Djangod Or - Diane Tell

B e l g i q u e

D a n e m a r k

S u è d e

I t a l i e

R o u m a n i e

L u x e m b o u r g

A f r i q u e

F R A N C E

Les cinq Trophées français 2009- DjangodOr - Prix Frank Hagège- DjangodOr de La Création- DjangodOr - Nouveau Talent- DjangodOr - Musicien Confirmé- DjangodOr - Spectacle Vivant

18ème édition (1992-2009)Concert-évènement, le 14 décembre 2009

<< Vive le jazz >>Alhambra - Paris 10

www.django.org

© Raymond Mo

retti

Arts, Nuances, Culture

TrophéesInternationauxdu Jazzzzzzzzz

DjangodOr2009

I n t e r n a t i o n a l J a z z A w a r d s

Merci à nos partenaires

DjangodOrLe meilleurdujazz

14 Décembre 20092

2 0 0 9

Fondateurs : Jacqueline Danno, Frank Hagège, Babik ReinhardtConseil D’administration : David Reinhardt et Jack Diéval(Président d’honneur)Administrateurs : Christiane Hagège (Secrétaire Générale)- Jacqueline Danno (Membre Fondateur / RelationsExtérieures) - Colette Moughli (Liaison DjangodOr Etrangers)- Evelyne Ducellier (Trésorière) - Jean-Louis Balandraud(Trésorier Adjoint) - Jean-René Albertin - Philippe Carles -André Ceccarelli (Adami) - Jean-Claude Cintas - MichèleFériaud (Agence Batida and Co) - Roger Fontanel (RencontresInternationales D’jazz De Nevers) - David Godevais (Le Calif)- Pierre Henry - Jean R. Guion (Alliance Francophone) - Jean-Marie Lagache (Union Des Musiciens De Jazz) - Jean-PierreNuma (Adif Musiques) - Jean-Michel Proust (Le Duc DesLombards) - Jean-Paul Ricard (Fédération des Scènes de Jazzet de Musiques Improvisées) - Jean-Pierre Solves (ArtisteMusicien) - Maurice Sourzat - Michel Valera (FédérationNationale des écoles d'influence Jazz et Musiques Actuelles).Observateurs : Olivier Bernard (Sacem) - Gaëlle Billaut-Danno (Comédienne & Assistante mise En Scène) - SilvyCastel (Dmdts) - André Cayot (Dmdts) - Frédéric Charbaut(Association L’esprit Jazz) - François Chesnais (Fcm) - PascalChevalier - Bernard Descotes (Apejs) - Lilian Goldstein(Sacem) - François Lacharme (Académie du Jazz) - DidierLockwood (Artiste Musicien) - Daniel Marty (La CaveDimière) - Bernard Wystraëte (Spedidam).Comité Artistique : Olivier Bernard (Sacem) - PhilippeCarles - André Cayot (Dmdts) - Yves Chamberland (Conseiller)- Frédéric Charbaut (Association L’esprit Jazz) - DavidGodevais (Le Calif) Christiane Hagège (Secrétaire Générale)- François Lacharme (Académie Du Jazz) - Didier Lockwood(Artiste Musicien) - Jean-Pierre Numa (Adif Musiques) - Jean-Michel Proust (Le Duc Des Lombards) - Jean-Paul Ricard(Fédération Des Scènes de Jazz et de Musiques Improvisées)- Jean-Pierre Solves (Artiste Musicien) - Michel Valera(Fédération Nationale des Ecoles d'influence Jazz etMusiques Actuelles).

Organisation et Coordination Générale : Organisatrice :Christiane Hagège. Assistante : Lise Dehédin. Stagiaires : SillaJean-Jacques et Sandy Julé. Agence de Communication :Batida and Co.Equipe Technique. Directeur Technique : Philippe Abadie.Régisseur Général : Patrick Delamarre. Régisseur Plateau :Marc Prudhomme.Equipe Alhambra. Directeur : Jean-Claude Auclair. RégisseurGénéral : François Roche.Captation et Réalisation Audiovisuelle. ProducteurDélégué : Art Nuances Culture. Réalisation et Captation :Etagèreprod - Marc-Gilbert Lachin et son équipePhotographes : Eric Mollet et Julien Schwartz.Conception et Edition Programme : © 2009 - Jean-ClaudeCintas. www.JCC-Communication.comImprimerie : Pan ExpressRemerciements. Frédéric Mitterrand (Ministre de la Culture etde la Communication).Dmdts : Georges-François Hirsch, André Cayot, Silvy Castel.Adami : Philippe Ogouz, Jean-François Dutertre, AndréCeccarelli.Cnv : Daniel Colling, Pierrette Cazorla.Fcm : Bruno Lion, François ChesnaisSacem : Bernard Miyet, Sylvain Lebel, Olivier Bernard, LilianGoldstein.Spedidam : François Lubrano, François Nowak, jean-Paul Bazin.

Trophées Internationaux du Jazz

DjangodOr 2009 - 18ème éditionJury France, Lauréats des 5 dernières années, EurodjangodOr

DjangodOr & EurodjangodOrEditorial des DjangodOr organisés par l‘Association Art Nuances Culture

Vive le jazz !Les DjangodOr vus par Jacques Delors

Les DjangodOr : une identité unique en EuropePremière édition au printemps 2010

DjangodOr Afrique

Maîtres de Cérémonie de la 18ème édition

Diane Tell / Jean-Michel ProustArtistes invités

David Reinhardt, Azzola, Lockwood, Ceccarelli...Hommage, centenaire de la naissance de Django

Django Reinhardt : une légende en 4 tableauxPlus de 50 artistes de jazz sur un plateau

Programme de la Cérémonie du 14/12/09Lauréat « DjangodOr - Frank Hagège 2009 »

Patrick SaussoisLauréat « DjangodOr de La Création 2009 »

Laurent CugnyNommés « DjangodOr Nouveau Talent 2009 »

Médéric Collignon, Emile Parisien Quartet etLe Paris Jazz Big BandNommés « DjangodOr Musicien Confirmé 2009 »

Nicolas Dary Quartet, Emile Parisien Quartet etAnne Paceo TrioNommés « DjangodOr Spectacle Vivant 2009 »

YaronHerman ,Hervé SellinTentet, Jean-PhilippeViretLabelisation ?

Laisse brûler le jazz...Le peintre-sculpteur du trophée des « DjangodOr »

Raymond Moretti

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SommaireL’association

Arts,Nuances,Culture

remercieses adhérents,partenaires,artistes et

amis de toujoursayant participé,

dans tous les pays,aux éditionssuccessives

des DjangodOr.

© 2009Arts, Nuances, Culture

DjangodOr68 Avenue Ledru-Rollin75012 Paris (France)

Tél. : 0033 (0)1 43 44 92 12Fax : 0033 (0)1 43 44 24 40

Email : [email protected]

www.myspace.com/djangodor

Nous vous informonsque le concert-évènement

des DjangodOrdu 14 décembre 2009

fait l’objet d’un tournagedestiné à être retransmis en

différé sur les chaînes detélévision. Aucun droit àl’image, ni visionnage,ni rectification ne sera

accepté compte tenu del’information préalable.Arts, Nuances, Cultureconsidère que toute

personne invitée et seprésentant à cette soirée

reconnaît de facto en avoirété informée.

RAL,Mlechasseurabstrait.com


Chacun se souvient d’Accords et désaccords, ce vrai-fauxdocumentaire de Woody Allen dans lequel un certain EmmetRay, le deuxième meilleur guitariste de l’histoire du jazz, nepeut écouter son idole Django Reinhardt sans être ému auxlarmes… Le mythique musicien n’y apparaît, je crois, qu’uneseule fois, mais comme celle d’une divinité tutélaire cachée desregards, sa présence investit avec d’autant plus de force l’oreilleet l’esprit du spectateur pour les tenir sous son charme.Django Reinhardt, dont nous célébrerons en 2010 le centenairede la naissance, ne cesse en effet de nous habiter de sonénergie joyeuse, de sa vélocité tellement entraînante et envoû-tante qu’elle a véritablement le secret de nous rendre heureux.C’est pourquoi je me réjouis particulièrement que, pour la 18eannée consécutive, les DjangodOr viennent mettre toutes lesfacettes de son œuvre en lumière et contribuent ainsi à cequ’elle soit, plus que jamais, notre contemporaine. Je salue l’en-gagement de l’association Arts, Nuances, Culture et de sa prési-dente, Mme Christiane HAGÈGE, qui, chaque année, organisentcet événement avec un talent et une passion remarquables.Lors de cette soirée, qui marquera le coup d’envoi de ce 100eanniversaire, seront remis pas moins de cinq trophées du jazz,ces prestigieux DjangodOr qui distingueront les meilleurs musi-ciens de l’année dans ce domaine : non seulement un «Nouveau talent » mais aussi un « Musicien confirmé », desmodèles de la « Création » et du « Spectacle vivant », sansoublier le « prix Frank Hagège », du nom de l’un des fondateursde cette cérémonie-concert.La vitalité et l’universalité de la musique de Django Reinhardtauprès de tous les publics se manifeste aussi par l’essorexceptionnel de ce rendez-vous annuel à travers le monde,avec la création des EurodjangodOr en 2000, mais aussi celledes DjangodOr d’Afrique, dont le 1ère édition sera organiséeau printemps prochain au Burkina Faso, pour récompenseret encourager les musiciens de jazz africains les plus talentueuxet les plus prometteurs.En tant que ministre de la Culture et de la Communication,mais aussi comme fervent amateur de la musique de DjangoReinhardt, je souhaite à cette 18e édition des DjangodOr toutle succès qu’elle mérite et, à chacun, de joyeuses découverteset redécouvertes à l’écoute des réinterprétationsde ce mythique guitariste, qui continuera longtemps encoreà nous enchanter de ses merveilleux accords et des sonoritésuniques dont il a le secret.

