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Semaines Cinéma Méditerranéen Lunel Prog 2009

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Semaines Cinéma Méditerranéen Lunel Prog 2009

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Pêcheurs d’Images - Pays de Lunel

25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Les f i lms de la programmation

Les 25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

déroulent sous le signe de la solidarité entre les peuples

et commémorent le soixante-dizième anniversaire de la Retirada

...................................................................... p. 12

1. COMMÉMORATION DU 70ÈME ANNIVERSAIRE DE LA RETIRADAD’un versant à l’autre - Guillaume Mazeline - France - 2001

La Fille de tes rêves - Fernando Trueba - Espagne - 2001

L’Esprit de la ruche - Victor Erice - Espagne - 1973

No Pasaràn, album souvenir - Henri-François Imbert - France - 2003

L’Échine du diable - Guillermo del Toro - Espagne/Mexique - 2001

2. L’ACTUALITÉ MÉDITERRANÉENNEGabbla - Tarik Teguia - Algérie - 2008

L’Envers du miroir - Nadia Cherabi-Labadi - Algérie - 2008

Mascarades - Lyes Salem - Algérie - 2008

La Soledad - Jaime Rosales - Espagne - 2008

Coco - Gad Elmaleh - France - 2009

Lady Jane - Robert Guédiguian - France - 2008

Le Chant des mariées - Karin Albou - France - 2008

L’Occitanienne - Jean Périssé - France - 2008

Les Plages d’Agnès - Agnès Varda - France - 2008

Pas si simple - Rachida Krim - France - 2009

Le Temps des amoureuses - Henri-François Imbert - France - 2008

Plus tard tu comprendras - Amos Gitaï - France - 2009

La Terre parle arabe - Maryse Gargour - Grèce/Palestine - 2007

Les Citronniers - Eran Riklis - Israël - 2008

Z32 - Avi Mograbi - Israël - 2008

Gomorra - Matteo Garrone - Italie - 2008

Saturno contro - Ferzan Ozpetek - Italie - 2007

Je veux voir - Joana Hadjithomas/Khalil Joreige - Liban - 2008

Où vas-tu Moshé ? - Benjelloun Hassan - Maroc - 2006

Le Sel de la mer - Annemarie Jacir - Palestine - 2008

Les Trois singes - Nuri Bilge Ceylan - Turquie - 2008

3. LE PROGRAMME JEUNE PUBLICFabuleuses Fabulettes - Fabrice Luang-Vita - France/Belgique - 2008

Nocturna la nuit magique - Victor Maldonado/Adria Garcia - Espagne - 2007

Petits héros - Ita Leiv - Israël - 2008

Summer Book - Seyfi Teoman - Turquie - 2008

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Pêcheurs d’Images - Pays de Lunel

25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

D’un versant à l’autreGuillaume MazelineFrance - 2001 - 0h52

Prix du jury et du public

18èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen de Lunel 2002

Auteur-Réalisateur : Guillaume Mazeline

Production / Diffusion : Yadé Films, Images plus

Distribution : Yadé Films

Synopsis : La guerre d’Espagne touche à sa fin. André et Mathilde, enfants

marqués par la guerre et l’exode, arrivent en France. L’exil culturel, les sé-

parations familiales et des conditions de vie difficiles laissent des traces in-

délébiles. L’école les prend en main rapidement. Pour Mathilde son

intégration commence là, pour André l’humiliation continue. Dans les deux

cas, l’acquisition d’une identité culturelle est l’élément fondamental sur le-

quel repose toute leur vie en France. Les traumatismes de la guerre et la

perte de repaires identitaires auraient pu les marquer à jamais, mais leur

couple plein de vie découvre à travers le flamenco et les œuvres de Goya

des couleurs, des formes et une gestuelle qui rappelle ce qu’ils ont vécu en

Espagne. Leurs propres histoires croisent des modes d’expression artis-

tique qui fonctionnent comme des miroirs. Ces miroirs leur disent d’où ils

viennent, les soutiennent. L’autre référent qui marque toute la migration es-

pagnole issue de la fin des années 30, c’est la République espagnole. Ils

n’avaient qu’un but : le retour en Espagne avec la proclamation de la Ré-

publique. Mais avec le temps, le but unique s’est transformé en rêve, et le

retour n’aura jamais lieu. Ils s’en rendront compte, précisément, lorsque

leurs enfants, devenus adultes, leur diront que leur vie est en France. Les

enfants d’André et Mathilde sont là pour témoigner que ce travail s’est réa-

lisé petit à petit, au fil du temps, pas toujours facilement mais inexorable-

ment.

Guillaume Mazeline

Né en France en 1967, Guillaume Mazeline fait des études audiovisuelles puis travaille

dans différents domaines : fictions, animation, installations vidéo et documentaires.

Quand il ne travaille pas comme réalisateur, il officie comme chef-monteur.

Il est l’auteur de plusieurs documentaires remarqués dans différents festivals de l’Hexa-

gone : La Terre du Vieil Homme, co-produit par Ganesh Films et les Films d’Avalon,

D’un Versant à l’Autre produit par Yadé Films, Pour Que La France Vive..., produit par

French Connection Films, Chroniques Vietnamienne, Agripino, une Evasion Portu-gaise, produits par iO production et Du Côté de la Peinture, produit par Quatuor et com-

pagnie, son sixième opus.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

La Fille de tes rêves (La Nina de Tus Ojos)Fernando Trueba

Espagne - 2001 - 2h01

Réalisation : Fernando Trueba - Scénario : Rafael Azcona,

Miguel Ángel Egea, Carlos López, David Trueba - Image : Ja-

vier Aguirresarobe - Musique : Antoine Duhamel.

Production : Lolafilms, Espagne

Distribution : Tamara Distribution

Avec : Pénélope Cruz, Antonio Resines, Jorge Sanz, Rosa

Maria Sardà, Santiago Segura, Loles León, Jesús Bonilla,

Neus Asensi.

Synopsis : 1938, Guerre Civile en Espagne. Le cinéma est di-

visé en 2 camps mais les studios de Madrid et de Barcelone

restent fidèles à la République. L'Allemagne invite des ci-

néastes à filmer deux versions d'une comédie musicale an-

dalouse à l'UFA. Ils filment le Berlin de Hitler. Heureux de

laisser la guerre derrière eux, ils découvrent qu'ils n'y ont

échappé que pour en trouver une autre, que leurs vies sont

peut-être menacées et que l'hospitalité de Joseph Goebbels

n'est due qu'aux charmes de l'actrice Macarena Granada.

Pour la faire céder, il lui offre une villa pour pouvoir l'y ren-

contrer discrètement. Mais la belle n'a d'yeux que pour un fi-

gurant gitan que l'on amène chaque jour du camp de

concentration dans lequel il est interné... dès lors le doute

s'installe.

« L' humour est corrosif durant tout le film avec des scènes allant du grotesque (le repas entre Penelope Cruz et Goeb-bels) au cruel (la figuration pris parmi les tziganes qui n'arrivent pas à paraître joyeux à l'écran�). Les comédienssont tous excellents avec bien sûr Pénélope Cruz en tête qui illumine littéralement le film. Elle fait preuve égalementd'un vrai talent d'actrice comédie, toujours très juste dans les regards, les mimiques. La mise en scène est égalementintelligente et fine, jouant la claustrophobie des décors et privilégiant les scènes de groupes.»Site DVDToile

Fernando Trueba

Né le 18 janvier 1955 à Madrid, Fernando Trueba des études à la faculté de sciences de

l'image, Fernando Trueba devient critique de cinéma au quotidien El Pais et à La Guiadel Ocio, puis fonde en 1981 la revue Casablanca. Il réalise plusieurs courts métrages,

dont Oscar y Carlos, Urculo et En legitima defensa. Son premier long métrage date

de 1979, avec Opera prima, une comédie inédite en France, qui rencontre un certain

succès en Espagne. Après le vaudeville Sé infiel y no mires con quién (1984) et El añode las luces (1986), le réalisateur signe un thriller adapté d'un roman de Christopher

Frank, El sueño del mono loco (1988). En 1992, Fernando Trueba revient à la comé-

die avec Belle Epoque (1993), semblant reconnaître là son registre de prédilection. La

fraîcheur et l'érotisme qui se dégagent des oeuvres de Trueba enthousiasment la critique

américaine, qui lui décerne l'oscar du meilleur film étranger. Il réalise aux Etats-Unis

Two much (1995), une comédie burlesque qui est un échec public. De retour en Europe,

il alterne entre documentaires musicaux Calle 54 (1999), Le Miracle de Candeal (2004)

qui raconte, en musiques, la favela de Candeal à Salvador de Bahia, la comédie La Fille de tes rêves (1998) et le

drame L' Envoûtement de Shanghaï.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

L’Esprit de la ruche (El espíritu de la colmena)Víctor Erice

Espagne - 1973 - 1h37

Réalisation : Víctor Erice - Scénario : Víctor Erice, Ángel Fernández

Santos, Francisco J. Querejeta - Image : Luis Cuadrado - Montage :Pablo González Del Amo - Musique : Luis de Pablo

Production : Elías Querejeta

Distribution : Carlotta Films

Avec : Ana Torrent, Fernando Fernan Gomez, Teresa Gimpera, Isabel

Telleria...

Synopsis : Espagne, 1940 ; peu après la fin de la guerre civile. Un ci-

néma itinérant projette Frankenstein dans un petit village perdu du pla-

teau castillan. Les enfants sont fascinés par le monstre et, parmi eux,

la petite Ana, 8 ans, se pose mille et une questions sur ce personnage

terrifiant. Sa grande soeur, Isabel, a beau lui expliquer que ce n’est

qu’un « truc » de cinéma, elle prétend pourtant avoir rencontré l’esprit

de Frankenstein rôdant non loin du village. Les filles partagent leur so-

litude dans une grande maison obscure. Leurs parents sont rarement

présents, pris chacun dans des rituels adultes incompréhensibles : le

père, insomniaque, passe ses journées à étudier les abeilles, arran-

geant la maison familiale comme si c’était une ruche ; la mère quant

à elle s’est réfugiée dans une nostalgie stérile, rédigeant des lettres à

un prétendu amant qui demeure invisible et silencieux. Pour fuir ce

monde mort, Ana et Isabel s’inventent un univers parallèle. Ensemble,

les deux soeurs partent explorer les alentours du village, découvrant

une vieille maison abandonnée au pied d’une colline, avoisinant un

puits mystérieux. Les filles découvrent, par leurs jeux et les histoires

qu’elles se racontent, un monde sombre, merveilleux, hanté par des fi-

gures imaginaires que seuls les enfants peuvent apercevoir. Un beau

jour, Ana trouve un homme blessé qui s’est réfugié dans la maison

abandonnée...

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« Certes, l’Esprit de la ruche, [...] est bien la métaphore de cette Espagne garrottée par le franquisme. Tout le dit,de la torpeur pesant sur ce village à la fuite et à l’assassinat d’un soldat républicain dans une fulgurante ellipse, lamaison abandonnée où il s’était réfugié crépitant de loin dans la nuit noire des tracés de mitrailleuse qui l’abattent.Et dans la lettre que la mère au début écrit à un homme dont elle attend réponse, elle dit qu’”elle voit bien toutesces absences”. Message clair, alors, dans ce pays dévasté. Mais c’est au premier degré que le film aujourd’hui mé-rite toute l’attention : dans un village perdu de la “meseta” de Ségovie, un camion arrive de nulle part par une routegrise... » Emile Breton, L’Humanité.

Victor Erice

Né à Carranza en 1940, il étudie à l’Escuela Oficial de Cinematografía, l’école de cinéma de

Madrid, de 1960 à 1963, au sein du département Réalisation. C’est dans ce cadre qu’il tourne

ses premiers courts-métrages, Entre Vías et Páginas de un diario, ainsi qu’un moyen-mé-

trage intitulé Los Días perdidos. Mais c’est en 1973 que Víctor Erice s’impose grâce à ce pre-

mier long-métrage exceptionnel qu’est L’Esprit de la ruche. Un second long-métrage voit le

jour dix ans plus tard, en 1983, El Sur, inspiré d’un roman d’Adelaida García Morales. Il fau-

dra dix année encore pour découvrir El Sol del membrillo, 1992 avec lequel il remporte le

Prix du Jury au Festival de Cannes ainsi que le Prix de la critique internationale. (Source Car-

lotta Films)

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

No pasarán, album souvenirHenri-François ImbertFrance - 2003 - 1h08

Réalisation : Henri-François Imbert - Scénario : Henri-François Imbert

- Musique : Silvain Vanot - Image : Henri-François Imbert - Son :Henri-François Imbert - Montage : Henri-François Imbert, Céline Tauss.

