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DOSSIER DE PRESSE

DOSSIER DE PRESSE...de façon déterminante à la restauration de nos monuments, comme en témoigne, par exemple, la restauration du Parlement de Bretagne. C’est pour distinguer

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DOSSIER DE PRESSE

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1, 2, 3 AVRIL 2011DANS TOUTE LA FRANCE, POUSSEZ LA PORTE DES ATELIERS MÉTIERS D’ART…

http://www.journeesdesmetiersdart.com

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ÉDITORIAUX p5 - M. Jean-Michel Delisle, président de l’Institut National des Métiers d’Art- M. Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication- M. Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation

I. LES MÉTIERS D’ART : UN ENJEU NATIONAL p8

1. Des valeurs de proximité, d’excellence et d’authenticité 2. Un secteur économique plein de ressources3. Le défi des formations4. Un patrimoine culturel européen

II. LES JOURNÉES DES MÉTIERS D’ART : UNE RENCONTRE ENTRE LE GRAND PUBLIC ET DES PROFESSIONNELS PASSIONNÉS p18

1. L’esprit des Journées des Métiers d’Art : découverte, rencontre, pédagogie2. Un projet porté par l’Institut National des Métiers d’Art 3. Un événement national et une organisation régionale

III. RÉGION PAR RÉGION, LES ÉVÉNEMENTS PHARES DE LA PROGRAMMATION 2011 p23

1.Du Nord…2. au Sud3. en passant par le Centre,4. l’Ouest,5. l’Est,6. l’Île-de-France7. et les DOM.

LES PARTENAIRES DE L’OPÉRATION p33

INFORMATIONS PRATIQUES p40

LES JOURNÉES DES MÉTIERS D’ART

SOMMAIRELes Journées des Métiers d’Art : un événement national pour promouvoir un secteur au fort potentiel de développement.

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LES JOURNÉES DES MÉTIERS D’ART : UN ÉVÉNEMENT NATIONAL POUR PROMOUVOIR UN SECTEUR AU FORT POTENTIEL DE DÉVELOPPEMENT.

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ÉDITORIAL DE M. JEAN-MICHEL DELISLE,PRÉSIDENT DE L’INSTITUT NATIONAL DES MÉTIERS D’ART

Les Journées des Métiers d’Art sont d’abord une manifestation nationale comme le sont les Journées du Patrimoine. Mais comme nous parlons métier, comme nous parlons passion, les JMA privilégient la rencontre pour sensibiliser le grand public aux richesses d’un secteur qui mérite d’être mieux connu et reconnu. Tout près de nous, sans que nous nous en rendions toujours compte, des hommes et des femmes de talent transforment la matière en pièces d’exception. Entrer dans leurs ateliers, les regarder travailler, les écouter raconter leur passion, établir un dialogue et puis changer son regard… Voilà l’esprit des Journées des Métiers d’Art.

L’Institut National des Métiers d’Art pilote cette manifestation depuis 2002. Mais l’édition 2011 sera différente des autres car elle porte une nouvelle ambition. Jusque-là organisées tous les deux ans, les JMA deviennent annuelles. Elles auront lieu désormais chaque premier week-end d’avril. Ce changement résulte de la forte mobilisation des pouvoirs publics en faveur des métiers d’art. Il s’agit d’une demande du Premier ministre François Fillon à la suite du rapport parlementaire de la sénatrice Catherine Dumas sur l’avenir des métiers d’art. Les JMA doivent donc devenir un rendez-vous incontournable pour soutenir un secteur au fort potentiel économique, social, culturel et humain.

De nombreux partenaires, publics et professionnels, se mobilisent pour contribuer à la réussite de cet événement. Sans leur soutien, cette manifestation ne serait pas possible. Il s’agit d’abord de nos trois ministères de tutelle qui marquent ainsi le fort intérêt que les pouvoirs publics portent aux métiers d’art. Je salue également l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers et de l’Artisanat, les collectivités territoriales, le Fonds national de promotion et de communication de l’Artisanat (FNPCA) ainsi qu’Ateliers d’Art de France qui soutiennent largement la manifestation aussi bien financièrement que par la mobilisation de leurs réseaux.Les JMA existent d’abord en région, là où nos relais construisent des programmes liés à l’histoire, aux traditions et au potentiel créatif de leurs territoires. Ce sont eux qui donnent vie à cette manifestation en lien avec les conseils régionaux, généraux et municipaux mais aussi avec les professionnels qui se mobilisent pour accueillir le public et donner une âme à toutes ces rencontres. C’est pourquoi je voudrais les remercier tout particulièrement. Les Journées des Métiers d’Art sont d’abord une œuvre collective.

La pédagogie se situe au cœur de cette édition 2011. Pendant ces trois jours, l’ouverture des centres de formation permettra aux jeunes et à leurs parents de comprendre comment ces métiers de passion s’appuient sur des gestes techniques, un sens de l’effort et une culture ouverte de la création. Un apprentissage qui se pratique en école comme à l’atelier. Ils découvriront aussi les nombreuses formations offertes à celles et ceux qui se destinent à ces métiers.

Avec nos partenaires, nous mettons tout en œuvre pour que les Journées des Métiers d’Art contribuent à changer le regard des visiteurs sur ces métiers et qu’elles suscitent de nouvelles vocations enthousiastes.

ÉDITORIAUX

LES JOURNÉES DES MÉTIERS D’ART

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ÉDITORIAL DE M. FRÉDÉRIC MITTERRAND,MINISTRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

Les Journées des Métiers d’Art, qui rayonnent sur l'ensemble du territoire, offrent au public l’opportunité de mieux connaître les savoir-faire exceptionnels des artisans d’art. J'ai souhaité que ce rendez-vous soit désormais annuel.

Ainsi, les 1er, 2 et 3 avril, partout en France, des artisans d’art ouvriront les portes de leurs ateliers afin de faire découvrir la diversité et la richesse de leurs savoir-faire.

Ils sont les créateurs des objets de notre quotidien utilisant les matériaux nobles tout en renouvelant les formes de ces objets. Parallèlement, des artisans d’art contribuent de façon déterminante à la restauration de nos monuments, comme en témoigne, par exemple, la restauration du Parlement de Bretagne.

C’est pour distinguer l’excellence de ces professionnels que le ministère de la Culture et de la Communication a créé le titre de Maître d’art. En novembre 2010, douze nouveaux Maîtres d’art ont été nommés, portant leur nombre à cent un. Ce titre, reconnaissance des talents exceptionnels, permet également la transmission de ces savoir-faire immémoriaux, de ces talents rares et précieux. Je suis particulièrement heureux de constater cet intérêt nouveau que portent des jeunes, venus de tous horizons, à ces métiers. Ils y trouvent souvent l’épanouissement personnel et professionnel auquel ils aspirent lors de ces journées. De nombreux centres de formation les accueilleront, ainsi que leurs parents, pour les informer sur les nombreuses formations proposées dans la plupart des filières des métiers d’art depuis le CAP jusqu’au Master.

Aux côtés du ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère de la Culture et de la Communication concourt largement à la formation dans le secteur des métiers d’art. L’action de l’Institut National du Patrimoine pour les métiers de la restauration et celle des écoles d’art pour ceux de la création sont à cet égard exemplaires.

De son côté, l’Institut National des Métiers d’Art, créé en 2010 par la volonté du Premier Ministre, fédère l’action des pouvoirs publics en faveur des métiers d’art. L’une des missions qui lui ont été confiées est de constamment renouveler l’offre de formation afin de mieux répondre aux exigences de métiers en pleine évolution.

L’UNESCO a reconnu ces gestes et savoir-faire comme patrimoine immatériel et vient de classer les techniques et talents des Compagnons du Devoir en tant que Patrimoine immatériel de l’humanité aux côtés du repas gastronomique français ou du point de Dentelle d’Alençon.

Les métiers d’art véhiculent des valeurs d’excellence, d’inventivité, de technicité et de modernité. Ils sont aux productions artistiques ce que sont les « lieux de mémoire » pour notre univers culturel. A l’heure de la production globalisée et des objets interchangeables, ils sont porteurs d’une certaine idée de l’art de vivre. Ce sont des métiers d’avenir, qui portent une part de notre image et de notre rayonnement international.

Je souhaite un plein succès aux Journées des Métiers d’Art 2011.

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ÉDITORIAL DE M. FRÉDÉRIC LEFEBVRE,SECRÉTAIRE D’ÉTAT CHARGÉ DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, DU TOURISME, DES SERVICES, DES PROFESSIONS LIBÉRALES ET DE LA CONSOMMATION

En cinq éditions, les Journées des Métiers d’Art sont devenues un rendez-vous incontournable de l’artisanat et du patrimoine culturel français, une vitrine des talents et de la passion des artisans qui constituent une partie de l’ADN de notre patrimoine.

En attirant plus de 1,2 millions de Français qui pourront visiter près de 3 000 ateliers et centres de formation, ces journées désormais annuelles participent à la transmission des savoir-faire, contribuent à faire naître des vocations, jouent un rôle essentiel pour la vitalité du tissu économique dans tous nos territoires, avec 38 000 entreprises et près de 100 000 emplois.

En effet, c’est auprès des artisans des métiers d’arts, dans leurs ateliers, en admirant le geste et en le reproduisant, en prenant conscience de la créativité et de la modernité de ces métiers que naîtront les vocations et la création de nouvelles entreprises vitrines du savoir-faire français.

