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Le Penn Ar & Co., journal trimestriel gratuit du collège Penn Ar Chleuz. Année 2013-2014 Trimestre 1 - N°1

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Page 1: Document 4

Pour tout savoir sur l'abeille, la

récolte du miel 201 3 et l'apiculture,

le niveau 6e a rencontré M. Jaffré,

apiculteur référent au collège.

En pages 1 -2.

Tous solidaires et vigilants.

Quel élève n'a pas déjà été témoin ou victime ou peut-être même auteur demoqueries ou de surnoms méprisants, voire de menaces ou mises à l 'écart ?Très mal vécues au quotidien lorsqu'el les sont répétées, ces violencesblessent terriblement et provoquent une souffrance parfois extrême dont lesauteurs ne mesurent pas toujours les conséquences pour leurs victimes.En 201 2, i ls / el les étaient 8 à 1 0% à souffrir de harcèlement, qu'i l soitpsychologiquel ou physique. Seulement 5,6 % des victimes osent en parler àun adulte au collège et 21 ,7% n'en parlent à personne. Souvent le sentimentd'être coupable et la honte imposent la loi du si lence.De plus, devant un cas de harcèlement, deux témoins sur trois préfèrent nepas intervenir. Et pourtant rien n'est pire que le si lence ! Libérer la parole etdésigner les harceleurs est la seule façon d'agir pour refuser tout type deviolence.N'oublions pas d'être attentifs aux autres et sol idaires des élèves que leurdifférence, réel le ou supposée, rend plus vulnérables aux agressions.

A lire en pages 15­19.

Cérémonie de remise du diplôme du

DNB pour la promotion 3e 201 3.

En cadeau, un T-shirt pour chaque

élève diplômé.

En page 12.

DDoossssiieerr :: SSttoopp aauu hhaarrccèèlleemmeenntt

La Fête de la Science à l'UBO. Des

activités éducatives toutes plus

ludiques les unes que les autres à

destination des 6e.

En pages 9­10.

JJoouurrnnaall ttrriimmeessttrrii eell ggrraattuu ii tt eenn ll ii ggnnee

TTrriimmeessttrree 11

AAnnnnééee 220011 33--220011 44

Portrait : un jeune professeur très

apprécié des élèves se dévoile.En pages 3­5

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Les classes de 6e et la classe ULIS du collège dePenn ar C'hleuz ont eu la visite d'un apiculteur quileur a donné un aperçu de ce métier. I ls se sontégalement intéressés à la vie des abeil les et à laproduction du miel lors de cette rencontre.

L'abeille, un insecte utile et mêmenécessaireL'apis mell iféra communément appelée abeil le, dela famil le des hyménoptères. Bien qu'on en fassel 'élevage, l 'abeil le n'est pas domestique. El le estméll ifère car el le fabrique le miel pour passerl 'hiver. Les abeil les vivent dans des ruches et

rassemblent de nombreux individus qui ont tous unrôle à jouer : la reine, les ouvrières et les fauxbourdons. Une colonie d'abeil les comporte entre 30et 60 000 individus ! Leur nombre varieconstamment à cause des dangers qui menacent lasurvie des ruchers comme par exemple l 'uti l isationabusive des produits herbicides et les pesticides.

La reine des abeillesLa reine est la femellereproductrice et la mère de toutesles abeil les de la colonie, C'estl 'abeil le la plus grosse; el l le vit 4à 5 ans. Environ une semaineaprès son vol nuptial pendantlequel el le est fécondée, el lecommence à pondre des oeufspour renouveler la colonie. Si lareine meurt, les abeil les donnentnaissance à une nouvelle reineavec un des oeufs que la reine apondu en été. Une alvéolecontenant une larve royale a uneforme boursoufflée très allongéeet facilement reonnaissable.Toutes les abeil les d'une mêmeruche sont les enfants de lareine.

Les ouvrièresLes abeil les ouvrières ontplusieurs fonctions : el les

butinent du pollen – de laprotéine végétale - et du nectarqui devient du miel aprèstransformation -, pour nourrir lesjeunes larves d'abeil les. . Aunombre de 30000 à la fin del 'hiver à 60000 en été elles vivent4 à 5 semaines. El les sontbutineuses, nettoyeuses ounourrices - car el les s'occupentdes larves de la colonie -,cirières – car el les fabriquent desalvéoles en cire qu'el lesremplissent de miel pour nourrirles larves qui s'y trouvent -, etaussi gardiennes.

Les faux bourdonsLes faux bourdons sontreconnaissables à leur formeplus large. I ls sont quelquescentaines dans une mêmecolonie. I ls ont une durée de viede 4 à 5 mois et ont une fonction

reproductrice pendant leprintemps et l 'été. I ls ont un rôlesocial au sein de la colonie. I lssont une dizaine à féconder lareine au cours du vol nuptial . I lsfont également office de radiateuren régulant la température de laruche.

Les ruches du collègeDenis Jaffré, apiculteur, possède1 00 ruches, dont 3 au collège et1 2 à Brest. Dans l 'une des ruchesles abeil les sont mortes et i l aprévu de renouveler la colonie.Courant octobre il a déjà récolté20 kg de miel. Les autres ruchessont placées dans la nature àproximité des cultures. Unpanneau signale la présence deruches et le numéro del'apiculteur propriétaire. Engénéral, 20 à 40 ruches occupentun rayon de 20 à 50 km.

LLaa vviiee ddeess aabbeeii ll ll eess,,

cc''eesstt cchhaaqquuee aannnnééee

eenn ooccttoobbrree aauu ccooll ll èèggee

L'apiculteur utilise une centrifugeuse et un couteauqui sert à désoperculer les alvéoles pour récolter lemiel.

PPaaggee 11

RReeppoorrttaaggee

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Visite de M. Jaffré,apiculteur à l'amphithéâtre

Les élèves ont assisté à laprojection d'un petit fi lm sur lesmenaces qui pèsent sur lesabeil les. Ainsi on apprend qu'enChine depuis 1 980 lespesticides - des produitschimiques : insecticides etherbicides - ont totalementél iminé l 'abeil le et les plantes àpollen, souvent des mauvaisesherbes ou adventices. Laproduction fruitière adramatiquement baissé. Lepaysans sont donc obligés depoll iniser à la main à la placedes abeil les. Avec une

tige de bambou à laquelle sontattachées des plumettes depoulet, les fermiers trempent latige dans le pollen recueil l i etfécondent les fleurs des arbresfruitiers par un simpleeffleurement.I l faut savoir qu'une rucheféconde 3 mil l ion de fleurs enune seule journée. On a calculéqu'aux Etats-Unis, recruter desouvriers agricoles pour féconderartificiel lement les fleurscoûterait 90 mil l iard de dollars.Cette méthode est impossible àappliquer à cause de son coût.L'abeil le est un insectepoll inisateur irremplaçable.

Autres insectes pollinisateurs

D'autres hyménoptères cousinsde l 'abeil le sont également despoll inisateurs. Par exemple,l 'abeil le "sol itaire" vit seule et faitson nid dans un trou dans le sol.C'est un excellent pol l inisateur.De même, guêpes, bourdons etfrelons participent à lapoll inisation des fleurs qu'el lesfécondent. Si l 'abeil ledisparaissait entièrement,seules les plantes à grainescomme le maïs, la pomme deterre, les céréales ou le riz seretrouveraient à notre table.

M. Jaffré est un membre militant de la

fédération internationale des associations

apicoles pour la défense des abeilles

dans le monde.

Dessin de Stérenn

PPaaggee 22

DDééccooll ll éé ddeess aall vvééooll eess ddeess rraayyoonnss ppaarr ll eemmoouuvveemmeenn tt ddee ll aa cceenn ttrrii ffuuggeeuussee,, ll ee mmiieellss ''ééccoouu ll ee ll eenn tteemmeenn tt..