Frédéric MitterrandMinistre de la Culture et de la Communication

14 Décembre 2009

DjangodOr 2009Trophées Internationaux du Jazz

©DidierPlowy/MCC

31992 / 2009 - 18ème édition

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DjangodOrTrophées Internationaux du JazzI n t e r n a t i o n a l J a z z A w a r d s

Depuis 1992

DjangodOrJury France

121 personnalitésdu mondedes Arts

et de la Culturecomposent le Jury

des DjangodOrFrance

DjangodOrLauréats

Les cinqdernières années

FranceBelgiqueSuèdeItalie

Danemark

AMATEURSAlain ANTONIETTO - Jean-Louis BALANDRAUD- Jacques BENHAMOU - Jean FRANCHETEAU -Bernard LAYER - Antony MARSCHUTZ - PierreMONDY - Alain PETIT - Jean-Claude PETIT -Pierre SANTINI

ARTISTESSerge ADAM - Bertrand AUGER - MarcelAZZOLA - Gérard BADINI - Ann BALLESTER -Daniel BEAUSSIER - Pierre BERTRAND - SylvainBEUF - Emmanuel BEX - Claude BOLLING - TonyBONFILS - Jacques BONNARDEL - Gérard BOU-QUIN - Dee Dee BRIDGEWATER - Alain BRUNET- Patrice CARATINI - François COTINAUD -Jacques DEMARNY - Jack DIEVAL - ThomasDUTRONC - Nicolas FOLMER - Richard GAL-LIANO - Daniel HUMAIR - François JEANNEAU- Georges JOUVIN - Stan LAFERRIERE - Jean-Marie LAGACHE - François LAUDET - MichelLEEB - Sébastien LLADO - Didier LOCKWOOD -

Tristan MACE - Arnaud MATTEI - DavidPATROIS - Valentine QUINTIN - David REIN-HARDT - Bob REVEL - Aldo ROMANO - OlivierSENS - Martial SOLAL - Jean-Pierre SOLVES -Pierre-Yves SORIN - Bernard WYSTRAETE

COMMUNICATIONPascal ANQUETIL - Michel ARCENS - FranckBERGEROT - Philippe BOURDIN - PhilippeCARLES - Frank CASSENTI - Jean-Claude CIN-TAS - Michel CONTAT - Francisco CRUZ -Renaud CZARNES - André FRANCIS - ChristianGAUFFRE - Frédéric GOATY - Guy LE QUERREC- Jean-Louis LEMARCHAND - Gérald MATHIEU- Franck MEDIONI - Jean-Pierre MOUSSARON -Joël PAILHE - Michel PAQUIE - Didier PENNE-QUIN - Yann PLOUGASTEL - Xavier PREVOST -Jean-Michel PROUST - Thierry QUENUM - Jean-Claude QUEROY - Gérard ROUY - Didier SAL-TRON - Jean-Baptiste TUZET - Sébastien VIDAL

FORMATIONS / PROFESSIONNELSBernard AIME - Michel AUDUREAU - ChristineBADIER - Pascal BUSSY - Dolores CANTE - AlainCASABONA - Yves CHAMBERLAND - FrédéricCHARBAUT - Gérard DAVOUST - Bernard DES-COTES - Roger FONTANEL - Pascale GRAHAM -Serge Malik HAPULAT - Pierre HENRY - MichelJULES - Victor LEVY-PERRAULT - Daniel MARTY- Armand MEIGNAN - Philippe MEZIAT - Jean-Pierre NUMA - Jacques PANISSET - StéphanePAPINOT - Nicolas PFLUG - Stéphane PORTET -Jean-Paul RICARD - Jean-François ROBINET -Maria RODRIGUEZ - Didier SALLE - MichelVALERA

MINISTERE / SOCIETES CIVILESOlivier BERNARD – Bernadette BOMBARDIERI- Silvy CASTEL - André CAYOT - André CECCA-RELLI - François CHESNAIS - Lilian GOLDSTEIN- François LUBRANO - François NOWAK -Philippe OGOUZ.

DjangodOrEurodjangodOr

Arts Nuances Culture4 Informations générales de l’association ANC

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DjangodOr France2004 : Gabor SZEL-MOLNAR pour laHongrie, Martial SOLAL, Minino GARAY,Sébastien TEXIER, Frank TENOT, BernardSTRUBER, Centre Régional du Jazz enBourgogne.2005 : Casa del Jazz di Roma pourl’Italie, Pierre BERTRAND & NicolasFOLMER « Paris Jazz Big Band »,MônicaPASSOS, Nicolas FOLMER, André FRAN-CIS, Christophe DAL SASSO, Collectif deMusiciens YOLK.2006 : George AVAKIAN, Nguyên LÊ,Riccardo DEL FRA, Boulou & EliosFERRE, Géraldine LAURENT, AndyEMLER, SIXUN fête ses 20 ans à LaCigale.2007 : Manu CODJIA, Sylvain LUC, BiréliLAGRENE, Sophie ALOUR, MarcelAZZOLA, Carine BONNEFOY, L’OrchestreNational de Jazz, Sentimental _ dirigépar Franck TORTILLIER.2008 : Christian ESCOUDE, PatriceCARATINI, Rhoda SCOTT, Louis WINS-BERG, Andy EMLER, Airelle BESSON etSylvain RIFFLET.

DjangodOr Belgique2004/2005 : Pascal SCHUMACHER, ÉricLEGNINI, Sim SIMONS.2006 : Jean-Paul ESTIEVENART,DiederikWISSELS, Marc DANVAL.2007 : Pascal MOHY, Pierre VAN DOR-MAEL, Marc VAN den HOOF.2008 : Robin VERHEYEN, Dré PALLE-

MAERTS, Jean-Pol SCHROEDER.2009 : Quentin LIEGEOIS, PierreVAIANA, Bart DEFOORT, Ilan OZ.

DjangodOr Suède2005 : Ulf WAKENIUS, Bosse BROBERG,Ake PERSSON.2006 : Magnus LINDGREN, Georg RIE-DEL, Monica ZETTERLUND.2007 : Esbjörn SVENSSON, Bobo STEN-SON, Putte WICKMAN.2008 : Jan LUNDGREN, Palle DANIELS-SON, Christer BOUSTEDT.2009 :Anders BERGCRANTZ, JanALLAN,Arne DOMNERUS.

DjangodOr Italie2001 : Gianluca PETRELLA, GianluigiTROVESI, Giovanni BONANDRINI.2002 : Fabrizio BOSSO, Paolo FRESU,Paolo DAMIANI & Pino SAULO.2003 : Daniel SCANNAPIECO, EnricoPIERANUNZI, Filippo BIANCHI & AldoGIANOLIO.2004 : Giovanni FALZONE, Danilo REA,Walter VELTRONI & Mario SCHIANO.2005 : Francesco CAFISO, AntonelloSALIS, Franco FAYENZ & GianmarioMALETTO.

DjangodOr Danemark2003 : Kasper TRANBERG, Finn ZIEGLER,Palle MIKKELBORG, Niels Jorgen STEEN.2004 : Jesper BODILSEN, John TCHICAI,Bernhard CHRISTENSEN, Erling KRO-NER.2005 : Kasper VILLAUME, Bo STIEF, RayPITTS, Id GLINDEMANN.2006 : Kresten OSGOOD, Carsten DAHL,Marilyn MAZUR, Max LETH, Per GOLD-SCHMIDT.2007 : Benjamin KOPPEL, Mads VIN-DING, Niels FOSS, Ole Kock HANSEN.

Eurodjango2000 : Arne DOMNERUS, NathalieLORIERS, Michel PETRUCCIANI.2007 : Philip CATHERINE, GianlucaPETRELLA, Martial SOLAL.

©TonyLandberg

©Jean-ClaudeCintas


Les DjangodOr sont nés en 1992 de la volonté de FrankHagège de refléter chaque année de jazz qui s'écouleen récompensant ceux qui l’ont marquée de leur empreintecréative. Cette 18ème édition ne déroge pas à la règleet présente ceux qui se sont distingués en 2009.