L’impulsion donnée depuis 2010 par la création de l’Institut National des Métiers d’Art (INMA), doit nous permettre d’aller beaucoup plus loin et de renforcer les capacités de créations d’emplois dans ces métiers qui occupent une place à part entière dans notre économie, sont un des piliers de l’art de vivre à la française et participent au rayonnement de notre pays à l’international.

La transmission des savoir-faire et la défense de la qualité seront au centre de mon action au côté des artisans en cette année 2011. Les Journées des Métiers d’Art s’inscrivent dans cette ligne.

Je remercie tout particulièrement l’Institut National des Métiers d’Art (INMA) qui coordonne cet événement et qui a su prendre avec vigueur le tournant de la réforme.

Bonnes journées à tous, je vous souhaite de magnifiques découvertes et d’excellentes visites.

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1. DES VALEURS DE PROXIMITÉ, D’EXCELLENCE ET D’AUTHENTICITÉ

Présents dans notre quotidien sans que nous nous en rendions toujours compte, les métiers d’art participent à la richesse de notre environnement. Qui a rénové ce joli petit château XVIIIe ? Qui a doré la statue de cette église de campagne ? Qui a confectionné les costumes de cette pièce de théâtre ? Qui a réalisé le bar de ce restaurant ultra contemporain ? Qui a imaginé la mosaïque de cette crèche ? Qui a relié ce livre d’artiste ? Les métiers d’art œuvrent bien sûr au service des musées et des monuments historiques mais ils travaillent également dans des secteurs aussi variés que la mode, le luxe, la décoration intérieure, l’architecture, le design, l’art contemporain et même l’espace public par le biais du mobilier urbain par exemple.

Transformation de la matière, production d’objets uniques ou de petite série présentant un caractère artistique, maîtrise des savoir-faire : trois critères indispensables pour parler de métier d’art.

Chaque jour, les professionnels des métiers d’art façonnent des pièces d’exception dans le domaine de la restauration ou de la création. Les 217 métiers répertoriés se répartissent en 19 secteurs aussi riches que divers : art floral, arts du spectacle, arts et traditions populaires, arts graphiques, arts mécaniques, bijouterie-joaillerie-orfèvrerie-horlogerie, bois, cuir, décoration, facture instrumentale, luminaire, métal, métiers liés à l’architecture, mode, pierre, tabletterie, terre, textile, verre.

Hommes et femmes de passion, les professionnels des métiers d’art cultivent l’excellence. Ils allient un esprit ouvert et inspiré à des tours de main exceptionnels. Leurs ateliers sont de véritables laboratoires qui répondent aux défis quotidiens de la conception et de la réalisation de pièces uniques. Il faut innover, intégrer de nouveaux matériaux aux propriétés intéressantes ou bien inventer des combinaisons techniques pour concrétiser un projet inédit. La création passe par la mise au point de formes audacieuses, de décors raffinés ou d’effets de matière originaux. Elle peut aussi proposer des associations et des applications nouvelles. Plusieurs distinctions existent pour valoriser les professionnels d’excellence. On peut citer le concours de Meilleur Ouvrier de France, le label Entreprise du Patrimoine Vivant du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie qui valorise des entreprises aux savoir-faire d’excellence ou encore le titre de Maître d’art du ministère de la Culture et de la Communication qui récompense des savoir-faire d’exception à l’instar des « Trésors Vivants » du Japon.

Matière durable, création sur mesure, supplément d’âme… Les métiers d’art séduisent de plus en plus de consommateurs las des productions standardisées. Acheter un objet unique, à son vrai prix, revient au goût du jour. On sait d’où il vient et qui l’a façonné. Il porte une histoire et le charme inimitable du fait main. Un retour vers l’authenticité ? Quand la maison fait l’objet de toutes les attentions, le particulier cherche à créer une ambiance qui lui ressemble avec des objets singuliers et personnels. Une aubaine pour les métiers d’art qui deviennent alors furieusement tendance.

LES JOURNÉES DES MÉTIERS D’ART

LES MÉTIERS D’ART : UN ENJEU NATIONAL

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2. UN SECTEUR ÉCONOMIQUE PLEIN DE RESSOURCES

Vitrine du savoir-faire français à l’étranger dans les domaines de la mode, des arts de la table ou encore de la joaillerie, les métiers d’art bénéficient d’une image d’excellence incomparable. Aujourd’hui, la France compte 38 000 entreprises métiers d’art. Ce sont souvent des PME mais aussi de tous petits ateliers ou des manufactures. Les secteurs d’activités dominants sont le bois avec 7 629 entreprises, le bijou avec 6 544 entreprises, suivis par les 4 195 entreprises du textile et les 4 029 entreprises dans le domaine de la mode. Au total, 55 secteurs d’activité emploient un peu moins de 60 000 salariés (chiffres au 1er janvier 2008).

Avec 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires, les entreprises métiers d’art participent au dynamisme de l’économie française.

Les entreprises exportatrices dopent le secteur. Il s’agit notamment des grandes maisons françaises de luxe. Hermès, Vuitton, Bernardaud, Lalique, Baccarat ou encore Chanel possèdent des ateliers métiers d’art qui font leur réputation dans le créneau du très haut de gamme. De petites entreprises dynamiques réalisent également une part importante de leur chiffre d’affaires à l’international comme Deuce et ses tables de jeu en cuir.

Malgré un poids économique non négligeable, le secteur des métiers d’art est parfois confronté à de réelles difficultés. Certains savoir-faire sont menacés par une production de masse mais de moindre qualité et il faut affronter la concurrence de pays étrangers à bas coût de main-d’œuvre. La transmission de spécialités rares est parfois difficile, les professionnels qui partent à la retraite peuvent peiner à trouver leur successeur. Souvent de petite taille, les entreprises métiers d’art se positionnent sur de multiples marchés de niche. Les professionnels doivent se montrer polyvalents : comptabilité, gestion administrative, communication, marketing, recherche et développement viennent compléter technique et création. Face à ces défis, les métiers d’art peuvent compter sur leur grande réactivité. Les entreprises se remettent sans cesse en question pour répondre à de nouveaux besoins et à des demandes de plus en plus spécifiques. Elles évoluent au rythme de leurs créations afin de satisfaire un public attiré par une vraie plus-value culturelle, humaine ou hautement qualitative. Dans une économie mondiale fragile, le marché des productions métiers d’art trouve ainsi peu à peu à nouveau sa place aux côtés des marchés de productions manufacturées et industrialisées.

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Augustin Detienne

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De nombreux architectes, décorateurs, artistes et designers travaillent avec les professionnels des métiers d’art. Des collaborations qui favorisent les innovations et multiplient les débouchés. Dans le domaine de l’industrie, les créateurs font de plus en plus appel à des professionnels des métiers d’art pour réaliser des prototypes de meubles ou de sièges automobiles par exemple. L’alliance de la tradition et de la création s’illustre aussi dans le design contemporain qui trouve dans la petite série une voie concurrentielle à la fabrication de masse. De leur côté, les professionnels des métiers d’art n’hésitent pas à solliciter d’autres créateurs pour diversifier leur gamme de produits. Pleyel imagine un nouveau piano avec la décoratrice Andrée Putman, la ville de Nevers dote sa cathédrale de vitraux contemporains en faisant appel à des artistes comme Jean-Michel Alberola en collaboration avec les ateliers Duchemin. À Sèvres-Cité de la céramique, les pensionnaires mènent leurs recherches expérimentales dans un dialogue exceptionnel avec les professionnels de la porcelaine pour des créations uniques.

Symboles d’un certain art de vivre à la française, les métiers d’art présentent un véritable atout en termes de développement et d’attractivité touristique pour les territoires. En Provence, dans les Pyrénées ou encore dans le Limousin, les « routes des métiers d’art » en sont la preuve. Ces regroupements d’ateliers disposent d’un outil de promotion commun ou bien de circuits élaborés autour d’un thème fédérateur avec une cible touristique et un objectif économique précis. Le label « Villes et Métiers d’Art » valorise également les savoir-faire régionaux et les entreprises locales.

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3. LE DÉFI DES FORMATIONS

La France compte aujourd’hui plus de 1 000 établissements ou organismes de formation aux métiers d’art. Une diversité qui reflète la richesse du secteur. Des jeunes mais aussi de plus en plus d’adultes en reconversion peuvent y trouver leur orientation professionnelle, certains d’entre eux y découvrent même une vocation. Les métiers d’art sont des « professions passion » dont l’apprentissage requiert motivation et persévérance. Pour réussir, il faut beaucoup s’investir, diversifier les expériences et développer une certaine polyvalence en élargissant ses compétences à la gestion ou au design par exemple. Du CAP au Bac + 5 en passant par le réseau des GRETA ou le système du compagnonnage, voici les clefs pour mieux comprendre les différents cursus de formation dans le vaste champ des métiers d’art.

• POUR LES JEUNES : LES CINQ FILIÈRES DE LA FORMATION INITIALELa formation initiale pour les jeunes est le premier programme d’études qui conduit à l’exercice d’un métier. Elle s’adresse aux élèves, étudiants ou apprentis, qui ne sont pas encore engagés dans la vie active. Elle est sanctionnée par un diplôme.