LLaa rruucchhee oouuvveerrttee eett sseess rraayyoonnss ddee mmiieellssuu rr ll ee ttooii tt dduu ccooll ll èèggee..

RReeppoorrttaaggee

Page 4: Document 4

Mais qui est-il ? Un musicien ? Sûrement.

Est-un prof, un éleve ou même un autre adulte du collège ?

Voici son interview pour vous aider à deviner son identité.

QQuuii eesstt--ccee ??

Quelle est votre époquepréférée dans l'histoire de lamusique ?

- Hum.. . Le classique je pense.

Un artiste favori dans cettepériode ? Et votre oeuvrefavorite de cet artiste ?

- Mozart. . . Oui c'est ça, Mozart.Mon oeuvre favorite ? La40ème symphonie mais surtoutle premier mouvement.

Mais aujourd'hui, quel genrevous interesse le plus ?

- Le rock bien sûr ! Maissurtout, Noir Désir, Indochine etLana Delrey.

Un oeuvre dans ce genre ?

- Une chanson de Jean Félix

Lalamme dans l 'album Unevoix, une guitare. C'est unvirtuose de la guitare.

Pourquoi avoir choisi votremétier ?

- Le plaisir du contact avecl 'ado et du partage. Quand onfait notre métier, on reçoit avantde donner.

Quelles sont les critèresprincipaux pour vous ?

- Patient, l 'esprit ouvert et unebonne dose d'humour. Sil 'humour manque, on déprime.

Quelle est la qualité que vousappréciez chez les élèves ?

- La curiosité, même si c'est unvilain défaut, l 'esprit ouvert et latolérance.

Vous jouez de combiend'instruments ? Lesquels ?

- Ouh là là ! Je sais juste quecela ne tient pas sur les doigtsde la main. . . La guitare, labasse, le piano, le banjo ( pourvotre information : vous prenezune casserole à long manche etvous rajoutez des cordes. Biensûr c'est juste pour que vousimaginiez bien l 'instrument ),l 'ukulélé (une petite guitare), labatterie, la flûte irlandaise, labombarde ( une sorte de flûte )et plein d'autres mais nous n'enavons pas fini !

Avez-vous un instrumentfavori ?

- Tous les instruments à cordespincées.

Alors vous avez deviné ? Non, toujours pas ?

Mais c'est... Mr. Kelai bien sûr !

PPaaggee 33

PPoorrttrraaii tt

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Vous jugez-vous un bonchanteur ? Quels titresaimez-vous ?

- Je trouve que je ne chantepas très bien. . . Pour leschansons, cela dépend deshumeurs quotidiennes.

Seriez-vous prêt à faire unsolo devant un public ? AuQuartz par exemple ?

- (Rires) Euh. . . Et bien oui,je suis suffisament toquépour le faire.

Quelle est votre devisefavorite dans le musique ?

- Une devise de Claude(Non, pas Claude François)Nougaro " Ah tu verrasMozart est fait pour ça".

Quelle genre de musique

aimez-vous jouer avec vosinstruments ?

- Laissez-moi réfléchir. . . . Lerock mais je joue tout ce quej'entends (ou presque).

Aimez-vous les chorales ?Si oui, quel titre estimez-vous juste de chanter dansles chorales scolaires ?

- Oui j 'aime les chorales. Sije devais en faire une, j 'iraichercher dans le répertoirede la variété française :Jean-Jacques Goldman,Charles Aznavour entreautres.

Trouvez-vous desinconvénients dans votretravail au collège de PennAr Chleuz ?

- Non, bien au contraire

Quelle est votre devise engénéral ?

- Carpe diem.

Préferez-vous les voixaiguës ou graves ?

- J 'aime toutes les voixquand elles sont bienuti l isées. "J 'adore la voix deTal mais je déteste ce qu'el leen fait ( Aïe, aïe, aïe )"

Etes-vous chanteur,musicien ou les deux ?

- J 'accorde autantd'importance aux deux.

Pourquoi pas un autremétier ?

- Parce que je ne me voyaispas faire autre chose.

PPaaggee 44

PPoorrttrraaii tt

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Quelles sont les étudesnécessaires pour devenirprofesseur de musique ?

- Des études de musicologie.Mais j 'ai aussi un masteracquis et un autre mastermais non validé.

Le métier de remplaçant est-il plus difficle que laprofession de professeur"fixe" ?

- I l est différent. Êtreremplaçant, c'est la capacitéd'adaptation.

Le parachutage brusquedans un collège inconnu nevous fait pas stresser ?

- Si, me présenter dans un

nouveau collège est toujoursstressant, comme un musicienqui monte pour la premièrefois sur scène.

Avez-vous des peurs ? Sioui lesquelles ?

- Je n'ai pas de phobie. Jesuis capable du faire n'importequoi. Je profite de majeunesse.

Quel défaut retrouvez-voussouvent chez vos élèves ?

- La bêtise, c'est un fléausurtout dans votre génération.

Selon vous, quels sont vosprincipaux défauts etqualités ?

- Je suis patient mais je suisaussi tête en l 'air.

Qu'est-ce qui vous plaîtdans le métier de musicien?

- La musique, en rapport avecpassion. Je suis né dans lamusique. J'ai grandi dedans etje vis avec.

Dans quel ordre avez-vousappris à jouer de vosinstruments ?

- La flûte irlandaise depuis 9ans. A 11 ans, je suis entrédans une école de musique.

Julie, rédactrice et Annaëlle pour les photos,montages et interview en direct avec Mr.Kelai.

PPaaggee 55

Un professeur de musiquejeune et populaire dont lapersonalité a séduit lesélèves.Dommage qu'il ne soit restéqu'un trimestre au collège.

Un mot pour rire :

M. Kélai à la classe quandles élèves bavardent :

"Arrêtez de parler etregardez-moi car c'est moi lastar !".

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PPaaggee 66

Les 1 9 et 20 septembre 201 3, tous lesélèves de 6ème ont participé à un séjourd'intégration de deux jours avec une nuitéedans la presque-île de Crozon au centrenautique IGESA près du vil lage dePostolonec.Le séjour était encadré par les professeurssuivants : mesdames Cleuziou, Plumet,Montreer, Pencalet et messieurs Henry et

Prigent. Mme Hénaff, CPE, et Héloïse,surveil lante, étaient également présentes.Le but de cette sortie annuelle, renouveléechaque année au niveau 6e, est d'apprendreà connaître les autres élèves de sa classepour mieux vivre ensemble. De plus, horsdes murs du collège les élèves portent surleurs professeurs un regard qui n'est pas lemême qu'en classe.

La 6e 4 au grand completcélèbre sa pêche à piedmiraculeuse le long de laplage de l'aber.

LLee ssééjjoouurr dd '' ii nn ttééggrraattiioonn ddeess 66èèmmeess

Avant de monter dans sonkayak à l'assaut des vaguesil n'est pas inutile d'écouterles conseils des moniteursdu centre nautique.

Le séjour d'intégration revientchaque année. Réservé au niveau 6eil est à la fois sportif et social carson objectif est bien de se socialiseravec les autres élèves tout endécouvrant un nouveau sport, lekayak surf.

RReeppoorrttaaggee

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PPaaggee 77

Marjorie donne les dernières consignes à la classe de6e1 avant le top départ de la course d'orientation.

Le centre nautique

A l'al lée, les élèvesont tel lement chantédans les deux carsqu'i ls en ont perdu lavoix. «J'avais la voixcomplètementéteinte, comme sij 'avais mué !» dit ungarçon. Tous ontdormi dans deschambres collectivesà deux, trois ouquatre.Anna, une élève de

6e 4, garde un trèsjol i souvenir de sonséjour au centre. «Denotre chambre, nousavions une vuemagnifique sur lamer, Morgat, le portde Crozon et la petiteplage du vil lage dePostolonec.Réveil lées vers 7heures, nousregardions la lune serefléter dans l 'eau etc'était un spectacleféérique».