L’année 2010 sera au diapason du centenaire de DjangoReinhardt. En avant-première de ces festivités, la soiréedes DjangodOr met à l’honneur celui qui a donnéson nom à ces prix. Le guitariste manouche a ouvertla voix et incarne le jazz européen au plus haut niveauet ce sont sur ses valeurs que résident l’action et le rôledes DjangodOr.

Au-delà des talents français, le choix des DjangodOrest aussi de récompenser les meilleurs talents du jazzen Europe grâce à des cérémonies en Belgique, Suède,Danemark et en Italie. Les DjangodOr ont la volonté decélébrer puis faire rayonner la vie du jazz de chaque paysau-delà de ses frontières et de créer des liens entre eux.Ainsi sont nés en 2000 les Eurodjango qui serontà nouveau décernés au Luxembourg en 2010.

Cette même année, à Ouagadougou (Burkina Faso),les DjangodOr s’ouvriront à l’Afrique* à l’imagedes premiers héros du jazz qui n’ont eu de cessed’échanger et de partager leur musique avec les autres.Le jazz d’essence afro-américaine a su évoluer ets’est répandu dans le monde entier. Ces pionniers ontpermis le métissage créant ainsi une culture commune.

En tissant une toile d’échanges internationaux,les DjangodOr participent de l’histoire et de la continuitéde cette musique en suivant le chemin que Djangoet ses pairs nous ont montré.

Vive le jazz !

Christiane HagègeDirection Générale

* 1ère cérémonie au Centre Culturel Français dans le cadre du festivalJazz à Ouaga (du 24 avril au 2 mai 2010).

Editorial

Vive le jazz !L’Association Arts, Nuances, Culture et les DjangodOr

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Concert-évènement télévisé du 14 décembre 2009, à l’Alhambra (Paris)


Depuis 1992

©Droitsréservés

www.django100.com

JMS098-2JEAN-MARIE SALHANI PRESENTE

"HOMMAGE DES GUITARISTES À DJANGO REINHARDTÀ L'OCCASION DU CENTENAIRE DE SA NAISSANCE"

Sphinx distribution - 5, rue Rosa Bonheur - 75015 ParisTél. : 01 45 66 42 00 - Courriel : [email protected] JMS.


Django Reinhardt : un symbole fort. Avec ces récompenses,un Comité d’Experts Internationaux se retrouve derrière lesymbole que représente Django Reinhardt ; premier géniedu jazz européen. Né en Belgique, ayant voyagé dans denombreux pays voisins, il devient, dès les années 30,l’égal de Louis Armstrong, Benny Goodman, ColemanHawkins, Charlie Parker ou Dizzy Gillespie. Ce guitaristemanouche a ouvert la voix et incarné le jazz dans sonacceptation actuelle, démontrant que le jazz est unelangue universelle, un art subtil de la rencontre, del’échange et de la prise de parole au sein du groupe. Et cesont sur ces valeurs que reposent aujourd’hui l’action etle rôle des DjangodOr.Une histoire européenne. Si le jazz est né aux Etats-Unis audébut du XXème siècle, il provient d’un croisement entrele gospel, le blues, le ragtime et la musique européenne.Cette dernière témoigne de la diversité de styles, d’his-toires et de talents qui existent en Europe. Développer ladimension européenne de l’événement, fédérer les mani-festations, renforcer et étendre le réseau européen etinternational sont les priorités fondamentales de l’associa-tion Arts, Nuances, Culture. La dimension de la musiquede jazz étant omniprésente dans l’histoire de la construc-tion européenne ; les DjangodOr s’inscrivent dans cetesprit de solidarité et d’échange qui façonnent l’Uniondepuis sa création.Les DjangodOr et l’Europe. Très rapidement, la cérémonies’est exportée dans d’autres pays d’Europe : en Belgiquedès 1995, en Suède, Italie et Danemark par la suite.En 2000, naissent les EuroDjangodOr réunissant huit paysde l’Union Européenne. Ces événements favorisent le dia-logue culturel entre les différents peuples qui s’enrichis-sent musicalement et humainement. Ils participent égale-ment à la fabrication d’une identité européenne riche etforte. Grâce à ce succès européen, 2010 sera marquéepar les premiers DjangodOr d’Afrique, à Ougadougou(Burkina Faso). En commençant à tisser une toiled’échanges européens et internationaux, les DjangodOrentrent dans l’histoire de la musique européenne. C’estpourquoi il parait nécessaire, tant d’un point de vue euro-péen que d’un point de vue culturel, de créer un événe-ment européen annuel pour favoriser l’osmose des cul-tures et l’échange des talents.

Europe

Une identité unique en EuropeLesDjangodOr vuspar JacquesDelors

©Droitsréservés

7« De sa roulote en feu, Django a emporté le feu lui-même.Il l’a propagé à son tour partout. » Jean Cocteau

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Depuis 1992

C’est en 1992, à Paris,que trois passionnésde jazz, Jacqueline

Danno, Frank Hagègeet Babik Reinhardt

fondent l’associationArts, Nuances, Culture.Depuis, cette dernière

organise chaqueannée une cérémonie

intitulée « LesDjangodOr, TrophéesInternationaux du

jazz ». A l’origine, cestrophées ont pour but

d’aider l’expressionartistique et les

artistes, mais égale-ment de diffuser, pro-mouvoir et développer

toutes les formesd’éducation artistique

auprès du grandpublic grâce à l’orga-nisation de manifesta-tions à retentissement

nationalou international.

Jacqueline Danno,Babik Reinhardt

et Frank Hagège :fondateurs en 1992

des DjangodOrTrophées

Internationauxdu Jazz

« L’abus d’alcoolest dangereux pour la santé. A

consommeravec modération. »

DjangodOrA f r i q u e

Le Burkina Faso sera le premier pays à organiser lesDjangodOr Afrique à Ouagadougou dans le cadre duFestival Jazz à Ouaga du 24 avril au 2 mai 2010. Pour2011, le Fès Jazz In Riad Festival au Maroc a déjàmanifesté son intérêt.

Une histoire de diversité et d’amour…Par Jean R.Guion, Président International del’Alliance FrancophoneIl y a une dizaine d’années, à l’initiativede Jacqueline Danno, vice-présidente del’Alliance Francophone, j’ai eu la chanceet le bonheur de rencontrer FrankHagège… Quelques mois plus tard

j’emmenais Frank au Burkina Faso convaincu, commelui, que la création des « DjangodOr Afrique » était uneévidence. Aussi évidente que l’origine africaine du Jazzsi bien définie par Cocteau ! Frank, cet inconnu, par sonhumour, son esprit, sa folie créatrice, devint un ami…Frank eut le mauvais goût de nous quitter trop tôt,abandonnant, bien contre son gré, celles et ceux quil’aimaient et qui partageaient ses rêves d’amour pour lejazz, mais aussi d’admiration et de fidélité pour le géniede cette musique que fut Django Reinhardt.Django aurait eu 100 ans en 2010… Django commeFrank n’auront jamais 100 ans…Ils sont, comme lamusique qui les a réuni, intemporels, vivants, dyna-miques, envoûtants, obsédants ! Puis j’ai rencontréChristiane qui a su, avec détermination, mainteniren vie les rêves et les projets de Frank. Nous sommesrepartis au Burkina Faso, au Pays des Hommes Intègres,qui avait tant séduit Frank ! Christiane y puisa toutesses forces et les « DjangodOr Afrique » étaientnés…enfin presque !En avril 2009, avec l’appui précieux de l’AllianceFrancophone Internationale et du Centre CulturelFrançais de Ouagadougou, Christiane a annoncé lanaissance des « DjangodOr Afrique » au Burkina Fasoen 2010. Comme le jazz, d’une façon improvisée maisharmonieuse, les « DjangodOr Afrique » avancent noteaprès note, accord après accord !Fidèle à ses engagements, l’Alliance Francophonecontinuera à supporter ce beau projet qui illustre si bienla richesse de la diversité culturelle.

Ouagadougou

DjangodOr AfriquePremière édition au printemps 2010

©Créditsréservés

9au Burkina Faso

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Depuis 1992

Didier Lockwood s’estrendu au Centre

Wambé au BurkinaFaso (orphelinat dirigépar Mama Kouyaté) eta fait une belle ren-contre musicale avecYaya, 5 ans, au bala-

fon (cf. photo).

L'événement a été officiellement annoncé le 24 avril 2009 àOuagadougou, la capitale du Burkina Faso, dans le cadre du XVIIème

festival de « Jazz à Ouaga ». Christiane Hagège, Secrétaire Généraledes DjangodOr, s’est ainsi rendue en Afrique en compagnie de DidierLockwood, son épouse Caroline Casadesus, chanteuse lyriqueclassique et ses deux fils Thomas Enhco et David Enhco,respectivement trompettiste et pianiste. Entourés d’artistesBurkinabè et africains, ils ont démontré en musique la relationqui liait intimement le jazz et la musique africaine d’où le premierpuise son inspiration.

