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Pôle FTC EDSP 68 Mise à jour le 5 septembre 2012 (Version 1) Page 1 sur 27
Document Stagiaire
Chef d’Equipe SPV
Pôle FTC EDSP 68 Mise à jour le 5 septembre 2012 (Version 1) Page 2 sur 27
Sommaire
GOC 1- Gestion Opérationnelle et Commandement
Principes de commandement opérationnel _______________________________________ 4
1. L’environnement et le contexte opérationnel des sapeurs-pompiers – Le SDACR _________________ 4
2. Le R.O ______________________________________________________________________________ 6
3. Principes de bases du commandement ___________________________________________________ 6
4. Notions sur l’organisation d’une intervention : ____________________________________________ 6
Rôle et obligation du chef d’équipe _____________________________________________ 8
1. Responsabilité du chef d’équipe ________________________________________________________ 8
2. Composition de l’équipe _______________________________________________________________ 8
3. Missions confiés au chef d’équipe _______________________________________________________ 8
Chef d’Equipe dans une fonction de chef d’agrès __________________________________ 9
1. Rôle du chef d agrès : _________________________________________________________________ 9
2. Les devoirs du Chef d’Equipe dans la fonction de Chef d’Agrès : _______________________________ 9
TOP 2 - Techniques Opérationnelles
Rôle du Chef d’Equipe en matière de sécurité ____________________________________ 12
1. Rôle du chef d’équipe en matière de sécurité _____________________________________________ 12
2. Les risques liés aux missions ___________________________________________________________ 12
3. La sécurité collective _________________________________________________________________ 13
4. La securité individuelle _______________________________________________________________ 14
5. Connaissances opérationnelles ________________________________________________________ 15
6. Information du chef d’agrès en matière de risque potentiel ou avéré pour l’équipe _____________ 15
7. Règles de sécurité et d’hygiène individuelle et collectives __________________________________ 16
Alimentation d’un engin pompe ______________________________________________ 18
1. Les différents types d’engin pompe _____________________________________________________ 18
2. Le rôle d’un chef d’équipe lors de l’alimentation d’un engin pompe en tant que chef BAL. ________ 18
3. Les différentes possibilités pour alimenter un engin pompe _________________________________ 19
4. Situer les prises d’eau ________________________________________________________________ 22
Emploi des outils cartographiques et de prévision ________________________________ 23
1. Cartographie courante _______________________________________________________________ 23
2. Spécificité D.F.C.I ____________________________________________________________________ 24
3. Orientation d’une carte _______________________________________________________________ 25
4. Plan d’établissement répertorié (ETARE) _________________________________________________ 26
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GOC 1
Principes du
commandement
opérationnel
Le Chef d’Equipe
dans une fonction
de Chef d’Agrès
Rôle et obligations
du chef d’équipe
Pôle FTC EDSP 68 Mise à jour le 5 septembre 2012 (Version 1) Page 4 sur 27
Principes de commandement opérationnel
Le S.D.A.C.R et le R.O, définissent sur le département, à la fois le contexte et
l’environnement opérationnel du sapeur-pompier.
S.D.A.C.R : Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques
R.O. Règlement Opérationnel
1. L’environnement et le contexte opérationnel des sapeurs-pompiers – Le SDACR
Qu’est ce que le S.D.A.C.R. ? Il s’agit d’un inventaire des risques pour la sécurité des personnes et des biens auxquelles
doit faire face le S.D.I.S.
Il détermine les objectifs de couverture de ces risques.
Que dit la loi au sujet du SDACR ? Il est imposé par le code général des collectivités ce sont les lois du 3 mai 1996 (dite de
départementalisation) et du 13 août 2004 (dite de modernisation de la sécurité civile) qui
imposent aux S.D.I.S. l’élaboration et la réalisation d’un S.D.A.C.R.
Pourquoi un tel document ? Basé soit sur des études statistiques, soit sur des études au cas par cas, le S.D.A.C.R. doit
être la photographie des risques potentiels existants dans le département et les moyens de
secours à mettre en œuvre pour traiter les effets d’un sinistre sur les populations, les
animaux, les biens et l’environnement.
Comment est il réalisé? Le S.D.A.C.R est élaboré sous l’autorité du préfet, par le service prévision du S.D.I.S à partir
de :
- Analyse de la population défendue
- Analyse des risques
- Analyse des délais de couverture et des moyens disponibles
- Analyse des personnels embarqués, de l’encadrement et du niveau de qualification.