- LA FILIÈRE ÉDUCATION NATIONALEDesign, bijou, menuiserie, gravure en modelé, tournage d’art, restauration de mobilier, tapisserie-décoration, reliure, dorure, gravure, fresque, mosaïque, laque, matériaux de synthèse, métal, vitrail, céramique d’art… Les établissements de l’Éducation Nationale qui proposent une formation dans le domaine des métiers d’art offrent des cursus variés qu’il s’agisse des CFA (Centre de Formation des Apprentis), des lycées arts appliqués, des lycées professionnels ou des Écoles supérieures d’arts appliqués. Les diplômes vont du CAP au Bac + 4 pour le Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués (DSAA). On peut citer le Bac Professionnel et le Brevet des Métiers d’Art (BMA) pour le niveau Bac. Pour les très sélectifs cursus Bac + 2, ce sont le BTS ou le Diplôme des Métiers d’Art (DMA).Les Écoles supérieures d’arts appliqués préparent aux différents BTS arts appliqués, DMA puis DSAA. Il s’agit de Boulle, Duperré, Estienne et Olivier de Serres à Paris, de l’Esaat à Roubaix, des lycées La Martinière-Terreaux à Lyon et Alain-Colas à Nevers. L’admission est très sélective.Les universités offrent également quelques formations dans les domaines des métiers d’art. Elles vont de la licence 1 au master 2 notamment dans le domaine de la conservation-restauration. L’université de Marne-la-Vallée prépare en un an une licence professionnelle pour la création ou la reprise d’entreprise dans les métiers d’art. Cette formation en alternance est ouverte aux personnes titulaires d’une formation de niveau Bac + 2, aux personnes en formation continue ou aux professionnels bénéficiant d’une VAE (Validation des Acquis de l’Expérience).

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- LE COMPAGNONNAGELes Compagnons du devoir proposent des formations en alternance de 6 à 8 ans permettant d’acquérir une qualification professionnelle allant du CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) au BTS (Brevet de Technicien Supérieur). Les jeunes passent successivement du statut d’apprenti à celui de stagiaire, d’aspirant puis de compagnon. Métier, voyage, communauté, transmission, chef d’œuvre sont les valeurs sur lesquelles s’appuient depuis des siècles les Compagnons du devoir. Il existe trois mouvements compagnonniques : l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France, la Fédération nationale compagnonnique des métiers du Bâtiment et l’Union compagnonnique des Devoirs Unis.

- LA FILIÈRE CULTURELes 58 écoles supérieures d’art placées sous la tutelle ou le contrôle pédagogique du ministère de la Culture et de la Communication dispensent des formations sanctionnées par des diplômes nationaux en art, design et communication. Il existe également les diplômes des écoles spécialisées telles que l’ENSAD (École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs), l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI), l’École Nationale des Beaux-arts (ENSBA), l’École Nationale Supérieure de la Photographie (ENSP), l’Institut National du Patrimoine (INP) ou encore le Mobilier National, les Manufactures nationales de tapis et tapisseries ou encore Sèvres-Cité de la Céramique. Ces écoles sont accessibles sur concours, examens et/ou présentation de dossier.

- LES ÉCOLES PRIVÉESDe nombreuses écoles privées telles que le CERFAV pour le verre en Lorraine ou l’école BJOP de la rue du Louvre pour le bijou à Paris existent dans le domaine des métiers d’art. Elles préparent à des diplômes spécifiques ou à l’entrée dans les grandes écoles d’art. Les diplômes délivrés sont propres à chaque école.

- LA FILIÈRE ARTISANALEOrganisée par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat, la filière artisanale propose un cursus de formation structuré. Ces formations vont du niveau CAP pour le CTM (Certificat Technique des Métiers) au Bac + 2 pour le BM (Brevet de Maîtrise). Ils concernent des domaines aussi variés que l’ébénisterie, la taille de pierre ou encore la bijouterie joaillerie pour n’en citer que quelques-uns.

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• POUR LES ADULTES : LA FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUELa formation professionnelle continue s’adresse aux adultes sortis du système scolaire qui souhaitent se perfectionner, se reconvertir ou acquérir une qualification professionnelle ou un diplôme. Les questions de financement de formation et de rémunération sont spécifiques à chaque public : demandeurs d’emploi, salariés, artisans, fonctionnaires, jeunes, personnes handicapées… La formation continue est un véritable marché composé de multiples organismes dont les trois quarts sont privés. Les organismes dépendent d’un ministère, d’une Chambre de Métiers et de l’Artisanat, d’une Chambre de Commerce ou d’Agriculture. - LE RÉSEAU DES GRETA (groupements d’établissements) dépend de l’Éducation nationale. On peut y préparer des diplômes d’État, du CAP au BTS, ou suivre un perfectionnement sous forme de stages ou de cours du soir. Il y a environ 250 GRETA en France, certains sont spécialisés dans un secteur comme le GRETA des arts appliqués, le GRETA des arts et industries graphiques ou le GRETA de la mode.

- L’AFPA (l’Association nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes) est l’un des principaux intervenants sur les dispositifs de formation professionnelle pour adultes : le DIF (Droit Individuel à la Formation), le CIF (Congé Individuel de Formation) ou encore le contrat de professionnalisation. Elle accueille salariés ou demandeurs d’emploi qui souhaitent se former dans les domaines de l’ébénisterie, la restauration et la finition de mobilier, la ferronnerie, la peinture décorative, le staff et la taille de pierre, la couture, la tapisserie d’ameublement, la sellerie et l’infographie.

-LE DISPOSITIF DE VALIDATION DES ACQUIS DE L’EXPÉRIENCE (VAE) permet à toute personne justifiant de trois ans d’activité, de faire valider les acquis de son expérience pour obtenir un diplôme ou un titre inscrit au « Répertoire national des certifications professionnelles ».

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• DES DISPOSITIFS SPÉCIFIQUES POUR TRANSMETTRE LES SAVOIR-FAIREÀ côté des centres de formation qui dispensent un enseignement technique et académique, il existe des dispositifs spécifiques qui encadrent la transmission d’un savoir-faire entre un maître et un élève. C’est d’abord le prestigieux dispositif des Maîtres d’art et de leurs élèves mis en place par le ministère de la Culture et de la Communication. Au niveau local, il existe aussi des initiatives pour accompagner la formation directe au sein d’un atelier. C’est le cas en Alsace, en Lorraine et en Rhône-Alpes.

- LE TITRE DE MAÎTRE D’ART est décerné à vie par le ministère de la Culture et de la Communication. Il distingue des professionnels d’excellence reconnus pour leur expérience, leurs talents et leurs qualités de pédagogues. Porteur d’une compétence rare, le Maître d’art s’engage à transmettre ses connaissances et ses tours de main à l’élève de son choix afin qu’il les perpétue. La formation dure 3 ans durant lesquels le Maître d’art reçoit une allocation annuelle de l’État de 16 000 euros. Depuis sa création en 1994, le titre de Maître d’art a été décerné à 101 professionnels d’excellence.

- LE DISPOSITIF DE L’IRMACC A POUR OBJECTIF LA SAUVEGARDE ET TRANSMISSION DES MÉTIERS D’ART RARES ET SAVOIR-FAIRE EXCEPTIONNELS EN RHÔNE-ALPES. Pendant un an, il vise la transmission directe chez l’artisan avec en parallèle un cursus de cours à l’Institut régional pour les métiers d’art et la création contemporaine (IRMACC) à Saint Étienne. Ce dispositif peut notamment favoriser la reprise d’entreprise.

- LE DISPOSITIF DE FORMATION DE SAVOIR-FAIRE RARES ET D’EXCELLENCE EN ALSACE est né de la volonté des professionnels des métiers d’art de la région de se regrouper pour offrir aux publics et clients l’assurance d’un travail de qualité. Le projet est coordonné par la FREMAA (Fédération régionale des métiers d’arts d’Alsace). La transmission des savoir-faire est assurée par un artisan d’art, reconnu par la FREMAA, au sein de son atelier.

- LE DISPOSITIF RÉGIONAL LORRAIN S’ADRESSE AUX DEMANDEURS D’EMPLOI DE LA RÉGION. Il propose un Parcours individuel de formation aux métiers d’art en cours d’élaboration. La transmission des savoir-faire rares se fera auprès des professionnels ou d’entreprises métiers d’art en Lorraine.

Les formations représentent un réel enjeu pour l’avenir des métiers d’art en France. L’Institut National des Métiers d’Art engage une réflexion sur ce sujet afin de proposer des solutions concrètes. Son Conseil scientifique et culturel va créer au premier semestre 2011 une commission spécifiquement dédiée à ce projet en lien avec les principaux acteurs concernés. Un rapport issu de ce travail devrait recenser les besoins et proposer de nouvelles mesures. L’Institut National des Métiers d’Art remplit aussi une mission prospective : comprendre les évolutions du secteur afin d’engager les réformes nécessaires et de préparer la nouvelle génération des professionnels des métiers d’art à relever ces défis.

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SE FORMER AUX MÉTIERS D’ART

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4 . UN PATRIMOINE CULTUREL EUROPÉEN

L’intérêt pour les métiers d’art se manifeste aujourd’hui à travers de nombreuses initiatives sur l’ensemble des territoires européens tels que musées, écomusées, observatoires, labels, prix, concours, salons, fondations, sociétés d’encouragement, etc. En Europe, les métiers d’art sont représentés par des micro entreprises employant à 95 % moins de 5 salariés. En terme d’emploi, les statistiques indiquent que le secteur des métiers d’art ne représente qu’un demi à un point de l’emploi global, quel que soit le pays. Les métiers d’art ne se situent pas uniquement sur le seul secteur traditionnel. On les retrouve dans toutes les branches de l’économie où ils participent à la mise en place de nouvelles références, de nouveaux programmes et de nouveaux designs.