Les activitésAu menu des activitésproposées figuraient du kayaksurf, une course d'orientation,de la pêche à pied et uneheure de vie de classeconsacrée aux rumeurs avecle jeu du téléphone arabe.

La pêche à piedL'après midi du jeudi, «nousnous sommes promenés sur laplage, où nous avons pêchédes oursins, étoi les de mer,crevettes et crabes à maréebasse» précise Nina.«Le soir, nous avons organiséune veil lée. Nous avons joué àdes jeux de société et nousnous sommes raconté deshistoires et des blagues. Enfait, c'était un peu comme unecolo et je me suis fait plein denouveaux potes» ajouteGuil laume.

La course d'orientationLe vendredi matin, tous ontparticipé à une coursed'orientation par groupe detrois. Grâce à un plan ducentre nautique découpé en

zones, chaque groupe devaitretrouver en huit minuteschrono des objetsphotographiés sous desangles qui les rendaientdiffici lement identifiables puisles situer dans les zones duplan.Eva s'est beaucoup amusée.«Le partage des rôles dansle groupe et le temps limitéont fait monter l'adrénaline.C'est mon groupe qui agagné car nous avons sutravailler ensemble trèsefficacement» affirme-t-el lefièrement.

Le kayak surfPour beaucoup c'était lapremière fois qu'i lsexpérimentaient le kayak surf.Chaque élève avait un petitkayak individuel réduit àl 'arrière pour prendre lesvagues plus facilement. Pourgl isser, i l fal lait pagayer dos àla vague en se penchant enavant. «Séparément,remarque Chloé, le kayak et lesurf n'offre pas du tout lesmêmes sensations. Avec le

kayak surf la sensation deglisse est plus intense». «Monkayak s'est souvent retourné etj 'ai bu la tasse mais commec'était un kayak ouvert, donc jene risquais rien, ajoute Alizéa,une élève de 6e1 .

Carton plein donc pour ceséjour d'intégration que leniveau 6e apprécie toujoursautant au point d'enredemander. I ls seront ànouveau comblés vers le moisde juin 201 4 avec une sortieKayak rien que pour eux !

I ls / elles ont dit sur leurséjour

Lolita : «C'était bien, on s'estbeaucoup amusé».Louna : «C'était bien mais leproblème c'est qu'on seconnaissait déjà presque tousdepuis la primaire !».Guillaume : «I l fal lait souventse changer mais j 'avais oubliémes bottes et mes vêtementsde rechange alors c'était unpeu la galère. . .».

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Jordan (à gauche) :I l sait parler à ses élèves en s'exprimant avec des mots simples que tout le

monde comprend.

Benjamin :"Un bon prof est celui qui ne met jamais de mots dans les carnets. Avoir le

sens de l'humour et nous faire rigoler tout en exigeant un travail sérieux est

également une qualité essentiel le chez un bon prof. I l doit savoir captiver son

public par un cours avec des activités variées et de nombreux exemples

pour i l lustrer ce qu'i l dit. En résumé un bon prof est celui qui sait faire aimer

sa matière."

Nassim (à droite) :I l ne met pas de mot pour rien, ne s'énerve pas et sait être drôle à l 'occasion.

Yoan : " J 'aime uniquement les profs qui nesont pas du tout sévères. I l faut également

qu'i ls soient drôles et qu'i ls sachent raconter

des blagues. I l est important pour moi qu'i ls

parlent distinctement et simplement et que ce

qu'i ls disent soit compréhensible par tous. De

plus j 'apprécie quand ils sont à notre écoute et

qu'i ls soient patients. Je n'aime pas trop les

profs qui s'emportent souvent. "

Inès et Maxime :" Pour nous, le prof idéal est un peu strict

mais un peu aussi dans la rigolade. I l pratique

souvent des travaux en groupe."

LoÏcia, Anne-Lou et Lola :"Le prof idéal est sympa et drôle. I l ne crie

pas trop et i l s'exprime clairement. Avec un

tel prof on apprend plus facilement sans

avoir trop de devoirs à faire. Pendant le

cours l 'écrit et l 'oral doivent s'équil ibrer."

Nous avons posé la question la question suivante à des collégiens et col légiennes :

Quel est pour vous le prof idéal ?

Clément :" J 'aime qu'un prof aide les

élèves en difficulté. I l peut être

strict mais pas trop . I l sait

s'expliquer clairement avec les

mots appropriés. I l sait rendre

son cours intéressant par des

travaux pratiques ou activités de

groupe. Les élèves sont plus

impliqués quand ils donnent leur

avis ou qu'i ls manipulent et font

des expériences."

Ewen :"Le prof idéal est drôle. I l ne

gronde pas trop. I l n'y a pas

d'injustice de sa part. Et i l ne

fait pas de différence entre

les fi l les et les garçons. Enfin

i l apprécie la classe dans

son ensemble".

Micro-

Trottoir

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Notre classe, la 6e2, s'est rendue à la fête de lascience avec la classe de 6e1 dans le cadre ducours de mathématiques. Nous sommes allés àl 'UBO (Université de Bretagne Occidentale) desciences où nous avons participé à des atel iers de

jeux mathématiques comme des jeux de cartes avecun menteur (euse), des jeux de cubes avec desfigures à reconstituer, le jeu de Fort-Boyard avec desallumettes et plein d'autres activités tout aussiludiques et qui font réfléchir.

Quelques exemples de jeux :

Fort-boyard allumettes / bouchons

Ce jeu contient 1 3 ou 21 al lumettes. Le perdant estcelui qui prend la dernière allumette. Le principe dece jeu est de travail ler la division. Chaque joueurpeut prendre au maximum 3 allumettes. Pourgagner, le joueur qui joue en deuxième doit prendre1 al lumette si le premier joueur en a pris 3; le joueurqui joue en deuxième doit prendre 2 allumettes si le

premier joueur en a pris deux; le joueur qui joue endeuxième doit prendre 1 al lumette si le premierjoueur en a pris 3. Pour que le deuxième joueurgagne, i l doit vei l ler à ce que les deux joueursprennent quatre al lumettes à eux deux sur un tour.Le jeu Fort-boyard, c'est des maths car i l faut uti l iserla table de 4. C'est aussi de la science car i l fautdévelopper ses idées.

Manon, Meriem, Sandra

Bouchon / triangle

I l fal lait faire un triangle à plat avec des bouchons decouleurs.I l y avait des bouchons mauves, bleus, blancs. Surla premiers l igne, on pose quatre bouchons et lepremier et le dernier doivent être de la mêmescouleur. I l faut mettre un bouchon bleu et unbouchon blanc dans n'importe quel ordre sur lamême rangée.La rangée suivante, on aura un bouchon de moins. I lfaut disposer les bouchons pour former des trianglesavec la première rangée. Chaque triangle doit être

formé avec un bouchon de chaque couleur.La rangée d'après, on n'aura que 2 bouchonsdisposés pour former des triangles, constitués des 3couleurs.La dernière rangée ne contient qu'un bouchon quiest de la même couleur que les deux autressommets.On s'aperçoit que si on met plus de bouchons etqu'on suit les mêmes règles , les trois sommets sonttoujours de la même couleur.Ce jeu est mathématique parce qu'on parle desommets.

DDeess

ccooll ll éégg iieennss

àà llaa ffêêttee

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PPaaggee 99

RReeppoorrttaaggee

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Le cube brisé

I l faut reconstituer un cube avec 9solides. I l y a une pyramide rouge, 4pyramides bleues, 2 pyramidesvertes,1 pyramide jaune et un prismegris à 6 faces. On met les 2 pyramidesvertes au fond. Ensuite, on met lapyramide jaune. Quand on a fini le

bas, on remplit le haut.C'était assez diffici le. Ce qui étaitdiffici le, c'était d'arriver à placer la plusgrosse pièce : la pyramide jaune.C'est des mathématiques car i l y a desvolumes. Les maths, c'est de lascience.

