Dossier de presse - Assises de l’Énergie 27/28/29 janvier 2015 1/7

Dossier de presse27 janvier 2015

Présidée par M. Alain Juppé, Bordeaux Métropole regroupe 750 000 habitants, répartis sur 28 communes. Conjuguées à une transformation urbaine remarquable, situation géographique privilégiée, beauté patrimoniale du centre historique et qualité de vie appréciable, permettent aujourd’hui à la métropole bordelaise d’attirer un nombre croissant d’activités et de nouveaux habitants.

Mise en service de la ligne à grande vitesse Bordeaux - Paris à l’horizon 2017, livraison de la troisième phase du tramway (près de 80 km à l’horizon 2020), construction d’un nouveau franchissement de la Garonne (fin 2018) dans la foulée de la réalisation du pont Jacques-Chaban-Delmas, ouverture d’une grande salle de spectacle de plus de 10 000 places fin 2017, Opération d’Intérêt National (OIN) Bordeaux Euratlantique en lien avec la LGV (pour accueillir à terme 30 000 habitants et 20 000 emplois nouveaux…), opérations 50 000 logement autour des transports publics et 50 000 logements dans l’arc de développement durable de la ville centre…, la métropole bordelaise multiplie aujourd’hui les initiatives et les projets pour conforter son attractivité retrouvée.

Bordeaux Métropole, territoire à haute qualité de vie

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Bordeaux Métropole acteur de la transition énergétique

Bordeaux Métropole a l’ambition de se positionner en acteur de référence sur le terrain de la transition énergétique : les Assises de l’Energie qui se tiennent pour la première fois à Bordeaux, du 27 au 29 janvier sont l’occasion de réaffirmer cette volonté

. Bordeaux Métropole a validé et adopté son Plan Climat-Energie Territorial en 2011. Le label Cit’ergie obtenu en janvier 2013 témoigne de l’excellence de ce plan d’actions - 80 % du programme est actuellement engagé - et consacre des initiatives exemplaires comme l’opération « 50 000 logements autour des transports publics », le projet de quartier « zéro énergie fossile » Bastide Niel à Bordeaux, les actions engagées en faveur du développement des transports en commun ou le plan patrimoine durable de la collectivité... La métropole se prépare par ailleurs, en concertation avec les communes concernées, à élaborer et adopter un nouveau Plan Climat Air Energie.

Les réseaux de chaleur dans les quartiers

• Le développement des réseaux de chauffage urbain, à base d’énergies renouvelables et de récupération, figure en bonne place dans la boîte à outils constituée par la métropole bordelaise, responsable de la gestion des réseaux de chaleur depuis le 1er janvier 2015. Réseau « historique », le réseau de chauffage des Hauts de Garonne, géré en dsp et alimenté par l’usine d’incinération des déchets ménagers de Cenon, dessert 12 000 équivalents logements, sur les communes de Cenon, Floirac et Lormont (21 km de long). Avec la chaufferie biomasse, actuellement en test, qui va permettre de fiabiliser le service, ce réseau utilise 80 à 85 % d’énergies renouvelables. Autre outil « historique » : le réseau déployé à l’échelle du quartier Mériadeck (3 km de long), alimenté par des forages géothermiques qui produisent une eau à 50°. Ce dernier dessert une vingtaine de bâtiments en cœur de ville, dont la mairie de Bordeaux.

• Le quartier Saint-Jean Belcier à Bordeaux, situé dans le périmètre de l’OIN Bordeaux Euratlantique, bénéficiera d’un réseau de chaleur dans le courant de l’année 2016. Connecté à l’usine d’incinération des déchets ménagers implantée à Bègles, ce réseau de 9,3 km (17 km avec les extensions possibles) sera capable d’alimenter 620 000 m² de bâtiments. Le délégataire de ce réseau devrait être désigné en mars prochain.

• Un réseau de chaleur est également prévu, dans le cadre d’une délégation de service public de 30 ans, plaine rive droite à Bordeaux (2 millions de m² de surface de plancher). Il devrait notamment desservir les quartiers Bastide-Niel, Brazza et Benauge à Bordeaux, avec une possible extension vers le secteur Garonne Eiffel. A la base, ce réseau de 16 km - 27 km en cas d’extension - sera alimenté par des forages géothermiques et une chaufferie gaz d’appoint. Sa mise en service est envisagée début 2017.