Quels risques couvre-t-il ? Le SDACR doit couvrir l’ensemble des risques présents sur le département. Pour se faire les
risques ont été scindés en deux grandes catégories :
Les risques courants
Les risques particuliers
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Les risques courants :
Ils sont définis comme risques à fortes probabilités, mais à effets limité : Les incendies (urbains, ruraux)
Les accidents de la circulation
Les secours à personnes
Les opérations diverses
Les risques particuliers:
Les risques particuliers peuvent être définis comme des risques ayant une
faible probabilité d’apparition mais susceptibles d’avoir des effets importants. Les risques naturels
Les risques technologiques
Les risques liés aux transports de matières dangereuses et radioactives
Les risques sociaux
Les risques naturels : o Inondation
o Rupture de barrage;
o Incendie de forêts
o Phénomènes météorologiques;
o Effondrement de terrain/glissement de terrain….
Les risques technologiques : o Risques industriel (chimique, radiologique…)
o Risques liés aux transports collectifs
o Risques bâtimentaires
Les risques liés aux transports de matières dangereuses et
radioactives : o Par réseau
o Par voie routière, ferroviaire, fluviale
Les risques sociaux : o Rassemblement de population Pratique
Comment est il validé ? - Le document visé par: Conseil d’Administration du S.D.I.S.;
- En concertation entre les élus départementaux, les maires et les sapeurs-pompiers
- Par un arrêté préfectoral pour officialiser le document, mise à jour effectué tous les 5
ans
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2. Le R.O
Définition : Dans l’exercice de leur pouvoir de police, le maire et le préfet mettent en œuvre les moyens
des SDIS dans les conditions prévues par le R.O
Que dit la loi au sujet du R.O. ? Le R.O est imposé par le C.G.C.T et est validé par le préfet après avis du conseil
d’administration du SDIS.
Le R.O. regroupe:
- Les rôles opérationnels des C.S.A.T.; du C.T.A.; du C.O.D.I.S.
- Les consignes d’intervention, consignes générales et quotidien des moyens de
secours
- Les informations des autorités, des services et de la presse
- Les transmissions
- La gestion opérationnelle et le commandement;
- Les plans de secours
- Les renforts organiques
- Les consignes spécifiques
3. Principes de bases du commandement
Ces principes sont génériques et s’applique à tous les échelons de la chaine de
commandement :
- Limitation du nombre de subordonnés direct à commander (4 max,)
- Ordres vers les subordonnés directs
- Compte-rendu vers le supérieur direct
- Contrôle des actions menées
4. Notions sur l’organisation d’une intervention :
La Zone d’Intervention (Z.I.) : C’est la zone géographique concernée par le sinistre et les opérations de secours.
Le secteur : C’est une division de la Zone d’Intervention sous la responsabilité d’un chef de secteur.
La sectorisation peut s’effectuer selon des zones géographiques (secteur nord, secteur sud,
secteur rue, secteur cours…), ou fonctionnelles (secteur alimentation, secteur attaque,
secteur soutient sanitaire…)
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Le point de transit : Dans le cadre d’opération de grande envergure, la mise en place d’un point de transit
contrôlé permet de temporiser et réguler l’engagement des moyens disponibles en fonction
des besoins du C.OS.
Exemple : « Passage par l’avenue d’Altkirch sens Brunstatt – Mulhouse pour se
rendre sur l’intervention »
Un groupe d’intervention : Est un ensemble composé d’une V.L. chef de groupe et de deux à quatre agrès, chargé
d’effectuer une action opérationnelle.
Le C.R.M. Centre de regroupement des moyens se situe généralement a proximité de l’intervention
Exemple : parking, une rue donnée, ect…
La chaine de commandement :
Fonction opérationnelle Grade minimum Gère quoi ?.
