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En partenariat avec : VERS L’INDUSTRIE 4.0 : QUELS IMPACTS SUR LES BUSINESS MODELS ET LES MÉTIERS ? Synthèse des débats Petit-déjeuner débat du 6 mai 2015 1 Les Echos ont poursuivi le 6 mai dernier le cycle de rencontres et de débats des Matinales de la prospective « Digital Business ». Une rencontre qui était, ce mois-ci, consacrée à l’Industrie 4.0. Ces débats prospectifs entre décideurs ont mis en avant les nouveaux défis du digital sur la transformation des entreprises, de la conception à l’organisation du travail en passant par son impact sur les clients, les business models et les métiers. PREMIÈRE TABLE RONDE VERS L’INDUSTRIE 4.0 : ÉVOLUTION OU DISRUPTION 1 Sous l’impulsion des technologies numériques et du changement de modèle énergétique, le paysage industriel se recompose. Objets connectés, cybersécurité, impression 3 D mais aussi moyens de transport autonomes, manufacturing avancé ou économies d’énergie, voilà quelques exemples de l’industrie 4.0. Cette dernière impacte-t-elle seule- ment le digital et les nouvelles tech- nologies ou bien implique-t-elle également un vrai changement socié- tal et comportemental ? À l’unani- mité, cette industrie du futur révolutionne les comportements et plus précisément les métiers dans l’industrie. Selon Meissa Tall, associé manufacturing chez Kurt Salmon, Internet et l’ensemble des objets connectés ont fait naître cette industrie du futur. « Nous avons matérialisé cette in- dustrie connectée avec l’ensemble des outils à travers quatre composantes : les « devices » (qui représentent 26 milliards d’objets connectés dans le monde), les « networks » (qui per- mettent de connecter ces objets), les flux technologiques (Big Data, Cloud…) et enfin, les plateformes de type Facebook, LinkedIn, etc. ». Avant d’ajouter : « Grâce à ces quatre com- posantes, des entreprises comme Alstom ou Airbus envisagent d’améliorer leur productivité de 50 % ». Car pour Meissa Tall, « une usine, c’est un ensemble de processus qui s’enchaînent. Pouvoir faire communiquer des machines entre elles permet Meissa Tall « Le Big Data optimise, dans tous les secteurs, les processus, fait gagner en productivité et en délai ou en innovation. » DIGITAL BUSINESS Un cycle de rencontres et de débats prospectifs entre décideurs

Doc SYNTHESE DIGITAL BUSINESS mai 2015 … · Mais la vraie révolution, ... QUAND ET COMMENT LE CLIENT ET LES SERVICES ... Il faut réinventer le processus plutôt que de mettre

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En partenariat avec :

VERS L’INDUSTRIE 4.0 :QUELS IMPACTS SUR LES BUSINESSMODELS ET LES MÉTIERS ?

Synthèse des débats Petit-déjeuner débat du 6 mai 2015

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Les Echos ont poursuivi le 6 mai dernier le cycle de rencontres et de débatsdes Matinales de la prospective « Digital Business ». Une rencontre qui était, cemois-ci, consacrée à l’Industrie 4.0. Ces débats prospectifs entre décideursont mis en avant les nouveaux défis du digital sur la transformation des entreprises, de la conception à l’organisation du travail en passant par sonimpact sur les clients, les business models et les métiers.

