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COLLECTION DIRIGÉE PAR LAETITIA BARLERIN L’éducation positive du chiot Docteur Colette Arpaillange PAS SI BÊTES

Docteur Colette Arpaillange L’éducation positive du chiot

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L’éducationpositive du chiot

Docteur Colette Arpaillange

PAS SIBÊTES

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Docteur Colette Arpaillange

L’éducationpositive du chiot

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Page 3: Docteur Colette Arpaillange L’éducation positive du chiot

© 2019, Éditions Rustica, ParisDépôt légal : janvier 2019

www.rustica.fr

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SommaireAvant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Chapitre 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Bien le connaître pour mieux l’éduquer

Des rendez-vous à ne pas manquer ........... 10

Les mécanismes de l’apprentissage ............ 12

Une question de méthode .......................... 18

Avant de commencer ................................. 22

Pourquoi ne veut-il rien apprendre ? ........... 24

Chapitre 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

Le chiot nouveau-néAux commencements de la vie ................... 28

L’attachement, un lien primordial ............... 30

Optimiser le développement précoce .......... 34

Idées reçues .............................................. 36

Chapitre 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Entre 4 et 8 semaines, la découverte du monde

Où en est mon chiot ? ................................. 40

Gare aux carences maternelles ................... 46

Choisir un chiot : un acte réfléchi ................ 49

Idées reçues .............................................. 56

Chapitre 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

Entre 8 et 12 semaines, le 1er mois en famille

Où en est mon chiot ? ................................. 60

Le comprendre et me faire comprendre ..... 62Le temps d’apprendre ................................ 68Apprendre à être propre ............................. 70Apprendre à se contrôler ............................ 72Découvrir le monde .................................... 74Petits soucis et gros ennuis ........................ 76Idées reçues .............................................. 80

Chapitre 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

Le chiot adolescentOù en est mon chiot ? ................................. 84Apprendre l’autonomie ............................... 87Avoir de l’autorité sans autoritarisme .......... 90Petits soucis et gros ennuis ........................ 94Idées reçues .............................................. 98

Chapitre 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

Éduquer son chiot en 11 leçons

Éduquer mon chiot, pour quoi faire ? ........ 102Leçon 1 : Initiation au rappel..................... 104Leçon 2 : Le port du collier et de la laisse . 106Leçon 3 : La suite aux pieds ..................... 107Leçon 4 : « Assis ».................................... 109Leçon 5 : Initiation à la marche en laisse .. 111Leçon 6 : « Couché » ................................ 112Leçon 7 : Le rappel ................................... 114Leçon 8 : La marche en laisse .................. 116Leçon 9 : « Pas bouger » .......................... 119Leçon 10 : Ne pas sauter .......................... 121Leçon 11 : « Donne » ............................... 123Testez votre chiot ..................................... 125Testez votre chien .................................... 126

Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127

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Avant-proposAffectueux, loyal et fidèle, le chien est un compagnon de vie irremplaçable qui trouve naturellement sa place dans la famille. Mais l’éduquer reste indispensable pour faciliter son insertion dans un monde qui lui est étranger.

Avoir un chien bien éduqué, sociable, obéissant, facile à vivre tout en étant heureux de vivre est un objectif que poursuivent tous les propriétaires de chiot. Répondre à ces attentes n’est pas simple pour le chien. La bonne nouvelle, c’est que les chiens, domestiqués puis sélectionnés pour collaborer avec l’homme, sont naturellement doués pour y parvenir ! Ils ont autant à cœur que nous de développer une relation de qualité et de contribuer au bon fonctionnement de leur groupe social.

C’est sur ce postulat que se fonde « l’éducation positive du chiot ». Ce terme est aussi utilisé en psychologie humaine, en particulier dans le domaine de l’éducation des enfants autour des concepts de parentalité bienveillante, sans qu’il soit clairement défini. Est « positif » ce qui rend les gens heureux, ce qui les amène à une vie harmo-nieuse et donne du sens à leurs actions. Transposée au chien, l’éducation positive est une approche centrée sur la qualité de la relation, sur le respect de la nature du chien, de ses besoins et de ses exigences comportementales. Elle s’oppose aux méthodes traditionnelles qui partent du principe que les conduites gênantes ou la désobéissance sont des provocations et traduisent une volonté de dominer le maître. Les punitions basées sur des sanctions physiques deviennent l’instrument naturel de la domination. Le principe fondateur des techniques d’apprentissage de l’éduca-tion positive est d’encourager les bons comportements en les récompensant et de dissuader les mauvais en les ignorant. Pour y parvenir, le plaisir est un prérequis et l’engagement du chien nécessite de la motivation à exécuter des actions dénuées de sens. Les récompenses restent un moteur essentiel, mais l’envie de faire plaisir au maître est incontournable. Attention, il ne s’agit pas là de bannir toutes contraintes ! Le chien est un animal social et la mise en place de règles strictes est nécessaire à son équilibre. Mais le recours à la violence n’est jamais nécessaire et justifié.