Production : Libre Cours

Distribution : Shellac

Synopsis : Un jour, lorsqu’il était enfant, le cinéaste avait trouvé chez

ses grands-parents une série complète de cartes postales photogra-

phiées dans le village de sa famille. Ces six cartes postales montrent les

évènements qui eurent lieu dans ce village, proche de la frontière es-

pagnole, lorsque les républicains sont arrivés en France, fuyant devant

les franquistes, à la fin de la Guerre d’Espagne en 1939. Vingt ans plus

tard, il se lance à la recherche des vingt-trois cartes postales réputées

introuvables qui manquent à la série.

Henri-Francois Imbert se souvient comment lui est venue l'idée de ce

documentaire : « Il n'y a pas vraiment eu un temps d'écriture, un tempsde tournage, un temps de montage ; il y a eu un projet d'écriture, defabrication d'un film autour des objets collectés, et la collecte a com-mencé en fait dans mon enfance, le jour où j'ai eu ces cartes postaleset où je les ai gardées. Je devais avoir dix ou douze ans peut-être, etensuite j'ai essayé de tourner ce film une première fois en 1990. Et enfait le travail de montage, ça a été d'assembler les objets collectés aucours de ces années : les cartes postales bien sûr, des bouts de super8, de 16 mm, des photos, des bouts de son et puis voir comment toutcela s'agençait ».

« Destins de républicains espagnolsComment le passé peut-il devenir un territoire du présent ? Comment s'approcher de ce qui fut, comment l'ex-primer ? Avec ce nouveau film, le réalisateur affirme un style original qui mêle intimité et politique, anecdotes etdestins collectifs : face à l'histoire, et donc à l'avenir, il faut désormais compter avec le doigté et la détermina-tion de Henri-François Imbert, cinéaste des correspondances. » Philippe Lafosse - Le Monde Diplomatique

Henri François ImbertNé le 20 Août 1967 à Narbonne, Henri-François Imbert commence à filmer en super-8 à

vingt ans. Après des réalisations sur le mode ciné-journal, il dirige une série documentaire

diffusée sur Canal Plus, Chroniques de l'Art Brut. En 1996, il réalise Sur la plage de Bel-fast, un moyen métrage. Par ailleurs, il anime aussi des ateliers de réalisation à la Maison

de l’Image et du Geste, à l’Université Paris 8 et à la Femis. Il réalise par la suite des do-

cumentaires, Sur la plage de Belfast (1996) et Doulaye, une saison des pluies (1999),

qui restent très liés au film de famille et au journal filmé. Chargé de cours en réalisation do-

cumentaire à l'Université de Paris VIII, Henri-François Imbert met en scène No pasaràn,

album souvenir, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2003. Le

cinéaste cherche à y compléter une collection de cartes postales photographiées dans le

village de sa famille durant la guerre civile espagnole. Son nouveau film Le temps desamoureuses sort en salle en mars 2009.

« Le documentaire est pour moi une façon de travailler sur le politique. De la petite histoireà la grande Histoire. Sans s’abriter pour autant derrière un travail de journaliste ou d’his-torien. » Henri François Imbert.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Gabbla (Inland)Tariq Teguia

France/Algérie - 2008 - 2h20

Prix Fipresci de la critique internationaleà la 65ème Mostra de Venise, septembre 2008

Réalisation : Tariq Teguia - Scénario : Tariq et Yacine

Teguia - Image : Nacer Medjkane, Hacène Aït Kaci -

Son : Matthieu Perrot, Kamel Fergani - Montage : Ro-

dolphe Molla, Andrée Davanture.

Production : Neffa Films, Cine@, Le Fresnoy, Captures

Production.

Distribution : Contre-Allée Distribution

Avec : Kader Affak, Inès Rose Djakou, Ahmed Benaïssa,

Fethi Ghares, Kouider Medjahed, Djalila Kadi-Hanifi

Synopsis : Malek, la quarantaine, a accepté un emploi de topographe. Dans le hameau où il débarque, quelque part

dans l’ouest algérien, les villageois qui ont fui le terrorisme islamiste reviennent chez eux mais restent à cran. Un jour,

dans la cabine saharienne qui lui fait office de logement, Malek découvre une "harraga" africaine qui se cache. Après

une visite de la police, il prend la fuite avec elle vers la frontière marocaine avec le projet d’atteindre l’enclave espa-

gnole de Melilla. Mais en route, épuisée et de moins en moins sûre de vouloir atteindre l’Europe, la jeune femme

change d’avis et souhaite retourner chez elle.

Tous deux mettent alors le cap plein sud, dans une équipée sans fin dans l’immensité du Sahara.

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« Dans Gabbla, mot d'arabe dialectal qui renvoie au territoire intérieur, l'Hinterland, l'Algérien Tariq Teguia, 40 ans, conti-nue de dessiner la carte ébauchée dans son premier long métrage, Roma wa la n'touma ("Rome plutôt que vous"), pré-senté à la Mostra en 2006 dans la section Horizons. [...] La mise en scène est extrêmement contemporaine, mais sanshâte : elle sait ménager des temps d'arrêts et faire place au dialogue et au regard du spectateur. [...] Après Teza, deHaile Gerima, Gabbla est le deuxième titre africain qui semble mériter un Lion à cette édition de la Mostra. »

Camillo de Marco - Cineuropa

Tariq Teguia

Plasticien, photographe et cinéaste, Tariq Teguia est un jeune cinéaste algérien qui s'est

fait connaître en 2008 grâce à la sortie d'un premier film remarqué : Rome plutôt quevous. Cette oeuvre centrée sur la question de l'exil a été récompensée au festival de Bel-

fort. Né à Alger en 1966, Tariq Teguia effecte des études de philosophie et d'arts plas-

tiques avant d'être poussé vers la photo et le cinéma. En 1992, il co-réalise avec son frère

Yacine Teguia Kech’mouvement, un premier court-métrage de fiction centré autour d'une

simple question : fuir, mais où ? Il débarque à Paris la même année pour devenir l'assis-

tant photographe de Krysztof Pruszkowski. Ces années de travail lui permettent d'affiner

son regard en produisant ses propres travaux photographiques. Parallèlement à cela, il

continue également à tourner des courts-métrages en Algérie, comme Ferrailles d'at-tente en 1998 et La Clôture en 2002, parfois avec quelques problèmes comme pour LeChien dont la pellicule est saisie une première fois à la douane algérienne. De retour en

Algérie il travaille comme enseignant à l'école des Beaux-arts et monte son premier pro-

jet de long-métrage qui aboutit en 2008 à la sortie de Rome plutôt que vous, film qui fait

le tour des festivals (Venise, Fribourg) et obtient deux prix dont celui d'interprétation pour

Samira Kaddour à Belfort en 2007. Au cœur de son œuvre, la question lancinante de l'exil et de ses raisons.

Son film, Gabbla, a été présenté en compétion officielle au festival de Venise en 2008.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

L’Envers du miroir (Wara El Mir'at)Nadia Cherabi-LabidiAlgérie - 2007 - 1h45

Réalisation : Nadia Cherabi-Labidi - Scénario : de Sid Ali Mazif -

Adaptation : Nadia Cherabi-Labidi - Image : Smaïl Lakhdar-Ha-

mina - Son : Kamel Mekesser - Montage : Ali Leylane - Décors :Mouloud Cherabi - Musique : Redwan Nassri.

Production : Procom International

Distribution : Procom International

Avec : Rachid Farès, Nassima Shems, Abdelhamid Rabia, Kamel

Rouini, Nassima Benmihoub, Driss Chekrouni...

Synopsis : Une nuit, Kamel chauffeur de taxi occasionnel, dé-

couvre sur le siège arrière de son véhicule, un nouveau-né aban-

donné. Il retourne chez lui avec le bébé, réussit à convaincre sa

mère de le garder pour une nuit et décide d'aller à la recherche de

la dernière cliente embarquée dans son véhicule.

« Ainsi, Nadia Cherabi Labidi brise le tabou, et aborde à travers le grand écran la dure réalité des mères célibataires.Dans son film, elle aborde également le thème du viol. Sans agresser le cinéphile, la réalisatrice veut faire passer unmessage plutôt éducatif. » Tassadit Lazili - La Tribune (Algérie)

Nadia Cherabi

Après avoir poursuivi des études de sociologie à l'Université d'Alger, Nadia Cherabi sou-

tient, en 1987, à la Sorbonne, un Doctorat en Arts du spectacle (option études cinéma-

tographiques).

De 1978 à 1994, elle a travaillé au département artistique de la Direction de la produc-

tion du CAAIC (Centre algérien pour l’Art et l'industrie cinématographique, aujourd'hui

dissous) période entrecoupée par la préparation et la soutenance d’un Doctorat sur le

cinéma Algérien. Durant cette période, elle a été assistante-réalisatrice de Ahmed Laa-

lem (Agence nationale des actualités filmées, 1991). Au CAAIC elle passera de la pro-

duction à la réalisation de films avec un intérêt particulier pour le documentaire-fiction.

En 1994, à la faveur de la libéralisation du secteur cinématographique, elle fonde sa so-

ciété, Procom International, où elle exerce en tant que productrice et réalisatrice. Elle

coréalise avec Malek Laggoune un docu-fiction sur l'exil volontaire à Bejaïa du Président portugais Manuel Teixeira

Gomès ainsi que plusieurs documentaires sur les femmes algériennes. Pendant plusieurs années, Procom Interna-

tional s'est consacrée exclusivement aux documentaires puis a assuré la production de 30 émissions pour la Télévi-

sion Algérienne, Aujourd'hui, la société a élargi sa production à la fiction en 35mm et deux longs métrages ont été

récemment co- produits avec l’ENTV et avec le soutien du Ministère de la Culture : L'envers du miroir et Vivantes!,réalisé par Saïd Ould Khelifa. Ces deux productions, centrées sur la condition féminine en Algérie, ont été retenues

dans la programmation de l'évènement “Alger, capitale de la culture arabe 2007”.

Nadia Cherabi est parallèlement Maître de conférences à l'Institut des sciences de la communication et de l'informa-

tion d'Alger où elle assure un cours sur le film documentaire.

Elle a été élue en octobre 2006, à Barcelone, au Conseil de l'APIMED (producteurs indépendants méditerranéens).

18 - D O S S I E R D E P R E S S E -

Ce film est proposé dans le cadre de :RR EE GG AA RR DD SS SS UU RR LL EE CC II NN ÉÉ MM AA AA LL GG ÉÉ RR II EE NN

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

MascaradesLyes Salem

Algérie - 2008 - 1h32

Réalisation : Lyes Salem - Scénario : Lyes Salem, Nathalie Sau-

geon - Image : Pierre Cottereau - Son : Nicolas Provost, Pierre

André - Musique : Mathias Duplessy - Montage : Florence Ri-

card

Production : Dharamsala, en coproduction avec Laith Media et

ARTE France Cinéma

Distribution : Haut et Court

Avec : Lyes Salem, Sarah Reguieg, Mohamed Bouchaïb, Rym

Takoucht, Merouane Zmirli, Mourad Khen.

Synopsis : Un village quelque part en Algérie. Orgueilleux et fan-

faron, Mounir aspire à être reconnu à sa juste valeur. Son talon

d'Achille : tout le monde se moque de sa soeur, Rym, qui s'endort

à tout bout de champ. Un soir, alors qu'il rentre saoûl de la ville,

Mounir annonce sur la place du village qu'un riche homme d'af-

faires étranger a demandé la main de sa soeur. Du jour au len-

demain, il devient l'objet de toutes les convoitises. Aveuglé par

son mensonge, Mounir va sans le vouloir changer le destin des

siens...

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« Déjà César 2005 du court métrage avec Cousines, Lyès Salem démontre un vrai talent de réalisateur qui sait,par exemple, ce qu’est le découpage d’une scène, une dramaturgie ou des effets comiques. Bref, l’Algérie vient dese découvrir un véritable auteur. » Mouloud Mimoun - El Watan.

Lyes Salem

Né en juillet 1973 à Alger, Lyes Salem est comédien de théâtre, de télévision et de cinéma.

Il a fait des études de Lettres Modernes à la Sorbonne, puis à l'Ecole du Théâtre National

de Chaillot et au Conservatoire National d'Art Dramatique.

