à St-Charles en 2007, dont 180 sur les routes provinciales et le reste sur le réseau municipal.

En 2004, une année antérieure plus représentative, le nombre de contraventions émises s’élevait à 242, dont 219 sur les routes numérotées de la municipalité. Dans toute la MRC par contre, le nombre de contraventions données sur les routes provinciales a atteint 4 013 en 2007, comparativement à 2 559 en 2004; sur les routes municipales, le nombre de

contraventions est passé de 854 à 870.Dans l’ensemble de la région de Chaudière-Appalaches, on déplore 43 décès sur les routes en 2007, ce qui représente une diminution de 19 décès par rapport à la moyenne de 2002 à 2006, qui se situe à 62 victimes. Les blessures graves diminuent aussi au niveau régional, avec 168 victimes en 2007, une amélioration de 34,6 %, si l’on compare avec la moyenne des cinq années précédentes, qui se situe à 257 victimes. Les blessures légères, quant à elles, ne connaissent ni amélioration ni détérioration avec 2 633 victimes, ce qui est en fait une victime de moins que la moyenne de 2002 à 2006. Le bilan routier de la région de Chaudière-Appalaches se situe donc à 2 844 victimes pour l’année 2007. Il s’agit d’une amélioration de 3,7 % par rapport à la moyenne des cinq années précédentes. Le nombre total de victimes au Québec pour l’année 2007 s’élève à 47 940, une amélioration de 4,8 % par rapport à la moyenne des années 2002 à 2006.L’Année de la sécurité routière a marqué un tournant dans l’attitude que nous devons tous adopter quant à notre comportement sur les routes. Même si le Québec a connu une belle amélioration

de son bilan routier en 2007, il est nécessaire de poursuivre tous les efforts pour éviter les pertes de vie et les souffrances inutiles qu’entraînent les ac-cidents routiers. En terminant, le lieutenant Lehoux a rappelé les trois priorités retenues par le Comité de sécurité publique de la MRC, soit l’usage de la drogue chez les jeunes, la circulation des véhicules récréotouristiques (VTT et motoneige) et enfin, la sécurité routière, une préoccupation aussi partagée par le Comité Vision 279 qui travaille à l’amélioration de la sécurité sur la route 279. q

Faits saillants 2007

0Le nombre de décès sur la route à St-Charles versus 1 en 2006

13 Le nombre de blessés de la route à St-Charles

50Le nombre de collisions avec dommages matériels à St-Charles

3Le nombre de décès dans la MRC, comparativement à 13 en 2006

217Le nombre de contraven-tions émises par la SQ à St-Charles

4013Le nombre de contraven-tions émises dans la MRC de Bellechasse

Bilan routier de l’Année de la sécurité routière 2007Pas de décès, mais plus de dégâts matériels à St-Charles Par Pierre Lefebvre

Pendant que la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) divulguait les données du bilan routier de l’année 2007, le lieutenant Jacquelin Lehoux, du bureau de la Sûreté du Québec à St-Gervais, confirmait au journal les résultats pour la municipalité de St-Charles et pour la MRC de Bellechasse.

Jeunes démocrates de l’Assemblée nationalePar CéLine bernier

Le député de Bellechasse, Jean Domingue, a eu le plaisir de rencontrer cinq étudiants de l’École secondaire de St-Charles lors du tournoi Jeunes démocrates qui soulignait de façon particulière le 400e anniversaire de Québec, les 12 et 13 avril derniers.

Jean Domingue pose en compagnie de Juliette Dubois-Poirier, Marie-Philippe Godbout, Maxime Pouliot, Bastien Raulier et Jessica Turgeon-Drouin.

La Sûreté du Québec procède occasionnellement à la vérification du port de la ceinture et sensibilise les automobilistes lors de ses opérations de prévention.

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À la fin d’avril 1957 survint un accident qui ne passa

pas inaperçu dans la région. Le propriétaire du moulin Labrie (Marius) avait sorti son camion Fargo 1936, pour aller cueillir les billots que M. A. Brochu, fermier de la montée Pintendre, lui avait vendus. Il amena avec lui, deux de ses garçons et un jeune voisin. Ce jour-là, il traversa la voie ferrée qui coupe le rang Haut du Nord à St-Henri pour rejoindre la ligne à St-Malachie. Cette voie devait être abandonnée quelques années plus tard, mais était toujours en service à cette époque. Sur ce tronçon, le train ne passait guère plus d’une fois par jour, si ce n’est par semaine.Arrivé à destination, Marius avait chargé les billots sur son camion sans se douter que le destin attendait un de ses fils dans le détour. Une demi-heure plus tard, il se retrouvait dans le rang menant vers St-Charles. Ça faisait tellement de fois qu’il passait par là. Rien n’indiquait la

venue d’un train. Mais les gens qui traversaient cette ligne devaient être très attentifs, on ne savait jamais! Marius s’engagea sur le rail sans voir le train qui arrivait. (témérité de sa part ou distraction peut-être?) Quand il l’aperçut, il était déjà trop tard. L’impact fut très violent, projetant les billots et les occupants dans le décor. Un de ces billots tomba sur un de ses fils (René), le tuant sur le coup. Il avait 10 ans. Les autres occupants en furent quittes pour une peur bleue. Marius s’en tira avec quelques égratignures tandis que son fils, Charles, dut prendre le lit durant une quinzaine de jours pour soigner des blessures plus légères cependant. Le petit voisin, Jean-Yves Boissonneault, put se compter chanceux de n’avoir rien eu. En peu de temps, malgré le peu de trafic du temps, le rang fut encombré d’autos, de voitures. Le médecin et le prêtre demandés sur les lieux ne purent que constater le décès du jeune homme. La sûreté provinciale

vint constater l’accident et faire un rapport de circulation. Au bout de quelques heures, la voie fut dégagée et le trafic rétabli. Le jeune Labrie fut inhumé quelques jours plus tard.

Autre tragédie ferroviaireVivre près d’un chemin de fer, rend plus plausible d’y avoir des accidents. Une famille de St-Charles en sait quelque chose. Elle y a perdu un fils.C’était une belle journée de janvier 1978. Une bonne bordée avait donné beaucoup d’ouvrage de déneigement, mais rien ne laissait supposer un incident qui aurait des répercussions sur une famille de notre municipalité.Les fermiers du rang Nord-est, voyaient les trains passer tous les jours devant leur porte et traverser la voie ferrée était devenu pour eux, une habitude, même si cet endroit était dangereux, et qu’il faillait réduire sa vitesse pour emprunter la courbe qui coupe la voie. Ce jour-là, les enfants de

Lucien Lamontagne s’affairaient à pelleter la neige afin que leur père puisse procéder à sa livraison de lait. Un de ses fils devait se rendre au village, chercher un outil quelconque. Il partit donc au volant de son auto. Un train arrivait du Bas-du-Fleuve,distraction ou témérité, qui sait ? Il fut happé par l’engin qui le projeta violemment dans le décor, le projetant sur un poteau de signalisation. Le choc fut fatal. Blessé grièvement, il rendit l’âme quelques minutes après l’impact. Le choc fut tout autant ressenti par ses parents et ses amis qui n’y croyaient tout simplement pas : Rosaire était mort dans la fleur de l’âge, il avait 19 ans. Le docteur Nadeau et le curé Tanguay s’étaient rendus sur les lieux de l’accident, l’un pour constater le décès, l’autre pour administrer les derniers sacrements. Son service funèbre fut célébré le 21 janvier 1978, devant une foule nombreuse qui vivait la précarité de la vie. q

Accident ferroviaire

L a Société canadienne du cancer tient à remercier la

population de St-Charles pour sa générosité à l’occasion de la vente de la Jonquille. Les montants recueillis vont à la recherche dans le domaine du cancer. L’appui que la population a témoigné est un gage pour l’avenir.

Qui pourra profiter de ces argents? À peu près personne ne peut répondre à cette question.

Alors, merci beaucoup du geste posé. Résultats de l’activité : 800$, soit 655$ de jonquilles vendues et des dons pour 145$.

Je sais que les personnes qui en profitent déjà connaissent l’importance de ces activités qui sont prometteuses. De grands mercis d’avoir répondu. Remerciements à tous ainsi qu’aux bénévoles qui ont donné beaucoup d’heures. q

Cancer jonquillesPar GisèLe GaGnon

S e faisant reprocher à la période de questions d’avoir

abandonné son leadership dans le dossier de reconstruction du pont Picard, le maire Charles-Eugène Blanchet a réitéré son intérêt pour le projet et s’est engagé à informer la population dès que le nouveau maître d’oeuvre, le ministère des Transports, aura fait connaître l’échéancier des travaux qui doivent être réalisés en 2008. q

Pont PicardPar J-P Lamonde

Comité alcool au volant

Le Comité alcool au volant désire couvrir l’ensemble du territoire de la MRC de Bellechasse et pour ce faire, il serait important de compter sur la présence de représentants des secteurs route 281 et route 279.

Pour plus amples informations,

contact : M. Martin J. Côté au 418 883-4013.