Vous trouverez dans cet ouvrage toutes les informations indispensables pour mieux comprendre votre petit compagnon en suivant au fil des chapitres les étapes natu-relles de son développement. La dernière partie présente un programme pratique d’éducation aux ordres de base en suivant les principes de l’éducation positive.

Éduquer un chiot est une formidable aventure. Parcourir ce chemin en suivant les méthodes d’éducation positive est la garantie d’obtenir l’obéissance sans la soumis-sion et de privilégier un lien de qualité, fondé sur une affection mutuelle. Et surtout d’obtenir que votre chiot soit à tout jamais votre meilleur ami.

Docteur Colette Arpaillange

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Chapitre 1

Bien le connaîtrepour mieux l’éduquer

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Pendant le développement compor-temental, le comportement du chiot passe par différentes phases pen-dant lesquelles il est particulièrement réceptif à certaines expériences.Certaines conditions, comme la pré-sence de la mère jusqu’à la fin de la 7e semaine ou la nécessité de confron-ter le jeune animal à des stimulations variées, sont indispensables pour opti-miser le développement du chiot.

UN SYSTÈME NERVEUXEN CONSTRUCTION

Le développement du cerveau com-mence avant la naissance. Le bébé chiot naît avec un capital de cellules nerveuses (neurones) encore imma-tures et mal organisées et un cer-veau qui ne ressemble pas à celui de l’adulte. Pendant les premiers mois de sa vie, les connexions entre les cel-lules nerveuses (synapses) vont pro-fondément se modifier. Le principe est le suivant : seuls les circuits ner-veux qui vont être sollicités et mis en action au gré des expériences seront durablement sélectionnés alors que les autres, laissés inactifs et considé-rés comme inutiles, vont être détruits automatiquement à la fin du déve-loppement. Ce phénomène fonda-mental est appelé « stabilisation sélective » pour signifier que seules les synapses activées vont être stabi-lisées et conservées.Ce processus de sélection souligne l’importance de l’histoire précoce de l’individu et l’impact de l’expérience.

Des rendez-vous à ne pas manquer

De la naissance à l’âge adulte, le système nerveux du chiot se transforme au fur et à mesure que le chiot grandit. La période qui va de la naissance au 3e mois est particulièrement importante pour l’acquisition du répertoire comportemental. Cette période, dite du développement comportemental,

repose sur la construction programmée du système nerveux.

u Pour optimiser son développement comportemental, le chiot doit rester avec sa mère jusqu’à l’âge de 2 mois.

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Par exemple, la capacité à se contrô-ler se met généralement en place aux alentours de la 5e semaine grâce à l’in-tervention de la mère qui apprend à ses petits à moduler leurs mouve-ments. Les circuits nerveux permet-tant l’inhibition vont être sélectionnés si le chiot apprend à se réguler. Si ce n’est pas le cas, les capacités d’inhibi-tion sont insuffisantes et il sera plus tard un chien hyperactif et difficile à contrôler. Le cerveau possède heureu-sement une certaine plasticité durant toute la vie, ce qui autorise de nou-veaux apprentissages, mais le câblage de base reste primordial.

DES PÉRIODES CRITIQUES

Le phénomène de stabilisation sélec-tive suppose que les expériences aient lieu à des moments précis du déve-loppement du jeune. Il existe en effet des périodes d’imprégnation où les apprentissages sont facilités et laissent des traces durables dans le comporte-ment de l’individu. Ces périodes appe-lées critiques ou sensibles rythment le développement comportemental. Avant la période sensible il est trop tôt, après il est trop tard.

