Embed Size (px)
Citation preview
1
Journée de l’AFPSSU, Association Française de Promotion dela Santé dans l’Environnement Scolaire et Universitaire
20 janvier 2017
Sous le Haut patronage de la Ministre del’éducation nationale, de l’enseignement
supérieur et de la recherche
2
Nous dédions cette journée à Philippe ROMANO qui a partic
ipé à la vie de
l'association et à l’organisation des journées de l’A
FPSSU depuis leur création.
Il nous a quitté
le 11 Mars 2016
Philippe était un médecin comme on les rêve, attentif à
l’autre, vigilant au respect des droits de ses malades
tout d'abord, puis de tous les malades par la suite
Philippe a tout donné dans toutes les circonstances.
L’AFPSSU a perdu l'un de ses membres et un ami…
Son souvenir demeurera dans la poursuite de notre engagement à réserver ce rendez-vous annuel de l’A
FPSSU à
toute notre communauté associative : son sourire accueillant pour tous les partic
ipants, l’encouragement
bienveillant et reconnaissant à tous ceux actifs pour la
réussite de l’événement et une présence vigilante de tous
les instants pour assurer le confort e
t le plaisir d
e tous les participants.
Sa présence à nos côtés dans de telles manifestations restera en notre mémoire.Il y a des hommes qui partent en emportant leur existence avec eux, Il y
a ceux qui contribuent aux valeurs de la vie
C’était un homme d’engagement, q
ui ne se laissait pas arrêter par le
s difficultés, qui s’engageait sans lim
ite aux services des
autres, avec son humour et une attention constante aux autres
3
Le lycée forme aux métiers de l'horlogerie et délivre leBrevet des Métiers d'Art ainsi que le CAP et depuis2015 le Diplôme des Métiers d'Art. Nous proposonsainsi des perspectives de réussite pour les jeunescollégiens dans des secteurs d'activités porteurs.A la rentrée de 2012 le lycée a ouvert une ULIS PRO quipermet à des jeunes en situation de handicap deconstruire un parcours à la fois scolaire etprofessionnel.Le GRETA Industriel des Technologies Avancées(GPI2D) installé dans nos murs propose desformations en alternance et dans le cadre de laformation continue. Ces formations dans lesdomaines de la conception de produits, del'électrotechnique de l'électronique de l'informatiqueet d'internet prennent appui sur les ressourcesmatérielles et humaines du lycée DIDEROT.Les ressources tant humaines que matérielles dontdispose le lycée DIDEROT permettent d'assurer desopérations de conseil technologique en direction desentreprises.
C'est un établissement de référence pourl'enseignement technologique industriel. Il prépareses étudiants à sept brevets de technicienssupérieurs industriels dans les domaines del'informatique de réseau, de la métallurgie, desmicrotechniques, de la conception de produitsindustriels, de l'électronique, de l'électrotechniqueet des automatismes. Une classe préparatoire auxgrandes écoles, dédiée aux techniciens supérieurs,permet aux meilleurs étudiants d'accéder auxmétiers d'ingénieurs.Deux licences professionnelles construites enpartenariat avec des universités constituent uneautre voie complémentaire de réussite et deprofessionnalisation pour nos technicienssupérieurs.Cinq baccalauréats, un scientifique à deuxspécialités (sciences de l'ingénieur et sciences et viede la terre) et quatre STI2D (AC, EE, SIN, ITEC)Par ailleurs depuis la rentrée 2005, le lycée DIDEROTaccueille des formations préparant au baccalauréatprofessionnel dans les domaines de l'étude et de ladéfinition de produits industriels et desmicrotechniques.
Monsieur Laurent LEN, proviseur du lycée Diderotnous a fait l’honneur de nous accueillir dans ce
lycée dont l’architecture contemporaine « le paquebot »
offre un cadre de travail vaste et spacieux pourl'ensemble de la communauté éducative.
le lycée DIDEROT constitue un outil de promotionet de réussite pour tous les élèves et les étudiantsqui lui sont confiés.
Le lycée Diderot 61 rue David d’Angers 75019 Parisnous accueille pour ce nouveau rendez-vous de l’AFPSSU
4
Dans la vie de l’enfant et del’adolescent la scolarisation tient uneplace essentielle: De la maternelle aulycée, en passant par le primaire et lecollège puis pour certains, les étudessupérieures, le quotidien de l’enfants’inscrit dans cet espace scolaire sourcede rencontres, de découvertes,d’apprentissages et de savoirs. Être unenfant c’est aussi être un écolier, puisun collégien, un lycéen, un étudiant… sitout se passe bien. Car les épreuves dela vie peuvent brutalement venirbouleverser et interrompre cette vied’élève, en particulier quand la maladies’impose.Maladies chroniques, génétiques, avecséquelles physiques ou non, avec unpronostic vital engagé ou non, lesfigures des maladies sont multiples etchacune hypothèque, plus ou moinsdurablement, la vie de l’enfant et sascolarité.
Pour l’enfant ou l’adolescent malade, ladégradation de son état, lesincertitudes diagnostiques, lestransformations de son corps, lescontraintes des traitements, lesattentes des résultats d’analyses etdans certains cas les hospitalisationssans fin, bouleversent son quotidien etpeuvent mettre à mal sa scolarisation.Depuis la loi de 2005 de multiplesprogrès ont été faits pour permettreune meilleure continuité scolaire; maisau-delà des textes, être malade etscolarisé, continue d’être une aventure
de chaque instant pour le jeune,ses parents, mais aussi pourl’équipe pédagogique et sescamarades.En donnant la parole aux acteurs deterrain, aux familles et aux jeunes,cette journée a pour objectif de mieuxcomprendre les enjeux de la maladiedans la vie d’un élève (qu’ils soientindividuels ou institutionnels) et lesmoyens pour permettre à ces enfantset ces adolescents de poursuivre aumieux leur scolarité
Hélène Romano
Prévenir la désinsert ion scolaire et favoriser la continuité du projet personnal isé par :
- Le maint ien du l ien entre les enseignants et la famil le , les disposit i fs pédagogiques et l 'é lève lui -
même.
