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1 DOSSIER DE PRESSE # 21 (FRA-4061 / FRA-5142) ALCOOL ET CONDUITE AUTOMOBILE PRODUCTION ÉCRITE (EXERCICE SUPPLÉMENTAIRE)

dossier alcool et conduite automobile

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DOSSIER DE PRESSE # 21

(FRA-4061 / FRA-5142)

ALCOOL ET CONDUITE AUTOMOBILE

PRODUCTION ÉCRITE (EXERCICE SUPPLÉMENTAIRE)

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MISE EN SITUATION

ALCOOL ET CONDUITE AUTOMOBILE

L’alcool ne fait pas des ravages que chez le buveur… Ses proches sont aussi

touchés par ce problème. Il semblerait même que l’alcool ferait plus de ravages

que certaines drogues ! ! !

Une affirmation qui vous intrigue. Est-ce donc si grave que cela? Vous décidez

d’approfondir la question. Vous vous penchez sur ce sujet chaud pour informer

vos confrères de la FGA.

Rédigez un texte analytique ou un reportage analytique que vous publierez

dans le journal de votre école.

Longueur du texte :

FRA-4061 : 350 à 400 mots. Votre texte devra présenter au moins deux aspects.

FRA-5142 : 450 à 500 mots. Votre texte devra présenter trois aspects et vous

devrez comparer de l’information provenant de deux sources différentes.

Cet exercice se déroulera en deux séances d’une durée maximum de trois

heures chacune. Pendant la première séance, vous devrez préparer les fiches

d’information, les fiches de citations et les fiches bibliographiques qui vous

permettront de rédiger votre texte puis vous préparerez votre plan.

Pendant la deuxième séance, vous rédigerez votre texte.

Notez que si vous êtes prêt à débuter la rédaction de votre texte avant la

fin de la première séance, vous pouvez remettre votre dossier de presse

et commencer la rédaction de votre texte.

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TABLE DES MATIÈRES

1. Premier article : Les dangers méconnus de l’alcool

2. Deuxième article : Un ouragan pour les familles

3. Troisième article : L’alcool serait plus nocif que l’héroïne

4. Quatrième article : L’alcool, une drogue dure

5. Cinquième article : Le droit de boire et le droit de conduire

6. Sixième article : La drogue en voie de supplanter l’alcool au volant

PRÉCISION POUR FRA-5142

La COMPARAISON DE L’INFORMATION : on compare des éléments

provenant de 2 sources différentes. On peut comparer des informations

sur lesquelles les sources s’entendent ou s’opposent. Si des solutions sont

proposées, elles peuvent être les mêmes ou être différentes. Le sujet peut

revêtir une importance égale ou différente pour les 2 sources

d’information. Le sujet peut être traité à partir d’un point de vue identique

ou différent.

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Photo: Alain Roberge, La Presse

PREMIER ARTICLE

Les dangers méconnus de l'alcool Les effets secondaires de l'alcool ne sont pas ceux qu'on croit. Chaque année, l'alcoolisme est lié au Canada à plus de 290 000 cas de violence conjugale, 127 000 crimes violents, entre 125 et 740 naissances de bébés affectés par le syndrome de l'alcoolisme foetal et 900 morts sur les routes. Notre journaliste s'est penché sur les dommages collatéraux de l'abus d'alcool. […] Les alcooliques ne ruinent pas