INNÉ ET ACQUIS

Un comportement inné est un com-portement qui se retrouve chez tous les individus de la même espèce. Les comportements innés ou instinctifs sont traditionnellement opposés aux comportements acquis qui résultent d’un apprentissage.L’étude du développement com-portemental et des phénomènes de construction du système nerveux apporte son éclairage à cet éternel débat. La génétique établit une « pro-messe génétique » du chien par le biais du câblage de base qui définit un certain nombre d’aptitudes et de com-pétences. L’équipement sensoriel est lui aussi dépendant de la génétique. Ensuite, le milieu de vie, notamment les expériences précoces, intervient en déterminant la maturation du sys-tème nerveux et la construction du répertoire comportemental futur. Ainsi un environnement favorable peut confirmer une promesse géné-tique et un environnement défavo-rable l’anéantir.

Le développement comportemental

PÉRIODE PRÉNATALE PÉRIODE NÉO-NATALEPÉRIODE DE TRANSITION

apparition du monde

PÉRIODE DE SOCIALISATION

la découverte du monde

PÉRIODE JUVÉNILE l’insertion dans

le monde

CHRONOLOGIE

Naissance PubertéOuverture des yeux (entre 10 jours

et 15 jours)

Fin du 3e moisAudition et vision fonctionnelles

(fin de la 3e semaine)u Le développement comportemental démarre avant la naissance et se termine à la puberté et comprend cinq périodes.

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L’APPRENTISSAGEPAR ASSOCIATION

Le conditionnement, ou apprentissage par association, est sans doute le pro-cessus d’apprentissage le plus connu de tous. Il repose sur une association entre un comportement et un stimu-lus donné (un ordre, par exemple) ou entre un comportement et ses consé-quences (comme une récompense). Ces mécanismes de base sont en jeu dans la majorité des apprentissages, des plus simples aux plus complexes.Les chiens ont naturellement ten-dance à répéter les actions qui leur ont apporté un bénéfice et à éviter celles qui ont occasionné des désa-gréments ou leur ont semblé inutiles ! C’est ce qui fonde les apprentissages par renforcement.

Le renforcementUn renforcement a comme objectif de « renforcer » la probabilité d’appari-tion d’un comportement. Le renfor-cement correspond à un stimulus qui apparaît ou disparaît et qui incite le chien à agir de la façon souhaitée.On parle de renforcement positif

lorsqu’un élément agréable appa-raît. La récompense est un renforce-ment positif. Ainsi, une friandise qui accompagne l’émission d’urine au bon endroit augmente les chances que le chiot reproduise ce comportement dans un lieu approprié.Un renforcement négatif correspond à un élément désagréable qui dispa-raît lorsque l’animal abandonne un comportement indésirable et pro-duit le comportement souhaité. Ce comportement peut correspondre à des réponses d’échappement que le chien développe pour se soustraire

Les mécanismes de l ’apprentissage

L’éducation d’un chien fait appel à des processus d’apprentissage simples. Leur connaissance permet de comprendre comment mettre

en place un programme d’éducation et de favoriser l’émergence des bons comportements tout en dissuadant les indésirables.

y Une caresse vient récompenser (renforcer) le comportement souhaité.

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au renforcement négatif, ou à des réponses d’évitement pour éviter que celui-ci n’apparaisse. Ce sont ces réponses d’évitement ou d’échappe-ment qui correspondent au compor-tement recherché. Si le chien tire sur sa laisse, il subit une pression désa-gréable sur son collier et il apprend que seule la marche au pied lui per-met de se soustraire à cette pression ou d’éviter qu’elle n’apparaisse.

Les punitionsLa punition a pour objectif de faire dis-paraître un comportement indésirable. Dans la punition positive, c’est un élé-ment désagréable qui apparaît. Dans la punition négative, c’est un élément agréable qui disparaît.Les punitions positives sont toutes bien connues des maîtres car large-ment pratiquées dans l’éducation traditionnelle : prise par la peau du cou, tapes, claques, coups de pied, choc électrique ! Certaines punitions, comme enfermer son chien dans le noir ou lui mettre le nez dans ses déjections, témoignent d’un anthro-pomorphisme et ont toutes les chances de n’être pas facilement com-prises par nos compagnons canins.

La punition « négative » est beaucoup plus sympathique et pourra être large-ment utilisée. Cacher le jouet derrière son dos ou manger la récompense promise lorsque le chien ne s’exécute pas sont des exemples de punitions négatives.Prenons l ’exemple du rappel. L’éducation au rappel par renforce-ment (voir pages 104-105 et 114-115) vise à augmenter la probabilité de retour vers le maître. L’éducation par punition cherche à diminuer la proba-bilité de fuite.Le renforcement positif consiste à récompenser le chien au retour. Le renforcement négatif peut être, par exemple, avec un travail à la longe, une forte pression sur le collier qui dis-paraît lorsque le chien revient. Une réponse d’échappement consiste à revenir vers le maître et une réponse d’évitement, qui se mettra en place avec l’expérience, consiste à ne pas partir ! Une punition positive peut être dans l’exemple du rappel une décharge électrique provoquée par une clôture antifugue. Enfin, une punition négative peut être la dispa-rition du maître avec le gâteau si le chien s’éloigne.

