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DOSSIER DE MANAGEMENT N°2 Organisation de l’entreprise de la TPE/PME à la multinationale : Vocation et architecture des principales entités. Farah Ziani

Dossier de Management n2 (1)

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Dossier de management n2

Organisation de lentreprise de la TPE/PME la multinationale: Vocation et architecture des principales entits.

Farah ZianiNatacha PabotAnne-Sophie LouisLouiza ToucheneResponsable Gestion 1: juin 2012Sommaire

Introduction I) TPE 1) Organisation2) Vocation3) Architectures des principales entits

II) PME 1) Organisation2) Vocation3) Architectures des principales entits

III) Multinationale 1) Organisation2) Vocation3) Architecture des principales entits

IV) Exemples dentreprises1) Dans une TPE 2) Dans une PME 3) Dans une multinationale Conclusion

Introduction

Dans notre prcdent sujet, nous avons vu comment le mangement volu au cours des sicles.Aujourdhui, les entreprises sont organises de plusieurs manires, selon leurs tailles, leur fonctionnement et leur gographie.La rflexion sur les formes d'organisation a merg la fin du 19e sicle. Paralllement la volont de rationalisation qui manait de certains auteurs, on a vu apparatre la prise en compte de la notion de structure, comprise comme le squelette de l'organisation.

Diffrents types de structures

Les structures hirarchiques et fonctionnelles Ce sont les plus classiques. Elles s'appuient sur les notions de mtiers, exercs par des professionnels soucieux de prserver leurs attributions. Elles sont issues des principes dfinis par H. Fayol.

La structure divisionnelle C'est la structure qui a merg lorsque les organisations ont du faire face des environnements plus complexes, parce qu'elles multipliaient leurs domaines de comptence ou encore parce qu'elles s'intgraient sur des marchs extranationaux.

La structure par projet ou structure matricielle Cette structure place chaque groupe de travail sous une double autorit oprationnelle et fonctionnelle. On a donc en principe une dualit de commandement. Elle est surtout utilise dans de grandes entreprises.

Structure en rseau Tout comme la structure matricielle, c'est une structure par projet mais organise en rseau. A chaque projet sont affects des moyens matriels et humains. Les diffrents projets sont lis les uns aux autres par des outils de communication ("ponts" "passerelles" ordinateurs en rseau). Les organigrammes, une reprsentation de la structure L'organigramme est la reprsentation graphique de la structure d'une organisation. Il permet de visualiser les diffrents organes, leurs tches, leurs responsabilits, mais aussi les relations entre ces organes. C'est la fois un outil d'analyse qui permet de pointer des anomalies ou des insuffisances et un instrument d'information qui permet de se situer dans la hirarchie (en interne) ou qui reflte une image de l'entreprise (en externe). La synthse de MintzbergPour Mintzberg, il existe 5 lments de base dans l'organisation. Ces 5 lments modliss permettent de dcrire toutes les organisations.

Aprs tout ces exemples, nous pouvons nous demander quel est la meilleure structure pour une entreprise?

Nous trouvons donc plusieurs sortent dentreprises, tel que la TPE, PME et la multinationale. Nous allons donc tudier dans ce dossier, leurs organisations, leurs vocations et leur architecture. Nous aborderons, galement, chacune les exemples dans nos entreprises.

I) TPE

Les TPE exercenttous types dactivits: de l'industrie au commerce en passant par les services (btiment, htellerie/restauration, conseils aux entreprises, services mdicaux, services sociaux...).Selon lINSEE en 2010, 61% des TPE franaises n'ont aucun salari, 23% en ont entre 1 et 3. L'ensemble des TPE employaient en 2002 5798 700 personnes (dont 4017 900 salaris).1) OrganisationDans les petites entreprises la hirarchisation est forte. En effet, lide de cration vient dune personne (le dirigeant) qui au fur et mesure que lentreprise volue, est contraint de donner et dlguer des taches une tiers personne. Lavantage dune telle structure est que lorganisation hirarchique est plus simple (cf: organigramme). Le circuit de dcision est plus rapide, il y a plus de ractivit et de dynamisme, la comptence du directeur est une chose importante vue quil a tous les pouvoirs de dcisions.Cependant il y a de nombreux inconvnients, le manque de moyens techniques pour rpondre aux gros marchs tout cela se traduit par le manque de ressources humaines, de matriels et par les capitaux propres insuffisant. Le problme vient essentiellement des banques par le manque de garanties et de financement, ces types dentreprise ont moins de soutien auprs des organismes financiers. De plus ils rencontrent de nombreuses difficults monter les dossiers pour obtenir des aides et subventions.Selon Fayol, repris ensuite par Taylor :Pour une action quelconque, un agent ne doit recevoir des ordres que d'un seul chef". C'est la dpendance ditehirarchique. Elle repose sur le principe de l'unicit de commandement. De nombreux facteurs de contingence influencent la structure de l'entreprise et la conduisent voluer. La petite entreprise adopte donc une structure simple

