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29 es Semaines du Cinéma Méditerranéen du Pays de Lunel 28 mars - 9 avril 2013 dossier de presse 36, avenue Gambetta, 34400 Lunel Tél/Fax : + 33 (0)4 67 83 39 59 [email protected] l www.pecheursdimages.fr l Relations presse : Ingrid Seguel, Tél. 06 84 96 56 50 [email protected]

Dossier de Presse 29èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen de Lunel

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Dossier de Presse 29èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen de Lunel 2013 Pêcheurs d'images

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29es S e m a i n e s d u

Cinéma Méditerranéen du Pays de Lunel28 mars - 9 avril 2013

dossier de presse

36, avenue Gambetta, 34400 LunelTél/Fax : + 33 (0)4 67 83 39 59

[email protected] l www.pecheursdimages.fr

l Relations presse :Ingrid Seguel, Tél. 06 84 96 56 50 [email protected]

- D O S S I E R D E P R E S S E -

NOS PARTENAIRES

SOMMAIRE

2 8 M A R S > 9 AV R I L 2 0 1 3SEMAINES DU CINEMA MEDITERRANEEN DU PAYS DE LUNEL29

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- D O S S I E R D E P R E S S E -

Place à l'unité : 6 €

Enfant -12 ans et Pass Culture : 3 €

Tarif Réduit* : 4 €

Carnet Liberté (5 places) : 25 €

Pass Semaines : 50 €

Pass Adhérent : 40 €

Pass tarif Réduit * : 40 €

Pass Adhérent Réduit * : 30 €

Tarifs Théâtre: normal 12 €, abonnésou pass 10 €, - de 26 ans 7€

* Etudiant , -25 ans , demandeur d'emploi (sur présentation d'un justifi-catif)

Amine AdjinaTahar AkermiAzyadé BascunanaAdila BendimeradLaurent Berger Max BrunelJacques ChoukrounDimitri MakrygiannisHaji MimounMohamed NadifNicolas Offenstadt Emmanuel RenaultBrigitte RoüanRachid SekkarGrégory TilhacMila Turajlic

BILLETTERIE

INVITÉS

Tout a commencé p. 4Les mots de... p. 5-7Agenda p. 8« Gros plan sur Car Jacking », Interview p. 9Soirée d’ouverture - Car Jacking p. 10La jeunesse en Méditerranée p. 11-14 Texte de présentation de Michel Périer p. 11-12 Une bouteille à la mer p. 13 Le Fils de l’autre p. 13 La Petite Venise p. 14 Les Chevaux de Dieu p. 14Actualité méditerranéenne p. 15-24 Le Repenti p. 15 Yema (Ouardia avait deux enfants) p . 15 Almanya p. 16 La vierge, les coptes et moi p. 16 Blancanieves p. 17 L’Artiste et son modèle p. 17 Amador p. 18 Les Amants passagers p. 18 Le noir (te) vous va si bien p. 19 Rengaine p. 19 Tu honoreras ta mère et ta mère p. 20 Khaos, les visages de la crise grecque p. 20 César doit mourir p. 21 Piazza Fontana p. 21 Le Premier homme p. 22 Vers où Israël ? p. 22 Andalousie, mon amour ! p. 23 Héritage p. 23 La Parade p. 24 Cinema Komunisto p. 24Jeune Public p. 25-26 Pinocchio p. 25 Zarafa p. 25 A Pas de Loup p. 26 10, 11, 12… Pougne le Hérisson p. 26Compétition des Courts Métrages p. 27Programmation et horaires p. 28-29Une Passion en Algérie (Théâtre) p. 30-31Soirées spéciales (Villetelle et St-Christol) p. 32Les Samedis de la Médiathèque p. 33Décentralisation p. 3423èmes Rencontres du Grand Sud p. 35Les invités p. 36-39Il était une fois un pays… p. 40-42Soirée de Clôture - Room 514 p. 43L’équipe des Semaines… p. 44

36 avenue Gambetta 34400 Lunel

Tél/Fax : 04 67 83 39 59 [email protected]

Pour en savoir plus :

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Fondée en 1985 dans un climat social difficile, l’association Pêcheurs d’Images s’est donné,dès son acte fondateur, l’objectif d’instaurer, par le biais du cinéma, compréhension et dia-logue entre les différentes communautés présentes au sein de la Petite Camargue.

L’objet initial de l’association, les Semaines du Cinéma Méditerranéen, fut une réaction citoyenneface au contexte émergent, visant à rapprocher et à solidariser des populations d’origines diversesvivant côté à côte. Les Pêcheurs d’Images envisagent donc le cinéma, art populaire par excellence,comme un vecteur de dialogue interculturel et un outil de compréhension du monde.

Depuis bientôt 30 ans les «Semaines» proposent une programmation, en version originale, va-riée et représentative de la cinématographie du bassin méditérranéen, encore trop peu distribuéet rarement mis en valeur.

A la programmation cinématographique se sont greffés peu à peu débats, conférences, concerts,expositions, travail en direction des jeunes.

TOUT A COMMENCÉ...

- D O S S I E R D E P R E S S E -

OBJECTIFS

c Ouvrir l’accès à une culture cinématographique pour tous

c Soutenir les cinématographies méditerranéennes, fondatrices de notreidentité plurielle, sous toutes leurs formes et contribuer à leur promotionet à leur diffusion auprès du plus grand nombre

cFamiliariser le grand public avec l’image en mouvement : développer unesprit critique à l’égard de l’audiovisuel et s’approprier le cinéma commeun moyen d’expression, par le biais de projections, de rencontres, d’ate-liers, etc.

c Offrir un cinéma de qualité sur Lunel et dans les villages environnants,comme alternative à une offre culturelle exclusivement urbaine.

c Maintenir la spécificité lunelloise en termes d’enseignement de l’audio-visuel au lycée et plus largement d’éducation à l’image.

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Cette année, la thématique des Semaines est « la jeunesse en Méditer-ranée ». Le lycée Louis Feuillade riche de ses plus de mille quatre centslycéennes et lycéens participe activement à cet évènement ancré en

pays de Lunel pour sa vingt neuvième édition. La Méditerranée, mère de nosmythes les plus profonds, vient nous rappeler les exploits de jeunesse de Thé-sée, d’Œdipe, de Sindbad et de nombreux héros dont la fougue a su abattretous les obstacles. Aujourd’hui quels sont les Minotaure à terrasser ? LesSphinx à détruire ? Quels monstres doivent affronter les jeunesses d’Athènes,

d’Alexandrie, de Byzance, de Carthage, de Madrid, de Rome ? Sindbad n’aurait-il pas échoué àLampedusa ? Quel est le nom de la nouvelle Shéhérazade ? N’a-t-elle pas pris une caméra pourdonner mille et un films afin de donner un récit contre une vie, une histoire pour oublier la trahisonet l’injustice des puissants ? Shéhérazade, la belle conteuse a su tenir en haleine le cruel roi Shah-riar, mille et une nuits jusqu’à ce que l’injuste condamnation à mort soit abolie. La jeunesse estporteuse d’exploits, d’espoirs et de vie. En cette année, de Marseille capitale culturelle de l’Europe,rappelons-nous que la jeune Gyptis la Ségobrige a choisi pour époux le jeune Protis venu de lalointaine Phocée. La jeunesse est porteuse d’exploits, d’espoirs et de vie.

Depuis plus de vingt ans, les Rencontres du Grand Sud assurent la transmission d’une culture ci-nématographique commune des cinémas du bassin méditerranéen (France, Italie, Turquie, Israël,Liban, Maroc, Espagne,…). Elles développent l’éducation à l’image et les confrontations durantlesquelles chaque délégation lycéenne présente et débat de ses productions propres devant l’en-semble des jeunes réunis pour cette occasion. Pour ces 23èmes Rencontres du Grand Sud, le LycéeLouis Feuillade inaugurera ses nouveaux locaux réalisés par la Région et livrés depuis janvier der-nier. Tout un étage, placé au cœur de l’établissement, est consacré à la section Cinéma Arts Visuels.Nous bénéficierons de la salle de projection, actuellement en rénovation, à partir de septembrequi vient. Les Rencontres du Grand Sud s’inscrivent dans la volonté de mettre à la disposition descitoyens du XXIe siècle le patrimoine cinématographique. Elles confirment et confortent l’impor-tance de la place du cinéma dans l’histoire de l’humanité. Ces rencontres permettent aux lycéensde découvrir les métiers et les spécificités du cinéma par la réalisation de projets. Ils identifientles parcours de formation qui permettent d’accéder aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel. Unréel travail partenarial avec l’association Pêcheurs d’Images existe depuis 1991 au lycée Louis Feuil-lade grâce à l’engagement des professeurs des sections Cinéma-Audiovisuel. Ce partenariat estun des axes forts du projet d’établissement intitulé: « Projet culturel Lycée Louis Feuillade : unlycée des Humanités ».

Pendant trois jours, chaque année, le Lycée Louis Feuillade devient Agora où chaque élève peutdébattre avec Socrate dans une caverne où les ombres projetées prennent les couleurs du GrandSud.

Soyez tous les bienvenus et sachons remercier comme il se doit tous les organisateurs et les bé-névoles sans qui les écrans ne seraient que de simples draps blancs tendus sur nos nuits.

Alain Abadie

Proviseur du Lycée Louis Feuillade.

LES MOTS DE...

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Ce festival est devenu une institution dans le Pays de Lunel. Au bout de29 ans d’existence, il a su trouver son public, maintenir le dynamismeassociatif qui est à son origine et s’ancrer dans notre territoire.

Si nous sommes partenaires des Semaines, c’est parce que ce festival a su trouverle bon équilibre entre exigence artistique, attrait du public et volonté de promou-

voir les échanges autour du basin méditerranéen.Cette question prend d’autant plus de sens dans le Pays de Lunel qui a toujours été un couloir

de circulation et un lieu de brassage. Merci à Pêcheurs d’images de chercher à développer cesregards croisés et cette compréhension mutuelle. Alors que plusieurs pays méditerranéensconnaissent des soubresauts politiques et sociaux, gardons des raisons d’espérer, notammentpour la jeunesse qui est à l’honneur cette année.

François BernaPrésident de la Communauté de Communes du Pays de Lunel

et Maire de Saint-Sériès.

LES MOTS DE...

Al’occasion de l’édition 2013 des Semaines du Cinéma Méditerranéen, les œuvrescinématographiques du pourtour de la Méditerranée seront à l’honneur.

Soutenues par toutes les grandes institutions (État, Région, Département, CCPL), les «Se-maines » sont désormais connues et reconnues et le Conseil Général de l’Hérault tient àconfirmer son soutien à cette manifestation dont les fondements (tolérance, solidarité,

humanisme, laïcité) sont les valeurs universelles que tout homme libre doit défendre et promouvoir.

Cette année le thème retenu est “la Jeunesse”. Dans ce monde déboussolé par la crise financière, sociale etmorale, nous devrions être attentifs à la Jeunesse car elle paie un lourd tribut à la crise. Nous savons que les pé-riodes de grandes difficultés sociales peuvent engendrer des troubles. Nous savons aussi que la Jeunesse esttoujours au cœur de ces problématiques.

Le programme, cette année, est riche. Je ne doute pas que la population du Pays de Lunel l’appréciera et ytrouvera tous les éléments de réflexion sur ce monde où s’entrechoquent les intérêts des puissants et le désirdes peuples de vivre en paix.

La connaissance et la culture sont sources de tolérance et de compréhension entre les peuples. Le cinéma estun art majeur car il donne à penser sur la condition humaine.

Merci aux « Semaines » d’y contribuer !Claude Barral.

Conseiller Général du Canton de Lunel.

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J'avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge dela vie » écrivait Paul Nizan dans l’incipit d’Aden Arabie.

On peut comprendre la sombre opinion d’un écrivain engagé qui eut vingtans au moment où commençait à retentir le bruit des bottes totalitaires desrégimes nazi et stalinien qui martelèrent le 20ème siècle. Et dont il fut la vic-time.

Mais avoir vingt ans aujourd’hui, est ce plus enviable ? Qu’est-ce qu’avoir 20 ans aujourd’huidans notre monde vandalisé par les prédateurs du tout libéralisme mondialisé ?

Les disfonctionnements de la société pèsent sur leur intégration sociale et entravent leur entréesur le marché du travail, l’école ne comble plus les inégalités sociales qui se creusent davantage.Les jeunes naissent dans une société qui leur répète qu'il n'y a pas d'argent, pas de travail. Lemonde actuel a créé une discrimination supplémentaire : être jeune. Et un paradoxe insuppor-table : être jeune et n’avoir pas d’avenir. Même si la programmation mêle tous les genres, Les Se-

maines du Cinéma Méditerranéen du Pays de Lunel sont attentives à un cinéma qui n’oublie pasle monde. C’est pourquoi, au-delà de la radiographie qu’elles nous livrent année après année denotre bassin de vie, la 29ème édition offre un coup de projecteur sur ce nouveau statut, êtrejeune en Méditerranée.