Les Journées des Métiers d’Art ont à terme une vocation européenne afin de mieux promouvoir et valoriser les métiers d'art.

L’Europe recèle un grand nombre de savoir-faire liés à des pratiques ancestrales et à des matériaux locaux. Certains d’entre eux figurent sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. C’est par exemple l’art des croix de pierre arméniennes, la fabrication de jouets en bois en Croatie ou encore la tapisserie d’Aubusson pour la France. D’autres pratiques devraient rejoindre cette liste puisque l’UNESCO poursuit ce travail d’identification et de reconnaissance débuté en 2008. Ce patrimoine vivant évolue sans cesse au gré des innovations et des collaborations. Il fait partie intégrante de l’identité de notre continent. Pour mieux connaître cette richesse dans toute sa diversité et lui assurer une plus grande visibilité, le programme DREAM (Design Recherche Europe Art Métiers) est en train de développer un « Pôle Image ». Un projet piloté par l’Institut National des Métiers d’Art. Il s’agit d’une base de données qui servira de vitrine européenne des métiers d’art.

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De plus en plus de jeunes issus des formations métiers d’art partent enrichir leur cursus à l’étranger. Il peut s’agir de stages en entreprise ou bien de cours dans des centres de formation reconnus. Une façon de prolonger la tradition du voyage si chère à la pédagogie des compagnons. Des dispositifs variés favorisent la mobilité européenne comme le programme Leonardo réservé aux apprentis. Dans un souci d’harmonisation, les universités françaises ainsi que de nombreux établissements d’enseignement supérieur ont adopté une architecture commune désignée sous le sigle LMD (Licence – Master – Doctorat). Le site Mov’Art recense plus de 700 organismes de formation dans le domaine des métiers d’art dans 25 pays européens. Il apporte des informations administratives et juridiques en français, anglais, portugais ou italien. Pour développer cette dynamique d’échanges, le programme DREAM organise cette année des Master Class. Trois pays accueilleront des groupes d’étudiants, de formateurs et de professionnels sur une thématique qui lui est propre : le bois pour la Finlande, la fibre naturelle pour l’Italie et le verre pour l’Espagne. Le but est d’associer métiers d’art, arts appliqués et design autour d’un projet de recherche en encourageant les échanges de savoir-faire en Europe. Une Rencontre européenne des métiers d’art organisée par l’INMA est prévue pour mai 2011 autour du thème « Métiers d’Art et Innovation ».

Les différents acteurs européens travaillent à la constitution d’un réseau officiel et efficace. C’est l’ambition d’EUROART (Réseau d’Échanges Européens dans le Domaine de l’Artisanat). Ce projet est porté par la Fundacion Espanola para la Innovacion de la Artesania (FUNDESARTE) et mené en partenariat avec l’INMA pour la France et PPART pour le Portugal. Il s’agit de créer un réseau d’échange entre les différentes institutions qui soutiennent l’artisanat en Europe. Le regroupement de ces efforts devrait permettre de promouvoir les produits artisanaux de la communauté européenne comme des expressions de prestige et de qualité. À terme, ce réseau devrait regrouper des organismes d’une douzaine de pays différents.

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LES JOURNÉES DES MÉTIERS D’ART : UNE RENCONTRE ENTRE LE GRAND PUBLIC ET DES PROFESSIONNELS PASSIONNÉS

1. L’ESPRIT DES JOURNÉES DES MÉTIERS D’ART : DÉCOUVERTE, RENCONTRE, PÉDAGOGIE

En annualisant les Journées des Métiers d’Art, les pouvoirs publics souhaitent soutenir un secteur au fort potentiel économique, social, culturel et humain. La France compte aujourd’hui 38 000 entreprises métiers d’art qui concourent au dynamisme de ses territoires. Patrimoine de nos régions, les métiers d’art participent également au rayonnement de notre pays à l’étranger. Création, innovation, transmission ou esprit d’entreprise… les métiers d’art portent des valeurs fortes qui favorisent le développement humain.

Le premier week-end d’avril, les Journées des Métiers d’Art invitent le grand public à entrer dans les coulisses des ateliers du XXIe siècle pour des découvertes inédites.

AU PROGRAMME : plus de 3 000 ateliers à visiter, de nombreuses démonstrations de savoir-faire, des portes ouvertes exceptionnelles dans les centres de formation mais aussi des expositions de prestige, des conférences ou des colloques... Du Limousin à la région parisienne en passant par la Lorraine ou la Réunion, le visiteur pourra emprunter des circuits thématiques ou inventer son propre itinéraire dans toute la France avec le soutien des Chambres de Métiers et de l’Artisanat et de l’ensemble du réseau des acteurs métiers d’art.

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Gage d’un savoir-faire unique, synonyme d’excellence, d’art de vivre et d’innovation, les métiers d’art sont au cœur du patrimoine français. Tout près de nous, des hommes et des femmes de passion transforment la matière en pièces d’exception. Au quotidien, ils allient avec talent maîtrise technique et imagination créatrice… Les Journées des Métiers d’Art invitent le visiteur à découvrir l’envers du décor. Entrer dans les ateliers, regarder travailler des dentellières, doreurs, marqueteurs, céramistes, lapidaires, luthiers, souffleurs de verre, restaurateurs de tableaux ou de vitraux... Les écouter raconter leur passion. Échanger avec eux, changer son regard. Voilà l’esprit de ces trois jours.

Cette édition 2011 porte une forte volonté pédagogique. Pour les jeunes qui rêvent de s’épanouir dans une carrière professionnelle motivante et valorisante, les Journées des Métiers d’Art seront l’occasion de présenter les multiples formations, diplômes et stages du secteur. Les rencontres avec les professionnels dans leurs ateliers ou les enseignants dans les centres de formation pourront susciter de nouvelles vocations. Pour les enfants, des activités ludiques permettront de s’initier aux matières et aux techniques de l’artisanat d’art tout en s’amusant : poterie, couture, peinture sur porcelaine...

Portées par l’Institut National des Métiers d’Art (INMA), les Journées des Métiers d’Art privilégient la rencontre pour sensibiliser le grand public aux richesses d’un secteur qui mérite d’être mieux reconnu. Intelligence de la main, respect de l’objet, choix de la matière durable, production en petite série... Les métiers d’art portent des valeurs fortes qui correspondent de plus en plus aux attentes d’un public parfois las des produits standardisés.

La pérennité de ce patrimoine vivant nécessite la transmission des savoir-faire et leur réappropriation par la nouvelle génération. Les Journées des Métiers d’Art entendent bien susciter de nouvelles vocations. Métiers d’hier et d’aujourd’hui, les métiers d’art sont surtout des métiers de demain.

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2. UN PROJET PORTÉ PAR L’INSTITUT NATIONAL DES MÉTIERS D’ART

L’INMA est la structure unique de référence qui associe l’ensemble des acteurs du secteur pour servir l’intérêt général des métiers d’art. Avec les professionnels et les institutionnels, il est chargé de coordonner les politiques publiques au niveau national et régional en faveur des métiers d’art. Il travaille à favoriser les échanges, développer une expertise et donner une cohérence aux différentes dynamiques existantes. C’est dans cette perspective que l’INMA coordonne depuis 2002 l’organisation des Journées des Métiers d’Art. Son rôle ? Fédérer les énergies pour mieux valoriser les métiers d’art auprès du grand public, coordonner l’organisation et mettre en œuvre la stratégie de communication. L’INMA souhaite transformer très vite ce rendez-vous annuel en événement européen.

Le positionnement institutionnel de l’INMA permet de fédérer l’ensemble des acteurs essentiels à l’organisation des Journées des Métiers d’Art.

L’INSTITUT NATIONAL DES MÉTIERS D’ART EST UNE ASSOCIATION RECONNUE D’UTILITÉ PUBLIQUE PLACÉE SOUS TUTELLE DE L’ÉTAT. Il dépend :-du secrétariat d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation,-du ministère de la Culture et de la Communication,-du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative.

Dans ses différentes missions, l’Institut National des Métiers d’Art associe l’ensemble des acteurs du secteur pour servir l’intérêt général des métiers d’art. Il s’agit de :-PROPOSER UNE EXPERTISE sur les métiers d’art et leurs savoir-faire au service des professionnels, du grand public et des scolaires.>Le Centre de ressources assure une veille active du secteur. Il dispose d’un portail documentaire en ligne. Fiches métiers, revues de presse, synthèses d’information, newsletters… L’Institut National des Métiers d’Art élabore de nombreux produits d’information sur le secteur. -FAVORISER LA FORMATION ET L’ACCÈS À L’EMPLOI par l’information, l’expérimentation, l’aide à la transmission et la prospective.>Le site Internet de l’INMA propose une base de données nationale sur les formations métiers d’art. Le Centre de ressources ouvert au public accueille étudiants, adultes en reconversion, groupes scolaires, équipes pédagogiques, associations… Il dispose d’une collection unique de films documentaires et répond aux demandes d’information personnalisée sur les métiers, les formations, la création d’entreprise ou les concours. Le programme C’MAdiversité offre aux publics en difficulté un parcours d’insertion par les métiers d’art.