PREMIÈRE TABLE RONDE VERS L’INDUSTRIE 4.0 : ÉVOLUTION OU DISRUPTION

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Sous l’impulsion des technologiesnumériques et du changement demodèle énergétique, le paysage industriel se recompose. Objetsconnectés, cybersécurité, impression3 D mais aussi moyens de transportautonomes, manufacturing avancéou économies d’énergie, voilàquelques exemples de l’industrie 4.0. Cette dernière impacte-t-elle seule-ment le digital et les nouvelles tech-nologies ou bien implique-t-elleégalement un vrai changement socié-tal et comportemental ? À l’unani-mité, cette industrie du futur

révolutionne les comportements et plus précisément lesmétiers dans l’industrie. Selon Meissa Tall, associé manufacturing chez Kurt Salmon,Internet et l’ensemble des objets connectés ont fait naîtrecette industrie du futur. « Nous avons matérialisé cette in-dustrie connectée avec l’ensemble des outils à travers quatrecomposantes : les « devices » (qui représentent 26 milliardsd’objets connectés dans le monde), les « networks » (qui per-mettent de connecter ces objets), les flux technologiques (BigData, Cloud…) et enfin, les plateformes de type Facebook,LinkedIn, etc. ». Avant d’ajouter : « Grâce à ces quatre com-posantes, des entreprises comme Alstom ou Airbus envisagentd’améliorer leur productivité de 50 % ». Car pour Meissa Tall,« une usine, c’est un ensemble de processus qui s’enchaînent.Pouvoir faire communiquer des machines entre elles permet

Meissa Tall

« Le Big Data optimise, dans tous les secteurs, les processus, fait gagner en productivité et en délai ou en innovation. »

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d’anticiper sa maintenance mais aussi dedéclencher des ordres ou de piloter sa cadenceen fonction des informations reçues d’uneautre machine ». En outre, toujours selon ce dernier, l’en-semble des informations doit être ajustéet optimisé en termes de coûts et de délais,« c’est aussi cela ce qu’on appelle l’industrie4.0 ». Un avis largement partagé par Laurent Schmitt, Vice-président Stratégiechez Alstom Grid : « Nous construisons destransformateurs, des disjoncteurs, des pro-cessus industriels qui ont tendance à s’au-tomatiser. Nous introduisons progressivementde l’automatisation en amont dans noschaînes de fabrication. La transformation

de l’industrie 4.0, nous la vivons donc au-tant en interne sur l’optimisation de nosprocessus qu’en externe ». Ainsi, quand Alstom Grid conçoit un transformateur,ce dernier est de plus en plus réalisé autravers d’outils 3D ou de modélisation. « Nous travaillons actuellement à la réuti-lisation d’une partie de ces modèles dans laphase d’exploitation pour mieux anticiperle cycle de vie, la durée, les incidents qui sepassent sur ce transfo. Et nous cherchonséventuellement à y intégrer une couche logi-cielle qui permette à l’exploitant de mieuxanticiper, calculer son investissement et sonremplacement », illustre Laurent Schmitt. Etde préciser : « Je ne parle pas de 2050. C’estune offre que nous avons actuellement et quia été vendue au Qatar très récemment ».

Introduction de composants numériques, de logiciels et d’une électronique intelligenteUne des illustrations parfaites de cette industrie du futur est leSmart Grid, un réseau intelligent qui apporte une réponse efficaceaux défis énergétiques. « Il s’agit de connecter finalement des élec-trons produits en temps réel dans du solaire et du renouvelable, avecdes sites industriels qui peuvent adapter leur consommation électriqueen fonction de la disponibilité ou non de l’énergie renouvelable ou enen fonction d’un prix énergétique fluctuant, explique Laurent Schmitt.Nous vivons aussi la transformation du Smart au travers de ces solutions logicielles ». Une transformation qui induit certes la mo-dernisation des réseaux électriques et l’augmentation de qualité deservice de ces derniers, mais surtout l’introduction de composantsnumériques, de logiciels ainsi qu’une électronique de puissanceintelligente. « Nous avons commencé à connecter l’OT avec l’IT,l’informatique industrielle avec l’informatique bureautique, illus-tre Laurent Schmitt. Mais la vraie révolution, c’est l’intégration duBig Data ».Une révolution technique, technologique mais surtout sociétale carde fait, de nouveaux métiers émergent. « Il faut vraiment appréhenderun nouveau métier, un nouveau monde. C’est quasiment une culturequ’il faut insuffler dans une entreprise ». Pour Meissa Tall, ce Big Data, cette exploitation massive de l’ensembledes données qui optimise les processus, fait gagner en productivité,en délai ou en innovation, et investit tous les secteurs. Si l’ensem-ble des constructeurs automobiles se focalisent sur le véhicule autonome et sont prêts à gérer des milliards d’informations entemps réel, les exemples sont nombreux dans la santé ou l’aéro-nautique. Chacun doit ainsi envisager sa réflexion introspectivepour déterminer quels processus vont être impactés et quelle organi-sation adopter. Alstom Grid a pour sa part défini un plan de transfor-mation et identifié un certain nombre de programmes d’innovationsstratégiques. « La particularité de notre approche est que l’on ne traitepas seulement ces changements pour l’interne mais précisément dans unobjectif de création de valeur », souligne Laurent Schmitt. Reste quenous n’en sommes qu’aux balbutiements. « Nous ne sommes pas en-core complétement mûrs » confirme le Vice-Président Stratégied’Alstom Grid.