2) OrganigrammeSon organisation dont le contrle est exerce personnellement par un individu, tout repose sur le grant. La hirarchie est trs courte, la division du travail rduite et lensemble est domin par le dirigeant. Que lenvironnement soit men par des incertitudes ou non ce types de structure est tout a fait adapt, notons quune entreprise petite et jeune peut plus facilement adopter une certaine souplesse dans son organisation, il y a peu de planification.

Chef dentreprise

Salari

Salari ex: employ

Salari

Salari: ouvrier

LimiteElle atteint ses limites en cas de croissance, la communication est essentiellement descendante, aucune possibilit de promotion, peu de responsabilisation et le contrle de gestion est quasi inexistant.

II - LA CATEGORIE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

1 DEFINITION (INSEE)La catgorie des petites et moyennes entreprises (PME) est constitue des entreprises qui occupent moins de 250 personnes, et qui ont un chiffre d'affaires annuel infrieur 50 millions d'euros ou un total de bilan n'excdant pas 43 millions d'euros.Cette catgorie d'entreprises est dfinie par le dcret d'application (n2008-1354) de l'article 51 de la loi de modernisation de l'conomie, relatif aux critres permettant de dterminer la catgorie d'appartenance d'une entreprise pour les besoins de l'analyse statistique et conomique. Cette dfinition ncessite de connatre les valeurs de trois variables (effectif, chiffre d'affaires, total de bilan) pour les entreprises (dfinies par l'article 1er du dcret, ce qui inclut les entreprises profiles ), et sera mise en place progressivement dans les statistiques d'entreprises. Comme indiqu dans l'article 4 du dcret, une dfinition permettant une bonne approximation de la catgorie peut tre retenue, et doit tre alors jointe aux donnes publies.

2 ORGANISATION ET CARACTERISTIQUES DES PME

Les PME ont des caractristiques spcifiques: Petite taille; Centralisation et personnalisation de la gestion autour du propritaire dirigeant; Stratgie intuitive ou peu formalise; Forte proximit des acteurs dans un rseau rgional; Systme d'information interne simple et peu formalis; Systme d'information externe simple bas sur les contacts directs; Capacit d'innover rapidement pour s'adapter au march.

On peut galement rajouter: Proximit entre patron et employs; Faible formalisation; Le recours lcrit nest pas primordial, du fait de limportance de lajustement mutuel; Structure plate; Pas de niveaux hirarchiques, ou trs peu; Organisation en rseaux: la PME se structure avec dautres PME. Une rpartition des tches sopre (recherche, production, commercialisation) 3 VOCATION L'entreprise se cre pour rendre un service la socit en faisant vivre son personnel. Le service rendre doit correspondre un besoin de la socit. Ainsi l'entreprise est appele satisfaire deux sortes de besoins: internes (ceux de son personnel) et externes (ceux de la socit et plus particulirement de ses clients).De plus, de nombreuses raisons expliquent l'existence de PME: Motivation d'une personne (un entrepreneur) mener de manire autonome une activit conomique; Occupation de segments de march par des PME cres pour l'occasion lorsque les entreprises existantes ne sont pas assez ractives; Ractivit industrielle et flexibilit du travail sont plus fortes dans les PME que dans les grandes entreprises; Volont de l'entrepreneur de limiter la croissance de son entreprise afin de ne pas perdre le pouvoir; Les grandes entreprises peuvent favoriser l'existence dun rseau dentreprises de petite dimension qui seront des sous-traitantes (exemple de l'organisation de Toyota ou de Benetton) et assumeront une partie des chocs conjoncturels; Les PME chappent de multiples contraintes tatiques pnalisantes.

Les PME jouent un rle primordial dans la cration d'emplois dans de nombreux pays: D'aprs l'OCDE les PME reprsentent, suivant les pays, entre 95% et 99% des entreprises et entre 60% et 70% des crations nettes d'emploi. (99% des entreprises franaises sont des PME: 92% des TPE, 7% des PE et des ME. Elles vont reprsenter plus des deux tiers de lemploi en France).4 ARCHITECTURE DES PMELa structure la plus frquemment rencontre au sein des PME est la structure fonctionnelle. Celle-ci, offre lavantage dune grande efficacit technique.