Il étudie au Cours Nicole Merouze de 1992 à 1993 et à l'Ecole de Chaillot de 1993 à 1994

En1998, il joue Shakespeare, Molière, Büchner ou Ostrovski dans quelques uns des

principaux théâtres nationaux, après une formation d'acteur au Conservatoire National

Supérieur d'Art Dramatique, de 1995 à 1998.

En 2001, il réalise son premier court métrage, Jean-Farès qui fait l'objet de nombreuses

sélections en festivals nationaux et internationaux. Avec son deuxième court métrage,

Cousines, tourné à Alger, il obtient le César du meilleur court métrage 2005.

Par ailleurs, depuis on a pu le voir dans Alex, Banlieue 13, A ton image, L'Ecole de la Chair, Filles Uniques, Dé-lice Paloma.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

La SoledadJaime Rosales

Espagne - 2007 - 2h15

La Soledad a obtenu 3 Goya en 2008 : Meilleur film - Meilleurréalisateur - Meilleure révélation masculine pour José LuisTorrijo

Réalisation : Jaime Rosales - Scénario : Jaime Rosales, Enric

Rufas - Image : Oscar Duran - Son : Eva Valiño - Montage :Nino Martinez.

Production : Fresdeval Films (Espagne), Wanda Vision (Es-

pagne), In vitro films (Espagne)

Distribution : Bodega Films

Avec : Sonia Almarcha, Petra Martinez, Miriam Correa, Nuria

Mencia, Maria Bazan, Jesus Cracio, Luis Villanueva, Luis Ber-

mejo, Juan Margallo, José-Luis Torrijo, Carmen Gutiérres.

Synopsis : Récits croisés de deux destins urbains : Adela a dé-

cidé de commencer une nouvelle vie. Elle quitte sa petite ville de

province pour s'installer à Madrid avec son bébé. Malgré les dif-

ficultés qu'implique un tel changement, elle trouve un travail et

noue de nouvelles amitiés. C'est alors qu'un attentat terroriste

brise sa vie. Antonia est propriétaire d'un petit supermarché à

Madrid. Elle mène une vie tranquille, entourée de son compa-

gnon et de ses trois filles. La paix familiale se brise lorsque sa fille

aînée lui demande de l'argent pour s'acheter un appartement.

LA SOLEDAD UN FILM DE JAIME ROSALESSONIA ALMARCHA PETRA MARTÍNEZ MIRIAM CORREA NURIA MENCÍA MARÍA BAZÁN

JOSÉ LUIS TORRIJO JESÚS CRACIO LLUÍS VILLANUEVA JUAN MARGALLOCASTING SARA BILBATUA DIRECTEUR DE PRODUCTION ANE ARTEAGA ASSISTANT REALISATEUR JAVIER PETIT COORDINATION POSTPRODUCTION BÁRBARA DÍEZMONTAGE SON PELAYO GUTIÉRREZ NACHO ROYO-VILLANOVA MONTAGE NINO MARTÍNEZ SOSA MAQUILLAGE ROSA FERRE COSTUMES EVA ARRETXEASUN ARRETXE DECORS ION ARRETXE SON EVA VALIÑO IMAGE OSCAR DURÁN PRODUCTION JAIME ROSALES JOSÉ Ma MORALESRICARD FIGUERAS PRODUCTEUR EXÉCUTIF MARÍA JOSÉ DÍEZ SCÉNARIO JAIME ROSALES ENRIC RUFAS RÉALISATION JAIME ROSALES

UN FILM DE JAIME ROSALES

DA

RK

ST

AR

GOYA 2008MEILLEUR FILM

MEILLEUR RÉALISATEURMEILLEURE RÉVÉLATION MASCULINE

« Pas de « destins croisés », pas de rencontre décisive, mais deux vies blessées, dont l'Espagnol Jaime Rosales (LesHeures du jour) assemble les instants avec la finesse d'une dentellière. Le secret de cette réussite réside en grandepartie dans la forme voulue par le jeune cinéaste.Tissé de gestes furtifs, de dialogues sobres, le film de Jaime Rosalesdoit beaucoup à l'interprétation de ses comédiens. » Cécile Mury -Télérama.

Jaime Rosales

Né à Barcelone en 1970, Jaime Rosales entreprend des études d'économie. En 1996, il

obtient une bourse qui lui permet de poursuivre des cours de réalisation à Cuba à l'école

du cinéma de San Antonio de Los Banos. Il voyage en Australie et rejoint the Australian

Film Television and Radio School (AFTRS) de Sydney avant de faire ses premiers pas à

la télévision comme scénariste l’année suivante.

Après trois courts métrages, Yo Tuve un Cerdo Llamado Rubil, Episodio et The FishBowl, il fonde sa propre société de production, Fresdeval Film, en 2001, avec laquelle il

produit notamment un documentaire, Un Instante en la Vida Ajena, et un drame, LaLinea Recta, en plus de ses propres réalisations. Son premier long métrage, Las Horasdel Dia, un thriller inclassable, dérangeant, sort en 2003 ; il est nominé au Festival de

Cannes pour la Caméra d'Or et reçoit finalement le prix FIPRESCI à la Quinzaine des

Réalisateurs.

En 2007, Jaime Rosales présente à Cannes La Soledad, un drame sur les destins croisés de Madrilènes.

20 - D O S S I E R D E P R E S S E -

Page 11: Semaines Cinéma Méditerranéen Lunel Prog 2009

Pêcheurs d’Images - Pays de Lunel

25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Réalisation : Guillermo del Toro - Scénario : Guillermo del

Toro, Antonio Trashorras et David Muñoz - Image : Guillermo

Navarro - Montage : Luis de la Madrid - Musique : Javier Na-

varrete.

Production : Guillermo del Toro, Pedro Almodóvar

Distribution : Studio Canal

Avec : Eduardo Noriega, Marisa Paredes, Federico Luppi, Fer-

nando Tielve, Íñigo Garcés, Irene Visedo, José Manuel Lorenzo,

Francisco Maestre, Junio Valverde, Berta Ojea.

Synopsis : En Espagne, durant la guerre civile, Carlos, un gar-

çon de douze ans dont le père est décédé, débarque à Santa

Lucia, un établissement catholique pour orphelins. Il est remis au

bons soins de Carmen, la directrice, et du professeur Casares.

Mais il doit faire face à l'hostilité de ses camarades et de Jacinto,

l'homme à tout faire. Par ailleurs, ce lieu hostile dissimule der-

rière ses murs deux secrets : l'or de la cause républicaine, et le

fantôme d'un enfant qui hante le sous-sol.

Carlos aperçoit dès la première nuit cet esprit errant et s'efforce

de communiquer avec lui par tous les moyens. Le petit orphelin

découvre très vite que ce spectre n'est autre que celui de Santi,

un ancien pensionnaire de Santa Lucia disparu dans de mysté-

rieuses circonstances.

21- D O S S I E R D E P R E S S E -

« Thématiquement, L'Echine du Diable est un film passionnant. Au-delà de son argument fantastique, survolé, ilnarre une succession d'enfermements scénaristiques supposés traduire le parcours mental de ses héros. Chaquepersonnage se coupe, étape par étape, de la réalité, comme dans un phénomène de poupées russes psychanaly-tiques. Il s'agit d'abord de se cloisonner dans le pensionnat, théâtre de presque toute l'action, pour se protéger de laguerre civile qui fait rage. Au sein de ce cocon, les protagonistes s'entêtent dans un autre enfermement, intime, quileur permet de tenir face à la solitude et la folie qui guettent. » Denis Brusseaux - DVDrama

Guillermo del Toro

Né à Guadalajara, Guillermo del Toro étudie à l'Instituto de Ciencias. À l'âge de 8 ans,

il participe pour la première fois à une production cinématographique. Il produit son pre-

mier film en 1986, à l'âge de 21 ans. Auparavant, il a été maquilleur et, au début des

années 1980, crée sa propre société, Necropia. Cofondateur du Mexican Film Festi-

val de Guadalajara, il fonde également sa propre société de production : le Tequila

Gang, après la réalisation de son premier film.

Il a mis en scène des films de différents genres, depuis l'adaptation de comics, jusqu'aux

films fantastico-historiques et horrifiques. Deux films de ces catégories sont situés en

Espagne pendant la guerre civile de 1936-1939 : L'Échine du DiableL'Échine du Diable (2001) et LeLeLabyrinthe de PanLabyrinthe de Pan (2006), qui figurent parmi ses réalisations les plus remarquées.

Elles ont pour points communs un cadre identique, le même type de protagonistes —

en l'occurrence de jeunes enfants — et la thématique (essentiellement la relation entre

l'imagination, l'horreur et la lutte que sous-tend la vie sous un régime franquiste).

L’Échine du diableGuillermo del Toro

Mexique/Espagne - 2001 - 1h46

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

22 - D O S S I E R D E P R E S S E -

CocoGad Elmaleh

France - 2009 - 1h45

Réalisation : Gad Elmaleh - Scénario : Gad Elmaleh, Caroline

Thivel - Son : Laurent Zeilig - Montage : Jennifer Augé

Production : Légende Films, France - KS2 Production, France.

Distribution : StudioCanal, France.

Avec : Gad Elmaleh, Pascale Arbillot, Jean Benguigui, Manu

Payet, Ary Abittan, Gladys Cohen, Daniel Cohen, Noémie

Lvovsky, Jacques Spiesser, Alexis Sellam, Léane Grimaud, Gé-

rard Depardieu, Enrico Macias.

Synopsis : Coco, 40 ans, self made man, est l'exemple parfait

de la réussite sociale. Parti de rien, immigré, il a réalisé en 15 ans

une des plus fulgurantes success story des temps modernes

grâce à son invention de l'eau frétillante. Mais pour Coco, la plus

grande consécration est à venir : la barmitsva de son fils Samuel

qui aura lieu dans six mois. Il invite tout le monde à l'événementnational de l'année et promet du jamais vu, de l'époustouflant, du

Coco ! Trop obsédé par la perspective d'en mettre plein la vue au

monde entier pour sa fête, Coco agit avec démesure et frôle la

folie sans voir que sa femme, son fils, sa mère et tous ses proches

se désolidarisent peu à peu. Cet évènement va devenir pour lui un

instant de vérité sur son rôle de père.

Gad Elmaleh

Né à Casablanca au Maroc le 19 avril 1971, Gad Elmaleh quitte son Maroc natal et sa petite famille pour Montréal, à

16 ans. Il débute dans divers domaines : radio, télévision, cabarets. En 1992, il arrive à Paris, et après un passage au

cours Florent, fait ses premiers pas sur scène dans Les Libertins en tant que figurant. Quelques années plus tard a

lieu son premier spectacle Décalages à Montréal, qu'il joue ensuite au Maroc puis à Paris.

Il apparaît alors au cinéma notamment dans Salut cousin, Vive la Ré-publique, L'Homme est une femme comme les autres.

Il revient sur les planches dans Tout contre en 1999, et poursuit avec son

nouveau spectacle La Vie normale qui récolte un accueil chaleureux et

justifié. Son troisième one-man show, L' Autre, c'est moi, est un franc suc-

cès.

Il est maître de cérémonie aux Césars en 2004 et en 2005.

Il poursuit sa carrière cinématographique La Vérité si je mens 2, Chou-chou, La Doublure ou plus récemment Hors de prix qui en font l'un des

comiques préférés des Français.

En mars 2006, le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres l'a élevé au rang de chevalier dans l'Ordre

des Arts. En 2007, il prête sa voix à l'abeille principale de Bee Movie et est le rôle principal de Comme mon pèrede Marco Carmel au côté de Richard Berry. Humoriste mais aussi acteur, Gad Elmaleh prouve à son public, par sa fil-

mographie, qu'il peut tout jouer.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

23- D O S S I E R D E P R E S S E -

Le Chant des MariéesKarine Albou

France - 2008 - 1h40

Scénario et réalisation : Karin Albou - Image : Laurent Brunet -

Son : François Guillaume - Musique : François-Eudes Chanfrault

Production : Gloria Films - Coproduction France 3 Cinéma - Pro-

duction exécutive Cinétéléfilms (Tunis)

Distribution : Pyramide Distribution

Avec : Lizzie Brocheré, Olympe Borval, Najib Oudghiri, Simon Ab-

karian, Karin Albou

Synopsis : Tunis, 1942. Nour et Myriam 16 ans, sont amies de-

puis l’enfance. Elles partagent la même maison d’un quartier mo-

deste où Juifs et Musulmans vivent en harmonie. Chacune désire

secrètement vivre la vie de l’autre : tandis que Nour regrette de ne

pas aller à l’école comme son amie, Myriam rêve d’amour. Elle

envie les fiançailles de Nour avec son cousin Khaled, sorte de fan-

tasme partagé de prince charmant. Malheureusement, Khaled ne

trouve pas de travail. Les fiançailles se prolongent et la perspec-

tive d’une union charnelle s’éloigne. En novembre 1942, l’armée

allemande entre à Tunis. Poursuivant la politique de Vichy, les

Nazis soumettent la communauté juive à une lourde amende. Tita,

la mère de Myriam n’a plus le droit de travailler, criblée de dettes,

elle décide de marier sa fille à un riche médecin.