Nous vous convions donc à un nouveau voyage en Méditerranée, accompagné de nombreux in-vités, à travers les rires et les larmes d’un cinéma riche, divers et créatif.

Michel PérierPrésident de Pêcheurs d’Images

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AGENDA

Jeudi 28 mars

20h00 Salle Georges Brassens - OUVERTURE avec CAR JACKING d’Haji Mimoun

21h15 Débat en présence du réalisateur et des acteurs

22h00 Spectacle avec Hip-HoP MHBC Montpellier et danse avec DJ Hamida

Samedi 30mars

14h30Médiathèque Intercommunale du Pays de Lunel - Projection deRESSOURCES HUMAINES de Laurent Cantet- Avec une conférence-débat du philosopheEmmanuel Renault.

21h00Athénée - YEMA de Djamila Sahraoui - En présence de Grégory Tilhac (distributeur dufilm).

Dimanche 31mars

20h30

Salle Georges Brassens - Théâtre - PENDANT LA GUERRE.. APRÈS LA GUERRE...SOLDAT, ARCHÉOLOGUE, ENSEIGNANT - En présence de Jacques Choukroun (Adap-tation), de Laurent Berger (metteur en scène), de Azyadé Bascunana et d’Amine Ad-jina (comédiens).

Lundi 1er avril 21h00Athénée - CINEMA KOMUNISTO de Mila Turajlic - En présence de la réalisatrice MilaTurajlic.

Mardi 2avril

21h00Athénée - LE REPENTI de Merzak Allouache - En présence de l’actrice Adila Bendime-rad.

Mercredi 3 avril 21h00Athénée - TU HONERERAS TA MÈRE ET TA MÈRE de Brigitte Roüan - En présence dela réalisatrice Brigitte Roüan.

Jeudi 4avril

21h00Athénée - Soirée MRAP - VERS OU ISRAËL? de Camille Clavel - En présence du réalisa-teur Camille Clavel (sous réserve).

Vendredi 5 avril

19h30Villetelle- Projection du film ALMANYA de Yasemin Samdereli - Avec la visite du muséeedu cinéma animée par Max Brunel qui sera suivie d’un Pot de l’amitié offert par la Munici-palité de Villetelle.

21h00 Athénée - KHAOS, LES VISAGES HUMAINS DE LA CRISE GRECQUE d’Ana Dumitrescu- En présence de Dimitri Makrygiannis, citoyen franco-grec.

samedi 6 avril

14h30Médiathèque Intercommunale du Pays de Lunel - Projection de JOYEUX NOËL deChristian Carion- Avec une conférence-débat de l’historien Nicolas Offenstadt.

16h30

Saint-Christol Lecture-spectacle de la compagnie Tucchen, suivi d’un pot de l’amitié offertpar l’association Livre et Culture et de la projection du film UNE BOUTEILLE A LA MER deThierry Benisty - Puis Repas partagé.

dimanche 7avril

16h30 Athénée - ANDALOUSIE, MON AMOUR! de Mohamed Nadif - En présence du réalisateurMohamed Nadif.

21h00Athénée - CLÔTURE - Projection du court-métrage primé suivi de l’Avant Première deROOM 514 de Sharon Bar-Ziv.

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«GROS PLAN SUR CAR JACKING» INTERVIEW...

Interview de Guillaume Boccara (Anthropologue, CNRS) à Tahar Akermi (Comédien)

Guillaume Boccara: Qu’est-ce qui vous a plu dans ce script ? Et cette histoire de Car Jacking cen’était pas un peu encore une façon d’enfermer les jeunes des quartiers dans une image de délin-quance, de violence ?

Tahar Akermi: En fait non, pas du tout. C ’est ce que les gens peuvent croire a priori. Mais le film aune autre dimension. Il est plus profond que ça. Car si effectivement ce sont des jeunes des quartiersqui sont pris dans la spirale de la violence, on voit aussi qu’ils sont exploités. Car ce sont les trafi-quants en cols blancs qui tirent profit de la misère. Ce sont eux qui utilisent les têtes qui traficotentdans leurs quartiers. Ils vont les utiliser pour leur propre business. Donc le film dénonce un peu cesstéréotypes selon lesquels les problèmes ne sont que dans les banlieues. Pour casser cette image desproblèmes qui viennent soit disant des mecs à casquette, etc. Ce que l’on entend tous les jours unpeu partout. Le film donne une autre version, plus complexe de ce qui se passe en réalité.

G.B.: En fait la détresse des gens qui n’ont pas de travail est utilisée par ceux qui exercent le pouvoiret qui possèdent les richesses…

T.A.: C ’est exactement ça. C ’est une grosse multinationale qui profite de la misère du monde et quiutilise une petite organisation mafieuse locale à son profit. Moi, dans le film, je suis à la tête d’unepetite organisation mafieuse et je tombe à la fin. Mais pas vraiment ceux qui ont le pouvoir et l’ar-gent.

G.B.: D’une façon plus générale, en plus de votre intérêt pour le jeu d’acteur et pour le script quidénonce l’hypocrisie qui consiste à ne jamais dénoncer la délinquance en cols-blancs, est-ce quevous voyez dans le cinéma un instrument pour dénoncer et dévoiler les violences, l’exploitation, leracisme et les inégalités qui existent dans nos sociétés et un moyen pour régler ces problèmes ?

T.A.: Dans le cinéma en général, on demande toujours aux rebeux de jouer les petits voyous, de mettredes casquettes et de vendre de barrettes de shit. On est toujours dans le même cliché. C ’est ce queje craignais dans cette histoire. Mais quand j’ai lu le script, je me suis dit effectivement tu vas jouerle rôle d’un voyou mais tu serviras à dénoncer autre chose. Tu vas jouer un rôle mais ce qui est inté-ressant c’est que je suis confronté à une autre réalité qui souvent n’est pas visible. Car les mecs auxcols blancs qui trafiquent, on ne les voit pas tous les jours. De temps en temps on parle de corruptiondes politiques et des grands chefs d’entreprise, mais c’est très rare. En général on parle des quartiers,des voitures qui ont brulé, etc. Tout ça est rendu hyper visible alors que le trafic qui est fait par lescols blancs est en grande partie occulté. C ’est pour ça que c’est important que des gens comme nousqui travaillons sur le terrain puissent donner de l’information. Une information et une vision deschoses plus connectées à la réalité.

G.B.: Selon vous, est-ce que l’incorporation des personnes issues de l’immigration dans le monde ducinéma peut apporter de nouvelles perspectives ou une nouvelle vision de choses, une nouvelle sen-sibilité ? Je pense notamment à des films comme Indigènes, Omar m’a tuer, La Faute à Voltaire, Bled

Number One, Le Dernier Maquis, La graine et le mulet, etc.

T.A.: Ce que je sais c’est que ces jeunes-là, ceux des quartiers, quand on leur donne leur chance, ilstravaillent comme des dingues. Ces jeunes, quand ils ont décidé de tracer, quand ils sont dans unedynamique, ils sont bons et je dirais même très bons. Quand ils sont avec des gens réceptifs, cesjeunes peuvent être très bons. Regardez Djamel Debouzze. D’ailleurs on va lui envoyer notre film caril fait un gros travail de collecte des films qui se font dans les quartiers. Et puis notre film, fait par leréalisateur Mimoun Haji, qui lui aussi sort des quartiers de la ZUP nord de Nîmes, sera présent à deuxfestivals en Algérie et au Maroc.

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SOIRÉE D’OUVERTURE

JEUDI 28 MARS 20H Salle Georges Brassens

CAR JACKING En partenariat avec l’association Art et Culture d’Orient*

* Créée en 1997, l’Association ART & CULTURE D’ORIENT a pour objectif de favoriser les échanges entre les différentes cultures présentes au sein de la société françaiseet de promouvoir le « Vivre Ensemble ». En 16 ans d’existence, l’association a permis de faire connaître la culture orientale, souvent méconnue, aux lunelloises et lunellois.A travers l'organisation d'événements festifs et de débats ouverts à tous, l’association promeut la tolérance et l’amitié entre les peuples. Instituée dès sa création, « lasoirée orientale » a perduré. Elle réunit chaque année à la saison estivale des centaines de citoyennes et citoyens de notre région.

Réalisation: Haji Mimoun. France. 2013. 35mn. Interprétation: Tahar Akermi, Rachid Sekkar

Synopsis

Méhdi, père de famille sans histoires, est comptable dans une société multinationale de traitement des d chets.Victime d'un Car Jacking et de l'enlèvement de son fils, il tente par tous les moyens de le retrouver. Il prend peuà peu conscience qu'il se retrouve au centre d'une véritable machination où tout peut arriver...

21H15 Débat en présence du réalisteur et de tous les acteurs.

22HSpectacle de danse avec la compagnie Hip-HoP MHBC Montpellier.

22H30Dj Hamida pour danser au rythme de laMéditerranée!

AVANT PREMIERE

JEUDI 28 MARS 20H30

Entrée 5€ Déconseillé aux - de 12 ans

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« L'enfant néoréaliste est quelqu'un qui voit l'intolérable »

Gilles Deleuze

11/05/82

Université Paris VIII Vincennes-Saint Denis.

Cette année, les Semaines du Cinéma Méditerranéen donnentun coup de projecteur sur la jeunesse à travers 4 films médi-terranéens : Une Bouteille à la Mer de Thierry Binisti, Le Fils

de l’autre de Lorraine Levy, La Petite Venise d’Andrea Segre et Les Che-

vaux de Dieu de Nabil Ayouch.

Avec ce choix thématique, l’idée n’était pas d’être exhaustif ni mêmeambitieux. Il s’agissait tout au plus de pointer que, dans les boulever-sements que connaissent les pays du bassin méditerranéen, la jeu-nesse est au cœur des souffrances et des combats et que le cinémaen porte témoignage.

Certes, la jeunesse est un thème essentiel et récurrent dans le ci-néma mondial. Temps des apprentissages, de la beauté, des espoirs,des révoltes et des premières amours, elle fournit tout naturellement nombre de scénarios danstous les genres dont certains ont donné naissance à des chefs d’œuvre. Monika de Bergman,L’Equipée Sauvage de Benedek, La Fureur de Vivre de Ray, A Bout de Souffle de Godard, Adieu

Philippine de Rosier, Avoir 20 ans dans les Aurès de Vautier et tellement d’autres.

Cependant la jeunesse n’est pas une catégorie sociale uniforme.On n’est pas jeune de la même manière à Neuilly et à Sarcelles, àParis et à Bamako. Historiquement, géographiquement, être jeunen’a pas la même saveur ici ou là, hier ou maintenant. Certains onteu 20 ans en 1968 boulevard Saint-Michel, d’autres en 1943 à Aus-chwitz.

La Méditerranée elle-même illustre la diversité des conditions devie. Baignant trois continents aux climats, ressources, cultures et

régimes politiques contrastés, elle a offert et offre tous les visages de la jeunesse. Mais c’est da-vantage le traitement de l’enfance qui a été profondément bouleversé.

Pendant longtemps, à de rares exceptions près, l’enfance au cinéma n’est qu’un motif de déco-ration, de faire valoir, les enfants n’ayant pas, en dehors de leurs parents, d’existence propre. Ilnous est agréable de noter que Louis Feuillade, avec Pierrot Pierrette (1924), programmé aux «Se-maines » fut de ceux qui donnèrent aux enfants une existence autonome, une psychologie et unevolonté propres. De même, quand l’enfant était au centre du scénario, c’était souvent dans un

LA JEUNESSE EN MÉDITERRANÉE

A Bout de Souffle

Monika (un été avec)

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film adapté de la littérature, comme le « Sans famille » de Marc Allégret en 1934, d'après leroman d'Hector Malot ou les films adaptés de Charles Dickens comme l’« Oliver Twist» de FrankLloyd en 1922.

Il faut attendre les lendemains de la deuxième guerre mondiale pour que l’enfant acquière uneprésence et une fonction dans le cinéma et c’est le néo-réalisme italien qui le fera accéder à cestatut. La diversité des œuvres et des réalisateurs de ce mouvement, homogène dans sa démarchesociale et son désir de renouveau moral et hétérogène dans ses postures idéologiques, attestede cette irruption de l’enfant au cœur des problèmes sociaux.

En trois ans, dans la reconstruction de l’Italie au lendemain du désastre de l’effondrement dufascisme italien, cinq œuvres majeures de Rossellini et de Sica ont brossé d’ad-mirables portraits d’enfants et ouvert un regard fondamentalement nouveau surla fonction de l’enfance dans le cinéma.