Arthur, Céline, Gabriel.

Le triangle pyramideCe jeu est plutôt géométrique. I l fal lait reconstituer lemême tétraèdre composé de boules rouges que celuiqui était représenté à plat sur la planche en bois àplat. On devait le représenter en volume avec despièces de 4 et 6 boules. I l fal lait essayer d'assembler

les boules pour avoir le même tétraèdre. On avraiment aimé ce jeu même si nous n'avons pasréussi à reconstituer le triangle de boules rouges toutseuls.Une fois reconstitué, le tétraèdre ressemblait àdes atomes et avait une forme géométrique.

Florian, Yann, Doriane

Les cartes

C'était un atel ier de cartes : i l faut trouver la carteque l 'autre joueur a choisi.On joue avec 2 cartes ouplus et on peut mentir une fois. On doit poser lemoins de questions possible à l 'adversaire : quand ily a 2 cartes on a le droit de poser 3 questions.Exemple: je choisis la carte 6. Mon adversaire doitposer 3 questions pour trouver la carte que j'aichoisie.

Je vais lui dire 2 réponses vraies et une fausse.Pour gagner, i l faut poser 3 fois la même question.Nous avons trouvé que le jeu était bien car c'étaitamusant.On essaye de prévoir l ' issue d'une expérience àl'aide des mathématiques. Là, i l s'agit de savoirquand la personne a menti et de trouver la bonneréponse malgré une erreur.

Camélia, Mylène, Yasmina, Lucie

Les faces, sommets, arrêtes

Nous avons vu un jeu qui consistait àcompter le nombre de faces, desommets et d' arêtes de différentsobjets : bal lons de foot, de rugby, debasket ou de différents solides.I l fal lait additionner le nombre defaces et le nombre de sommets; puis

soustraire le nombre d' arêtes. Et lerésultat était toujours le même : 2pour tous les objets.C'est un jeu mathématique parcequ'on compte et qu'on constate quele résultat est toujours valable.

Antoine, Nathan, Giovanni

Nous avons découvert au travers de différents atel iers les mathématiques sous un autreangle : manipulation de solides, tours de cartes, repérage et correction d'erreurs dans latransmission d'informations. . . Un programme ludique qui a remporté un vif succès !

PPaaggee 1100

RReeppoorrttaaggee

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PPaaggee 1111

La parole donnée aux EAP" L'expérience est pour nous trèsintéressante. C'est un peu unavant goût du métier deprofesseur que l 'on envisage defaire plus tard. Pour la plupartd'entre nous c'est une vocationqui nous a attiré dès le lycée. Denos jours, le professeur joue unrôle essentiel dans notre société.I l ne s'agit plus non seulementd'enseigner mais aussid'éduquer. I l transmet des valeursciviques, sociales, etc. Et cetravail au collège est vraiment làpour nous confirmer ou non dansnotre choix de devenirprofesseur. C'est vraiment un bon moyend'échanger avec les élèves ou avec lesprofesseurs sur leur approche pédagogique etleur point de vue sur le métier d'enseignant".«I l est vrai qu'au début on se sent un peuperdu. Tu dois réussir à t'intégrer à uneorganisation que tu ne connais pas. De plus

notre jeune âge peut parfois être unhandicap, i l faut réussir à sefaire respecter des élèves. Maisi l faut aussi réussir à s'adapter àchacun d'eux. Ce n'est pasforcément facile. Certains aurontplus besoin de notre présencepour les aider dans leur travailgrâce à un soutien particul ier,alors que d'autres arrivent à êtreautonomes et préfèrent travail lerseuls. Eh oui, être prof c'est toutun métier et ça s'apprend!»

La parole donnée aux élèves« L'année dernière, en 6ème, un EAP nous afait réviser les bases de français enorthographe. C'était sympa.» nous ditDaphné.« Avec l'EAP, nous avons récité par cœur unrôle en théâtre» déclare Maëlle.

Mme Parquic et Andréa.

Il ne vous a sans doute pas échappé quedepuis quelques mois de nouvelles têtessont apparues au collège, associées à unnouveau sigle « EAP », mais qu'est-cedonc ???

Le terme E.A.P. signifie «Emploi AvenirProfesseur». I l s'agit d'un projet mis en placeen 201 3 par l ’Éducation Nationale àl 'intention d'étudiants qui se destinent aumétier d'enseignants. Après avoir déposé undossier de candidature auprès du Rectoratde Rennes, les étudiants sélectionnés pourle programme sont mis en relation avec uneécole primaire, un collège ou un lycée situésprès de chez eux. I ls passent alors unentretien auprès du directeurd'établ issement. S'i ls obtiennent ce poste, les

EAP s'engagent obligatoirement à passer aumoins un concours de l 'enseignement public.

Leur rôle au sein du collège est varié : i lspeuvent tout aussi bien faire du soutienscolaire avec plusieurs ou même un seulélève, participer aux cours avec lesprofesseurs de leur matière, par exempleHistoire-géographie, Anglais ou Français et/ou mettre en place des projets aveccertaines classes comme l' IDD en 5ème,l 'AP en 6ème, participer à des atel ierscomme le Club journal du collège, etc. Cetravail en contact direct avec les élèvespermet à l 'EAP de se famil iariser avec sonfutur métier et de participer à l 'organisationd'un établissement scolaire

UUNN EEAAPP,, QQUU ''EESSTT CCEE QQUUEE CC''EESSTT ??

Constance, EAP, se destine

au métier de professeur de

français. Elle a participé au

dossier de ce numéro.

EEnnqquuêêttee

Brève

Page 13: Document 4

Voici ce qui m'est arrivé un matin sur une voiepiétonne. . . Comme chaque jour je vais acheterune baguette de pain chez le boulanger ducoin.Je dois traverser un axe routier. Je traversedonc tranquil lement la première route puis,alors que je suis sur le passage clouté d'enface, je passe paisiblement et là, je vois arriveà toute vitesse une voiture passant par la voiedes bus et des urgences.Paralysé par la peur, je ne peux bouger et meprends juste le rétroviseur qui ripe sur montorse. Puis je suis projeté sur le sol.Je rentre chez moi en état de choc. Depuis cetincident je fais très attention quand je traversecette route.

Mon billet d'humeur "Ras- le- bol des gens qui ne respectent pas le codede la route pour glaner juste quelques minutes !"

Le trajet que j'ai fait ici en noir et celui de la voiture enrouge. Jules

Un public nombreux - ex-élèves de 3e et parentsd'élèves - a répondu présent à l 'invitation de M.Lamour le 11 octobre en fin d'après-midi pourune cérémonie de remise du dipôme du brevetaux ex-élèves de 3e de la promotion 201 3.En récompense des efforts fournis les élèves ontreçu en cadeau un T-shirt arborant le logo ducollège. Une collation a suivi, réunissant élèves,professeurs et parents. Ce fut un tempsd'échanges et de convivial ité partagés appréciéde tous. Nul doute que cette cérémonie s'inscriradans une tradition qui deviendra chère aucollège.

En haut de l'amphithéâtre où s'est déroulée lacérémonie, le groupe d'élèves de 3e montre avecfierté leurs T­shirts ornés du logo du collège sousles yeux attendris de leurs parents.

M. Lamour et MmeBourgeois assistés parMme Hénaff, CPE,remettent le diplôme etle T­shirt aux titulaires duDNB (diplôme nationaldu brevet).

Le logo du collège

Remise des diplômes duDNB pour la promotion 201 3

PPaaggee 1122

Brève

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Mon coup de coeur du moment est un roman de 2006 del'auteur Jean-Claude Mourlevat. J-C-M a fait sensationlors de la sortie d'une de ses plus grandes œuvres en2006. I l a remporté de nombreux prix en France. Prix delecteurs, de télévision, ou même le prix des collégiens.Ce livre m'a permis de m'évader de la technologied'aujourd'hui et de m'échapper dans un imaginairecaptivant. C'est une histoire passionnante que j'ai lued'une traite, comme si je ne pouvais plus en sortir. El le estoriginale et bien digne d'un auteur jeunesse comme JeanClaude Mourlevat.