III) Le management la faon Multinationale

A) Quest quune multinationaleUne socit multinationale est une socit qui produit des effets conomiques dans plusieurs pays. C'est--dire que les actionnaires ne viennent pas du mme pays ou elle implante ses siges dans deux ou plusieurs pays. SelonCharles-Albert Michacal, la multinationalisation d'une entreprise rpond cinq dterminants principaux2: La recherche d'un accs direct aux matires premires, notamment durant la colonisation. Le besoin de contourner certaines entraves l'change. Il s'agit par exemple de produire sur le march o le produit sera consomm afin de ne pas tre affect par les tarifs douaniers l'importation. La recherche de dbouchs extrieurs suite lintensification de la concurrence sur le march intrieur. De plus, ds lors quune firme adoptera cette stratgie elle sera probablement imite par les firmes concurrentes. La perte dun avantage technologique sur le march national peut contraindre les entreprises le produire ltranger, moindre cot, afin de pouvoir continuer le produire de faon rentable. La recherche decots du travailplus faibles.Il dfinit une multinationale comme une entreprise le plus souvent de grande taille, qui, partir d'une base nationale, a implant l'tranger plusieurs filiales dans plusieurs pays, avec une stratgie et une organisation conue l'chelle mondiale. Cathal J. Nolan, professeur d'histoire l'universit de Boston, insiste sur les capitaux, biens et technologies extrmement flexibles de ces entreprises qui pensent globalement, qui n'ont pas de loyaut spcifique et qui prennent leurs dcisions selon des questions d'conomie d'chelle, de politique fiscale et de rapatriement des profits.LeCetim3insiste sur une certaine centralisation, en dfinissant une multinationale comme une entit lgale de droit priv, agissant dans plusieurs tats, mais avec un seul centre ou un centre principal de dcision. Dans le mme sens, Ren Sandretto la dfinit comme une firme gnralement de grande taille, dont l'organisation et la gestion sont le plus souvent centralises, dveloppant leur activit productive grce des filiales implantes dans plusieurs pays

B) Le Management Interculturel

Les dirigeants des multinationales auraient prfr voluer dans un monde uniforme mais ils ont d intgrer la dimension culturelle dans leur management au vu des revendications identitaires devenues rcurrentes. Lentreprise multinationale a d sadapter et travailler dessolutions de management interculturel.

Une culture transnationale?Les chiffres parlent deux-mmes : plus du tiers du chiffre daffaires des 30 premiers groupes franais est ralis par des implantations directes ltranger ; inversement en France les entreprises participation trangre ralisent prs de 30% du chiffre daffaires de lindustrie. . Ce constat nous emmne nous poser des questions sur la dimension transnationale avec la constitution dune nouvelle culture et une nouvelle lite transnationale. Quelle est la place de cette culture internationale aujourdhui ?Daprs certaines tudes, les changes entre filiales de multinationales reprsenteraient un tiers du commerce mondial et les changes entre les maisons mres des multinationales et leurs filiales un autre tiers du commerce mondial. Lenvironnement de lentreprise multinationale ne peut donc tre apprhend sans rfrence la culture du ou des pays o elle opre ni la culture de son pays dorigine. Des contre-cultures peuvent apparatre, notamment dans les entreprises ayant une forte tradition de centralisation ; les multinationales sont souvent confrontes plusieurs cultures.

Adopter une culture transnationale est une solution possible. Cette culture se dfinit par limbrication des diffrentes dimensions du rapport ltranger : la connaissance des langues, des cultures et des modes de vie trangers [] produisent une sorte dalchimie des capitaux linguistiques, sociaux et professionnels. Les spcificits nationales doivent donc tre valorises, entretenues et mises en scne dans le groupe les attributs nationaux doivent tre placs dans un champ international. Cela peut passer par la mobilit gographique qui se dveloppe de plus en plus. Prenons pour exemple les cadres qui ont une position leve et qui travaillent dans les secteurs internationaux tout en restant en relation avec leur pays. Ils ont parfois une fonction de mdiateur ou dintermdiaire entre les socits implantes dans leur pays et les entreprises dont le sige social est situ ltranger. De nos jours, les carrires internationales les mieux menes sont celles qui permettent dutiliser non seulement des comptences internationales (mobilit et capacit ngocier avec les trangers) mais aussi des ressources proprement nationales : connaissance de la langue, du milieu daffaires, des normes professionnelles, juridiques et sociales de son propre pays.