Myriam voit d’un seul coup ses rêves d’amour s’évanouir�

« Avec les trois euros six centimes qu'elle a eus pour budget, Karin Albou a évidemment réduit au strict minimum lesbombardements et les rafles. Peu importe, puisque c'est le romanesque qui l'emporte : la sensualité naissante descorps et le courage, naissant lui aussi, que trouvent, peu à peu, les deux amies pour miner de l'intérieur les traditionsimbéciles. » Pierre Murat - Télérama

Karin Albou

Après des cours d’art dramatique, Karin Albou a fait une école de cinéma à Paris puis a

étudié l’arabe littéraire. Son premier court-métrage ChutChut a reçu le prix du premier film de

Cinécinéma.

Après un passage par le documentaire (Mon pays m’a quittéMon pays m’a quitté), elle a choisi de parler de

l’Algérie, le pays d’origine de sa famille paternelle, pour sa seconde fiction Aid el kébir,couronnée par le grand prix du Festival de Clermont-Ferrand.

La Petite JérusalemLa Petite Jérusalem, son premier long-métrage a été notamment sélectionné à la Se-

maine de la Critique du Festival de Cannes 2005, y a obtenu le Prix SACD et a été nominé

au Césars dans les catégories « Meilleur premier film » et « Meilleur Espoir Féminin ».

Le Chant des MariéesLe Chant des Mariées est son second long-métrage.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Lady JaneRobert GuédiguianFrance - 2008 - 1h42

Réalisation : Robert Guédiguian - Scénario : Robert Guédiguian

et Jean-Louis Milesi - Image : Pierre Milon - Montage : Bernard

Sasia - Son : Laurent Lafran.

Production : Agat Films & Cie

Distributeur : Diaphana.

Avec : Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan,

Yann Tregouët, Frédérique Bonnal, Pascale Roberts, Jacques

Boudet, Pascal Cervo, Guiseppe Selimo, Anna Ostby, Pierre

Banderet, Jacques Reboud, Christine Brücher.

Synopsis : À l'époque où les Rolling Stones chantaient "Lady

Jane", Muriel, François et René, amis d'enfance, nés dans les

ruelles populaires de Marseille distribuaient des fourrures volées

à toutes les ouvrières de leur quartier. Ils cessèrent leurs cam-

briolages après avoir tué un bijoutier dans un parking et, pour se

faire oublier, ne se virent plus jusqu'au jour où le fils de Muriel

est enlevé... La bande se reforme alors pour réunir l'argent de la

rançon.

« Guédiguian tient bon à distance tous ces ingrédients, distillant avec tact suffisamment de jus au bon endroit pour faireavancer l’histoire. Cela se ressent dans le jeu des acteurs. [...] Guédiguian poursuit son aventure cinématographique.Avec Lady Jane, c’est un retour aux sources, quand Guédiguian filmait l’utopie, sans fard et sans détours. Le noir luiva si bien. » Marie-José Sirach - l’Humanité.

Robert Guédiguian

Réalisateur, acteur, producteur et scénariste de cinéma, Robert Guédiguian est né le 3 dé-

cembre 1953 à Marseille. Issu d'un milieu populaire, il s'intéresse très tôt aux questions

politiques. Il entame des études de sociologie à la faculté d'Aix-en-Provence, où il ren-

contre sa future compagne, Ariane Ascaride, qu'il suit à Paris lorsqu'elle s'inscrit au

Conservatoire. Guédiguian est repéré par René Féret, avec qui il collabore sur le scéna-

rio de Fernand, en 1980. Ses premiers longs métrages, Rouge midi, Dernier été et A lavie, à la mort, sont salués par la critique. Le grand public découvre le cinéaste avec l'op-

timiste Marius et Jeannette, romance en milieu ouvrier qui vaut à Ascaride le César de

la Meilleure actrice en 1998. Robert Guédiguian s'essaie à différents genres, du film noir

- À la place du coeur - à la fable - Mon père est ingénieur - ou au film social - La Villeest Tranquille. Héritier du cinéma populaire des années 1930 à 1950, il signe avec Al'attaque ! une variation autour de La Fête à Henriette de Duvivier. Robert Guédiguian

est l'auteur en 2002 d'un vibrant mélodrame, Marie-Jo et ses deux amours. Il change

radicalement de thème en 2004 avec une évocation des derniers jours de Mitterrand dans Le promeneur du Champde Mars. En 2005 il joue dans Crustacés et Coquillages et Le Voyage en Arménie l'année suivante. En 2008, il

change de genre et réalise Lady Jane, un polar très réussi où on retrouve la patte du réalisateur, ainsi que ses ac-

teurs fétiches, Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darroussin en tête. Producteur associé, Robert Guédiguian s'engage à

sa manière et s'entoure d'acteurs qui partagent sensibilité et conscience critique.

24 - D O S S I E R D E P R E S S E -

Page 15: Semaines Cinéma Méditerranéen Lunel Prog 2009

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

L’Occitanienne, le dernier amour de ChateaubriandJean Périssé

France - 2008 - 1h30

Scénario et réalisation : Jean Périssé d'après l'œuvre de Alain

Paraillous - Image : Jean-Francis Gondre - Image : Raphaël

Bauche, Benoit Torti - Son : Stéphane Roche, Léo Cormenier

Production : Clairsud, France et Panoceanic Films, France

Distribution : Artedis

Avec : Bernard Le Coq, Valentine Teisseire, Roger Souza...

Synopsis : Une nuit de violent orage, l'action se déroule à Cau-

terets en 1829, à la haute époque du pyrénéisme naissant où la

montagne fait peur. Il s'agit d'un huis-clos à trois personnages :

l'écrivain René de Chateaubriand vieillissant mais toujours amou-

reux de l'amour, la jeune Léontine de Villeneuve, de 40 ans sa ca-

dette, enflammée de passion pour le grand homme ; et un maître

d'hôtel poète dans l'âme, qui, pour la circonstance, se fera, malgré

lui, veilleur de nuit et témoin voyeur bienveillant. Inspiré d'un cha-

pitre des Mémoires d'outre-tombe, le sujet qui a suscité en son

temps une grande curiosité littéraire et biographique reprend l'his-

toire vraie du dernier amour de Chateaubriand avec une jeune

femme de l'aristocratie toulousaine, qui apparaît dans ses écrits

sous le nom d'Occitanienne.

25- D O S S I E R D E P R E S S E -

« Cette éducation sentimentale résiste bien au huis clos du film de chambre, l’absence d’espace appelant un essor dumouvement : promenade des corps de la salle à manger à l’escalier, de l’escalier à la chambre, où bureau, cheminéeet lit s’ordonnent en différents pôles qui découpent l’image, rythment la pensée, infléchissent les discours. On penseau théâtre filmé, où chaque élan compte, où on n’oublie jamais complètement les acteurs (Bernard Le Coq parfait), oùle décor garde quelque chose d’artificiel : le film d’époque fauché, privé de faste, privilégie les symboles tout en culti-vant l’épure. C’est ce qui lui donne son espèce d’incertitude, de fragilité, qui est celle de l’illusion au théâtre. »

Emily Barnett - Les Inrockuptibles.

Jean Périssé

Jean Périssé a réalisé de nombreux films documentaires, en particulier sur les Pyrénées.

Passionné de cyclisme, il est le co-auteur avec Pierre Chany de L’Histoire du Tour dans les

Pyrénées (production INA/France 2/Griffoul). Il collabore à plusieurs émissions de France 3

en tant que coproducteur (Atout vélo) et réalisateur (J’ai pas sommeil, Ma vie est uneaventure, Chroniques d’en-haut, Passages).

Dans le domaine de la fiction, il est l’auteur de nombreux courts métrages, de plusieurs scé-

narios, et a notamment réalisé pour la télévision avec le comédien Fernand Berset, LeJournal de Jules Renard (France 3/La Sept/Griffoul)

Avec L’Occitanienne, il signe son premier long métrage cinématographique.

Page 16: Semaines Cinéma Méditerranéen Lunel Prog 2009

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Les Plages d’AgnèsAgnès Varda

France - 2008 - 1h50

Scénario et réalisation : Agnès Varda - Image : Alain Sakot,

Hélène Louvart, Julia Fabry, Jean-Baptiste Morin et Agnès

Varda - Son : Pierre Mertens, Olivier Schwob, Frédéric Maury -

Musiques originales : Joanna Bruzdowiz, Stéphane Vilar,

Paule Cornet - Montage : Agnès Varda et Jean-Baptiste Morin

et Baptiste Filloux.

Production : Ciné-Tamaris

Distribution : Les Films du Losange

Synopsis : En revenant sur les plages qui ont marqué sa vie,

Varda invente une forme d’autodocumentaire. Agnès se met en

scène au milieu d’extraits de ses films, d’images

et de reportages. Elle nous fait partager avec humour et émotion

ses débuts de photographe de théâtre puis de cinéaste novatrice

dans les années cinquante, sa vie avec Jacques Demy, son en-

gagement féministe, ses voyages à Cuba, en Chine et aux USA,

son parcours de productrice indépendante, sa vie de famille et

son amour des plages.

Une femme libre et curieuse !

« Cette mise en abyme atteint à la virutosité avec la tendre évocation de l'homme de sa vie, Jacques Demy. Varda mon-tre Agnès avec son imagination habituelle, tantôt cocasse tantôt bouleversante. »

Jean-Philippe Gueran - TéléCinéObs

Agnès Varda

Cinéaste française née en 1928.

Père grec. Mère française.

Enfance en Belgique. Bombardements en 1940.

Exode sur les routes de France jusqu’à Sète.

Courtes études à Paris, dont à l’Ecole du Louvre.

Apprentissage de la photographie. Voyages : Cuba, Chine.

Dans les années 50, photographe du Festival d’Avignon et de la

troupe Jean Vilar - Gérard Philipe. Reportages.

Cinéaste depuis 1954. Agnès crée une société de production Ta-

maris Films pour tourner son premier film de long métrage La PointeCourte (également premier film de Philippe Noiret). Cela lui vaut le

titre de “Grand-Mère de la Nouvelle Vague”.

Depuis 1975, auto produite via Ciné-Tamaris.

Membre du Jury du festival de Cannes en 2005

Habite et travaille à Paris.

Deux longs séjours à Los Angeles avec Jacques Demy, son époux.

Il meurt en 1990.

Deux enfants.

26 - D O S S I E R D E P R E S S E -

Page 17: Semaines Cinéma Méditerranéen Lunel Prog 2009

Réalisation : Rachida Krim -

Avec : Razika Nayis, Ouassini Embarek, Fejria Deliba,

Zinedine Soualem

27- D O S S I E R D E P R E S S E -

“Pas si simple narre avec beaucoup d’intelligence et de délicatesse le thème, désormais central dans les familles im-migrées, de l’avenir personnel des enfants nés en France, en l’occurrence, ici, une jeune fille de 18 ans, Nadia, qui vitintensément les contradictions générées par la double culture, celle du pays d’origine et celle du pays de résidencedes parents.” Mouloud Mimoun - El Watan

Rachida Krim

Cinéaste d'origine algérienne résidant en France, Rachida Krim est née le 17 février 1955

à Alès. Elle a étudié la peinture aux Beaux-Arts de Montpellier et de Nîmes et a réalisé

un premier court métrage en 1992, El Fatha, un film suffisamment primé pour la convain-

cre de s’engager définitivement dans le cinéma.

En 1994, elle filme la troupe de La Fausse suivante de Marivaux, que dirige Jacques

Lassalle lors d’une tournée de la Comédie Française à l’Opéra du Caire.

Elle réalise son premier long métrage de fiction, en 1996, Sous les pieds des femmes,avec Guy Bedos, Roland Blanche et Claudia Cardinale.