Le Combat d'Hiver

Auteur : Jean-Claude MourlevatEditeur : Gallimard JeunesseDate de Parition : 2006Pagnetion : 331 pages

L'histoire et lespersonnagesQuatre adolescents, Helen,Milena, de l 'internat desfi l les, et Bartolomeo, del 'internat des garçons,accompagnés du lutteurMilos s'évadent pargroupes de deux de leursorphelinats-prison, Milenaet Bart en premier, puisMilos et Helen. I lsreprennent la lutte perduepar leurs parents quinzeans plus tôt.

Ont-i ls la moindre chanced'échapper aux terribles"hommes-chiens" dont lemaître-chien est Pastorlancé à leur poursuite dansles montagnes glacées ?Pourront-i ls compter sur le"peuple cheval"accompagné de leur chefFaber ?Et survivront-i ls à labarbarie des jeux du cirquerevisités par la Phalange etle répugnant dirigeant VanVlyck tombé amoureux de

la mère de Milena : Eva-Maria Bach ? Leur combat,hymne grandiose aucourage et à la l iberté, estde ceux qu'on dit perdusd'avance, en particul iercelui de Milos, mis malgrélui dans une arène degladiateur dans le seul butde satisfaire les dirigeantsde la Phalange. N'attendezplus pour l 'emprunter auCDI .

Un récit fort en émotionA travers ce récit, l ’auteurfait éprouver au lecteur denombreuses émotionscomme la tristesse, la joie,la compassion, et quelquesautres encore que je nevais pas citer. Tout d’abord,en écrivant son récit enfocalisation interne, le plussouvent du point de vued’Helen Dormann. Lelecteur est plongé au cœur

de l’histoire et partagetoutes les émotionsressenties du personnageau cours de l 'histoire. L'undes temps forts est la mortpathétique de Milos Ferenzyqui survient quelquessecondes avant la l ibérationdes gladiateurs. . . Mourir tuépar un gladiateur nomméCaîus, qui, phobique deschats, a confondu ce pauvregarçon avec un chat, quel le

idiotie ! Ce n’est pas la mortla plus agréable et logiqueque l’on connaisse. C'est unmoment émouvant : que cesoit le passage où on a lepoint de vue de Milos qui sevoit mourir, ou celui avec lepoint de vue d' Helen quiaime Milos et pour qui cettedisparition est une blessure.En bref, j 'adore ce roman etj 'espère que vous aussi.

Annaëlle

PPaaggee 1133

UUnn mmééttii eerr

ppoouurr ddeemmaaii nn

Page 15: Document 4

L'apiculteur est un éleveurdont le cheptel est l 'abeil le quilui permet de produireprinipalement le miel.

Les grandes étapes del'activité apicole sont lessuivantes : visite sanitaire desruches au printemps pour voirsi el les sont en bonne santé;pose des hausses (oumagasins à miel) pour assurerle stockage du miel auprintemps; récolte du miel puisextration et enfin, mise enpots en automne. L'hiver estmis à profit pour préparer lematariel nécessaire audémarrage de l'annéesuivante.L'activité de l 'apiculteurdépend du nombre de ruchesqu'i l conduit. Avec 1 00 ruches,on peut considérer que je suisoccupé le 1 /3 de mon tempspour les ruches. Le minimumest de 200 ruches enproduction de gelée royale etde 300 ruches pou productionde miel s'i l est vendu en direct.

En finistère, la moyenne pourun professionnel est auxenvirons de 400 ruches.

Parmi les avantages, jeconsidère que travail ler dansla nature est superbe car lanature est bel le. Parmi lesinconvénients, les difficultésmajeures sont principalementl iées à la conduite des ruchesdans un environnement parfoisdiffici le pour les abeil les. Je neconsidère pas que lesconditions de travail del 'apiculture soient diffici les,c'est avant tout pour moi unepassion;aussi , je n'y vois pasde difficultés particul ières.

L'activité de l 'apiculteurdépend de l'environnement etdes conditions cl imatiques.Malheureusement les abeil lesmeurent beaucoup à causedes maladies, du cl imat, de lapollution et des pesticidesuti l isés par les agriculteurs.I l est également nécessaired'aimer la nature et d'être bienformé à la conduite desabeil les.Pour devenir apiculteur i lexiste des formations qui sontdél ivrées dans le départementdu Finistère au Nivot(établ issement privé) sur lacommune de Loperhec. Pourdevenir apiculteurprofessionnel, des écolesspésial isées préparent lescandidats au métierd'apiculteur. Aucun diplômen'est obligatoire pour cemétier. Mais un bacprofessionnel de conduite etde gestion d'une exploitationagricole est conseil lé.

Paul et Nolwenn

L'apiculteur(trice) est un éleveur(euse) d'abeilles.

Il les soigne, les protège de leurs pédateurs naturels

comme le frelon et des maladies.

Au printemps il veille à leur bonne santé des

colonies et les développe en installant des ruchers

près de champs en fleurs. Il s'associe à des

agriculteurs qui souhaitent faire polliniser leurs

cultures.

En été il récolte le miel fabriqué par les abeilles et en

automne il prépare les colonies à affronter l'hiver.

Toute l'année il entretient le matériel et renouvelle les

ruches.

Il peut également faire l'élevage de reines qui

assurent la survie et la reproduction d'une colonie.

AAppiiccuu ll tteeuurr((ttrrii ccee)) ,, uunn mmééttii eerr ddee ppaassssiioonn

àà ll ''ééccoouuttee ddeess aabbeeii ll ll eess

UUnn mmééttii eerr

ppoouurr ddeemmaaii nn

PPaaggee 1144

Page 16: Document 4

SSttoopp aauu hhaarrccèèlleemmeenntt

Le harcèlement à l'école est une réalité douloureuse contrelaquelle l'école se mobilise.Pour les victimes c'est une souffrance permanente qui lesmarque profondément et dont les conséquences sont parfoisdramatiques.Pour les tourmenteurs l'utilisation de la violence physique oupsychologique est également un signe qui doit alerter.Sans être harceleur ou victime nous avons tous été témoinsde scènes de harcèlement auxquelles nous avons réagi dedifférentes manières : moqueries, indiférence, passivité...C'est justement notre réaction qui peut augmenter ou mettrefin à cette violence.

Les formes de harcèlement

Bien vivre sa scolarité au collègene va pas toujours de soi.Certains élèves ou adultes lasubissent malgré eux dans leurquotidien à cause de violencessubies. On les désigne commedes violences physiques (coups,affaires abîmées, bousculadesvolontaires, agressions, jeuxdangereux imposés. . . ) ou / etpsychologiques (insultes,moqueries, menaces, surnomsméprisants, mises à l 'écart. . . ).Qui n' a pas déjà été témoin dejets d'objets, pincements,tirages de cheveux, surnomsméchants, jeux dangereuximposés, mises à l 'écart ouentendu parler de rackets?

Si el les sont répétées et durentdans le temps, c'est duharcèlement, de l 'ancien français«herser» signifiant «tourmenter,malmener». Puis le mot devient"herceler" et enfin harceler«soumettre sans répit à depetites attaques en actes ou enparoles».

1 0 % des collégiens rencontrentdes problèmes avec leharcèlement et 6 % decollégiens subissent unharcèlement qu’on peut qualifierde sévère à très sévère.(source : MENJVA, DEPP –enquête nationale de victimationau sein des collèges publicsréalisée auprès de 1 8 000élèves. Octobre 2011 ).