Dans Rome, ville ouverte (1945), ils entrent en ré-sistance et accompagnent le prêtre qui s’occupaitd’eux jusqu’au poteau d’exécution. Dans l’épisode deNaples de Païsa (1946), c’est par un orphelin desrues qui survit comme il peut qu’il nous est donnéde voir l’effroyable misère de l’après-guerre. Alle-

magne Année Zéro (1948), raconte l’errance d’un en-fant dans une société anéantiematériellement et moralement par le na-zisme qui finit par se jeter d'un cinquièmeétage d'une maison en ruines. Dans Sciuscià

(1946), Vittorio de Sica, s’intéresse aux en-fants des quartiers pauvres des rues de Rome, dans l’immédiat après-guerre, qui se livrent, par nécessité, à de menus trafics pas toujours trèshonnêtes. Inoubliable Bruno aussi, dans Le Voleur de Bicyclette (1948)qui garde tendresse et compréhension à l’égard de son père, désespéréet contraint au vol pour retrouver son travail.

Deleuze pensait que ces enfants n’étaient pas utilisés pour l’innocencede leur regard, bien au contraire car ils étaient très blasés et très vieillisavant l’âge, des enfants de guerre. Pour lui, fondamentalement, l’enfant,qui fait irruption dans le cinéma néo-réaliste italien, « c’est, à la lettre,quelqu’un… quelqu’un qui est condamné à en voir beaucoup plus qu’ilne peut faire… l’enfant néoréaliste voit… il voit l’intolérable ».

A partir de l’expérience néo-réaliste, le rôle de l’enfant, dans le cinéma change radicalement. Cen’est pas que l’enfant, auparavant, était exempté des tourments que le monde infligeait à lui etaux siens mais désormais, sans volonté de pathos des réalisateurs, il connaît, saisit et partage lessouffrances des adultes.

Michel Périer.Président de Pêcheurs d’Images.

LA JEUNESSE EN MÉDITERRANÉE

Le Voleur de bicyclette

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LA JEUNESSE EN MÉDITERRANÉE

Une bouteille à la merRéalisation: Thierry Binisti. France. 2012. 1h39Scénario: Thierry Binisti et Valérie Zenatti (D’après Une bouteille dans la merde Gaza, de Valérie Zenatti.)Photographie: Laurent BrunetMontage: Jean-Paul HussonMusique: Benoît CharestInterprétation : Agathe Bonitzer, Mahmud Shalaby, Hiam Abbass, Riff Cohen

SynopsisTal est une jeune française installée à Jérusalem avec sa famille. A dix-sept ans, elle a l’âge des premières fois : premier amour, première ciga-rette, premier piercing. Et premier attentat, aussi. Après l’explosion d’unkamikaze dans un café de son quartier, elle écrit une lettre à un Pales-tinien imaginaire où elle exprime ses interrogations et son refus d’ad-mettre que seule la haine peut régner entre les deux peuples. Elle glissela lettre dans une bouteille qu’elle confie à son frère pour qu’il la jette àla mer, près de Gaza, où il fait son service militaire.

« Il fallait l’inventer ce mode de communica-tion, d’une bouteille à la mer jusqu’à unéchange de mails ! Cette réunion de l’ultra-archaïsme et de la modernité… Pour parvenirà communiquer, en dépit de tous les obsta-cles, Tal et Naïm ont besoin de ces deuxmoyens-là… »

Thierry Binisti.

«Voici le genre de pitch sensible à manieravec précaution : un peu trop de mièvrerieet ce serait insupportable ; un peu trop deprovocation et ce serait gratuit. LorraineLévy (Mes amis, mes amours) fait le bonchoix en circonscrivant le récit aux répercus-sions intimes et familiales d’une telle situa-tion. En peu de mots, elle décrit le tsunamiintérieur vécu par chaque acteur du drame(...)».

Christophe Narbonne, Première.

Le Fils de l'autreRéalisation: Lorraine Levy. France. 2012. 1h45Scénario: Nathalie Saugeon, Lorraine Lévy et Noam FitoussiPhotographie: Amit BerlowitzMontage: Sylvie GadmerMusique: Varda KakonInterprétation: Emmanuelle Devos, Pascal Elbé, Jules Sitruk, Mehdi Dehbi

SynopsisAlors qu’il s’apprête à intégrer l’armée israélienne pour effectuer sonservice militaire, Joseph découvre qu’il n’est pas le fils biologique deses parents et qu’il a été échangé à la naissance avec Yacine, l’enfantd’une famille palestinienne de Cisjordanie. Une révélation qui obligeles deux familles à reconsidérer leurs identités respectives, leurs va-leurs et leurs convictions..

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LA JEUNESSE EN MÉDITERRANÉE

«Un film miraculeux sur une rencon-tre inattendue (...) La lagune véni-tienne, loin de l'imagerie touristique,offre ici, un cadre très expressif. Uneréussite !, comme le reste du cas-ting) découvrent la vraie nature dumonde qui les entoure. (...)».

Thomas Baurez, StudioCiné Live.

«Dans un bidonville proche de Ca-sablanca, des gamins grandissenten s'amusant, mais se laissent em-barquer par des islamistes qui ferontd'eux des terroristes. Plutôt qu'undiscours explicatif, ce film offre unportrait vivant et attachant de cettejeunesse, permettant de la com-prendre jusque dans ses dérives.»

Frédéric Strauss, Télérama.

Les Chevaux de DieuRéalisation: Nabil Ayouch. Maroc. 2013. 1h55Scénario: Jamal Belmahi, adapté du roman de Mahi Binebine « Les étoilesde Sidi Moumen » Photographie: Hichame Alaouie Montage: Damien Keyeux Musique: Malvina Meinier Interprétation: Ahmed El Idrissi Amrani, Abdelhakim Rachid, HamzaSouidek

SynopsisYassine a 10 ans lorsque le Maroc émerge à peine des années deplomb. Sa mère, Yemma, dirige comme elle peut toute la famille. Unpère dépressif, un frère à l'armée, un autre presque autiste et un troi-sième, Hamid, petit caïd du quartier et protecteur de Yassine.

La Petite VeniseRéalisation: Andrea Segre. Italie. 2012. 1h38Scénario: Marco Pettenello, Andrea SegrePhotographie: Luca BigazziMontage: Sara ZavariseMusique: François CouturierInterprétation: Zhao Tao, Rade Serbedzija, Marco Paolini

SynopsisSur une île de la lagune vénitienne, un pêcheur italien fait la connais-sance d’une jeune chinoise récemment immigrée. Une douce amitiénaît peu à peu entre ces deux êtres que tout semble séparer. Maisleurs sentiments dérangent les deux communautés qui voient d'unmauvais oeil leur complicité naissante...

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Le Repenti Réalisation: Merzak Allouache. Algérie. 2013. 1h27Scénario: Merak AllouachePhotographie: Mohamed Tayeb LaggouneMontage: Sylvie GadmerInterprétation : Nabil Asli, Adila Bendimered, Khaled Benaissa

SynopsisAlgérie région des hauts plateaux. Alors que des groupesd’irréductibles islamistes continuent à semer la terreur,Rachid, un jeune jihadiste quitte la montagne et regagne sonvillage. Selon la loi de “pardon et de concorde nationale”, ildoit se rendre à la police et restituer son arme. Il bénéficiealors d’une amnistie et devient “repenti”. Mais la loi ne peuteffacer les crimes et pour Rachid s’engage un voyage sansissue où s’en-chevêtrent la violence, le secret, la manipulation.

« Le film respire, le spectateur y trouve saplace car il a le temps et l'espace pour in-vestir les êtres, les scènes, les plans. Le partipris de mise en scène est clair, et il est as-sumé. On salue cette épure, sa cohérence,son audace. Pas de message ici, c'estpresque rétrospectivement, une fois la pro-jection passée, que l'on assimile vraimentce que le film raconte.»

Marion Pasquier - critikat.com

«Avec une esthétique qui embellit le drame,Djamila Sahraoui filme l’intimité et le quoti-dien pour montrer les efforts d’une mère quine veut qu’être heureuse et faire son deuil.»

Teddy, Le Blog du cinéma.

Yema (Ouardia avait deux enfants) Réalisation: Djamila Sahraoui. Algérie. 2013. 1h30Scénario: Djamila SahraouiPhotographie: Raphael O'ByrneMontage: Catherine GouzeMusique: Rana EidInterprétation: Djamila Sahraoui, Samir Yahia, Ali Zarif

SynopsisUne petite maison abandonnée, isolée dans la campagne algérienne. Ouardia y a enterré son fils Tarik, militaire peut-être tué par son proprefrère Ali, dirigeant d’un maquis islamiste. Elle est surveillée par un deshommes d’Ali, amputé d’un bras suite à une explosion.Dans cet univers crispé par la douleur et figé par la sécheresse, la vieva peu à peu reprendre ses droits.

Séance du 2 avril en présence de l’actrice Adila Bendimerad

En avant-première

En avant-première

Séance du 30 mars en présence de Grégory Tilhac (Distributeur)

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«Difficile de croire que Yasemin Samde-reli n'en est qu'à son premier long-mé-trage. La réalisatrice germano-turquefait preuve d'une maîtrise formelle et scé-naristique plutôt rare, établissant un par-fait équilibre entre la comédie légère et lasatire sociale. (...)».

Ravith Trinh, Le magazine des musiqueset cultures dans le monde.

«Tout commence pour ce réalisateur françaisd'origine égyptienne, par un projet de docu-mentaire sur sa communauté familiale, cescoptes d’Égypte, chrétiens dont l'une des parti-cularités consiste dans un fervent culte marial.A son retour, le projet, sans renoncer à sonpoint de vue documenté, bifurque vers unesorte d'auto-fiction dont l'auteur serait, dansson propre rôle de documentariste à la re-cherche de ses racines, le principal personnage.On ne saurait trop recommander l'objet chi-mérique qui en résulte, pour sa drôlerie, sa sub-tilité, son esprit..»

Jacques Mandelbaum , Le Monde.

La Vierge, les coptes et moiRéalisation: Namit Abdel Messeh. Égypte. 2012. 1h31Scénario: Namir Abdel Messeeh, Nathalie Najem, Anne PaschettaPhotographie: Nicolas DuchêneMontage: Sébastien De SainteMusique: Vincent SegalInterprétation: Siham Abdel Messeeh, Namir Abdel Messeh

SynopsisNamir part en Égypte, son pays d'origine, faire un film sur les appari-tions miraculeuses de la Vierge au sein de la communauté copte chré-tienne. Très vite l'enquête lui sert de prétexte pour revoir sa familleet pour impliquer tout le village dans une rocambolesque mise en

AlmanyaRéalisation: Yasemin Samdereli. Allemagne. 2012. 1h41Scénario: Yasemin Şamdereli, Nesrin ŞamdereliPhotographie: Ngo The ChauMontage: Andrea MertensMusique: Gerd BaumannInterprétation: Denis Moschitto, Fahri Ogün Yardim, Arnd Schimkat

Synopsis"Suis-je allemand ou turc ?" C’est la question que se pose Cenk Yilmaz,6 ans, lors d’un match de football, alors que ni ses camarades alle-mands ni ses camarades turcs ne veulent de lui dans leur équipe. Pourle consoler, sa cousine Canan lui raconte l’histoire de leur grand-pèreHüseyin qui, à la fin des années 1960, a émigré en Allemagne pour ytravailler.

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Blancanieves Réalisation: Pablo Berger. Espagne. 2013. 1h44Scénario: Pablo BergerPhotographie: Kiko de la RicaMontage: Fernando FrancoMusique: Alfonso de VilallongaInterprétation : Macarena Garcia, Maribel Verdu, Daniel Gimenez Cacho

SynopsisSud de l’Espagne, dans les années 20. Carmen est une belle jeune filledont l’enfance a été hantée par une belle-mère acariâtre. Fuyant unpassé dont elle n’a plus mémoire, Carmen va faire une rencontre inso-lite: une troupe ambulante de nains toreros qui va l’adopter et lui don-ner le surnom de «Blancanieves». C’est le début d’une aventure qui vaconduire Carmen/ Blancanieves vers elle-même, vers son passé, et sur-tout vers un destin à nul autre semblable…

« Blanche-neige version flamenco. Pablo Ber-ger reboote à son tour le cinéma muet en twis-tant ludiquement corrida et conte gothique.(...)Il décolle de l’imitation pour aboutir in extremisà une vraie féerie poétique. Cette fin envoû-tante et belle, aux antipodes des clichés, donnetoute sa saveur à ce mélodrame en noir etblanc contrasté et haut en couleur.»

Vincent Ostria - Les Inrocks.

«En observant le sculpteur et la jeune femmequi devient sa muse, Fernando Trueba nous in-vite à un face-à-face où tout le fascine. Le secretde la création qui se joue là. La jeunesse quiprend la pose. Le regard et les mains du vieilhomme qui cherchent à retenir l'éternité de labeauté. Le temps arrêté entre l'artiste et sonmodèle (...). Pour faire entrer la vie dans ce ta-bleau, il y a, d'un côté, la sensualité du modèleet, de l'autre, plus inattendu, le talent de JeanRochefort en sculpteur. (...)».

Frédéric Strauss. Télérama.