“

DianeTell

"Docteur Boris& Mister Vian"

(Rue Stendhal /Believe).

Jean-MichelProust

« Until It’s TimeFor You To Go »

(Cristal Records /Harmonia Mundi)

standards de jazz, tous adaptés en françaispar l'auteur Boris Vian. Disque disponibledepuis novembre 2009 (Rue Stendhal /Believe).Extrait de « Lettre à Diane » de FrédéricSchiffter (écrivain, philosophe)« Ton prénom, Diane, évoque pour moi letitre d'un album de Chet Baker que j'écoutequand le ciel bas et lourd de la mélancoliem'enveloppe. Or je sais, à tes regards, à tessourires, à tes lectures aussi, que ce ciel,parfois, se pose sur toi. […] Dans chacunede tes chansons où tu mets ton cœur à nu,il m'apparaît comme un sniper solitaire quise blesse au lieu de faire mouche. […] Lesublime de ton blues c'est qu'on le partageavec joie - avec volupté. […] D'ailleurs, toi,tu choisis tes mots comme une enfant soli-taire ramasse sur une plage des coquillagesbrisés pour en faire un collier à sa poupée.[…] Tout cela pour te dire, Diane, quemême si tu n'es pas un homme, tu es moncrooner préféré. »

Diane Tell est une musicienne, auteur, com-positeur, interprète, productrice et réalisa-trice. Elle entre au conservatoire demusique à l'âge de six ans pour étudier leviolon avec Luis Rebello puis la guitareclassique avec Marie Prével. Elle termineses études musicales au Cégep de Saint-Laurent en guitare jazz avec SamBalderman. En 1977, elle enregistre le pre-mier des 4 albums enregistrés en Amériquedu Nord et dont elle compose et écrittoutes les chansons avant de s'installer enFrance en 1983. En 1981, Diane Tell est lephénomène de l'année au Québec, pre-mière artiste féminine à connaître un véri-table succès populaire en tant qu'auteurcompositeur et interprète. En France, lachanson “Si j'étais un homme” la porteradans le cœur de tous pour longtemps. Pourson retour en 2009, Diane Tell a travailléavec Laurent DeWilde à la réalisation d'unnouvel album : "Docteur Boris & MisterVian" où elle reprend quelques grands

avec Jean-Marc Fritz le label Big BlueRecords. Au titre de consultant jazz, il futamené à être directeur artistique desdisques Blue Note (EMI) et de la collectionThe Definitive Black & Blue Sessions.Comme musicien, on a pu l’apercevoir surles plus grandes scènes du jazz : festivalsde Nice, Marciac, Vienne, Bayonne, Paris,Antibes… Il est l’auteur de deux albums :« Harlem Nocturne » (Black & Blue) en1996 enregistré en compagnie de l’orga-niste Emmanuel Bex (DjangodOr 2003). Etcette année de « Until It’s Time For You ToGo » (Cristal Records / Harmonia Mundi)enregistré avec Fabien Mary (DjangodOrNouveau Talent 2003), Pierre Christophe(Prix Django Reinhardt de l’Académie duJazz 2007), Michel Rosciglione et FrançoisLaudet. Aujourd’hui Jean-Michel Proust estdirecteur artistique du célèbre jazz-clubparisien, le Duc des Lombards.

Saxophoniste, chef d’orchestre, composi-teur, Jean-Michel Proust n’a jamais cesséd’exprimer sa passion pour la musique (etpour le jazz en particulier) au point d’écla-ter ses activités sur les ondes de radio, à latélévision, dans la presse, sur scène ou surdisques.

À la radio : producteur animateur sur RFMen 1981, France Inter (Du Côté de chezSwing) de 1982 à 1994, Europe 1 (La Boîtede Jazz), de 1994 à 1998 Jean-MichelProust est à l’origine des programmes deTSF, radio fondée en 1999 par Frank Ténotet Jean-François Bizot (DjangodOr 2003) eta dirigé ces programmes jusqu’en juin2005. Dans la presse, il fut tour à tour chro-niqueur pour Marie-Claire, Jazz Hot,Jazzman, Jazz Magazine et Le NouvelObservateur. À la télévision : animateurréalisateur de Coup de cœur (FranceSupervision) et Autour de mes nuits(Muzzik) et chroniqueur jazz sur Mezzo.Comme producteur de disques, il a fondé

DjangodOrConcert Evènement

14 Décembre 2009 11

©RemiBelani

©FrancisVernhet

Ils nous font l’honneur de présenter les « DjangodOr 2009 »

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Diane Tell / Jean-Michel ProustMaîtres de cérémonie de la 18ème édition

Didier LockwoodEntre 3000 concerts, 3 tours du monde, 30albums et de nombreuses récompenses…Didier Lockwood est, à 53 ans, un génie du

violon. De la musiqueclassique au Jazz, sessources d’inspirationsont nombreuses. Ilenregistre ses albumsavec C. Escoudé, P.Catherine, etc… puispartage les scènes etles festivals avec desmusiciens talentueux

comme M. Petrucciani, A. Romano, etc… Ilcollabore également avec Barbara ou encoreNougaro. Son talent est également reconnuoutre-Atlantique où il a joué aux côtés de M.Davis, L. White et bien d’autres. Ses derniersalbums lui valent une véritable reconnais-sance dans le milieu du jazz et notamment“For Stephane”, album en hommage à S.Grapelli qui fut son mentor.

Christian EscoudéIssu du milieu manouche, Christian Escoudé,

s’est rapidement forgéun style de guitaredans les canons jazzbop, largement teintéd’influence tzigane.Son parcours rythméde rencontres, d’enre-gistrements et de

concerts aux côtés de plus grands faitaujourd’hui de ce passionné de DjangoReinhardt, un des plus grands guitaristeseuropéens.

Stéphane ChausseStéphane Chausse débute la clarinette à 7 ansà Menton, dans le sud de la France. Dés son

arrivée à Paris, ildevient rapidement unincontournable desorchestres de jazz pari-siens. Ses rencontresmusicales vont enrichirsa carte de visite : H.Sellin , Quincy Jones, B.Maupin , M. Legrand,B. Golson, Nougaro, C.

Terry…Aujourd’hui, S. Chausse a choisi d’in-vestir son projet en quartet avec son 1eralbum : « Rue Longue », un voyage personnelaux influences classiques et méditerra-néennes.

David Reinhardt TrioDu haut de ses 23 ans, David Reinhardt, necesse de transmettre l’esprit Reinhardthérité de son grand-père Django. Dans sonpremier album en trio : « The Way of Heart» avec Yoann Serra (batterie) et FlorentGac (pianiste), David se détache de la cou-leur « manouche » tout en gardant l’âmede cette musique. Le répertoire éclectiquede l’album qui passe par du bop, de labossa, des classiques de la guitare associeles influences de chacun des membrespour créer une identité propre. Unemusique empreinte de lyrisme et d’émo-tion, une musique du cœur !

Django 100Django 100 est non seulement la réunion deguitaristes prestigieux tels que Boulou Ferré,

Elios Ferré, Romane etAngelo Debarre maisaussi le rassemble-ment de tous les guita-ristes voulant rendrehommage à Django

Reinhardt à l'occasion du centenaire de sanaissance. L'album Django 100 a été aussienregistré avec David Reinhardt, StocheloRosenberg, Noé Reinhardt, Chriss Campion etprès d'une centaine de guitaristes profession-nels ou amateurs venus des quatre coins deFrance pour enregistrer une version mémora-ble de Minor Swing.

Marcel AzzolaMarcel Azzola, musicien mythique, a jouétoutes les musiques. Complice de Brel, Vian,Piaf, Greco, Barbara, Bécaud, Montand,Mouloudji,Ab dal Malik,William SaintVal..., ils’intègre rapidement dans la grande familledu jazz : Grappelli, Legrand, Lockwood, Solal,Galliano... Marcel Azzola est un ambassadeurdu swing à la française dans le monde entier.DjangodOr, Victoire de la musique,Commandeur des arts et lettres ont récom-pensé son exceptionnelle carrière.

Swan BergerSwan est à 11 ans un jeune guitariste prodige.Repéré en 2007 par Didier Lockwood, il a depuisjoué aux côtés de Birelli Lagrène et d’autresgrands noms du jazz. Considéré comme le petitprince de la guitare manouche, Swan affiche uneincroyable dextérité, capable d’enfiler les notes àune vitesse virtuose. Nul doute que Swan Berger,formé par son père Franck, s’inscrit déjà dans lagrande tradition du jazz manouche.

AlphonseMasselier«Totol»Légende vivante de la contrebasse, « Totol »reste, à 85 ans, une figure de la scène Jazz. Ilse passionne pour la contrebasse grâce aux

cours particuliers deMaître DelmasBoussagnol du CNSM.« Totol » signera sesdébuts de musicienprofessionnel, à 22ans, après une tournée

d’un mois avec le trio de Jacques Denjean.Entre tournées mondiales, enregistrements etconcerts aux côtés des plus grands, Totol a suse faire une place dans le milieu du Jazz enintégrant notamment le Hot Club de Franceavec Django Reinhardt.