Journal Au fil de La Boyer, mai 2008

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Souvenirs

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Actualités

A près ce long hiver et ce printemps frileux, l’été 2008

sera-t-il chaud et beau? Pourquoi pas! Soyons confiants! Dans l’es-prit des gens qui ont le cœur à la fête, il y a toujours place pour de la chaleur et de la beauté.Heureuse coïncidence que celle des fêtes du 400e anniversaire de la ville de Québec, berceau de l’évangélisation en Amérique du Nord et celle du 49e Congrès eucharistique international. Ces événements seront l’occasion pour nous d’aller à la rencontre du beau et de l’Histoire, celle de notre passé à la fois culturel et religieux.Concernant le Congrès eucharistique dont le thème est : « l’Eucharistie, don de Dieu pour la vie du monde » et qui se tien-dra du 15 au 22 juin à Québec, ce sera une occasion de s’ouvrir sur le monde, d’entendre des témoins nous parler de leur engagement. Jean Vanier, fondateur de l’Ar-che, dont la foi a transformé sa

vie et celle des handicapés, sera parmi les conférenciers. En pré-paration au CEI, des catéchèses sur l’Eucharistie sont données et des heures d’adoration sont offertes dans nos paroisses de l’Unité du fleuve. Tout cela permet une réflexion sérieuse et un approfondissement de l’Eucharistie. Les animateurs et les participants vivent une expé-rience de foi qui les aide à réa-liser l’impact de la messe sur la vie quotidienne et l’importance de leur mission dans le monde. Avis important : il n’est pas obli-gatoire d’être inscrit au congrès pour profiter de cet événement unique, car plein d’activités gra-tuites (conférences, spectacles, célébrations eucharistiques, découvertes du patrimoine reli-gieux) vous seront offertes. q

Pour en savoir plus, il y a des dépliants à l’église, à la caisse populaire.Site Internet : www.cei2008.ca.

A u cours des mois de janvier et février 2008, l’équipe

pastorale de l’Unité du Fleuve et les membres du Comité de Formation à la Vie Chrétienne ont effectué une tournée de 5 rencontres dans notre unité pastorale. L’invitation intitulée « Mon enfant et la catéchèse mon choix. » s’adressait plus spécialement aux parents d’enfants d’âge scolaire qui veulent aujourd’hui transmettre la foi chrétienne à leurs enfants.

Étant donné la décision du gouvernement du Québec, à savoir qu’à compter de septembre 2008, l’enseignement religieux confessionnel à l’école sera aboli pour laisser place à un programme d’éthique et de culture religieuse, nous avons voulu rencontrer les parents afin

de se dire « parents-paroisse », comment nous pouvons faire route ensemble. Devant l’intérêt exprimé par les personnes présentes lors de ces rencontres, que des activités catéchétiques, au niveau paroissial, soient offertes aux jeunes d’âge scolaire, nous attirons votre attention sur ceci : Pour les activités catéchétiques qui débuteront en septembre 2008, et afin de mieux desservir chacune de nos paroisses, nous vous invitons à inscrire vos enfants d’ici le 15 mai 2008 au presbytère de votre paroisse. q L’équipe pastorale de l’Unité du Fleuve.2815A, av. Royale,Saint-Charles-de-

Bellechasse (Québec) G0R 2T0

Tél.418 887-3942Fax.418 887-7051

[email protected]

Célébrons ensemble !Par rosanne aubé, suzanne LafLamme : CatéChètes

Quand et comment inscrire mon enfant à la catéchèse?Par L’équiPe PastoraLe de L’unité du fLeuve

Journal Au fil de La Boyer, mai 2008

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D e la méchanceté, de l’agres-sivité, de la rancœur? Rien

de tout cela, je crois! Un peu de déception et une façon de vérifier à quel point nous sommes constants dans notre rôle de parent.

L’enfant a besoin d’encadrement. Notre façon d’imposer nos limites est souvent de leur dire non, sans explication! Se faire dire non entraîne une certaine frustration surtout lorsqu’on ne connaît pas les raisons derrière ce refus.

C’est pourquoi notre petit trésor, frustré et habité par un sentiment de vengeance, réplique par une réponse qui nous atteint directement sur le plan émotif.

Comment réagir? Deux choix s’offrent à nous! D’une part, nous pouvons le pren-dre personnel, nous fâcher, pleu-rer ou répondre « Moi, non plus! » Cette réaction spontanée ne fait qu’envenimer la situation et ne permet pas une discussion ou un règlement du conflit. Par contre, c’est celle qui nous vient toujours à l’esprit en premier, je vous le concède!

D’autre part, on prend une ou deux bonnes respirations, on ignore ce que l’on vient d’enten-

dre et on explique à notre enfant pourquoi nous lui avons dit ce fa-meux non.

Nous lui rappelons que nous l’aimons et que c’est pour son bien que nous avons refusé sa demande.

Par exemple, lorsque mes filles me demandent de boire avant d’aller au lit, je ne leur permets pas. C’est un non-systématique, car elles vont aller à la toilette plusieurs fois dans la nuit, leur sommeil et le mien seront alors perturbés !

Ainsi, elles comprennent davan-tage mon refus et l’acceptent mieux. Parfois, elles tentent de me faire changer d’avis et elles me refont la demande, mais c’est toujours la même réponse. C’est leur façon de tester mon autorité, d’où l’importance d’être toujours constant et ne pas céder.

Pour terminer, je suis d’avis que notre responsabilité de parent est d’agir en tant qu’adulte et non comme un enfant du même âge le ferait. Cela exige une bonne maîtrise de soi et une régularité dans toutes nos interventions!

Bon courage et bonne fête des Mères! q

Chers parents, ce mois-ci, je vous invite à consulter quelques ressources qui pourront vous aider concrètement lors de la période de devoirs et leçons.

La première est le site web d’Allô prof. Simple et complet, il vous offre une gamme de services extraordinaires, et ce, gratuitement, grâce à ses précieux partenaires comme le ministère de l’Éducation, des Loisirs et des Sports. On vous offre un service téléphonique du lundi au jeudi de 17h à 20h où vous pouvez discuter avec un enseignant qualifié. De plus, vous pouvez participer aux cyberclasses.

En vous inscrivant à cet outil, vous avez la possibilité de clavarder, dessiner, parler à un professeur en ligne selon la matière choisie. Aussi, il existe des forums et une bibliothèque virtuelle contenant une foule de références pour le primaire et le secondaire. Pour y accéder, taper l’adresse suivante :www.alloprof.qc.ca

ou téléphonez au 843-5355.

Le deuxième outil que je vous conseille est un livre de Marie-Claude Béliveau publié aux Éditions de l’Hôpital Ste-Justine qui s’intitule Au retour de l’école. La place des parents dans l’apprentissage scolaire. Vous apprendrez comment trouver votre juste place dans le parcours scolaire de votre enfant et une panoplie de moyens pratiques pour y arriver.

Enfin, une autre façon de vous aider est d’engager un tuteur à la maison à raison d’une ou deux fois par semaine. Plusieurs étudiants en enseignement ou même des enseignants diplômés offrent leurs services à domicile.

Une aide extérieure est parfois la solution!

Maintenant, vous êtes en mesure de constater qu’il existe plusieurs ressources pour vous supporter, à vous de choisir celles qui vous conviennent ! q

Toute l’équipe de l’heure du conte vous invite à une activité spéciale qui aura lieu le samedi 24 mai prochain, de 13 h à 14 h à la bibliothèque.

Le conte s’adresse aux enfants de 5 à 8 ans (les moins de 5 ans doivent être obligatoirement accompagnés d’un adulte). Spécialement, nous demandons une contribution de 1$ par enfant. Vous pourrez

écouter un conte théâtral, « Mon ami Muso », présenté par La boîte à Muso. L’histoire met en scène le personnage de Bricole, une fillette, propriétaire du chien Maya qui, tout à coup, ouvre sa boîte à Muso et laisse sortir un personnage des plus rigolos! Venez entendre la suite…

À bientôt… q

Petite enfance 0-5 ans« Maman, je ne t’aime plus ! »Par vaLérie hains, enseiGnante et maman

Combien de fois par jour entendez-vous ces petites phrases tout droit sorties de la bouche de votre chérubin lorsque vous lui dites NON : « Maman, je ne t’aime plus ! » ou bien « Papa, tu n’es pas gentil ! ».Si courtes soient-elles, mais ô combien difficiles à entendre ces paroles ! Que se cache-t-il derrière ces mots crève-coeur?

Prof à la rescousse…Par vaLérie hains, enseiGnante et maman

Heure du conte : activité spéciale!Par L’équiPe de L’heure du Conte

Journal Au fil de La Boyer, mai 2008

À l’Étincelle

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Actualités

L’équipe de balle rapide de St-Charles organise un brunch à l’occasion de la fête des Mères,dimanche le 11 mai 2008 de 10 h à 13 h à l’aréna de St-Charles. Ce brunch sera une bonne occasion pour un rassemblement en famille, mais surtout une bonne occasion de fêter notre maman. Les cartes sont en vente par les joueurs de l`équipe et ceux-ci communiqueront avec les familles pour la réservation des cartes.

Le coût des billets est de 10 $ pour les 13 ans et plus, 6 $ pour les 5 à 12 ans et gratuit pour les 4 ans et moins. On vous attend en grand nombre,réservez tôt. Pour informations Rose-Anne Cameron 887-6362 ou Martin Aubé 887-3915. Bonne fête des Mères de la part de l’équipe de balle rapide. q

Q uand un incendie se déclare dans une localité avoisinante,

une équipe de nos pompiers est automatiquement déployée en renfort dans la caserne appropriée pour assurer une continuité de service à la population.

Par ordre décroissant d’importan-ce, les principales autres sorties de nos pompiers se répartissent comme suit en 2007 : décarcéra-tion lors d’accidents routiers 11, alarmes automatiques 8, feux de cheminées 6 et feux de véhicules motorisés 3.