Pas si SimpleRachida Krim

France - 2009 - 1h30

Pêcheurs d’Images - Pays de Lunel

25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Page 18: Semaines Cinéma Méditerranéen Lunel Prog 2009

Pêcheurs d’Images - Pays de Lunel

25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Scénario réalisation, image et son : Henri-François Im-

bert - Montage : Céline Tauss et Henri-François Imbert -

Musique originale : Silvain Vanot - Musiques addition-nelles : Hilaire Arasa, Ercan Dursun - Montage-son : Fré-

déric Maury - Mixage : Jean-François Terrient

Production : Libre cours, 2008

Distribution France : Shellac

Synopsis : Ce film part d’une rencontre, tout à fait fortuite,

entre un homme qui a joué dans un film, il y a trente ans,

et un autre, cinéaste, qui aime énormément ce film. Il s’agit

du film Mes petites amoureuses, de Jean Eustache ; et leur

rencontre se passe à Narbonne, la ville où ce film fut

tourné. Le plus jeune des deux hommes, le cinéaste, se

lance alors dans la réalisation d’un documentaire sur le

tournage de Mes petites amoureuses. Hilaire, celui qui

avait joué dans ce film, revient pour lui sur les traces de ce

tournage, et tente de reconstituer la bande qu’il formait

avec ses copains et que Jean Eustache avait décidé de fil-

mer. Et peu à peu, le documentaire sur le film d’Eustache

prend le parti de regarder le cinéma, non pas du point de

vue du spectateur, du critique ou du cinéaste, mais du point

de vue de ceux qui, sans être des acteurs professionnels,

ont joué dans le film, ont prêté leur corps, leur voix, leur his-

toire.

“Je ne savais pas ce qu’il y aurait dans ce film, mais cela devait forcément tourner au-tour des Petites amoureuses d’Eustache. C’est le point de départ et le centre du film, l’objet de notre désir commun avec le per-sonnage principal. Après cette rencontre, je me suis laissé guider vers tout ce à quoi lefilm d’Eustache pouvait conduire, tout ce qu’il pouvait réactiver par sa seule évocation,sa seule présence à nouveau dans la vie de ses protagonistes d’il y a trente ans. Et j’ai commencé à voir la vie et à la filmer sous l’éclairage particulier de ce film, et biensûr de toutes les questions qu’il conduit à se poser sur les trente années écoulées de-puis, sur ce changement d’époque que nous sommes en train de vivre et qu’il met enperspective.”

Henri François Imbert

28 - D O S S I E R D E P R E S S E -

Le Temps des amoureusesHenri-François Imbert

France - 2008 - 1h23

Page 19: Semaines Cinéma Méditerranéen Lunel Prog 2009

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Plus tard tu comprendrasAmos Gitaï

France - 2009 - 1h28

Réalisation : Amos Gitaï -Scénario : Dan Franck et Jérôme Clé-

ment d’après son livre - Adaptation : Marie-José Sanselme,

Amos Gitai - Musique : Louis Sclavis - Image : Caroline Cham-

petier - Montage : Isabelle Ingold - Son : Erwan Kerzanet.

Production : Image et Compagnie/ Norddeutscher Rundfunk

Distribution : Pierre Grise distribution

Avec : Hippolyte Girardot, Jeanne Moreau, Emmanuelle

Devos, Dominique Blanc...

Synopsis : Paris, aujourd’hui ; Victor, un homme d’une quaran-taine d’années, seul, se recueille devant un grand mur où l’on de-vine des noms gravés : le mur à la mémoire des déportés. Paris,1987. Alors que le procès de Klaus Barbie est retransmis en di-rect, on découvre Victor entouré de documents où il tente de dé-couvrir la vérité à propos de son passé familial. De son côté,Rivka, sa mère, s’active à préparer un repas. De la télévision, onentend très distinctement le début du même procès, le témoi-gnage d’une rescapée. Lors du dîner, Victor tente de faire parlersa mère qui s’y refuse. Elle fait mine de ne rien entendre ouchange de conversation, elle veut finir tranquillement sa vie, aumilieu d’objets et de souvenirs et entourée de ses enfants et pe-tits enfants. Son attitude ne fait que renforcer l’agitation de Victor.Sa femme Françoise va le soutenir dans cette reconquête de lamémoire familiale.

PLUS TARDPLUS TARDTU COMPRENDRAS

UN FILM DE AMOS GITAI

D’APRÈS LE ROMAN DE JÉRÔME CLÉMENT (ÉD. GRASSET FASQUELLE)

IMAGE ET COMPAGNIE / AGAV FILMS / FRANCE 2 PRESENTENT

JEANNE MOREAUHIPPOLYTE GIRARDOTEMMANUELLE DEVOSDOMINIQUE BLANC

DANIEL DUVAL, DENISE ARON-SCHROPFER, SAMUEL COHEN, MOUNA SOUALEMRÉALISATION AMOS GITAI SCÉNARIO DAN FRANCK et JÉRÔME CLÉMENT ADAPTÉ PAR MARIE JOSÉ SANSELME et AMOS GITAI MUSIQUE LOUIS SCLAVIS PHOTOGRAPHIE CAROLINE CHAMPETIER DÉCORS MANU DE CHAUVIGNY COSTUMES MOÏRA PIETTON-DOUGUET

PRODUCTEUR DÉLÉGUÉ SERGE MOATI UN FILM PRODUIT PAR NICOLE COLLET CONSEILLER DE PRODUCTION LAURENT TRUCHOT MONTAGE ISABELLE INGOLD SON ERWAN KERZANET MONTAGE SON SÉVERIN FAVRIAU DIRECTION DE LA FICTION FRANCE2 JEAN BIGOT, MARIE DUPUY D’ANGEAC COPRODUCTEUR FONTANA PAUL FONTEYN RTL-TVI DIRECTION DES FICTIONS PATRICK VAN DEN BOSCH NORD DEUTSCHER RUND FUNK (NDR)

AVEC LA PARTICIPATION DU CENTRE NATIONAL DE LA CINÉMATOGRAPHIE (CNC) AVEC LE SOUTIEN DE LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE EN PARTENARIAT AVEC LE CNC VENTES INTERNATIONALES ROISSY FILMS DISTRIBUTION SALLE FRANCE PIERRE GRISE DISTRIBUTION.

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29- D O S S I E R D E P R E S S E -

“La réussite du film tient à la fois à un sujet fort, qui confronte le personnage principal à des questions existentiellesprofondes, et à une forme, celle de l'enquête, propice à soutenir l'intérêt du spectateur.”

Jacques Mandelbaum - Le Monde

Amos Gitaï

Amos Gitaï est né à Haïfa en 1950 d’un père, architecte en Palestine durant les années 30. Il

fait lui-même des études d'architecture en Israël, puis à Berkeley en Californie.

En 1977, il commence à tourner des documentaires pour la télévision israélienne. Dans HouseHouseréalisé en 1980, le cinéaste questionne inlassablement l'espace.

En 1982, son Journal de campagneJournal de campagne, tourné en pleine guerre du Liban, déclenche une vive

polémique qui le contraint à quitter Israël pour Paris où il continue d'étudier les thèmes de l'exil

et de l'immigration, tout en se partageant équitablement entre les documentaires et les fictions.

En1986, son premier long métrage EstherEsther est présenté au Festival de Cannes en section pa-

rallèle.

Amos Gitaï revient en Israël à partir de 1993, d'où il tourne des films sur les destins croisés de

ceux qui composent l'histoire de son pays. En 1999, pour KadoshKadosh, en 2000 pour KippourKippour, en

2002 pour sa participation à la réalisation du film collectif 11'09''0111'09''01, et en 2005 pour FreeFreezonezone, il monte les marches du Festival de Cannes. Trois ans plus tard, Amos Gitaï livre DésengagementDésengagement, un drame

familial tourné en Israël, sur fond de détournement de Gaza.

Page 20: Semaines Cinéma Méditerranéen Lunel Prog 2009

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

La Terre parle arabeMaryse Gargour

Grèce, 2007, 1h01

PRIX CMCA 2008

Réalisation : Maryse Gargour - Image : Hanna Abu Saada, Ste-

lios Apostolopoulos - Son : Alaa Khoury - Montage : Despina

Kontargyri

Production : Bad Movies, Grèce.

Ventes : Julie Trouvé, 3 rue Caron, 92240 Malakoff, France

Tél : +33 (0)6 11 70 30 95 - E-mail : [email protected]

Synopsis : à la fin du 19ème siècle, le Sionisme, mouvement poli-

tique minoritaire, apparaît sur la scène internationale. Théorisé par

ses leaders historiques, il traduit le désir de créer un Etat juif

quelque part dans le monde, et surtout en Terre de Palestine. Or, à

cette époque et depuis des millénaires, "la terre parle arabe", la Pa-

lestine étant habitée par le peuple arabe de Palestine, les Palesti-

niens. Comment concilier alors pour les leaders sionistes leurs

ambitions politiques et la réalité palestinienne de la fin du XIXème

siècle ? La solution est prévue bien avant la Déclaration de Balfour

de 1917. Les leaders sionistes élaborent des plans, mettent en

place, puis organisent le transfert de la population arabe palesti-

nienne hors de sa terre. Tous les moyens seront utilisés, et surtout

la force et la brutalité�

Le 2 novembre 1917, en pleine guerre mondiale, le ministre britannique des Affaires étrangères, Lord Balfour, publieune lettre où il indique que son gouvernement est disposé à créer en Palestine un “foyer national juif”.Cette lettre ouverte n'a pour les Anglais d'autre intérêt que de rassurer les juifs américains, plus portés à soutenir lesPuissances centrales qu'une alliance où figure la Russie au passé lourdement antisémite. Mais elle va légitimer trenteans plus tard la création de l'État d'Israël. Adressée au baron de Rothschild, la lettre a été en fait rédigée en étroiteconcertation avec ce dernier qui préside l'antenne anglaise du mouvement sioniste.Le 14 mai 1948, David Ben Gourion, président du Conseil national juif, proclame officiellement la naissance de l'Étatd'Israël. L'événement s'inscrit dans la légalité internationale. À l'ONU (Organisation des Nations Unies), il a été prévuen effet de partager l'ancienne province ottomane de Palestine entre cet État et un État palestinien regroupant les po-pulations de langue arabe. (Revue Hérodote)

Maryse Gargour

Née à Jaffa, Maryse Gargour est diplômée de l’Institut Français de Presse et a en-

trepris un doctorat de 3ème cycle en Sciences de l’Information à l’Université Paris

II Panthéon.

Elle a été journaliste et productrice à l’Office de Radio Diffusion Télévision française

à Beyrouth, puis a rejoint l’UNESCO à Paris, au Conseil International du Cinéma et

de la Télévision. Elle a également été journaliste indépendante pour des chaînes de

télévision étrangères à Paris.

Elle a tourné les documentaires : Une palestinienne face à la PalestineUne palestinienne face à la Palestine,

Le Pays de BlancheLe Pays de Blanche, La Terre parle ArabeLa Terre parle Arabe, et a écrit et produit les docu-

mentaires : Jaffa la MienneJaffa la Mienne, Loin de FalastinLoin de Falastin.

30 - D O S S I E R D E P R E S S E -

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Les CitronniersE r a n R i k l i s

France/Allemagne/Israël - 2008 - 1h46

Réalisation : Eran Riklis - Scénario : Suha Arraf et Eran Riklis

- Image : Rainer Klausmann (BVK) - Montage : Tova Asher -

Musique : Habib Shehadeh Hanna - Son: Gil Toren, Ashi Milo

et Hervé Buirette

Production : Eran Riklis Productions Ltd, Israël - Mact Produc-

tions, France.

Distribution : Océan Films, France

Avec : Hiam Abbass - Ali Suliman - Rona Lipaz-Michael - Doron

Tavory - Tarik Copty

Synopsis : Salma vit dans un petit village palestinien de Cisjor-

danie situé sur la Ligne verte qui sépare Israël des Territoires oc-

cupés. Sa plantation de citronniers est considérée comme une

menace pour la sécurité de son nouveau voisin, le ministre israé-

lien de la Défense. Il ordonne à Salma de raser les arbres sous

prétexte que des terroristes pourraient s’y cacher. Salma est bien

décidée à sauver coûte que coûte ses magnifiques citronniers.

Quitte à aller devant la Cour Suprême afin d’y affronter les redou-

tables avocats de l’armée soutenus par le gouvernement. Mais

une veuve palestinienne n'est pas libre de ses actes surtout

lorsqu’une simple affaire de voisinage devient un enjeu stratégique

majeur. Salma va trouver une alliée inattendue en la personne de

Mira l'épouse du ministre. Entre les deux femmes s’établit une

complicité qui va bien au-delà du conflit israélo-palestinien.