Chef de Site Commandant L’intervention, les chefs de colonne
Chef de Colonne Capitaine 2 à 4 chefs de groupe de sa colonne
Chef de Groupe Adjudant 2 à 4 chefs d’agrès de son groupe
Chef d’Agrès Sergent 2 à 4 chefs d’équipe de son agrès
Chef d’Equipe Caporal son ou ses équipiers
Equipier Sapeur Son travail, veille à sa sécurité et celle de
son chef d’équipe
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Rôle et obligation du chef d’équipe
1. Responsabilité du chef d’équipe
Le chef d’équipe est responsable : - De la sécurité de son binôme (CE et Equipier)
- De l’efficacité / du bon déroulement de la mission qui lui est confié
Le compte rendu : A l’issu de chaque mission, ou de toute évolution de la situation, le chef d’équipe doit rendre
compte de l’action de l’équipe à son chef d’agrès, le compte rendu doit être :
- Clair pas d’hésitation ou d’ambigüité dans le message transmis
- Précis donner les détails nécessaire au CA
- Concis aller à l’essentiel, ne pas faire de long discours
2. Composition de l’équipe
D’une manière générale, l’équipe est composée du chef d’équipe et de son équipier.
Dans le cadre d’une mission de secours à personne principalement, l’équipe peut être
constituée de deux équipiers.
3. Missions confiés au chef d’équipe
Les missions qui peuvent être confiées à l’équipe (chef d’équipe + équipier) peuvent être très
variées
Dans le cadre de missions de lutte contre l’incendie : - Reconnaissance d’un volume (une pièce, un étage ou un bâtiment)
- Des sauvetages ou mise en sécurité de victime
- Une attaque au moyen d’un LDV40…
Dans le cadre de mission de secours à personne : - Assurer les soins
- Le relevage
- La mise en sécurité
Dans le cadre de missions diverses : - Epuisement d’une cave
- Nettoyage de chaussée
- Tronçonnage d’un arbre
- Destruction d’un nid de guêpe
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Chef d’Equipe dans une fonction de chef d’agrès
Le chef d’équipe peut –être amené à assumer un rôle de chef d’agrès :
- Lors de l’engagement d’un agrès à une équipe (ex VTU, Prompt Secours)
- En attendant l’arriver d’un chef d’agrès ou d’un chef de groupe
1. Rôle du chef d agrès :
- Décide du placement de son engin
- Décide des actions à mener en respectant la M.G.O.
- Renseigne l’échelon hiérarchique supérieur de la situation (cf. transmissions prépare
l’arrivée des éventuels renforts….)
2. Les devoirs du Chef d’Equipe dans la fonction de Chef d’Agrès :
Avant le départ : En plus de son rôle de commandement lors d’une intervention, le chef d’agrès doit être, tout
au long de sa garde, le garant du potentiel opérationnel de son agrès.
Prendre en compte la feuille de départ
- Nature et adresse de l’intervention
- Consignes particulières. Exemple : « prendre un lot bâchage »
Choisir l’itinéraire le plus adapté (peu changer en fonction de l’heure de la journée par
exemple en raison de la circulation)
Pendant le trajet : - Etre attentif aux messages radio précédent
- Demander par radio des informations complémentaires si besoin
- Veiller au guidage systématique des engins
- Veiller au bon emploi des avertisseurs sonores et lumineux; veiller au respect des
règles élémentaires de prudence par son conducteur
- Veiller au port de la ceinture de sécurité de son équipage
- Donner les consignes nécessaires à son équipage
- Respecter le point de transit définit pour accéder sur les lieux (si défini)
- Se présenter au Centre de Regroupement des Moyens (C.R.M. -si défini)
A son arrivée sur les lieux : - Passer son arrivée sur les lieux au C.T.A. via les statuts (2) ou canal opérationnel
- Se présenter (si existant) au chef de groupe ou au V.P.C. afin de recevoir:
o Un point de situation;
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o Sa mission;
o Son secteur et le nom du chef de secteur;
o Le canal tactique à utiliser.
Le chef de groupe donnera une mission au chef d’agrès le plus souvent sous forme d’une
action à réaliser (tronçonnage d’un arbre, épuisement d’une cave, prise en charge d’une
victime, etc.…).
Lors de l’opération :
- Respecter sa mission et son secteur;
- Rendre compte au chef de groupe ou de secteur.
C’est au chef d’agrès, de donner les ordres à son équipage pour qu’il puisse réaliser la
mission confiée, et il est garant de la sécurité de son équipe tout au long de l’intervention.
Quel qu’en soit l’aboutissement, le chef d’agrès doit en rendre compte à l’échelon de
commandement immédiatement supérieur.