Créer des processus et une gouvernanceReste un point majeur à ne pas occulter au-delà du plan de trans-formation industrielle : l’adaptation de l’homme à cette révolutiontechnologique. « La technologie ne doit pas arriver trop vite, prévientLaurent Schmitt. Il est impératif que des personnes prennent le projetà bras le corps. Il est également important de créer des processus ainsiqu’une gouvernance pour pouvoir bien l’utiliser. Sinon, c’est du gâchisd’investissement ». Conséquence : la révolution digitale nécessite également une révolution dans les organisations. Selon Meissa Tall,il existe plusieurs modèles. Le premier laisse chaque division envi-sager sa digitalisation. « C’est ce que l’on appelle le modèle dispersé oùchacun dans son coin essaie de faire son programme digital. Pour nous,ce n’est pas le modèle optimisé, note ce dernier. Dans le second mo-dèle, des Digital Officers peuvent, par exemple, reporter au niveau duDirecteur de l’usine ou du Directeur de l’entreprise ». Et de conclure :« Le troisième modèle – le modèle aligné – est le plus avancé. Puisqu’ilcomprend une vraie ambition et une véritable initiative stratégique auniveau de la Direction Générale ». La démarche alignée où la DG définit un axe, installe une structure et se déploie au niveau dechaque entité est de fait la plus probante. Alstom Grid se situe plu-tôt dans un modèle coordonné où l’équipe Stratégie/Innovationcoordonne les programmes d’innovation.

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VERS L’INDUSTRIE 4.0 :QUELS IMPACTS SUR LES BUSINESSMODELS ET LES MÉTIERS ?

Laurent Schmitt

« Le focus sur le process est essentiel. Il faut réinventer le processus plutôt que de mettre de la technologie sur des processus existants. »

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DEUXIEME TABLE RONDE VERS L’INDUSTRIE 4.0 : QUAND ET COMMENT LE CLIENT ET LES SERVICESS’INVITENT AU CŒUR DE L’INNOVATION INDUSTRIELLE ?

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C’est un fait : l’industrie 4.0 permet de créer de la valeur. Elle bous-cule également les mentalités et les organisations, entraînant dansson sillage la transformation des pratiques et des usages dans l’en-treprise. Selon Hervé Sortais, Directeur général France de Wipro,entreprise de services numériques indienne qui accompagne sesclients dans leur transformation numérique aussi bien au niveaudu processus, de l’ingénierie et des technologies, « cette révolutionnumérique bouleverse progressivement les habitudes, les processus, lesmodes de fonctionnement ».