-PROMOUVOIR LES MÉTIERS D’ART AU PLAN NATIONAL ET INTERNATIONAL.>Les Journées des Métiers d’Art sont un événement annuel de sensibilisation aux métiers d’art. L’Annuaire Officiel des Métiers d’Art de France recense les professionnels du secteur, il est consultable en ligne. Le Prix Avenir Métiers d’Art - INMA récompense les jeunes talents. Au plan international, l’Institut National des Métiers d’Art collabore avec ses partenaires sur plusieurs programmes européens. Il travaille également à l’inventaire des métiers rares pour l’UNESCO.

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-SOUTENIR LES INITIATIVES LOCALES à travers un réseau de correspondants régionaux en lien avec les professionnels et les institutionnels.>L'institut National des Métiers d'Art appuie le développement de projets économiques, culturels ou touristiques par un service de conseil. Il compte un correspondant officiel dans chaque région pour animer une plateforme de travail collaborative avec l'ensemble des acteurs du secteur.

-EXPLORER DE NOUVEAUX CHAMPS DE CRÉATION dans les domaines du design, de la mode et des arts plastiques pour encourager l’innovation.>L’INMA s’appuie sur un Conseil scientifique et culturel qui l’accompagne dans ses missions d’étude, de recherche, de prospective. Il participe à l’organisation d’expositions, colloques, journées d’études, commandes publiques, master-class.

Son site : www.institut-metiersdart.org est en lien avec les sites du ministère de la Culture et de la Communication, d’Eduscol du ministère de l’Education Nationale, du portail interministériel de l’éducation artistique et culturelle et de l’ONISEP.

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3. UN ÉVÉNEMENT NATIONAL ET UNE ORGANISATION RÉGIONALE

Les Journées des Métiers d’Art sont désormais annualisées et programmées au printemps. Une réflexion stratégique a été menée avec l’ensemble des partenaires pour repenser le positionnement de l’événement et l’axer davantage sur la qualité, le savoir-faire et la pédagogie.

CONDITIONS DU SUCCÈS :- La création d’un cadre efficace pour une organisation souple et une programmation homogène et de qualité sur l’ensemble du territoire. - Une dynamique de réseaux.- Une communication plus ambitieuse qui s’attache à donner une image plus novatrice de ces métiers, susciter l’envie de découvrir ces savoir-faire et d’entrer dans les ateliers et les centres de formation. Ainsi la notoriété et la visibilité de la manifestation devraient se développer contribuant à faire de celle-ci un rendez-vous européen.

L’Institut National des Métiers d’Art soutient les projets des relais régionauxen leur apportant expertise et conseil.

DES RELAIS EN RÉGIONLes 25 régions françaises ont leur relais régional chargé d’organiser et de coordonner les Journées des Métiers d’Art sur leur territoire. Chaque relais doit proposer une programmation, coordonner l’organisation des manifestations et sensibiliser les professionnels des métiers d’art dans sa région. Il organise aussi la communication locale.

DES COMITÉS DE PILOTAGE RÉGIONAUXLe relais régional met en place une plateforme qui réunit l’ensemble des acteurs métiers d’art de son territoire. Il travaille en étroite collaboration avec le correspondant régional de l’Institut National des Métiers d’Art. Ensemble, ils constituent un comité de pilotage régional qui associe :Chambres de Métiers et de l’Artisanat,Organisations professionnelles et notamment Ateliers d’Art de France,Préfectures régionales et départementales,Collectivités territoriales,DIRECCTE (Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi),DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles),Rectorats,Réseau des Offices de Tourisme,Réseau National des Destinations Départementales,Centre des Monuments Nationaux,Réseau Villes et Métiers d’Art,Association des Maires de France,Parcs Naturels Régionaux,Vieilles Maisons Françaises.

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RÉGION PAR RÉGION, LES ÉVÉNEMENTS PHARES DE LA PROGRAMMATION 2011

DU NORD…

Au Palais Rihour de Lille dans le Nord-Pas-de-Calais, le regroupement de professionnels des métiers d’art « Effervescents » présente une exposition-vente intitulée D’un art à l’autre. D’horizons, d’expériences et de formations diverses, les professionnels de ce collectif ont pour mots d’ordre enthousiasme, transmission et collaboration créative. Un bouillonnement d’idées placé sous le signe du dialogue. Dans ses locaux flambants neufs, le village des métiers d’art de Desvres propose quant à lui des rencontres privilégiées avec les professionnels de la région. Le circuit comprend des expositions et démonstrations de savoir-faire ainsi que des projections de films. Pour s’initier aux métiers d’art, le visiteur est invité à participer à des ateliers créatifs. Il peut également se laisser tenter par l’achat d’objets faits main. La maison de la Faïence de Desvres complète ce riche programme avec son exposition Rétrospective.

En Picardie, Senlis propose un Circuit métiers d’art. Partant du parc du château pour finir à la mairie, il empruntera la rue principale de la vieille ville. Au programme : démonstrations de savoir-faire, espace formation avec la participation du Lycée de Senlis spécialisé dans les arts graphiques, exposition d’œuvres d’art restaurées dans le Prieuré, espace ludique pour les enfants avec l’association «Outil en main», présentation du projet Pôle Métiers d’art à l’Hôtel de Ville.

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… AU SUD

La Réole, en Aquitaine, accueille le festival Les Mains du patrimoine. Démonstrations et animations se tiendront tout au long du week-end dans le Cloître des Bénédictins. Les enfants seront particulièrement sollicités le vendredi avec un jeu de questions et d’indices leur permettant de découvrir les différents métiers grâce à un échange direct avec les professionnels des métiers d’art. Canneur-pailleur, doreur, ébéniste, encadreur, fondeur d’étain, ferronnier d’art, sabotier, bijoutière créatrice, laqueur, lissière, mosaïste, peintre en décor, peintre sur meubles et patine, potier, restaurateur de luminaires, restaurateur de tableaux, tabletier, taillandier, sculpteur sur pierre, tailleur de pierre, tonnelier, typographe relieur, vitrailliste, graveur sur verre… Le festival présente également les plus grandes orgues d’Europe.

La manifestation phare de la région Midi-Pyrénées est le Salon régional des Métiers d’art à l’abbaye-école de Sorèze dans le Tarn. Près de cinquante professionnels venus de toute la région présenteront pendant les trois jours leurs créations et feront partager leur savoir-faire et leur passion au cours de démonstrations. Un moment de rencontres conviviales avec des hommes et des femmes de talent : souffleur de verre, mosaïste, doreur ornemaniste, ferronnier, vitrailliste, ébéniste...

Le département de l’Ariège propose deux évènements collectifs : une exposition de tapissiers-ébénistes-artisans d’art à la mairie de Foix ainsi qu’une exposition des prototypes créés durant l’opération Design-Métiers d’Art, proposée par l’association « Héliciel ». Dans le Tarn et Garonne, les Journées des Métiers d’Art permettent à l’association « Grazie Venezia », organisatrice de Venise s’invite à Montauban depuis 2004, de présenter son 4e salon dans un lieu de prestige chargé d’histoire : le château de Pompignan situé entre Toulouse et Montauban. Ce salon regroupe le collectif d’artisans lotois et l’association des encadreurs de la Haute-Garonne soit une cinquantaine de professionnels, artisans d’art et artistes qui proposent de faire découvrir leurs tours de main au travers d’ateliers de démonstration (nocturne le samedi jusqu’à 22h).

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Dans les Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes Côte d’Azur, la Route des Métiers d’Art invite à découvrir la Provence d’une manière aussi vivante qu’originale. Des grandes villes aux petits villages, les professionnels des métiers d’art accueillent le public dans l’intimité de leurs ateliers pour partager leur passion. Un site Internet et un guide touristique présentent les cinq itinéraires découverte : Marseille, Pays d’Aix, Pays d’Aubagne, Pays d’Arles, Alpilles, Comtat et étang de Berre... Une manière originale de découvrir la région.

Une exposition de prestige est présentée à l’espace P. Puget d’Ollioules dans le Var. Il s’agit de l’exposition Quand le bijou innove du pôle bijou et la cristallerie de Baccarat. Yves Parisse et Christophe Couqueberg, deux Meilleurs Ouvriers de France détachés par Baccarat présentent leurs travaux et savoir-faire, soit environ 40 pièces dont le célèbre aigle impérial.

Les 12 « Villes et Métiers d’Art » de la région Languedoc-Roussillon, telles que Lagrasse et Montolieu (Aude), Beaucaire et Saint-Quentin-La-Poterie (Gard), Pézenas, Claret, Lodève (Hérault), Arles sur Tech et Prades (Pyrénées Orientales) se mobilisent pour présenter de multiples expositions et démonstrations de savoir-faire, avec l’ouverture des ateliers métiers d’art au public et aux jeunes scolaires.

Une trentaine d’ateliers ouvrent leurs portes dans le département du Rhône et une manifestation à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat présentera des démonstrations de savoir faire autour des trois thèmes restauration – tradition – création.

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EN PASSANT PAR LE CENTRE,

Les membres de « l’Association des verriers de Chartres et d’Eure-et-Loir » dans la région Centre proposent une conférence sur l’art du vitrail le vendredi 1er avril au sein d’un atelier de maître verrier chartrain. Un circuit des maîtres verriers d’Eure-et-Loir les 2 et 3 avril permet au public de découvrir l’ensemble des techniques du vitrail dans les ateliers. Dans le Loiret, la maison des métiers d’art de Ferrières-en-Gâtinais sera exceptionnellement ouverte à l’occasion des Journées des Métiers d’art. Le conseil général d’Indre-et-Loire propose dans ses locaux de l’Hôtel Goüin à Tours une exposition des dix candidats du prix « Touraine Métiers d’Art ».