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TOP 2
Rôle du Chef
d’Equipe en
matière de sécurité
Alimentation d’un
engin pompe
Emploi des outils
cartographiques et
de prévision
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Rôle du Chef d’Equipe en matière de sécurité
1. Rôle du chef d’équipe en matière de sécurité
Le chef d'équipe est un sapeur-pompier responsable de l'engagement opérationnel et de la
sécurité d'une équipe.
Il veille pour cela à :
- Respecter les consignes données
- Prendre en compte les risques liés à la
mission
- Prendre en compte son environnement
- Veilleer au port des EPI adaptés et bien
ajustés
- Respecter les consignes opérationnelles
2. Les risques liés aux missions
Dans le cadre de missions de Secours à Personne
Exposition au sang
Sur accident
Coupures et blessures
Intoxication (CO entre autre)
Les risques liés aux
interventions Incendie
Brûlures
Coupures et blessures
Intoxcation (fumées, CO, H2S, etc…)
Chute de hauteur (du personnel)
Chute de matériaux
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Les risques liés aux interventions Diverses
Électrisation
Morsures, Piqûres
Chute de hauteur
Chute de matériaux
Risques spécifiques aux CCF
Retournement de l’engin
Absence d’A.R.I. Chute d’arbres
Coupure
3. La sécurité collective
La sécurité collective passe par :
- Le respect des ordres recus
- Garder le contact avec son équipe et les autres
- Se concerter avant d’agir
- Respecter les consigne
- Avoir une réflexion avant l’action
- Avoir un regard permanent sur l’environnement
- La prévention du danger
- Penser à la sauvegarde de l’équipe
- La communication
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4. La securité individuelle
Protection de la tête, des yeux, du visage de la nuque
Protectoin du torse, des jambes
Des mains, des pieds Des voies respiratoires
Pôle FTC EDSP 68 Mise à jour le 5 septembre 2012 (Version 1) Page 15 sur 27
5. Connaissances opérationnelles
Le chef d’équipe doit avoir une bonne connaissance des contraintes et des obligations
opérationnelles de l’organisation en place
6. Information du chef d’agrès en matière de risque potentiel ou avéré pour l’équipe
Lors d’intervention courantes, le chef doit faire preuve de discernement d'initiative, avoir de
la rigueur et de la discipline.
Il doit avant tout s’assurer de la sécurité de l’équipe et s’assurer qu’il dispose des moyens
nécessaires pour remplir sa mission et demander les moyens
Sauvetage, menace d’effondrement, passage impraticable, repli …/…
TOUTE INITIATIVE, LORS DE CIRCONSTANCES PARTICULIERES, (SAUVETAGE)
DOIT IMMEDIATEMENT FAIRE L’OBJET D’UN COMPTE-RENDU AUPRES DU CHEF
D’AGRES
G.N.R (Guide National de
Référence): manœuvres en
binômes; A.R.I; L.S.P.C.C;
Explosion de fumées …/…
G.D.R (Guide Départemental de
Référence) interventions en
milieu nocifs; intervention gaz ,
EPIM
Notes Opérationnelles:
Ex: 0021 colis suspect...
Différents matériels: Ex:
groupe-électrogène;
tronçonneuse balisage …/…
F.O.D: Fiches Opérationnelles
Départementales
Sécurité
Pôle FTC EDSP 68 Mise à jour le 5 septembre 2012 (Version 1) Page 16 sur 27
7. Règles de sécurité et d’hygiène individuelle et collectives
Pour être opérationnel et en bonne condition physique, le respect de certains grands
principes comme:
- Respect du sommeil
- Aimentation équilibrée
- Hydratation régulière
- Faire du sport régulièrment
Hygiène au centre de secours (Rappel) Faire de bonnes nuits de sommeil, hormis pendant les périodes de garde , notament les
veilles de garde
De se nourrir de manière équilibrée : -protides: (pour le squelette et les muscles)
-glucides: (le sucre, matière énergisante)
-lipides: (réserve d’énergie)
-fruits et légumes: (apport de vitamines, fibres …/…)
S’hydrater Le plus possible (1.5 litre d’eau par jour),
prendre une douche après un effort physique
Faire du sport de manière régulière
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Prévention du coup de chaleur
Le chef doit être vigilant pendant la durée de l’intervention, être à l’écoute des symptômes du
coup de chaleur
- Maux de tête
- Fatigue musculaire
- Sueurs abondantes
- Fatigue intense…
Lors de remplacement des bouteilles A.R.I penser à se réhydrater, lui et son équipier, en
prenant le temps d’ouvrir la veste pour s’aérer.