Une langue internationale?La mondialisation croissante et la multiculturalisation du monde du travail posent de nouvelles exigences aux acteurs sociaux daujourdhui et, la matrise des langues trangres ouvre de belles perspectives de carrire dans les grandes socits multinationales. La langue au travail a chang en raison de linternationalisation des changes, des entreprises et du march du travail. Cest ainsi quavec lhorizon international, langlais sert aujourdhui de lingua franca dans les grandes multinationales. On est pourtant en droit de se poser quelques questions : lusage affich de langlais correspond-il un usage rel ou au besoin de transmettre une image internationale ou mondiale ? Lusage effectif de langlais a-til pour motivation un problme de communication ? Quelle est la place de langlais ? Celle des langues des pays dimplantation ? Que devient la langue du pays dorigine de lentreprise ?

Les contraintes de communication rsultant de linsertion internationale dune entreprise sont le plus souvent mises en avant pour expliquer les pratiques multilingues. Ainsi, une entreprise multinationale doit grer les flux de communications internes de manire verticale, cest--dire entre le sige et les filiales, mais aussi de manire transversale, entre les diffrentes filiales. De nos jours, langlais est considr comme la langue des affaires, elle sert de langue vhiculaire sur le plan international. Les exigences de connaissances linguistiques, principalement de langlais, dans les offres demploi en sont la preuve. On constate aussi une demande rcurrente de formation en langue de la part des salaris de multinationales ; ils expriment ainsi une volont claire de ne pas tre marginaliss dans leur rapport avec leurs collgues ou la direction. Ici, langlais bnficie du facteur appel la force dune langue qui est dfinie par des paramtres gographiques, dmographiques, politiques, conomiques, culturels et ducatifs [] .

En ce qui concerne les langues des pays dimplantation des multinationales, elles peuvent tre minores en prsence de langues ayant une force suprieure, comme langlais justement. Le rapport entre la langue nationale et la langue vhiculaire nest pas toujours le mme. Par contre, dans certains domaines comme la recherche o se croisent de nombreuses nationalits, langlais est au mme niveau que les langues nationales. Lusage de langlais comme langue vhiculaire est gnralis mais varie considrablement. Elle a le statut de langue officielle dans certaines entreprises et sinsre au milieu dautres langues dans dautres. La langue dorigine de lentreprise est aussi utilise de manire variable, surtout pour des relations de pouvoir. . Les multinationales exigent de leurs collaborateurs de possder de bonnes connaissances non seulement en anglais, mais aussi des langues nationales, au moins loral, ceci pour communiquer, si possible dans la langue du client. Avec la mondialisation, le fait mme de penser globalement et dagir localement implique la fois une langue globale et une dmarche multiculturelle. Cest la raison pour laquelle promouvoir la mobilit interne dans une multinationale est une dmarche essentielle pour assurer la cohsion du groupe. Une culture internationale est contre luniformisation mondiale de la culture de masse. La culture internationale repose non pas sur la ngation, mais sur laccumulation des rfrences nationales.C) Analyse de ce phnomne

La mondialisation pousse les entreprises vouloir uniformiser leur mode de management dont les mthodes sont souvent imposes par des maisons mres lointaines au fonctionnement souvent complexe. La culture permet un groupe de communiquer et daborder les problmes de manire spcifique, mais elle constitue galement la base de sa vision des choses, elle oriente sa faon daborder et de rsoudre les problmes. Chaque peuple a sa culture et, le manager qui connat et comprend les oppositions culturelles dtient un avantage certain. En effet il peut en tirer parti pour russir en ngociation et en management international. Il doit, pour ce faire, admettre que les mthodes de management ne sexportent pas toujours, reconnatre quil ny a pas de modle culturel plus efficace quun autre et adapter ses comportements selon le contexte culturel. (13) Les firmes multinationales doivent sappuyer sur leurs valeurs leur diversit culturelle et linguistique pour btir une solide cohsion autour de leurs quipes. Les filiales doivent tre plus une force quune faiblesse, plus un atout quun handicap car bien matrise et bien imbrique, cette mosaque de cultures fera la diffrence avec les autres entreprises.