On compte deux sorties pour chacune des causes suivantes :déversements de matériaux dangereux, bâtiments agricoles et résidences. Enfin, on recense une sortie pour les fins suivantes: administration, feu dans un commerce, feu dans des débris ou déchets et enfin, incendie de forêt ou d’herbe.

Les statistiques incendie sont compilées par la Centrale d’appels d’urgence Chaudière-Appalaches (CAUCA), un organisme de coordination fondé en 1994.

Tous les appels d’urgence logés au 911 y sont traités en vue d’assurer la coordination de la réponse des services incendie et ambulance du territoire. À St-Charles, la majorité des sorties sont survenues un lundi (23 %) et un samedi (21 %). Les interventions de nos pompiers se font plus rarement un vendredi et un dimanche, soit 8 % dans chaque cas. Outre les sorties d’urgence, nos pompiers tiennent des activités d’inspection des résidences aux cinq ans, de formation et d’entraînement sur une base régulière. Ils sont de plus habilités à effectuer différentes missions de sauvetage et d’assistance aux citoyens en situation d’urgence, comme ce fut le cas lors de la tempête des 8 et 9 mars dernier. q

C omme chaque année, cette activité attire les jeunes

et les moins jeunes. Plus de 300 personnes sont venues encourager et voir les réalisations de nos élèves à l’école. Les gens sont fiers de constater le talent et la créativité chez les jeunes...

Permettez-moi alors, au nom de l’équipe-école et du comité de la cafétéria, de remercier tous les bénévoles qui ont contribué au succès de cette belle activité.

Leur participation et leur implication démontrent bien leur

sentiment d’appartenance et l’intérêt manifesté aux jeunes élèves.

Aussi, je ne pourrais passer sous silence, la générosité de nos commanditaires, sans eux, nous n’aurions pas pu atteindre nos objectifs. Leur contribution est essentielle pour assurer le succès de cette activité.

Encore une fois, sincères remerciements à tous et félicitations, car c’est grâce à vous que nous pouvons être fiers de notre milieu. q

Un succès pour l’école secondaire de Saint-CharlesPar Yvan fortier, direCteur

Le dimanche 13 avril 2008 se tenait à l’École secondaire de Saint-Charles, l’activité annuelle brunch et portes ouvertes. Les profits réalisés lors de cette activité furent partagés entre l’équipe de football et le service de la cafétéria de l’école.

Nos pompiers interviennent plus souventPar Pierre Lefebvre

Au cours de 2007, les pompiers de St-Charles ont effectué 26 % plus de sorties que durant l’année précédente. Cette augmentation est surtout attribuable aux opérations d’assistance aux municipalités voisines qui ont connu une croissance de 380 %, passant de 5 à 24, soit environ 39 %des 62 sorties recensées en 2007.

graphique et photo Pierre Lefebvre

Par rose-anne Cameron

Brunch de la Fête des Mères

À l’Étincelle

Journal Au fil de La Boyer, mai 2008

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Environnement

Jeunes et moins jeunes, en famille ou entre amis, la Pêche au village est une belle occasion d’allier plaisir, détente, nature et découverte en un seul lieu.

En plus des centaines de truites qui seront ensemencées dans l’étang de pêche, diverses activités et ateliers sont offerts aux pêcheurs et aux amoureux de la nature.

Au programme : Samedi 8 h à 16 h Activité de pêche (le permis de pêche est obligatoire)9 h 30 à 10 h Randonnée exploratoire d’ornitholo-gie, par M. Guy Lemelin10 h à 10 h 30 Atelier d’initiation à l’observation d’oiseaux, par M. Guy Lemelin10 h 30 à 11 h Atelier sur la plantation d’arbres, par M. Philippe Labrie et Mme Audrey Lachance11 h à 12 h Dons d’arbres (Chênes et érables)

11 h à 12 h Maquillage pour les enfants

Durant la journée : Kiosque d’interprétation de la rivière Boyer par le Groupe d’intervention pour la restauration de la Boyer. Participation spéciale de M. Laval Marquis.

Dimanche 8 h à 16 h Activité de pêche (le permis de pêche est obligatoire)8 h à 16 h Atelier d’éviscération de poissons, par Mathieu Laliberté9 h 30 à 10 h 30 Randonnée sur l’identification des plantes aux abords de la rivière Boyer par Mme Hélène Bilodeau Ruel11 h à 12 h Dons d’arbres (chênes et érables)11 h à 12 h Maquillage pour les enfants 12 h à 12 h 30 Présentation de la gagnante du

concours « Trouvez-moi un nom », plantation symbolique d’un arbre avec les étudiants de l’école Bruntland de St-Charles et plantation éco-compensatoire.

Durant la journée : Kiosque d’interprétation de la rivière Boyer par le Groupe d’intervention pour la restauration de la Boyer.

Participation spéciale de M. Laval Marquis. q

Cette activité est gratuite, mais les pêcheurs devront être détenteurs d’un permis de pêche en règle. Pour vous rendre sur le site de la pêche, vous n’aurez qu’à suivre les directions indiquées par notre poisson-emblème. Vous aimeriez être bénévole (accueil des pêcheurs, aide aux pêcheurs, maquillage des enfants, etc.), communiquez avec Céline au 887-5266.

Les 31 mai et 1er juin

La pêche au village, c’est un rendez-vous !Par Christine boutin Pour Les amis du ParC riverain de La boYer

Atelier sur le reboisement avec Philippe Labrie et Audrey Lachance

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Environnement

L a restauration de la bande riveraine permet entre

autres de réduire la quantité de nutriments comme le phosphore qui se déversent dans le lac. Un surplus de nutriments stimule la prolifération des cyanobactéries, des algues et des plantes aquatiques.

Le GIRB tient à féliciter les associations des lacs soient : le Comité pour l’environnement et la protection du lac Saint-Charles (CEPL), l’Association des hérons du lac Beaumont et le Comité pour l’environnement et la protection du Lac-aux-Canards (CEPLAC) pour leur esprit d’initiative et de mobilisation.

Le rôle du GIRB est de supporter les efforts de tous les acteurs concernés par la problématique de prolifération des cyanobactéries soient les

riverains, la MRC de Bellechasse et les différentes municipalités (St-Charles, Beaumont, St-Raphaël, La Durantaye et St-Vallier).

Pour ce faire, le GIRB fournit aux associations de riverains de l’information et facilite leur réseautage. De plus, dans le cadre de la règlementation des bandes riveraines de la municipalité de St-Charles, le GIRB vise à conclure des ententes de naturalisation avec les riverains des lacs pour assurer la protection de la ressource eau dans le bassin de chaque lac. Le plan d’action du GIRB prévoit d’autres activités de sensibilisation aux bonnes pratiques à adopter en milieu riverain afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’eau des lacs ciblés.

Rappelons que le GIRB est l’un des 33 organismes de bassins

versants jugés prioritaires par la Politique nationale de l’eau. Il est mandaté par la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs pour assurer la gestion intégrée de l’eau à l’échelle de son territoire hydrographique en élaborant un plan directeur de l’eau et voir à sa mise en œuvre.

Notre mission est d’améliorer la qualité de l’eau du bassin versant dans le but de ramener, au fil des efforts de restauration, les divers usages reliés à l’eau, par une implication des intervenants et de la population.

La qualité de l’eau dans un bassin, ça dépend de chacun de nous, de nos actions et de notre attitude face à cette ressource vitale! q

U ne dizaine d’organisations bénévoles étaient sur place

pour se présenter auprès des jeunes et leur proposer des offres d’emplois de bénévoles adaptées à leur groupe d’âge et réalisables dans leur environnement immédiat.

Plusieurs champs d’action bénévole différents étaient représentés tels que le Club de soccer de Bellechasse, le festival choral de St-Michel, les Frigos Pleins, le réseau des biblios, etc..

Les Amis du Parc et le GIRB ont profité de cette occasion pour se faire connaître et pour sensibiliser les jeunes à l’importance de la

protection des milieux marins telle la rivière Boyer.

La cause de l’environnement et de l’écologie est près des valeurs des jeunes et ils se sentent concernés.

Certains d’entre eux ont donné leur nom pour être bénévoles lors de l’activité de la pêche au village.

De plus, des liens de collaboration se sont tissés entre le GIRB, les Amis du Parc et le groupe qui représente l’école verte Bruntland au sein de l’École secondaire.

Le 14 avril fut une belle journée d’échange avec des groupes de jeunes très intéressants. q

Salon de l’engagement bénévole et de la solidarité

Les Amis de la rivière Boyer et le GIRB étaient présents!Par Christine boutin, Pour Les amis du ParC riverain de La boYer

Le 14 avril dernier s’est tenu le salon de l’engagement bénévole et de la solidarité organisé par l’école secondaire de St-Charles en collaboration avec les Ados solidaires, le Forum régional jeunesse et le Centre d’action bénévole-SERS.

M. Jean-Guy Ruel, des Amis du Parc, Mlle Élizabeth Taschereau et M. François Lajoie du GIRB étaient présents au salon de l’engagement bénévole et de la solidarité

Lutte aux cyanobactériesPar : éLisabeth tasChereau, m.sC., bioL. Pour Le Girb

Dans le cadre du plan d’action de lutte aux cyanobactéries, le Groupe d’intervention pour la Restauration de la Boyer (GIRB) a rencontré les membres des associations de riverains du lac St-Charles, du lac Beaumont et du Lac-aux-Canards. Ces rencontres ont permis de cibler les besoins en végétaux des riverains et de réaliser une commande de près de 5000 arbustes qui serviront à la naturalisation des rives.