- Des aménagements de la scolar ité au retour en pr iv i légiant une logique pédagogique adaptée.
- L ' intégrat ion de l 'é lève dans des projets motivants.
- La sensibi l isat ion du groupe c lasse dans le respect des souhaits exprimés par l 'é lève.
ARGUMENTAIRE
5
Présidente Claude Bravard Grand Témoin Pascale HAGG
Modérateur Pascal OlivierAccueil par Monsieur Laurent LEN Proviseur du lycée
LE BIEN ÊTRE À L’ÉCOLE : POURQUOI S’EN PRÉOCCUPER ET COMMENT?
9h10 - Le bien-être à l’école : pourquoi s’en préoccuper, et comment?Pascale HAAG, Psychologue, Maître de conférences, chargée de mission pour la vie étudiante auprès de la présidence del'EHESS. École des hautes études en sciences sociales, Institut de recherches interdisciplinaires sur les enjeux sociaux –Sciences sociales, politique, santé
9h30 - Apports de la clinique transculturelle pour la réussite scolaire des enfants à besoins éducatifsparticuliers.Adeline SAROT,Psychologue clinicienne, spécialisée en clinique transculturelle, au sein de l'équipe de Marie-Rose Moro
Pause 10h15-10h45
LA MALADIE UNE RÉALITÉ AUX MILLES EFFETS
10h45 - Représentation de la maladie dans la vie d’un enfant et effets sur son devenir scolaireHélène ROMANO, Docteur en psychopathologie clinique, psychologue clinicienne et psychothérapeute spécialisée dansle psychotraumatisme
11h30 - Actions menées par les équipes éducatives
Repas libre 12h30-13h30
INNOVATIONS PÉDAGOGIQUES ET THÉRAPEUTIQUES
13h30 - Améliorer le bien être à l’école : ce que la famille et l’école ont à vivre ensemble pour donner lesmoyens aux élèves atteints dans leur corps d’être heureux à l’école.Didier QUEF, Conseiller technique DAFOP rectorat de Lyon
14h - Les outils numériques pour la scolarisation des élèves avec troubles du spectre autistique.Philippe GARNIER, maître de conférences à l’INS HEA
14h30 L’accompagnement de l’enfant épileptique à l’école : entre mythes et réalités.Jean-Christophe CUVELLIER, Service de Neuropédiatrie, Clinique de Pédiatrie, Hôpital Roger-Salengro, Centre HospitalierRégional et Universitaire de Lille
SOIN ET SCOLARITÉ15h - Dr. Marianne LENOIR modérateur
▪ Le vécu des enseignants. Frédéric GRASBON, Directeur de l’école Suzanne Lacore▪ L’assistance pédagogique à domicile. Maité NÉGUI▪ Le vécu des enseignants de l’école à l’hôpital. Laetitia DE GUERRE▪ Le vécu des professionnels de santé : Dr Caroline GENET et Claire Emmanuelle GUINOISEAU▪ Le vécu des familles Elisabeth GARAYCOCHEA (mucoviscidose)▪ Le vécu des professionnels de la Fondation santé des étudiants Dr Fabrice MONNEYRON, pédopsychiatre à la
clinique Georges Heuyer, et Sophie MARTIN, professeure à Georges Heuyer
SYNTHÈSE DE LA JOURNÉE PAR Pascale HAAG
L’élève en soin et sa scolarité.Quels moyens pour quelle réalité?
6
Le bien-être à l’école : pourquoi s’en préoccuper, etcomment ?
⁕ Pascale HAAGGrand Témoin
Pascale HAAG, est psychologue, maître de conférences à l’École des hautesétudes en sciences sociales (Paris) et membre de l’Institut derecherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux. Elle est chargéede mission pour la vie étudiante auprès de la présidence de l’EHESS,secrétaire de l’Association française et francophone de psychologiepositive et coordonne le réseau sur l’éducation Lab School Network.
Les définitions du bien-être, sa mesure et les moyens de lecultiver – à l’école ou ailleurs – font l’objet de nombreusescontroverses.
Après une introduction générale aux théories contemporaines dubien-être en psychologie, nous nous intéresserons plus particulièrement àl’une d’elles, qui apporte une contribution importante au débat et a donnélieu à nombre d’applications dans le champ de l’éducation : la Théorie del’auto-détermination (Ryan et Deci, 2000).
Elle met en lien le bien-être avec la satisfaction de trois besoinspsychologiques fondamentaux : l’autonomie, le sentiment de compétence etl’appartenance sociale.
Nous nous intéresserons à ce qui peut favoriser la satisfaction de cesbesoins dans le cadre scolaire, de façon à permettre à chaque enfant et àchaque enseignant de réaliser son potentiel et de s'épanouir.
⁕ Marianne LENOIRCoordinatrice de la table rondeMédecin de l’éducation nationale,
Le bien-être à l'école peut se définir selon 4 items : physique,relationnel, psychologique et pédagogique.
Les enseignants et les élèves placent le bien-être relationnel sur ledevant de la scène mais les trois autres dimensions ont égalementleur importance. Il en est de même pour les élèves présentant unepathologie chronique et un des enjeux de l'école sera de s'organiserpour que leur bien-être, dans ces quatre dimensions, ne soit pas mis àmal par la maladie
⁕ Pascal OlivierAnimateur de la journéePsychologue Clinicien et Psychothérapeute - Enseignant et Formateur.Diplômé de l'Ecole de Psychologues Praticiens à Paris. Ses expériencessont basées sur les tests et bilans psychologiques, sur le travail avec lesenfants, adolescents, adultes et les familles, ainsi que sur les entretiensde soutien et de thérapies analytique (adolescents et adultes).
● Ouvrages de Pascale HAAG
2012 - Faire des sciences sociales.Critiquer (éd. P. Haag et C. Lemieux), Paris,Éditions de l’EHESS.
2010 -L’Hypnose, Paris, Le Cavalier Bleu(collection Idées reçues). En collaborationavec Nathalie Roudil-Paolucci.