• D’autres réseaux de chaleur publics sont actuellement à l’étude, notamment sur Mérignac et Pessac.

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• Couvrant 32 ha, l’écoquartier Ginko à Bordeaux Lac constitue une vitrine en matière de développement durable. Desservi par le tramway, il s’organise autour d’un réseau de chaleur 100 % renouvelable de 6 km, alimenté par une chaudière biomasse (16 500 MWh produits annuellement). Pour assurer le rafraîchissement des bureaux et commerces, un procédé innovant de rafraîchissement a également été mis en œuvre, via une boucle d’eau tempérée. Il s’agit dans ce cas d’un réseau privé.

• Le quartier durable des Bassins à flot à Bordeaux s’étend sur une surface de 162 ha. Pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire des 5 000 logements du projet, une solution ambitieuse a été retenue qui s’appuie sur un mix énergétique géré par un opérateur privé : le réseau de chaleur est alimenté au nord par une chaufferie biomasse (27 GWh produits annuellement) et au sud, par la récupération des calories contenues dans les eaux traitées par la station d’épuration Louis Fargue

Promouvoir l’électricité renouvelable et les réseaux intelligents

L’électricité représente une part importante des consommations énergétiques des secteurs de l’habitat (38 %) et du tertiaire (55 %). Or, elle n’est que très marginalement produite sur le territoire qui dispose pourtant de forts potentiels de production.

• Aux côtés de la Région Aquitaine et de la ville de Bordeaux, Bordeaux Métropole soutient le dossier porté par le bordelais Marc Lafosse, ancien champion de natation et océanographe. Ce projet vise à tester des prototypes d’hydroliennes dans la Garonne, la plateforme d’essai étant positionnée sous les arches du pont de pierre à Bordeaux. Son potentiel est évalué à 100 MW.

• Une centrale solaire équipée de 60 000 panneaux photovoltaïques a été installée sur le parking du parc des expositions de Bordeaux. Elle fournit l’équivalent de la consommation annuelle de 5 000 foyers, ce qui en fait le plus grand parc photovoltaïque urbain en France.

• La station d’épuration de Louis Fargue à Bordeaux produit du biogaz par fermentation des boues. Deux centrales de cogénération permettent de valoriser ce biogaz en énergie électrique et chaleur : de l’ordre de 27 000 kw par jour.

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• Le développement de la production d’électricité renouvelable sera couplé à celui des réseaux intelligents (smart grids), avec l’ambition de développer des logiques innovantes de régulation de la consommation d’électricité. Le déploiement de compteurs « communicants » sur le territoire métropolitain, à l’horizon 2018, constitue en ce sens un atout à valoriser

Accélérer la rénovation énergétique du bâti

• Le Plan Climat prévoit de réduire de 60 % les consommations d’énergie dans le secteur résidentiel (28 % des consommations d’énergie du territoire) et d’accompagner la réhabilitation de près de 3 000 logements / an, pendant 40 ans. Pour accompagner la réhabilitation énergétique du parc privé, une batterie d’outils est déployée : aides sous conditions de ressources et subventions pour la réalisation de travaux ciblés. La métropole a également mis à l’étude l’octroi de prêts à taux bonifiés et d’un dispositif d’aide dédié à la réhabilitation énergétique du parc social.

• Un programme d’intérêt général dit PIG, a été acté sur la période 2013 – 2018, pour aider à la réhabilitation du parc de logements individuels. Doté de 2,6 M€, plus 1,5 M€ dédiés à l’ingénierie des projets, il a notamment pour ambition de lutter contre la précarité énergétique.

• Bordeaux Métropole porte un projet de plate-forme locale de rénovation énergétique en partenariat avec l’Agence Locale de l’Energie et du Climat. Il s’agit de soutenir les démarches d’accompagnement des particuliers portées par les collectivités territoriales et de mobiliser les professionnels du bâtiment, de l’immobilier et du secteur bancaire pour faciliter la concrétisation de ces projets.

• Via l’appel à projets « Infinite Solution », la métropole s’est engagée à développer des financements innovants pour les immeubles privés, via un fonds renouvelable permettant le financement de prêts à taux préférentiels.

