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CONTACTS PRESSE : Médias nationaux: Anne Degroux, Coordination, 06 62 69 72 26 Nicolas Foucher, Attaché de presse, 06 73 49 87 45 presse.photoreporter@gmail.com Médias locaux: Lénaïck Hémery, Saint-Brieuc Armor Agglomération, 06 77 44 66 60 communication@saintbrieuc-agglo.fr Sont disponibles 3 photographies libres de droit par média. www.festival-photoreporter.fr Instagram & Twitter @bsbphoto Facebook @festival.photoreporter 6 e ÉDITION dossier de presse ENTRÉE LIBRE

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CONTACTS PRESSE :

Médias nationaux:Anne Degroux, Coordination, 06 62 69 72 26Nicolas Foucher, Attaché de presse, 06 73 49 87 [email protected]

Médias locaux:Lénaïck Hémery, Saint-Brieuc Armor Agglomération,06 77 44 66 [email protected]

Sont disponibles 3 photographies libres de droit par média.

www.festival-photoreporter.frInstagram & Twitter @bsbphoto Facebook @festival.photoreporter

6e ÉDITION

dossier de presse

ENTRÉE LIBRE

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dossier de presse2017

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

Pour son édition 2017, qui se tiendra du 7 octobre au 5 novembre, le Fes-tival Photoreporter en Baie de Saint-Brieuc affiche une démarche édito-riale volontariste en adoptant un fil rouge commun autour duquel s’arti-culent onze reportages de photographes internationaux.

Afin d’aller plus loin qu’une juxtaposition d’expositions, le fil conducteur commun unREST offre un certain regard pour explorer les vibrations du monde actuel. UnREST correspond à l’état d’incertitude et de renouveau qui anime le monde actuel, synthèse des deux tendances opposées.

Produits par et pour le Festival Photoreporter 2017, les onze photorepor-tages unREST sont réalisés par des acteurs internationaux de la photo-graphie.

Pour sa 6e édition, le festival poursuit son double objectif de soutenir le photojournalisme et de rendre accessible l’information au plus grand nombre. Montrer le monde dans sa diversité et sa complexité afin de renforcer le sens critique des citoyens, telle est l’aspiration de ce festival grand public qui a rassemblé plus de 30 000 visiteurs en 2016.

Pour y parvenir, le festival repose sur un mode de financement original : la complémentarité entre Saint Brieuc Armor Agglomération et le fonds de dotation dédié, alimenté par des entreprise locales.

Une fenetre sur le monde

ˆ

un certain regard pour explorer les vibrations du monde actuel

SOMMAIRE

EditosLa direction artistique / 05

Les mots de :Marie-Claire Diouron / 06Lénaïck Hémery / 06Jean-Jacques Le Guern / 07Alexandre Solacolu / 07

L’édition 2017Le fil rouge : unREST / 08La sélection 2017 / 10Les médiations / 32Le OFF / 33

Le modèle économiqueLe fonds de dotation / 34Leurs témoignages / 34Ils nous soutiennent / 35

Informations pratiques

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

05

editos

La direction artistique 2017

Les photoreportages présentés cette année nous racontent comment des individus à travers le monde relèvent les défis quotidiens face à l’instabilité de notre monde actuel. Ensemble, ces histoires forment une conversation sur l’état d’esprit dans lequel le monde se trouve. Ils nous invitent à réfléchir, affiner notre sens critique et susciter chez nous, spectateurs, des interrogations plutôt que des réponses. Ces histoires visuelles se voient peu dans les médias de masse ; elles sont inexpli-cables, inexplorées, inattendues, inconnues et imprévisibles.

Le festival invite le visiteur à parcourir le monde, de la Turquie à la Po-logne, de l’Inde à l’Italie, des États-Unis au Japon, du Pérou en Russie... Chaque reportage est exposé différemment, offrant de multiples niveaux d’interaction avec le public et créant ainsi une expérience plus person-nelle avec chaque spectateur. La diversité des expositions s’incarne à travers la diversité des sujets et modes de présentation, mais également via les langages visuels et styles photographiques présentés.