Offre d’emploiLa Résidence Charles-Couillard a présentement deux postes à combler : > un poste à temps partiel comme aide en cuisine > un poste à temps partiel comme préposé (e) auprès des personnes âgées. Nous pourrions combiner ces 2 mi-temps pour faire un temps complet.

Le cours de préposé aux bénéficiaires n’est pas exigé.Conditions essentielles : aimer les personnes âgées, faire preuve d’empathie à leur égard et les respecter comme individus, dans leurs pertes cognitives et physiques.

Le travail de préposé s’échelonne sur une base de 24 heures 7 jours/semaine.Nous offrirons les cours de R.C.R. ainsi que les premiers soins et secourisme, de même que les cours de P.D.S.B. (déplacements sécuritaires).

Pour toute information supplémentaire, veuillez

communiquer avec Mme Michelle Patry

au 887-6455 du lundi au vendredi entre 8 h et 16 h.

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evant une assemblée de quelque 125 personnes, M.

Martin Lapierre a d’abord soumis un compte-rendu des quatre réunions de leur comité de travail, auquel se sont joints un architecte et un représentant des employés

municipaux concernés. Le directeur général Denis Labbé a ensuite présenté un court exposé visuel du projet retenu. Il a traité successivement des besoins de la municipalité, de l’historique et des caractéristiques du projet, de l’estimation des coûts, du règlement d’emprunt nécessaire et des effets sur la taxation.

Le déménagement, pas un luxe

Ce n’est pas d’hier que le conseil municipal songe à déménager le service des Travaux publics qui dispose de locaux trop petits, peu fonctionnels et inadaptés aux besoins d’aujourd’hui. Les espaces de travail sont encombrés et peu sécuritaires, plusieurs équipements ne peuvent être remisés ou entretenus à l’intérieur et l’accès au matériel et à l’équipement entreposés à l’extérieur pose problème en situation hivernale. Il faut comprendre que les bâtisses actuelles sont le résultat d’agrandissements effectués au fil

des ans à une ancienne caserne datant des années 50. Les employés municipaux se doivent d’avoir un cadre de travail qui leur permet d’être plus efficaces et d’œuvrer dans un environnement sécuritaire.

Le projet soumis en 2007 avait soulevé la controverse en raison de sa localisation à proximité de zones résidentielles, du coût élevé des réparations, de l’incertitude entourant les fonctions reliées à la vente de produits pétroliers et surtout, de l’empressement du conseil municipal à faire adopter un projet dont les composantes n’avaient pas obtenu la faveur des contribuables.

Suite à l’examen de diverses solutions de remplacement, le conseil municipal a écarté l’acquisition de l’ancien garage du ministère des Transports, voué à la démolition et destiné prioritairement au développement domiciliaire, tout comme il a mis de côté les options trop coûteuses de rénover les bâtiments actuels ou de construire en neuf sur un site différent. Aucun autre immeuble n’étant par ailleurs disponible localement pour répondre aux besoins de la municipalité, il fallait songer à une nouvelle construction.

Le site idéal

Le projet proposé se situe sur la rue Commerciale, à proximité des locaux actuels. L’endroit s’avère le plus favorable pour divers motifs : la municipalité est déjà propriétaire des terrains et permet des expansions futures, le site est facilement accessible pour le personnel, se retrouve au centre de la zone de travail et d’intervention, bénéficie de la proximité des autres immeubles publics et permet enfin d’attribuer une nouvelle vocation à l’ancien hôtel de ville, inutilisé depuis six ans.

À partir d’informations sur les besoins d’espace, les dimensions de l’équipement, les attentes des employés, le comité de travail a confié à un architecte le mandat d’analyser les solutions, d’esquisser les plans préliminaires et d’évaluer les coûts. En cours d’étude, divers correctifs et modifications ont été apportés pour améliorer le projet et en contrôler les coûts, tels l’intégration d’un espace pour l’entretien mécanique des camions incendie et l’ajout d’une partie non chauffée pour l’entreposage.

Les caractéristiques du projet

Le nouveau garage municipal comprendra trois parties :

1. l’ancien hôtel de ville, d’une superficie de 2 140 pieds carrés, verra son sous-sol converti en espace d’entreposage pour les petites pièces. À l’étage, on retrouvera les bureaux, les services sanitaires et la salle des employés. La réutilisation de l’immeuble du 25 avenue Commerciale permet une économie substantielle, malgré les réparations requises.

2. Un nouveau garage chauffé d’une superficie de 2 144 pieds carrés (33 pi. X 64 pi.) sera construit à

Notre futur garage municipalLes élus municipaux ont appris de la défaite référendaire du 2 septembre 2007. Plus question de concocter un projet en vase clos pour déménager le service des Travaux publics. Le conseil municipal a choisi de confier aux conseillers Martin Lapierre et Jean-Marc Mercier le soin de proposer une nouvelle solution au remplacement des locaux existants devenus vétustes et peu sécuritaires. Faisant preuve d’une grande transparence, le conseil municipal a convoqué une assemblée publique d’information le 9 avril dernier pour expliquer le résultat de ses réflexions et surtout, pour répondre aux questions des citoyens.

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Le garage existant ne permet pas d’accueillir la machinerie municipale pour réaliser son entretien. Le conseil municipal trouve essentiel que les employés puissent entretenir eux-mêmes les équipements plutôt que de recourir à des ateliers mécaniques privés.

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Les espaces restreints du garage actuel compliquent les activités d’entretien des équipements municipaux.

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Les matériaux entreposés dans la cour extérieure latérale posent de sérieux problèmes d’accès en période hivernale.

Journal Au fil de La Boyer, mai 2008

Dossier

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l’est; muni de deux portes à l’avant, il comprendra un trou pour faciliter l’entretien mécanique des camions. Un accès direct à l’aire de pièces sera percé dans le solage.

3. Un nouvel entrepôt non chauffé, d’une superficie de 2 808 pieds carrés, sera érigé à côté du garage pour abriter le matériel et les équipements. Il comprendra deux portes en façade et des étagères de rangement.

La structure des nouveaux bâtiments sera construite entièrement en bois, compte tenu du coût élevé des poutres métalliques. Le toit de l’ancienne mairie devra être renforcé pour lui permettre de supporter l’accumulation de neige. Les fenêtres et les escaliers y seront changés.

Les coûts du projet

La réalisation du projet, d’une superficie totale de 7 092 pieds carrés, est évaluée de façon

préliminaire à 574 849 $, incluant la TPS remboursable au montant de 25 463,56 $.

Les dépenses préliminaires se répartissent comme suit :• Construction chauffée 219 500 $• Construction non chauffée 113 280 $• Réparation du 25 avenue Commerciale (fenêtres, escaliers, toit, etc.) 35 000 $• Frais professionnels 40 456 $

• Ventilation 4 500 $

• Système de rangement 16 000 $

• Potence 4 000 $

• Équipements divers 7 500 $

• Clôture 7 800 $

• Imprévus 15% 61 235 $

Il s’agit d’un projet beaucoup plus dispendieux que l’achat et la réparation de l’immeuble de

l’avenue Boyer prévu en 2007 et dont la facture s’élevait à quelque 245 000 $. Lors du référendum, le maire Blanchet évaluait alors le coût d’une construction neuve à 351 877,60 $. On parlait toutefois à ce moment d’un garage d’une superficie de 3 850 pieds carrés, alors que l’aire du nouveau projet couvre presque le double.

Les prévisions de coût n’incluent pas les frais de financement estimés par le journal à 10 775 $, le coût des opérations de déménagement et d’installation qui mobiliseront des employés municipaux une partie de l’hiver, les frais de démolition des bâtiments abandonnés (ils ne peuvent être récupérés, mais seront offerts en vente) et les frais de chauffage additionnels.

Le financement du nouveau garage

Les dépenses en immobilisation d’un nouveau garage devront être assumées entièrement par les contribuables de St-Charles, puisqu’il n’existe aucun programme de subvention gouvernementale pour une telle infrastructure.

La réalisation du projet nécessitera donc un emprunt de 549 376,27 $ qui serait remboursé sur une période de 20 ans, avec des remboursements annuels de 44 133,42 $. Basé sur un taux de taxation de 0,0322 $ du 100 $ d’évaluation, l’impact fiscal du projet atteint 32,21 $ par année pour un immeuble d’une valeur de 100 000 $ et 64,43 $ par année pour un immeuble d’une valeur de 200 000 $, et ce, pendant une

période de 20 ans.

Le projet soumis en 2007 impliquait une charge fiscale de 17,90 $ pour une propriété évaluée à 100 000 $, sur une période de 10 ans. Si le nouveau projet présenté en 2008 coûte plus cher, c’est d’abord parce qu’il répond davantage aux besoins de la municipalité. Au lieu de composer avec une bâtisse existante, les plans répondent mieux aux exigences de fonctionnement du service des Travaux publics.

Les étapes à venir

Comme suite à l’accueil favorable obtenu chez les personnes présentes à l’assemblée publique, le conseil municipal entend présenter rapidement un avis de motion (dès la séance du 5 mai), puis adopter un règlement d’emprunt et solliciter l’autorisation gouvernementale avant la fin d’août. Les citoyens qui voudront s’opposer au projet devront signer un registre, dans les délais prescrits, pour demander la tenue d’un nouveau référendum.

Entre-temps, on procédera à la préparation des plans et devis détaillés en vue de soumettre un appel d’offres en septembre ou octobre. La construction devrait se réaliser avant l’hiver, idéalement par un entrepreneur local, puisqu’il ne s’agit pas d’un chantier complexe.