31- D O S S I E R D E P R E S S E -

« Décidemment, de film en film, Eran Riklis excelle à pointer l'absurdité, tour à tout écœurante et hilarante, consubs-tantielle à cette région du monde. » Franck Garbarz - Positif

« Riklis a compris que le cinéma ne se fait jamais mieux entendre que quand il parle bas, que les souffrances nesont jamais plus ressenties que quand les personnages répugnent à les afficher. »

Pascal Mérigeau - Le Nouvel Observateur

Eran Riklis

Né en 1954 à Jérusalem, est élevé aux États-Unis, au Canada et au Brésil. Eran

Riklis travaille dans le cinéma depuis 1975. Il est marié à une réalisatrice prénom-

mée Dina et père de deux enfants : Tammy, un journaliste pigiste, et Jonathan, un

pianiste de jazz. Il vit aujourd’hui à Tel Aviv, mais se considère comme un citoyen

du monde.

Diplômé en 1982 de la National Film School de Beaconsfield, en Angleterre, il signe

son premier long métrage, On a Clear Day You Can See DamascusOn a Clear Day You Can See Damascus, un thril-

ler politique tiré d'une histoire vraie, en 1984. Sept ans plus tard, il tourne CupCupFinalFinal, salué par la critique internationale et sélectionné dans plusieurs festivals

dont Venise et Berlin, puis Zohar, qui s’impose comme le plus grand succès du box-

office israélien des années 90. Eran Riklis réalise ensuite Vulcan JunctionVulcan Junction, un

hommage nostalgique au rock and roll, puis TemptationTemptation, l’adaptation d’un best-seller israélien. C’est alors qu’il signe

La Fiancée syrienne La Fiancée syrienne qui obtient dix-huit récompenses internationales parmi lesquelles le Prix du public du festival

de Locarno, le Grand Prix des Amériques et les Prix de la critique internationale (Fipresci) et du public au festival des

films du monde de Montréal.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Z32Avi Mograbi

France/Israel - 2008 - 1h21

Scénario et réalisation : Avi Mograbi - Image : Philippe Bellaïche

- Musique : Noam Enbar - Montage image : Avi Mograbi - Mon-tage son et mixage : Dominique Vieillard - Effets spéciaux :

Eran Feller.

Production : Avi Mograbi, Les Films d’ici / Serge Lalou en co-

production avec Le Fresnoy - Studio National des Arts Contem-

porains.

Distribution : Les Films du Losange.

Synopsis : Un ex-soldat israélien a participé à une mission de

représailles dans laquelle deux policiers palestiniens ont été tués.

Il cherche à obtenir le pardon pour ce qu'il a fait. Sa petite amie

ne pense pas que ce soit si simple, elle soulève des questions

qu'il n'est pas encore capable d'affronter. Le soldat témoigne vo-

lontairement devant la caméra tant que son identité n'est pas dé-

voilée. Le cinéaste, tout en cherchant la solution adéquate pour

préserver l'identité du soldat, interroge sa propre conduite poli-

tique et artistique.

« Z32 désigne un numéro d’archives concernant les témoignages des soldats qui se sont livrés à la vendetta dans lesterritoires occupés. Si le titre n’était pas déjà pris, le film pourrait être rebaptisé « Chantons sous l’occupation » puisqueMograbi transforme ses impressions en karaoké pour alterner avec les monologues d’un des soldats concernés. Lescommentaires du cinéaste sont atroces mais soudain mélodieux, grâce au petit orchestre qui l’accompagne sur lemode du piano bar. » Julien Welter - Arte TV

Avi Mograbi

Né en 1956, Avi Mograbi fait des études d'art à l'Ecole d'Art de Ramat Hasharon et des

études de philosophie à l'Université de Tel Aviv.

Depuis 1989, sa production fait alterner courts métrages de fiction, documentaires et ins-

tallations vidéo. Nombre de ses oeuvres ont été séléctionnées et primées dans les festival

du monde entier, parmi lesquelles :

1989, DeportationDeportation : Dragon d'argent au Festival de court métrage de Cracovie / Prix du

meilleur montage à l’Institut du Film Israélien,

1994, La ReconstructionLa Reconstruction : Prix du meilleur documentaire - Institut du Film Israélien,

2002, Août (avant l'explosion)Août (avant l'explosion) : Prix de la Paix au Festival de Berlin / Prix du meilleur

film au Festival It’s all true de Sao Paulo / Prix Michael Moore du meilleur documentaire au

Festival du film Ann Arbor,

2004, DétailDétail : Grand Prix au Festival de Cinéma de Bilbao / Prix Aprile au Festival du Film de Milan / Prix Michael

Moore du meilleur documentaire au Festival du film Ann Arbor,

2005, Pour un seul de mes deux yeuxPour un seul de mes deux yeux : Festival International du Film de Cannes / Sélection officielle Festival In-

ternational du Film de New York,

2006, Mrs Goldstein.Mrs Goldstein.

32 - D O S S I E R D E P R E S S E -

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

GomorraMatteo Garrone

Italie - 2008 - 2h15

33- D O S S I E R D E P R E S S E -

Réalisation : Matteo Garrone - D’après l’œuvre de Roberto Sa-

viano - Scénario : Maurizio Braucci, Ugo Chiti, Gianni Di Gre-

gorio, Matteo Garrone, Massimo Gaudioso, Roberto Saviano -

Image : Marco Onorato - Montage : Marco Spoletini - Mon-tage du son : Daniela Cassani

Production : Fandango en collaboration avec Rai Cinema

Distribution : Le Pacte

Avec : Salvatore Abruzzese, Gianfelice Imparato, Maria Na-

zionale, Toni Servillo, Carmine Paternoster, Salvatore Canta-

lupo, Marco Macor, Ciro Petrone, Gigio Morra, Zhang Ronghua

Synopsis : « On ne partage pas un empire d’une poignée de

main, on le découpe au couteau. » Cet empire, c’est Naples

et la Campanie. Gomorrhe aux mains de la Camorra. Là-bas,

une seule loi : la violence. Un seul langage : les armes. Un

seul rêve : le pouvoir. Une seule ivresse : le sang.

Nous assistons à quelques jours de la vie des habitants de ce

monde impitoyable. Sur fond de guerres de clans et de trafics

en tous genres, Gomorra raconte les destins croisés de :

Toto, Don Ciro et Maria, Franco et Roberto, Pasquale, Marco

et Ciro. Fresque brutale et violente, Gomorra décrit avec une

incroyable précision les cercles infernaux de la Camorra na-

politaine pour mieux nous y entraîner. Gomorra est tiré du

best-seller de Roberto Saviano et s’inspire de faits réels.

“Dans Gomorra, le livre, best-seller en Italie depuis sa parution en 2006, Roberto Saviano montre l'horreur des pra-tiques mafieuses et leur poids grandissant au sein de l'économie transalpine. (...) Le réalisateur et ses coauteurs ontsu prélever dans le récit de Saviano des intrigues, des situations que le scénario entrecroise pour en tirer une sorted'ample chronique criminelle, un tableau de la délinquance locale, grande ou petite. Se succèdent ainsi des éclatsde violence ultra spectaculaires, comme la tuerie très « scorsésienne » par laquelle s'ouvre le film, et la description,plus inattendue, plus passionnante, de diverses procédures.” Aurélien Ferenczi - Télérama

Matteo Garrone

Matteo Garrone est né à Rome en 1968. Après avoir obtenu le Diplôme de Lycée artis-

tique en 1986, il commence à travailler comme assistant-opérateur pour se consacrer en-

suite entièrement à la peinture. En 1996, il remporte le Prix du Meilleur court-métrage au

Sacher Festival pour SilhouetteSilhouette. L’ année suivante, il réalise, avec sa propre maison de

production Archimede, son premier long métrage, Terra di MezzoTerra di Mezzo, lauréat au Festival du

Cinéma Jeunes à Turin, du Prix Spécial du Jury et du Prix Cipputi.

En 1998, il tourne le documentaire Oreste Pipolo, fotografo di matrimoniOreste Pipolo, fotografo di matrimoni à Naples.

Et, toujours la même année, son second long métrage, Les HôtesLes Hôtes, reçoit le Prix Kodak

au Festival du Cinéma de Venise. Ce film obtient également la Mention Spéciale au Fes-

tival d’ Angers, le Prix du Meilleur Film au Festival de Valence et le Prix Kodak au Festival

de Messine. Son troisième long métrage, Roman SummerRoman Summer, réalisé en 2000 a fait partie

de la Sélection officielle du Festival de Venise. Mais c’est avec L’ Étrange MonsieurL’ Étrange MonsieurPeppinoPeppino, en 2002, qu’il remporte le plus vif succès auprès de la critique et du public. En 2005 il est en compétition

au 54e Festival du Cinéma de Berlin avec le film Premier amourPremier amour qui remporte l’Ours d’Argent pour la Meilleure Mu-

sique. Toujours pour la meilleure musique, il remporte le Ruban d’Argent et le David de Donatello.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

34 - D O S S I E R D E P R E S S E -

Idée et scénario : Gianni Romoli et Ferzan Ozpetek -

Image : Gianfilippo Corticelli - Son : Marco Grillo - Mon-tage : Patrizio Marone - Musique : Giovanni Pellino

alias Neffa

Production : R&C Produzioni

Distribution : UGC Distribution, France

Avec : Stefano Accorsi, Margherita Buy, Pierfrancesco Fa-

vino, Serra Yilmaz, Ennio Fantastichini, Ambra Angiolini,

Luca Argentero, Filippo Timi, Michelangelo Tommaso, Mi-

lena Vukotic, Luigi Diberti, Lunetta Savino.

Synopsis : « Pour moi, ce n'est pas la sexualité des gens

qui compte mais les gens eux-mêmes, leurs droits. » Da-

vide, écrivain de contes pour enfants, et son compagnon,

Lorenzo, un publicitaire jeune et ambitieux, ont pour habi-

tude de réunir autour de leur table un cercle d'amis qui se

retrouvent pour partager leur quotidien. Il y a là Antonio, un

banquier en pleine crise existentielle, et sa femme Ange-

lica, psychologue de renom ; Neval, une traductrice turque

prolixe et indiscrète, et son mari, un policier timide ; Sergio,

un homosexuel quinquagénaire, amer et sarcastique ; Ro-

berta, une jeune femme passionnée d'astrologie, et Paolo,

diplômé en médecine, qui vient de se découvrir bisexuel.

« Aidé par des comédiens complices qui ont souvent joué sous sa direction, Ozpetek met en scène sans grandilo-quence les choses essentielles de la vie : l'amour, l'amitié, la douleur, la mort... » Jean A. Gili - Positif

Ferzan Özpetek

Réalisateur turco-italien, Ferzan Özpetek est né le 3 février 1959 à Istanbul. Il s'installe en

Italie dès la fin des années 1970, à Rome, où il a suivi des cours d'histoire de l'art et de réa-

lisation à l'université La Sapienza. Il commence sa profession dans les années 1980 en tant

qu'assistant réalisateur, mais il se fait connaître auprès du grand public par ses films à thème

homosexuel. Son premier film, HammamHammam, date de 1997. Le succès arrive avec Le FateLe Fateignorantiignoranti, paru en 2001. C'est l'histoire d'une femme qui devient veuve et découvre que son

mari menait une relation avec un homme depuis des années. En 2003 il gagne le Prix David

di Donatello pour le meilleur film avec La Finestra di fronteLa Finestra di fronte, un mélange délicat de vie

quotidienne et de mémoire retrouvée qui s'entrelacent et mènent les personnages vers la dé-

couverte du sens de leur vie. Il poursuit sa recherche du spirituel en 2005 avec CuoreCuoresacrosacro, véritable roman de transition traduit en images, où la jeune protagoniste abandonne

la cuirasse de femme durcie et déterminée par sa carrière pour cultiver l'amour vers les au-

tres et pour soi-même. Son dernier film, Saturno controSaturno contro, est sorti dans les salles italiennes le 23 février 2007. C'est

l'histoire d'un groupe d'amis, qui est bouleversé par la mort accidentelle de celui d'entre eux qui voulait à tout prix que

le groupe reste uni pour toujours. Une réflexion subtile sur l'importance de l'amitié face aux chagrins de la vie.