Positif/Négatif

Les termes « positif » et « négatif » ne font pas référence à un quelconque agrément mais à une notion d’appa-

rition (positif) ou de disparition (négatif).

ÉLÉMENT APPARITION DISPARITION

Agréable (friandise,

caresse, jeu)

Renforcement positif (récompense) :

Le chien revient au rappel et reçoit

une gratification.

Punition négative :

Le chien ne revient pas au rappel et voit son

maître s’éloigner avec son jouet à la main.

Désagréable

(pression sur le cou)

Punition positive (punition classique) :

Le chien ne revient pas au rappel et reçoit

une décharge électrique.

Renforcement négatif :

Le chien revient au rappel et voit cesser

la pression du collier sur son cou.

L’APPRENTISSAGEPAR ASSOCIATION

Le conditionnement, ou apprentissage par association, est sans doute le pro-cessus d’apprentissage le plus connu de tous. Il repose sur une association entre un comportement et un stimu-lus donné (un ordre, par exemple) ou entre un comportement et ses consé-quences (comme une récompense). Ces mécanismes de base sont en jeu dans la majorité des apprentissages, des plus simples aux plus complexes.Les chiens ont naturellement ten-dance à répéter les actions qui leur ont apporté un bénéfice et à éviter celles qui ont occasionné des désa-gréments ou leur ont semblé inutiles ! C’est ce qui fonde les apprentissages par renforcement.

Le renforcementUn renforcement a comme objectif de « renforcer » la probabilité d’appari-tion d’un comportement. Le renfor-cement correspond à un stimulus qui apparaît ou disparaît et qui incite le chien à agir de la façon souhaitée.On parle de renforcement positif

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Les différentes formes de conditionnement

– Conditionnement classiquePrincipe : association entre un événement qui déclenche

automatiquement une réponse (stimulus dit incondi-

tionnel) et un élément neutre (stimulus dit conditionnel).

Exemple : le conditionnement classique est issu des

célèbres expériences du physiologiste Pavlov ; la présen-

tation de nourriture (stimulus inconditionnel) à un chien

entraîne une salivation. Si la nourriture est systématique-

ment associée à une sonnette (stimulus conditionnel),

après quelques répétitions, la sonnette déclenche la sali-

vation même en l’absence de nourriture.

– Conditionnement opérantPrincipe : apprentissage dit par « essai et erreur » car la

réponse a des conséquences positives ou négatives qui

entraînent une fixation du comportement ou son abandon.

Exemple : le conditionnement opérant a été mis en

évidence dans un contexte purement expérimental. Un

animal est placé dans une cage qui comprend deux

leviers bien différenciés. La pression sur un des leviers

permet d’obtenir de la nourriture et la pression sur

l’autre occasionne une décharge électrique. Si initia-

lement l’animal appuie au hasard sur les leviers, il

apprend rapidement à solliciter uniquement le levier

qui donne de la nourriture. La nourriture est un renfor-

cement positif alors que la décharge électrique est une

punition. Le conditionnement opérant définit les notions

de punition et de récompense.

La méthode du Clicker TrainingTM

Le Clicker™ est un boîtier en plastique qui contient une

lame métallique émettant un cliquètement caractéris-

tique et qui, après entraînement, devient annonciateur

d’une récompense. Il permet d’indiquer au chien que

le comportement produit est satisfaisant et de guider

des comportements complexes. Cet instrument n’a

pas plus de vertus que des félicitations enthousiastes

associées à la récompense, mais il peut être intéres-

sant de l’utiliser si vous avez du mal à communiquer

avec votre chien.

