8
Le Colloque international sur la gestion de l’eau douce du bassin du Fleuve Saint-Laurent et des Grands Lacs organisé par le COVA- BAR les 13, 14 et 15 sep- tembre derniers, à Sorel- Tracy, a remporté un suc- cès certain avec une parti- cipation de plus de 150 personnes représentant des organisations préoccupées par la qualité de l’eau prove- nant du Québec, de l’Ontario, des États- Unis et de la France. L’objectif principal a facilement été atteint. Les intervenants ont eu la possibilité d’é- changer sur la situation de la qualité et la gestion de l’eau de leurs zones ou sous- bassins respectifs et plus spécifiquement du grand district du bassin du fleuve Saint-Laurent (Grands Lacs jusqu’au Lac Saint-Pierre) et d’en dégager des pistes d’action communes. Le fait qu’il a été possible pour les interve- nants hors Québec de présenter leur approche et leur modèle d’action en comparaison avec ce qui se fait au Québec s’est révélé significatif sur le faible état d’avancement de la valorisation de l’eau au Québec. De nombreux gestes à poser coiffés d’une volonté politi- que d’agir sont apparus ur- gents pour que le Québec puisse en arriver à concevoir ce qui se réalise sur les territoires des bassins des intervenants hors Québec. Je me suis permis d’insister pour souligner qu’au Québec, il y a manifestement une négligence à mettre en place prioritaire- ment les préceptes de la Politique natio- nale de l’eau adoptée le 26 novembre 2002, à l’unanimité par l’Assemblée natio- nale. En matière d’eau, au Québec, il faut ces- ser de réagir mais passer à l’action immé- diatement. « Cessons de palabrer et de tourner autour du lac. Tous les outils sont en place, la Politique nationale de l’eau et 33 bassins versants reconnus prioritaires. Il ne leur manque que les ressources pour agir. C’est l’Assemblée nationale qui a adopté la Politique nationale de l’eau, il revient donc aux membres de celle-ci, dès la rentrée 2008, d’agir en conséquence. Un point c’est tout. Ainsi, l’eau au Québec s’en portera que mieux! » De plus, trois initiatives importantes se sont dégagées de ce colloque: 1 ) Le lancement du site Internet sur le projet de 806, chemin Richelieu, Beloeil (Québec) J3G 4P6 Téléphone : 450 446-8030 / Télécopieur : 450 464-8854 / courriel : [email protected] Site Internet : http://www.covabar.qc.ca Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu Bulletin de liaison du COVABAR *Le mot « thalweg » signifie le lit du cours d’eau, la ligne de fond d’une vallée. Hubert Chamberland Architecte et urbaniste Président Le Thalweg Éditorial 1 Nouvelles du COVABAR 2 Éditorial (suite) 2 Nouvelle édition du guide d'interpré- tation de la Politique de protection... 3 Petites annonces 4-5 Nouvelles des membres du COVABAR 6 Un nouvel outil pour l’aménagement du couvert végétal 7 La caractérisation de nos cours d’eau va bon train 8 Un nouvel outil pour l’aménagement du couvert végétal (suite) 8 Dans ce numéro Dans ce numéro : Vol. 5 - Numéro 4 Hiver 2007-2008 Bulletin de liaison du COVABAR *Le mot « thalweg » signifie le lit du cours d’eau, la ligne de fond d’une vallée. En cette période de réjouissances, le COVABAR vous souhaite de vivre de grands moments de bonheur avec vos familles et vos proches. Joyeux temps des Fêtes et Bonne Année !!! jumelage entre les deux bassins du Fleuve Charente en France et de la rivière Richelieu au Québec (www.jumelage-charente- richelieu.net). Ce site contient déjà de nombreuses informations sur les territoires respectifs des bassins concernés. Je vous invite à le consulter tout en sachant qu’il doit être amélioré et bonifié pour être bien fonctionnel à l’été 2009, lors du lancement officiel du jumelage dans le cadre des célébrations du 400e anniversaire de la venue de Samuel de Cham- plain en Richelieu 1609/2009. (Suite page 2) Éditorial : Un colloque à multiples incidences Éditorial : Un colloque à multiples incidences

Éditorial : Un colloque à multiples incidences...de la rivière Richelieu au Québec (). Ce site contient déjà de nombreuses informations sur les territoires respectifs des bassins

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Page 1: Éditorial : Un colloque à multiples incidences...de la rivière Richelieu au Québec (). Ce site contient déjà de nombreuses informations sur les territoires respectifs des bassins