Avec la popularité des réseauxsociaux (Facebook, Twitter, e-mail , blogs. . . ) - accessibles àpartir de 1 3 ans - de nouvellesformes de harcèlement sontapparues sur Internet, lecyberbul lying oucyberharcèlement qui consiste àenvoyer des messagesd'insultes, d'intimidations, derumeurs malveil lantes, demenaces ou de chantage. Ecriresans arrêt à la même personneen la dévalorisant sur sonphysique, proférer des injures(parfois à caractère raciste),menacer ou nuire à saréputation en lançant de faussesrumeurs relèvent duharcèlement et de la diffamation*

. Ce sont des actes punis par laloi. Leurs auteurs, col légiens oulycéen, vont même jusqu'àréclamer l 'exclusion de leursvictimes par d'autres élèves. Lafacil ité d'enregistrer des vidéossur un portable et de les mettreen ligne, ainsi que l 'absence decontrôle d'identité, a donnénaissance au "happy slapping"qui veut dire "joyeuse claque".C'est l 'action de fi lmer uneagression physique plus oumoins violente avec untéléphone portable et de ladiffuser via Internet. Leursauteurs pensent que plus leursvidéos sont vues, plusl 'agression est réussie. Ces sitessont souvent des défouloirs quisal issent l 'image et la réputationdes personnes qui en sontvictimes. I l est donc trèsimportant de maîtriser sonidentité numérique car el le estaccessible et manipulable partous.

*diffamation : propos portantatteinte à l 'honneur d'unepersonne

PPaaggee 1155

DDoossssii eerr

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Pourquoi y a t-il des victimes et

des harceleurs ?

Des règles de vie collective sontnécessaires pour vivre ensemblemalgré nos différences. Comme ilest écrit dans la déclarationuniversel le des droits de l 'homme" La liberté consiste à pouvoirfaire tout ce qui ne nuit pas àautrui". La violence sous toutesses formes est interdite par lerèglement intérieur. Les règlessont là pour nous protèger mêmesi on ne s'en rend pas compte.Un collégien a le droit des'exprimer l ibrement dans lerespect de l 'autre, camarade,professeur, ou toute autrepersonne présente au collège.Pourtant, i l arrive que les règlesadmises par un groupe soientinjustes quand ses membres s'enprennent à un élève isolé. Parexemple j 'ai souvent constaté queles plus grands "contrôlent" lesplus petits. Les plus âgésentraînent les plus jeunes et enfont souvent les complices deleurs bêtises. I ls leur parlentméchamment que ce soit en

verlan ou en uti l isant des grosmots et des menacesintimidantes. I ls sont parfoisarrogants envers d'autres élèveset même envers des professeurs.I ls pratiquent parfois le chantage.

Cela fait peur et les plus faiblesse laissent faire. I l arrive aussiqu'un groupe remette toutes lesfautes sur un seul élève. Lesélèves se déchargent de leursresponsabil ité sur un souffre-douleur qui n'est pas choisi auhasard.I l / el le est comme tout le monde,avec une différence qui vareprésenter tous les problèmesde la classe. I l / el le peut être le/lapremière ou le/la dernière, unepersonne un peu trop ronde, tropgrande, un étranger qui parle mal

le français, etc. Même si lapersonne visée n'y est pour rien,c'est diffici le de s'en sortir, surtoutsi el le reste une victime.

Existe t-il un profil type du

harceleur ?

Les harceleurs sont aussi bien de"bons" élèves que des élèves endifficulté qui ont besoin de sesentir supérieurs pour exister. I lstraitent le bon élève de «fayot»,«lèche-bottes» parce qu’i ls sontpeut-être jaloux de sa réussite quilui rappelle leurs échecs et lesfont souffrir. I l est plus diffici le deregarder en face ses difficultés etde demander de l’aide. Onpréfère ignorer ses faiblesses enfaisant souffrir quelqu'un d'autrequi ne comprend pas et se dit :"Pourquoi moi ?". I l / El le se sentvite coupable : "Ce doit être dema faute si ça tombe sur moi."Pourtant ce n'est au harcelé dese remettre en question, maisplutôt ce qu’i l représente pour leharceleur. On ne réalise pas quele problème vient du harceleur etnon de la victime.

Le harceleur,

sa victime

et

un témoinmoqueur

par Eva,

élève de 6e

"Respecter l'autre, c'est leconsidérer en tant qu'êtrehumain et reconnaître lasouffrance qu'on lui infflige",Le harcèlement moral. Marie-France Hurugoyen.

PPaaggee 1166

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Quand un élève (ou un groupe)en maltraite un autre, i l se sentavant tout supérieur et i l selaisse aller à une certaine dosede sadisme. La question est :pourquoi a-t-on besoin de sesentir supérieur en agressant eten arriver à détester quelqu’unqui ne nous a rien fait ? Peut-être parce qu’i l nous rappellequelque chose qui nous faitsouffrir ou dont on a honte, etcela peut mettre en colère. Ouencore pour cacher aux yeuxdes autres un sentimentd’infériorité. Parfois onharcèle parce qu’on a étéharcelé soi-même. I l s'agitalors d'une vengeance. Onne trouve pas d’autressolutions pour dépasser lapeur qu’on a vécue. Danstous les cas, harceler unautre élève donne une imagede toute puissance. On n’estplus la victime exclue dugroupe. On oublie même lapeur et la souffrance qu’on aressentie lorsqu’on était lesouffre-douleur. On ne veut pasvoir le mal que l’on fait. On semet des oeil lères. Le harceleur,comme le harcelé, a besoind'aide pour surmonter ses

propres difficultés. Car faire dumal aux autres est le signe quel'on ne va pas si bien que ça.

Un élève de collège témoigne

«J'ai déjà été victime deviolences verbales dans moncollège : rai l leries quotidiennesà propos de mon physique, mesvêtements, ma coiffure, etmême de violences physiques :une fois on m'a poussé aumil ieu d'un couloir, je suis tombéet j 'ai reçu des coups de pieds.

Tout était bon pour se moquerde moi. Ça a duré environ deuxans en permanence, dans lesclasses, les couloirs, la cour, leself et même sur le chemin du

collège.Subir ce harcèlement jour aprèsjour a eu des effets un peunégatifs sur mes résultatsscolaires. Je me sentais de plusen plus déprimé et dévalorisé,surtout que j'avais du mal enparler à un adulte de monétablissement. J 'ai parfois eudes idées noires.Heureusement, j 'avais quelquesamis au collège. I ls m'ont aidé àtenir et m'ont parfois défendu.La seule à qui j 'ai tout raconté,c'est ma mère qui m'a donné

quelques conseils : nepas les écouter etrépliquer en uti l isantl 'humour ou l 'ironie.Malgré tout, j 'ai toujoursessayé de rester joyeux etoptimiste. Je me répétaisen boucle que mestourmenteurs n'étaientque des idiots. J 'essayaisde garder mon calme etde ne pas répondrequand c'était possible.Mais j 'atteignais parfois

mes limites. C'est grâce à lamusique que je n'ai pascomplètement craqué quand jerentrais à la maison après lescours».

"Je me répétais en boucle quemes tourmenteurs n'étaient quedes idiots. J'essayais de gardermon calme et de ne pas répondrequand c'était possible. Maisj'atteignais parfois mes limites.C'est grâce à la musique que je n'aipas complètement craqué quand jerentrais à la maison après lescours».