seulement leur propre vie. Ils ont aussi une influence énorme sur la vie de leur famille, de leurs collègues, parfois sur celle de purs inconnus. «Les alcooliques ont souvent un sentiment de culpabilité très fort à cause du mal qu'ils ont fait à d'autres personnes», explique Mario Paré, intervenant à la maison Jean Lapointe. « Parfois, c'est trop dur et ils minimisent leurs comportements, ils font du déni. Ça joue un rôle important dans l'évolution de la maladie. » Un concept controversé Les « dommages collatéraux » de l'alcool ont été propulsés au premier plan en 2008 par le responsable de la santé publique du Royaume-Uni, Liam Donaldson. Dans un rapport qui a fait couler beaucoup d'encre, le Dr Donaldson a additionné les impacts de « l'alcool passif », qu'il a comparé à la fumée secondaire : 125 000 incidents de violence conjugale, 6000 naissances de bébés atteints du syndrome de l'alcoolisme foetal et 560 morts sur les routes britanniques. L'OMS reprend le concept dans une nouvelle stratégie de lutte contre l'abus d'alcool, qui devrait être adoptée en mai prochain. « C'est un concept formidable », estime Gerald Thomas, politologue de l'Université Victoria. « Nous allons monter un dossier similaire pour le Canada. Il faut vraiment mettre l'accent sur les effets négatifs de l'alcool, qui touchent des personnes jeunes qui ont toute la vie devant elles. En comparaison, les effets positifs de l'alcool ne se révèlent qu'avec la vieillesse. Pour le nombre d'années de vie perdues, il est fort possible que les effets négatifs soient plus importants que les effets positifs. »

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Photo: Alain Roberge, La Presse

Hubert Sacy, directeur de l'organisme Éduc'Alcool, est plus critique. « Comparer l'alcool à la fumée secondaire, c'est ridicule. Il est possible de boire de l'alcool sans exagérer et sans que ça nuise aux personnes qu'on côtoie. Ce n'est pas possible avec la cigarette. On peut très bien être contre la consommation excessive d'alcool sans invoquer ce concept d'alcool passif. » […] Fraude culturelle Le concept permet d'ailleurs de viser la consommation d'alcool sans stigmatiser les buveurs, selon M. Thomas. « Je n'ai rien contre l'idée de prendre un verre pour se détendre, mais je pense que notre société propose un modèle individualiste et consumériste impossible à atteindre qui nous incite à fuir dans l'alcool ou les drogues plutôt que de remettre en question nos objectifs quand ils deviennent trop stressants. » « Un chercheur australien décrit ce modèle de vie comme une « fraude culturelle ». Si on réussissait à établir une relation entre le marketing de l'alcool, sa consommation et ses dommages collatéraux, on pourrait en limiter la promotion, les publicités et les soldes. » Une portion de cette équation a été élucidée grâce aux travaux de plusieurs chercheurs. Leurs résultats montrent que le type de consommation d'alcool joue un rôle dans les dommages que cause l'alcool. « Plus un pays a une consommation d'alcool élevée, plus l'alcool coûte cher en dommages collatéraux », explique Ingeborg Rossow, de l'Université d'Oslo, qui a publié plusieurs études comparant les pays européens. « Mais cette relation est plus forte dans les pays où on boit rarement mais beaucoup chaque fois. » […] SOURCE : PERREAULT Mathieu, d’après aun article paru dans La Presse, le 6 mars 2010, texte recueilli sur le site www.cyberpresse.ca

DEUXIÈME ARTICLE

Un ouragan pour les familles Nicole est tombée enceinte à 17 ans. Elle a eu deux enfants coup sur coup puis s'est séparée à 20 ans. À cause de l'alcool, il lui a fallu une dizaine d'années pour retrouver une vie conjugale et familiale. « C'était le temps du peace and love, on sortait beaucoup », raconte Nicole, jointe par l'entremise d'Alcooliques anonymes. « Je buvais pour me dégêner, pour aller dans les discothèques, pour rencontrer des hommes.