Le Colloque international sur la gestion de l’eau douce du bassin du Fleuve Saint-Laurent et des Grands Lacs organisé par le COVA-BAR les 13, 14 et 15 sep-tembre derniers, à Sorel-Tracy, a remporté un suc-cès certain avec une parti-cipation de plus de 150

personnes représentant des organisations préoccupées par la qualité de l’eau prove-nant du Québec, de l’Ontario, des États-Unis et de la France. L’objectif principal a facilement été atteint. Les intervenants ont eu la possibilité d’é-changer sur la situation de la qualité et la gestion de l’eau de leurs zones ou sous-bassins respectifs et plus spécifiquement du grand district du bassin du fleuve Saint-Laurent (Grands Lacs jusqu’au Lac Saint-Pierre) et d’en dégager des pistes d’action communes. Le fait qu’il a été possible pour les interve-nants hors Québec de présenter leur approche et leur modèle d’action en comparaison avec ce qui se fait au Québec s’est révélé significatif sur le faible état d’avancement de la valorisation de l’eau au Québec. De nombreux gestes à poser coiffés d’une volonté politi-que d’agir sont apparus ur-gents pour que le Québec

puisse en arriver à concevoir ce qui se réalise sur les territoires des bassins des intervenants hors Québec.

Je me suis permis d’insister pour souligner qu’au Québec, il y a manifestement une négligence à mettre en place prioritaire-ment les préceptes de la Politique natio-nale de l’eau adoptée le 26 novembre 2002, à l’unanimité par l’Assemblée natio-nale. En matière d’eau, au Québec, il faut ces-ser de réagir mais passer à l’action immé-diatement. « Cessons de palabrer et de tourner autour du lac. Tous les outils sont en place, la Politique nationale de l’eau et 33 bassins versants reconnus prioritaires. Il ne leur manque que les ressources pour agir. C’est l’Assemblée nationale qui a adopté la Politique nationale de l’eau, il revient donc aux membres de celle-ci, dès la rentrée 2008, d’agir en conséquence. Un point c’est tout. Ainsi, l’eau au Québec s’en portera que mieux! »

De plus, trois initiatives importantes se sont dégagées de ce colloque: 1 ) Le lancement du site Internet sur le projet de

806, chemin Richelieu, Beloeil (Québec) J3G 4P6 Téléphone : 450 446-8030 / Télécopieur : 450 464-8854 / courriel : [email protected]

Site Internet : http://www.covabar.qc.ca

Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu

Bulletin de liaison du COVABAR

*Le mot « thalweg » signifie le lit du cours d’eau, la ligne de fond d’une vallée.

Hubert Chamberland Architecte et urbaniste Président

Le Thalweg

Éditorial 1

Nouvelles du COVABAR 2

Éditorial (suite) 2

Nouvelle édition du guide d'interpré-tation de la Politique de protection... 3

Petites annonces 4-5

Nouvelles des membres du COVABAR 6

Un nouvel outil pour l’aménagement du couvert végétal 7

La caractérisation de nos cours d’eau va bon train 8

Un nouvel outil pour l’aménagement du couvert végétal (suite) 8

Dans ce numéroDans ce numéro ::

Vol. 5 - Numéro 4

Hiver 2007-2008

Bulletin de liaison du COVABAR

*Le mot « thalweg » signifie le lit du cours d’eau, la ligne de fond d’une vallée.

En cette période de réjouissances, le COVABAR vous souhaite de vivre de grands moments de bonheur avec vos familles et vos proches. Joyeux temps des Fêtes et Bonne Année !!!

jumelage entre les deux bassins du Fleuve Charente en France et de la rivière Richelieu au Québec (www. jume lage -cha ren te -richelieu.net). Ce site contient déjà de nombreuses informations sur les territoires respectifs des bassins concernés. Je vous invite à le consulter tout en sachant qu’il doit être amélioré et bonifié pour être bien fonctionnel à l’été 2009, lors du lancement officiel du jumelage dans le cadre des célébrations du 400e anniversaire de la venue de Samuel de Cham-plain en Richelieu 1609/2009.

(Suite page 2)

Éditorial : Un colloque à multiples incidencesÉditorial : Un colloque à multiples incidences

Page 2: Éditorial : Un colloque à multiples incidences...de la rivière Richelieu au Québec (). Ce site contient déjà de nombreuses informations sur les territoires respectifs des bassins

Petites nouvelles du COVABAR Petites nouvelles du COVABAR Avec la fin de la saison esti-vale, le COVABAR a connu plusieurs départs. En effet, tous les membres de l’équipe verte (à l’exception de la res-ponsable du chantier, Marie-Pierre Maurice) nous ont quit-tés étant donné la fin du chantier.

Marc-Olivier Lefebvre, qui a fait plusieurs travaux de cartographie en plus de collaborer au chantier, s’est trouvé un emploi lié à son champ d’étude, c’est-à-dire la géographie qui collait totalement à son objectif de continuer à travailler en en-vironnement. Merci pour ton travail toujours très apprécié!

Jean-Sylvain Brochu, membre de l’équipe verte, a décidé de poursuivre ses études en

biologie. D’ailleurs, le chanceux se rendra au Costa-Rica afin d’en apprendre davan-tage sur la faune et la flore extrêmement diversifiées de ce pays. Nous te souhaitons la meilleure des chances dans tes projets futurs et te remercions pour ton implication.