Saturno ControFerzan Ozpetek

Italie - 2007 - 1h50

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Je veux voirJoana Hadjithomas et Khalil Joreige

Liban - 2008 - 1h15

Réalisation : Joana Hadjithomas, Khalil Joreige - Image : Ju-

lien Hirsch - Son : Guillaume Le Braz, SylvainMalbrant, Emma-

nuel Croset - Montage : Enrica Gattolini - Musique :Scrambled Eggs – Joseph Ghosn /Discipline.

Production : Mille et une productions (France) - Abbout pro-

ductions (Liban).

Distribution : Shellac.

Avec : Catherine Deneuve, Rabih Mroué

Synopsis : Juillet 2006. Une guerre éclate au Liban. Une nou-

velle guerre mais pas une de plus, une guerre qui vient briser les

espoirs de paix et l’élan de notre génération de trentenaires.

Nous ne savons plus quoi écrire, quelles histoires raconter,

quelles images montrer. Nous nous demandons : « Que peut le

cinéma ? ». Cette question, nous décidons de la poser vraiment

avec l’aide d’une « icône », une comédienne qui représente

pour nous le cinéma, Catherine Deneuve. Elle va rencontrer à

Beyrouth notre acteur fétiche, RabihMroué. Ensemble, ils par-

courent les régions touchées par le conflit. À travers leurs pré-

sences, leur rencontre, nous espérons retrouver une beauté que

nos yeux ne parviennent plus à voir. Une aventure imprévisible,

inattendue commence alors�

35- D O S S I E R D E P R E S S E -

Documentaire ou fiction ?“Il est très difficile de faire la part des choses dans ce film. Nous connaissions très bien les lieux, les aventures vécuespar Catherine et Rabih dans le film, nous les avions nous-mêmes vécues pour la plupart, et écrites dans le scénario.Le scénario du film ressemble beaucoup au film fini. Pourtant, tout ce qui advient est de l’ordre de l’aventure docu-mentaire. Les acteurs ne savent pas vraiment ce qui leur arrive, où ils vont. On les a mis dans des situations que l’onavait déjà vécues mais il y a eu des accidents, des choses que l’on n’attendaient pas et que l’on a intégrées au film.Dans notre travail de plasticiens et de cinéastes, on explore souvent ce genre de dispositif. Attendre que quelquechose advienne, qu’une réalité surgisse dans le plan, accepter d’être dépassé par elle� Nous l’avons été particuliè-rement avec ce film ! Nous avons vécu une vraie aventure cinématographique.”

Joana Hadjithomas et Khalil Joreige

Joana Hadjithomas et Khalil Joreige

Nés à Beyrouth, ils travaillent conjointement en tant que plasticiens et cinéastes.

Ils ont réalisé des courts-métrages, RamadRamad (Cendres) en 2003 et Open the door,Open the door,pleaseplease (du film collectif EnfancesEnfances) en 2007 et des longs-métrages de fiction Al BaytAl Baytel zaher el zaher (Autour de la maison rose) en 1999 et A Perfect DayA Perfect Day en 2006. Ils ont éga-

lement réalisé des documentaires tels que Khiam en 2000 ou El film el maEl film el maģģoud oud (Le

Film perdu) en 2003 et KhiamKhiam 2000-2007 en 2008. Leurs films ont été présentés dans

un très grand nombre de festivals où ils ont reçu de nombreux prix et ont été accueillis

avec enthousiasme tant par la critique que par les spectateurs. Leur travail cinémato-

graphique s’accompagne d’une recherche dans les arts plastiques. Ils ont ainsi créé

plusieurs installations photo ou vidéo et exposent régulièrement dans des centres d’art,

des musées ou des galeries. Le 11 décembre 2008, le Musée d’art moderne de la ville

de Paris a accueilli leur exposition individuelle. Ils enseignent à l’université au Liban et

participent à de nombreuses publications.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Où vas-tu Moshé ?Hassan Benjelloun

Maroc - 2007 - 1h30

Scénario et réalisation : Hassan Benjelloun - Image :Kamal Derkaoui - Montage : Aube Foglia - Son : Fawzi

Thabet, Philippe Attié, Luc Boudrias.

Production : Bentaqerla Productions, Productions Jeux

d'Ombres

Avec : Simon Elbaz, Abdelkader Lotfi, Hassan Essakalli,

Mohamed Tsouli, Rim Shmaou

Synopsis : au début des années 1960, après l'indépen-

dance du Maroc, de nombreux juifs marocains quittent

clandestinement le pays pour Israël. Les juifs de la petite

ville de Bejjad, eux, s'organisent en secret autour de leur

rabbin pour préparer ces départs. Une inquiétude cepen-

dant : Berbeq'ha, le fou qui se prend pour un général,

pourra-t-il partir ? Lorsqu'il apprend que les juifs partent, et

qu'ils partent tous, Mustapha, le gérant du seul bar de Bej-

jad, panique. Si tous les non musulmans quittent la ville, le

bar devra fermer selon la loi. Comment éviter la fermeture

du bar ? En retenant un Juif ! L'idée vient de Hassan, le fils

de Mustapha, amoureux de Rachel, la fille de Shlomo.

Qu'adviendra-t-il du bar de Bejjad ?

“Le cinéma de Benjelloun est un cinéma qui dit plus qu'il ne suggère, qui pointe du doigt plus qu'il ne désigne du re-gard, aurait dit le critique Serge Daney. Non que tout soit dit dans le dialogue, mais parce que tout le film est construitautour d'une volonté d'engagement. Aussi bien dans Jugement d'une femme, qui témoignait de la mouvance cher-chant à redonner ses droits à la femme marocaine, que dans La Chambre noire qui revenait sur la répression durantles années de plomb pour montrer combien elles ont poussé les jeunes dans les bras des islamistes, il cherche àbousculer sa société, non sans prendre les risques correspondants. Où vas-tu Moshé ? est en parfaite continuitéavec cette double démarche de participer à la réconciliation du peuple marocain avec son Histoire tout en la regardanten face et d'essayer de faire évoluer les mentalités pour conjurer la menace intégriste.” Olivier Barlet - Africultures

Hassan Benjelloun

Cinéaste né le 12 avril 1950 à Settat. En 1976, il obtient un diplôme en pharmacie, puis en 1983,

un diplôme en réalisation du Conservatoire libre du Cinéma Français (CLCF) à Paris. Deux ans

plus tard, il fonde la société de production Film Maghreb avec Mohamed Reggab, puis en 1992,

une autre société Cinéastes Associés, avant de créer en 1995 : Bentaqerla Film. Il a réalisé en

vidéo de nombreux films dont Maroc BedelMaroc Bedel (1983), Settat, la ville de l’an 2000Settat, la ville de l’an 2000 (1992), MonMonsamedi soirsamedi soir (1998). On lui doit aussi : La Fête des autres La Fête des autres (1990), YaritYarit (1993), , Les AmisLes Amisd’hierd’hier (1998), Jugement d’une femmeJugement d’une femme (2000), Les Lèvres du silence Les Lèvres du silence (2001), Le PoteLe Pote(2002), La Chambre noire La Chambre noire (2004), Où vas-tu Moshé ? Où vas-tu Moshé ? (2007).

36 - D O S S I E R D E P R E S S E -

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Le Sel de la merAnnemarie JacirPalestine - 2008 - 1h49

Réalisation et scénario : Annemarie Jacir - Image : Benoit

Chamaillard (Afc) - Son : Eric Vaucher, Peter Flamman - Mon-tage : Michèle Hubinon - Musique originale : Kamran Raste-

gar

Production : JBA Production (France), Philistine Films (Pales-

tine), Thelma Film AG (Suisse), Tarantula (Belgique), Louver-

ture Films (USA), Clarity World Films (UK), Augustus Film

(Pays-Bas), Mediapro (Espagne), Télévision Suisse Romande

Distribution : Pyramide distribution

Avec : Suheir Hammad, Saleh Bakri, Riyad Ideis

Synopsis : Soraya, 28 ans, née et élevée à Brooklyn, décide

de rentrer s’installer en Palestine, le pays d’où sa famille s’est

exilée en 1948. Dès son arrivée à Ramallah, Soraya cherche à

récupérer l’argent de ses grand-parents gelé sur un compte à

Jaffa mais elle se heurte au refus de la banque. Sa route croise

celle d’Emad, un jeune palestinien qui, au contraire d’elle, ne

souhaite qu’une chose, partir pour toujours. Pour échapper aux

contraintes liées à la situation du pays mais aussi pour gagner

leur liberté, Soraya et Emad devront prendre leur destin en

main quitte à transgresser les lois. Dans cette course à la vie,

ils nous emmèneront sur les traces de leur Histoire en Palestine

perdue.

37- D O S S I E R D E P R E S S E -

“Quand Soraya, petite-fille de réfugiés palestiniens élevée à New York, découvre la terre de ses ancêtres, c'est unpèlerinage douloureux, magique, décisif. En 1948, l'Etat d'Israël s'est créé au prix de la “nakba”, la catastrophe enarabe : le déplacement de centaines de milliers d'Arabes, dont les familles des deux comédiens, Suheir Hammadet Saleh Bakri. Ainsi se confondent-ils avec leurs personnages qui ont eux aussi reçu la colère en héritage et vontpartir à la conquête de cette terre volée, de ces ruines interdites. Et de l'illusion d'une liberté.”

Juliette Bénabent - Télérama

Annemarie Jacir

Née le 17 janvier 1974, à Bethlehem, en Palestine, Annemarie Jacir vit en Arabie Saou-

dite jusqu'à ses 16 ans, âge auquel elle part étudier aux États-Unis. Elle travaille un temps

dans l'industrie cinématographique à Los Angeles, puis retourne sur les bancs de l'uni-

versité pour obtenir un master en cinéma à New York.

Elle fonde par la suite sa propre société de production indépendante, Philistine Films,

qui participe du développement du cinéma dans le monde arabe et enseigne, notam-

ment à la Columbia University. En 2008, elle présente son premier long métrage, Le SelLe Selde la merde la mer, dans la section Un Certain Regard, au Festival de Cannes. Le film évoque

le retour difficile d'une Palestinienne sur sa terre natale.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Les Trois singesNuri Bilge CeylanTurquie - 2008 - 1h49

Réalisation : Nuri Bilge Ceylan - Scénario : Ebru Ceylan,

Ercan Kesal, Nuri Bilge Ceylan - Image : Gökhan Tiryaki -Son : Murat Senürkmez, Umut Senyol, Olivier Goinard -Montage : Ayhan Ergürsel, Bora Göksingöl, Nuri Bilge

Ceylan.

Production : Zeynofilm (Turquie), NBC Film (Turquie),

Pyramide Productions (France), BIM distrubuzione

(Italie), en association avec IMAJ.

Distribution : Pyramide Distribution

Avec : Yavuz Bingöl, Hatice Aslan, Ahmet Rıfat Sun-

gar, Ercan Kesal

Synopsis : Une famille disloquée à force de petits se-

crets devenus de gros mensonges tente désespéré-

ment de rester unie en refusant d’affronter la Vérité.

Pour ne pas avoir à endurer des épreuves et des res-

ponsabilités trop lourdes, elle choisit de nier cette

Vérité, en refusant de la voir, de l’entendre ou d’en

parler, comme dans la fable des « trois singes ». Mais

jouer aux trois singes suffit-il à effacer toute Vérité ?

“Découvert en France au début des années 2000 avec Nuages de mai, Nuri Bilge Ceylan s’est imposé en quelquesfilms (Uzak, puis Les Climats) comme un héritier tardif du grand cinéma moderne européen, un descendant turcd’Antonioni et Bergman dont l’art se fonde sur la minutie quasi picturale des plans, la qualité des silences, l’intensitécontemplative, l’étude des variations indicibles qui nouent (ou dénouent) les êtres.De la modernité cinématographique, Ceylan a aussi hérité d’une certaine proximité entre ce qui se joue des deuxcôtés de la caméra” Serge Kaganski - Les Inrocks.com

Nuri Bilge Ceylan

Né en Turquie en 1958, Nuri Bilge Ceylan termine une formation d’ingénieur avant d’ap-

prendre la mise en scène à l’université. Après KozaKoza, un court métrage sélectionné à

Cannes en 1996, il tourne son premier long métrage, KasabaKasaba, en 1998. Cette chronique

intimiste sur la vie de trois générations d’une même famille dans une ville typique de Tur-

quie obtient le prix spécial du jury au festival Premiers plans d’Angers. Le réalisateur stam-

bouliote est découvert par le cinéma international en 2000, à Berlin, grâce à Nuages deNuages demaimai, son deuxième long métrage, alors nominé pour l’Ours d’or. UzakUzak, sur fond de crise

économique turque, a été couronné à Cannes 2003 : grand prix et prix d’interprétation

masculine à ses deux acteurs principaux. Il nous revient en 2006, à nouveau sélectionné

à Cannes, avec un drame psychologique à la Bergman, Les ClimatsLes Climats.