André CeccarelliConsidéré comme l'un des meilleurs batteursfrançais, André Ceccarelli, originaire de Niceest arrivé à 14 ans à Paris. Il débute dans l'or-chestre d'Aimé Barelli et fait un petit tourchez Les Chats Sauvages. Fin des années1980, il est repéré par Dee Dee Bridgewater,

aux côtés de laquelle ilva longtemps travailler.Ce fou de jazz a égale-ment fait des varia-tions sur « La Vie enRose » d'Edith Piaf ettravaillé avec NorahJones pour le titre

« Sunrise »... Nul doute qu’André Ceccarelli,dit aussi Dédé, est, à 53 ans, une légende dujazz. L’homme aux 1000 disques a su s’impo-ser entre tournées, enregistrements etconcerts aux côtés des plus grands.

Philip CatherineDepuis 1960, Philip Catherine est une figureimportante du jazz européen. Il a collaboré

avec de grands artistescomme C. Mingus, C.Baker, S. Grappelli ouencore D. Gordon.Compositeur de talent,Philip Catherine a éga-lement enregistré plusde 15 albums sous sonnom et joué dans les

salles de concerts les plus prestigieuses dumonde entier de Berlin à NewYork en passantpar Paris. Son dernier album « Guitars Two »(2008) est déjà un succès et confirme le swingde ce guitariste virtuose.

©ChristianRose

©Créditsréservés

©SébastienBartoli

©PhilippeLevy-Stab

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©Jean-LouisNeveu

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EricMollet

lors du Concert Evénement des DjangodOr du 14 décembre 2009 13Invités

DjangoReinhardt

Une légende

L’équipedes DjangodOr

DianeTell

Editorial

Maîtrede cérémonie

Jean-MichelProust

Editorial

Maîtrede cérémonie

La 18ème édition des DjangodOr s’annoncesomptueuse, elle ouvre le centenaire deDjango Reinhardt !

Cette cérémonie est un spectacle et unefête. Elle reflète une année de jazz enFrance et récompense ses artistes. Cetteannée, elle n’aura jamais aussi bien portéson nom car le 23 janvier prochain, nousfêtons les 100 ans de Django Reinhardt.

Sa vie, sa musique seront contées et seschefs d’œuvres interprétés par ses meil-leurs disciples. Mais pour les DjangodOr, cegénial manouche représente d’abord lesymbole de l’internationalité et de l’actua-lité du jazz. Il est en effet le premier géniedu jazz à ne pas être le descendant d’es-

claves. Il n’est ni noir, ni américain, n’a pasgambadé enfant dans les champs decoton, ni chanté dans les églises d’Harlem.Il est pourtant devenu, dès les années 30,l’égal de Louis Armstrong, BennyGoodman, Coleman Hawkins, Charlie

Parker ou Dizzy Gillespie. Il est celui qui aouvert la voie et prouvé que le jazz est unelangue universelle qui autorise quiconqueà partager cet art subtil de la rencontre, del’échange et de la prise de parole au seindu groupe.

Au cours de cette cérémonie, nous enten-drons les talents d’aujourd’hui. Loin deredire la musique du passé, ils utilisentdésormais la culture commune du jazz, sonvocabulaire, ses principes pour inventer,défricher et en repousser les limites.

Le jazz est la musique de la liberté, de l’im-provisation. Django lui a donné son sensmoderne, on ne saura jamais assez l’enremercier.

Hier, dans un café, mon amie et moi discu-tions. J’entends Django Reinhardt horschamps…Moi - Tiens ! On m'a invitée à participer àla soirée - Les Djangodor.Elle - Les Django-quoi ? (Elle n'est pas dumilieu alors, je lui ai expliqué...)Elle - Oh mais pourquoi encore créer unprix ? Et la soirée "remise" qui va avec !Moi - C'que tu peux être rabat-joie !Pourquoi ? Et bé pour faire la fête pardi !Respirer l'air du jazz ! Jouer de la musique- en écouter ! Et parler chiffon ! Imaginerde nouvelles pistes, échanger des accordsdissonants pour projets prometteurs etrefaire le monde du jazz jusque dans l'as-censeur ! Peu importe qui remporte quelprix ! Le plus urgent pour un musicien

n'est pas de gagner des voix mais de fixersa voie. Laisser son empreinte dans unespace déjà marqué par tant de traits degénie. Django Reinhardt qu'on entend làde loin, tu connais ? Et bien c'était unartiste de génie, un pilier de l'art du jazz,un autodidacte devenu modèle ! On fêterale 100ème anniversaire de sa naissance cesoir-là. François Billard disait sur Django :

"Paradoxalement, la mémoire de Django,celle qu'entretiennent les nomades, s'esten quelque sorte fixée, ce qui ne signifiepas forcément figée." Voilà qui est bientrouvé ! Tu comprends maintenant ? C'estavec joie que j'accepte cette invitation.C'est comme si Django en personnem'avait invitée !Elle - Chut ! Écoute, c'est joli cette musique! C'est toujours Django ?Moi - Je crois ! Attends ! On va demander: Monsieur ! Qui c'est le musicien qu'onentend là ? Et s'il vous plaît, r’mettez-nousdeux Django bien frais merci !Elle - Je pourrai venir avec toi ? What iz zedress code ? Bah oui ! C'est important, ons'habille comment pour écouter du jazz ?Moi - On improvisera !

Par les hasards du calendrier nous seronsles premiers à célébrer avec un peud’avance le centenaire de Django. Nousavons failli dire Notre Django. Comme si legénie appartenait à quiconque en dehorsde celui qui l’a reçu en naissant. Maisdepuis 18 ans que nous le célébronschaque année par cette cérémonie desDjangodOr, il fait partie de la famille, lagrande famille du jazz dans toute sa diver-sité.Ce 23 janvier 1910 à Liberchies près deCharleroi, Laurence « Negros » Reinhardt,en mettant au monde le petit Jean, nesavait pas que ce bébé allait révolutionnerla musique et que l’on célèbrerait 100 ansaprès sa naissance, « le petit Manouche ».Petit clin d’œil au destin, c’est un peintre,

Emile Savitry, rencontré par hasard, qui luifera découvrir le jazz.Babik son fils et après lui David son petit-fils, en étant à nos côtés, ont souhaité cau-tionner la création des DjangodOr.Nous ne raconterons pas toutes les étapesde l’incroyable parcours de Django, ni lemusette avec Gardoni ou l’accordéonisteGuérino, ni l’incendie de la roulotte où hor-riblement brûlé il tirera parti de son handi-cap pour mettre au point une techniquebien à lui.

Nous dirons seulement qu’hier,aujourd’hui… et demain, c’est pour nousun honneur de pouvoir servir, avec l’assen-timent de la famille Reinhardt, ce nomcélèbre dans le monde entier : « Django ».


14 décembre 200914

©Yannick

Seuret

©CaroleBelaïche

©DroitsRéservés

Hommage à Django Reinhardt pour le centenaire de sa naissance

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Pour leur 18ème

édition,les DjangodOr

célèbrent celui quia donné son nom àcette cérémonie :

DjangoREINHARDT.

L’occasion est tropbelle et nous

n’avons pas résistéau bonheur de

vous dire, de vousraconter, de vous

faire partagersa musique avec

ses meilleursreprésentants,

inaugurant ainsiles cérémonies deson centenaire.

Cette soirée vousconte sa vie, samusique, en 4

grands tableaux.

Mais nous n’enoublierons paspour autant le

but de cesDjangodor, la

célébration de lavie d’une année

de jazz enFrance.

14 décembre 2009 1518ème édition

1er tableau

De la découverte du talent de Django REINHARDT à l’incendie de sa roulotte.« Montagne Sainte Geneviève »par Marcel AZZOLA (acc), Christian ESCOUDE (g), , SWAN (g),Alphonse « Totol » MASSELIER (b), André CECCARELLI (dms).

2ème tableauLa reconnaissance d’un pur génie, sa rencontre avec Stéphane GRAPPELLI,le triomphe international du Quintet du Hot Club de France.« Djangology »par Didier LOCKWOOD (vl), Jean-Philippe VIRET (b), ROMANE (g),SWAN (g), Mathieu CHATELAIN (g).

3ème tableauDes années de guerre à sa tournée américaine auprès du Duke ELLINGTON Orchestra,une période où Django continue d’avancer et de triompher avec des formules orchestralesvariées remplaçant le violon par la clarinette, Stéphane GRAPPELLI étant resté à Londres.« Nuages »par Philip CATHERINE (g), Stéphane CHAUSSE (cl), Hervé SELLIN (p),Jean-Philippe VIRET (b), André CECCARELLI (dms).