Après l’intervention se mettre à l’aise pendant le reconditionnement du matériel
EN L’ABSENCE DE VIGILANCE LE COUP DE CHALEUR PEUT DANS CERTAINS CAS -
ÊTRE MORTEL
Lors d’intervention longue, prévoir un endroit pour que les intervenants puissent se reposer,
ne pas hésiter à faire déclencher le V.S.S (Véhicule de Soutien Sanitaire)
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Alimentation d’un engin pompe
1. Les différents types d’engin pompe
2. Le rôle d’un chef d’équipe lors de l’alimentation d’un engin pompe en tant que chef BAL.
Le chef d’équipe dans le cadre de l’alimentation de l’engin pompe est responsable :
- Du binôme d’alimentation
- Du bon déroulement des ordres qui lui ont été donnés par le chef d’agrès
(emplacement du point d’eau, cheminement…)
- De l’alimentation de l’engin pompe
- De le faire dans les les meilleurs délais
- Dans les meilleurs conditions (débit suffisant, respect des règles pour l’établissement
des tuyaux, etc.)
- Du compte rendu fait au chef d’agrès sur un quelconque problème rencontré lors de
la manœuvre(point d’eau détérioré, accès, signalisation absente, débit insuffisant,
etc.).
C.C.R C.C.F C.C.G.C
F.P.T M.P.R.
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3. Les différentes possibilités pour alimenter un engin pompe
L’alimentation sur Poteau et bouche d’Incendie
Lorsque le P.I. se situe à plus de 20 mètres de l’engin pompe, le BAL réalise l’alimentation
au moyen du dévidoir mobile en établissant une ligne (ou deux, sur ordre du chef d’agrès) de
tuyaux de Ø 70 mm (le nombre de lignes étant adapté au dispositif hydraulique final que le
chef d’agrès mettra en œuvre).
- Alimentation sur poteau : Prendre est la clé fédérale (ou clé de poteau).
- Alimentation sur bouche : Prendre est la clé de bouche
ainsi que la retenue 100 x 2x65 ou le col de signe
Rappel: L’engin pompe doit être alimenté dés que la mise en œuvre de moyens
hydrauliques supérieurs à la L.D.T.
Conducteur
Chef d’Agrès
Binômes d’Alimentation
Point d’Eau
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Manœuvre de mise en aspiration de l’engin-pompe
Le calage minimum d’une roue arriere et le placement de l’engin parallèle au plan d’eau sont
des préalables indispensables à toute manœuvre d’aspiration.
La crépine doit toujours être montée; c’est un filtre qui protège la pompe.
L’amarrage est assuré à l’aide d’une commande
- Coté crépine, par un nœud de cabestan à cheval sur les deux ½ raccords (1)
- L’autre extrémité est attachée à une partie résistante du châssis (2) ou à un support
fixe approprié (3), à l’aide d’un nœud d’amarre provisoire dans le sens opposé au
courant. Ce dispositif permet de diriger la ligne d’aspiration.
Nœud de cabestan coté crépine
Nœud d’amarre provisoir sur le chassis ou sur un support fixe
Pôle FTC EDSP 68 Mise à jour le 5 septembre 2012 (Version 1) Page 21 sur 27
La mise en aspiration (cf manœuvre 4.1)
- Le montage des tuyaux d’aspiration ou aspiraux est effectué par le conducteur et le
binôme d’alimentation, en commençant du coté de la crépine d’aspiration
- L’établissement ainsi monté n’est raccordé qu’ensuite sur l’orifice d’aspiration de
l’engin
Plancement de l’engin
parallèle au plan
d’eau
Etablissement de 4
aspiraux minimum
Commande amarré
d’un coté à cheval sur
la crépine et le ½
raccord,à l’autre
extrémité sur un point
fixe de l’engin pompe
(cette prescription est impérative pour les engins-pompe équipés d’un amorceur à anneau
d’eau. Il serait alors nécessaire de renouveler le remplissage de ce dernier, l’eau en ayant
été chassé par l’air au cours de l’immersion de la crépine).