Au travers de ces exemples d’appren-tissage du rappel, les limites des tech-niques d’apprentissage apparaissent distinctement. La punition vient sanc-tionner un comportement sans que le chien ait conscience qu’il commet une faute. S’il réagit en revenant vers son maître et en est récompensé, c’est un moindre mal car il aura produit une réponse qui apparaîtra comme un comportement alternatif souhaité par le maître. Mais s’il persiste dans son erreur et continue à subir des puni-tions, il apprendra juste à ne pas reve-nir et à se méfier de son maître. La punition utilisée seule n’a que peu d’efficacité car elle se contente d’in-terrompre une action sans enseigner d’alternative. Le chien doit être assez inventif pour deviner ce que souhaite son maître ! Il est préférable d’utiliser les renforcements qui viennent récom-penser en douceur un comportement produit par le chien et souhaité par le maître. La punition négative a aussi son intérêt si elle est bien utilisée. Elle incite le chien à réfléchir à ce qu’il peut mettre en œuvre pour retrouver la gratification qui a disparu.

LE BON « TIMING »

Pour être efficace, une récompense doit apparaître très précisément à la fin de l’acte souhaité. Ainsi la séquence est mémorisée en entier. En début d’ap-prentissage il vous faudra être très rapide pour tomber parfaitement au bon moment et éviter que le chiot s’en-gage sur une autre activité qui serait alors maladroitement récompensée. En revanche, la punition, qui vise à ce que le comportement n’apparaisse pas du tout, doit intervenir au tout début de la séquence en question. L’objectif est

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d’éviter que le comportement appa-raisse ; il est donc logique de punir dès que l’action démarre.Prenons l’exemple de la propreté. Pour que le chiot apprenne à uriner dans un lieu approprié, la sanction devrait survenir en début de séquence dès qu’il commence à fureter pour chercher un endroit adéquat. Les féli-citations n’interviendront en revanche qu’en toute fin de séquence, lorsque le chiot aura fini d’uriner à l’endroit choisi. Le chiot apprend ainsi à inter-rompre son comportement avant d’entamer réellement son exécution et à achever le comportement que l’on cherche à obtenir, ici le fait d’uriner dans le jardin, par exemple.Une punition ne doit jamais intervenir après la bêtise. Le chien n’a pas la capa-cité d’associer une action passée à une sanction quelle qu’elle soit. Enfin, pour que le chien désapprenne un compor-tement indésirable il faudrait qu’il soit systématiquement réprimé. C’est une des contraintes d’un apprentis-sage basé sur la punition : être certain d’être toujours présent quand le chien se comporte mal. On en voit immédia-tement les limites pour l’apprentissage de la propreté, par exemple.

BIEN CHOISIR RÉCOMPENSEET PUNITION

Une récompense efficace doit être appréciée du chien. Elle sera d’autant plus stimulante que l’apprentissage est complexe. Ainsi, une croquette qui est une nourriture ordinaire n’aura pas de valeur de récompense pour la plupart des chiens, alors qu’un mor-ceau de fromage, de charcuterie ou un gâteau sec seront probablement efficaces.De même, une punition devrait être réellement désagréable pour le chien. Placer un chien dans le noir ou lui mettre le nez dans ses déjections n’a aucune valeur punitive. Les punitions efficaces sont celles qui s’approchent des règles naturelles de la vie en meute et ne nécessitent pas le recours à la violence. L’exclusion du groupe, qui peut être matérialisée par le ren-voi au panier, est la meilleure des sanctions. Inutile de vociférer et de poursuivre l’impertinent : votre cour-roux doit immédiatement s’atténuer dès lors que le chien obtempère. En se mettant à l’écart votre chien vous indique qu’il a compris l’interdit.

t Un chien ne dispose pas des structures cérébrales qui lui permettent d’associer une sanction à une action passée.

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L’APPRENTISSAGE PAR IMITATIONOU OBSERVATION

Il s’agit dans ce processus de repro-duire le comportement d’un individu modèle. Dans l’apprentissage par observation, ce sont les renforcements que reçoit l’individu modèle qui sus-citent le comportement chez l’obser-vateur et tendent à le fixer.Ce mode d’apprentissage est particu-lièrement opérationnel chez les jeunes qui ont des relations sociales fortes avec l’individu modèle.Pour le rappel, on peut utiliser un chien adulte parfaitement dressé au rappel, le rappeler et le récompen-ser ostensiblement pour attirer l’at-tention du chiot et l’inciter à revenir. Ensuite, le chiot qui obéit au rap-pel sera lui-même récompensé. Au début, le chiot est maintenu à dis-tance afin d’avoir le loisir d’obser-ver le modèle.L’individu qui sert de modèle doit entretenir des relations régulières avec le chiot (ce peut être, par exemple, l’autre chien de la famille). Un chien de rencontre ne constituera pas une référence que le chiot cher-chera à imiter. Attention : l’imitation permet aussi la reproduction de com-portements indésirables !