L’artiste et son modèleRéalisation: Fernando Trueba. Espagne. 2013. 1h45Scénario: Fernando Trueba, Jean-Claude CarrièrePhotographie: Daniel VilarMontage: Marta VelascoInterprétation: Jean Rochefort, Aïda Folch, Claudia Cardinale

SynopsisEté 1943, dans la France occupée, non loin de la frontière espagnole.Marc Cros, célèbre sculpteur, vit une retraite paisible avec sa femme.Fatigué de la vie et de la folie des hommes, il est à la recherche d’uneinspiration nouvelle. En hébergeant une jeune espagnole échappéed’un camp de réfugiés, le vieil artiste découvre une nouvelle muse etretrouve le goût du travail . Il démarre alors la sculpture de sa dernièreœuvre…

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«Amador n'est pas un filmantipathique ni stupide. Ilpeint avec sensibilité le cou-ple que Marcela forme avecson mari Nelson, garçon en-treprenant qui fait com-merce de fleurs récupéréesdans les ordures des impor-tateurs de roses.».Thomas Sotinel, Le Monde.

Les Amants passagersRéalisation: Pedro Almodóvar. Espagne. 2013. 1h30Scénario: Pedro AlmodóvarPhotographie: José Luis AlcaineMontage: José SalcedoMusique: Alberto IglesiasInterprétation: Antonio de la Torre, Hugo Silva, Miguel Ángel Silvestre

SynopsisDes personnages hauts en couleurs pensent vivre leurs dernièresheures à bord d’un avion à destination de Mexico. Une panne tech-nique met en danger la vie des personnes qui voyagent sur le vol2549 de la compagnie Península. La vulnérabilité face au danger pro-voque une catharsis générale, aussi bien chez les passagers qu'au seinde l'équipage.

AmadorRéalisation: Fernando León de Aranoa. Espagne. 2013. 1h52Scénario: Fernando León de AranoaPhotographie: Ramiro CivitaMontage: Nacho Ruiz CapillasMusique: Lucio GodoyInterprétation: Magaly Solier, Celso Bugallo, Pietro Sibille

SynopsisMarcela est une jeune femme qui, pour subvenir aux besoins de soncouple, accepte de s’occuper pour l’été d’un vieil homme atypique :Amador. Très vite, une complicité naît entre ces deux inconnus.

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Le Noir (te) vous va si bienRéalisation: Jacques Bral. France. 2012. 1h28Scénario: Jacques BralPhotographie: François LartigueMontage: Jacques BralMusique: Nathaniel MechalyInterprétation : Sofiia Manousha, Lounès Tazairt, Julien Baumgartner

SynopsisChaque matin, Cobra quitte la maison familiale. Voilée. Mais chaquematin, elle se change, dans un café, avant de se rendre à son travail.Son père, Moncef, qui a dû quitter son pays tente de sauvegarder saculture. Vivre dans le respect des traditions est pour lui, plus qu’unerègle de vie, une manière de rester fidèle à son passé.

« (...) en abordant un sujet polémique, Brall'oriental se refuse à schématiser. Il chercheà comprendre et laisse la parole (...) à sespersonnages, sans accuser personne.»

Guillemette Odicinor - Télérama.

«Ce qui semble intéresser Rachid Djaïdaniest de filmer des êtres mis en situation – enl'occurrence, celle du rejet d'un mariageentre chrétien et musulman (...) Commentl'on gravite autour de cette donne-là. Peuimporte au fond les causes et les raisons dece qui anime les personnages, ce qui compteest de faire apparaître à l'écran les manifes-tations de leur monde intérieur.»

Marion Pasquier, Critikat.com.

RengaineRéalisation: Rachid Djaidani. France. 2012. 1h15Scénario: Rachid DjaïdaniPhotographie: Karim El DibMontage: Rachid DjaïdaniMusique: Steve ArgüellesInterprétation: Slimane Dazi, Sabrina Hamida, Stephane Soo Mongo

Synopsis

Dorcy, jeune Noir chrétien, veut épouser Sabrina, une jeune Maghré-bine. Cela serait si simple si Sabrina n'avait pas quarante frères et quece mariage plein d'insouciance ne venait cristalliser un tabou encorebien ancré dans les mentalités de ces deux communautés : pas de ma-riage entre Noirs et Arabes.

ACTUALITÉ MÉDITERRANÉENNE

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«On se plaint trop de l'immobilisme de lacomédie française (...), pour ne pas célébrerle cinéma bordélique de Brigitte Roüan. Auterme de ce délire exaltant, Brigitte Roüanaura (...) réussi une opération (...) : injecterun peu de fantasme et de tumulte dans lepaysage normé de la comédie française.».

Romain Blondeau, Les Inrockuptibles.

«La photoreporter (...) semble aussi à l'aisedans l'organisation que dans l'improvisa-tion. Son film est construit à partir de témoi-gnages spontanés, filmés au gré desrencontres.»

Clarisse Fabre , Le Monde.

Khaos, les visages humains de la crise grecqueRéalisation: Ana Dumitrescu. Grèce. 2012. 1h35Scénario: Ana DumitrescuPhotographie: Jonathan BoissayMontage: Ana DumitrescuInterprétation: Panagiotis Grigoriou

SynopsisDocumentaire.Ce road-movie nous emmène, au rythme du jazz et durap, de Trikala à l’île de Kea en passant par Athènes à la rencontre dedifférents visages. Du marin pêcheur au tagueur politique, on découvreavec Panagiotis Grigoriou, historien, anthropologue et blogueur deguerre économique, une Grèce sans fard.

Tu honoreras ta mère et ta mère Réalisation: Brigitte Roüan. France. 2013. 1h36Scénario: Jean-François Goyet, Guy ZilbersteinPhotographie: Agnès GodardMontage: Laurent RoüanMusique: Grigoris VasilasInterprétation: Nicole Garcia, Eric Caravaca, Patrick Mille

Synopsis« Tout va bien se passer » avait promis le médecin en accouchant Jo.Mais une quarantaine d’années et quatre fils plus tard, rien ne se passevraiment comme prévu en ce mois d’août. Entre chamailleries, coupsdu sang et du sort, cet été là ne ressemblera à aucun autre.

ACTUALITÉ MÉDITERRANÉENNE

Séance du 3 avril en présence de la réalisatrice Brigitte Roüan

Séance du 5 avril en présence de Dimitri Makrygiannis, citoyen franco-grec.

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César doit mourirRéalisation: Paolo et Vittorio Taviani. Italie. 2012. 1h16Scénario: Paolo Taviani, Vittorio Taviani et collaboration de Fabio CavalliPhotographie: Simone ZampagniMontage: Roberto PerpignaniMusique: Giuliano TavianiInterprétation : Cosimo Rega, Salvatore Striano, Giovanni Arcuri

SynopsisLes détenus d'un quartier de haute sécurité d’une prison à Rome don-nent une représentation de la pièce de William Shakespeare, JulesCésar. Le film suit l’élaboration de la pièce, depuis les essais et la décou-verte du texte, jusqu’à la représentation finale.

«Tenant jusqu'au bout cet équilibre délicat,les Taviani avancent ainsi aussi loin quepossible dans l'étrange alchimie de ce petitmonde qui affronte une réalité multiple, oùchacun est acteur, auteur et public de sonexistence.»

Bruno Icher - Libération

«(...) le réalisateur reconstitue avec flui-dité une affaire marquée par les mortssuspectes et les preuves escamotées.»

Gérard Delorme, Première.

Piazza FontanaRéalisation: Marco Tullio Giordana. Italie. 2013. 2hScénario: Marco Tullio Giordana, Sandro Petraglia, Stefano RulliPhotographie: Roberto ForzaMontage: Francesca CalvelliMusique: Franco PiersantiInterprétation: Valério Mastandrea, Pierfrancesco Favino, Michela Cescon

SynopsisMilan, le 12 décembre 1969, une bombe explose sur la Piazza Fontana.Le commissaire Luigi Calabresi, chargé de l'enquête, s'oriente vers lesmilieux d'extrême gauche et d'extrême droite mais peu à peu, il a lacertitude qu’il faut aller chercher les responsables dans les hautessphères politiques.

ACTUALITÉ MÉDITERRANÉENNE

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Le Premier homme est adapté du romanéponyme d'Albert Camus. Autobiogra-phique, ce roman est par ailleurs le dernierécrit par le célèbre écrivain, mort dans unaccident de voiture avant de l'avoir terminé.Les 144 pages manuscrites du Premierhomme ont été retrouvées sur les lieux del'accident de Camus. C'est sa fille qui a dac-tylographié le roman après avoir minutieu-sement étudié les notes et ajouté laponctuation manquante.

«Un film poignant, qui doit beaucoup auxtémoins interrogés. De l’écrivain Aharon Ap-plefeld, survivant de la Shoah, à l’historienShlomo Sand, hanté par l’enjeu de la mé-moire. Du rabbin nationaliste Nissim Attias,héraut de la colonisation, à celui militantpour la paix Arik Ascherman qui conclut parces mots : «Il n’y a pas de solution militaire.Nous vivrons ensemble ou nous mourronsensemble.»»

Alexandra Schartzbrod , Libération.

Vers où Israël ? Réalisation: Camille Clavel. Israël. 2012. 2h03Scénario: Eric Tachin

SynopsisDocumentaire. Quarante ans après Pourquoi Israël ?de Claude Lanz-mann, Vers où Israël ? propose un nouveau voyage à travers Israël età travers les racines d'un conflit. Il est aussi un questionnement surun présent et un avenir incertains...

Le premier hommeRéalisation: Gianni Amelio. Algerie, Italie, France. 2013. 1h41Scénario: d’après l’oeuvre d’Albert Camus, Gianni AmelioPhotographie: Yves CapeMontage: Carlo SimeoniMusique: Franco PiersantiInterprétation: Jacques Gamblin, Catherine Sola, Maya Sansa

SynopsisD’après le roman inachevé d’Albert Camus. Août 1957. Un écrivain cé-lèbre d'une quarantaine d'années, Jean Cormery, rend visite à sa mèrequi demeure à Alger. La ville est en état de guerre. Fidèle à son passé,que peut-il faire pour réconcilier ceux qui, comme lui, pieds-noirs et al-gériens sont nés sur le même sol ?

ACTUALITÉ MÉDITERRANÉENNE

Séance du 4 avril - Soirée MRAP en présence du réalisateur Camille Clavel (sous réserve).

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Andalousie, mon amour!Réalisation: Mohamed Nadif. Maroc. 2013. 1h26Scénario: Mohamed NadifInterprétation : Yasmina Bennani, Youssef Britel, M. Choubi, A. El Hadrami,A. Esmili, P. F. Fodouop, Hichem Mesbah, R. Mountasa, M. Nadif

SynopsisSaïd et Amine, deux jeunes étudiants de Casablanca, rêvent d’Europe.Ils se retrouvent dans un petit village au Nord du Maroc. Avec l’aide del’instituteur, ils prennent une barque pour la côte européenne. Mais ilsfont naufrage. La mer rejette Amine sur la côte du village. Saïd échouesur une plage espagnole. Mais l’Andalousie semble étrange à Saïd. EtAmine, dans le village marocain, observe d’étranges phénomènes...

« Le film respire, le spectateur y trouve saplace car il a le temps et l'espace pour in-vestir les êtres, les scènes, les plans. Le partipris de mise en scène est clair, et il est as-sumé. On salue cette épure, sa cohérence,son audace. Pas de message ici, c'estpresque rétrospectivement, une fois la pro-jection passée, que l'on assimile vraimentce que le film raconte.»

Marion Pasquier - critikat.com

«Cet entrelacement d'histoires de familleet de l'Histoire au très long cours qui les afaçonnées est la plus belle réussite d' "Hé-ritage".»

Thomas Sotinel, Le Monde.

HéritageRéalisation: Hiam Abbass. Palestine. 2012. 1h28Scénario: Hiam Abbass Photographie: Antoine HéberléMontage: Guy LecorneMusique: Loïc DuryInterprétation: Hafsia Herzi, Hiam Abbass, Yussef Abu Warda

Synopsis

Une famille palestinienne se rassemble dans le Nord de la Galilée pourcélébrer un mariage, dans un climat de guerre. Lorsque le patriarchetombe dans le coma, les conflits internes font exploser peu à peu l’har-monie familiale, révélant secrets et mensonges jusqu’alors enfouis…

ACTUALITÉ MÉDITERRANÉENNE

Séance du 7 avril en présence du réalisateur Mohamed Nadif

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«"La Parade" n'y va pas avec le dos de labanderole pour délivrer ses idées géné-reuses et son message de tolérance.».

Ravith Trinh, Le magazine des musiques etCaroline Vié, 20 Minutes.

Cinema KomunistoRéalisation: Mila Turajlic. Serbie. 2010. 1h41Scénario: Mila TurajlicPhotographie: Goran Kovacevic Montage: Aleksandra MilovanoviMusique: Nemanja MosurovicInterprétation: Veljko Bulajic, Velimir-Bata Zivojinovic.