Mais je n'arrivais pas à bâtir une relation solide. Ça n'est arrivé qu'après que j'aie arrêté de boire, à 28 ans. » […]

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Photo: Alain Roberge, La Presse

L'alcool est étroitement lié aux séparations conjugales. Si l'un des deux conjoints prend plus de deux consommations par jour, le risque de séparation augmente de deux à trois fois, selon une étude de l'Université Duke qui a suivi 4600 couples pendant huit ans. Inversement, après une séparation, le risque d'avoir des problèmes d'abus d'alcool (plus de 20 consommations par semaine) augmente de deux fois - et même de cinq fois dans les deux ans suivant une séparation, selon une autre étude faite par des épidémiologistes anglais et australiens, qui ont suivi 2000 Britanniques pendant 10 ans. Les problèmes d'alcool ne détruisent pas une seule famille : l'étude anglo-australienne a déterminé que les personnes qui ont des problèmes d'alcool ne sont pas moins susceptibles de se marier, mais qu'ils sont par la suite plus susceptibles de se séparer, de se remettre en ménage avec quelqu'un d'autre et de se séparer de nouveau. SOURCE : PERREAULT Mathieu, d’après un article paru dans La Presse, le 6 mars 2010, texte recueilli sur le site www.cyberpresse.ca

TROISIÈME ARTICLE

Publié le 31 octobre 2010

L'alcool serait plus nocif que l'héroïne Associated Press Londres

L'alcool est plus dangereux que les drogues illégales comme l'héroïne et le crack, selon une récente étude. Des experts britanniques ont examiné des substances dont l'alcool, la cocaïne, l'héroïne, l'ecstasy et la marijuana, les classant selon leur degré de destruction sur l'individu qui les consomme et sur la société en général. […] L'héroïne, le crack et les

méthamphétamines, ou crystal meth, sont les plus nocifs pour l'individu. Lorsqu'on tient compte de répercussions sociales plus larges, ce sont l'alcool, l'héroïne et le crack qui sont les plus dangereux. De façon générale, l'alcool a toutefois déclassé toutes les autres substances, suivi par l'héroïne et le crack. La marijuana, l'ecstasy et le LSD se sont classés beaucoup plus bas sur l'échelle. […] Les experts soutiennent que l'alcool se hisse au haut de l'échelle parce qu'il s'agit d'une substance abondamment consommée, et qu'elle a des effets dévastateurs non seulement pour les consommateurs mais aussi pour leur

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entourage. Lorsque l'alcool est ingurgité de manière excessive, elle est dommageable pour presque tous les organes du système. Il est également lié à un taux de mortalité plus élevé et impliqué dans un pourcentage plus grand de crimes que les autres drogues, incluant l'héroïne. Les chercheurs ont cependant indiqué qu'il serait impossible et incorrect de rendre l'alcool illégal. Selon l'un des conseillers du Centre européen de surveillance sur les drogues et un des auteurs de l'étude, Leslie King, la consommation d'alcool est trop ancrée dans la culture occidentale et ne disparaîtra pas. M. King a indiqué que les États devraient concentrer leurs efforts sur les alcooliques plutôt que les consommateurs occasionnels d'alcool. L'éducation et l'augmentation du coût de l'alcool sont entre autres des solutions qu'il suggère. Les scientifiques estiment que le fruit de leur étude devrait amener les gouvernements à reconsidérer leur classification des drogues. L'an dernier en Angleterre, le gouvernement a augmenté les peines liées à la possession de marijuana. Un conseiller du gouvernement - et auteur de cette nouvelle étude - a par ailleurs été licencié après avoir critiqué la décision. SOURCE : D’après un article de l’Associated Press de Londres, publié dans La Presse, le 31 octobre 2010, texte recueilli sur le site www.cyberpresse.ca

QUATRIÈME ARTICLE

L'alcool, une drogue dure […] Malgré l'effet indésirable impressionnant de l'alcool sur la santé des populations et les conséquences économiques substantielles, la «boisson» n'est pas assez contrôlée, écrivent en substance les professeurs Sally Casswell et Thaksaphon Thamarangsi. La première est directrice du Centre for Social and Health Outcomes Research and

Evaluation de l'Université Massey, en Nouvelle-Zélande. L'autre s'occupe des politiques internationales au ministère de la Santé publique de la Thaïlande. Les pays en développement prennent rapidement goût à l'alcool, tandis que les pays industrialisés découvrent que leurs jeunes se soûlent de plus en plus, enchaînent-ils. Et les conséquences seraient graves : une des études publiées en appui à la prise de position estime que plus de 6 % des décès annuels chez les hommes sont attribuables à l'alcool (2 % pour les femmes). En Russie, la