Si les soumissions dépassent le budget présenté, le conseil municipal pourrait reporter ou modifier le projet de construction de la partie non chauffée puisqu’il n’est pas question de dépasser le budget établi. q

Les plans préliminaires prévoient l’intégration de l’ancien hôtel de ville situé au 25, avenue Commerciale, à un complexe comprenant un garage chauffé muni de deux portes d’accès et une section d’entreposage non chauffée.

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Les aires d’entreposage sont trop exiguës et occasionnent des pertes de temps lors de la recherche de pièces.

Dossier

Journal Au fil de La Boyer, mai 2008

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Actualités

M onsieur Boutin est élevé sur la terre familiale qui produit

des fraises et un peu de céréales. Après un baccalauréat en agronomie en 1993, il a la piqûre pour l’élevage du porc. Puis, au cours des années, il s’instruit en lisant de nombreuses revues et livres. Il participe à plusieurs congrès; s’il ne peut y assister, il fait venir la documentation pour améliorer ses connaissances.

De son côté, madame Chaîné laisse son travail d’esthéticienne et s’intéresse rapidement à l’élevage porcin. En 1999, en même temps qu’elle travaille à la ferme et qu’elle met au monde deux enfants (Jean-Michel et Sarah), elle entreprend des études pour l’obtention d’un diplôme d’études professionnelles en agriculture; elle est d’ailleurs choisie « Agricultrice boursière »au gala Saturne pour ses

excellents résultats, malgré toutes les embûches qu’elle a dû surmonter. Après deux grossesses qui n’ont pu être menées à terme, deux autres enfants viendront s’ajouter à la famille au cours des années : Olivier, 5 ans et Anthony, 4 ans. Les parents spécifient que les deux plus âgés participent, à l’occasion, aux travaux de la ferme porcine (aider à la vaccination et à l’alimentation entre autres) et ce, sans aucune contrainte. « Nous voulons qu’ils vivent leur enfance » de préciser la mère.

Non seulement possèdent-ils ensemble leur propriété à St-Charles (terre, bâtiments et maison), mais Mélanie Chaîné est aussi propriétaire d’une terre à St-Henri où elle s’occupe de l’engraissement de 750 porcs. De son côté, Martin Boutin acquiert,

en 2005, une autre terre à Saint-Michel-de-Bellechasse; cet élément « sécurisant » lui permet, ajoute-t-il, « d’avoir une superficie de terre supplémentaire pour l’épandage ».

En plus de leur engagement dans le travail quotidien d’élevage de porcs à deux endroits différents, les deux participent activement aux réunions d’associations professionnelles : lui, dans le Syndicat des producteurs de porcs de la région de Québec comme administrateur et membre de l’exécutif (2e vice-président) et, elle, dans le Syndicat des agricultrices de la région de Québec, également comme membre de l’exécutif, en tant aussi que 2e vice-présidente. Ils sont également représentants de leur syndicat au sein du syndicat de base de l’UPA du centre de Bellechasse. Martin siège sur l’exécutif du Conseil de bassin versant de la rivière Etchemin; cet organisme vise à protéger l’écosystème de cette rivière.

En plus, Mélanie est membre du comité de la cafétéria de l’école. Ils trouvent même le temps de donner des conférences dans une école privée à Québec et pour la Financière agricole, en plus d’organiser des activités pédagogiques sur leur ferme pour les enfants du primaire. Il

leur faut une excellente gestion de temps pour mener à bien toutes ces activités.

Des difficultés, ils en ont connu, surtout au début où il fallait mener de front les grossesses, les études et les constructions annuelles de bâtiments.

Cependant, ce genre d’entreprise agricole leur donne une qualité de vie inestimable : du temps pour déjeuner quotidiennement avec leurs enfants, du temps pour prendre des vacances : à Las Vegas et en Floride en famille avec les frères et sœurs. Ils peuvent, de ce fait, compter sur des personnes de confiance qui viennent les aider au moment de leur absence; des étudiants leur donnent également un coup de main aux périodes de pointe. Et qui plus est, plusieurs fois par été et durant la période des Fêtes, la famille profite d’un chalet sur le bord d’un lac à Cap-St-Ignace dont ils sont propriétaires.

En résumé, ce genre d’exploitation agricole leur sied fort bien et ce modèle pourrait en inspirer d’autres, tout cela dans le respect de leurs voisins et de l’environnement. Comme beaucoup de Charléens, Mélanie et Martin comptent parmi les nombreuses personnes engagées dans leur communauté, dans leur famille et dans leur travail. q

Passion et compétence les ont menés « à bon porc » : la réussitePar marCeL PLouffe

« On a ça dans le sang et ça s’apprend! » Martin Boutin est né sur une ferme à St-Charles et Mélanie Chaîné vient de Lauzon. Ils se rencontrent en juillet 1997, lors d’un spectacle devant la chute Montmorency; c’est le feu d’artifice entre les deux. Le 10 octobre, ils se fiancent et, douze jours plus tard, ils amorcent la construction de leur maison à St-Charles. Depuis ce temps, ils entretiennent le feu de leur passion personnelle, familiale et professionnelle : l’élevage porcin. Ce couple vient d’ailleurs de remporter deux des meilleurs prix pour leur établissement agricole.

La ferme Marnie compte notamment la résidence et un bâtiment qui abrite la machinerie, de même qu’une partie du troupeau.

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Journal Au fil de La Boyer, mai 2008

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Actualités

À l’occasion de la remise des récompenses pour la Coupe

des Nations 2008, le Ricaneux s’est mérité trois médailles d’argent pour ses produits. Dans le cadre du Festival de la Gastronomie de Québec qui s’est déroulé du 18 au 20 avril derniers, un concours est organisé chaque année visant à récompenser l’excellence des produits alcoolisés des artisans québécois. Plus de 200 produits étaient en compétition dans 23 catégories.

Le Ricaneux a reçu :• Une médaille d’argent dans la catégorie « Mistelle » pour la Crème de sureau;

• Une médaille d’argent dans la catégorie « Mistelle » pour la Crème de casseille;

• Une médaille d’argent dans la

catégorie « Boisson à base de petits fruits » pour Le Portageur.L’an dernier, Le Ricaneux apéritif s’était mérité une médaille d’or au « All Canadian Wine Championship »,concours pan-canadien sur les vins. Félicitations à la famille Mc Isaac et à toute l’équipe. q

Le Ricaneux se distinguePar Jean-Pierre Lamonde

C es conseils sont d’autant plus pertinents que nous savons

que Postes Canada cherche des raisons pour interrompre ce service et installer des boîtes aux lettres collectives à quelques endroits. Chacun prendrait alors son vélo, son auto ou ses jambes pour aller chercher la circulaire du jour. Une économie pour Postes Canada, mais une diminution de service pour les populations rurales. Dans quelques jours, un inspecteur de Postes Canada fera le tour des rangs pour vérifier la

conformité de l’installation des boîtes aux lettres. C’est donc une invitation à toutes et tous de revoir son installation. Il ne faut surtout pas qu’il trouve des endroits où nos facteurs doivent rouler dans la boue ou encore descendre de voiture pour déposer le courrier. Cela aidera peut-être à conserver le service encore quelque temps. En même temps, c’est une invitation pour nous tous à faire toutes nos transactions postales à St-Charles parce que Postes Canada est toujours désireuse de fermer des bureaux de poste de village. q

Boîtes aux lettres en milieu ruralPar Jean-Pierre Lamonde

Il y a 2 mois, La Boyer, sous la signature de Pierre Lefebvre, vous a présenté les règles à suivre pour l’installation de votre boite aux lettres en milieu rural.

Pour en savoir plus, consulter le site : www.ricaneux.com

Annonce classéeAurais besoin de laine pour faire des bas aux personnes âgées et malades,

Contactez Gisèle au 887-6685

Besoin d’aideTEL-ÉCOUTE DU LITTORAL

Anonyme confidentielet gratuit

838-4095 ou 883-2246 838-4094 poste 231

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Journal Au fil de La Boyer, mai 2008

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Le plaisir de lireLo

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Chaque mois, Louise Cantin présente ses commentaires sur trois des livres disponibles à votre bibliothèque Jacques Labrie.

DE BILLY, HélèneLe Portrait d’André MathieuQuébec, Édit La Presse, 2007, 253 p. (roman), Cote : 4|5

L ’auteure, Hélène De Billy, retrace sous forme de roman la vie du pianiste-compositeur québécois André Mathieu (1929-1968), «auteur du fameux Concerto de Québec». Fils de musicien, il commence à composer

des pièces musicales dès l’âge de cinq ans. Il sera acclamé un peu partout dans le monde. À Paris, on le consacrera enfant prodige. Quand il ira à New York, on verra en lui un Ravel et on ira même jusqu’à le comparer à Stravinski. Dès son retour à Québec, il sombre dans l’alcool, vit la nuit, fréquente une certaine «bohème » et peu à peu il sera oublié du public. Celui que l’on a considéré comme le «Mozart canadien», qui a été tant admiré et qui a voyagé beaucoup à l’étranger, mourra dans l’oubli. Un auteur-compositeur qui aurait pu avoir une carrière fulgurante dont l’alcool a détruit la carrière. Il est mort dans l’indifférence des siens. Très bon roman qui nous fait connaître ce génie qui a aurait pu avoir une carrière intéressante et prometteuse. J’ai lu de cette auteure : Riopelle.