Dans le Limousin, un salon de la restauration du patrimoine mobilier et immobilier se déroulera les 2 et 3 avril à Panazol. La Galerie des Métiers de Limoges propose une exposition d’œuvres contemporaines. Dans tout le département, les ateliers d’art accueilleront le public pendant les trois jours.

L’OUEST,

La Communauté de Communes de Villedieu-les-Poêles en Basse-Normandie est dotée depuis plus de 800 ans d’un réseau unique en France d’entreprises spécialisées dans le travail du cuivre, de la dinanderie et de la chaudronnerie d’art. L’association « Villedieu M.A.D.E » (Métiers d’Art Design Export) propose cette année une belle programmation de rencontres, démonstrations, ateliers, exposition autour du thème « Sous le signe de la lumière ». L’exposition Lumirestauration-Lumicréation présente des créateurs de luminaires, d’abat-jour ou de mobilier design ainsi que des restaurateurs de luminaires ou encore des souffleurs de verre. Les ateliers métiers d’art de la ville seront bien sûr ouverts au public et différentes salles du centre historique accueilleront des animations métiers d’art : expositions-ventes ; ateliers d’initiation à la calligraphie ou à la dentelle aux fuseaux ; démonstrations de forgeron, souffleur de verre, enlumineur, dinandier ; rencontres avec les élèves du CAP RCI (Réalisation en chaudronnerie industrielle, spécialité Métiers d’Art)…

À Dieppe en Haute-Normandie, la Villa Perrotte, installée dans un superbe hôtel particulier Art Déco expose sous le titre Les 5 éléments cinq artistes aux talents très différents. Les meubles sculpturaux de Francis Laurent qui allient l’artisanat et l’art. Les pièces aériennes en bronze de Nancy Vuylsteke de Laps. Les « gravures flottantes » de Drane, à l’intérieur desquelles les dessins bougent, dansent et reprennent librement leur place. Les « tableaux » de verre, réalisés par Serge Nouailhat selon la technique du fusing. Les œuvres intimistes ou monumentales en pierre de Sylvie Koechlin.

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La Bretagne propose cette année un large panel d’événements. Dinan dans les Côtes-d’Armor, Ville d’Art et d’Histoire ouvre aux visiteurs une quinzaine d’ateliers exceptionnels de professionnels des métiers d’art rares. Au prieuré de Locmaria dans le Finistère, une manifestation collective réunit les 2 et 3 avril environ 25 professionnels des métiers d’art autour de deux types d’animations : des démonstrations de savoir-faire ainsi que des ateliers pour le public.

L’association « Castel’Art » en Ille-et-Vilaine organise la 8e édition de Pièces Uniques, le salon des métiers d’art dans les salles du château de Châteaugiron. Parmi les 57 exposants professionnels provenant de toute la France et de l’étranger, les visiteurs pourront rencontrer des verriers, des créateurs de bijoux, des sculpteurs, des peintres, des plasticiens et de nombreux professionnels des métiers d’art. Le prix « La Relève » mis en place par Ateliers d’Art de France récompensera des jeunes créateurs lors du vernissage le samedi 2 à 19h30.

Le vendredi 1er avril, la FFCR (Fédération Française des professionnels de la Conservation-Restauration) propose une journée de colloque à destination des personnes concernées par la prise de décisions dans le domaine de la conservation-restauration du patrimoine : services patrimoniaux des conseils régionaux, généraux, municipaux ; responsables de collections et monuments historiques, qu’il s’agisse de biens publics ou privés. Le but de ce colloque est d’appréhender l’étendue des champs de compétences de la profession. Préservation, sauvegarde, conservation, entretien et restauration seront illustrés par des exemples d’interventions réalisées notamment en Bretagne.

À Rennes, la galerie DMA présente, dans le cadre de l’exposition Breizh Design, une exposition métiers d’art pédagogique qui a pour vocation de faire la promotion des membres du réseau www.designenbretagne.com. Le thème abordé sera le design et les métiers d’art, avec présentation des projets réalisés par des entreprises métiers d’art et des designers. Cette exposition sera animée par un atelier conférence le jour de son inauguration. Les intervenants, un designer et l’entreprise métiers d’art avec laquelle il aura collaboré, expliqueront leur démarche et le processus de fabrication du projet.

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Les Pays-de-la-Loire ne sont pas en reste. Au village d’artistes de Rablay-sur-Layon dans le Maine-et-Loire, l’exposition De beaux souvenirs présente les œuvres de Claire Rougerie. Des accessoires pour la maison tels que lustres, suspensions, abat-jour, photophores et corbeilles à fruit qui mêlent matériaux anciens et fil de fer brut. Au cœur du coteau troglodytique de Turquant, le Village des Métiers d’Art ouvre ses portes. La salle des fêtes accueille une sélection de professionnels du Saumurois pour un moment de découverte des savoir-faire. L’exposition Terres éternelles aux origines de la céramique à Malicorne-sur-Sarthe sera inaugurée à l’occasion des Journées des Métiers d’Art. Elle vise à retracer le parcours de la céramique à travers les âges et à replacer la terre cuite dans son usage quotidien.

La Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Vendée reconduit les circuits découverte d’ateliers qui avaient remporté un vif succès lors des dernières éditions des Journées des Métiers d’Art. Quatre ou cinq parcours seront mis en place afin de couvrir les principaux territoires du département (Bocage, Marais et Côte, Sud-Vendée…). Ces circuits permettront au public de sillonner chaque territoire en s’arrêtant dans les différents ateliers ouverts pour des visites d’une demi-heure environ. Une trentaine d’ateliers seront ainsi ouverts dans tout le département.

Un salon « promotion des métiers d’art » dans le marais poitevin proposera au public de découvrir le travail des professionnels des métiers d’art de Poitou-Charentes et des Pays-de-La Loire le dimanche 3 avril de 10h00 à 18h00.

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L’EST,

L’Alsace propose des circuits thématiques avec les Entreprises du Patrimoine Vivant. Des parcours qui permettent par exemple de découvrir les métiers du bois ou de la terre.

La Lorraine organise des expositions thématiques avec les musées métiers d’art. En collaboration avec les Villes et Communautés Urbaines de Nancy et Metz, l’accent sera mis sur la valorisation des formations aux métiers d’art. Dès le jeudi 31 mars, ces deux villes proposeront au sein de chapiteaux, des démonstrations réalisées par des élèves et apprentis de centres de formations aux métiers d’art de Lorraine et du Grand Est. De nombreuses spécialités seront présentées : ébénisterie, lutherie, sculpture sur bois, menuiserie en siège, vannerie, céramique, fonderie d’art, taille et gravure sur pierre ou sur cristal, création de mode et broderie, restauration d’objets anciens… Des visites de collèges sont programmées les jeudi 31 mars et vendredi 1er avril. Les chapiteaux seront aussi ouverts au public les samedi 2 et dimanche 3 avril de 9 h à 18 h.

À Nancy, quatre galeries et boutiques de Métiers d’Art (Chœur d’Artisans, galerie Rose Pompadour, Le Petit lieu Artistique et galerie Ovadia) se joignent collectivement à l’événement pour présenter leurs approches personnalisées de la création dans les métiers d’art. Le thème collectif sera « céramique & verre ». Il s’agit d’une première pour ces lieux permanents de promotion des métiers d’art à l’occasion des Journées des Métiers d’Art.

En Bourgogne, environ 200 professionnels des métiers d’art se mobilisent et ouvrent les portes de leurs ateliers pour y faire découvrir leur métier. Parallèlement, des expositions de prestige sont organisées dans les différents départements de la région. Ainsi, la ville de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), célèbre pour sa basilique du Sacré Cœur, chef-d’œuvre de l’art roman du XIIe siècle, accueille une exposition d’une cinquantaine de professionnels. À Auxerre, l’abbaye Saint-Germain présente les professionnels des métiers d’art dans un cadre historique. Cette exposition marquera le lancement d’un forum du patrimoine organisé sur le thème du son en partenariat avec le Centre de Documentation Pédagogique de l’Yonne. Les professionnels des métiers d’art liés à la musique et « l’Association des Artisans d’Art de l’Yonne » seront notamment associés à cette manifestation. En Côte d’Or et dans la Nièvre, il y aura également des expositions, démonstrations et portes ouvertes.

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La Champagne Ardenne organise un grand rallye touristique pour encourager le public à découvrir les ateliers de l’Aube. Les participants recevront un fascicule avec une présentation du parcours et des ateliers à visiter. Ils devront remplir un questionnaire en glanant des informations dans les différentes étapes proposées. Un tirage au sort permettra de récompenser les gagnants avec des lots liés aux métiers d’art et au patrimoine. Le site historique du Metallurgic Park en Haute-Marne hébergera pour sa part une exposition - vente - démonstration avec la participation de professionnels œuvrant dans le domaine des arts du feu, du métal et du bois. Une exposition consacrée au métal présentera des pièces de coutellerie et de mobilier et débutera avec les Journées des Métiers d’Art.

Sur le parvis de la cathédrale de Reims, le visiteur pourra découvrir un pôle Métiers d’Art sur les métiers de la restauration du patrimoine. Des visites de la cathédrale seront organisées par l’Office de Tourisme, elles mettront l’accent sur les vitraux de Marc Chagall… D’autres animations sont prévues comme une exposition des chefs d’œuvres des Compagnons du Devoir à l’Office de Tourisme de Reims. Dans le centre de Givet, le Centre Européen des Métiers d’Art installé dans l’ancien couvent des Recollectines datant du XVIIIe siècle, présentera une exposition - vente de créations artisanales.