Pôle FTC EDSP 68 Mise à jour le 5 septembre 2012 (Version 1) Page 22 sur 27
4. Situer les prises d’eau
Il existe différents moyens pour situer les prises d’eau :
- La connaissance du secteur
- Les locaux (poser la question à des personnes présentes sur les lieux)
- Les cartes grand publics (IGN, carte routière…)
- Des outils de prévision spécifiques aux SP (plans ETARE, ETACO…)
- Plans parcellaires (indiquant les prises d’eau (publiques et privées) et leur capacité
de débit 60m3, 90 m3, 120m3…).
- Carte « Défense des Forêts Contre l’Incendie (DFCI) », ou nous trouvons entre autre
les citernes, enterrées ou non, les cours d’eau utilisable en aspiration, ainsi que les
chemins d’accès (pistes…)
Exemple : Légende des parcellaires du SDIS du Haut Rhin
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Emploi des outils cartographiques et de prévision
Quel que soit la carte qui lui est présentée, ou quel que soit le plan de l’établissement
rencontré, le chef d’équipe doit être capable de lire, d’interpréter les symboles présents et de
diriger son équipier pour mener à bien la mission qui a été confiée à l’équipe.
Pour cela, il lui faut connaître tous les éléments cartographiques spécifiques au
département, ainsi que les risques particuliers à son secteur d’intervention.
La connaissance des plans des établissements répertoriés est un plus indéniable le jour de
l’intervention. Le chef d’ équipe saura se diriger sans faille et être rapide et efficace pour lui,
pour son équipier ainsi que pour le chef d’agrès.
1. Cartographie courante
La planimétrie Définition : la planimétrie est la représentation sur une carte de l’ensemble des détails
naturels et artificiels d’un compartiment de terrain.
Elle obéit à des règles, des signes conventionnels et des couleurs normalisées.
Les signes conventionnels respectent autant que faire se peut la forme des objets qu’ils
représentent mais ne respectent pas leur taille.
Celle-ci est d’autant plus grande que l’objet a d’importance pour la bonne lecture de la carte.
On trouve au bas des cartes une légende qui définit chaque signe (cartouche)
Les échelles Afin de représenter le plus fidèlement possible l’image d’un compartiment de terrain sur une
carte, il convient de transposer la distance réelle du terrain en une longueur plus petite sur
sa représentation cartographique.
Afin de garder une réduction fidèle des distances, on utilise un rapport appelé échelle.
Ce rapport correspond toujours à 1 cm sur la carte, qui représente X mètres sur le terrain
Echelles courantes
1/25 000 1 cm carte représente 250 m sur le terrain carte IGN standard
1/100 000 1 cm carte représente 1 000 m sur le terrain carte routière département.
1/1 000 000 1 cm carte représente 10 000 m sur le terrain carte routière nationnale
Un moyen mémotechnique simple: enlever les deux derniers zéros de l’échelle donne
immédiatement la longueur en mètres.
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2. Spécificités D.F.C.I
D.F.C.I : Défense de la Forêt Contre l’Incendie
Les cartes DFCI ont plusieurs particularités :
- Réservées aux services de l’Etat (SDIS, DDE, Sécurité civile)
- Limité au territoire Francais
- Utilisation d’un carroyage spécifique
- Indications de moyens de prévision
- Indications de chemin / pistes spécifiques aux moyens SP
Carroyage DFCI : Les coordonnées "chasse" sont des coordonnées généralement utilisées entre les éléments
au sol et l'aviation.
Les cartes employées sont les cartes habituelles au 1/50 000ème, avec carroyage U.T.M.
C'est sur ce principe que les coordonnées D.F.C.I. ont été mises en place. Elles sont plus
spécialement adaptées à la lutte contre les feux de forêts.
Les particularités de ce système sont :
- Le carroyage bi-kilométrique au lieu de kilométrique
- La couverture uniquement du territoire national (continent et Corse)
- Les cartes employées en D.F.C.I. sont au 1/100 000ème
Les carrés de 100 km
Division de la France selon le carroyage U.T.M., identifiable par des lettres, en abscisse et
en ordonnée.
Les carrés de 20 km
Chaque carré de 100 km est ensuite divisé en carrés de 20 km, identifiable par des chiffres,
en abscisse et en ordonnée.
Les carrés de 2 km
Puis les carrés de 20 km sont subdivisés en carrés de 2 km, identifiables en abscisse par
des lettres, et en ordonnée par des chiffres.