2009 - Studies in the Kāśikāvṛtti. ThePratyāhāraprakaraṇa: Critical Edition,Translation and OtherContributions (éd. P. Haag etV. Vergiani), Firenze, SocietàEditrice Fiorentina ; New Delhi,Manohar.
2009 - L’Inde, Paris, Le CavalierBleu (collection Idées reçues). Encollaboration avec BlandineRipert. Édition augmentée, engrand format, avecphotographies.
● Articles récents2016 - Analyser et évaluer la relation entredoctorant et directeur de thèse : quels cadresthéoriques et quels outils en psychologie ?
« Accroître La Résilience. Dialogue EntreHypnose et Psychologie Positive », Hypnose &Thérapies brèves, 39, p. 28-38.
2014 « L’hypnose d’inspirationericksonienne », dans De Socrate auxneurosciences (éd. M. Vinot-Coubetergues etE. Marc), Paris, Dunod, p. 156-174.
2012 « I Wanna Be a Brahmin Too. Grammar,Tradition and Mythology as Means for SocialLegitimisation among the Vaidyas in Bengal »,dans Samskrta-sadhuta ‘Goodness ofSanskrit’: Studies in Honour of Professor AshokN. Aklujkar (éds. Chikafumi Watanabe,Michele Marie Desmarais et YoshichikaHonda). New Delhi, DK Printworld,p. 226-249.
2011 «Regards croisés sur la relationentre thérapeute et patient : de lamédecine âyurvédique à l’hypnoseericksonienne », dans Changer parla thérapie. Du chamane aupsychothérapeute(éd. IsabelleCélestin-Lhopiteau), Dunod(collection Psychothérapies), p. 287-296.
7
Les apports de la clinique transculturelle pour laréussite scolaire des enfants à besoins éducatifs
particuliers
⁕ Adeline SAROT
Psychologue clinicienne, Maison des Adolescents de l'Hôpital CochinEnseignante et chercheuse, Universités Paris Descartes et Lyon 2,INSERM U 1178
Coordinatrice du dispositif Metisco du Centre Babel.
● Publications
▪ Sarot A, Bouznah S (2016). Lamédiation transculturelle à l’école oudans les lieux de soin. In Bossuroy M(Dir). La psychologie cliniquetransculturelle : 11 fiches pourcomprendre. Editions In Press, pp.105-116.
▪ Sarot A (2015). Avant trois ans, quelsfacteurs de risque à l’entrée àl’école ? In Bentolila (dir).L'enfant avant trois ans. Unaccueil spécifique à l'école.Paris, Nathan, pp. 19-22.
▪ Sarot A (2014). Laccès auxsavoirs en situation demigration. Paroles d'élèves, deparents et d'enseignants.Sarrebruck, PressesAcadémiques Francophones.
8
Représentation de la maladie dans la vie d’unenfant et effets sur son devenir scolaire
⁕ Hélène ROMANO
Hélène ROMANO, Docteur en psychopathologie clinique,psychologue clinicienne et psychothérapeute spécialisée dans lepsychotraumatisme
La maladie vient créer une rupture dans la vie d’un enfant. Le sensqu’elle peut prendre dans sa vie dépend de multiples facteurs :niveau développemental et maturité psycho-affective de l’enfant àce moment-là, disponibilité psychique de ses proches, durée etintensité des atteintes somatiques ; type de traitements.
Les bouleversements sont multiples non seulement pour lui-même mais aussi pour son entourage (fratrie, parents, pairs). Lamaladie est ainsi un temps de crise qui modifie inévitablement lerapport de l’enfant au monde extérieur et qui conduit à desréactions psychologiques spécifiques. L’enfant malade construit,
pour donner sens à ce qu’il vit, des représentations variées influencées parses théories infantiles, ses repères culturels et éducatifs, les apportsfamiliaux et sociaux, son parcours scolaire.
La maladie et ses manifestations se trouvent ainsi décryptées et intégrées àtravers ce filtre réflexif qui vise avant tout à permettre à l’enfant decontrôler son environnement et de ne plus être face à quelque chosed’absolument indicible. Le rôle de ses représentations est donc multiple etleurs effets sur l’enfant comme sur son statut d’élève sont importantes.Mieux les comprendre permettrait de limiter des prises en charge où despropos, des actes ou des comportements blessent l’enfant malade et ne luipermettent plus de poursuivre sa vie d’élève malgré tout.
● Ouvrages
▪ Accompagner l’enfant en justice ;maltraitance et accident (2017) Dunod
▪ Pour une école bientraitante. Au-delà desrisques psycho-sociaux : être élèves etenseignants, aujourd’hui.Paris, Dunod, 2016
▪Après l'orage. Parler des attentats auxenfantsEditions Courtes et Longues, 2016
▪ Danger en protection del’enfance2016, Paris, Dunod
▪ Harcèlement en milieu scolaire.Victimes, auteurs, que faire ?Paris : Dunod, 2015.
▪ La santé à l’école.Paris : Dunod, 2015 (seconde édition).
▪ "Je suis victime"Hélène romano & Boris CyrulnikAvec la participation de X Emmanuelli,KNowlan, B Rimé, AS Rochegude, STyanoEditions Philippe DUVAL, 2015
▪ ABCDAIRE de la survie en milieu scolaireavec J. Gonzalez Paris : Hachette, 2015.
▪ Accompagner le deuil en situationtraumatiqueAvec la participation d’experts : MFBacqué, L Daligand, M Delage, C Di, CLachal, H Mignot et EKR, JC Monfort, VLutgen, H M Grimaldi, D Merg-Essadi, APonseti-Gaillochon, I Roy, A Suc .2015, Paris : Dunod
▪ Ecole, sexe et vidéo.Paris : Dunod, 2014.