Une fois de plus, Alexandre Fréchette est venu prêter main forte sur les chantiers cet automne. Désormais, il s’affaire à terminer ses études en plus de travailler pour la ville de Beloeil. Toute l’équipe du COVABAR te remercie pour ta collaboration!

Cet automne, Chantal Vervais a encore une fois donné un excellent coup de main pour les chantiers. En effet, il s’agissait du 4e chantier auquel elle participait. Nous es-pérons son retour avec les chantiers du printemps. Nous te remercions pour ton excellent travail!

Ainsi tout commentaire et suggestion de votre part seront reçus positivement afin d’en faire un site dyna-mique et convivial et, nous l’espérons, couru par tous et toutes. 2) La mise en place d‘un Réseau des Organisations de Bassin d’Amérique du Nord (ROBAN) ne pourra qu’être bénéfique pour la cause de l’eau… Ce réseau constituera très bientôt une coalition d’organisations de bassins reposant sur des échanges de connaissances à caractè-res technique, scientifique et sociétal. Avec tous les alliés de l’eau, il permettra de ca-naliser nos efforts mutuels pour optimaliser la valorisa-tion de la ressource eau au-près de tous les acteurs de nos collectivités. Tous les participants au colloque, tant du Québec que hors Québec,

ont salué cette démarche entreprise par le COVABAR et accepté de collaborer à sa mise en place. Les premiers mois de 2008 seront donc consacrés à la mise en place de ce réseau nord-américain qui sera affilié au Réseau international des organisa-tions de bassin (RIOB).

3) Enfin, les participants, dans un geste inhabituel, ont convenu d’une déclaration * faisant facilement l’unanimité à savoir : le sous-financement des comités de bassin du Québec relative-ment à ceux de l’Ontario, des États-Unis et de la France. Il est clair pour tous

ceux et celles qui ont partici-pé à ce colloque qu’il faut mettre un terme à ce sous-f i n a n c e m e n t a n n u e l (65 000 $) par bassin ver-sant pour assurer une per-manence viable… Depuis l’annonce de la Politique na-tionale de l’eau le 26 novem-bre 2002, les gouvernements et ministres se sont succédés sans que rien ne change à ce chapitre. Sans moyens financiers, on ne pourra plus prétendre que le Québec a une Politique nationale de l’eau dynamique! * Vous trouverez le texte de la « Déclaration de Sorel » sur le site I n t e r n e t d u C O V A B A R (www.covabar.qc.ca).

(Suite de la page 1)

Éditorial (suite)Éditorial (suite)

Page 2 Le Thalweg Bul let in de l ia ison du COVABAR

Hiver 2007-2008 Vol . 5, No 4

Veuillez prendre note que les bureaux du COVABAR seront fermés durant la période des Fêtes à partir du vendredi 21 décembre. Nous serons de retour le 7 janvier 2008.

Bonnes vacances à tous!

Anaïs Gasse, Responsable du PDE

Le Thalweg est publié 4 fois l’an par le Comité de concertation et de valorisation du bassin de la

rivière Richelieu.

806, chemin Richelieu Belœil, Québec

J3G 4P6 Tél : 450.446.8030

Téléc. : 450.464.8854

http://www.covabar.qc.ca Courriel : [email protected]

DÉPÔT LÉGAL Bibliothèque nationale

du Québec ISSN 1708-928X

CONSEIL D’ADMINISTRATION

Président Hubert Chamberland

Vice-président Ressource eau Daniel Cyr

Vice-président Communications et affaires publiques Michel Desgagné

Vice-président Régie interne et secrétaire corporatif Guy Dubé

Vice-président Administration et gestion, et trésorier Réjean Malo

Vice-président Ressources naturelles Pierre Verret

Vice-président Établissements humains Yves Deshaies

Vice-président Événements spéciaux Corina Bastiani

Vice-président Recherche et développement Marc-André Houle

Vice-président Corridor patrimonial et Fêtes de Champlain François Lafrenière

Vice-président Paysage Michel Sainte-Marie

Corridor patrimonial Vallée-du-Richelieu-Rouville Claude Leblanc

Corridor patrimonial Champlain-Bas-Richelieu Poste à combler

Corridor patrimonial Haut-Richelieu Louise Lavigne

ÉQUIPE INTERNE

Coordonnateur Marcel Comiré

Responsable des chantiers Marie-Pierre Maurice

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Nouvelle édition du guide d'interprétation de la Politique Nouvelle édition du guide d'interprétation de la Politique de protection des rives, du littoral de protection des rives, du littoral

et des plaines inondables et des plaines inondables Par: Daniel Cyr, Vice-président Ressource eau

En avril dernier est parue la dernière version du guide d’in-terprétation de la Politique de protection des rives, du lit-toral et des plaines inondables. La version initiale de ce guide avait été rédigée en 1998 et révisée à trois reprises, soit en 2000, 2002 et 2005. La version 2007 fait suite à l’adoption des plus récentes modifications apportées à la Politique. Les changements concernent entre autres la gestion des zones inondables.