SynopsisDocumentaire. Leka Konstantinovic a été le projectionniste personneldu président de la Yougoslavie, Josip Broz Tito, pendant trente-deux ans.Durant cette période il a montré à Tito un total de 8801 films. Avec desréalisateurs, vedettes et chefs de studio yougoslaves, il raconte com-ment le Maréchal Tito (1892-1980) a donné forme à la Yougoslavied'après-guerre et a en même temps utilisé l'industrie cinématogra-phique pour créer l'histoire du nouveau pays. Incorporant des sé-quences de douzaines de films yougoslaves oubliés, ce film racontel'histoire du pays d'une manière jamais vue à l'écran. Rassemblant desarchives exclusives inédites, il recrée l'histoire d'un pays qui était peut-être lui-même une fiction.

La ParadeRéalisation: Srdjan Dragojevic. Serbie. 2013. 1h55Scénario: Srdjan DragojevicPhotographie: Dusan JoksimovicMontage: Petar MarkovicMusique: Igor PerovicInterprétation: Nikola Kojo, Milos Samolov, Hristina Popovic

SynopsisEn voulant sauver son pitbull chéri et contenter sa fiancée capricieuse,Lemon, parrain des gangsters de Belgrade, se voit obliger d’assurer lasécurité de la première GayPride de Serbie. Pour l’aider dans cette mis-sion impossible, il part à la recherche d’anciens mercenaires.

ACTUALITÉ MÉDITERRANÉENNE

Séance du 1er avril en présence de la réalisatrice Mila Turajlic

En avant-première

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JEUNE PUBLIC

ZarafaRéalisation: Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie. France. 2012. 1h18

Scénario: Rémi Bezançon, Alexander AbelaMontage: Sophie ReineMusique: Laurent Perez Del Mar

Sous un baobab, un vieil homme raconte aux enfants qui l’entou-rent, une histoire : celle de l’amitié indéfectible entre Maki, un en-fant de 10 ans, et Zarafa, une girafe orpheline, cadeau du Pachad’Egypte au Roi de France Charles X.

PinocchioRéalisation: Enzo Alo. France, Belgique, Italie. 2013. 1h20

Scénario: Enzo D'Alo, Umberto Marino, d’après l’oeuvre de Carlo CollodiPhotographie: Antoine HéberléMontage: Gianluca CristofariMusique: Lucio Dalla, Roberto Costa, Bruno Mariani

SynopsisGeppetto, un pauvre menuisier italien, fabrique dans un morceau debois un pantin qui pleure, rit et parle comme un enfant, une marion-nette qu'il nomme Pinocchio et qu'il aime comme le fils qu'il n'a pas eu.Désobéissant et volontiers menteur, Pinocchio va se trouver entraînédans de nombreuses aventures. Heureusement la Fée aux cheveuxbleus veille sur lui.

A partir de 6 ans

A partir de 6 ans

«Une balade picturale dansune Italie rêvée, entre cirque etcommedia dell'arte, qui pour-rait plaire encore plus aux pa-rents esthètes qu'à leursenfants»

Cécile Mury, Télérama.

«Une pure merveille autant dans laforme (...) que dans le fond. (...) Le conteet la réalité historique s'entremêlent sub-tilement. (...) Ce divertissement est aussiproprice à la réflexion.»

Emmanuèle Frois, Le Figaroscope.

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JEUNE PUBLIC

10, 11, 12... Pougne le Hérisson France. 2012. 48mn

3 Courts métrages d'animation

Nikita le tanneurRéalisation: Iouri Tcherenkov

La princesse du royaume est enlevée par le terrifiant dragon Zmey Go-rinich. Connu pour ses prouesses physiques, Nikita le tanneur est dési-gné tout naturellement par le village pour le combattre, mais c’est parla ruse et non par la force qu’il va en venir à bout.

Tout conte fait Réalisation: Sandy Bienvenut, Alexandra Condoure, Vincent Dromart, NicolasQuinssac, Mathieu Ringot

Un roi et une reine n’arrivent pas à marier leur fille. La Princesse s’en-ferme alors afin qu’un Prince Charmant vienne la délivrer… mais à quelprix?

L’ Automne de PougneRéalisation: Pierre-Luc Granjon et Antoine Lanciaux

Tous les livres du royaume se vident étrangement de leurs histoires. Lebon roi Balthazar s’ennuie à mourir, entrainant avec lui son peuple toutentier dans une profonde déprime. Pougne le hérisson et ses amis réus-siront-ils à faire revenir les histoires au royaume de Léon ?

A partir de 3 ans

A Pas de LoupRéalisation: Olivier Ringer. France. 2012. 1h17Scénario: Olivier Ringer, Yves RingerPhotographie: Olivier RingerMontage: Olivier RingerMusique:Bruno AlexiuInterprétation: Wynona Ringer, Olivier Ringer, Macha Ringer

SynopsisDans un monde pas si lointain et à une époque pas si éloignée vivaitune petite fille comme les autres qui croyait être invisible aux yeux deses parents. Pour en être bien certaine, elle décida de disparaître. Cequi aurait pu mal se terminer se transforma en une aventure extraor-dinaire, une quête d’identité et de liberté digne de Robinson Crusoé.

«Traité avec délicatesse et sansdialogues, le sujet -la peurd'être transparent- touche tousles âges. (...) Wynona Ringerjoue (bien) un rôle de composi-tion, son papa à elle la regar-dant avec tendresse.»

Margot Delaunay, Première.

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COTÉ COURT...

En 2001 les organisateurs des Semaines du Cinéma Méditerranéen décidèrent d’aider à la création d’oeuvres cinémato-graphiques en proposant au public des dites Semaines une compétition de courts métrages de fiction et de films docu-mentaires. A l’époque seuls les réalisateurs des régions françaises bordant la Méditerranée étaient invités à concourir, puis

les années passant le périmètre s’est étendu à l’ensemble des pays du bassin méditerranéen.

Le documentaire est un indispensable outil de compréhenson du monde. Documentaire de création, il nécessite une dé-marche artistique structurant une représentation du réel. A l’occasion de la remise des Césars en 1977, Jacques Tati pousseun cri désespéré : «Faites en sorte que les jeunes cinéastes puissent s’exprimer!». Marcel Duchamp disait que sans l’oeil

du regardeur la peinture n’existe pas. Cette réflexion peut s’appliquer au cinéma.

Alain Mazeline.

SÉLECTION DES 10 FILMS DE LA 13ème COMPÉTITION DES COURTS MÉTRAGES DE FICTION

La Mère Morte - France - 15' - de Thierry CHARRIER

No Aguanto a tus Padres - Espagne - 4' 55'' - de Javier CANO

Flamenco - France - 1' 16'' d'Eddie PONS

Matilde - Italie - 13'40'' de Vito PALMIERI

Cuando Sea Grande - Espagne - 13'33'' de Jayro BUSTAMANTE

Si tu veux revoir ta mère - France - 9' - de Xavier DOUIN

Abstenese Agencias - Espagne - 15'- de Gaizka URRESTI

Deus et Machina - Espagne - 8' 30'' de Koldo AMANDOZ

La Dernière Caravane - France - 16'' de Foued MANSOUR

The Radar - France - 17'40'' de Jan ROUILLER et Nicky MARBOR

Chaque film long métrage programmé à 21 h tout au long des dix soirées de la manifestation du 28 mars au 7 avril sera précédépar un des dix courts métrages sélectionnés.

8Karine ESPINOSA - Comédienne et Présidente du Jury

8Alain MAZELINE - Ancien Responsable des «Compétition Courts-Métrages»

8Guillaume BOCCARA - Anthropologue (CNRS)

8Malik BOUSSAHA - Journaliste Midi Libre Lunel

8Pierre CARLES - Réalisateur

8Patrick HAINAUT - Syndicaliste Fonction Publique

8FREDMAN - Dessinateur BD et Cinéma

COMPÉTITION DES COURTS MÉTRAGES

- D O S S I E R D E P R E S S E -

JEUD.28

20h00 Salle BRASSENS - Lancement des 29èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

20h30 PROJECTION DU FILM CAR JACKING d’Haji Mimoun - En Avant-Première

DATE HEUREATHÉNÉE

ATHÉNÉE SALLE 1

VEND.29

18h30

21h00

SAM.30

16h30

18h30

21h00 - En Avant-Première - En présence de Grégory Tilhac (distributeur du film)

DIM.31

16h30

18h30

21h00

LUND.1er

16h30

18h30

21h00 - En Avant-Première - En présence de la réalisatrice Mila Turajlic

MARD.2

18h30

21h00 - En Avant-Première - En présence de l’actrice Adila Bendimerad

MERC.3

16h30

18h30

21h00 - En présence de la réalisatrice Brigitte Roüan

JEUD.4

18h30

21h00 Soirée MRAP - - En présence du réalisateur Camille Clavel (sous ré-serve)

VEND.5

18h30

21h00- Suivi d’un débat avec Dimitri

Makrygiannis, citoyen franco-grec

SAM.6

16h30

18h30

21h00

DIM.7

16h30 - En présence du réalisateur Mohamed Nadif

18h30

21h00 Soirée de Clôture avec ROOM 514 - En Avant-Première

PROGRAMMATION DES

- D O S S I E R D E P R E S S E -

SÉANCESSÉANCESDÉCENTRALISÉESDÉCENTRALISÉES

Boisseron - Vendredi 29 mars - Salle com-munale à 20h30 - ALMANYA

Saint-Just - Vendredi 29 mars - salle B. Lafontà 20h30 - ALMANYA

Lunel Viel - Lundi 8 avril - Salle des confé-rences à 20h30 - A PAS DE LOUP

Marsillagues - Dimanche 24 mars - Salle LaScala à 16h00 - A PAS DE LOUP

Marsillagues -Dimanche 7 avril - Salle La Scalaà 16h00 - ZARAFA

Saint-Christol - Samedi 6 avril - Salle Poly-vente à 19h00 - UNE BOUTEILLE A LA MER

Saint-Nazaire de Pézan - Jeudi 4 avril - Es-pace Dussol à 10h00 - ZARAFA

Saint-Sériès - Vendredi 22 mars - Salle La-grange à 20h30 - ALMANYA

Saturargues - Mercredi 3 avril - Salle M.Galabru à 20h30 - ALMANYA

Saturargues - Samedi 6 avril - Salle M. Ga-labru à 17h00 - ZARAFA

Villetelle - Vendredi 5 avril - Salle des fêtes à20h30 - ALMANYA

À  LA MÉDIATHÈQUEÀ  LA MÉDIATHÈQUE

LES PROJECTIONS-CONFÉRENCES DE LAMÉDIATHÈQUE

Un film, un spécialiste, un débat…

SAMEDI 30 MARS 14h30-18h00Emmanuel Renault

« Mépris social et revendication de re-connaissance »

discussion autour du filmRESSOURCES HUMAINES

de Laurent Cantet 1999, 1h40.

SAMEDI 6 AVRIL 14h30-18h00Nicolas Offenstadt

« Usages de l’histoire de France etroman national»

discussion autour du filmJOYEUX NOËL

de Christian Carion, 2005, 1h56.

Salle BRASSENS - Lancement des 29èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

PROJECTION DU FILM CAR JACKING d’Haji Mimoun - En Avant-Première

ATHÉNÉESALLE BRASSENS

ATHÉNÉE SALLE 2

20h30 THÉÂTRE

SEMAINES DU CINEMA MEDITERRANEEN DU PAYS DE LUNEL 2 8 M A R S > 9 AV R I L 2 0 1 329 e

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2 8 M A R S > 9 AV R I L 2 0 1 3SEMAINES DU CINEMA MEDITERRANEEN DU PAYS DE LUNEL29

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UNE PASSION EN ALGÉRIE

THÉÂTREPendant la guerre... après la guerre... Soldat, archéologue, enseignant

DIMANCHE 31 MARSSalle Georges Brassens

20H30Réservations ouvertes dès à présent au: 09.54.82.57.60

L’histoire“Un témoin et un acteur “

C’est l’histoire d’une rencontre entre unintellectuel français et l’Algérie, entre1959 et 1968. Jeune chercheur en ar-

chéologie envoyé comme soldat dans l’Algérieen guerre, Paul-Albert Février se trouveconfronté à la violence de l’Histoire, dans unpays dont il tombe amoureux pour la richessede son patrimoine historique. Sa consciencedéchirée de chrétien de gauche, mais aussi sesoutils de réflexion d’intellectuel et d’historien,vont lui permettre de devenir un témoin excep-tionnel de 10 ans d’histoire dans l’Est algérien.D’abord responsable d’un centre de détentionpour suspects, il se donne pour tâche de sou-lager autant que possible les souffrances desprisonniers, mais aussi de tenir le compte desactes de tortures et de violence, qu’il dénon-cera à son retour dans un rapport à la Croix-Rouge Internationale. Revenu en Algériecomme civil, avant même la fin de la guerre, ilse donne pour mission de sauvegarder le patri-moine archéologique du pays tout en obser-vant sa réalité complexe et mouvante: lesviolences de l’O.A.S., la sympathie de certainsfrançais pour l’Algérie bientôt indépendante,les espoirs d’un peuple écru de souffrances, lesdivisions de l’élite. Devenu responsable des An-tiquités puis professeur à l’Université d’Algerdans l’Algérie indépendante, P.A. Février béné-ficie de l’appui du nouveau gouvernement.Mais sa position est difficile à tenir au fur et àmesure que les contradictions s’accentuent. Il

se sent de plus en plus en porte-à-faux. Il re-

vient en France en 1968 pour enseigner à l’Uni-versité d’Aix en Provence.