▪ L'enfant face au traumatismePréface de Boris CyrulnikDunod, 2013
▪L’enfant et les jeux dangereux.Paris : Dunod, 2012
▪ La maladie et le handicap à hauteurd'enfantEditions Fabert, 2011
▪ Coordination de plusieurs dossier pour la revuede santé scolaire et universitaire (Elsevier) dont :Vivre avec la menace terroriste ;la maltraitance ;école et événement traumatique
9
Améliorer le bien être à l’école : ce que la familleet l’école ont à vivre ensemble pour donner lesmoyens aux élèves atteints dans leur corps
⁕ Didier QUEF Conseiller technique DAFOP Rectorat de Lyon
● Ouvrages
▪ Reconnaître le droit à la différence dechacun
10
Les outils numériques pour la scolarisation desélèves avec troubles du spectre autistique
heureux à l’école
⁕ Philippe GARNIERMaître de conférences en sciences de l’éducation à l’Institut NationalSupérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunesHandicapés et les Enseignements Adaptés (Grhapes, INS HEA)
L’intervention visera à montrer les intérêts mais aussi les limitesde l'usage des outils numériques pour la scolarisation des élèvesavec troubles du spectre autistique (TSA).
Un premier moment s'appuyant sur les recherchesinternationales permettra de faire le point sur ce que dit larecherche concernant l'usage de ces outils avec des élèves avecTSA.Le deuxième moment sera consacré à la situation française.Seront indiquées quelques applications, outils numériques utiliséspar certains enseignants français pour développer descompétences chez des élèves avec TSA.
Le dernier moment de cette communication fera part d’une rechercheparticulière menée par l'auteur. Il s'agit d'une recherche visant à cernerl'usage par des enseignants d'une application sur une tablette numériquepermettant, pour des élèves avec TSA, d’améliorer la reconnaissancedirecte de mots écrits et d'apprendre du vocabulaire.
Les points de vue des enseignants impliqués dans le projet seront donnés,aussi bien quand ils sont relatifs à l’intérêt particulier du numérique parrapport aux singularités de leurs élèves mais aussi quand ils concernent lesdifficultés rencontrées lors de l'usage de ces nouvelles technologies.
● Ouvrages
▪ Garnier P. (2016). Transformer ses pratiquesd'enseignement pour scolariser des élèves avecautisme. INS HEA : Suresnes.
● Articles▪ Dascalu, C.-M. & Garnier, P. (2015)- Le défi desoutils numériques dans la scolarisation des élèvesavec autisme : entre les besoinscognitifs des élèves et les approchespédagogiques des enseignants.Recherches en éducation, 23, 27-42.
▪ Garnier, P. (2012). Une situationtutorale pour les enseignantsspécialisés stagiaires : reconnaître ettransformer ses schèmes etperspectives de sens pour une écoleinclusive. Recherches & Educations,n°7, 43-54.
▪ Garnier, P. (2012). Mathématiques, raisonnementet technologies usuelles de l'information et de lacommunication : des besoins particuliers auxtalents particuliers, La nouvelle revue del'adaptation et de la scolarisation 56, 253-261.
▪Garnier, P. (2011). La vulgarisation de la démarcheexpérimentale dans le mémoire de l’enseignantspécialisé : quel(s) impact(s) sur les pratiquespédagogiques ? Spirale, 48, 177-190.
▪ Caillaud P., Garnier P., Guédin M., Puyalet J.,Seknadje-Askenazi J. (2010). Utiliser la démarcheexpérimentale avec des élèves en difficulté. Lanouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation50, 191-205.
▪ Garnier P., Dascalu C.M. (2016). Outilsnumériques et scolarisation des élèves avectroubles du spectre de l’autismes. Revue de santéscolaire & universitaire, 40, 26-30.-▪ Heitz M.-H., Saltiel É., Garnier P., Renaud P.(2015). Un enseignement à mettre en œuvre avectous les élèves : la démarche d’investigation ensciences. Revue du Cerfop, 30.
11
L’accompagnement de l’enfant épileptique àl’école : entre mythes et réalités
⁕ Jean Christophe CUVELIERService de Neuropédiatrie Hôpital Roger Salengro CHRU de Lille
Aucune autre affection que l’épilepsie de l’enfant ne suscite sans douteautant de croyances fausses et ceci ne concerne malheureusement pas queles néophytes ; les médecins y contribuent largement, débordés par des
peurs aussi archaïques qu’irrationnelles !L’épilepsie ne se limite pas aux seules crises mais peut aussiengendrer troubles cognitifs, psycho-affectifs, de la personnalitéet/ou du comportement, transitoires ou durables.
Les facteurs influant sur les apprentissages et le comportementde l'enfant épileptique
Il n’y a pas une, mais des épilepsies, assorties d’autant de profilscognitifs et de personnalités différentes. Les causes en sontmultifactorielles :
▪ effets directs des crises épileptiques▪ nature et siège de la lésion cérébrale responsable de l’épilepsie▪ type et fréquence des crises▪ nature du syndrome épileptique causal▪ âge de début de l’épilepsie▪ effets des médicaments antiépileptiques▪ décharges interictales (entre les crises)
Les répercussions psychosociales de l'épilepsie
L’enfant n’a pas les mêmes capacités d’analyse, ne vit pas l’épilepsie commeun adulte, d’où une source de discordance entre les perceptions des deuxparties dérangeante. Parfois, il n’a même pas conscience de ses crises, ausens propre du terme « conscience». Certains enfants épileptiques viventdans la crainte anticipée de la survenue d’une crise devant leurs pairs.Les enseignants peuvent être amenés à croire que l'enfant épileptique n'estpas motivé, alors qu’il subit les répercussions cognitives de l’épilepsie.L’inquiétude immotivée et les idées fausses de l’entourage sontvariablement sources de surprotection, de dépendance, d’impuissance, voirede dévalorisation.Les réactions psychologiques se traduiront selon les cas par démotivation,perte de confiance en soi, des difficultés relationnelles, la décompensationd’un contexte fragile.
Que peuvent faire les professeurs pour aider?