Préférée par le gouvernement à une réglementation pro-vinciale afin notamment de respecter le pouvoir des muni-cipalités en matière d’aménage-ment du territoire, la mise en oeuvre de cette Politique s’est effectuée en deux étapes : d’a-bord par l’insertion de celle-ci dans les schémas d’aménage-ment et de développement des municipalités régionales de comté (MRC), puis par son intégration dans les règlements d’urbanisme de chacune des municipalités du Québec. Aussi, la Politique lie le gouvernement, ses ministères et ses organismes qui doivent la prendre en considération dans leurs activités et dans l’applica-tion de leurs programmes et leurs régimes d’autorisation.

La mise en page de cette nou-velle parution a été améliorée afin de mieux faire comprendre les tenants et aboutissants de cette initiative gouvernementale. Le texte reprend et explique cha-cune des dispositions de la Politi-que de protection des rives, du littoral et des plaines inondables (décret 468-2005). Il s’agit à la fois d’un outil conçu pour faciliter l’application de la Politique et d’un document de sensibilisation expliquant notamment l’importance de pro-téger les milieux aquatiques et riverains. En effet, les ri-ves, le littoral et les plaines inondables sont des éléments essentiels à la survie des écosystèmes des cours d’eau et des lacs. La récente crise des cyanobactéries a démontré qu’il est crucial de s’en préoccuper.

Les dernières modifications à la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables ont été autori-

sées le 18 mai 2005 et concernent notamment la gestion des zones inondables - le lien avec une réglementation plus localisée ressort donc de façon évidente tout comme son intégration aux schémas d’aménagement, du moins il est permis de l’espérer. Justement ce passage de la Politi-que aux niveaux d’application locaux comme ceux des MRC ou des municipalités, n’est pas toujours évident d’où l’importance de ce guide pour bien comprendre les enjeux de la Politique et dégager des pistes d’application sur le terrain avec un minimum d’harmonisation pour l’ensemble du territoire québécois.

Le guide s’attarde donc autant à la Politique proprement dite (on y retrouve d’ailleurs son texte officiel en annexe) et à la sensibilisation du problème à régler qu’aux aspects très techni-ques liés à la mise en application comme la délimitation de la ligne des hautes eaux. Sur ce dernier point, le guide est complété par une petite brochure de format pratique qui s’attarde à la mé-thode botanique simplifiée de la délimitation de la ligne des hau-tes eaux. Cette petite brochure est d’ailleurs disponible de façon séparée sans le guide lorsque des copies supplémentaires sont nécessaires, pour le travail de terrain par exemple. Ces docu-ments sont en vente aux Publica-tions du Québec et dans le ré-seau des librairies partenaires. Le prix de l’ensemble guide et bro-chure est de 32,95$ tandis que la brochure seule coûte 14,95$.

Un projet de fiches complémen-taires est présentement étudié au Ministère du Développement

durable, de l’Environnement et des Parcs. Aucun échéan-cier n’est prévu mais elles devraient s’ajouter aux fiches techniques déjà disponibles sur le site web à l’adresse sui-v a n t e w w w . m d d e p . g o u v . q c . c a / e a u / r i v e s /fichestechniques.htm.

Pour plus d’information sur la Politique comme telle, nous vous invitons à consulter la page web du MDDEP à l’a-dresse suivante www.mddep.gouv.qc.ca/eau/rives/index.htm.

Page 3 Le Thalweg Bul let in de l ia ison du COVABAR

Hiver 2007-2008 Vol . 5, No 4

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Petites annoncesPetites annonces

Hiver 2007-2008 Vol . 5, No 4

Le Thalweg Bul let in de l ia ison du COVABAR

Par : François Lafrenière

PUBLICATIONS :

Mythes et légendes du Richelieu

Ce livre écrit par Réal Fortin, de 196 pages, est publié chez Les Éditions Histoire Québec depu i s 2007 (Collection Société d’histoire de la seigneurie de Cham-bly).

Le premier chapitre porte sur les peuples de l’eau et men-tionne entre autres le lépi-dostée osseux (décrit par Champlain en 1609) et le chevalier cuivré…

À découvert

Mémoires de Jean-Pierre Charbonneau. Un ouvrage de 376 pages, publié depuis peu aux Éditions Fides. Ce der-nier, ancien journaliste et auteur d’un livre sur le crime organisé et le trafic interna-tional de la drogue : « La fi-lière canadienne », fut député péquiste de Verchères puis de Borduas à l’Assemblée natio-nale du Québec et supporteur du COVABAR. Aujourd’hui, il est entre autres collaborateur

à L’Oeil régional (qui couvre la MRC de la Vallée-du-Richelieu).

