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// QU'EST-CE QU'UNE CJS ? Un projet d'éducation à l'entrepreneuriat coopératif pour des adolescents. Le temps des vacances d'été, une quinzaine de jeunes de 16 à 18 ans montent une coopérative pour vendre leurs services : baby-sitting, jardinage, mise en rayon, livraison, déménagement, bricolage, etc. C'est une Coopérative Jeunesse de Services. Aidés par 2 animateurs, ce sera à eux de décider qui fait quoi, d'aller chercher les clients, d'assurer les prestations, auprès des particuliers comme des professionnels, de récupérer l'argent et, à la fin de l'été, de se le répartir. Ainsi en deux mois et avant même leur 18 ans, ils auront déjà : - un job d'été rémunéré, - tenté l'expérience de l'entrepreneuriat grandeur nature "learning by doing" - découvert le modèle coopératif et vécu une aventure collective. Ils ont maintenant une expérience extrêmement riche à mettre sur leur CV. Plus responsables, plus autonomes, ils ont plus confiance en eux. Savoir de quoi ils sont capables c'est aussi savoir un peu plus ce qu'ils veulent faire plus tard. Dossier COOPÉRATIVE JEUNESSE DE SERVICES

Dossier COOPÉRATIVE JEUNESSE DE SERVICESUne CJS , Coopérative Jeunesse de Services, créée par les jeunes pendant l'été pour vendre leurs prestations (babysitting, jardinage,

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Page 1: Dossier COOPÉRATIVE JEUNESSE DE SERVICESUne CJS , Coopérative Jeunesse de Services, créée par les jeunes pendant l'été pour vendre leurs prestations (babysitting, jardinage,

//QU'EST-CE QU'UNE CJS ?

Un projet d'éducation à l'entrepreneuriat coopératif pour des adolescents.

Le temps des vacances d'été, une quinzaine de jeunes de 16 à 18 ans montent une coopérative pour vendreleurs services : baby-sitting, jardinage, mise en rayon, livraison, déménagement, bricolage, etc. C'est uneCoopérative Jeunesse de Services.

Aidés par 2 animateurs, ce sera à eux de décider qui fait quoi, d'aller chercher les clients, d'assurer lesprestations, auprès des particuliers comme des professionnels, de récupérer l'argent et, à la fin de l'été, de sele répartir.

Ainsi en deux mois et avant même leur 18 ans, ils auront déjà :

- un job d'été rémunéré,

- tenté l'expérience de l'entrepreneuriatgrandeur nature "learning by doing"

- découvert le modèle coopératif et vécu uneaventure collective.

Ils ont maintenant une expérience extrêmement riche àmettre sur leur CV.

Plus responsables, plus autonomes, ils ont plusconfiance en eux. Savoir de quoi ils sont capablesc'est aussi savoir un peu plus ce qu'ils veulentfaire plus tard.

Dossier

COOPÉRATIVE JEUNESSE DE

SERVICES

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//POURQUOI CE PROJET ?

L'entrepreneuriat comme solution au chômage, les jeunes, dont ceux des quartiers sensibles etl'économie sociale et solidaire (ESS) sont autant de sujets qui polarisent l'attention des politiques publiqueset que l'on entend dans tous les discours.

Les entreprises entendent parler de RSE, la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Par manque de tempsou d'informations, elles ne sont pas toujours en capacité de passer à l'acte.

L'une des missions des acteurs publics est le renforcement du maillage territorial, des passerellespublic/privé inter-générationnelles.

La CJS répond à tous ces enjeux !

//CONTEXTE

Coop'alpha et Coop&Bât sont des coopératives d'activité et d'emploi du réseau Coopérer pour Entreprendre.Par notre statut et nos valeurs, nous sommes des entreprises responsables et socialement engagées. Notreimplantation dans le quartier de Génicart à Lormont renforce encore cet engagement.

En plus de notre mission d'accompagnement des créateurs d'entreprises, nous avons une vraie intention de« retour » à la communauté.

Comment participer au développement d'une société meilleure, plus stable, offrant l'égalité deschances ? Comment former les entrepreneurs de demain, et comment sensibiliser au modèlecoopératif, reconnu internationalement comme celui de l'avenir ?

//HISTORIQUE

Projet qui existe depuis 25 ans au Québec : 20 000 jeunes participants

2011 : Voyage au Québec d'une délégation de bretons

2013 : Expérimentation en Bretagne : 3 CJS

2014 : Expérimentation en Bretagne et Pays de la Loire : 8 CJS

Convention signée entre le Réseau de la coopération du travail du Québec et Coopérer pour Entreprendre.