Linternational ne doit pas sopposer au national, le concevoir comme lassimilation des autres nationalits au modle national nest pas la solution car il soppose aux conceptions qui mettent laccent sur le plurilinguisme et le pluriculturalisme. . La mondialisation des changes conomiques, politiques et intellectuels ouvre de nouvelles possibilits de carrires transnationales. Les fusions et acquisitions qui se sont intensifies ces dernires annes ne doivent pas tre que des oprations but conomique, elles doivent aussi tre loccasion de faire travailler ensemble des populations de cultures diffrentes.

IV) Exemples dentreprises

1) Dans une TPE: SDC CONSEIL

La socit a t cre en 2004, sdc conseil est une entreprise de conseil. Elle redistribution et intgre des erp, son partenaire est CEGID (logiciel de gestion). Durant deux ans la grante travaillait son domicile. Le nombre de client augmentant, elle a du louer des locaux et faire appel dans un premier temps deux apprentis en gestion de logistiques.Aujourdhui la socit compte 3 salaris et 2 apprentis, le chiffre daffaire est en sans cesse augmentation.Le travail lentreprise est centralis tout doit tre valid par la grante, rare sont les dcisions prises seules par les salaris. Les salaris sont tout de mme autonomes dans leur travail et travaille essentiellement chez les clients

2) Dans une PME: VALODE ET PISTRE ARCHITECTESPRESENTATION DE LAGENCELagence Valode et Pistre architecte, fonde en 1980 par ses dirigeants actuels, est une agence internationale darchitecture, de design intrieur, de design urbain et dingnierie, implante Paris, Madrid, Varsovie, Moscou, Ekaterinbourg, Beijing et Shanghai.Denis Valode et Jean Pistre poursuivent actuellement leu rflexion au travers dimportants programmes diversifis, quil sagisse de tours de grande hauteur, de centres commerciaux, dhpitaux ou de quartiers entiers de ville. Dans tous les secteurs dintervention Denis Valode et Jean Pistre sattachent transfrer les apports et les nouveauts dun secteur lautre, et surtout proposer des rflexions qui vont au del du projet lui mme. En particulier, en matire de qualit des lieux de travail, de matrise de la relation entre patrimoine et architecture contemporaine dans la rhabilitation, et de lutilisation de technologies de pointe (structure, matriaux nouveaux, respect de lenvironnement). La notorit de lagence est fondes sur des projets issus de cette dmarche tels que le Muse dArt Contemporain de Bordeaux, lUsine LOral dAulnay sous Bois, le technocentre Renault, les siges sociaux de Shell et dAir France, lUniversit Leonard de Vinci la Dfense, le Cour Saint-Emilion Bercy, et plus rcemment la tour T1 la Dfense.

Approfondissant la dimension contextuelle et cologique, ils dveloppent et construisent des projets dans de nombreux pays: Espagne, Italie, Grande-Bretagne, Pologne, Rpublique Tchque, Hongrie, Russie, Liban, Maroc, Mexique, Russie, Chine et Inde. ORGANISATION DE LAGENCEAu 1er janvier 2012, lUES Valode et Pistre compte 155 collaborateurs en France rpartis de la manire suivante : VP architectes, 129 collaborateurs -VP et associs, 13 collaborateurs - VP Design, 9 collaborateurs - VP Cit, 4 collaborateurs - VP Green, 21 collaborateurs. A linternational, la Chine regroupe 48 collaborateurs et la Russie 2.

Studios dArchitecturesChaque studio est un groupe denviron 25 architectes. Ils nont pas de domaines rservs. Lattribution des projets aux studios est faite lors des Boards. Les studios 2, 3 et 4 ont la charge la conception des projets. Le studio dsign lorigine reste responsable de la qualit architecturale jusqu la rception des ouvrages. Le suivi de la ralisation est pris en charge par le studio 1.

Une procdure de passation trs stricte entre le studio dorigine (2-3-4) et le studio 1 garantit le contrle de la qualit de la fin des tudes. En plus, une srie dinterventions des concepteurs pendant la ralisation garantit la conformit des intentions architecturales jusqu la rception des ouvrages.

A lintrieur de chaque studio et pour chaque projet, une quipe est constitue en fonction des comptences ncessaires. Lquipe est sous la responsabilit dun chef de projet ddi au projet et sous la direction dun directeur en relation avec Denis Valode et Jean Pistre.