PETITES NOUVELLES :

MONTÉRÉGIE

Prix en patrimoine du CMCC

Vous avez jusqu’au 1er avril 2008 (Non! Ce n’est pas un poisson d’avril!) pour poser votre candidature à la pre-mière édition de ce concours organisé par le Conseil mon-térégien de la culture et des communications (CMCC). Vous devez être une MRC, un organisme, un individu, un collectif ou une institution et votre activité doit s’être dé-roulée entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2007. Elle peut relever des domaines de l’animation ou du spec-tacle, de l’interprétation, de l’exposition, de la publication

accessible au public, des jeux interactifs ou multimédia, des festivals.

Information : www.culturemonteregie.qc.ca ou 450-651-0694 poste 227.

HAUT-RICHELIEU

Projet de loi pour délimiter le domaine hydrique de l’état et assurer une protection accrue des mi-lieux humides le long d’une partie de la rivière Richelieu

Le 27 novembre dernier, la ministre Line Beauchamp, du MDDEP a déposé à l’Assemblée nationale ce projet de loi. Il vise à clarifier les titres de propriétés bordant une partie de notre rivière et à introduire des mesures desti-nées à mieux protéger plus de 865 hectares de milieux humides qui figurent parmi les plus riches sur le plan de la biodiversité au Québec. Il fixe la limite entre les pro-priétés riveraines et le domaine hydrique de l’État et concerne environ 1 300 propriétaires riverains. Il apporte ainsi une solution à la situation controversée vécue de-puis une quinzaine d’années entre la frontière améri-caine et le pont Gouin à Saint-Jean-sur-Richelieu. Il éta-blit également que 484 hectares de marais et de maré-cages le long des municipalités de Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, Henryville et Lacolle, incluant l’île Ash (entre Lacolle et Noyan) demeureront dans le domaine de l’État à titre de réserve de biodiversité, qui porterait le nom de « Samuel-De Champlain » qui a exploré la région en 1609.

Saint-Jean-sur-Richellieu

- Feuillet environnemental

Intitulée « La feuillée verte », le premier numéro de cette « Lettre d’information sur les actions environne-mentales de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu » a été publiée dernièrement. Il y est question de la future poli-tique environnementale, des initiatives environnementa-les depuis la fusion municipale de 2001, de la récupéra-tion du papier et du carton, de la réutilisation du textile et de l’arrêt de la marche au ralenti des moteurs.

- Fermeture et vente de l’église Saint-Noël-Chabanel (secteur Iberville)

C’est finalement cette église de la paroisse Saint-Athanase qui sera fermée en mai prochain, en partie parce qu’elle serait celle qui nécessite le plus de travaux et ce, malgré qu’elle connaisse un déficit accumulé de beaucoup moindre que les deux autres églises gérées par cette Fabrique. Cette décision, prise sans consulta-

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Hiver 2007-2008 Vol . 5, No 4

Le Thalweg Bul let in de l ia ison du COVABAR

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tion auprès des paroissiens, amènera donc la désacrali-sation et la vente de cet édifice…

- Canal de Chambly – réaménagement de la piste cycla-ble

Après entente entre la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu et Parcs Canada, les abords du pont qui relie le boule-vard Jean-Talon à l’île Sainte-Thérèse seront réaména-gés pour que les cyclistes soient obligés de demeurer sur la piste jusqu’en face de la jetée avant de traverser la rue. Les deux autorités se partageront les coûts de 57 000 $.

- Boisé Douglas

Suite à l’intervention persistante d’un johannais, Maxime Tremblay, le boi-sé Douglas sera inclus dans le règle-ment de zonage que la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu s’apprête à adop-ter pour protéger de façon perma-nente les boisés d’intérêt et y res-treindre l’abattage d’arbres dans maintenant 36 zones. Il est cepen-dant question d’un centre commer-cial dans ce boisé. Quelle sorte de protection contiendrait réellement ce règlement ?

VALLÉE-DU-RICHELIEU

Le Richelieu peut être dangereux

Il a récemment englouti une résidente de Saint-Antoine lorsqu’elle s’y est jetée à bord de son automobile par le quai de la traverse qui relie Saint-Antoine à Saint-Denis-sur-Richelieu. Malgré des tentatives de briser la vitre de son véhicule ou d’en ouvrir une porte pour l’en libérer, l’eau froide a été la plus forte. Afin de tenter d’éviter ce genre de tragédie, il est question d’installer des clôtures électroniques devant le quai du traversier. Elles coûteraient environ 30 000 $.

20e anniversaire de la Société d’histoire

La Société d’histoire de Saint-Jean-Baptiste vient de souli-gner ses 20 ans d’existence par le dévoilement de deux plaques commémoratives. La première souligne le 170e anniversaire de la contribution à la bataille de Saint-Charles en 1837 de quatorze patriotes de l’endroit (dont 3 qui y moururent). L’autre, également dévoilée devant l’an-cien presbytère-chapelle maintenant hôtel de ville, souli-gne le 200e anniversaire de la construction de l’église pa-roissiale. De plus, les élèves de 5e et 6e de l’école du vil-lage ont procédé à une vente aux enchères de leurs œu-vres, vêtus de vêtements d’époque.