GRANDE PREMIÈRE

Cité antique de Timgad en Algérie

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UNE PASSION EN ALGÉRIE

Textes et documents: Paul-Albert FEVRIERAdaptation : Jacques CHOUKROUN

Version scénique et dramaturgie : Joëlle CHAMBONMise en scène : Laurent Berger

Acteurs : Azyadé BASCUNANA et Amine ADJINA

Notre projet consiste à mettre en scène L’Histoire danstoute sa complexité. Rendre compte de cette histoiredans son épaisseur et ses contradictions c’est-à-dire

restituer les ambiguïtés de ses acteurs, la confusion de ses obser-vateurs, les points aveugles des engagements et des jugements.Et malgré la confusion, dans la confusion même, rechercher unsens. Le sens humain d’une histoire à vivre et à raconter.

Joëlle Chambon et Jacques Choukroun.

AzyadéBASCUNANAComédienne

AmineADJINA

Comédien

‘‘ Nous ne proposons pas un spectacle commémoratifde plus sur l’Algérie ’’

Paul-Albert Février(1931 - 1991)

Historien et archéologue français

Élève de l'École nationale des chartes, il en sort archivistepaléographe. Après avoir été membre de l'École françaisede Rome, il est nommé conservateur aux Archives natio-nales puis aux Archives départementales de l'Hérault.Il en-seigne ensuite l'archéologie et l'histoire à la Faculté d'Algeret, de 1968 à 1991, l'histoire romaine à l'Université de Pro-vence dont il devient vice-président. En 2001, une unitémixte de recherche portant son nom est créée par l'Univer-sité de Provence.

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SOIRÉES SPÉCIALES

VILLETELLESalle des fêtes

VENDREDI 5 AVRILEntrée gratuite

18h00 - Pot de l'amitié dans le jardin offert par Livre et Culture*

19h - Projection du film UNE BOUTEILLE A LA MER de Thierry Binisti.

20h45 - Le spectacle sera suivi d’un repas partagé.

Les personnes désirant participer à ce repas sont invitées à déposer leursplats vers 16h à la salle polyvalente (98 rue Stade à Saint-Christol) et sontpriées de s’inscrire au préalable auprès de : Nicole 06.18.15.00.79 ou Vin-cent 06.83.45.14.70.

19h30 - Visite du Musée du Cinéma. Conférence animée par Max Brunel.

20h30 - Projection du film ALMANYA de Yasemin Samdereli.

22h00 - Pot de l'amitié offert par la Municipalité de Villetelle.

Max Brunel est né le 11 août 1933 à Vauvert (Gard). Exploitant de salle de cinéma,il est aussi historien. C’est à Lunel où ses parents s’installent en 1939 que la passionde Max Brunel pour le cinéma va naître. Surnommé « L’aventurier des salles perdues» après avoir publié Que reste-t-il de nos cinés, (Éditions Domens, 1995), Max Brunelvit aujourd’hui à Lunel (Hérault).

SAINT-CHRISTOLDans les Jardins de Liliane - Martin-Pierrat

SAMEDI 6 AVRILEntrée gratuite

En partenariat avec Livre et Culture* et la Mairie de Saint-ChristolCinema et Poésie

16h30 - Promenade poétique dans les Jardins de Liliane / 1 rue des Chardonnerets à St-Christol.

TU CROIS QU’ILS NOUS AIMENT ? OU L’ENFANCE DES POÈTES

Lecture-spectacle par la Compagnie Tucchen Quel souvenir le poète garde-t-il du regard, qu’enfant, il portait sur le monde des adultes? La réponse lors dece spectacle original, drôle et plein d’émotions restituant les perceptions d’une vingtaine de poètes parmi les-quels René Char, Marguerite Duras, James Joyce, Annie Ernaux, etc. Ce spectacle a obtenu le label Printemps

des poètes 2012.

* L’association LIVRE ET CULTURE existe depuis 2002 et a pour but d’organiser des actions autourdu livre (rencontre avec des auteurs, des éditeurs, des illustrateurs, participation à des prix litté-raires…); mener des actions culturelles auprès des enfants et proposer des activités culturelles tellesque conférences, concerts, théâtre, visites de musées, de sites divers, rencontres et pratique d’ate-liers culturels.

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LES PROJECTIONS-CONFÉRENCES DE LA MÉDIATHÈQUE Un film, un spécialiste, un débat…

Organisation

La Médiathèque Intercommunale du Pays de Lunel

et Guillaume Boccara (CNRS)

Dans le cadre de son cycle de conférences-projections-débats 2013, la Médiathèque invite des chercheurs et en-seignants renommés afin de discuter avec eux autour d’une thématique spécifique suite à la projection d’un film.Ces rencontres sont l’occasion pour les habitants du lunellois de réfléchir ensemble sur des thèmes liés à l’actualitéde notre pays. Il participe de la volonté de contribuer à la diffusion de la culture et des avancées de la sciencepour toutes et tous.

SAMEDI 30 MARS 14h30-18h00Emmanuel Renault: « Mépris social et revendication de reconnaissance » discussion autour du film

RESSOURCES HUMAINES de Laurent Cantet, 1999, 1h40.

SAMEDI 6 AVRIL 14h30-18h00Nicolas Offenstadt: « Usages de l’histoire de France et roman national» discussion autour du film JOYEUX NOËLde Christian Carion, 2005, 1h56.

Emmanuel Renault, agrégé et docteur en Philosophie, est enseignantà l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Il est directeur de la revue Ac-tuel Marx. Il est l’auteur de nombreux livres parmi lesquels : Lire Marx(avec G. Duménil et M. Löwy - PUF, 2009 ); Souffrances sociales. So-ciologie, psychologie et politique (La découverte, 2008); L’Expériencede l’injustice. Reconnaissance et clinique de l’injustice (La découverte,2004); Mépris social. Ethique et politique de la reconnaissance (Edi-tions du Passant, 2000).

Nicolas Offenstadt est maître de conférences en histoire médiévaleà l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne et travaille sur les pra-tiques de la guerre et de la paix à la fin du Moyen Age et à l’époquecontemporaine. Il a notamment publié : Historiographie (PUF, 2011);L’histoire Bling Bling. Le retour du Roman National (Stock, 2009); Com-ment Nicolas Sarkozy écrit l’histoire de France (avec L. De Cock, F. Ma-deline, S. Wanich - Ed. Agone, 2008); Faire la paix au Moyen Age,(Odile Jacob, 2007); Le Chemin des Dames, de l’événement à la mé-moire, (Stock, 2004) ; Les Fusillés de la Grande Guerre et la mémoirecollective (1914-1999), (Odile Jacob, 1999).

LES SAMEDIS DE LA MÉDIATHÈQUE

- D O S S I E R D E P R E S S E -

Élargissement des Semaines du Cinéma Méditerranéen...... à tout le territoire de la Communauté de communes

du Pays de Lunel

Amorcé depuis quelques années, ce dispositif repose sur la prise en charge par la CCPLd’une séance dans les communes qui le désirent, celles-ci pouvant également enrichirleur programmation de séances supplémentaires à leur charge.

Cette démarche, certes peu rentable en raison des frais occasionnés par le transport, l’installationd’un matériel portable, la mobilisation d’un projectionniste et les coûts de location des films, estavant tout un acte militant. L’objectif est de :

c porter le cinéma au cœur des villages pour le proposer à un public qui se déplace diffi-cilement,c rassembler autour d’un art populaire les habitants d’une commune,c faire découvrir un cinéma méditerranéen méconnu,c développer le dialogue interculturel et intergénérationnel.

Sur les 8 films tous publics proposés à chaque commune, la programmation décentralisée est lasuivante:

Cette programmation menée en collaboration avec CinéPlan et CinéGard est élargie aux com-munes de l’Hérault et du Gard qui le désirent. Parallèlement à cette offre « Tous publics », unprogramme « Jeune Public » est proposé aux écoles.

SÉANCES  DÉCENTRALISÉESSÉANCES  DÉCENTRALISÉES

Boisseron - Vendredi 29 mars - Salle communale à 20h30 - ALMANYA

Saint-Just - Vendredi 29 mars - salle B. Lafont à 20h30 - ALMANYA

Lunel Viel - Lundi 8 avril - Salle des conférences à 20h30 - A PAS DE LOUP

Marsillargues - Dimanche 24 mars - Salle La Scala à 16h00 - A PAS DE LOUP

Marsillargues -Dimanche 7 avril - Salle La Scala à 16h00 - ZARAFA

Saint-Christol - Samedi 6 avril - Salle Polyvente à 19h00 - UNE BOUTEILLE A LA MER

Saint-Nazaire de Pézan - Jeudi 4 avril - Espace Dussol à 10h00 - ZARAFA

Saint-Sériès - Vendredi 22 mars - Salle Lagrange à 20h30 - ALMANYA

Saturargues - Mercredi 3 avril - Salle M. Galabru à 20h30 - ALMANYA

Saturargues - Samedi 6 avril - Salle M. Galabru à 17h00 - ZARAFA

Villetelle - Vendredi 5 avril - Salle des fêtes à 20h30 - ALMANYA

DÉCENTRALISATION

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- D O S S I E R D E P R E S S E -

23e RENCONTRES DU GRAND SUD

Oganisées par Pêcheurs d’Images en partenariat avec le lycée Louis Feuillade, les Ren-

contres du Grand Sud sont chaque année le théâtre d’échanges riches et variés et sontconçues comme un espace vivant où circulent les films, les points de vue et les idéesautour de projections, d’expériences, de débats, d’une conférence, d’ateliers et d’ex-

positions.

Pendant trois jours, 200 à 250 participants se construisent un parcours personnalisé en choisis-sant leurs ateliers parmi la quinzaine proposée. Ces ateliers, encadrés par des professionnels dela région, portent sur un aspect technique de la pratique cinématographique, sur la réalisationde courts métrages avec "Les Jeunes créateurs vidéo" dont la thématique imposée porte sur l'undes aspects du patrimoine.

Cette année le thème retenu est: le Pôle Oenotouristique du Pays de Lunel.

En point d'orgue, les Confrontations sont l'occasion pour les lycéens de présenter et débattrede leurs productions scolaires. Sans compétition, ni remise de prix, les Confrontations sont tou-jours présidées par une personnalité qui apporte son éclairage aux débats.

DU 2 AU 4 AVRIL

20èmes Rencontres du Grand Sud (2010) Guillaume Ader aux machines...

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Amine ADJINA. Comédien. Conservatoire à Rayonnement in-

tercommunal de Créteil de 2006 à 2008. Formation à l’ERAC de2008 à 2011, promotion 19. Obtention Licence Théâtre en 2011 àl’Université de Provence. Il a participé à de nombreuses créations dePascal Antonini comme Pinocchio ou encore Fragments en 2008. Iltravaille aussi sur des spectacles comme Les Cenci d’Artaud mis enscène par Romain Pellet en 2011 ou encore La prière des clownsd’après Tchekhov mis en scène par Youri Pogrebtnitchko.

Tahar AKERMI. Comédien, animateur à la MJC de Lunel et pro-

fesseur de Full Contact depuis plus de 20 ans, Tahar Akermi a étéchampion de France (1998). Il fait ses premières apparitions au ci-néma aux côtés de Claude Brasseur et de Roschdy Zem dans de L’Au-tre côté de la mer (cascadeur) de Dominique Cabrera et dans LeBattement d'ailes du papillon de Laurent Firode. Mais Tahar a plusd’une corde à son arc. En 1997 il crée, l’Association Art & Cultured’Orient qui a pour objectif de promouvoir la tolérance et l’amitiéentre les peuples. Tahar Akermi déccroche un premier rôle dans CarJacking d’Haji Mimoun.

Adila BENDIMERAD. Comédienne. Née en Algérie, où ellegrandit, elle part pour Paris afin d’y poursuivre ses études.

Après une licence en lettres modernes et philosophie, elle se formeauprès du Théâtre de Paris en récitation et danse contemporaine etafro. Depuis 2006, elle a interprété de nombreux rôles au théâtre,tant en France qu’en Algérie (Théâtre du point virgule, Théâtre Co-médie de Paris, Opéra d’Alger, théâtre des bancs publics de Mar-seille). Elle tourne aussi pour la télévision dans “Mey ya mey”,d’Agathe Roy. En 2012, on la retrouve dans Normal, le dernier filmde Merzack Allouache.

Présente lors de la séance du mardi 2 avril 21h - Athénée - Le Repenti de Merzak Allouache.