Information et dédramatisation sont les pierres angulaires d’une attitudeempathique. L'enfant peut subir des crises observables, des crisesinobservables, des crises nocturnes et des décharges interictales. Lescapacités et les connaissances de l'enfant peuvent fluctuer au gré del’évolution de leur épilepsie (attention, mémoire, raisonnement).
● Conclusion
c’est la concertation des différentsprofessionnels impliqués (enseignants,services sociaux, psychologues, médecins -traitant, scolaire, épileptologue) qui seulepermettra de dépister la souffrance scolaire,prévenir les difficultés, accompagner lesdémarches administratives et préparerl’avenir, en :
▪ Reconnaissant la spécificité desdéficits cognitifs, sourcesde difficultés scolaires
▪ S’appuyant sur lescompétences préservéeset les capacités deprogression de l’enfant
▪ Proposant un parcoursscolaire ambitieux maisréaliste
▪ Préservant ledéveloppement social del’enfant/adolescent
▪ Atténuant la culpabilité des parentsou de l’enfant
▪ Elaborant soutien et aménagementspédagogiques adéquats,
Le tout dans une perspective dynamiquerégulièrement actualisée.
12
Le vécu des enseignants
⁕ Frédéric GRASBONMaitre formateur, Directeur de l'Ecole Suzanne Lacore Saint Jacquesde la Lande
Pour illustrer ce que peut être la scolarisation d’un enfantsouffrant de troubles, j’ai décidé de prendre appui sur l’exempled’un enfant souffrant de très importants troubles ducomportement arrivé à l’école l’an passé et qui a posé de trèsgros souci dès le premier jour. Afin de comprendre les difficultésqui sont les nôtres face à un tel cas, je ferai un dérouléchronologique des étapes de ce que l’école à dû mettre en placeet les difficultés rencontrées dans le dossier.
▪Je suis gravement malade, maisl'école moi j'en veux
Je m'appelle Coralie, je viens d'avoir 14 ans.
Je pourrais être une enfant comme les autres,
aller à l'école, avoir des amies, des loisirs...
Mais non, je ne suis pas une enfant "normale"...
Je suis atteinte du syndrome Di
George depuis ma naissance, qui fait
de moi une enfant particulière, sujette
a de graves troubles,
immunodéficience, septicémies,
chimiothérapies, comas, j'ai besoin
d'assistance médicale, d'un fauteuil
roulant...
Je ne me plains pas, tout cela fait
partie de ma vie depuis toujours, je ne connais
rien d'autre... mais j'aime la vie, les animaux,
j'aime dessiner, et surtout apprendre...
Pendant 3 ans, ma maladie a été tellement dure
que je n'ai pas pu être scolarisée dans une école
"normale"...
Pendant 3 ans, mes parents se sont battus pour
que j'ai droit à un enseignement à domicile...
A force de batailler avec l'Education Nationale,
nous avons obtenu 6 heures de cours à domicile,
bien que nous en souhaitions 10... Et même si j'ai
commencé mon année scolaire avec 2 mois de
retard, j'ai pu apprendre à lire en quelques mois
grâce à ma merveilleuse maîtresse !
J'apprends vite, j'ai tant de choses
en retard à accomplir, et j'aime
tellement ça !!
Malheureusement, mes parents
viennent de m'apprendre que pour
l'année prochaine, je ne pourrai sans
doute pas continuer l'école, une
histoire de budget je crois, je ne
comprends pas... Peut-être 4 heures,
ce n'est même pas sûr...
Je suis très triste.
Mais moi, ce que je voudrais vraiment, c'est aller à
l'école, dans une vraie classe, avec d'autres
enfants, et apprendre comme eux et avec eux !
Faire une "rentrée", pour de vrai ! Mais c'est
impossible à cause de ma maladie... Cela
engagerait mon pronostic vital, comme me l'a dit
mon médecin.
⁕ Maité NéguiProfesseur des écoles et directrice d’école jusqu’à l’année 2000Coordonnatrice du SAPAD 40 (service d’Aide Pédagogique A Domicile desLandes) jusqu’en 2016Membre du Conseil d’administration de la fédération Générale desPupilles de l’Enseignement Public de 1999 à 2016Retraitée depuis septembre 2016
Il s’agira lors de la table ronde sur le thème « soin et scolarité »de faire un bref historique des SAPAD, de montrer en quoi cesservices, portés conjointement par l’éducation nationale et lesassociations départementales des PEP, ont toute leurpertinence pour la scolarisation des enfants malades ouaccidentés en assurant leurs interventions dans le cadre d’unevéritable mission de service public.
On s’attachera à démontrer qu’il s’agit bien d’un véritableservice car au delà des heures d’enseignement proposées aux
enfants et jeunes malades le SAPAD propose aussi la mise à dispositiongratuite de matériel adapté, la mise en place de visiocours ou la mise àdisposition de robot de télé présence, le suivi psychologique et l’analysede pratiques des enseignants intervenants, le soutien et l’informationauprès des familles et des enseignants, l’organisation de colloques et deconférences.
Le vécu de l’Assistance Pédagogique àDomicile
13
Le vécu des enseignants de l‘école à l’hôpital
⁕ Laetitia DE GUERREPrésidente de l'Ecole à L'Hôpital depuis 3 ans. Enseignante bénévole àL'Ecole à L'Hôpital pendant 10 ans pour des suivis de longue durée àdomicile. Consultante en orientation spécialisée dans les bilans d'orientationpour les jeunes de 16 à 25 ans.
L’association l’Ecole à L’Hôpital intervient à la demanded’équipes médicales ; la poursuite de la scolarité fait partiedes soins. En effet, pour un enfant ou un jeune hospitalisé,rester élève, c’est rester dans la vie. Grâce aux coursindividuels, les enseignants bénévoles peuvent s’adapter àchaque jeune malade ; ils tiennent compte de sapathologie, de son état de fatigue, de son niveau scolaire,de ses besoins mais aussi de ses désirs. Ils lui permettentainsi de poursuivre sa scolarité dans la continuité duprogramme de sa classe, de le préparer aux examens, decombler un retard, de le remettre à niveau, ou simplementde lui redonner le goût et l’envie d’apprendre, de maintenir
une activité intellectuelle ou d’éviter une rupture scolaire.
http://ecolealhopital-idf.org/
Depuis plus de 80 ans, l’École à l’Hôpitalaccompagne des jeunes patients de 5 à 25 ansdans la poursuite de leur scolarité à l’hôpital,dans des structures pour jeunes adultes et àdomicile.