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populaire vodka causerait même la moitié des décès « prématurés » chez les hommes entre 15 et 54 ans. En plus, une série d'impacts sociaux ont un coût mal estimé sur les finances publiques, selon les collaborateurs de The Lancet. La facture pourrait équivaloir à plus ou moins 1 % du PIB, donc plus de 15 milliards $ par année au Canada. Les frais s'accumulent : système de justice criminelle, productivité perdue, violence, perte de motivation pour l'école... Voilà donc l'équipe de chercheurs qui militent en faveur d'une convention internationale sur le contrôle de l'alcool. Et qui proposent une série de mesures coercitives. Au Québec, au Canada, plusieurs sont déjà appliquées : distribution encadrée par l'État, heures de vente réglementées, âge minimum pour l'achat, limite d'alcoolémie pour les conducteurs, etc. Mais un bon nombre surprennent par leur sévérité ? motivée par les ravages, disent les auteurs : taxation en fonction du taux d'alcool de la boisson, fin de la commandite, publicité réduite à sa plus simple expression et bannie à la télévision, interdiction de la vente dans les lieux publics, rabais sur la caisse de 12 proscrits, hausse des prix... Drogue dure « Je considère que l'alcool est une drogue dure à cause des dégâts qu'elle fait chez les gens », acquiesce Benoît van Caloen, professeur au département de service social de l'Université de Sherbrooke. L'alcool dégrade le cerveau et engendre des maladies dégénératives, rappelle-t-il. Entre 5 % et 10 % des buveurs développent une dépendance causant des effets négatifs. Mais il doute que la prohibition, qu'un accès restreint à la bière, au vin et au « fort », soit une bonne piste... L'histoire a démontré que les populations assoiffées dénichent rapidement des approvisionnements clandestins : « Après trois ans, les gens sont complètement réorganisés dans des circuits parallèles. C'est plus dangereux! » Comme pour le tabac, il faudrait être patients. La prévention serait plus efficace, « mais ça prend beaucoup de temps ». SOURCE : RICARD-CHÂTELAIN Baptiste, d’après un article publié dans Le Soleil, le 30 juin 2009, texte recueilli sur le site www.cyberpresse.ca

CINQUIÈME ARTICLE

Le droit de boire et le droit de conduire Un groupe dirigé par un ex-président d'université a relancé ce printemps la controverse sur l'alcool au volant chez les jeunes. John McCardell, un historien qui dirigeait jusqu'à 2004 le collège Middlebury, au Vermont, fait campagne pour

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Photo Archives La Presse

la réduction de l'âge légal pour boire de l'alcool. L'un de ses arguments est que la limite de 21 ans n'améliore pas le bilan routier; elle l'aggrave peut-être même.

« Les jeunes qui veulent boire doivent se cacher et aller dans des endroits éloignés, souvent en voiture », explique en entrevue téléphonique M. McCardell, dont la campagne s'appelle Choose Responsibility. « Cette loi a été conçue pour sauver des vies mais, au contraire, elle en met en danger. On a fait grand cas de la chute du nombre d'accidents liés à l'alcool qui a suivi le rehaussement de l'âge