LE SAVIEZ-VOUS ?LA RÉCOMPENSE DOIT ÊTRE ALÉATOIRE

L’attrait pour la récompense sera supérieur si elle devient aléatoire. Ainsi elle augmente la motivation du chien à effec-tuer l’acte souhaité. Dans un apprentissage par récompense, il est conseillé de récompenser systématiquement lors des premiers essais, ensuite de façon intermittente une fois sur deux ou trois et enfin uniquement de temps en temps de manière aléatoire.

LA FORCE DE L’HABITUATION

On parle d’habituation et d’extinction pour désigner les processus correspon-dant à la disparition progressive d’un comportement après qu’il s’est répété régulièrement sans recevoir de ren-forcement. L’habituation concerne les comportements apparus sponta-nément (aboyer après le facteur, par exemple) et l’extinction des compor-tements appris (réclamer à table peut être considéré comme un comporte-ment appris !).L’extinction consiste à supprimer tout renforcement et permet de faire dis-paraître un comportement indésirable. Par exemple, si un chien a la mauvaise habitude de réclamer à table, l’arrêt définitif des dons de nourriture va lui faire abandonner ce comportement.L’extinction comme l’habituation nécessitent des conditions d’instau-ration très strictes. Les renforcements doivent définitivement disparaître. Si, dans l’exemple précédent, les pro-priétaires cèdent aux supplications du chiot et donnent « une fois de temps en temps », on rentre dans un programme de renforcement aléatoire qui a l’effet inverse et encourage le comportement indésirable. C’est d’autant plus difficile que la suppression des renforcements incite le chien à amplifier ses actes, donc à insister lourdement pour obte-nir de la nourriture. Enfin, l’extinction ne fonctionne que si les renforcements ont tous été repérés et supprimés.

L’APPRENTISSAGEDES ACTIONS COMPLEXES

Le façonnement, utilisé dans l’appren-tissage d’actions complexes, consiste à récompenser de façon graduelle les

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étapes intermédiaires du comporte-ment recherché. Le chiot est guidé dans son apprentissage de façon pro-gressive. Plus le but est proche, plus la récompense doit être importante.Ainsi, l’apprentissage du rapport d’ob-jet, qui consiste à rapporter un objet au maître sur ordre, relève du façon-nement. Initialement, le chiot est récompensé quand il prend l’objet en gueule, puis quand il revient avec l’ob-jet vers son maître, et enfin quand il le lâche sur ordre. À noter que les pre-mières étapes ne sont plus récompen-sées dès que le chien progresse.

LA MÉTHODE DU STIMULUSDISRUPTIF

Le stimulus disruptif est un sti-mulus incongru qui survient pour interrompre une séquence comporte-mentale. Le chien suspend son action et se met à l’écoute de son maître. Il faut aussitôt réorienter son activité vers le comportement souhaité.Un stimulus disruptif introduit une interruption momentanée. En l’ab-sence d’alternative, le chien reprend le comportement interrompu.Le stimulus disruptif peut être intéres-sant à utiliser dans toute situation où la concentration baisse ou bien quand la motivation pour le comportement indésirable est forte.L’apprentissage du rappel lorsque le chien s’éloigne peut servir d’exemple.

Vous pouvez util iser plusieurs méthodes de stimulus disruptif, ins-trumentale (avec un collier à spray qui permet de déclencher une brumi-sation de gaz à partir d’une télécom-mande) ou manuelle (taper dans les mains, jeter un objet à proximité, etc.). Secouer une boîte en fer contenant des objets métalliques peut constituer un stimulus disruptif ; le bruit fort ainsi déclenché va interrompre l’action en cours.Pour que la méthode fonctionne, il est indispensable de proposer immé-diatement un ordre qui offre au chiot un comportement alternatif (par exemple, l’ordre « Assis ! », de rappel ou d’immobilisation) sinon le compor-tement indésirable est vite repris et le chien n’aura rien appris.

COMMENT FAIRE APPARAÎTRE UN NOUVEAU COMPORTEMENT ?

COMMENT FAIRE DISPARAÎTRE UN COMPORTEMENT INDÉSIRABLE ?

– Renforcement positif (récompenses) – Renforcement négatif – Apprentissage par imitation ou par observation – Façonnement

– Punitions positive et négative – Extinction – Habituation – Technique du stimulus disruptif

u L’apprentissage par façonnement permet les apprentissages complexes comme le rapport d’objet.