Désignation d'un point à l'intérieur d'un carré de 2 km
À l'intérieur d'un carré de 2 km, la précision peut alors être obtenue en appliquant la règle
des coordonnées "chasse". C'est-à-dire en découpant le carré en 5 zones de 1 km de côté,
numérotées de 1 à 5 comme le montre l'illustration.
Exemple de coordonnées : LK 80 A2 K2
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3. Orientation d’une carte
Deux méthodes sont couramment utilisées, soit en orientant la carte au nord à l’aide d’une
boussole, soit en orientant la carte à l’aide d’éléments du terrain (routes, cours d’eau, etc…)
La boussole : La boussole est un instrument qui permet de s'orienter sur le terrain, de marcher suivant une
direction donnée, de définir le gisement d'une direction donnée, de définir le gisement d'une
direction, de mesurer l'écart angulaire entre deux directions
La boussole est composée principalement d'un boîtier, d'une aiguille aimantée montée sur
un pivot et baignant éventuellement dans un liquide pour amortir les dérivations. Elle peut,
suivant le modèle, comporter une plaquette sur laquelle est dessinée une flèche de direction.
Le pourtour du boîtier est généralement gradué en degrés mais peuvent également figurer
d'autres unités de mesure (millièmes, grades ou radians).
L'aiguille de la boussole est aimantée et indique la direction du nord magnétique. Il convient
cependant de s'éloigner des masses métalliques (véhicules, pylônes électriques) ainsi que
des lignes à haute tension qui peuvent générer des interférences et modifier la direction du
nord donnée par la boussole.
Utilisation de la boussole :
- Amener le zéro ou N de la boussole en face de la flèche de direction
- Poser la boussole parallèlement au bord de la carte ou le long d'une des lignes de
l'axe des ordonnées (verticale) de la carte
- Tourner la carte jusqu'à ce que l'aiguille de la boussole soit en face du zéro
Estimation d’une distance sur la carte
Les cartes comportent toutes au bas un tracé gradué représentant les équivalences longueur
sur la carte, distance sur le terrain. Ce tracé est appelé "échelle graphique", il permet
d'apprécier la valeur des distances sans avoir à faire de calcul.
II faut mesurer sur la carte la distance recherchée au moyen d'une règle, d'un compas ou
d'une bande de papier, et reporter cette mesure sur l'échelle graphique pour obtenir la
distance à parcourir.
Pôle FTC EDSP 68 Mise à jour le 5 septembre 2012 (Version 1) Page 26 sur 27
4. Plan d’établissement répertorié (ETARE)
En complément du plan parcellaire, qui a pour but de répertorier le risque courant, le plan
d'établissement répertorié (ETA-RE) répertorie le risque particulier en effectuant un zoom sur
la situation et l'implantation du site.
En complément doivent apparaître l'engagement des moyens opérationnels et les consignes
majeures.
Ce document doit être pris au départ des secours. Il se trouve sous la forme d'un dossier où
l'on retrouvera :
- Une page de garde, regroupant :
o Le nom et l’adresse de l’établissement
o Le type d’établissement (hospitalier, industriel, magasin)
o Une photo de mise en situation du site
o Les points importants
o Des infos sur le CRM ou l’itinéraire
o Une date de mise à jour
- Des infos techniques et opérationnelles
o Départ type (avec le plus souvent 2 échelons)
o Les effectifs de l’établissement (personnel, public, patient)
o Des infos sur les bâtiments
o Les risques particuliers
o Les moyens de secours de l’établissement ou à notre disposition
o Des renseignements divers (les coordonnées du responsable d’établissement,
autres cadres et sociétés liés à la sécurité)
- Un plan de situation
- Un plan de masse
- Des plans détaillés par niveaux ou zone
- Eventuellement info complémentaires, tels que des perspective, des consignes
particulières, des informations sur les produits fabriqués ou stockés, etc…
Le plan ETA-RE peut être complémentaire à un plan d'urgence (P.S.S. ou P.O.I.).
Rappel :
Les plans (parcellaires et ETA-RE) ne peuvent cependant pas continuer à évoluer sans la
remontée d’information de ses utilisateurs (changement de dénomination d’une rue, mise en
indisponibilité d’un hydrant, absence ou détérioration des organes de sécurité dans un
immeuble…).
Les modifications observées sont à faire remonter au chef d’agrès, qui fera remonter au
GPO (groupement prévisions opérations) par l’intermédiaire du chef de centre et de l’officier
référent secteur.