Présente lors de la séance du dimanche 31 mars 20h30 - Salle Brassens - Une passion en Algérie (Théâtre)

Présent lors de la séance du dimanche 31 mars 20h30 - Salle Brassens - Une passion en Algérie (Théâtre)

Présent lors de la séance du jeudi 28 mars 20h00 - Salle Brassens - Car Jacking d’Haji Mimoun

Azyadé BASCUNANA. Comédienne, metteuse en scène et pé-dagogue. Formée en 2000 à l'école de théâtre de la compagnie

Maritime à Montpellier, elle nourrit sa pratique par de nombreuxstages et formations en France et à l'étranger. Comme interprète oumetteuse en scène elle collabore avec différentes compagnies et ar-tistes. Elle crée (2011) sa propre compagnie de théâtre, la "compa-gnie Azyadé Bascunana" à Montpellier privilégiant le travail étroitavec des auteurs vivants et un territoire. Un premier spectacle né:"la vie j'ai rien compris" d’après des textes de Jacques Rebotier ac-compagné par le Domaine d’O à Montpellier. Elle est aussi, depuis2007, chargée de cours à l’Université Paul Valéry à Montpellier oùelle enseigne la pratique théâtrale.

LES INVITÉS

- D O S S I E R D E P R E S S E -

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LES INVITÉS

Laurent BERGER. Metteur en scène. Il travaille depuis long-

temps entre la France et l'étranger. Il met en scène en voyageant: entre l'Uruguay, la Suède, La Croatie, Japon, ou l'Argentine. Lau-rent Berger est également pédagogue, chercheur et traducteur. Il di-rige ainsi de nombreux stages et ateliers pour acteurs, metteurs enscène et apprentis-comédiens en France et en Amérique Latine etenseigne depuis 2009 au Département Arts du spectacle de l’Uni-versité de Montpellier.

Jacques CHOUKROUN. Historien, docteur en histoire du ci-

néma, maître de conférences cinéma à l’Université Paul Valéry-Montpellier 3. Responsable du projet et adaptation d’Une passionAlgérie. Direction de production de Dessine moi un film, programma-tion des « Regards sur le cinéma algérien » en Languedoc-Roussillon,programmation de « Chroniques du cinéma algérien » en Provence-Alpes-Côte d’Azur, création et programmation de la société de distri-bution de films «Les films des deux rives ». En 2012, il diffuse le film«Normal » de Merzak Allouache et le film « La place » de DahmaneOuzid.

Dimitri MAKRYGIANNIS. Citoyen franco-grec. Dimitri Makry-

giannis (en grec : Μακρυγιάννης Δημητρη) est né à Marseilleen 1968, de père et de mère Grecs. Attaché à sa double culture, ilparcourt plusieurs fois par an le pays de ses ancêtres. Depuisquelques années il témoigne en France de la situation que vivent lesgrecs aujourd’hui dans un pays en crise au bord du chaos.

Max Brunel est né le 11 août 1933 à Vauvert (Gard). Exploi-

tant de salle de cinéma, il est aussi historien. C’est, à Luneloù ses parents s’installent en 1939, que la passion de Max Brunelpour le cinéma va naître. Surnommé « L’aventurier des salles per-dues » après avoir publié Que reste-t-il de nos cinés, (Éditions Do-mens, 1995), Max Brunel vit aujourd’hui à Lunel (Hérault).

Présent lors de la séance du dimanche 31 mars 20h30 - Salle Brassens - Une passion en Algérie (Théâtre)

Présent lors de la séance du dimanche 31 mars 20h30 - Salle Brassens - Une passion en Algérie (Théâtre)

Présent lors de la séance du vendredi 5 avril 19h30 - Villetelle - Yema de Djamila Sahraoui

Présent lors de la séance du vendredi 5 avril 21h00 - Athénée - Khaos, les visages humains de la crisegrecque d’ Ana Dumitrescu

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LES INVITÉS

Nicolas OFFENSTADT. Maître de conférences en histoire médié-

vale à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Il travaille surles pratiques de la guerre et de la paix à la fin du Moyen Age et àl’époque contemporaine. Il a notamment publié : Historiographie (PUF,2011); L’histoire Bling Bling. Le retour du Roman National (Stock, 2009);Comment Nicolas Sarkozy écrit l’histoire de France (avec L. De Cock, F.Madeline, S. Wanich - Ed. Agone, 2008); Faire la paix au Moyen Age,(Odile Jacob, 2007); Le Chemin des Dames, de l’événement à la mé-moire, (Stock, 2004) ; Les Fusillés de la Grande Guerre et la mémoirecollective (1914-1999), (Odile Jacob, 1999).

Emmanuel RENAULT. agrégé et docteur en Philosophie, est en-

seignant à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Il est directeur dela revue Actuel Marx. Il est l’auteur de nombreux livres parmi lesquels: Lire Marx (avec G. Duménil et M. Löwy - PUF, 2009 ); Souffrances so-ciales. Sociologie, psychologie et politique (La découverte, 2008); L’Ex-périence de l’injustice. Reconnaissance et clinique de l’injustice (Ladécouverte, 2004); Mépris social. Ethique et politique de la reconnais-sance (Editions du Passant, 2000).

Mohamed NADIF. Réalisateur. Il a d’abord affûté ses armes au

théâtre, en tant que comédien et metteur en scène, avant d’ar-river au cinéma. Il a aussi tenu des rôles principaux dans plusieurs filmset téléfilms. Il a écrit et réalisé trois courts métrages : La jeune femmeet l’ascenseur (2005), La jeune femme et l’Instit (2007) et la jeunefemme et l’école (2009). Andalousie, mon amour! est son premier long-métrage.

Prix de la meilleure réalisation au Festival de Khouribga (Maroc).

Haji MIMOUN. Réalisateur et auteur-compositeur. Passionné de-

puis toujours par la musique, il fait ses premiers pas dans le hip-hop au début des années 90 comme membre du groupe "Soûl A. tribu".Il s’est plus tard naturellement tourné vers la vidéo. D’abord pour « ha-biller » ses musiques et ensuite comme quelque chose de nécessaire.En tant que réalisateur il participe à de nombreux projets, actions hu-manitaires, documentaires, clip et court-métrage "fiction". Car Jackingest son premier Moyen Métrage. Il sera présenté au festival de Cannes,Carcassonne, Casablanca, Alger et à la Fondation Culture & Diversité(Djamel Debbouze).

Présent lors de la séance du dimanche 7 avril 16h30 - Athénée - Andalousie, mon amour! de Mohamed Nadif

Présent lors de la séance du jeudi 28 mars 20h00 - Salle Brassens - Car Jacking d’Haji Mimoun

Présent lors de la séance du samedi 6 avril 14h30 - Médiathèque - Film Joyeux Noël et conférence -débat

Présent lors de la séance du samedi 30 mars 14h30 - Médiathèque - Film Ressources humaines et conférence -débat

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2 8 M A R S > 9 AV R I L 2 0 1 3SEMAINES DU CINEMA MEDITERRANEEN DU PAYS DE LUNEL29

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LES INVITÉS

Grégory TILHAC. Distributeur. Diplômé en histoire, science-politique et del'Institut National de l'Audiovisuel, Grégory Tilhac travaille depuis 6 ans dans

la distribution et programmation de films. Ancien programmateur du Festival dela Fiction TV de La Rochelle et responsable marketing chez Universciné, il est au-jourd'hui Directeur de la programmation chez Aramis Films. Ouvert à tous les ho-rizons cinématographiques et toujours à l'affut de nouveaux talents, il anotamment distribué en salles "Noces éphémères" de Reza Serkanian, "Les deuxchevaux de Gengis Khan" de Byambasuren Davaa, "Sauna on Moon" de Zou Peng,et s'apprête à sortir prochainement "Casa Nostra" de Nathan Nicholovitch, "PeopleMountain People Sea" de Cai Shangjun et "Yema" de Djamila Sahraoui. ).

Mila TURAJLIC. Née à Belgrade (ex-Yougoslavie) en 1979, elle étudie les

sciences politiques et les médias à la London School of Economics. Elle s'estspécialisée dans le tournage de documentaires à la Femis, à Paris, et avec TonySchwartz, titulaire d'un Oscar, à New York. Elle a commencé à travailler sur deslongs métrages de fiction (Apocalypto de Mel Gibson, Fade to Black d'Oliver Parker,Brothers Bloom de Rian Johnson). Cinema Komunisto, son premier long métragedocumentaire, a été présenté pour la première fois à la First Appearance Compe-tition de l'IDFA 2010. Il a été développé au Talent Campus de Berlin et la SummerSchool de l'IDFA Academy.

Rachid SEKKAR. Comédien. Rachid Sekkar a connu un parcours plu-

tôt atypique autour du groupe 30900 guerriers puis Légende Ur-baine, collectifs de rappeurs proches de Sola. Il se lance dans l'animationet présente le festival des jeunes talents à Nîmes en 2000. A la fin de sesétudes, il anime un atelier d’écriture "photo de famille". Passionné de ci-néma et d'histoires poignantes comme Le chemin de la dignité, MalcolmX ou Hurricane Carter, il joue son premier rôle sur le grand écran dansCar Jacking.

Brigitte ROÜAN. Réalisatrice et comédienne. Elle apparaît au ci-néma en 1971 dans Out 1, le film-fleuve de Jacques Rivette, qui

marque le début d'une carrière menée hors des sentiers battus. On aper-çoit bientôt chez Resnais (Mon oncle d'Amérique) cette comédienne exi-geante, qui trouvera de beaux rôles chez Stévenin (Double messieurs) etVecchiali (Le Café des jules). Dans les années 70, Brigitte Roüan multipliepièces de théâtre et téléfilms : elle campe le Dr Hélène dans la très po-pulaire série Médecins de nuit. Mais la bouillonnante actrice reste fidèleau cinéma d'auteur. En 1992, sa composition de mère au bord de la foliedans Olivier, Olivier d'Agnieszka Holland lui vaut le Prix d'interprétationau Festival de Valladolid. Brigitte Rouan passe à la réalisation dès 1985avec Grosse, César du meilleur court-métrage.

Présente lors de la séance du mercredi 3 avril 21h30 - Athénée - Tu honoreras ta mère et ta mère de Brigitte Roüan

Présent lors de la séance du jeudi 28 mars 20h00 - Salle Brassens - Car Jacking d’Haji Mimoun

Présent lors de la séance du samedi 30 mars 20h00 - Athénée - Yema de Djamila Sahraoui

Présente lors de la séance du lundi 1er avril 21h00 - Athénée - Cinéma Komunisto de Mila Turajlic

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IL ÉTAIT UNE FOIS UN PAYS...

CINEMA KOMUNISTO*

Il était une fois un cinéma yougoslave...Connaissez-vous la bataille de la Neretva ?

En histoire du XXe siècle, c'est un grand événement de la seconde guerre mondiale mais le film intitulé La

bataille de la Neretva est une superproduction qui chaque année est programmée ou reprogrammée surune des chaînes de télévision des pays de l'ex-Yougoslavie.

Pendant 2 décennies, le cinéma yougoslave a créé et développé un genre particulier : le film le partisans.c'était l'époque glorieuse du maréchal Tito, personnalité connue dans le monde entier comme le leader

des non-alignés. Mais dans son pays, Tito représente, sans conteste, la lutte des peuples de Yougoslavie contrel'envahisseur nazi1. Personnage haut en couleur, qui jouit d’un prestige comparable au général De Gaulle, lemaréchal Tito était aussi un amoureux du cinéma. Il voulait pour son pays mais aussi pour sa gloire une industriecinématographique. En attirant d’importants tournages dans les grands studios d’Avala Films, Tito espérait don-ner des assises solides à la jeune cinématographie yougoslave. Les stars d’’Hollywood ont contribué à la légendede ces films de partisans. Yul Brynner, Curt Jürgens, mais aussi Orson Welles lui-même jouent dans le film dela célèbre bataille. Mila Turajlic, jeune réalisatrice serbe, a tenté de revisiter la légende dorée de ces films departisans. Il fallait beaucoup d’intelligence, de subtilité pour décrypter un système de représentation qui resteencore fort dans les pays de l’ex-Yougoslavie. D’autant plus que la terrible guerre qui a ravagé le pays fait ap-paraître par contraste les « années Tito » comme des années lumineuses.

Mila Turajlic a réussi à faire revivre ce monde avec des archives, des témoins, des tournages dans les dé-cors du fameux studio. De Richard Burton à Tito, il n’y a qu’un pas que le cinéma yougoslave a su fran-

chir allégrement. Quand Elisabeth Taylor est reçue par le grand politique, on se demande : mais qui est lastar ?

Devant ces monstres sacrés de la seconde guerre mondiale, les hommes politiques qui leur ont succédésemblent être des acteurs de second rôle. La jeunesse de Mila Turajlic est impitoyable pour les contempo-

rains comme si « les papys faisaient encore de la résistance ». « Il était une fois un pays » disait un autre grandcinéaste de ce pays déchiré, Mila Turajlic, plus jeune, répond avec humour et humilité : « Il était une fois uncinéma des partisans yougoslaves ».