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DE LA CONCEPTION À LA MÉTHODE

En éducation canine, deux méthodes qui reposent sur une conception très différente de la relation avec le chien s’affrontent : – La méthode traditionnelle fait une

large part à la théorie de la dominance. Elle repose sur le postulat que le maître doit dominer son chien pour espérer se faire obéir. La sanction devient un sup-port de l’autorité et est largement uti-lisée. Les comportements indésirables sont systématiquement sanctionnés : coup sec sur le collier, châtiments cor-porels, mise en soumission forcée, etc.

– La méthode douce ou positive connaît un large développement et un engouement auprès des proprié-taires soucieux d’avoir une relation de qualité avec leur animal. Les sanctions physiques sont proscrites et le proces-sus d’apprentissage repose essentiel-lement sur la motivation du chien. La méthode naturelle en est une variante qui utilise comme ressort les tendances spontanées du chien et les mécanismes par lesquels le chien ou ses homolo-gues sauvages acquièrent certains savoirs dans leur milieu naturel.Tout l’art de l’éducateur est de ren-forcer correctement un comportement spontané pour le fixer définitivement dans le répertoire comportemen-tal du chien et l’obtenir ensuite sur commande.Pour résumer, dans la méthode classique les bons comportements sont récompen-sés et encouragés tandis que les mauvais sont sanctionnés. Dans la méthode posi-tive, les bons comportements sont aussi récompensés mais les mauvais sont sim-plement ignorés ou font l’objet d’une punition négative (disparition de la récompense) poussant le chien à essayer un comportement alternatif.

Une question de méthode

Les méthodes d’éducation canine ont largement évolué depuis quelques années. Si les techniques d’apprentissage restent identiques, leur mise en

œuvre va suivre des principes totalement différents. Une certitude : l’éducation d’un chiot doit rester un bon moment partagé entre l’homme et son chien.

u L’éducation positive vise à instaurer une relation de qualité et un lien de complicité entre le chien et son maître.

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POINTS COMMUNS ET DIFFÉRENCES

Les deux méthodes ont pour point commun l’utilisation du conditionne-ment et des techniques d’apprentis-sage qui en découlent.Elles divergent sur un point essentiel. Dans les méthodes traditionnelles, l’erreur fondatrice est de considérer que les mauvais comportements sont des provocations ou des tentatives de domination qu’il faut impérativement anéantir. Les partisans de la méthode positive partent du principe qu’un comportement indésirable n’est que le fruit d’un renforcement maladroit. Ils s’interrogent sur les motivations et les émotions associées au fait de mal se comporter.Prenons l’exemple du chien qui saute sur son maître ou sur les visiteurs pour l’accueillir. Cherche-t-il à désobéir ou à dominer ? ou recherche-t-il plutôt une demande d’attention qu’il ne sait pas obtenir par un autre moyen ? La pre-mière option justifie qu’un coup de genou vienne sanctionner cette vilaine habitude laissant le chien désemparé. Il n’apprendra pas de comportement alternatif mais aura appris à se méfier de son maître et à se tenir à l’écart. Le résultat est peut-être atteint (le chien ne saute plus) mais c’est en introdui-sant une bonne dose de crainte dans la relation. Nombreux sont les proprié-taires qui hésitent à donner un coup de genou mais qui répondent aux sol-licitations en repoussant le chien sans ménagement ou en le grondant… sans succès. En lui répondant, quelle que soit la manière, le comportement a atteint son but : obtenir une marque d’attention, tant pis si elle est rude. En prenant l’option d’ignorer ce compor-tement, vous supprimez le bénéfice de son acte et il réfléchira à une attitude

alternative susceptible de lui apporter davantage de satisfaction. Si parallè-lement vous vous intéressez à lui dès qu’il adopte une attitude plus calme, il aura vite compris que c’est cette façon d’agir qui est la bonne.Les chiens sont assez économes dans leurs actes : s’ils adoptent un compor-tement c’est qu’ils en tirent un béné-fice. Avant de considérer que le chien cherche à vous nuire en n’agissant pas comme bon vous semble, met-tez-vous d’abord à sa place et inter-rogez-vous sur sa motivation à agir de cette manière.