Le directeur de studio est garant de la qualit architecturale, de la gestion financire et contractuelle globale du studio. Il est charg de lanimation des ressources et encadre les directeurs de projet au sein du studio. Etude Dans chaque projet il sagit, en travaillant troitement avec le client, les reprsentants des usagers et les consultants, de faire merger les raisons profondes qui conduisent vouloir raliser tel moment, tel endroit, tel programme pour telles personnes. La solution se trouve autant dans les performances fonctionnelles et techniques du btiment que dans la dimension symbolique et potique du projet architectural. Les projets se caractrisent par une recherche pluridisciplinaire de solutions techniques innovantes, une optimisation rigoureuse des cots et une rflexion environnementale globale. Chaque dtail est tudi pour assurer la qualit et la durabilit du projet, mais aussi pour renforcer sa signification architecturale. Le directeur conception est le garant de la stratgie du projet vis--vis de lagence et vis--vis du client. Il est garant de lapplication du systme de management de la qualit pour ce qui concerne le processus Feuille de route. Il est linterlocuteur des hauts responsables, du client, de ladministration, de la matrise duvre. Il dirige plusieurs chefs de projet (et/ou assure la direction de la conception dun grand projet). Il est le garant de la cohrence de la conception des projets quil dirige avec les objectifs de lagence et avec les autres projets. Il labore, ngocie et ventuellement rdige, le contrat de matrise duvre. Il a en charge ltablissement du plan de ressources humaines et des moyens matriels des projets quil dirige. Il a en charge le bon droulement de la mission des chefs de projet, et a le devoir de proposition en cas de drive. Il est responsable de lvaluation des architectes chefs de projet. Le chef de projet tudes est linterlocuteur du chef de projet du client et des autorits administratives lors du dveloppement du projet. Il matrise lapplication du systme qualit au sein de lagence. Il est charg de dvelopper les tudes dans le cadre des concepts architecturaux, dun contexte prcis et dun budget. Il gre lquipe Valode & Pistre architectes, sur la base du plan de ressources humaines et des moyens matriels. Il est responsable de lintgration du travail des partenaires de la matrise duvre dans le projet. Il est le gestionnaire administratif du projet. Il est responsable de lvaluation des architectes travaillant sur le projet.

Ralisation

Valode & Pistre architectes a toujours considr que le suivi de la mise en uvre est le prolongement naturel de la conception, quil est essentiel la qualit architecturale des btiments jusque dans leur dtail et que limplication de larchitecte dans cette phase de ralisation est une condition de sa capacit matriser la conception future des projets. Au sein du Studio 1, deux directeurs ralisation centralisent et coordonnent les missions des chefs de projet sur les chantiers. Cest dans ce cadre que sont dveloppes les mthodes permettant dassurer les visas des plans dexcution et des chantillons, de contrler la qualit de la ralisation et sa conformit aux marchs de travaux, et de diriger les entreprises. Pour ce qui concerne la ralisation de louvrage, le directeur ralisation est linterlocuteur des hauts responsables du client. Il matrise lapplication du systme de management de la qualit pour le processus Ralisation en particulier. Il garantit la cohrence de lensemble des ralisations entre elles et les objectifs de rentabilit des projets. Il participe la finalisation du contrat de matrise duvre pour ce qui concerne les missions en phase ralisation. Il tablit en liaison avec les chefs de projets le plan des ressources humaines et des moyens matriels des projets en phase ralisation. Il organise larticulation entre les studios dorigine et lquipe ralisation Il value les architectes chefs de projet. Le chef de projet ralisation est linterlocuteur des responsables oprationnels de la matrise douvrage et des entreprises. Il matrise lapplication du systme qualit au sein de lagence. Il est charg, pendant la phase ralisation, dune part de contrler les tudes de synthse, les tudes dexcution ainsi que la qualit de la ralisation, et dautre part (dans le cadre dune mission M complte), de diriger les entreprises et grer le budget. Il est garant de la conformit de la ralisation au dossier livr par le studio dorigine et aux concepts architecturaux. Il manage lquipe Valode & Pistre architectes, sur la base du plan de ressources humaines et des moyens matriels. Il est responsable de lintgration du travail des partenaires de la matrise duvre dans le projet. Il est le gestionnaire administratif du chantier (dans le cas de la mission M complte). Il est l'interlocuteur des autorits administratives pendant le droulement du chantier. Il value les architectes travaillant sur le projet. Au-del de ses responsabilits en tant que directeur de studio, le directeur du Studio 1 est responsable du Partage dexprience au sein de lagence. Il centralise et encadre la formalisation et les changes de lensemble des retours dexprience. Il assure linformation relative au partage dexprience auprs des quipes projets.