BAS-RICHELIEU

Restaurer le presbytère anglican et démolir l’an-cien poste de police

D’une part, des démarches ont été entreprises afin de ré-nover le presbytère de la paroisse Christ Church, un des cinq monuments historiques classés de Sorel-Tracy et da-tant de 1843. Quelque 7 000 $ ont été amassés lors d’un encan chinois mené par Louis Plamondon, député fédéral, afin de donner une nouvelle vie à l’ancien presbytère grâce à un projet pilote du diocèse anglican en milieu franco-

phone qui a décidé de le racheter après l’avoir vendu en 1968. Le vieux presbytère, bien réaménagé et restau-ré, facilitera cette nouvelle mission francophone et l'incarnation d'une nouvelle vision de l'église.

Quant à lui, l'ancien poste de police sera malheureusement détruit et transformé en projet résidentiel (condos ou logements). La seule condition non négociable, selon l'avis public de la Ville de Sorel-Tracy, est que le promoteur devra, entre autres,

conserver ou reconstruire la tour de l'ancien poste de pom-piers.

En 2004, un rapport d’une firme-conseil concluait que la valeur de la bâtisse était pratiquement nulle étant donné son état, jugé dangereux par la CSST. L'avenir de cet édi-fice a suscité quelques débats au cours des dernières an-nées puisque plusieurs citoyens n'ont pas oublié la démoli-tion de l'ancien bureau de poste.

Corina Bastiani honorée

La vice-présidente aux Événements spéciaux du CO-VABAR, Corina Bastiani, s’est récemment distinguée. Conseillère municipale à Sorel-Tracy, lors du congrès de l'Union des Municipalités du Québec en mai der-nier à Québec, elle a été élue présidente de la com-mission politique de l'UMQ " Jeunes et démocratie municipale ". Peu après, elle était élue au conseil d'ad-ministration de la Corporation Les Arts et la Ville, lors du 20e colloque annuel du réseau Les Arts et la Ville tenu les 16, 17 et 18 mai 2007 à Laval. De plus, la plus jeune conseillère municipale au Québec a été pané-liste et conférencière lors du Forum de l'UMQ sur l'emploi et la relève municipale à Montréal, le 22 novembre dernier. Félicitations à notre dynamique collègue!

Ancien poste de police de Sorel-Tracy

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Hiver 2007-2008 Vol . 5, No 4

Le Thalweg Bul let in de l ia ison du COVABAR

Page 6

Collaborations des membres du COVABARCollaborations des membres du COVABAR

Par : APDDMR, Association pour la protection et le développement durable du mont Rougemont

Depuis maintenant cinq ans, l’Association pour la pro-tection et le développement durable du mont Rouge-mont (APDDMR) et Nature-Action Québec travaillent conjointement dans un projet de conservation volon-taire au mont Rougemont. Un plan de gestion durable a ainsi été développé et les organismes travaillent main-tenant à sa mise en œuvre, en collaboration avec les propriétaires de la mon-tagne. Mal-gré sa voca-tion privée, p l u s i e u r s usagers fré-quentent la m o n t a g n e et certains sont tolérés. Les inven-taires et suivis ter-rain ont ce-p e n d a n t permis de noter la dé-gradation de plusieurs sentiers, qui risquent de nuire au mi-lieu naturel et à ses usagers. Des travaux de restauration sont donc de mise!

L’APDDMR a donc organisé deux journées de restauration récemment sur le mont Rouge-mont : le 26 août à Rougemont et le 21 octobre sur une propriété nommée « Cap du pin rouge » de Conservation de la nature à St-Jean-Baptiste. Elles visaient à protéger un cours d’eau abritant une espèce en péril et à améliorer cer-tains sentiers :

- réduction d’érosion par un aménagement de contrôle de l’eau afin qu’elle s’écoule à l’extérieur des sentiers;

- plantation de 150 arbres et arbustes indigènes pour accélérer le processus naturel de végétalisation d’an-ciens sentiers;

- installation de panneaux d’indication des zones de restauration et de propriété privée;

- construction d’une passerelle permettant la libre cir-culation d’un ruisseau avec une haute valeur écologi-que.

Ces journées démontrent bien que la communauté est prête à s’impliquer pour protéger le mont Rougemont et comprend les enjeux autour de l’usage durable de la montagne. Son statut privé et sa biodiversité remarqua-

ble font d’elle un milieu particulier qui demande une attention bienveillante! Si vous avez envie de venir nous aider l’année prochaine, il nous reste encore beaucoup à faire! Vous n’avez qu’à contacter Janis Crawford au 450-779-2725.

Merci évidemment à tous nos bénévoles, mais aussi aux propriétaires concernés qui assurent une bonne gestion des sentiers et à nos bailleurs de fonds, soit le Gouvernement du Canada et le

m i n i s t è r e des Res-s o u r c e s nature l les et de la Faune.