La Franche-Comté propose des rencontres et échanges dans les établissements scolaires de la région. Des professionnels présenteront leur métier auprès des jeunes en âge de choisir une orientation professionnelle. Chaque intervention se concentrera sur un seul métier selon le principe : Un Homme, un Métier, un Savoir-faire rencontrent une Classe.Les 2 et 3 avril, un regroupement de professionnels des métiers d’art aura lieu à Ravilloles dans le Jura. Le 10e anniversaire de la Route des savoir-faire du Haut-Jura donnera lieu à une grande manifestation. Les professionnels disposeront d’un moment spécifique pour échanger sur les techniques et les savoir-faire grâce à des colloques et conférences. Quant au grand public, il pourra admirer les œuvres des créateurs de la région dans une exposition-vente. Les Lycées professionnels présenteront les différentes filières de formations métiers d’art : métiers du bois (Besançon), du métal (Saint-Amour et Morteau), de la mode (Dole).

La Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Doubs organise la 2e édition de Cœur d’artisan. Les professionnels sont invités à se rassembler pour valoriser leur travail. Démonstrations, visites d’atelier, de laboratoire ou de chantier, mini-stages, dégustations, découverte de nouveaux produits, jeux-concours avec cadeaux à gagner… permettront au public de découvrir les métiers d’art du département.

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L’ÎLE-DE-FRANCE,

Entrez en matière ! La Cité des Métiers à Paris invite le jeune public à découvrir le métier d’ébéniste à travers une exposition ludique, pédagogique et interactive. Le toucher, l’ouïe, la vue, l’odorat permettent à l’enfant de s’immerger dans l’univers de l’ébéniste et de son atelier. Le visiteur touche la matière et les outils. Il appréhende les savoir-faire et les techniques pour comprendre les différentes étapes de l’élaboration d’un meuble, de sa conception à sa réalisation.

La Cité de l’Architecture et du Patrimoine de Paris accueille une exposition de prestige avec les Maîtres d’art et leurs élèves sur le thème du végétal. Elle recevra également la soirée de lancement des Journées des Métiers d’Art.

L’Ecole Olivier de Serres (Paris 15e) fête les 10 ans de son atelier laque. La galerie d’exposition de l’école accueille à partir du 1er avril tous les anciens diplômés en laque des écoles du Petit-Thouars, Duperré et Olivier de Serres ainsi que les membres de l’association LAC (Laqueurs Associés pour la Création). Cette exposition a pour but de donner une vision du monde de la laque aujourd’hui, permettre des rencontres entre générations de laqueurs et dynamiser leurs échanges.

Dans la propriété de Caillebotte à Yerres (91), le Salon des Métiers d’art regroupera 35 professionnels proposant des démonstrations de savoir-faire alliant tradition et innovation. L’Institut supérieur européen de l’enluminure et du manuscrit sera partenaire de l’événement.

Sèvres – Cité de la Céramique (92) inaugurera sa nouvelle exposition Mise en Œuvre, le quotidien et l’exceptionnel sous l’œil du design conçue par le duo de designers Les Sismos. Cette exposition propose de valoriser la chaîne de production de la céramique dans son acception historique, contemporaine et technique en jouant des confrontations entre vocabulaire des formes et vocabulaire des techniques. Des ouvriers des prestigieux ateliers de porcelaine effectueront également des démonstrations de savoir-faire dans les salles du musée.

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La Maison Revel à Pantin (93) présente Polarité, une exposition de modules dessinés et fabriqués par l’atelier d’ébénisterie Kwantiq. Chacun de ces éléments abritera une création réalisée en solo ou en binôme par les professionnels du Pôle Pantin Métiers d’art. Un rendez-vous qui valorise la dynamique collective de création au sein du Pôle et donne à voir différentes conceptions des métiers d’art. Parallèlement, la Zone opaque, imprimeurs d’art du Pôle de Pantin, animera un workshop ouvert au public : « impressions drues ». Mêlant art contemporain, métiers d’art et enjeux socio-culturels, ce workshop sera animé par l’équipe de la Zone opaque qui proposera aux passants ainsi qu’à des groupes constitués d’intervenir sur les estampes/affiches avant de les emporter chez eux.

Au Château d’Ecouen (95), musée national de la Renaissance des visites conférences seront consacrées aux arts décoratifs et métiers d’art du bois, de la reliure, des vitraux, des émaux, de la céramique, des arts du feu, etc.

Au sein de l’Hôtel de Ville de Saint-Maur-les-Fossés (94), un Salon des formations aux métiers d’art sera présenté par les écoles val-de-marnaises. À côté de chaque stand tenu par un établissement de formation, un ou deux professionnels des métiers d’art travaillant dans le domaine d’activité correspondant effectueront des démonstrations et répondront aux questions du public.

Les Ateliers de la Cour Roland à Jouy-en-Josas (78) proposent une visite qui débutera par un accueil personnalisé sous une tente, lieu d’exposition de réalisations artistiques des adhérents de l’association. En fonction de leurs goûts et de leurs attentes, les visiteurs seront orientés vers tel ou tel atelier où ils pourront visiter les locaux, voir les équipements spécifiques à chaque métier, rencontrer les enseignants et assister à des démonstrations de savoir-faire. Les spécialités représentées seront notamment : marqueterie, copie de peintures anciennes, peinture sur porcelaine, réfection de sièges, restauration de tableaux, sculpture, vitrail, céramique, dessin peinture, dorure sur bois, ébénisterie, encadrement.

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Chaque année, la Réunion propose une thématique différente pour l’organisation des Journées des Métiers d’Art. Cette fois-ci, ce sont les musées qui sont à l’honneur. Ils proposent des expositions en lien avec leurs collections : bijoutiers écaillistes à la ferme de l’élevage de tortues marines Kelonia ou bien tabletteries et marqueteries pour le Conservatoire national de botanique de Mascarin. Au Muséum d’histoire naturelle de Saint Denis, les étudiants de l’IRMA (Institut Régional des Métiers d’Art) présentent des démonstrations de verrerie d’art dans l’optique d’ouvrir un espace de vente au Muséum. Quant au Musée des Arts décoratifs Océan Indien (MADOI), il propose une exposition sur les restaurateurs de meubles.

La Guadeloupe participe pour la première fois aux Journées des Métiers d’Art en proposant un carrefour des métiers d’art et des savoir-faire au Fort Fleur d’Epée, sur les hauteurs de la ville de Gosiers de 9h00 à 16h30 pendant les trois jours.Le but de cette manifestation est de permettre au public de s’approprier l’art, l’artisanat et le talent des professionnels métiers d’art guadeloupéens à travers le travail des gestes. Des démonstrations seront proposées, notamment par les tailleurs de pierre, les menuisiers, les charpentiers de marine, les bijoutiers, les sculpteurs, les brodeuses. C'est un témoignage des techniques et de l'outillage traditionnels, mais aussi des missions de restauration et de création symboliquement représentées par le Fort Fleur d’épée. Visites guidées dans les ateliers, porte-ouverte d’un centre de formation à Pointe-à-Pitre, séminaires, expositions d’ouvrages réalisés par les artisans etc… complèteront cette programmation.

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LES PARTENAIRES MAJEURS DE LA MANIFESTATION-LES MINISTÈRES DE TUTELLE DE L’INMALe secrétariat d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et MoyennesEntreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la ConsommationLe ministère de la Culture et de la CommunicationLe ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et de la Vie Associative

-LES PARTENAIRES INSTITUTIONNELSL’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers et de l’ArtisanatLe Fonds National de Promotion et de Communication de l’Artisanat.

-LES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLESAteliers d’Art de France.

AUTRES PARTENAIRES La Fondation Bettencourt-SchuellerL’ONISEPLe Régime Social des Indépendants

LES PARTENAIRES EN RÉGIONL’Association des Maires de FranceLe Centre des Monuments NationauxLes DRACLa Fondation du PatrimoineLes Parcs Naturels RégionauxLe réseau National des Destinations DépartementalesLe réseau Villes et Métiers d’ArtLes Vieilles Maisons Françaises

LES PARTENAIRES DE LA MANIFESTATION

LES JOURNÉES DES MÉTIERS D’ART

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APCMA ASSEMBLÉE PERMANENTE DES CHAMBRES DE MÉTIERS ET DE L’ ARTISANAT

Activité : l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat (APCMA) est l’établissement public natio-nal fédérateur des chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) dont la tutelle est exercée par le ministère chargé du Com-merce, de l’Artisanat, des PME, du Tou-risme, des Services, des Professions libé-rales et de la Consommation.Il est composé des présidents élus des chambres représentant les régions et les départements. Lieu d’expression, de dé-bats, d’études et de synthèse, l’APCMA est l’interlocuteur des pouvoirs publics natio-naux et européens. Sa première mission est d’agir pour que la place de l’artisanat soit reconnue à part entière dans l’éco-nomie, au niveau national et européen afin que les intérêts de ses entreprises soient pris en compte dans les lois et ré-glementations en bénéficiant d’évolutions favorables à leur développement. Parallè-lement, l’APCMA est au service des CMA

qui reçoivent un très large public com-posé de chefs d’entreprises artisanales, de collaborateurs, jeunes, créateurs et re-preneurs d’entreprises qui bénéficient de services performants : études et actions économiques, apprentissage et forma-tion, questions juridiques, qualification, formalités administratives, etc.