Pour ce dernier, trois grandes forces structurantes viennent accom-pagner ce changement. Tout d’abord, une hyperpersonnalisation dela demande du client. « Aujourd’hui, les clients demandent égalementà suivre la fabrication d’un produit avant même qu’ils puissent l’uti-liser », explique Hervé Sortais, qui prend pour exemple l’automo-bile où cette notion d’expérience client est très forte. Pour ce faire,la deuxième force structurante intervient. Il s’agit de la flexibilitéet de la rapidité qui vont amener les lignes de production à êtrebeaucoup plus diversifiées, tout en étant capable de se reprogram-mer rapidement.« Finalement, on assiste à un changement de paradigme, glisse Hervé Sortais. Dans l’idéal de l’usine du futur, de l’usine connectée,on a affaire à des machines intelligentes qui produisent des objets in-telligents et cette intelligence va permettre d’arriver au 3ème élémentde cette force structurante permettant d’aller du préventif au prédictif ».Pour ce spécialiste, il y a bien sûr urgence à aller vers cette usine dufutur mais la prudence est de mise. « Le focus sur le process est es-sentiel. Il faut réinventer le processus plutôt que de mettre de la tech-nologie sur des processus existants », conseille-t-il avant de poursuivre :« Il est également impératif de travailler sur la donnée. Mais aussi surla dimension de sécurité, qui émerge. Sans oublier la consommationd’énergie ou encore les analyses statistiques sur toutes ces données ». Lechantier est bien vaste. Faut-il être incrémental ? Faut-il améliorerl’existant ? Faut-il être disruptif ? Réinventer les processus ?

Modularité et rapidité del’informationPour Loic Le Grouiec, Président-directeurgénéral France d’Alcatel-Lucent, quatrepoints sont à prendre en compte si l’onveut comprendre l’industrie 4.0. Toutd’abord, la modularité et la rapidité del’information. Les réseaux doivent, eneffet, être suffisamment modulaires etadaptables rapidement. « L’exemple de lavoiture connectée de demain qui va seconduire toute seule est une évidence. Unemachine va prendre des décisions à notreplace à partir de données en temps réel », illustre ce dernier. Mais il faut que cesdonnées soient rapides. « Si vous avez untemps de latence, un temps de traitement,il sera trop tard, avertit Louis Le Grouiec.La dématérialisation est également essen-tielle. On ne pourra supporter l’ensembledes besoins de l’industrie 4.0 sur des pointsuniques à un seul endroit ». Reste que selonle Président-directeur général Franced’Alcatel-Lucent, cela pose la probléma-tique de sécurisation de ce cloud. « Ce quiamène au troisième élément : la fiabilité etla sécurité ». L’émergence de l’industrie 4.0ne se fera donc qu’à condition de prendreen compte ces éléments et d’avoir une approche extrêmement modulaire, rapideet personnalisée.

Hervé Sortais

« Le focus sur le process est essentiel. Il fautréinventer le processusplutôt que de mettre de la technologie sur des processus existants. »

Loic Le Groueic

« L’émergence de l’industrie 4.0 ne se fera qu’à condition d’avoir une approcheextrêmement modulaire, rapide et personnalisée. »

« La démarche reste bottom-up. Nos opérationnels sont vraiment lesinitiateurs de cette innovation-là. Nous insistons aussi pour que nosclients soient impliqués dans le projet » note Laurent Schmitt. Reste enfin à intégrer l’information, la digérer ou recalculer l’en-semble des flux. « Sans oublier la sécurité et la confidentialité des don-nées », souligne Meissa Tall. Un avis partagé par Laurent Schmitt. «

La cyber-sécurité est extrêmement impor-tante et critique pour Alstom Grid. Nouséchangeons avec un bon nombre d’opéra-teurs sur ce sujet. C’est vraiment pour moil’enjeu et l’investissement à prendre encompte dans nos métiers ».