Sensibiliser les citoyens aux économies d’énergie

• Bordeaux Métropole accompagne, pour la saison 2015, les communes de Bordeaux et Talence, qui se sont portées volontaires pour la nouvelle édition du concours « Familles à Energie Positive ». Ouvert à tous les habitants, ce défi permet aux foyers volontaires d’échanger bonnes pratiques, astuces et de se motiver mutuellement. Lors de la précédente édition, 75 foyers bordelais ont par exemple économisé, 103 MWh (équivalent consommation annuelle d’électricité de 30 foyers), 18 tonnes de CO2 (équivalent de 18 vols aller retour Bordeaux / New York) et 500 m d’eau (équivalent de 8 piscines)… L’ambition est d’étendre ce projet à tout le territoire métropolitain.

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Bordeaux Métropole engagée dans une mobilité sobre en carbone

A l’horizon 2020, Bordeaux Métropole affiche un objectif de 25 % de part modale pour les transports urbains, 15 % pour les deux roues et 25 % pour la marche à pied.

• Avec un investissement de 957 M€, la création de 33 kilomètres de lignes de tramway supplémentaires et un objectif de 200 millions de voyageurs à l’horizon 2020, la métropole bordelaise se donne les moyens de s’imposer comme un pôle de référence sur le terrain de la mobilité. A cette échéance, le tramway devrait circuler sur 77 km, ce qui en fera un des tous premiers réseaux nationaux en nombre de kilomètres. Alors que les premières extensions de lignes sont en cours de livraison, de nouvelles études sont également engagées dans le cadre du Schéma Directeur Opérationnel des Déplacements Métropolitains. Objectif : étendre la toile des transports collectifs et mieux desservir plusieurs pôles importants de l’agglomération, dont l’Aéroport.

• L’attractivité retrouvée des transports en commun ne s’est pas bâtie à partir du seul tramway, mais bien de la complémentarité des différents maillons intégrés au réseau Tbc : tramway donc, mais aussi bus avec une refonte complète du réseau en 2010, vélos avec le service VCub également mis en service en 2010 et le BatCub - navire hybride à propulsion électrique

et diesel - opérationnel depuis mai 2012. En 5 ans, le réseau tram et bus de la Cub a enregistré une progression de la fréquentation de plus de 22 % - près de 126 millions de voyages en 2014 - soit un des meilleurs résultats au plan national. Le VCub totalise de son côté près de 2,5 millions d’emprunts en 2014.

• Bordeaux Métropole s’efforce également de promouvoir les alternatives à la voiture individuelle : usage des transports en commun pour les déplacements longs, usage de la marche ou du vélo pour un déplacement court, usages de la voiture autrement … C’est également un écosystème de référence sur le terrain du développement du véhicule électrique qui peut se targuer de réunir le centre de recherche mondial de Saft, des laboratoires d’excellence sur la question du stockage et de l’accumulation d’énergie, ainsi que l’expertise de collectivités comme Bordeaux Métropole dans la maintenance et la gestion de flottes de véhicules électriques… Enfin, un nouveau service d’autopartage baptisé BlueCub fonctionnant sur le même modèle qu’Autolib à Paris et Bluely à Lyon a été mis en place, début 2014 : 90 véhicules électriques répartis dans une quarantaine de stations sont actuellement opérationnels. « Surfant » sur cet environnement favorable, la métropole bordelaise s’apprête à accueillir le congrès mondial ITS - vitrine des innovations technologiques dans le domaine des transports - en octobre prochain.

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Bordeaux Métropole nature

C’est un des traits marquants de l’identité du territoire et le creuset d’une véritable qualité de vie, les espaces naturels ou agricoles couvrent la moitié des 55 000 ha de la métropole. Le projet de PLU 3.1 consacre cette réalité, en s’efforçant de combiner ville intensifiée et ville nature. Globalement, il s’agit d’accueillir 200 000 nouveaux habitants d’ici 20 ans, sans consommer un seul hectare supplémentaire de zone naturelle.

• Il y a un réel consensus sur la nécessité de lutter, de manière volontariste, contre l’étalement urbain et ses conséquences préoccupantes en termes de dépendance automobile et de consommation d’espaces naturels. D’où le lancement de chantiers comme l’opération « 50 000 logements autour des transports collectifs » qui visent à densifier intelligemment la ville sans gaspiller l’espace et à offrir de vraies opportunités de trouver un logement de qualité, à distance raisonnable de son emploi, pour toutes les catégories sociales. Pilotée par la Fab (société publique locale), cette opération est entrée en phase opérationnelle, puisque les premiers permis de construire viennent d’être attribués et les premières livraisons sont attendues pour le deuxième semestre 2017.