Traçant sa route en solitaire, Nuri Bilge Ceylan est le plus talentueux des représentants

du cinéma indépendant turc. Il s’intéresse aux problèmes d’aujourd’hui : impact de la vie moderne sur ses conci-

toyens, déracinement, etc. Sa manière impressionne par son économie et son absence d’affectation. Nul doute que

son œuvre, courte encore, nous apportera dans le futur de bien belles surprises.

38 - D O S S I E R D E P R E S S E -

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39- D O S S I E R D E P R E S S E -

Les Fables en délire (3ème et 4ème parties) de Fabrice Luang-VijaFrance / Belgique - 2005 - 11’ - dessin par ordinateur en 2D

Synopsis : Prenez des animaux de la brousse, de la ferme ou de la forêt, tous aussi zin-

zins les uns que les autres, et faites les se rencontrer. Une série de jeux amoureux ou ab-

surdes vont s'enchaîner : la vache se déguise en éléphant pour lui plaire, le lion traverse les

airs en surfant sur d'énormes vagues de lait ou encore le cochon se gave de brochettes de

fruits exotiques !

L'auteur : né en 1967, Fabrice Luang-Vija a suivi des études littéraires, puis s'est spécialisé dans le langage audiovi-

suel à l'Université de Grenoble et Valenciennes. A partir de 1990, il acquiert une expérience approfondie dans les do-

maines de la vidéo, du multimédia et des nouvelles technologies infographiques. En 2000, il réalise son premier

court-métrage d'animation « Square Couine », et commence à partir de 2002 la série « Les Fables en Délire » dont

les deux premiers volets sont sortis en salles en 2005 dans le programme « Fables d'été, Fables d'hiver ».

L’Oiseau à Réaction de Jan Locher et Thomas HinkeAllemagne - 2006 - 5 mn

Synopsis : un trio d’oisillons tout juste tombés du nid s’exerce gaiement à chanter haut et fort tan-

dis qu’un drôle de compère à moteur vient en permanence les perturber. Avec plus d’un tour dans

leur sac, ils vont savoir prendre leur revanche...

Les auteurs : né en 1981, Jan Locher suit en 2002 des études à l'International Film School de Cologne dans la sec-

tion animation. Depuis 2003, Il est étudiant à la Filmakademie de Baden Württemberg, où il se spécialise en 2D/3D.

Né en 1978 , Thomas Hinke a suivi pendant un an une formation en animation et graphisme numérique et s'est spé-

cialisé en animation 3D.

Les Trois boucs (Three Goats) de Heikki PrepulaFinlande - 2001 - 4 mn

Synopsis : Tois boucs sautent dans les prairies à la recherche de quelques fleurs à se mettre

sous la dent. Ils aperçoivent un énorme tas de boutons d’or de l’autre côté de la rivière mais le

seul moyen d’y accéder est de passer sur un pont gardé par une créature bien étrange...

L'auteur : né en 1939, Heikki Prepula a publié en tant que journaliste 4500 dessins de presse et de nombreuses

bandes dessinées. Cet animateur autodidacte travaille dans les années soixante, pour la télévision, à la réalisation

de films pour enfants. C’est en 1973 qu’il devient réalisateur indépendant de films destinés essentiellement au jeune

public. Il totalise à ce jour une trentaine d’oeuvres parmi lesquelles figurent ses courts mérages les plus connus en

france : La Locomotive (1978), Le Navet (1982), Le Chapeau magique (1987) et Le Cochon volant (1994).

Lunolin, petit naturaliste de Cécilia Marreiros MarumF r a n c e / B e l g i q u e - 2 0 0 5 - 7’ 45

Synopsis : Lunolin, un petit garçon de cinq ans rencontre, au hasard d'une ballade dans les

bois, deux hérissons. Malgré tous les mauvais tours qu'il leur joue, il pense être leur ami et se

sent trahi quand un beau matin, les hérissons ont pris la fuite. Lunolin décide alors de leur of-

frir toute son affection.

L'auteur : née en 1969, Cécilia Marreiros Marum se forme au cinéma d’animation à l’école de la Cambre de Bruxelles.

Elle réalise plusieurs courts métrages, dont Dessin d’enfant, en 1993, L' Insomnie pastorale, en 1997 et Les Bal-lons ne reviennent jamais en 2000 et Bonhommes, sorti en salles en 2005 dans le programme Fables d’été, Fa-bles d’hiver.

Jeune Public

Fabuleuses Fabulettes

Pêcheurs d’Images - Pays de Lunel

25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Page 30: Semaines Cinéma Méditerranéen Lunel Prog 2009

Pêcheurs d’Images - Pays de Lunel

25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Nocturna la nuit magiqueAdrià Garcia et Victor Maldonado

Espagne - 2007 - 1h20

Scénario et réalisation : Adrià Garcia et Victor Maldonado -

Musique : Nicolas Errera.

Production : Filmax International S.A., Espagne - Animakids

Productions, France

Distributeur : Gebeka Films

Synopsis : Qu’est-ce qui rend la nuit si mystérieuse ? Qui se

cache derrière toutes ces choses inexplicables qui arrivent à la nuit

tombée ? Qu'est-ce qui fait que l’on s’endort et que l’on rêve ?

Pourquoi se réveille-t-on la bouche sèche, les cheveux en bataille,

nos pieds pendants sur le côté du lit ? Que devient notre deuxième

chaussette ? Et qu’en est-il de ce besoin irrépressible d'aller faire

pipi ? Se pourrait-il qu’il y ait quelqu'un, quelque part, qui s'assure

du bon déroulement de toutes ces choses ?

Dans l’orphelinat où vit Tim, la vie se déroule au rythme des par-

ties de ballon dans la cour, des courses-poursuites dans les cou-

loirs et des moqueries entre camarades... Un soir, alors que tout le

monde dort, Tim voit tomber du ciel “son” étoile, Adhara, à qui il a

l’habitude de se confier avant de se coucher. Voulant suivre sa

chute, il glisse du toit où il s’est perché et est miraculeusement se-

couru par le Berger des Chats. Allant de surprises en surprises,

Tim découvre que toute une organisation incroyable et insoupçon-

née régit le monde de la nuit, sous le contrôle avisé de Moka. Tim

rencontre les personnages qui rendent la nuit si magique et par la

même, découvre que ce nouveau monde est en danger...

“La première chose qui marque à la vision du premier métrage de Victor Maldonado et Adrià Garcia, c'est l'équationparfaite que constitue le cocktail musical et graphique de l'oeuvre, et surtout son efficacité. Par les temps qui courentil devient bien rare d'être émerveillé à ce point par une histoire qui n'a d'autre prétention que de nous faire voyager,petits comme grands, dans un univers à la fois merveilleux et original. Tout en nous proposant une histoire qui, si ellen'est pas complexe, a le mérite d'embrasser son sujet et de le traiter à fond, sans fioriture outrancières ni débordementsscénaristiques pompeux.” David Brami - DVDrama.com

Victor Maldonado et Adrià Garcia

Ces deux jeunes réalisateurs espagnols ont travaillé dans les studios suivants :

D´Ocon Films productions

FIX AND FOXY : développement des personnages

PEPPERCORNS : création des personnages

MYTHS AND LEGENDS

KUMBA

Cromosoma

LES TRES BESSONES (série télé) layouts

BRB Internacional

FANTAGHIRÓ (série télé) story-board et création visuelle.

Animal Studio (co-fondateurs) Animation et illustration

Filmax animation

GOOMER : Story-board et dessin des personnages

MANOLITO GAFOTAS : Story-board et dessin des personnages

LUMP’S FOREST : Modèles

LE CID THE LEGEND : Direction artistique

NOCTURNA LA NUIT MAGIQUE : Scénario, direction artistique et réalisation

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Petits Héros (Giborim Ktanim)Itay Lev

Israël - 2008 - 1h16

Réalisation : Itay Lev - Image : Ofer Harari - Musique :Jonathan Bar Giora - Montage : Gila Cohen - Décors :Miguel Markin - Son : Gil Toren

Production : Dvash Productions Ltd, Israël

Distributeur : Les Films du Whippet

Avec : Alon Lysy, Anastasia Safonov, Daniel Damidov,

Nir Zwickel, Dana Ivgy, Avigail Ariely, Miki Kam, Zion Ba-

ruch, Lucy Dubinchik, Amos Tamam.

Synopsis : Pouvons-nous nous accepter tels que nous

sommes ? Pouvons-nous faire face à ce qui nous rend

différents des autres ? C'est ce que vont découvrir nos

quatre héros durant leur périple à travers la nature.

Au coeur d'une terre aride, Alicia, une fillette russe immi-

grée dotée d'un pouvoir surnaturel pressent un danger

imminent. Sur son chemin, elle rencontre Erez, un jeune

écorché vif en quête de reconnaissance. Ce dernier,

sous le charme mais dans le doute, décide de la suivre.

Accompagnés de Lev, un adolescent drôle et attachant,

nos petits héros embarquent en secret dans cette aven-

ture où bien des obstacles les attendent.

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Selon Itay Lev, pour diriger des enfants devant la caméra : “Il a fallu s'armer de beaucoup de patience. J'ai dit auxenfants que nous allions faire un long et difficile voyage durant lequel j'attendais d'eux qu'ils deviennent des " Héros". Chaque soir, nous parlions ensemble des évènements de la journée et de ceux du lendemain. Je dois avouer quela scène du bus a été particulièrement éprouvante, car il a fallu gérer quarante enfants pendant dix heures. Après sixmois de travail entre la préparation, les répétitions et le tournage, cette belle aventure a renforcé notre amitié."

Itay Lev

Itai Lev est né le 28 octobre 1970 à Kfar-Saba en Israël. Après avoir étudié à l'Université de

Tel Aviv, il occupe plusieurs postes à Channel 2 avant de réaliser des documentaires. Attiré

par la fiction cinématographique, il écrit, produit et réalise un moyen métrage intitulé Har-donim avant de se lancer dans son premier long métrage en 2001 avec A Five MinuteWalk (Hamesh Dakot Behalicha ). Ce polar urbain filmé en noir et blanc reçoit d'excel-

lentes critiques.

En 2006, avec un budget plus conséquent, il change de genre et tourne son deuxième long

métrage Petits Héros (Giborim Ktanim), une fable humaniste pour enfant dans la lignée

de Stand by me. Il remporte de nombreux prix jeunesse dans des festivals internationaux.

Actuellement, Itaï achève la réalisation de deux longs métrages : Cha Cha Cha et Sea Saltdont les sorties sont prévues en 2008.

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Summer Book (Tatil Kitabi) Seyfi Teoman

Turquie - 2008 - 1h32

Scénario et réalisation : Seyfi Teoman - Image : Arnau

Valls Colomer - Montage : Çiçek Kahraman - Son : Ismail

Karadas - Décors : Nadide Argun

Production : Bulut Film Production

Avec : Taner Birsel, Harun Özüag, Tayfun Münay, Ayten

Tökün.

Synopsis : Ali, dix ans, vit dans une petite ville de province

sur la côte méditerranéenne de la Turquie. Élève studieux,

il se fait une joie de ce qu'il va découvrir dans le cahier de

vacances que l'instituteur donne aux élèves à la fin de l'an-

née scolaire. Mais il se le fait voler par un groupe d'élèves

plus âgés. Il est amené à se constituer son propre cahier en

observant le monde autour de lui, celui des adultes comme

celui des enfants.

À travers son regard discret et timide, nous captons le non-

dit de la relation entre son père et sa mère (qui soupçonne

l'existence d'une autre femme), les décisions autoritaires du

père vis-à-vis du frère aîné obligé d'intégrer l'Académie mi-

litaire... Un été plein de surprises et d'événements mar-

quants ou ennuyeux. Comme dans la vie.

Seyfi Teoman

Seyfi Teoman est né en Kayseri, Turquie, en 1977. Après des études d’éco-

nomie à l’Université Bogazici d’Istanbul, il devient assistant cameraman pour

la télévision allemande ZDF, et assistant réalisateur sur des films publici-

taires pour la télévision.

L'Appartement est son premier court métrage en tant que réalisateur. Il

réalise Summer Book en 2008.

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