IRONSIDE, VirginiaMoi, Marie, soixante ans, drôle et sexy…Paris, Édit : du Nil, 2007, 283p. (roman), Cote : 4|5

M arie, retraitée qui aura soixante ans dans quelques jours, écrit dans son journal intime sa façon de voir la vie, d’entreprendre des choses qu’elle n’osait faire et de penser un peu plus à elle. Ce qui l’intéresse

maintenant c’est de ne plus avoir d’horaire fixe, de voir les amis quand ça lui tente, de ne plus suivre de cours, de vivre seule, de ne plus avoir d’amants. Sa vie se transformera quand son fils lui annoncera la venue d’un bébé. Elle, qui ne voulait plus vivre en couple, repensera peut-être autrement sa vie quand l’amour entrera de nouveau dans sa vie. Un roman drôle où l’on voit que malgré l’âge, tout peut arriver dans la vie. Roman très drôle à lire.

MAILER, NormanUn château en forêtParis, Édit Plon (feux croisés) 2007, 454 p. (roman), Cote : 4|5

L e livre de Norman Mailer retrace les origines d’Adolf Hitler. Le narrateur Dieter est un ancien SS au courant du passé d’Hitler. On apprend qu’il y a eu des cas d’inceste dans sa famille et on y fait la découverte de

ses frères et sœurs. Issu d’une famille dont le père est très autoritaire et vulgaire et d’une mère douce et soumise, Adolf développe avec les années des idées fixes et un avide besoin de pouvoir et de contrôle sur tout son environnement. On verra de quelle façon dès l’enfance son esprit de violence et de jouissance dans le mal va devenir obsessionnel et l’amener à vouloir se mettre en valeur et être le plus grand, le plus fort. Ses activités politiques subséquentes le prouveront amplement. Très bon roman. J’ai lu de cet auteur : Mémoires imaginaires de Marilyn,

A vec le printemps, le Conseil de Fabrique vient vers vous,

citoyennes et citoyens, paroissiennes et paroissiens de St-Charles, pour solliciter votre participation à l’entretien de l’église.

L’église est d’abord la maison des paroissiens. C’est là qu’on va se rassembler pour la prière, c’est là qu’on va pour se marier, faire baptiser les enfants, et c’est encore là qu’on va pour ses propres funérailles ou pour celles des parents ou amis. L’église,

c’est aussi un élément majeur du patrimoine commun des citoyens de St-Charles. C’est le sommet du village, c’est notre plus grande maison que les générations précédentes ont construite, entretenue et qui fait aujourd’hui la fierté de tous.Dans le palmarès des églises, celle de St-Charles est classée au titre d’Exceptionnelle. La contribu-tion qui vous est demandée est de 50 $ par adulte, soit moins d’un dollar par semaine. C’est le même

montant dans tout le diocèse de Québec. Tout jeune de 18 ans qui travaille est considéré comme un adulte. En 2008, la Fabrique a des projets particuliers, notamment l’aménage-ment d’une allée de verdure entre l’avenue Royale et le stationnement côté sud, la réfection du perron de l’église de même que de la cheminée. Tout ça sans oublier le chauffage dont les coûts grimpent et l’entretien général. Merci de faire votre part. q

L’église de St-Charles, l’affaire de tous!Par Jean-marC merCier, Président du ConseiL de fabrique

Journal Au fil de La Boyer, mai 2008

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Téléphone : 887-6561 - [email protected]

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T rois groupes d’activités figurent au programme : des activités

réservées aux pèlerins, des activités spéciales offertes aux pèlerins, des activités ouvertes au grand public, y compris des activités familiales.

Pour en savoir davantage sur chacun des 3 groupes d’activités, veuillez consulter notre dépliant promotionnel que vous pouvez vous procurer à l’église de votre paroisse. Les modalités et frais d’inscription sont les suivants : • Avoir 18 ans•S’inscrire pour toute la durée du Congrès

Privilèges accordés aux inscrits

L’accès à ExpoCité et une place réservée à toutes les activitésle sac du pèlerin contenant les documents nécessaires pour la durée du Congrès, un appareil de traduction simultanée, les repas du midi, le laissez-passer pour le RTC et pour le réseau de transport de la Rive-Sud, la place réservée à la célébration de clôture sur les Plaines d’Abraham les frais d’inscription sont de 230 $.

Communiquez au presbytère de votre paroisse pour connaître le processus d’inscription. q

L ’autisme : c’est le plus connu des troubles envahissants du

développement (TED) qui affecte trois sphères du développement du jeune atteint : les interactions sociales, la communication verbale et non verbale, les intérêts et les comportements (restreints, répétitifs ou stéréotypés). Ben X c’est un film qui raconte l’histoire d’un jeune adulte atteint du syndrome d’Asperger (forme d’autisme) qui devient la cible misérable et facile de ses camarades de classe.Par le biais de l’autisme, ce film est une réflexion sur « la différence de l’autre » et le rejet que suscitent ces personnes qui

ne parviennent pas à se fondre dans la masse. Troublant de vérité, choquant par moments, ce film flamand (belge) tiré d’un fait véridique (on est loin de Rain Man) nous éveille à des réalités encore méconnues. Il devrait aider à mieux comprendre et accepter la différence de l’autre dans le respect. Ben X ! Un film à voir absolument si la cause de l’autisme, des TED ou de la différence vous tient à cœur. Bon cinéma ! Cinéma Clap Ste-Foy (11 avril au 8 mai). « Ben X mérite d’être vu par le plus grand nombre, surtout les adolescents. » Normand Provencher, Le Soleil, samedi 12 avril 2006. q

Congrès eucharistique internationalPar :L’équiPe PastoraLe de L’unité du fLeuve

NouveautésAdultesLes portes de Québec, tome 2, par Jean-Pierre CharlandAu rythme des saisons, tome 4, par Michel DavidMémoires d’un quartier, tome 1, par Louise Tremblay D’EssiambreLes tristes noces, tome 3, par Marie-Bernadette DupuyPerdues de vues, par Carlène ThompsonFanette, à la conquête de la Haute-Ville, par Suzanne AubryRegistre des morts, par Patricia CornwellL’indomptable, tome 2, de la série docteure Irma, par Pauline GillLe retour de Lorenzo Sanchez, par Sergio KokisCeci est mon corps, par Jean-François BeaucheminAmouraska, par Pierre MorencyLe fils du chef, par Louise DesjardinsGin tonic et concombre, par Raphaële GermainLa valse lente des tortues, par Katherine ParcolLa chanson de Charles, par Quint Erik OrsennaJe suis un écrivain japonais, par Dany LaferrièreDocumentairesGrace de Monaco, livre relatant sa carrière et sa vie privée Belles maisons québécoises, par Yves LaframboisePassions maisons, par André MorinFait vécu Survivre à l’innommable, reprendre le pouvoir sur sa vie, par Pierre-Hugues BoisvenuCaricaturesMadame la mairesseBandes dessinéesLéonardGusGusLes Nombrils no. 3Nous avons à la bibliothèque les guides touristiques de toutes les régions du Québec 2007-2008.

C’est quoi le rapport ? Je m’explique. Avril est le mois consacré à l’autisme. Ce mot méconnu, exceptionnel il y a une vingtaine d’années, vous dit sûrement quelque chose aujourd’hui.

Avril – Ben X

Dans le cadre des fêtes du 400e de Québec, du 15 au 22 juin 2008, se vivra principalement sur le site d’ExpoCité à Québec un évènement unique : le 49e Congrès eucharistique international.

Remise des certificats de reconnaissance par monsieur Michel Labrie à mesdames Cécile Patry et Manon Bélanger pour leur bénévolat à la bibliothèque.

Par rosanne aubé

Journal Au fil de La Boyer, mai 2008

Arts et culture

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C hacune d’elles rassemble entre 10 et 15 jeunes âgés

de 13 à 17 ans qui, sous la supervision de deux animateurs (trices), créent leur propre emploi d’été en fondant une entreprise coopérative spécialisée dans les menus travaux.

Tonte de pelouse, lavage de vitres, ménage printanier, peinture, travaux sur la ferme ne sont qu’une partie de l’éventail des services offerts aux résidents et aux entreprises de Bellechasse.

Fait nouveau à noter cette année, si la Coopérative jeunesse de services de la municipalité de

St-Anselme reprend ses activités pour une quatrième saison consécutive, une nouvelle CJS verra le jour dès cet été dans la municipalité de St-Henri. Au cours des belles semaines, vous serez donc invités à participer à la réussite de ce projet et à l’accomplissement de nos jeunes en leur offrant des contrats qui leur permettront de travailler tout en développant leurs aptitudes.