Chaque année, ses 500 enseignants bénévolesqualifiés dispensent en moyenne20 000 cours individuels gratuitsà plus de 4 000 jeunes maladesfranciliens.
Association loi 1901 reconnued’utilité publique, l’École àl’Hôpital bénéficie d’un agrémentde l’Éducation Nationale dont elleest partenaire dans certainsservices hospitaliers et hôpitauxpédiatriques.
l’association Vaincre la mucoviscidosewww.vaincrelamuco.orgPour assurer la mise en œuvrede sa mission « Vivre mieux »,l’association Vaincre lamucoviscidose s’est dotéed’un département Qualité de
vie. Dès 1992 un accompagnent de la scolaritéet des études a été mis en place. La chargéede scolarité et vie étudiante travaille auniveau national depuis le siège parisien del’association au sein d’une équipe de 7travailleurs sociaux.
Son rôle :- informer sur les dispositifs
existants,- conseiller sur les
aménagements etadaptations à prévoir
- mettre en lien avec despersonnes et lieuxressource desétablissements
- exercer un rôle de médiation auprèsdes équipes ou des établissements
- production d’articles, brochures
:
⁕ Elisabeth GARAYCOCHEAchargée de scolarité et vie étudiante à l’association vaincre lamucoviscidose
La loi de 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et lacitoyenneté des personnes handicapées a permis le développementd’actions en faveur de la scolarisation des élèves en situation de handicap.Elle a notamment permis la mise en place du projet d’accueil individualiséde la grande majorité des élèves atteints de mucoviscidose, de lamaternelle aux études supérieures.
Or, malgré ces avancées, il reste encore beaucoup à fairenotamment pour sensibiliser les équipes et établir unebonne communication entre les différents partenaires. Lamucoviscidose est une maladie rare presque invisible,complexe dont les manifestations sont multiples, variablesd’un malade à l’autre.
Le bon déroulement de la scolarité et des études de cesélèves passe par conséquent par une prise en chargecoordonnée et globale. Outre certains soins qui sedéroulent dans l’établissement scolaire, ces élèves ont
surtout besoin de précautions particulières en termes d’hygiène,hydratation et gestion de la fatigue.
A l’aide d’exemples concrets, nous pourrons témoigner d’expériencesd’inclusion scolaire réussies d’élèves atteints de cette maladie chroniqueet évolutive.
Comment parler de la maladie à l’école, au collège, au lycée, àl’université… ?
- Comment prendre en compte les contraintes liées à la maladie ?- Quels aménagements de la scolarité et des études demander ?- Comment assurer la continuité du cursus et prévenir
l’interruption des études ?- Comment réfléchir au projet d’orientation ? Et quand ?
▪
Le vécu des familles
14
Le vécu des professionnels de santé
⁕ Caroline GENETMédecin de l’Education Nationale en GirondeChargée d’enseignement à l’Education Nationale et à l’université Bordeaux IIChargée de mission à l’AFPSSU
Lors de cette table ronde, je donnerai un rapide aperçu des progrèseffectués dans la prise en charge à l’Ecole des élèves malades ou accidentésdepuis maintenant plus de 15 ans.Médecins et infirmiers de l’EN collaborent de façon rapprochée et mettenten place autour de ces jeunes un maillage d’adultes référents au sein desétablissements scolaires. Le but recherché est de leur permettre depoursuivre leurs apprentissages dans les meilleures conditions, sans oublierla fatigue, ni la douleur et l’anxiété qui accompagnent fréquemment leursparcours.Interface entre les professionnels de santé qui soignent l’enfant et ceux del’Ecole, le médecin scolaire traduit en des termes pratiques les difficultés
auxquelles peut être confronté l’élève. Il présente et favorise la manipulation desproduits ou dispositifs d’urgence, explique la nécessité de certains régimes alimentaires,favorise la mise en place d’aménagements au sein de l’établissement. Le volet formationde tous les professionnels en lien avec les élèves représente une part importante de sontravail. Référent du jeune et de sa famille sur la totalité de son cursus scolaire, de lamaternelle au lycée, il représente un repère rassurant et doit régulièrement faire preuvede créativité pour aménager dans les meilleures conditions certaines phases plushouleuses du parcours de santé du jeune.Clarifier, simplifier, rassurer tout en conservant une démarche rigoureuse sont les clésd’une bonne prise en charge de cet élève singulier, mais élève avant tout.Quelques parcours d’enfants malades seront rapidement présentés lors de la table-ronde pour illustrer le propos ci-dessus.L’objectif est avant tout de pouvoir échanger avec les participants de ce colloque, d’avoirun réel débat sur le sujet, d’entendre les questionnements et de s’enrichir des idées etexpériences de chacun.
Article sur le sujetDossier Accompagnement de l’élèvemalade. Revue de santé scolaire etuniversitaire n°25, jan-fév 14
Article
Dossier Travailler en équipepluridisciplinaire : l’accueil d’élèvesmyopathes au collège.Revue de Santé Scolaire etUniversitaire n°1 Janvier-février 2010▪
⁕ Claire Emmanuelle GUINOISEAUInfirmière scolaire dans l’académie de Reims au Collège Perrot d’Ablancourt à Chalons enChampagne.
le regard de l’infirmière scolaire dans l’accueil des élèves porteurs de myopathie
Lors de cette table ronde j’aborderai les actions mises en place en faveur des enfantshandicapés, à partir du cadre législatif de la loi de 2005.Je parlerai de l’application quotidienne des mesures d’aides, del’implication de la communauté éducative, et des élèves au collège.L’intégration réussie d’un enfant présentant une maladie chroniquenécessite un travail en équipe pluridisciplinaire (équipe pédagogique,professionnels de santé, famille , intervenants extérieurs ) et unedynamique collective.Elle permet une approche globale et concertée de la santé de l’élèvepour une prise en charge au plus de ses besoins spécifiques.