4ème tableauDjango se consacre à la peinture et à la pêche à la mouche. Son nom ne fait plus rêveret pourtant, il signe des enregistrements qui laissent entrevoir un musicien en pleine évolution.« Night & Day »par Yaron HERMAN (p), Angelo DEBARRE (g),Jean-Philippe VIRET (b), André CECCARELLI (dms).

Récompense des artistes dont l’empreinte créative aura marqué l’année 2009au travers de cinq trophées :« DjangodOr Nouveau Talent », « DjangodOr Musicien Confirmé » ,« DjangodOr de la Création » , « DjangodOr Spectacle Vivant » ,« DjangodOr Prix Frank Hagège ».

Nicolas DARY Quartet, Anne PACEO Trio et Emile PARISIEN Quartet,tous trois nommés dans la catégorie « DjangodOr Nouveau Talent », joueront leurs compositions.

David REINHARDT,Président d’honneur des DjangodOr viendra nous présenter son trio.

Le film « Jazz Hot », seul et unique film où l’on peut voir Django et le quintet du Hot Club deFrance, des photos et une vidéo en hommage à « Boris VIAN », viendront ponctuer la soirée,avec en clôture une projection du clip « Django 100 ».

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Né à Paris en 1954, Patrick Saussois, autodidacte de lasix corde, a appris la musique en découvrant jeuneDjango Reinhardt et Henri Crolla. S’il a forgé son art enécoutant les guitaristes historiques, il avoue un faiblepour la richesse harmonique des Brésiliens, la spiritualitéd’un Grant Green, mais aussi et surtout pour ceux qu’ilcôtoya souvent alors tout jeune guitariste dès les années60 ; Jacques Montagne, Maurice Ferret, Lousson, Josephet Babik Reinhardt ou le grand Matelo Ferré qu’il asouvent accompagné.Son insatiable curiosité musicale l’a mené vers tous lesstyles de jazz et de musique dans le plus large sens duterme : On l’a ainsi entendu à côté de jazzmen commeTed Curson, Gianni Basso, Richie Cole, Bucky Pizzarelli,mais aussi accompagnant des chanteuses et chanteurs,le gratin des accordéonistes swing-musette ou s’es-sayant à la musique contemporaine.Sa discographie, plus de 20 albums en leader, témoignede cet esprit d’ouverture artistique. Fruit de toutes sesexpériences, il a créé en 1996 le groupe « Alma Sinti »dont le cinquième album est paru en mai 2006, large-ment salué par la presse spécialisée.Il a également été nommé deux fois consécutives auxDjangodOr 2006 et 2007 pour ses derniers albums. Cefédérateur d’énergies, communicatif et érudit, fait plusque tutoyer un héritage. Il se l’approprie, en ayantl’intelligence de ne pas se faire happer par la nostalgie,un piège facile dans ce style musical. Au contraire, il sefait un point d’honneur de composer des originaux et dechoisir ses reprises dans d’autres sphères musicales. Lesarômes de dancing, valses manouches, l’esprit bohé-mien…S’agit-il de jazz ou de world made in Paris.Patrick Saussois se produit fréquemment à l’étranger,particulièrement aux USA, au Canada, en Belgique, auMaroc mais aussi en Europe.

« Le DjangodOr Prix Frank Hagège » est une récompense laisséeà l’appréciation des membres du Conseil d’Administration desDjangodOr. Elle vise à couronner une personnalité, un musicien…désigné pour sa notoriété, son action, sa carrière, exclusivementconsacrée en faveur de la musique et des musiciens de jazz. Ceprix, anciennement « Prix Spécial » a été rebaptisé en hommageà Frank Hagège, fondateur des DjangodOr en 1992, aux cotés deJacqueline Danno et de Babik Reinhardt.

Lauréat 2009

Patrick SaussoisGuitariste, fédérateur d’énergies

©FredVielcanet

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Depuis 1992

La Sacem, partenaire des DjangodOr 2009

Laurent Cugny, lauréat « DjangodOr Sacem de la Création »

128 000 auteurs, compositeurs et éditeurs de musique / 112 accords de représentation avec des sociétés d’auteurs étrangères / Un répertoire national et international protégé de plus de 37 millions d’œuvres / Une contribution majeure à la création musicale et au développement des concerts et spectacles avec un budget culturel de 14,6 millions d’euros /

© DR

DjangodOrde L a Création

Né en 1955, Laurent Cugny est musicien autodidacte(pianiste). Il fonde le big band Lumière en 1979 etcommence à enregistrer avec cet orchestre à partir de1981. En 1987, il joue et enregistre avec Gil Evans etde 1994 à 1997, dirige l’Orchestre National de Jazz. Iltravaille également comme arrangeur, notammentpour Abbey Lincoln, Lucky Peterson, Juliette Gréco,David Linx, Ricardo Tepperman… En 2006, il crée auFestival Jazz à Vienne l’opéra-jazz « La Tectonique desnuages » qui sera repris l’année suivante au Théâtrede la Ville à Paris et enregistré en 2009 pour le labelSignature (Radio France). Il reforme cette même annéeun Enormous Band de vingt-trois musiciens qui se pro-duit aux festivals de Vienne et de Marciac et à la Citéde la Musique.En 2001, il soutient une thèse de doctorat àl’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) (L’analyse del’œuvre de jazz – spécificités théoriques et méthodolo-giques), puis en 2004 une Habilitation à diriger desrecherches (Histoire du jazz, théorie du jazz).Professeur titulaire dans cette université depuis 2006,il est l’auteur notamment de Las Vegas Tango – Unevie de Gil Evans (P.O.L., 1989, traduit en japonais en1996), Électrique – Miles Davis 1968-1975 (AndréDimanche, 1993, réédition Tractatus & Co, 2009),Analyser le jazz (Outre Mesure, 2009). Il est égalementcoordinateur d’un projet collectif d’écriture d’une his-toire du jazz en France, soutenu par l’AgenceNationale de la Recherche et par la Sacem.

« DjangodOr de La Création »Cette catégorie s’adresse à un compositeur à qui est passée lacommande d’une œuvre, pour minimum 7 musiciens, et d’unedurée d’environ 7 minutes afin de récompenser sa carrière. Lecompositeur doit être français ou considéré comme tel (rési-dant depuis au moins 5 ans en France), sans prise en comptede son âge.

* Avec le soutien de la SACEM : La SACEM est une sociétécivile à but non lucratif gérée par les créateurs et éditeurs. Savocation est de protéger, représenter et servir les auteurs,compositeurs et éditeurs de musique et la création musicale.Elle a pour mission essentielle de collecter les droits d’auteuret de les redistribuer en France et dans le monde entier.

Lauréat 2009

Laurent CugnyPianiste, orchestrateur, auteur

©Photolibrededroits

19avec le soutien de la SACEM*

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Depuis 1992

Jazz

et le 2ème album d’ pour l’automne 2010.

c’est

mais c’est aussi de nouvelles signatures pour 2010 avec :

21Nommés 2009

ondes, collisions, musiciens en action,corps en mouvement… Et lorsque l’ons’approche un peu, on aperçoit les méca-niques qui régissent cette impressionnante"machine" : un regard, une main tendue,de petits gestes... Toujours à l’écoute desautres, Médo en chef d’orchestre discret,dirige ces musiciens à la manière d’unMiles Davis. Médéric est aussi un brillantcompositeur. Lorsqu’il réécrit "Porgy andBess", le résultat est désarmant : sorted’opéra artificiel et multicolore, dense etpuissant. Pour son prochain projet, il seconfrontera à la 1ère année électrique dugrand Miles. Son énergie folle, Médéric ladonne pour faire vivre sa musique… etl’on se met à rêver, nous aussi, qu’elle soitinépuisable.

pule les instruments et les sons pour lespousser toujours plus loin. Pour Médéric,sa musique est avant tout "physique" :

Le parcours de Médéric est à l’image deson talent immense, dense... boulimique !Ce musicien à l’imagination débordanteest passé par quasiment tous les styles…Alors comment présenter cet artiste"extra" ordinaire ? Ce qui impressionned’abord chez lui c’est son énergie… unemasse d’énergie qui semble être inépuisa-ble, et c’est dans son "Jus de Bocse", quar-tet survitaminé qu’elle s’exprime le mieux.Sur scène, Médéric semble être partout : ildécoche son cornet de poche pour envoyertrès haut un phrasé Be-bop, qu’il continueen vocalise pour soudain laisser place àgroove maîtrisé et quand le rythmes’énerve ses doigts retombent alors sur unclavier korg avec des airs de voltigeuse…Comme un maître marionnettiste, il mani-

lent de nous trans-mettre la foi qui lesanime. Ces instru-mentistes parlentd’une seule voix, etjamais leur virtuo-sité de soliste, quiest pourtant épous-touflante, ne vientdistraire l’auditeurdu cours émotion-nel de compositionspour la plupart col-lectives*. »

*Damien Bertrand, texte inédit

nelle qui animent ces quatre musiciens.Chaque note, chaque mesure, est exécutéeavec la force d’expression de ceux qui brû-