2015 : 1ère Expérimentation en Aquitaine sur la Rive Droite

2016 : Déploiement sur le territoire Aquitain

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//MODELE D'UNE COOPERATIVE JEUNESSE DE SERVICE

//LES OBJECTIFS D'UNE CJS :

• Éduquer les jeunes à l'entrepreneuriat collectif

• Éduquer les jeunes au modèle coopératif et à lacoopération de façon générale

• Éduquer les jeunes à la citoyenneté et àl'autonomie

• Leur offrir une première expérience de travail

• Animer le territoire en proposant une activité aux

jeunes et une occasion de rapprochementpublic/privé des acteurs locaux

• Stimuler le maillage territorial par unedynamique de coopération

• Permettre aux jeunes de se faire un peud'argent de poche

• Changer la vision des adultes et desentreprises vis à vis des jeunes - et vice versa

Il s'agit d'une opération originale, qui met en valeur toutes ses parties prenantes, que ce soit lesjeunes, les entreprises et particuliers engagés pour les soutenir comme pour le territoire porteur.

COMITÉ DE PILOTAGE LOCAL

Institutions publiques

Structures Jeunesse

COOP'ALPHA

+

+

+

Employeur des 2 animateurs

En CDD à temps plein

Acteurs privés

Hébergement

juridique et

comptable de la CJS

Les jeunes sont

sous contrat

CAPE

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//LES CONDITIONS DE REUSSITE DE CETTE CJS :

Issues des expériences québecoises et françaises, voici les conditions sine qua non de la réussite d'uneCoopérative Jeunesse de Service.

Un territoire délimité La Rive Droite centrée sur Cenon et Lormont

L'implication des acteurssocio-économiques locaux

- financière pour certains- au sein d'un comité de pilotage- 2 parrains pour la CJS- mixité des partenaires : institutions publiques locales, structuresdédiées aux jeunes, entreprises et clubs d'entreprises.

Un local - accessible et avec une bonne visibilité

Deux animateurs - à temps plein pendant 3 mois- connaissant le territoire, les jeunes et si possible les coopératives- formés en juin par l'intervenante québécoise en France

Un budget dédié - 25 000€- utilité : les salaires des animateurs à 70 %, les frais de fonctionnementde la CJS pour les 30 % restant (Cf annexe budget)

Une bonne communication - par tous les acteurs mobilisés- en interne comme en externe- auprès des jeunes comme du grand public (sms, réseaux sociaux,réunions en lycées et assos)

//CALENDRIER DE L'ACTION

Janvier/ FévrierMise en placedes partenariats

Février-MarsComités de pilotage Communication sur le projet

PâquesRecrutement et formation des animateurs Juin

Recrutement des jeunes

Juillet- AoutLa CJS !Contrats de prestation etpartage du bénéfice entre eux+Relations Presse

Septembre-octobreBilan quali et quanti.+Projet pour 2016 ?

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//BUDGET DE L'ACTION COOPERATIVE JEUNESSE DE SERVICE

//LE PROJET CJS EN BREF :

Quoi ? Une CJS , Coopérative Jeunesse de Services, créée par les jeunes pendant l'été pour vendre leurs prestations (babysitting, jardinage, mise en rayon etc.).

Public Cible ? Les jeunes de 16 à 18 ans de la Rive Droite.

Quand ? Juillet et Août 2015 pour la CJS, dès février pour les comités de pilotage du projet.

Où ? Sur l'ensemble de la rive droite, centrée sur Cenon et Lormont

Pourquoi ? Pour éduquer les jeunes à l'entrepreneuriat coopératif, pour animer et renforcer le maillage territorial.

Comment ? Coop'alpha porte légalement la CJS, un comité de pilotage mixte organisera l'action et 2 animateurs recrutés et formés pour l'occasion encadreront les jeunes.

Acteursmobilisés

Un grand nombre d'acteurs socio-économiques locaux : institutionnels, entreprises, structures d'accompagnement jeunesse, etc.

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ANNEXE 1 : ARTICLE RÉSUMÉ SUR LES JEUNES ET L'ENTREPRENEURIAT

Extrait de l'article L'entrepreneuriat, remède au chômage des jeunes, chefdentreprise.com, 09/09/2014

« 24 % des créateurs ont moins de 30 ans :Face à un taux de chômage des moins de 25 ans qui frise les 24 %(1) en 2014, leGouvernement voit dans l'entrepreneuriat une porte de sortie salutaire, pour l'emploi desjeunes générations comme pour la reprise de la croissance.

Une volonté politique qui semble s'accorder en tout avec une attente bien réelle. Selon ledernier baromètre du Moovjee publié en 2013, 37 % des lycéens et étudiants souhaiteraientcréer ou reprendre une entreprise. Un taux de candidats à l'entrepreneuriat plus élevé que lamoyenne nationale, de l'ordre de 30 %, selon l'APCE (Agence pour la création d'entreprises).

Mais voilà, dans la réalité, " seulement 15 % des créateurs entreprennent à la sortie de leursétudes ", pointe le rapport du groupe de travail sur la diffusion de l'esprit d'entreprendreauprès des jeunes, à l'issue des Assises de l'entrepreneuriat de 2013.