D’ici le lancement officiel de la saison des CJS, préparez votre liste de travaux à effectuer par ces escouades de jeunes coopérants. q

Historique de l’orthographe françaiseRédigé par François Lizotte pour la revue Correspondance, publiée par le Centre collégial de déve-loppement de matériel pédagogi-que (CCDMD), ce texte s’adresse d’abord aux enseignantes et aux en-seignants du réseau collégial que le sujet de l’orthographe intéresse.h t t p : / /www.ccdmd .qc .ca/cor respo/Cor r4 -1/L izo t te .html#a3RéaccLe Laboratoire de recherche appli-quée en linguistique informatique (RALI, Université de Montréal) offre une fenêtre permettant d’introdui-re automatiquement les accents et autres signes diacritiques dans un texte français qui en est privé.http://www-rali.iro.umontreal.ca/Reacc/Règles d’écriture des noms de lieux au QuébecCette page de la Commission de toponymie du Québec présente les règles d’écriture des topony-mes (noms de lieux géographi-ques, de lieux habités, de voies de communication, etc.). On y traite entre autres de l’abrévia-tion, des articles et particules de liaison, des traits d’union et de l’utilisation obligatoire des géné-

riques, en illustrant systématique-ment chacune des règles par des exemples.http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/accueil.htmlOrthographe recommandéeCe site présente les rectifications de l’orthographe française parues en 1990 au Journal officiel de la République française et approuvées par l’Académie française. Dans la rubrique «Orthographe actuelle», le cybernaute peut consulter un résumé des règles. D’autres renseignements intéressants sont donnés notamment dans la foire aux questions et la page intitulée Le français se modernise. De plus, au haut de chaque page, le visiteur peut cliquer sur un bouton lui donnant accès aux explications qui concernent la nouvelle orthographe de quelques mots (par exemple, gratte-ciels, ognon et relais).h t t p : / / w w w. o r t h o g r a p h e -recommandee.info/Grammaire et orthographeVous trouverez sur cette page des liens vers des sites consacrés à la grammaire et aux difficultés de la langue française, à l’orthographe et à la conjugaison.http://www.maboite.qc.ca/biblio-grammaire.php q

Bellechasse sous le soleil des CJS!!!! Pour améliorer son françaisPar réJean bLais

Pour informations : Michel Lapierre, Carrefour jeunesse-emploi de Bellechasse : 418 887-7117

Une fois de plus cet été, la MRC de Bellechasse sera prise d’assaut par la formule des Coopératives jeunesse de services (CJS). Alliant entrepreneuriat, pédagogie et vie de groupe, une CJS constitue un incubateur hors du commun pour le développement de la fibre entrepreneuriale des jeunes.

La Boyer vous rappelle, comme dans son édition de mars, qu’à compter du 21 juin, on pourra composer le 418 avant les sept chiffres habituels. Le 6 septembre, ce sera obligatoire, même pour appeler chez le voisin.

Quand vous appellerez chez Mme Bonneau, vous ferez donc 4188873275. Dans votre carnet de numéros, vous écrirez : 418 887-3275. Pour le 911, c’est comme avant, de même que pour les numéros commençant par 310. q

Composition du 418Par Jean-Pierre Lamonde

Journal Au fil de La Boyer, mai 2008

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L e numéro d’avril de ce journal rapportait un accident entre

un train et une automobile à une traverse à niveau le 12 mars dernier.

Des personnes directement impliquées dans cet évènement, également résidantes de St-Charles ont soulevé plusieurs inexactitudes dans ce reportage qui contredisent les sources officielles.

Il convient de préciser que l’accident est survenu non pas sur la route 279, mais à un passage à niveau privé qui donne accès au lac St-Charles, où il n’existe ni barrière de sécurité, ni feu clignotant.

Le conducteur de l’automobile, âgé de 18 ans, n’a pas vu le train arriver et n’a pas réussi à faire marche arrière pour éviter la collision.

Le véhicule a été frappé de plein fouet et est considéré comme une perte totale; les passagers n’ont fort heureusement subi aucune égratignure.

Le convoi ferroviaire qui se dirigeait vers l’est a été immobilisé pendant une heure, bloquant la route 279.

La confusion qui entoure cet ac-cident vient du fait que toutes les sources d’information consultées localisaient l’évènement au pas-sage à niveau de la route 279, soit la Sûreté du Québec, le Ca-nadien National et Radio-Canada.

Même les pompiers de St-Charles et l’ambulance ont été mal dirigés par la centrale d’appel 911; les véhicules d’intervention ont été dans l’obligation de rebrousser chemin et de se diriger vers le passage à niveau accessible seu-lement par le lotissement Dion. q

RectificationCollision train-auto du 12 marsPar Pierre Lefebvre

La Boyer recherche une personne volontaire pour travailler avec Claire Goupil à la publicité

Description de tâches :

• une fois l’an (juillet), envoi d’une facture aux annonceurs;• réception des paiements et transmission à la trésorière, Mme Lise Carrière;• à l’occasion, sollicitation de publicité auprès de commerces;• à chaque parution de La Boyer, vérifier si toutes les publicités sont en place dans le journal;• à l’occasion, recevoir sur son courriel les publicités venant de l’agence Publi-Service et les transmettre au journal.

Conditions

• temps très partiel, soit environ deux heures par mois en moyenne;• travail bénévole avec une équipe fière de produire un beau journal communautaire.

Communiquer avec Maryse Prévost (887-3937) ou Jean-Pierre Lamonde (887-3761).

La Boyer recherche

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Le passage à niveau donnant accès au lac St-Charles est utilisé aux risques des automobilistes. Depuis toujours, il est reconnu comme dangereux et fait obstacle à l’accès sécuritaire des résidants du lac.

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Méli-mélo

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Environnement

Le comité organisateur du Cyclothon de l’École de l’Étincelle de St-Charles est heureux de vous inviter à sa 8e édition qui se tiendra le 25 mai 2008, à l’aréna de St-Charles.

L’objectif de cette année est double : créer une fête communautaire, familiale et champêtre et amasser des fonds pour financer des projets pour notre école.

En espérant pouvoir compter sur votre présence, celle de vos parents, de vos amis, petits et grands. On vous y attend !

RENSEIGNEMENTS

Départ de la randonnée : Cour d’école de l’ÉtincelleL’activité aura lieu beau temps,

mauvais temps, sauf orages violents (elle ne sera pas reprise).

Horaire :

9 h 30 Vérification des inscriptions

10 h Départ des circuits

La sécurité des circuits est assurée par la Sûreté du Québec.Un service de raccompagnement est disponible.

N.B. Il est important de s’inscrire dans le bon circuit, selon ses capacités physiques et celles du vélo. Les circuits sont, du plus facile au plus difficile : lac, familial, intermédiaire et élite.

Le comité organisateur vous souhaite une belle randonnée ! q

Invitation

Cyclothon 2008 !Par Comité orGanisateur du CYCLothon

Plus d’une cinquantaine de personnes, majoritairement des résidents des lacs St-Charles et Beaumont, ont répondu à l’invitation du conseil municipal et ont assisté à l’assemblée publique de consultation tenue le dimanche 27 avril à l’aréna. L’échange portait sur les modifications qui pourraient être apportées à la réglementation de zonage de ces deux lacs.

Cette présentation faite en présence de tous les membres du conseil découle des travaux du comité consultatif pour la municipalité sur les lacs. Ce comité est formé de conseillers Jean-Marc Mercier, Martin Lapierre, Dominic Roy, Martin Lacasse et des représentants des associations des lacs, mesdames Yolande Clermont, Huguette Fauchon, messieurs Thierry Gros et Daniel Vien. Le comité a également bénéficié de l’expertise de monsieur Paul Blais, responsable du service d’inspection à la MRC de Bellechasse et de monsieur François Blais, directeur général du Groupe d’intervention pour la restauration de la Boyer (GIRB).

En premier lieu, M. Blais a fait un bref exposé sur le processus de vieillissement des lacs tel que décrit dans le rapport du groupe Hémisphère (voir le dossier dans la Boyer de mai 2007 pages 15 à 18) et de l’incidence des activités humaines sur l’accélération de ce processus. Il a également présenté plusieurs moyens d’améliorer la qualité de l’eau des lacs tels que : la plantation d’arbres et d’arbustes, l’installation de systèmes sanitaires efficaces, l’élimination des pesticides et des phosphates, etc.

M. Denis Labbé a par la suite exposé les étapes devant mener à l’entrée en vigueur des modifications proposées :

Dépôt d’un premier projet de 1. règlement au conseil.Assemblée publique de 2. consultation.Avis de motion.3. Adoption en 24. e lecture

Approbation par la MRC.5. Entrée en vigueur.6.

La présentation des modifications à apporter aux dispositions relatives à la protection des rives et du littoral de la municipalité a été faite par monsieur Paul Blais. Premièrement, l’article 113 introduira la notion d’infraction pour quiconque exécute, permet ou tolère des travaux non conformes aux dispositions de ce règlement. De plus, il sera dorénavant interdit d’agrandir un bâtiment principal et auxilliaire sur la rive en bordure des lacs. La coupe d’assainissement des arbres sera interdite, tout comme la coupe en bordure des lacs. Seules pourront être autorisées, les coupes d’arbres morts présentant un danger et une coupe d’accès aux lacs d’une largeur maximale de 3 m.

À ce train de mesures s’ajoute l’obligation de restaurer et d’entretenir les rives sur une largeur de 3m avant septembre 2009, 1m additionnel avant septembre 2010 et un dernier avant septembre 2011. Tout arbuste en mauvais état devra être remplacé par un nouveau, identique au précédent, dans un délai d’un an. L’usage de pesticides et fertilisants sera également interdit sauf en cas de menace grave à la végétation existante ou à la santé des habitants des lacs. Les résidents devront produire un plan complet de l’aménagement de leur terrain pour décembre 2008.

À la période de questions qui a suivi, la majorité des citoyens semblaient en accord avec ces mesures qui sont de nature à freiner la progression des cyanobactéries. En réponse à un intervenant, le conseiller Jean-Marc Mercier précise qu’un réseau de collecte des eaux usées relié à l’usine d’épuration de St-Charles serait bien sûr une excellente solution, mais les coûts d’un tel projet ont été évalués à plus de 8 millions de dollars en 2007. Cette solution ne sera envisagée que lorsque le gouvernement du Québec aura un programme subventionné. q

Des changements en vueAux lacs St-Charles et Beaumont

Par Christian ProuLx

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Une expérience pleine de couleurs!

L’animal le plus intelligentQuel est l’animal le plus intelligent au monde, à part le singe?

L ’encre d’un stylo semble être d’une couleur uniforme.