Le quartet d’Emile Parisien est certaine-ment l’une des formations émergentes lesplus excitantes du moment. Depuis 2004,ces jeunes musiciens étonnent par leurfougue et leur maturité. Leurs prestationsont suscité l’intérêt du public comme de lacritique, conquis par la complicité, l’enga-gement et l’énergie dont ils font preuve surscène. « Avec eux, l’originalité ne se parepas d’artifice, ni de bluff, mais surgit d’uneexploration intense d’univers musicaux quinous sont familiers: ceux de Coltrane et deWayne Shorter, bien sûr, mais aussi ceuxd’Hector Berlioz, d’Igor Stravinski oud’Arnold Schoenberg. Si la relecture de cethéritage musical se révèle aussi passion-nante, c’est d’abord par le sens de l’impli-cation et la rigueur artistique incondition-

Le Paris Jazz Big Band, créé et dirigé par lestalentueux Pierre Bertrand et NicolasFolmer, est aujourd’hui considéré commela référence dans l’univers très fermé desbig bands français, de par l’excellence dechacun des musiciens de la formation maisaussi de par la créativité de leur répertoireet les nombreux défis relevés (concert àl’Olympia, résidence au Trabendo, disco-graphie,…) depuis la création du big bandvoila plus de 10 ans. Auréolés des plusgrandes distinctions, le Paris Jazz Big Bandde Pierre Bertrand et Nicolas Folmer multi-plie les invités prestigieux (MariaSchneider, Bob Mintzer, François Theberge,André Ceccarelli…) et développe un uni-vers personnel fort, marquant son origina-lité à chacun de leurs projets.

Le ParisJazz BigBand

de PierreBertrand et

NicolasFolmer

EmileParisienQuartet

MédéricCollignon

DjangodOrSpectacle Vivant

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©NicolasLagarde

©PhilippeLévy-Stab

©P.Cibille-2007

« DjangodOr Spectacle Vivant »Cette catégorie concerne une ou des pres-tations scéniques remarquables et/ouremarquées, entre le 1er avril 2008 et le31 mars 2009, d’un artiste, d’un groupeou d’un collectif de musiciens français ouconsidéré comme tel (résidant depuis aumoins 5 ans en France), et sans prise encompte de l’âge.

www.adami.fr

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L’Adami perçoit et répartit les droits de plus de 100 000 comédiens, chanteurs, musiciens, chefs d’orchestre et danseurs pour l’exploitation de leur travail enregistré.Elle consacre une partie des droits perçus à l’aide à la création, à la diffusion du spectacle vivant et à la formation professionnelle continue des artistes.

L’Adami soutient les DjangodOr et remettra le DjangodOr du nouveau Talent.

NicolasDary

Quartet

“ I’ll never bethe same “Djaz Records /DG Diffusion

AnnePaceoTrio

« Triphase »(La Borie Jazz / Naïve)

EmileParisienQuartet

Révélation Scène2008/2009

Le quartet d’Emile Parisien est certaine-ment l’une des formations émergentes lesplus excitantes du moment. Depuis 2004,ces jeunes musiciens étonnent par leurfougue et leur maturité. Leurs prestationsont suscité l’intérêt du public comme de lacritique, conquis par la complicité, l’enga-gement et l’énergie dont ils font preuve surscène. « Avec eux, l’originalité ne se parepas d’artifice, ni de bluff, mais surgit d’uneexploration intense d’univers musicaux quinous sont familiers: ceux de Coltrane et deWayne Shorter, bien sûr, mais aussi ceuxd’Hector Berlioz, d’Igor Stravinski oud’Arnold Schoenberg. Si la relecture de cethéritage musical se révèle aussi passion-nante, c’est d’abord par le sens de l’impli-cation et la rigueur artistique incondition-

nelle qui animent ces quatre musiciens.Chaque note, chaque mesure, est exécutéeavec la force d’expression de ceux qui brû-

lent de nous trans-mettre la foi qui lesanime. Ces instru-mentistes parlentd’une seule voix, etjamais leur virtuo-sité de soliste, quiest pourtant épous-touflante, ne vientdistraire l’auditeurdu cours émotion-nel de compositionspour la plupart col-lectives*. »

*Damien Bertrand, texte inédit

Fraîcheur, plaisir du jeu et de l’échange,mélodies et thèmes qui restent gravés à lapremière écoute, la surprise est de tailledans la forêt des productions actuelles.Plus qu’un nouveau Trio, c’est un savantdosage entre trois âmes, trois caractèresqui respirent la Catalogne, le Brésil,l’Afrique … Spontanéité, énergie, subtilité,humour, passion du rythme et du regard àtrois…s’il doit y avoir « des petites chosespositives », elles sont là, bien présentes,bien ancrées dans cet opus riche en émo-tions.

avec le soutien de l’ADAMI*

DjangodOrNouveau Talent

Nommés 2009 23

©NicolasLagarde

©Droitsréservés

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Harris, qui influence sa vision de lamusique et de l'enseignement. Il enregistreson premier disque « you » (Djaz Records)en duo avec le pianiste Alain Jean Marie en2005 et « I’ll never be the same » (DjazRecords) en 2008.

©FredVielcanet

Né en 1975, Nicolas Dary entend SonnyRollins en concert à 11 ans et commence às'intéresser au sax et au jazz. Etudes musi-cales à Dieppe (prix de sax classique, for-mation musicale et jazz en 1993, ensemblevocal) puis Rouen (formation musicale etécriture) et enfin Paris (1er prix du CNSMen 1998). Nicolas Dary joue et enregistreavec de nombreux big bands (GérardBadini, Dee Dee Bridgewater, MichelPastre, Stan Laferrière, François Laudet...)ainsi qu'avec de nombreuses personnalitésdu jazz français (Jena-Loup Longnon,André Villéger, Nicolas Montier, PhilippeMilanta, Christian Escoudé, Alain JeanMarie...) et international (Spanky Wilson,Al Casey, Clark Terry, H. Allen). En 1999, ilrencontre le pianiste et pédagogue Barry

« DjangodOr Nouveau Talent »Ce prix concerne un artiste français ouconsidéré comme tel (résidant depuis aumoins 5 ans en France), dont l’âge nedépasse pas 35 ans. Il est récompensé soitpour la sortie d’1 album (2 albums sousson nom maximum enregistrés et commer-cialisés), soit pour s’être fait remarquerentre le 1er avril 2008 et le 31 mars 2009.

* Avec le soutien de l’ADAMI.L’ADAMI gère les droits des artistes-inter-prètes et consacre une partie des droitsperçus à l’aide à la création, à la diffusionet à la formation.

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25Nommés 2009

Muse » (mars 2009), le trio invite un qua-tuor à cordes, le Quatuor Ebène, révélationmusicale du monde classique. En 2009,Yaron Herman s’est produit dans de nom-breux concerts en France, en Chine et dansde nombreux festivals en Europe et auxEtats-Unis. Son succès mondial confirmequ'il s'agit bien d'un phénomène uniquedans l'histoire du piano.

Yaron Herman débute le piano à 16 ansaprès une carrière de basketteur écourtéepar un accident. Il enregistre à 21 ans son1er album « Label Sketch » en duo avecSylvain Ghio à la batterie. Il remporte leprix du Sunside (Club de Jazz) et sort son1er disque en solo « Variations » qui luivaudra d’être Talent Jazz Adami 2007. Ilentame ensuite une tournée de concerts enEurope, Chine et aux Etats-Unis. En 2007,son 1er album en trio « A time for every-thing » lui vaut d’être « Choc Jazzman del’année, « Disque d’Emoi » de JazzMagazine et une «Victoire du Jazz » : révé-lation instrumentale de l’année. EnSeptembre 2008, Yaron est élu «Révélation Instrumentale de l'année » auxVictoires du Jazz. Pour son nouvel opus «

Gillespie, James Moody, Clifford Jordan,Dee Dee Bridgewater, Phil Woods… et estégalement Professeur au ConservatoireNational Supérieur de Musique de Paris.

récompensé. Hervé Sellin s'est produit auxcôtés de musiciens tels que : Sonny Grey,Eddie « Lockjaw » Davis, Joe Newman,Harry « Sweets » Edison, Barney Wilen, ArtFarmer, Slide Hampton, Chet Baker, Dizzy

Hervé Sellin, né en 1957 à Paris, fils dutrompettiste Pierre Sellin, étudie le pianoclassique au Conservatoire NationalSupérieur de Musique de Paris dont il sorten 1980 avec un double prix de piano et demusique de chambre. Après être devenu lepianiste attitré de Johnny Griffin, il reçoiten 1990 le prix Django Reinhardt pour sesactivités de soliste, compositeur et arran-geur. En 2002, il enregistre « PiazzollaForever » avec Richard Galliano, aveclequel il enchaîne tournées et des concertsde 2002 à 2006. En octobre 2003, HervéSellin est invité par Wynton Marsalis àjouer au Lincoln Center de New York. Leurrencontre donnera naissance à deux trèsbeaux projets, dont le récent album «Marciac- New York express » largement

albums et donnera de nombreux concertsen France et à l’étranger (New-York,Montréal, Japon…) Parallèlement, Jean-Philippe Viret joue avec Richard Galliano,Didier Lockwood et Jean-Marie Machado.