Directions fonctionnelles

Direction des fonctions support

Le directeur des foncions support assure la coordination et lanimation des services supports: Financier, ressources humaines et informatique. Il coordonne le service comptabilit et le contrleur de gestion. Il sert de support aux directeurs de projets pour le suivi de ladquation financire aux ressources mises en place pour les projets. Il tablit le rapport financier mensuel prsent lors des Boards.

Service de la comptabilit et Service de contrle de gestion

Le service comptable saisit les mouvements entre l'Entreprise et les tiers: actionnaires, associs, prteurs; fournisseurs de moyens et de matires; salaris, fournisseurs de services; clients. Le service contrle de gestion permet de voir tout instant comment sont utiliss les capitaux.

Services des ressources humainesLes responsables des ressources humaines interviennent de faon oprationnelle. La rpartition des responsabilits est la suivante: Pour lun, il coordonne lensemble des activits et reprsente les ressources Pour lautre, il est garant de lapplication du systme qualit pour le processus Ressources humaines , il a en charge la mise en place des outils oprationnels sur le recrutement, la politique salariale, le suivi des carrires, il coordonne le comit de ressources inter-studios, il gre les formations pour lensemble du personnel.Services des ressources informatiques Le Responsable dexploitation est le garant de la cohrence des systmes dinformations avec les objectifs de lagence. Il a en charge le bon droulement de la mise en uvre des systmes dinformations. Il matrise lapplication du systme qualit pour le processus Systmes informatiques . Il est responsable sur les critres de choix des achats informatiques.

Direction mthode et qualit Le Directeur Mthodes & Qualit a pour vocation de matriser une parfaite synergie de fonctionnement et de dveloppement entre nos mthodes de travail, notre systme qualit, et le service documentation. Il encadre directement les Responsables Mthodes & Outils, lAssistante Qualit ainsi que la Documentaliste. Il est le reprsentant de la Direction en matire de qualit. Il garantit le dploiement de la stratgie qualit vis--vis de la direction et possde, par ce fait, la responsabilit et lautorit de grer lensemble du systme qualit. Il assume toute interface avec lauditeur de lorganisme certificateur et oriente son quipe et ses actions sur trois axes principaux : Il assure que les processus ncessaires au systme de management de la qualit sont tablis, mis en uvre et entretenus : en animant le rseau des Pilotes de processus en veillant lefficacit des processus au travers de lanalyse des revues priodiques de processus en vrifiant la gestion et la diffusion des documents qualit en rapport avec les processus. Il rend compte la direction du fonctionnement du systme de management de la qualit et de tout besoin damlioration : en contrlant lapplication des orientations qualit faites dans le cadre des audits internes en assurant le suivi des fiches amlioration et de leur traitement en animant la Revue de Bilan et dOrientation Qualit LAssistante qualit assure que la sensibilisation aux exigences du client est encourage : en animant les sances d Initiation la dmarche qualit destines aux nouveaux arrivs en participant aux runions de Temps forts Le Responsable Mthodes & Outils assure que les rgles de dessin, des outils graphiques et des mthodes de l'agence sont respects : en formant les architectes aux outils et mthodes, en adaptant les mthodes et outils aux besoins de l'agence pour garantir l'efficacit optimale des projets et des investissements informatiques La Documentaliste gestionnaire du fonds documentaire de lagence est charge de la veille, des recherches, de lacquisition, du traitement et de la diffusion de la documentation juridique et rglementaire, des catalogues et chantillons produits/matriaux, des ouvrages et revues professionnelles. Elle matrise parfaitement lapplication du systme qualit pour le processus documentation et ce titre a en charge le dveloppement des rgles ncessaires assurer la matrise de la documentation juridique. Elle assure linterface entre les projets quand il sagit de recherches de produits et de matriaux.

Direction de dveloppement

Le rle de la Direction du dveloppement est de deux natures : Mener des prospections de fond ltranger Nouer des relations approfondies, suivies et de confiance avec tous nos partenaires (Investisseurs, Matres d'ouvrage, Ingnierie, Entreprises, collectivits, personnalits etc...) de faon anticiper les projets et tre parfaitement prpars lorsqu'ils sont lancs. Pour cela, cette direction est en troite relation avec de nombreuses composantes de lagence, entre autres, les architectes pour tre en phase avec les projets, les directeurs de projet pour la prparation des offres, la communication comme complment indispensable et naturel, et bien sr Denis Valode & Jean Pistre, pour les questions stratgiques.