• Lancée début 2012, l’initiative 55 000 ha pour la nature constitue un des chantiers emblématiques de la décennie à venir. 15 sites laboratoires répartis sur 23 communes ont permis de roder la démarche, en mobilisant des équipes de spécialistes et d’élaborer des pistes d’intervention déclinables à l’échelle de la métropole. Promotion de la biodiversité, soutien à l’agriculture périurbaine, développement des jardins partagés, place de la nature dans les opérations d’aménagement, valorisation des zones humides, affectation des friches à des projets « nature »…, nourrissent un large éventail d’actions à mettre en œuvre.

• Dans un contexte d’adaptation au changement climatique, Bordeaux Métropole s’est engagée dans diverses démarches innovantes. Elle vient ainsi d’être retenue dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt de l’Ademe intitulé « 0 déchets - 0 gaspillage ». Dans le domaine de l’eau, de gros efforts sont mis en œuvre pour réduire les fuites dans le réseau de distribution. La Métropole est également engagée dans les objectifs du SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) élaboré à l’échelle de la Gironde et qui préconise une diminution des prélèvements dans la nappe de l’Eocène, grâce à des économies de consommation (15 millions de m³ / an) et la mobilisation de 20 à 25 millions de m³ de ressources de substitution. A ce sujet, il faut savoir que les usagers de la métropole bordelaise et du département de la Gironde, ont la chance de pouvoir consommer une eau potable de grande qualité, issue de l’exploitation de nappes profondes.

• Bordeaux Métropole a également lancé une étude pour identifier et caractériser les îlots de chaleur sur son territoire, puis formuler des préconisations d’aménagement. Elle a également mis en chantier la rédaction d’un cahier des charges pour des espaces publics à vivre, intégrant nécessaire respect de l’environnement et logique d’économies de coût et d’espace…

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Bordeaux Métropole exemplaire

Engagée dans la voie d’un développement urbain plus durable, plus respectueux de l’environnement, la métropole bordelaise est également attentive à soutenir les porteurs de projets et à favoriser les initiatives individuelles et collectives.

• La rénovation de l’Hôtel de Bordeaux Métropole a permis de diviser par deux les consommations énergétiques. Elle s’est notamment appuyée sur l’installation d’un système de chauffage et de rafraîchissement innovant des surfaces de bureaux, à partir de la récupération des calories issues du réseau d’assainissement voisin. Un nouveau bâtiment à énergie positive - Laure Gatet - a été construit à proximité : il produit plus d’énergie qu’il n’en consomme.

• Les services de Bordeaux Métropole aident à la promotion d’une mobilité éco-responsable : conseil pour la mise en place de Plans de Déplacements Entreprise (PDE), abonnements préférentiels au réseau Tbc pour les agents, mise en place d’une plate-forme de covoiturage…

• Le dispositif des Juniors du Développement Durable, unique en France, initié et porté financièrement par Bordeaux Métropole associe également l’Education Nationale et un important réseau associatif. Ce dispositif qui touche plus de 10 000 écoliers chaque année, permet d’aider les enseignants à accompagner les élèves du premier cycle dans la découverte et la sensibilisation aux enjeux du développement durable.

• Des actions de solidarité et d’aide à la mise en place d’outils dédiés au développement durable sont également engagées à l’international. C’est notamment le cas du partenariat avec l’Etat du Guanajuato au Mexique (agriculture urbaine, nature en ville, plan de déplacements, plan stratégique déchets…) et la ville de Bursa en Turquie (Plan Climat, Agenda 21…).

Contacts presse

Alain Lamaison - alamaison@bordeaux-metropole.fr / 05 56 99 85 29 / 06 16 33 78 12Benoît Javot - bjavot@bordeaux-metropole.fr / 05 56 99 85 59 / 06 32 55 15 80

Crédits photos

p 1 Arthur Pequinp 3 Thomas Sansonp 2, 3, 4, 5, 6, 7 Bordeaux Métropole