Jean-Philippe Viret. contrebassiste et com-positeur, est né à Saint-Quentin le 16 sep-tembre 1959. Il débute la musique à 18 anset étudie la contrebasse avec Jean-PaulMacé puis Jacques Cazauran, l’harmonie etle contrepoint avec Julien Falk. En 1981,création de l’Orchestre de contrebassesavec lequel il joue depuis 28 ans. PuisJean-Philippe Viret joue avec de nombreuxmusiciens de sa génération (EmmanuelBex, Simon Goubert, Marc Ducret…) ainsiqu’avec les « anciens » (René Urtreger,Georges Arvanitas, Michel Graillier…) De1989 à 1997, il rejoint le trio de StéphaneGrappelli. Puis en 1999, c’est le premierconcert du trio (Edouard Ferlet / piano,Antoine Banville puis Fabrice Moreau /batterie) avec lequel il enregistrera 5

Jean-PhilippeViret

Contrebasse

« Le temps qu’il faut »(Mélisse /

Abeille Musique)

Hervé SellinTentetPiano

« Marciac NewYork Express »

(Cristal Records /Harmonia Mundi)

YaronHerman

Piano

“Muse”(La Borie Jazz

/ Naïve)

DjangodOrMusicien Confirmé

2 0 0 9

©GregoireAlexandre

©SolenePerson

©GalaReverdy

« DjangodOr Musicien Confirmé »Cette catégorie s’adresse à tout musicienfrançais ou considéré comme tel (résidantdepuis au moins 5 ans en France). Il doitavoir au moins 3 albums commercialiséssous son nom, dont 1 album sorti entre le1er avril 2008 et le 31 mars 2009.

26 Laisse brûler le jazzà chacune de ses phrasesil nous embrase...

Ces quelques vers illustrent l’hymne aujazz « Laisse brûler le jazz… » composépar Jean-Claude Cintas – personnalitéet artiste protéiformes – à la demandeet à l’attention de Frank Hagège.Cet humaniste au service du jazz,producteur, créa en 1992 les DjangodOr,Trophées Internationaux du Jazz devenusaujourd’hui la référence en matièrede récompense jazzistique.Après 40 ans passés pour et dans le jazz,il s’est envolé – telle une « harmonique »– le 15 novembre 2005.Christiane Hagège lance ici un appelà tous les musiciens de jazz (et aussià ceux qui ont reçu un DjangodOr)pour qu’ils rendent hommage à Frank etaux DjangodOr en interprétant cet hymne

Le Chasseur AbstraitEditeur publie

une édition limitéeet numérotée

(de 1 à 500), « SpécialDjangodOr 2008 », etdédicacée par l’auteur,du dernier recueil deJean-Claude Cintas :« 50 chantpoèmes »,

extraits du « Cantiquedu Poète Insoumis ».Cette édition limitée

est réhaussée de« 10 CompressionsTypographiques »

créées pourla circonstance par

la plasticienneValérie Constantin.

On y trouve égalementune reproduction de

la partition de« Laisse brûler le jazz »

ci-contre.

« 50 chantpoèmes »140 pages

15 € (Port compris)Disponible

sous 48 heures sur

Un exemplaire de ce recueilest offert par le Chasseur Abstrait Editeurà l’ensemble des artistes participantaux DjangodOr 2008 .

Jean-Claude Cintas,Christiane Hagègeet André Ceccarelli,

ensemblepour rendrehommage

à Frank Hagège

Labellisation

Laisse brûler le jazz...Musiciens : un hymne au jazz en hommage à Frank Hagège

RAL,Mlechasseurabstrait.com

Revue d’Art et de Littérature, MusiqueRevue mensuelle on line

Tous les 15 du mois, depuis 2004200 000 lecteurs/moisChaque mois la RAL,M

retransmettra toutes les cérémonies-concertsdes DjangodOr enregistrées à ce jourainsi que les interprétations musicales

en hommage à Frank Hagège.

La brochure que vous tenez entre les mainsest aussi en ligne.

Pour le meilleur du jazz...et de la littérature contemporaine.

À vos écrans !

à leur manière et surtout avec générosité.Ils pourront alors déposer un enregistre-ment de leur interprétation à l’adressemail suivante :[email protected] enregistrements seront mis en lignechaque mois sur la RAL,M (Revue d’Art etde Littérature, Musique), revue mensuelleon line aux 200 000 lecteurs.Musiciens ! À vos guitares, saxophones,piano, batterie, violon, accordéon, contre-basse, triangle, musique électronique,cordes vocales… caisse à savon et autresinstruments encore non inventés, pourparticiper à cette aventure musicale sansse faire de mal et en toute convivialité.

« La vie est toujours devant » disait StéphaneGrappelli et Frank Hagège d’ajouter : « Toutle monde est prédestiné au jazz. »Pour débuter cet hommage, c’est, ni plusni moins, que l’exceptionnel batteur AndréCeccarelli, qui ouvre le bal. Et c’est lors dufinal du Concert-évènement du 20 novem-bre des DjangdOr 2008 au Pavillon Baltard,après un solo, dont il nous réserve lesecret, qu’André lancera le thème « Laissebrûler le jazz... ». Pour l’occasion, il a sou-haité être entouré des non moins excep-tionnels musiciens que sont Rhoda Scott(chant, et oui !), Didier Lockwood (violon),Patrice Caratini (contrebasse), YaronHerman (piano) et... surprise !

lechasseurabstrait.com

Laisse brûler le jazz à chacune de ses phrases il nous embrase...

Laisse brû- ler le jazz Laisse brû- ler le jazz

© 1999


Entre Raymond Moretti et le jazz, c’est une longue histoired’amour. Il l’a découvert grâce à la radio qui trônait sur lebuffet rouge de la cuisine de ses parents. C’était la guerre.Pour les ondes collaboratrices, la musique américaine deve-nait source de dépravation. Une seule exception, l’orchestred’un guitariste manouche apprécié avant-guerre des seulsamateurs et d’une poignée de musiciens français : DjangoReinhardt et son quintette du HCF. [...] Comme tous ceuxqui passèrent leur jeunesse au temps des cartes de pain etde la défense passive, R.Moretti fredonne «Nuages» ou«Swing 41». Puis c’est la Libération, les troupes améri-caines qui apportent aux adolescents leurs premiers « V-disc » où Duke Ellington dispute la vedette à LouisArmstrong. Le jazz, qui peut enfin dire son nom, est entrédans la vie de R.Moretti en même temps que le peintredécouvre sa vocation. Tandis qu’il brosse sa première œuvred’importance, Count Basie tourne sur un phonographe àmanivelle. Le premier pick-up résonne du phrasé inimitablede Lester Young et de la voix bouleversante de BillieHoliday quand R.Moretti et J.Cocteau, unis par l’art et lejazz, réalisent « L’Age du Verseau ». Lorsque naît « LeMonstre » au studio de la Victorine, c’est Miles Davis etJohn Coltrane qui, à pleins décibels, sortent des baffles sur-puissants d’une toute nouvelle chaîne hi-fi. Désormais pourR.Moretti devenu célèbre, le jazz fait partie de son exis-tence. De son œuvre aussi, Ella Fitzgerald, LouisArmstrong, se succèdent devant son chevalet. Les années60 voient la publication de « Moretti Verve », série dedouze 33 tours enregistrés par les plus grands noms du jazzdont les pochettes illustrées par le peintre sont aujourd’huipièces de collection. En 1983 c’est « Jazz », livre d’art queR. Moretti en douze dessins illustre sur un texte de FrankTénot. Il était dans la logique des choses que R.Moretti, dès1992, retrouve avec émotion ce Django qui l’a initié à laplus excitante musique du monde en rejoignant l’équipedes DjangodOr. Cette première année il offrira aux lauréatsdes lithographies en attendant de créer en 1993 le trophéeactuel. Il signera cette même année le timbre Hommage àDjango Reinhardt. Le 2 juin 2005, ayant achevé un derniertableau - dont le thème est le jazz - il est parti en laissantun grand vide dans le monde des arts et de la musique.

Hommage

Raymond MorettiLe peintre-sculpteur du trophée des “DjangodOr”

©AgenceAngeli-Bertrand

Rindoff-Petroff

27Biographie

2 0 0 9


Depuis 1992

Le trophée desDjangodOr

a été créé parRaymond Moretti.

Il représenteune envolée

de guitares surune signature deDjango Reinhardt.

Etant donné lacomplexité du dessin,aucun moule ne peut

être utilisé et RaymondMoretti a dû imagineret faire appel à des

procédés de fabricationinhabituels. Réalisé en

bronze et en inox,chaque trophée est une

œuvre d’art unique.

Documents

Djangod Or - Diane Tell