Mots-mêléssur le thème

duharcèlement

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Les conséquences pour lesvictimes

Les violences répétées, qu'el lessoient petites ou grandes,physiques, verbales ou morales,détruisent l 'estime de soi et nesont pas sans conséquencesdans une scolarité : résultats enbaisse voire en chute l ibre.Dans certains cas extrêmes lavictime peut même être pousséeau suicide comme JonathanDestin, harcelé pendant six ans,qui raconte dans son livre* lesmoqueries sur son nom, sonpoids, la dyslexie* qui luicomplique ses apprentissages àl’école, le racket…Si les autres élèves sont souventtémoins malgré eux, les victimesont l 'impresssion d'être seuls aumonde. Seulement deux témoinssur trois font quelque chose pourfaire cesser le harcèlement.Les victimes ressentent de lahonte et se sentent coupablesmême si el les n'y sont pour rien.El les deviennent tristes,anxieuses et n'osent pas parlerde leurs souffrance : 21 ,7 % desvictimes de harcèlement restentmuettes. El les sont souventmises à l 'écart et n'osent plusprendre la parole en cours. Puis

el les finissent par déprimer etont peur d'al ler au collège.Pourtant mettre des mots surl 'enfer que l 'on vit est un vraisoulagement et la meil leurefaçon de mettre fin auharcèlement. Parmi les harcelés,seulement 5,6 % se confient àun adulte au collège.Quand il s'agit de cyber-harcèlement (sur le net), lasituation devient viteincontrôlable. Insultes, rumeurs,moqueries, trucages de photospeuvent bouleverser la personneconcernée et dégrader saréputation aujourd'hui et dansl 'avenir car tout ce que l'on metsur les blogs ou réseaux sociauxlaisse une trace.Et i l est très diffici le de les (faire)effacer. De plus, même si leresponsable est puni, le mal estfait. Chaque fois que la personneest "googlisée", - c'est-à-direquand on recherche sur el le desinformations avec le moteur derecherche "Google" -, ce que despersonnes malveil lantes ontpublié apparaît. I l reste donctoujours une partie de sonidentité numérique* qui nedépend pas de soi mais de ceque d'autres ont publié sur soi.

Comment faire face ?

Ceux qui ont connu cettesituation le savent peut-être déjà: plus on se considère commeune victime, moins on a dechance de s'en sortir. Lameil leure attitude est de ne pasrester seul(e). Si quelque choseen soi de différent dérange, i lfaut al ler vers les élèves quipartagent la même différence.Par exemple un bon élève peutfréquenter d'autres élèves enparticipant à des activités ouclubs à l 'heure de midi. Un élèveen difficulté peut se faire descopains qui ne le jugeront pasdans des cours de soutienscolaire.I l faut sortir de sa solitude maissans fréquenter uniquement desélèves qui ont le même profi l . Unautre moyen est de ne pasattendre pour en parler à unadulte du collège, professeurprincipal, CPE, infirmière. . . Lesautres élèves témoins duharcèlement ont aussi un grandrôle à jouer. S'i ls cessent d'être"bon public" , le ou lesagresseur(s) trouveront moinsdrôle de faire ce qu'i ls font.

PPaaggee 1188

Sondage sur le harcèlement aucollègePour cette infographie, 32 élèves du collège

ont été questionnés soit 8 élèves par niveau

de la 6e à la 3e.

Les termes des questions ont été expliqués, si

besoin, aux élèves questionnés.

Lexique :Moquerie : action, parole par laquelle on fait

un objet de plaisanterie de quelqu’un.

Rail lerie.

Insulte : parole ou plus rarement acte qui a

pour objet d’offenser, de blesser la dignité ou

l ’honneur d’une personne. Injure.

Agression : attaque non provoquée et brutale.

Jet d’objet : action de jeter, de lancer un objet

sur quelqu’un.

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Ce que dit la loi

Sur les réseaux sociaux, i l fautapprendre à se protéger en nedonnant aucun détai l sur savie privée ni de photos. Lameil leure chose, c'est de bienréfléchir avent de cliquer sur lasouris. Car les contenusdéposés sur les réseauxsociaux sont leur propriété eteux seuls peuvent lessupprimer, enregistrer,suspendre, etc. Si les photosou propos publiés portentatteinte à la vie privée, la loipeut exiger d'enlever descontenus violents ou pleins dehaine. Si, passé un délai dedeux mois, les contenus sonttoujours présents sur le site, i lest possible de demanderl 'intervention de la CNIL* etmême de porter plainte enligne.

* Commission nationale de

l 'informatique et des l ibertés

Quelques conseils pourt'aider sortie de ce cerclevicieux

Se confierN'aie par honte ou peur desreprésail les et n'hésite pas àte confier à une personne(adulte, ami, parent,etc.)

Se protégerPour éviter tout problème sur

internet ne divulgue jamaisd'information privée sur lesréseaux sociaux(Facebook,Twitter, etc.)Porter plainteDans les cas les plus gravestu peux porter plainte contretes farceurs mais c'est tesparents qui doivent faire cettedémarche.

Ne pas rireS'i l cesse d'avoir une "majoritési lencieuse" ou un publicmoqueur i l aura moins l 'enviede continuer.

Ne pas participerSi tu reçois un message ouune photo humil iante,supprime le message plutôtque de l'envoyer à tes amis.

Auteurs : Manon, Jules etMme Kabouche

Quelques sites utiles à consulter :

- http: //www.education.gouv.fr/cid75274/agir-contre-le-

harcelement-a-l-ecole.html

-

http: //cache.media.education.gouv.fr/fi le/1 1 _Novembre/26/2/DP-

Agir-contre-le-harcelement-a-l-ecole-Fiches_284262.pdf

- http: //www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/

- http: //www.internetsanscrainte.fr/s-informer/harcelement-en-

l igne-pressions-psychologiques

- http: //www. jeunesviolencesecoute.fr/espace-jeunes/dossiers-

thematiques.html

Source de l'infographie :

Francebleu (page consultée le 1 5 décembre 201 3). Une campagne pour

lutter contre le harcèlement à l 'école et sur Internet. [En l igne]. Adresse URL

:http: //www.francebleu.fr/infos/ecole/une-campagne-pour-lutter-contre-le-

harcelement-l-ecole-et-sur-internet-1 051 956PPaaggee 1199

Page 21: Document 4

UUnnee llééggeennddee ddèèss 2244aannss

Katy Perry commence achanter à partir de neufans jusqu'à l 'âge de dix-sept ans. El le chantedans une église car sesparents sont très actifsdans leur égl ise. El lefréquente des écoles etdes camps de vacanceschrétiens où les chants

et la musique sontrel igieux. El le apprendaussi à danser le swing,le l indy hop et le j itterdudans des centres deloisirs. A quinze ans sonchant attire l 'attention devieux rockers. Grâce àeux Katy enregistre desdémos et apprend àcomposer et jouer de laguitare.

Katy Perry est juste son nom descène, son vrai nom est KatherynElizabeth Hudson. El le est née àSanta Barbara en Californie. Sonpremier succès, «I KISSED A GIRL»l'a révélée au monde entier en 2008.

Ses six albums dont le dernier« Prism » est sorti en octobre 201 3ont des résonances pop, pop rock etrock. Ses instruments favoris sont laguitare et le piano. En plus d'êtrechanteuse elle est aussi actrice.

KKAATTYY PPEERRRRYY

Ses albums :

Katy a sorti six albums dont :

- Teenage Dream en 201 0- One Of The Boys- Katy Hudson en 2001- MTV Unplugged- The Matrix en 2008- Prism en 201 3

Pourquoi on l 'aime :

- On l'apprécie car el le a une très jol ie voix.- Sa musique est unique et ses textes reflètent son univers.

PPaaggee 2200

Photo de son album "Prism".

Laurane et Daphné.

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Depuis un an je suis dans un foyermixte pour des raisons qui neregardent que moi. Chaque jeune aune situation particulière. Certainessituations peuvent se ressembler maisaucune n'est exactement identique.Poue ceux qui ne connaissent cemode de vie, voici un aperçu de monquotidien.

L'encadrement

Dans un foyer de nombreuses personness'occupent de nous à tour de rôle. El les sontobligées de se relayer régulierement car d'aprèselles, c'est compliqué de gérer des jeunes encollectivité. Chaque éducateur a une place bienprécise qui ne peut être changée que si un contratest signé pour changer de poste.La grande chef est là très rarement, juste pourvérifier que tout se passe bien. Généralement el le

n'a rien à dire. Nous avons aussi une sous-chef quiest là beaucoup plus souvent. El le s'occupe degérer un peu tout. C'est plutôt à el le qu'i l faut seréférer pour des questions importantes sur le foyer.On a également une secretaire qui s'occupeprincipalement des appels téléphoniques. Ces troispersonnes sont indispensables au foyer. Unedouzaine d'éducateurs et deux maîtresses demaison sont là en plus pour s'occuper des huitjeunes accueil l is qui ne peuvent pas se passer decet encadrement.