L ’Assoc ia-tion pour la protect ion et le déve-loppement durable du mont Rou-gemont est une asso-ciation de propriétai-res du mont Rou-

gemont qui a été mise sur pied en janvier 2001. Elle comprend des membres propriétaires, des résidents des trois municipalités qui se la partagent (Rougemont, St-Damase et St-Jean-Baptiste) et des collaborateurs qui appuient son travail de protection. Pour plus d’infor-mations, consultez l’adresse www.apddmr.ca

Les cours d’eau de la montagne de Rougemont se portent mieux grâce aux bénévoles de chez nous!

Trois bénévoles plantent des arbres indigènes afin de cacher les percées visuelles d'un sentier très endommagé et dommageable. Les cours d’eau qui le traversent en bénéficieront! Merci!

Une équipe de bénévoles a construit cette passerelle multi-usages afin de protéger le cours d'eau. Le ruisseau est l'habitat de plusieurs orga-nismes dont la salamandre sombre du Nord, espèce rare et en péril.

Photo : APDDMRPhoto : APDDMR

Photo : APDDMRPhoto : APDDMR

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Hiver 2007-2008 Vol . 5, No 4

Le Thalweg Bul let in de l ia ison du COVABAR

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Par: Michel Sainte-Marie, Vice-président Paysage

Mardi 4 décembre dernier, les Conseils régionaux de l'environne-ment (CRE) de Laval et de la Monté-régie ont procédé à la présentation d’une étude des biotopes urbains et périurbains de la Communauté Métro-politaine de Montréal (CMM).

L'urbanisation en Amérique du Nord se fait au détriment des espaces verts. Ces derniers sont remplacés par de grandes surfaces minéralisées qui ne permettent plus à l'eau de s'in-filtrer dans le sol. En outre, les surfa-ces minéralisées créent des secteurs propices à la formation d'îlots de cha-leur. Le but de l’étude présentée consistait à offrir aux municipalités un outil de gestion pour l'aménagement du couvert végétal de leur territoire.

La mise sur pied d'un consortium de chercheurs universitaires en télédé-tection, géographie et en biologie végétale a permis de retracer l'évolu-tion du couvert végétal à l'échelle de la CMM et d'établir un lien avec la formation d'îlots de chaleur urbains et la rétention de l'eau par les vé-gétaux. Au terme de cette étude, les données seront inté-grées à un système d'informa-tion géographique (SIG) acces-sible via le portail Internet de la CMM.

Un biotope c’est quoi ?

Selon le grand dictionnaire ter-minologique, un biotope est une aire géographique restreinte formant un milieu physique dé-fini, d’une […] unité géographi-que d’un habitat occupé par une espèce ou une communau-té. Dans le cas de la présente étude, on retrouvera, entre au-tres, des quartiers résidentiels, des centres commerciaux, des parcs in-dustriels ou des terres agricoles.

Les objectifs spécifiques de l’étude étaient les suivants:

- comparer le taux d'occupation de couvert végétal entre les années 1984 et 2005 sur le territoire de la Commu-nauté métropolitaine de Montréal (CMM);

- corréler l'évolution du couvert végé-tal et le développement d'îlots de cha-leur;

- réaliser la synthèse des indicateurs de rétention des eaux des zones vé-gétalisées et les possibilités d'applica-tion aux contextes de la CMM;

- fournir des recommandations pour l’élaboration des plans de verdisse-ment sur les territoires municipaux.

Qu’est-ce qu’un îlot de chaleur ?

« Il s’agit d’une zone urbanisée carac-térisée par des températures estivales plus élevées que l’environnement im-médiat, avec des différences qui va-rient selon les auteurs de 5 à 10°C. La présence d’une grande ville comme Mexico, New York ou Mon-tréal modifie sensiblement le climat d’une région, ne serait-ce que par l’augmentation de la température en milieu urbain.

Des exemples à suivre et à ne pas suivre…

La présence de végétation, les maté-riaux de surface employés, le pour-centage de surface imperméable sont

autant de facteurs qui jouent un rôle déterminant dans la formation des îlots de chaleur et dans le drainage trop rapide des eaux de pluie. C’est pourquoi il est primordial d’intégrer des zones végétalisées dans la planifi-cation et le développement de nou-veaux secteurs mais également de prévoir des stratégies de verdisse-ment pour les quartiers existants.

Les chercheurs ont présenté de bon-nes informations sur les effets bé-néfiques du couvert végétal, avec des indices de rétention de l’eau, se-lon les diverses couvertures… De plus, on a aussi donné quelques exemples concrets d’aménagements (pas nécessairement coûteux) qui peuvent améliorer sensiblement l’en-vironnement d’un lieu, et ce, à tous points de vue (diminution de la cha-leur ou protection contre le vent, ré-tention de l’eau, barrière sonore, qua-lité de vie des usagers…).