Crise économique, manque de liquidités, inexpérience professionnelle, peur de l'échec,manque de confiance du marché et des financeurs... à ces nombreux freins, ajoutez celui dela pression familiale et amicale, qui dissuaderait 88 % d'entre eux, selon une récente étudedu cabinet de portage salarial Didaxis. Résultat, seuls 9 % des créateurs ont moins de 25ans et 24 % moins de 30 ans(1). »

(1) Source : rapport du groupe de travail sur la diffusion de l'esprit d'entreprendre auprès des jeunes,Assises de l'entrepreneuriat 2013.

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ANNEXE 2 : Une coopérative jeunesse de services créée par des 16-18 ans Bain-de-Bretagne – Journal Ouest France – 21 juin 2014

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• Une réunion pour découvrir les coopératives jeunesses • Coopérative jeunesse de services : 4 900 € de chiffre d'affaires • Yoreli : treize jeunes proposent leurs services pour l'été • Des jeunes vont créer une coopérative jeunesse

Une dizaine de jeunes, venus seuls ou accompagnés de leurs parents, étaient présents à la réunion dejeudi soir, à la communauté de communes, concernant le programme de Coopérative jeunesse de services (CJS) proposé pour cet été.

« Nous avons contacté les 220 jeunes du territoire, âgés de 16 à 18 ans, pour les inviter à cette soirée d'information », explique Aurélie Nobilet, représentante d'Inter'Activ et d'Elan Créateur.

Accompagnée de Yoann Miloux, de la Fédération Léo-Lagrange, de Pascale Jardin, coordinatrice des espaces jeunes, et de Franck Rubaud, de la communauté de communes, Aurélie Nobilet a présenté le projet en quelques mots et en vidéo.

« Le temps d'un été, vous allez créer votre propre entreprise. Cela vous permettra de proposer, moyennant rémunération, des services divers et variés à des entreprises ainsi qu'à des particuliers, selon vos compétences. C'est donc, pour les jeunes, une façon très concrète dedécouvrir le monde de l'entreprise, d'apprendre à travailler en équipe, de prendre des décisions ensemble, d'assurer la gestion, etc. »

Une coopérative est, en effet, un pouvoir de décision partagé entre tous. Un concept intéressant que les jeunes pourront découvrir.

Les membres de la coopérative seront mis en relation avec des professionnels, qui leur donneront des conseils, afin qu'ils puissent fournir un travail de qualité, au même titre que n'importe quelle entreprise.

« Les jeunes seront encadrés au début, mais nous avons pour objectif de leur laisser de plus enplus d'autonomie, très rapidement », conclu Aurélie Nobilet.

Mardi 20 juin, 18 h 30, nouvelle réunion d'informations, au siège de la communauté de communes, rue de Sabin.

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ANNEXE 3 :

Quinze jeunes ont monté une coopérative jeunesse de services02/09/2013 – Metropole Rennes.fr

C’était pour la plupart leur première expérience dans le monde du travail. Cet été, quinze jeunes Rennais ont intégré une coopérative jeunesse de services (CJS) et obtenu des contrats rémunérés avec les entreprises de la région, les particuliers et la Ville de Rennes.

Les jeunes de la coopérative de Maurepas (JM)

L’idée des CJS est née voici 25 ans au Québec et vient tout juste de voir le jour dans l’hexagone. Une vingtaine de jeunes et ados s’associent et s’organisent collectivement pour proposer des services rémunérés tout au long de l’été. « Ils se gèrent aux-mêmes, se répartissent les contrats, apprennent à devenir autonomes » explique Elsa Vivier, animatrice de la CJS de Maurepas. Les jeunes se sont installés début juillet dans un local du Gast à Maurepas, épaulés par les deux animateurs Elsa et Thomas.

Un comité régional constitué de professionnels de l’économie sociale et solidaire a été créé au printemps pour réfléchir sur la viabilité du projet et tester le modèle québécois. Les jeunes ont ensuite noué un certain nombre de contacts avec des entreprises rennaises, telle la Scop Eisenia de recyclage du compost ou encore la banque Crédit coopératif. « Certains ont fait de la saisie informatique dans les entreprises et ont été étonnés de la confiance qu’on a pu leur accorder » relève Elsa Vivier.

Objectif : reconduire la CJS l'an prochain

La plupart des jeunes ont touché à tout, jardinage, archivage, peinture, nettoyage de vitres, de locaux, garde d’enfants... Ils ont appris à lire une fiche de salaire, à organiser un conseil d’administration, ont reversé une partie de leur salaire à la gestion du local. Melissa, 17 ans, est enchantée par cette expérience. Originaire de Bruz, la jeune femme confie avoir beaucoup appris decette aventure collective. L’objectif est maintenant de reconduire la CJS l’an prochain et de l’élargir à plusieurs quartiers rennais. Portée juridiquement par Elan Créateur, la CJS est soutenue par le Conseil régional, le Conseil général et la ville de Rennes.

Jérôme Méar

Photo Julien Mignot