15
Le vécu des professionnels de santé
⁕ Fabrice MONNEYRONPédopsychiatre de l'adolescent chez Clinique médico-universitaire Georges Heuyer
OuvragesL’adolescent créatif face aux malaises de la sociétéÉdition Armand Colin▪
⁕ Sophie MARTIN
Professeure à la clinique Georges Heuyer
16
Mairie de St Pierre des Corps 37 700Des passerelles vers l’école pour une rentrée apaisée
La première rentrée : moment essentiel pour tousCe projet consiste à préparer la rentrée des enfants, avec leurs parents, en les invitant à des ateliers mis en placeentre les structures municipales de la petite enfance et les écoles.Ces ateliers d’une durée de 30 à 45 mn, se déroulent au sein de l’école, généralement le soir après 16h30, par petitsgroupes de 8 enfants environ et leurs parents. Les enfants et leur parents sont inscrits sur deux à trois ateliers enamont de la rentrée.
Cette action concerne tous les enfants de la ville qui vont rentrer pour la première fois à l’école maternelle (petite section ou toute petitesection).référente : [email protected]
Collège de Cambuston 97 440 Saint-AndréFleuris ton collège, fleuris ton cœur, fleuris ton intelligence
Fleurir le cœur des élèves, citoyens valeureux de demain, au sein d’un patrimoine à la fois écologique et ethnique àpréserver, laisser s’épanouir leurs multiples intelligences en dynamisant les apprentissages par le biais d’unemédiation environnementale et favoriser ainsi leur bien-être au collège, telles sont les ambitions de ce projet qui estla somme de toutes les bonnes volontés, à l’image de ce que nous demandons à nos élèves. Ghandi disait :« Montrer l’exemple n’est pas la meilleure façon de convaincre, c’est la seule ». A nous, à travers ce jardin, d’impulser
l’envie, le sens de l’effort, la persévérance , le courage, la motivation, toutes ces valeurs qui sont au coeur du projet éducatif et de la démarched’apprentissage. Souhaitons que ce jardin ouvre des possibles en matière d’enseignement, qu’il suscite l’envie pour tous nos élèves d’entrerdans les apprentissages, qu’il soit pour chacun de nous une manière d’agir pour le bien commun et qu’au-delà de toutes ces considérations, iléveille les consciences à la protection de notre environnement.Référente : [email protected]. [email protected]
ANPAA 22 / lycées des Cotes d‘Armor 35705Prévention par les pairs
« Réseau Correspondants santé »Le projet « Correspondant santé » consiste à former des jeunes lycéens volontaires et motivés à être des relais entre leurs pairs et les
adultes de l’établissement sur les thématiques de santé. Ils ont une mission d’écoute, de conseils et d’orientation sinécessaire vers des personnes et/ou structures ressources.Actuellement, 9 lycées costarmoricains sont engagés dans la démarche (dont 4 en septembre 2016) et 80correspondants santé ont été formés l’an passé, 70 nouveaux correspondants santé se sont inscrits dans l’aventureen septembre 2016 répartis sur 4 nouveaux lycées.Ce projet est récent puisqu’il a commencé en 2014. Les correspondants santé sont au cœur de ce projet, ce sont euxqui le construisent au fur et à mesure des idées et les envies qu’ils aimeraient mettre en place.Ce projet a un succès auprès des lycées et des lycéens. Il a une réelle place dans la vie d’un lycée, le retour des jeunesest plus qu’encourageant : « J’ai plus confiance en moi », « c’est enrichissant », « je me sens utile aux autres »… etc.Les correspondants santé sont motivés et sont très investis dans ce projet. Les autres élèves le ressentent et prête
un grand intérêt pour ce dispositif. Ceci a été démontré notamment lors de la pièce de théâtre où les lycéens ont pu voir leur rôle : « nouspouvons faire de la prévention tout en s’amusant ».référente : [email protected] et [email protected]
lAUREATS
Lauréats de l’appel à initiative1er prix
17
ScholaVie 78200Un apprentissage ludique
- ScholaVie propose des programmes clés en main et des formations pour permettre à l'école l'apprentissage des compétences psycho-sociales:- BECS...- SPARC...- Le Parcours de réussite ...PEPS est le parcours proposé en dehors des établissement scolaires mais ouvert à tous ceux que la question intéresse: enseignants, psychologues,
éducateurs, parents, etc.Fort de nos expériences dans une dizaine d'écoles pilotes, nous souhaitons proposer nos outils au moment de laformation initiale des professeurs (et continue) pour qu’ils adoptent ce changement de posture et qu’ils enseignentdans leurs pratiques l’apprentissage de ces compétences psycho-sociales. L’enfant est au cœur de sesapprentissages, il en est l’acteur. Mais qui est-il, quels sont ses besoins, ses envies, son profil d’apprentissage, ses
forces et talents, ses faiblesses, ses émotions, ses relations avec les autres… ? Autant de questions fondamentales que le professeur doit se poser ou sepose sans toujours avoir les réponses.Mettre l’enfant qui est un être en devenir au cœur de ses apprentissages, pour qu’il soit heureux à l’école et dans la vie
EPLEFPA Chateaulin /Morlaix /Kerliver site de Morlaix /Suscinio 29600De la gestion du stress Jusqu’aux fils de soi
Depuis septembre 2000, l’équipe pluridisciplinaire du lycée construit et propose des projets d’éducation pour la santé endirection des jeunes, de leurs parents et du personnel de l’établissement. Ces projets permettent de mieux accompagner lesélèves et étudiants au quotidien ; Au travers des actions collectives ou individuelles, adultes et jeunes se rencontrent
différemment et créent des liens ; Les jeunes identifient les personnes ressources en interne ou dans le réseau partenaire ; Lesadultes sont attentifs et peuvent observer ou repérer des élèves en difficultés.