"Voici le foyer de Mesdoun, rue keroudotdans le quartier de Saint-Pierre, où j 'aivécu environ une année".

MMaa vviiee aauu ffooyyeerr

L'ambiance générale

Dans mon foyer i l y a une super ambiance. Touss'apprécient. Seuls trois jeunes ont encore du malà se supporter. Le seul inconvénient : quand undes jeunes est énervé, tous les autres s'éléctrisentautomatiquement. Et ce genre d'incident est plutôtassez fréquent.Tout le monde s'épuise vite et se crie dessus sans

la moindre raison. Mais dans l 'ensemble, le foyerau quotidien est assez sympa et quand il y a unebonne entente entre jeunes c'est beaucoup mieux.Ce qui est vraiment génial, c'est le roulement des"éducs" parce que chaque éducateur a uncaractère différent. A chaque fois (ou presque) onse ressort les bons moments et les gros délires descamps précédents.

Les F.A ( Familles d'acceuil )

Nous ne sommes que deux jeunes à avoir unefamil le d'accueil . C'est pour nous détendre, nouspermettre de changer d'air et sortir un peu du

foyer. Les famil les d'accueil sont généralementloin. Celle de l 'autre jeune est à Plouescat et lamienne à Brennil is. Nous y passons un weekendpar mois. C'est pour combler en quelque sorte lemanque de D.V (droit de visite) chez les parents.

PPaaggee 2211

Les sorties collectives

Dans mon foyer i l y a une super ambiance. Touss'apprécient. Seuls trois jeunes ont encore du malà se supporter. Pendant les vacances, le foyerorganise des camps en exterieur pour ceux qui nevont pas chez leurs parents. Je participe toujours

au camp et je suis toujours au foyer pendant lesvacances. Pendant les petites vacances nousvisitons d'autres départements ou l 'on reste aumaximum deux jours et une nuit. Pendant lesgrandes vacances les camps peuvent durerjusqu'à une semaine voir plus.

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Les sorties collectives (suite)

Par exemple, la dernière fois on a fait le canal deNantes à Brest en vélo, ce qui nous a pris unesemaine. Ce fut une expérience inoubliable. Achaque fois qu'on avançait sur le canal, onchangeait de camping. Le premier jour, on a faitcinquante-sept ki lomètres. Nous avons fait trente-deux kilomètres chaque jour pour arriver jusqu'àNantes. Le retour s'est fait en voiture.

Pendant les petites vacances, nous avons fait unséjour à saint-Malo et dans la forêt de Brocéliande.Ces deux "aventures" furent géniales. Pour lescampements on est obligé d'avoir trois chambres,une pour les éducateurs, une pour les deux fi l les etune autre pour les six garçons. Les éducateurs sonten général deux ou trois.

L'organisation scolaire

Les huit jeunes accueil l is sont dans des classesdifférentes : trois en CM2, un en 6 ème; deux en 5 èmeet deux en 4 ème ( moi y compris ). Pour le transportcertains vont en bus de St Pierre jusqu' à Liberté etd'autres vont à l 'école des Quatre Moulins . Et moi quisuis ici, à Penn Ar C'hleuz.Un autre jeune va à pied jusqu'à son collège et unautre en voiture jusqu'à Gouesnou. Le soir, après lescours nous avons une heure d'étude obligatoire pourréviser nos leçons et faire nos devoirs.Ceux qui n'ont pas de devoirs, ce qui est souvent lecas des primaires, doivent rel ire leur cours et le réciterà l 'éducateur présent.

Les départs

Le placement au foyer n'est que temporaire. Lesdéparts sont dus à l 'âge, à l 'orientation ou même auretour chez les parents pour ceux qui demeurent enFrance. Certaines fois, c'est à cause de situationstrop compliquées à gérer pour chaque jeune ouparce que l'ambiance est trop stressante et devientingérable voire carrément dangeureuse. Pour ce

genre de cas c'est la sécurité du groupe qui prime. I lexiste encore une dernière situation, cel le ou lejeune ne contrôle plus rien de ce qu'i l fait. Suivantsa situation i l va à l 'hôpital ou dans des maisons deredressement. Heuresement la situation la plusfréquente est cel le ou les jeunes retournent chezleur parents. A son départ chaque jeune bénéficied'un goûter et reçoit un cadeau d'au revoir.

Conclusion

Vivre en foyer ne signifie pas qu'un jeune a des problème mentaux mais plutôt psychologiques. Certainson été gravement fragil isés par des incidents qui n'auraient pas dû avoir l ieu devant eux. C'est la raisonpour laquelle le foyer intervient pour sécuriser l 'enfant. Les enfants accueil l is ne sont pas des idiots ni desviolents de base. Une personne ayant vécu une enfance plutôt simple peut être plus agressive qu'unenfant ayant vécu dans un foyer à un moment de sa vie.

PPaaggee 2222

Mégane, ex-élève de 3e en 201 3, lève le voile sursa vie de collégienne en foyer d'herbergementtemporaire.

Mégane

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L'OURS du Pen Ar &Co

LLee PPeennnn AARR && CCoo est unjournal trimestriel gratuit enligne du collège Penn ArChleuz : N° 1, trimestre 1 ­2013Les responsables de rédactionsont Mme Kabouche,documentaliste et ConstanceLaudrin, EAP, sous­couvert duchef d'établissement, M.Lamour et de Madame laPrincipale­adjointe MmeBourgeois.LL'' ééqquuiippee ddee rrééddaaccttiioonn ddee PPeennnnAARR && CCoo ::An niveau 3e : Julie Amis,

Laura Carré, Annëlle Dupuy.Au niveau 5e : Jules Réverbel,Erwann Prigent, Stérenn Ligné,Daphné Angot, Le TutourLauranne.An niveau 6e : Abigail Thomas.Classe ULIS : Alice Brisacier,Paul Férélloc, NolwennVautrain.JJoouurrnnaall eenn lliiggnnee accessible sur:­ le médiablog du collège :http://www.mediablog­brest.net/penarchleuz­ le site du collège :http://www.college­pennarchleuz­brest.ac­rennes.fr­ le portail CDI :

http://www.netvibes.com/collegepennarchleuz#Le_Penn_Ar_%26_CoJournal imprimé à unetrentaine d'exemplairesdistribués en salle desprofesseurs, au CDI, en salled'études (lecture sur place),dans les classes et les 5écoles primaires du secteur .Pour t'inscrire, c'est au CDIauprès de la documentaliste.RRééuunniioonn hheebbddoommaaddaaiirree ddeell''ééqquuiippee ddee rrééddaaccttiioonn lleevveennddrreeddii ddee 1122HH3300 àà 1133HH3300 aauuCCDDII.. OObblliiggaattiioonn ddee mmaannggeerr aauusseellff ccee jjoouurr­­llàà..

L'univers

Blottie dans l'ombre vaste,

Je sens les ténèbres,

Et je perçois de la lumière,

J ' essaie de l'atteindre,

Mais en vain,

Des millions d'astres fourmillent,

Scrutés par l'astronome,

L'univers est infini.

Vous les dieux,

Au delà des cieux,

Flotter­vous?

Respirez­vous?

Quoi qu'il en soit,

Vous avez un cheval en soie,

Que personne ne voit,

À part moi.

Regardez cette Boule lumineuse,

Pleine de lumière,

Qui éclaire la terre

Et qui erre,

Elle tourne,

Elle fait sa ronde,

Elle rit

À l'infini.

Texte et illustrations de Stérenn

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