L’artisanat, moteur de l’économie fran-çaiseAu 1er janvier 2010, l’artisanat comptait neuf cent vingt mille entreprises et ras-semblait plus de trois millions cent mille actifs en France.

12, avenue Marceau 75008 Paris – FranceTel : 01 44 43 10 00 – 0825 36 36 36 Fax : 01 47 20 34 48Site www.artisanat.fr

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Partenaire majeur des Journées des Mé-tiers d’Art et exclusif en tant qu’organi-sation professionnelle, Ateliers d’Art de France mécène la manifestation et a mo-bilisé son réseau d’adhérents, artisans et manufactures d’art pour ouvrir les portes de leurs ateliers. Au niveau national comme au niveau régional, avec son ré-seau de Délégués, Ateliers d’Art de France participe à l’élaboration de ces Journées. Fondé en 1868, Ateliers d’Art de France est le groupement professionnel des mé-tiers d’art. Il fédère aujourd’hui près de 3 000 artisans, artistes et manufactures d’art à travers l’Hexagone.Co-propriétaire du salon Maison&Objet et propriétaire du Salon International du Pa-trimoine Culturel, Ateliers d’Art de France a pour vocation d’accompagner les pro-fessionnels et de promouvoir les savoir-faire métiers d’art. Il représente les pro-fessionnels auprès des pouvoirs publics, des organismes du secteur et du public au niveau régional, national et européen. Ateliers d’Art de France accompagne et fait connaître les métiers d’art par diffé-rentes actions. Il propose à ses adhérents des formations et du conseil personnalisé afin de les aider dans le développement de leur activité. Afin de soutenir les arti-sans d’art qui se lancent dans le métier, Ateliers d’Art de France a créé sa Pépi-nière d’entreprises. Il orchestre la promotion les métiers d’art à travers ses quatre espaces parisiens : la galerie Collection, l’Atelier : lieu de démonstration des métiers d’art et les deux boutiques Talents – ainsi que lors

d’événements exceptionnels, Maison & Objet, le salon Hors Série, le Salon du Patrimoine, des expositions exception-nelles comme en 2010, les Circuits céra-miques, en 2011 l’exposition je rêve !, etc. Pour rendre compte de l’actualité de ces professions et de leur vitalité, Ateliers d’Art de France édite le magazine bimes-triel Ateliers d’Art. Il organise et encourage la mise en place d’évènements culturels, de festivals. Chaque année, à travers le Concours Jeunes créateurs Ateliers d’Art de France encourage l’avant-garde de la création contemporaine en offrant à 12 jeunes ta-lents issus des métiers d’art un stand sur le salon Maison&Objet. Il met en place et participe à différents salons en France, où les artisans adhé-rents exposent et vendent leurs créations, favorisant ainsi la commercialisation de leur travail. À l’international, Ateliers d’Art de France offre un soutien à l’export à ses adhérents à travers la participation à des salons en, Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Il joue également un rôle institutionnel en se positionnant comme groupement professionnel de référence auprès des autorités. Pour développer une meilleure connaissance du secteur, Ateliers d’Art de France publie son Observatoire, qui pro-duit tous les deux ans sous forme de ba-romètre, des indicateurs sur les métiers d’art, des états quantitatifs et qualitatifs ainsi que des éclairages prospectifs sur ces professions.

ATELIERS D’ART DE FRANCE

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pour vous, l’artisanat invente chaque jour.

Bleu, jaune, rouge, vert : ces quatre couleurs réunissent et fédèrent des milliers d’hommes et de femmes qui, par leur proximité, apportent quotidiennement service, savoir-faire et innovation au cœur de votre ville ou de votre village.

Pour vous, l’Artisanat invente chaque jour.

tv.artisanat.info

FONDS NATIONAL DE PROMOTION ET DE COMMUNICATION DE L’ ARTISANAT

Valoriser l’image de l’Artisanat, des arti-sans et de leur métier.Parce que l’image des métiers d’art de l’Artisanat vient conforter celle de l’en-semble du secteur, le Fonds national de promotion et de communication de l’Arti-sanat (FNPCA) soutient les initiatives les plus marquantes lancées en faveur de la promotion des savoir-faire de création. Ainsi, pour cette édition 2011 des Jour-nées des Métiers d’Art, le FNPCA est à nouveau le premier contributeur de cette manifestation nationale mise en œuvre par l’Institut national des métiers d’art.

Par ses campagnes de communication nationale le FNPCA accompagne l’évolu-tion de l’Artisanat en valorisant son image et celle des hommes et des femmes qui par leur activité constituent un secteur essentiel de l’économie de proximité. Grâce à ses actions de promotion auprès du public jeune, le FNPCA contribue par ailleurs à mieux faire connaître les mé-tiers, les formations par l’apprentissage

et les opportunités d’avenir professionnel et d’épanouissement personnel qu’offre la Première entreprise de France.Le Fonds national de promotion et de communication de l’Artisanat est un éta-blissement public administratif créé en 1997. Il est géré par un conseil d’admi-nistration composé de six représentants de l’Artisanat (APCMA et UPA) et par trois représentants de l’Etat dont une person-nalité qualifiée. Ses interventions sont exclusivement financées par une contri-bution annuelle versée par les 930 000 entreprises artisanales.

Fonds national de promotionet de communication de l’Artisanat28-30, rue des peupliers75013 ParisContact : Antoine MONNINTel : 01 44 16 80 30e-mail : [email protected] internet : www.artisanat.info

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LA FONDATION BETTENCOURT SCHUELLER

La Fondation Bettencourt Schueller en-courage ceux qui entreprennent dans les domaines des sciences, des arts, de l’action humanitaire et sociale. Reconnue d’utilité publique, elle a été créée en 1987 par Liliane, André Bettencourt et leur fille Françoise.

L’engagement culturel de la Fondation Bettencourt Schueller se manifeste en priorité par la mise en valeur de l’excel-lence des métiers d’art français à travers le Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelli-gence de la Main créée en 1999.

Pour accompagner la permanence très contemporaine de tous ces savoir-faire, le Prix a amplifié son ambition et son action en 2010, en remettant deux récompenses

: Talents d’exception, magnifiant le chef d’oeuvre d’un artisan d’art, Dialogues, la seconde, encourageant le croisement entre la main de l’artisan et l’imaginaire d’un autre créateur

C’est dans cet esprit que la Fondation Bet-tencourt Schueller apporte son fidèle sou-tien aux Journées des Métiers d’Art. Elle se réjouit que cette opération d’envergure na-tionale soit désormais annuelle. Un tel évè-nement contribue à la reconnaissance des métiers d’art et des artisans qui perpétuent, perfectionnent, maintiennent et renouvel-lent leur savoir-faire.

site internet : www.fondationbs.orgEmail : contact@fondation bs.org

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L’ONISEP : L’INFORMATION POUR L’ORIENTATION

-Une mission de service publicL’Onisep est un établissement public dépendant du ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, du ministère de l’Enseigne-ment supérieur et de la Recherche.Sa mission consiste à :• informer sur les formations, les métiers, les secteurs professionnels,• guider les jeunes et leur famille dans leurs choix de formation et de projet pro-fessionnel,• accompagner les équipes éducatives qui aident les jeunes dans leur démarche d’orientation

-Une organisation en réseauL’Onisep fonctionne avec un siège en Ile-de-France et 28 délégations régionales réparties sur l’ensemble du territoire.

-Un système documentaire unique en EuropeL’Onisep alimente des bases de données reliées entre elles : 230 000 formations et cursus, 78 600 établissements, 700 mé-tiers, 800 vidéos.

-Une activité multisupportL’Onisep diffuse des informations via ses productions et ses services : livres, guides, vidéos, QR codes, DVD, www.onisep.fr, Onisep TV, monorientatio-nenligne.fr, biblionisep.fr, salons…

-Des actions menées en partenariatL’Onisep est engagé dans de nombreux partenariats avec des acteurs du monde professionnel, des institutions pu-bliques, des collectivités territoriales, des éditeurs, des médias…

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LE RÉGIME SOCIAL DES INDÉPENDANTS (RSI)

Le Régime Social des Indépendants (RSI), né en 2006 de la fusion des organismes de protection sociale des chefs d’entreprise indépendants est une caisse de Sécurité sociale.Il est administré par les représentants de ses assurés, artisans, commerçants et profession-nels libéraux. Le RSI effectue une mission de service public en gérant la protection sociale obligatoire de 5,1 millions de chefs d’entreprise indépendants – actifs et retraités - et de leurs ayants droit (maladie-maternité, indemnités journalières, retraite de base et complémentaire, invalidité-décès, allocations familiales…).Le RSI est depuis 2008, l’interlocuteur social unique des artisans et commerçants. Il gère uniquement l’assurance maladie-maternité des professionnels libéraux.

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Site Internet : http://www.journeesdesmetiersdart.com

Institut National des Métiers d’ArtViaduc des Arts23 avenue Daumesnil75012 ParisTél : 01 55 18 85 85

CONTACTS PRESSE :

Florence Ménard, attachée de presse - chargée de projet Tél : O6 66 14 05 90 [email protected]

Raphaël Wolff, chargé de communicationTél : 01 48 87 70 77 [email protected]

Visuels disponibles sur demande auprès de Florence Ménard – 06 66 14 05 90 [email protected]

INFORMATIONS PRATIQUES

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LES JOURNÉES DES MÉTIERS D’ART