légal à 21 ans, au début des années 80. Mais le Canada a connu une chute similaire, et l'âge légal n'a pas bougé chez vous. » Dans son rapport, Choose Responsibility rappelle que le lien entre l'âge de consommation et l'alcool au volant est ténu. Des études américaines ont observé que le nombre de délits d'alcool au volant a diminué au fur et à mesure que les différents États haussaient l'âge légal à 21 ans. Mais une diminution similaire a été observée au Canada, pays semblable aux États-Unis s'il en est, et où l'âge légal pour boire de l'alcool n'a pas bougé sensiblement durant cette période. En réponse à la campagne de M. McCardell, l'organisme Mothers Against Drunk Driving (MADD) s'est opposé à l'abaissement de l'âge légal. Détail intéressant, la filiale canadienne de MADD suggère plutôt un âge légal de 19 ans. « L'option idéale serait d'adopter un taux limite d'alcoolémie à zéro jusqu'à l'âge de 21 ans, ce qui ne changerait rien à l'âge légal pour consommer de l'alcool », explique Marie-Claude Morin, directrice régionale pour MADD Canada à Montréal. […] Pour ce qui est des comparaisons entre l'évolution des bilans routiers canadien et américain, Mme Moyse a souligné que l'amélioration a été plus importante dans le groupe de 18-21 ans aux États-Unis, alors qu'au Canada, elle a été similaire dans tous les groupes d'âge. Par contre, Mme Moyse a ajouté que la consommation d'alcool avant l'âge légal semblait avoir augmenté au Canada, ce qui complique le portrait. […] L'historien américain n'a pas beaucoup d'espoir de voir sa campagne couronnée de succès, notamment parce qu'une loi fédérale réduit de 10% les subventions routières des États qui abaissent la limite de l'alcool à moins de 21 ans. Mais depuis le début de l'année, le débat a été lancé et de nombreux médias y ont fait écho. Au Dakota-du-Sud, un référendum sur la vente de bière à faible teneur d'alcool aux jeunes a été proposé. Et à l'Université de Boston, la sociologue Lee Strunin a lancé depuis quelques années un grand projet visant à vérifier si les parents qui initient leurs enfants à

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boire de l'alcool socialement, aux repas, augmentent leur risque d'alcoolisme. « Au-delà de la conduite en état d'ébriété, la crainte de susciter la croissance des régions du cerveau qui répondent à l'alcool est l'une des principales raisons sous-tendant l'âge légal à 21 ans, dit Mme Strunin. Mes résultats préliminaires semblent montrer que les adolescents italiens qui boivent de l'alcool dès 14-15 ans aux repas ont une moins grande prévalence de consommation excessive, quand ils sont devenus jeunes adultes, que les jeunes Américains qui ne boivent jamais en famille avant 21 ans. Mais nous n'avons pas encore fait l'analyse de tous les facteurs confondants, alors la conclusion pourrait changer. » SOURCE; PERREAULT Mathieu, d’après un article publié dans La Presse, le 25 juin 2008, texte recueilli sur le site www.cyberpresse.ca

SIXIÈME ARTICLE

La drogue en voie de supplanter l'alcool au volant La drogue au volant est en voie de dépasser l’alcool au pays, selon le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT). Selon des études déposées par l’organisme devant la Conférence internationale sur l’alcool, les drogues et la sécurité routière qui se tient actuellement à Oslo, en Norvège, la consommation de drogues est aussi fréquente, sinon plus que la consommation d’alcool par les conducteurs canadiens. Des tests récents menés en Colombie-Britannique ont révélé la présence de drogues chez 10% des automobilistes, alors que l’alcool a été décelé chez 8% d’entre eux. « La conduite avec facultés affaiblies par la drogue est plus répandue qu’on ne le croyait. Les drogues illicites et les médicaments sur ordonnance et en vente libre affectent les habiletés mentales et motrices. Et comme la sécurité sur les routes dépend de ces habiletés, il faut amorcer une campagne de sensibilisation sur la conduite avec facultés affaiblies, tant par la drogue que par l’alcool », selon le CCLAT. Plus surprenant peut-être, les études du Centre démontrent aussi qu’il existe de grandes différences entre les accidents mortels impliquant la drogue et ceux impliquant l’alcool. Par exemple, les accidents impliquant l’alcool se produisent en général la fin de semaine et tard le soir, alors que ceux en lien avec la drogue se produisent davantage le jour, tout au long de la semaine. SOURCE : d’après un article de l’équipe de Rue Frontenac, publié le 25 août 2010, texte recueilli sur le site www.ruefrontenac.com