Jacques Choukroun.

1. Petit rappel : la Yougoslavie s’est libérée seule, sans appui direct d’une armée étrangère , de l’envahisseur nazi. C ’est un élément fondamental de lalégende de Tito.

* AWARDS

CHICAGO INTERNATIONAL FILM FESTIVAL- Golden Hugo for Best DocumentaryFilm / FIPRESCI Serbia - Best Serbian Documentary in 2011 / FOCAL INTERNA-TIONAL AWARD FOR BEST USE OF ARCHIVAL FOOTAGE IN AN ARTS PRODUC-TION / TRIESTE FILM FESTIVAL, Italy – Alpe Adria Cinema Award for BestDocumentary / IT’S ALL TRUE, Brasil – Special Jury Mention / VIEWS OF THEWORLD, Cyprus – Audience Award / URUGUAY IFF- Special Jury Mention / UN-DERHILLFEST, Montenegro – Audience Award & Special Jury Mention / MA-KEDOX, Macedonia – Young Onion Award (Best First Film) / CINEMA CITY,Serbia – Audience Award & Best Editing Award / ...

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Apartir de 1991, la Yougoslavie, jeune état créé au lendemain de la 1ère guerremondiale, a subi une implosion politique qui a enfanté pas moins de sept nou-

veaux états. La Slovénie, la Croatie et la Macédoine, en 1991, la Bosnie-Herzégo-vine en 1992, le Monténégro en 2006, le Kosovo en 2008 se sont successivementdétachés les uns des autres et surtout de la Serbie qui a vainement tenté de main-tenir l’unité de cette mosaïque de peuples, de langues et de religions. Cette mo-saïque fut provoquée par la ligne de fracture entre l’Empire ottoman et l’empireaustro-hongrois qui traversait ce pays montagneux baigné par la Méditerranée.Mais ces particularités fortes n’empêchèrent pas un sentiment de solidarité you-goslave (slave du sud) et d’appartenance à une communauté capable de vivre en-semble quand les deux empires s’effondrèrent en 1918. La Yougoslavie fut le seulpays, pendant la deuxième guerre mondiale, à n’avoir pas eu son territoire tota-lement contrôlé par les nazis. Un sentiment de fierté en découla qui cimenta long-temps sous l’autorité de Tito, le chef des partisans, une Yougoslavie indépendantede Moscou, autogestionnaire et leader des pays non alignés. Né aux lendemainsde la guerre, le cinéma yougoslave se fit le chantre, jusqu’à la fin des années 60

des combats opiniâtres et héroïques des partisans dans leur lutte acharnée contre l’occupant nazi. Ce passéglorieux contribuait d’ailleurs à forger une unité nationale de ce patchwork de peuples. Ce cinéma resta confiné,et pour cause, aux frontières de la république fédérative socialiste. Pour-tant, au moment où partout, en Europe et ailleurs, déferlèrent de nouvellesvagues cinématographiques, dont la « Vague Noire » en Yougoslavie avecMakavejev, Petrović, Pavlović. Noire parce qu’elle dévoilait des vérités bienéloignées de l’optimisme béat du cinéma aux ordres. Cette rupture se fitnon seulement sur le fond mais aussi sur la forme. La société yougoslaveétait non seulement analysée sans complaisance de façon réaliste avec unhumour grinçant mais encore en rupture avec l’académisme dominant. « J’aimême rencontré des tziganes heureux »(1967) de Petrović, Le Réveil des

Rats (1967) de Pavlović, Sweet Movie (1974) de Makavejev, ont marqué lescinéphiles français, séduits par un cinéma yougoslave nouveau, libre et pro-vocateur, enfin distribué en Europe. Mais ce printemps dura peu. Censure,prison et exil plongèrent le cinéma yougoslave dans l’oubli. Il fut réveillébrusquement au moment où la Yougoslavie perdit Tito, son chef historique,avec le Groupe de Prague, troisième vague de réalisateurs issus de la FAMU,la prestigieuse école supérieure de cinéma de Prague dont Goran Marković,Goran Paskaljević et surtout Emir Kusturica, furent les figures de proue.

L ’éclatement de la république fédérative socialiste, à partir de 1991 transforme radicalement la création ci-nématographique. Alors que les conflits sont souvent exploités avec distance, en particulier temporelle, les

conflits en Yougoslavie sont traités à chaud. Cela a été rendu possible grâce à la réorganisation progressive del’industrie cinématographique sur la base de la décentralisation et de l’autogestion. En effet, toutes les activitésde production, de fabrication et de distribution sont attribuées aux centres cinématographiques des différentesrépubliques. Les républiques autoproclamées indépendantes récupèrent ainsi les outils de production, malgréles difficultés engendrées par la guerre, et permettent aux cinéastes de témoigner sur les déchirements d’unpays en train de disparaître. C ’est ainsi que près de trois cents films documentaires ou de fiction traitent lesujet. On aurait pu craindre de voir un déchaînement nationaliste inhibant, déformant ou affaiblissant le talentdes réalisateurs. Or ce cinéma de guerre va révéler des qualités extraordinaires de créativité et rejeter massi-vement la simplification. Tournés pendant les conflits ou immédiatement après, ils suggèrent des explicationsà ces haines fratricides, à partir de causes historiques, religieuses politiques, ou dues à une fatalité yougoslaveet balkanique, un génie national héréditaire de l’autodestruction en quelque sorte. Mais la tendance la plus

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remarquable évoque la nostalgie d’un âge d’or perdu où toutes lescommunautés se mélangeaient et vivaient ensemble. Au désir d’in-dépendance, de liberté et de fierté nationalesuccédé la haine, l’af-frontement meurtrier, l’ethnicisation et les apartheids religieux. A laquête du paradis a succédé un enfer dans lequel subsiste le souvenird’un pays disparu dans lequel des hommes vivaient ensemble quiavaient fait de leurs différences leur unité et leur géne.

Michel PérierPrésident de Pêcheurs d’Images.

Filmographie sélective de l’éclatement de la YougoslavieDezerter (Le déserteur), 1992, Zivojin Pavlovic, SerbieKazi zasto me ostavi (Dis-moi pourquoi tu m’as quittée), 1993, Oleg Novkovic, SerbieVukovar, jedna prica (Vukovar, une histoire), 1994, Boro Draskovic, SerbieVukovarski memento (Le méménto de Vukovar), 1993, Branko Schmidt, CroatieVukovar se vraca kuci (Vukovar rentre à la maison),1994, Branko Schmidt, CroatiePre kise (Before the Rain), 1994, Milco Mancevski, MacédoineCijena zivota (Le prix de la vie), 1994, Bogdan Zizic, CroatieVidimo se u citulji (A bientôt dans un avis de décès), 1994, Janko Baljak, SerbieTamna je noc (La nuit sombre), 1995, Dragan Kresoja, SerbiePodzemlje (Underground), 1995, Emir Kusturica, SerbieUbistvos predumisljajem ( Le meurtre avec préméditation), 1995,Gorcin Stojanovic, SerbieLepa sela lepo gore (Les beaux villages brûlent bien), 1996,Srdjan Dragojevic, Serbie/ Republika SrpskaKako je poceo rat na mom otoku (Le commencement de la guerre sur mon île), 1996,Vinko Brezan, CroatieAutsajder (Outsider), 1997, Andrej Kosak, SlovénieTreca zena (La troisième femme), 1997, Zoran Tadic, CroatieSavrseni krug (Le cercle parfait), 1997, Ademir Kenovic, Bosnie-HerzégovineBalkanska pravila (Les règles balkanique), 1997, Darko Bajic, SerbieU okruzenju (Dans les environs), 1998, Stjepan Sabljak, CroatieMarsal (Le maréchal), 1999,Vinko Bresan, CroatieNoz (Le couteau), 1999, Miroslav Lekic, SerbieBogorodica (La Madone), 1999, Neven Hitrec, CroatieCrvena prasina (La poussière rouge), 1999, Zrinko Ogresta, CroatieCetvorored, 1999, Jakov Sedlar, CroatieKad mrtvi zapjevaju (Quand chantent les morts),1999, Krsto Papic, CroatieDrzava mrtvih (L’État des morts), 1999/2002, Zivojin Pavlovic, SerbieZemlja istine, ljubavi i slobode (La terre de la vérite, de l’amour et de la liberté), 2000, Milutin Petrovic, SerbieTunel (Le tunnel), 2000, Faruk Sokolovic, Bosnie-HerzégovineNicija zemlja (No man’s land), 2001,Danis Tanovic, Bosnie-HerzégovineMljecni put (La voie lactée), 2001,Faruk Sokolovic, Bosnie-HerzégovinePrasina (La poussière), 2001, Milco Mancevski, MacédoineFine mrtve djevojke (Les chouettes jeunes filles mortes), 2002, Dalibor Matanic, CroatieRemake, 2002, Dino Mustafic, Bosnie-HerzégovineLedina (La friche), 2003, Ljubisa Samardzic,SerbieGori vatra (Au feu), 2003, Pjer Zalica, Bosnie-HerzégovineLjeto u zlatnoj dolini (L’été dans la vallée dorée), 2003,Srdjan Vuletic, Bosnie-HerzégovineSvjedoci (Les témoins), 2003, Vinko Bresan, CroatieZivot je cudo (La vie est un miracle), 2004, Emir Kusturica, Serbie

La vie est un Miracle

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SOIRÉE DE CLÔTURE

DIMANCHE 7 AVRIL

Réalisation: Sharon Bar-Ziv. Israël. 2013. 1h31Scénario: Sharon Bar-ZivPhotographie: Edan SassonMontage: Shira AradInterprétation: Asia Naifeld , Ohad Hall , Guy Kapulnik

SynopsisAnna, enquêtrice dans l’armée israélienne, est une jeune femme idéaliste. Quand elleconfronte un officier supérieur à des accusations de violence gratuite à l’encontre d’unPalestinien, sa propre intégrité et sa détermination sont mises à l’épreuve. Malgré lacomplexité politique de l’affaire et les mises en garde de ses collègues, elle prend claire-ment position contre ce qui ressemble à un abus de pouvoir. Mais sa quête de justicede plus en plus acharnée aura de lourdes conséquences pour toutes les personnes im-pliquées.

20H Apéritif musical!

21H ROOM 514 à l’Athénée

La projection du film sera précédée du court métrage primé

« Huis clos entre quelques personnagesde l’armée israélienne, Room 514 installeun climat complexe et met en scène l’éro-sion des certitudes de sa protagoniste. Lacaméra est braquée sur elle et le film en-tièrement focalisé sur son point de vue. Ilse construit habilement autour d’une en-quête de la police militaire, en mêmetemps qu’est déconstruite l’assurance dela jeune enquêtrice..»

Marianne Fernandez - critikat.com

AVANT PREMIERE

DIMANCHE 7 AVRIL 21H00

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L’équipe des Pêcheurs d’Images

Equipe permanente René Becerra, Danièle Bréand, Jacques Choukroun, Zohra Krim,

Alain Mazeline, Vincent Millet, Michel Périer, Patricia Piovi.et

Publicité: Virginie Arnaud, Anne Conesa.Déléguée au Scolaire: Sandrine Cizos.

Secrétariat : Anne Conesa.Billeterie: Sandrine Cizos, Danièle Bréand, Rachid Taouil,

Solweig De Cry, Yolaine et René Becerra, Sylvie Urruty, Chantale, Ophélie et Patrick Dhainaut ,Karine Espinosa.

Cinéma Athénée : Jérome, Fabrice, Solange et Alain FalissardCinéplan : Jean-Philippe et Joëlle Marin

Affiche : Fredman.Site internet: Frédéric Trobrillant.

Communication et conception graphique: Ingrid Seguel.

Avec le soutien de :La Direction Régionale des Affaires Culturelles du Languedoc-Roussillon.

Le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon.Le Conseil Général de l’Hérault.

La Communauté de Communes du Pays de Lunel.Le Rectorat de l’Académie de Montpellier.

L’ÉQUIPE DES SEMAINES

Dessinateur autodidacte, Fredman démarre comme illustrateur indépen-dant. Passionné de cinéma et de dessin, une formation au CFT Gobelinslui permet de se lancer dans l'animation. Il s’installe à Montpellier où iloccupe de nombreux postes (animation, storyboard, création design etréalisation) sur des productions de série d’animation pour la télévision. Ilparticipe comme premier assistant réalisateur à deux longs métragesd’animation de Philippe Leclerc (Les enfants de la Pluie en 2000 et La

reine Soleil en 2004 ). Parallèlement il rencontre Jim et commence alorsune collaboration sur des albums Bd d’humour, des chroniques sur les re-lations hommes/femmes. Une dizaine d’albums chez Vents d’ouest voientle jour. Un tome 3 des défauts des mecs vient de sortir en février.Fredman a également publié chez Casterman écritures, un récit intimisteen deux tomes La vie secrète. Il collabore régulièrement avec Inefecto,un studio de 3d de St-Gély-du-Fesc comme directeur artistique et desprojets Bd en préparation.