LES LIMITES ET CONTRAINTESDE LA MÉTHODE POSITIVE

Les détracteurs des méthodes posi-tives les accusent d’être permissives ou laxistes. C’est une dérive qui existe et qui peut laisser les propriétaires désemparés car réticents à recourir à toute forme de sanction. La puni-tion devient un tabou absolu et ces méthodes mal appliquées sont un fiasco le chien finissant par agir comme bon lui semble.Les méthodes positives donnent des résultats moins immédiats que les méthodes traditionnelles. Elles demandent de la constance, de la patience et une analyse très fine du comportement du chien.Pour fonctionner, la règle absolue est que le chien doit considérer son maître comme un leader qu’il suivra coûte que coûte. Vous devrez absolu-ment installer votre leadership dans la relation (voir chapitre 5).Une éducation positive n’est par pour autant permissive. Vous aurez deux exigences auxquelles vous ne devez pas déroger :

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– Le respect de votre espace person-nel : le chien doit demander la permis-sion avant de rentrer en contact avec vous. Il n’a pas le droit de vous sau-ter dessus, de mettre la patte sur vos genoux quand vous êtes assis ou de bondir sur vous. Il doit être à sa place à moins que vous n’en ayez émis le sou-hait contraire… La demande de contact peut être discrète : il essaie de capter votre regard, remue la queue, à vous de voir si vous répondez à sa sollicitation. – Une obéissance instantanée aux

ordres simples : l’apprentissage sera considéré comme acquis dès que le chien répond à l’ordre et à la première injonction. Bien sûr, vous devez impé-rativement respecter les conditions suivantes :

• L’ordre doit être clair : utilisez tou-jours le même ordre, résistez à la tentation naturelle de conjuguer (« Assis » et non « Veux-tu t’asseoir » ou « Assieds-toi »).

• L’ordre doit être intelligible : assu-rez-vous que vous avez toute l’atten-tion de votre chien et qu’il est réceptif. Si votre chien est distrait, commencez par capter son attention en tapant dans les mains, en l’appelant ou en l’incitant à vous regarder (éventuelle-ment en prenant un jouet). • L’ensemble du message doit être

fiable : votre geste et votre posture doivent être en cohérence. N’oubliez pas que le chien accorde une grande importance à la gestuelle.

Déterminez avant toute chose un cer-tain nombre de gestes qui vous sont naturels et que vous associerez à des ordres.

IL N’EST PAS INTERDIT DE PUNIR

Certaines formes de punition restent comprises et non traumatisantes. Il suf-fit qu’elles soient acceptables d’un point de vue canin. Pour punir, il ne faut pas chercher à faire mal ! Les réprimandes prononcées sur un ton de colère avec une posture d’affirmation de soi sont parfaitement perçues. La menace doit s’interrompre dès que le chien montre des signaux d’apaisement ; inutile de le poursuivre en hurlant ! Si vous êtes obligé de punir trop souvent, c’est tout l’enseignement qu’il faut revoir. Le chien ne sait pas où est son erreur ou n’a pas compris quel comportement alternatif sera jugé comme satisfaisant.

LES TECHNIQUES DE BASEEN ÉDUCATION POSITIVE

Tous les apprentissages suivent la méthode suivante : – Première étape : obtenir le comporte-

ment souhaité par une stimulation ou

i Il n’est pas interdit d’interdire mais les sanctions physiques sont à proscrire.

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Pour pouvoir vivre en société, le chien a besoin de respecter un certain nombre de règles et donc d’être éduqué avec respect et bienveillance, selon les principes de l’éducation positive.

Docteur vétérinaire comportementaliste, Colette Arpaillange vous donne dans cet ouvrage toutes les clés pour bien comprendre votre chiot, adopter une approche juste et l’éduquer de manière à en faire un animal bien équilibré et heureux.

Les différents chapitres détaillent les étapes du développement du chiot selon son âge, du nouveau-né au seuil de l’âge adulte, et les apprentissages à acquérir. Vous découvrirez comment mettre en valeur ses aptitudes et l’encourager à développer ses capacités.En fin d’ouvrage, vous trouverez un programme pratique d’éducation aux ordres de base qui vous permettront d’apprendre à votre chiot à s’asseoir et à se coucher sur ordre, à marcher en laisse sans tirer, à accueillir les visiteurs sans sauter, etc.

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PAS SIBÊTES

Collection dirigée par LAETITIA BARLERIN, docteur vétérinaire, diplômée de l’École nationale vétérinaire d’Alfort. Outre son exercice professionnel, elle participe à plusieurs émissions télévisées (La Quotidienne sur France 5, 4 pattes pour une famille sur Gulli) et intervient en tant qu’expert vétérinaire dans la série documentaire La vie secrète des chats diffusée sur TF1. Elle collabore aussi à divers journaux professionnels et grand public et revues animalières.

L’éducationpositive du chiot