Ces projets ont aussi permis aux personnels impliqués d’approfondir leur connaissances en matière de santé et acquérir deréelles compétences en méthodologie ,en utilisation des outils , en réalisation des évaluations .Référents Daniel Anne Sophie, [email protected]
COLLEGE DE L’ATLANTIQUE AYTRE 17440Le projet Suricate
Bien vivre ensemble, agir sur le harcèlementLes bousculades, mises à l’écart sont trop souvent banalisées, mais répétées quotidiennement, ces agressions constituent un véritable harcèlementscolaire. Afin de prévenir, de sensibiliser les jeunes et les adultes aux phénomènes de discrimination nous nommons dans notre établissement:•Des référents constituant une équipe d’adultes pour gérer le harcèlement (CPE, infirmière, assistante sociale, enseignants..)• Des sentinelles: élèves volontaires, veillant principalement sur le groupe classe et ayant un rôle de médiation pour rompre l’isolement. Ces sentinellesconstituent l’équipe des suricates* dont le rôle est de- Repérer : En classe, en EPS, dans la cour, un élève isolé ou victime de moqueries,d’insultes…
- Intervenir: En allant vers la victime, lui parler, ne pas la laisser seule.- Référer : Aux adultes du collège afin qu’ils puissent gérer l’Après
•Référents Martine Montebello Marielle Beneteau [email protected]
*petits animaux du désert toujours en alerte, vigilants et prompts à alerter leurs compagnons devant une menace,
Lauréats de l’appel à initiative2ème prix
Lycée LUÇON-PÉTRÉ – St Gemme la Plaine 85400Pétré, une maison pour grandir
Il nous semble toujours aussi important d'accompagner les jeunes lors de leur scolarité; le lycée n'étant pas qu'un lieu où l'on apprend un métier maisaussi un lieu où l'on grandit et devient responsable. Nous voudrions permettre à ces adolescents d'acquérir les savoir-être, les savoir-faire et lescompétences nécessaires pour bien mener leur vie.- Repérage par les professeurs principaux des jeunes en difficulté lors de la semaine d'accueil- Repérage et vigilance tout au long de l'année par l'équipe éducative et pédagogique- Lien avec la famille et collaboration avec les PP par la CPE- formations auprès des équipes éducatives sur l'accompagnement et la prise en charge des élèves Dys- la mise en place du tutorat et du soutien pour les élèves en difficulté par plusieurs enseignants- l’accompagnement scolaire et du projet professionnel du jeune par la vie scolaire- les Plan d'Accompagnement Personnalisé- un suivi personnalisé régulier : entretiens, fiche de suivi, lien avec les famillesRéférent : [email protected]
18
Conseil scientifique
- Alain Braconnier, psychiatre, psychanalyste,consultation pour adolescents du centre PhilippePaumelle, Paris.
- Marie Choquet, psychologue, épidémiologiste, biostatisticienne, directrice de recherche honoraire.
- Philippe Colin Madan, directeur national des études àla Fondation de Santé des Étudiants de France, Paris
-- Bernard Gossot, docteur en psychologie, inspecteurgénéral honoraire de l’éducation nationale, médiateurde l’académie de Créteil.
- Virginie Halley des Fontaines, médecin hospitalo-universitaire, enseignant chercheur à la faculté demédecine Pierre et Marie Curie, Paris.
- Patrice Huerre, pédopsychiatre des hôpitaux,psychanalyste. Paris.
- Laurence Levy Delpla, inspectrice d’académie,rectorat de Paris.
- Marie Rose Moro, psychiatre d’enfants etd’adolescents, psychanalyste, directrice de la Maisondes Adolescents du CHU Cochin, Paris.
- Jean Louis San Marco, professeur de santé publique,faculté de médecine, Marseille.
- Régine Scelles, professeur de psychopathologie,université de Rouen.
- Danièle Sommelet, professeur des universités hôpitald’enfants. Vandoeuvre-lès-Nancy.
- Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, directeurde Recherches à l’Université Paris-Ouest
Organisat ion de la journée
Conseil d’administrationMonique BindaPierrette ClozierEric DugasCaroline GenetDominique GuéritClaire Emmanuelle GuinoiseauFrédérique GuillaumeBernie LACHAT
Catherine LepercqMarie-Hélène Lepinette BotrelMarie MansuyMaryvonne NoëlPascal OlivierZahia RaugelNicole RieuMarie Claude RomanoMiguel Toquet
Composition du jury del’appel à initiatives
Colette Cossart, présidenteAnne GIUDICELLI, CNPChloe LEBEAU, Ligue contre le CancerMonique BindaDominique GuéritClaire Emmanuelle GuinoiseauVirginie Halley des Fontaines
Venez nous rejoindrePour unir nos forces
adhérer à uneassociation, c'est l'art dela gratuité du coeur, du
geste et du temps"
PRESIDENTE Claude Bravard
19
ET SI ON RÊVAIT
De mettre l’enfant qui est un être en devenir au cœur de ses apprentissages, pour qu’il
soit heureux à l’école et dans la vieet si en 2017 nous osions
prendre le risque de croire en
l’impossible. La force de vivre
nos rêves et nos espoirs"
Que l’École soit un outil de
promotion et de réussite pour tous
les élèves et les étudiants qui lui
sont confiésUn espace où tous les enfants
pourraient trouver des ressources
précieuses pour leur permettre
● d’aller de l’avant
● dépasser les épreuves
● se projeter de façon positive
dans la vie.Que la scolarisation soit un
moteur et non un frein dans la
construction de leur
devenir……
Fleuris ton collège, fleuris ton cœur, fleuris ton intelligence - collège Cambuston La Réunion
« Montrer l’exemple n’est pas la meilleure façon de convaincre,c’est la seule » Gandhi
20
AFPSSU242 Boulevard Voltaire 75011 PARIS
Présidente : Claude [email protected]
TEL. portable : 06 07 99 26 92Email: [email protected]
Site : www.afpssu.com
Avec l’aide de nos partenaires