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Un partenariat pour minimiser letemps de commande« Nous avons initié un projet avec Wipro oùnous avons d’abord regardé les processus del’order management qui avait été initiale-ment pensé pour gérer les commandes.Nous avons constaté que les niveaux decomplexité des commandes étaient extrê-mement différents les uns des autres. Nousnous sommes, dans un deuxième temps,penchés sur le temps de décision vs le tempsde livraison (qu’on soit une personne indi-viduelle ou qu’on soit une entreprise). Nousavons donc travaillé sur l’amélioration et lechangement du process », détaille Loïc LeGrouiec. Alcatel-Lucent et Wipro collaborent ainsipour toute commande plutôt « simple »où Wipro a une valeur ajoutée extrême-ment forte sur la gestion de commandes.A l’inverse, Alcatel Lucent va garder les savoir-faire sur des commandes compli-quées où l’interaction avec le client serapermanente avant de définir le produit, lelogiciel, le comment, quel site, les types de câbles etc… « Ainsi, une commande clas-sique qui se faisait entre 1 et 3 jours se faitdésormais avec Wipro en… une heure et aujourd’hui, on en est même à peu près à10-15 minutes », lance Loïc Le Grouiec.Reste que pour ce dernier, la clé principaleet incontournable de cette révolution estl’acceptation du changement.

Une dimension sociale à prendre en compteUn avis que partage Tatiana Mazali, cher-cheur et expert en digital user. Selon elle,l’impact de l’industrie 4.0 sur la dimen-sion sociale est considérable. « D’après derécents travaux menés en Italie par TorinoNord Ovest, centre de recherche économiqueet sociales, il n’existe pas un modèle uniquede mise en œuvre du paradigme de l’indus-trie 4.0 ». Et de poursuivre : « Dans certains

cas, la transformation conduit à une modification dans la manière deconcevoir et organiser les ressources humaines avec des personnes familières des moyens numériques (smartphone, tablettes, etc..) alorsque dans d’autres, il n’y a pas de transformation numérique, mais unenaissance numérique (au niveau des métiers mais aussi de la production) ».Et Tatiana Mazali d’illustrer : « Dans ce deuxième cas, si un ingénieurarrive sans expérience professionnelle dans ce secteur, c’est un avantagecar l’on doit être capable d’oser, de raisonner et de s’adapter facilementà cette transformation ».Un point de vue partagé par Loïc Le Grouiec. « Nous avons des par-tenariats avec des grandes universités et des start-ups. Ensuite, il fautgérer l’existant et embrasser le changement ». Faut-il le faire avec toutle monde ? Pour le Président-directeur général France d’Alcatel-Lucent France, tout le monde a sa place et chacun peut transformerson métier par la formation, certes, mais également par le compa-gnonnage, l’aide des startups et surtout les jeunes : « L’apport des jeunesest considérable. On sort du modèle classique d’apprentissage d’autantque la formation en France est très bonne sur ces sujets. La connexion

entre écoles et entreprises est également de plus en plus performante.Aujourd’hui, vu les temps de cycle des produits, des processus, on est enapprentissage et en évolution permanente ». Avant d’ajouter : « Letout est de ne pas dire que l’on va freiner ou détruire les emplois ». Unavis corroboré par Tatiana Mazali et Hervé Sortais. « On est dans lacréation d’une intelligence collective. C’est-à-dire d’une coresponsa-bilité et d’une co-construction, soulève Hervé Sortais. Tout cela vacréer du sens pour l’économie en France. J’y vois un formidable éland’optimisme et de dynamisme aussi bien au niveau des métiers quedes technologies ». Une évolution qui ouvre un espace pour la Franceà condition d’embrasser le changement et cette recomposition àtous les niveaux.

PROCHAIN RENDEZ-VOUS

RÉVOLUTION DIGITALE DANS L'ASSURANCE : LES LEVIERS POUR INSUFFLER UNE NOUVELLE DYNAMIQUE

Mercredi 10 juin 2015au Pavillon Elysée Lenôtre à Paris

Tatiana Mazali

« Dans certains cas, la transformation conduit à une modification dans lamanière de concevoir et organiser avecdes personnes familières des moyensnumériques (smartphone, tablettes, etc..)alors que dans d’autres, il n’y a pas detransformation numérique, mais unenaissance numérique. »

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