Il y a eu aussi quelques sugges-tions (déjà appliquées en partie dans certaines municipalités):

- demander aux promoteurs immobi-liers un dépôt pour chaque lot développé, permettant à la mu-nicipalité d’effectuer, par exem-ple, de la plantation d’arbres matures sur ces lots;

- exiger que les promoteurs de grands projets (usines, gros établissements, centres d’a-chats, complexes sportifs, sta-tionnements, etc.) assument les effets de leur projet sur l’envi-ronnement (aménage-ment de bassins de rétention, couver-ture végétale, pavage perméa-ble, stationnements souterrains plutôt qu’étalés, etc.).

Les chercheurs vont produire sur support informatique l’en-

semble de leur rapport (incluant les cartes et les relevés détaillés), en début 2008 sur le site web de la

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Un nouvel outil pour l’aménagement du couvert végétalUn nouvel outil pour l’aménagement du couvert végétal

Carte thermique de la région de Montréal, 11 août 2001 Source : Frédéric Guay, UQAM Source : Frédéric Guay, UQAM

Page 8: Éditorial : Un colloque à multiples incidences...de la rivière Richelieu au Québec (). Ce site contient déjà de nombreuses informations sur les territoires respectifs des bassins

Page 8 Le Thalweg Bul let in de l ia ison du COVABAR

Hiver 2007-2008 Vol . 5, No 4

806, chemin Richelieu, Beloeil (Québec) J3G 4P6 Téléphone : 450 446-8030 / Télécopieur : 450 464-8854 / courriel : [email protected]

Site Internet : http://www.covabar.qc.ca

CMM. Les résultats de cette étude fourniront aux munici-palités des données concrètes leur permettant d’ajuster les règles de leur développement pour protéger ou améliorer le couvert végétal de leur territoire.

Entre-temps, ils sont disponibles pour faire des pré-sentations aux municipalités, MRC, organismes, etc. qui voudront bien les inviter. Lors de la présentation, il y avait surtout des gens déjà convaincus, incluant quelques urba-nistes, mais la discussion a été intéressante… on a souli-

gné notamment l’importance de faire valoir aussi les éco-nomies à réaliser (chauffage, climatisation, etc.) et les bé-néfices (confort, qualité de vie, etc.), pour l’ensemble des usagers, qui devraient d’ailleurs être incités à participer aux discussions.

Tout le monde est pour la vertu, comme on dit, mais les économies à réaliser et l’appui (ou la pression) des élec-teurs peuvent fournir aux élus des raisons supplémentaires pour intervenir en faveur d’un développement « vert »… Pourquoi pas?

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Chantier d’automneChantier d’automne Des travaux de stabilisation de berge ont été effectués cet automne par l’équipe verte du COVABAR. Encore une fois, c’est à Saint-Marc-sur-Richelieu, au ruisseau Richer, que se sont déroulés les travaux. Ce site présen-tait des signes d’érosion forte et était identi-fié prioritaire autant par le COVABAR que par le club Consersol Vert Cher, le parte-naire principal pour ce chantier.

Dès le début du mois d’octobre, l’équipe verte du COVABAR a mis toute son énergie,

sa minutie et son entrain afin de terminer en un temps record plusieurs travaux requérant des techniques diffé-rentes comme le tressage, la fabrication de fagots, en plus de la plantation d’arbustes divers. Le ruisseau Richer est maintenant stabilisé sur près de 300 mètres par des cor-nouillers, saules, spirées, chèvrefeuilles et gadeliers. Le

succès de ce chantier est partagé avec le producteur agri-cole, M. Yvon Richer, qui s’est montré très intéressé et extrêmement coopératif dans toutes les étapes de réalisa-tion des travaux!

La bande riveraine, qui joue aussi le rôle de haie brise-vent, réduira l’impact de l’érosion due au vent. La largeur de la bande riveraine végétalisée permettra de réduire l’apport en sédiments, fertilisants et polluants dans le ruis-seau lorsque les plants auront atteint une taille plus impor-tante. Les autres travaux de stabilisation de berge (tressage et fagots) permettront à court terme, de retenir la berge et de réduire l’impact du courant en pied de berge et à long terme de végétaliser le pied de talus. Ain-si, dans quelques années, le saule et le cornouiller des fagots et tressages s’enracineront et constitueront une armature vivante luttant contre l’érosion causée par la force du courant de l’eau du ruisseau Richer.

Marie-Pierre Maurice, Responsa-ble des chantiers

Équipe verte automne 2007 (de gauche à droite) : Chantal Vervais, Marc-Olivier Lefebvre, Marie-Pierre Maurice, Jean-Sylvain Brochu et Alexandre Fréchette

Un nouvel outil en aménagement (suite)Un nouvel outil en aménagement (suite)

Jean-Sylvain Brochu et Chantal Vervais au travail!

Photo : MariePhoto : Marie--Pierre MauricePierre Maurice

Photo : MariePhoto : Marie--Pierre MauricePierre Maurice