Direction de communication

La Direction de la Communication assure la cohrence de la communication gnrale de lagence et de ses projets avec les objectifs didentit dfinis par Denis Valode et Jean Pistre. Au niveau externe, les tches principales incluent : l'dition des documents (livres, plaquettes de prsentation), la mise jour rgulire du site Internet en coordination troite avec Denis Valode et Jean Pistre, les relations avec la presse, lorganisation des vnements. Au niveau interne, elles comprennent : la mise jour du volet communication du book projet, linformation architecturale sur les projets et sur lagence auprs du personnel. Les ateliers dinfographie, de maquettes et de graphisme travaillent en liaison avec : les projets la fois pour llaboration des tudes et les rendus finaux, la Direction de la Communication pour les publications internes et externes ainsi que les expositions.

INSTANCES STRATEGIQUES ET OPERATIONNELES PERMANENTES

Board Excutive and DesignLieu de dbats, dchanges et de dcisions, le Board a la vocation danimer une sance de travail sur la conception des projets de Valode & Pistre (Architecture, Urbanisme, Interior Design et Ingnierie), dune part, afin dapporter encore plus de cohrence et de pertinence lensemble des activits et, dautre part, dlargir le dbat de cration et la prise de dcision sur les concepts.Le Board a lieu toutes les trois quatre semaines. Les membres permanents du Board sont Denis Valode & Jean Pistre, les Directeurs de studio, des Fonctions Support, du Dveloppement et de la Communication. Les projets soumis revue sont prsents par le Directeur et Chef de Projet qui participent au dbat.Comit de Direction de StudioAu sein de chacun des quatre studios, un Comit de Direction mensuel permet de faire le point sur les divers aspects du studio et de ses projets. Sont passs en revue : les finances (facturation, opportunits, bilan global...), les ressources humaines (adquation quipes plan de ressources, suivi de carrire, besoin ou disponibilit faire remonter au Comite RH...), les problmes architecturaux spcifiques, les questions transversales concernant les mthodes, la qualit et le partage dexprience.3) La multinationale: SNCF et LVMHLVMH

Vins et spiritueuxParfums et cosmtiquesMontres et JoaillerieDistribution slectiveMode et Maroquinerie

Travel retailTAG Heuer HublotZenithChaumet, Fred De BeersChristian Dior, Guerlain, Givenchy Kenzo.Benefit Fresh, Acqua di ParmaLouis Vuitton, Fendi, Donna Karan, Loewe, Marc Jacobs, Cline, Kenzo, Givenchy, Thomas Pink, Pucci, Berluti, RossimodaMot HennessyVeuve CliquotEtc

ConclusionDe nombreux facteurs de contingence influencent la structure de l'entreprise et la conduisent voluer La stratgieLorsque le dcideur conduit des volutions stratgiques (croissance externe ou interne, dveloppement international,), la structure doit ncessairement s'adapter. L'environnementLa structure varie en fonction de l'environnement : un environnement porteur d'incertitude conduira les entreprises adopter des structures formalises alors qu'un environnement tohu-bohu permettra aux entreprises l'adoption de structures plus souples de type rseau ou matricielles. Il n'y a pas de structure optimale, seulement des structures adaptes. La technologieL'entreprise peut devenir dpendante de son mtier parce qu'elle utilise une technologie particulire et inamovible. Tout se passe comme si les dtenteurs du pouvoir technologique conduisaient la structure de l'organisation. Les processus mentaux des dirigeants La structure des organisations reflte en partie les choix issus des processus mentaux des dirigeants. Or, ces dirigeants fonctionnent non pas selon le modle classique de la maximisation, mais ont tendance prendre en compte l'environnement selon le principe de rationalit limite. Ils ne sont en effet pas en mesure d'envisager l'ensemble des problmes, n'ont pas une capacit de calcul infini et ne font pas toujours les meilleurs choix possibles. L'ge et la taille Une structure ge ou dont la taille augmente a tendance accentuer au fil du temps le formalisme de sa structure, vers une bureaucratisation. A l'inverse, une petite entreprise ou une jeune entreprise a tendance privilgier la souplesse de l'organisation.Nous avons vu travers ce dossier, les diffrents types dentreprises et de structures.Chaque entreprise a adopt le type de dorganisation qui lui convient.Une structure est bonne lorsquelle correspond lorganisation de lentreprise.Les entreprises doivent galement avoir volu et changer leur type dorganisation lorsque la structure change.Cest donc le dfis des entreprises que de sadapter dans le temps.