Pourtant, cette encre est souvent composée de plusieurs couleurs différentes. L’expérience suivante t’en convaincra.

quelques stylos ou • crayons feutreun papier filtre (un filtre à • café est l’idéal)un verre d’eau• du vinaigre•

Du noir à l’arc-en-ciel

Verse un peu d’eau dans le verre. Puis découpe quelques languettes de dix centimètres par trois centimètres dans le papier filtre.

Avec un stylo, fais un petit point sur une languette, à trois centimètres d’une extrémité. Attends que l’encre sèche, puis recommence deux fois. Fais toujours ton point au même endroit.

Plonge ensuite la languette dans l’eau. Attention: le point encré doit être un peu au dessus du liquide, et non pas immergé dans celui-ci.

Observe maintenant le liquide monter dans le papier, mouiller la tache d’encre, et décomposer

celle-ci. Certaines encres noires se décomposeront en mauve, rouge et turquoise.

Répète l’expérience avec un crayon feutre. L’encre d’un feutre orange fluorescent pourra se décomposer en rose, orange et jaune. Au laboratoire, nous avons obtenu plein de belles couleurs!

De la magie? Non, de la science!

Comment expliquer que les couleurs se séparent sur le papier filtre? L’encre est fabriquée en mélangeant plusieurs substances de couleurs différentes.

Ces substances ne se comportent

pas toutes de la même façon. Certaines sont plus solubles, elles se dissolvent davantage dans l’eau.

Elles sont entraînées plus haut dans le papier.

Répète l’expérience, cette fois avec du vinaigre. Y a-t-il des différences?

Les couleurs d’un Smartie

Voici une autre manière de procéder. Découpe un cercle de dix centimètres de diamètre dans le papier filtre. Fais une tache d’encre au milieu. Place ensuite le filtre sur l’ouverture du verre, et verse

goutte à goutte un liquide (eau, vinaigre ou alcool).

Tu verras les différentes couleurs de l’encre former de très jolis cercles autour de la tache d’encre.

Au laboratoire, Kim a voulu analyser la couleur des « smarties ». Nous avons alors dissous, dans un peu d’eau, l’enrobage d’un « smartie » brun. Puis nous avons procédé selon la deuxième méthode.

Le crois-tu? Nous avons obtenu du bleu, du jaune et du rose! q

I l est très difficile de déterminer l’intelligence des animaux, car

les scienti fiques ne s’entendent pas sur ce qu’est l’intelligence.

Est-ce la capacité d’apprendre de nouvelles choses, ou la faculté de résoudre des problèmes?

En général, on estime que les invertébrés, comme les insectes et les vers, suivent leur instinct. Ils agiraient de façon automatique, sans réfléchir. Certains réalisent tout de même des choses extraordinaires. Pense aux toiles d’araignées.

Les vertébrés sont considérés comme plus intelligents.

Parmi les oiseaux, les corneilles, les perroquets et les oies seraient les plus intelligents. Les mammifères dominent les autres vertébrés, avec en tête

les singes, les éléphants et les dauphins (on ne s’entend pas sur l’ordre).

Ces animaux démontrent une remarquable habileté à apprendre, à effectuer plusieurs tâches, à les mémoriser et à coopérer. q

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Municipalité

Mme Léda Toussaint, décédée à la Résidence Charles-Couillard, le 8 avril à l’âge de 88 ans. Elle était l’épouse en premières noces de feu Léo Leblanc et en secondes noces de feu Gérard Turgeon. Elle laisse quatre enfants : Gaétane (Lucien Asselin), Raynald (Pierrette Demers), Claude (Louise Marois) et Réjean (Line Daigle). Aussi ses petits-enfants : Daniel,

François, Bruno, Jean-Noël et Jérôme Asselin. Patrice Leblanc. Mike et Katia Leblanc. Stéphanie et Jessica Leblanc.

Mme Rollande Bernier, décédée à l’Îlot Desjardins de Lévis, le 12 avril, à l’âge de 88 ans. Elle était l’épouse de feu Maurice H. Lacroix. Elle laisse dans le deuil ses enfants :Feu Gilles (Bonnie Klyne), feu Gilbert, Jean-Louis (Lorraine Bélanger), feu Laval (Micheline Morency), Léo (Danielle Boilard), Céline (Gaétan Labrie), Jean-Noël, Hélène, Jean-Marc (Sharron), Gisèle (feu Julien

Godbout), Lise (Bertrand Godbout) et Raymonde (Ghislain Bélanger).

Lui survivent aussi des frères et soeurs des familles Bernier, des beaux-frères et belles-soeurs de la famille Lacroix, ses petits-enfants, ainsi que plusieurs neveux et nièces. Lors de ses funérailles, Stéphanie, une de ses petites-filles, a rendu un bel hommage à sa chère grand-maman entourée d’une dizaine d’autres petits-enfants. Belle démonstration d’appui aux propos de leur cousine. Touchant !

Ne les oublions pas !

erratumPermettez-nous de vous informer que madame Agnès Boivin Turgeon est décédée à l’âge de 95 ans et 6 mois et non pas 10 mois, comme spécifié sur l’avis transmis. De plus, Célyne était avec un ‘’y’’ et non un ‘’i’’. Célyne Turgeon q

Le bac vert sera ramassé à toutes les semaines à compter du 18 juin jusqu’au 17 septembre inclusivement. Le bac bleu reste aux 15 jours selon le calendrier de la MRC de Bellechasse. Prenez-en note, nous n’enverrons pas d’autre avis.

La Déchetterie(25 rue de l’Église)

Pour les monstres ménagers, les débris de construction, le métal, les enveloppes de balles de foin, la peinture, les résidus domestiques dangereux, les piles, le gazon et les feuilles sera ouverte le mercredi de 17 h à 20 h et le samedi de 9 h à 14 h, du 30 avril jusqu’au 1er novembre inclusivement. Une preuve de résidence peut vous être demandée par le préposé.

Les lampes fluocompactes et les tubes fluorescents seront désormais recyclables, un bac de récupération sera disponible à la déchetterie. Par contre, les ampoules à filament (à incandescence et halogènes) ne seront pas acceptées.

SUJET À TARIFICATION : les débris de construction et les enveloppes de balles de foin 15 $ la verge cube (1 bac de 360 litres = 0,5 verge cube)

Le conteneur à débris de construction est un service offert aux citoyens seulement. Il est «interdit aux entrepreneurs» de déposer leurs débris dans ce conteneur. Il est également interdit de déposer des rebuts devant les clôtures sous peine d’amende pouvant aller de 200 $ à 1 000 $.

Les conteneurs pour les vêtements neufs ou usagés, le carton et le verre sont toujours au garage municipal (27 avenue Commerciale).

Si vous désirez vous départir de matériel informatique, de vieux appareils électroménagers et de meubles de toutes catégories encore en bon état (meubles de cuisine, de salon, de chambre à coucher, ordinateurs, etc.), téléphonez à Ressourcerie Bellechasse inc. au (418) 642-5627 (ouvert du lundi au samedi inclusivement) qui se rendra directement à votre domicile pour les récupérer et ce, sans frais. Communiquez avec eux si vous voulez vous départir de réservoir à propane, d’appareils de réfrigération et de climatisation en bonne condition ou non, ils sont les seuls accrédités pour la récupération des halocarbures.

Pour vos vieux pneus informez-vous auprès de votre garagiste ou votre commerçant de pneus.

Rappel sur les résidus domestiques dangereux (RDD)

Remettez vos produits au préposé qui sera sur place. Tous les produits apportés devront être exclusivement de provenance résidentielle et se trouver dans les contenants d’origine, peu importe la quantité qu’il reste à l’intérieur.

PilesAcceptés: Piles rechargeables (pour jouets, outils, téléphones sans fil et cellulaires, ordinateurs portables, caméscopes), piles alcalines (AA, AAA, 9 volts), piles carbone-zinc.Refusés: Batteries d’automobiles et de tout autre véhicule moto-risé, batteries de provenance industrielle.

Résidus domestiques dangeureux

Acceptés: Acétone, adhésif, allume-feu solide, alcool à friction, allume-feu liquide, antigel, aérosol, colle, cire, calfeutrant, colorant, ciment plastique, combustible solide, combustible à fondue, dégèle

serrure, dégraissant, détacheur à l’huile, diluant à peinture, distillat de pétrole, encre, époxy, essence, éthylène glycol, goudron à toiture, graisse à moteur, huile à chauffage et à lampe, huiles minérale et végétale, huiles usées (moteur, transmission et autres, filtre et contenant de 50 litres ou moins) lubrifiant, méthanol, naphte, peinture pour usage industriel et artistique, poli, polyfilla, protecteurs (cuir, suède vinyle), résine liquide, scellant à silicone, séparateur de tapisserie, solvant, teinture à souliers, térébenthine, toluène.

Refusés: Acides, bases, oxydants, huiles BPC, pesticides et insecticides, tout produit non identifié par une étiquette lisible.

PeinturesAcceptés: Contenant de 100 ml à 170 litres : apprêts et peintures (latex, alkyde, émail ou autre), à métal ou antirouille, teinture, vernis, laque, produits préservatifs pour le bois, scellant acrylique pour l’asphalte.

Refusés : Peinture de signalisation achetée dans des commerces de gros, stucco, peinture en contenants de plus de 170 litres. q

Gestion des déchetsMunicipalité de Saint-Charles-de-Bellechasse2815 avenue RoyaleSaint-Charles-de-Bellechasse (Québec) G0R 2T0

Téléphone : (418) 887-6600Télécopieur : (418) 887-6779Courriel : [email protected] Internet : www.saint-charles.ca

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