Eefje LUGWIG & Reem SAOUMADirection artistique du Festival Photoreporter en Baie de Saint-Brieuc

De 2008 à 2016, Eefje Lugwig a été Responsable Education au World Press Photo. Elle y a coordonné des projets de formation et des publica-tions au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine. Depuis 2016, elle est Consultante en curation, éducation et rédaction dans le domaine de la photographie et de la narration visuelle.

Reem Saouma (1983) est designer, conservatrice et productrice indépendante, ces compétences complémentaires pour la création de livres, d’expositions et d’histoires multimédia. Elle travaille sur toutes les facettes de ces projets : concept, conception, coordination et production. Entre 2013 et 2015, Reem a travaillé comme productrice au World Press Photo sur Stories of Change.

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

06

Voir pour apprendre et comprendre

2017 annonce une 6e édition du Festival Photoreporter en Baie de Saint-Brieuc qui perpétue la tradition d’inviter le public à découvrir le monde dans sa diversité. Les histoires narrées au fil des reportages apportent une vision autre que celles transmises par les médias traditionnels. Les visiteurs peuvent s’attarder sur les clichés qui les interpellent ou les touchent, les révoltent ou les fascinent. Ils peuvent prendre le recul néces-saire pour découvrir et comprendre. À tout âge, la conscientisation passe par un autre rapport au temps et au sujet, que la photographie permet.

Saint-Brieuc Armor Agglomération est fière d’unir ses forces avec celles du Fonds de dotation Photoreporter afin de produire et présenter ces re-portages inédits. Au-delà d’un Festival de photographies, Photoreporter se veut être un media à ciel ouvert, gratuit et accessible à tous, y compris aux scolaires. Cette année encore, le Festival investit le Légué à Saint-Brieuc : un site portuaire requalifié, lieu de promenade.

Je remercie vivement toutes les entreprises de notre agglomération et celles issues d’autres territoires qui s’engagent à nos côtés dans le Fonds de dotation pour défendre le rôle central des photoreporters dans notre société.

Marie-Claire DIOURON

Un territoire engage pour l’acces a l’information

du plus grand nombre

Loin des clichés souvent attribués aux expositions photographiques, le Festival ouvre ses portes le plus largement possible. Pour faciliter l’ac-cès aux expositions, nous avons volontairement installer le Festival dans des lieux populaires où déambulent habitants et touristes : La Maison de l’Agglomération en centre-ville et le Port du Légué.

Le Festival fait réagir le public, engage des échanges, des débats sur des événements ou des faits méconnus, ou proposés sous un nouvel angle de vue.

Toute l’équipe du Festival est fière de travailler avec les entreprises de notre agglomération pour contribuer à informer le public, interpeller et susciter des interactions entre personnes d’horizons différents, à favo-riser la mixité autour de récits photographiques qui, à n’en pas douter, feront aussi parler d’eux dans la presse nationale dans les semaines et mois à venir.

Lénaïck HÉMERY

Marie-Claire DIOURON est Présidente du fonds de dotation Photoreporter, Présidente de Saint-Brieuc Armor Agglomération et Maire de Saint-Brieuc

Lénaïck HÉMERY est Co-directrice en charge de la coordination et la communication du Festival Photoreporter en Baie de Saint-Brieuc

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

07

Creer une alternative economique

pour la production de contenus

A l’heure où les territoires cherchent leur identité, l’agglomération de Saint-Brieuc s’est singularisée naturellement en se rapprochant de ses entreprises. C’est en fluidifiant ces liens que les 32 communes et le Fonds de dotation (composé de TPE et de PME locales et régionales) s’unissent pour soutenir le photojournalisme en devenant producteurs de contenus à valeur ajoutée. En tant qu’acteur économique local, j’ai tenu à m’engager pour faire rayonner Saint-Brieuc, aux côtés des autres chefs d’entreprises mobilisés dans le fonds.

Ce projet a également pour ambition de proposer au public de découvrir des histoires dont on ne parle que peu. Notre volonté est ainsi de créer un autre modèle économique soutenant la production de contenus. Nous souhaitons faire émerger à Saint-Brieuc et sur son agglomération une industrie culturelle qui révéle au public de nouvelles histoires.

Jean-Jacques LE GUERN

Jean-Jacques LE GUERN est Président du Fonds de Dotation du Festival Photoreporter en Baie de Saint-Brieuc

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L’EDITION 2017

Le fil rouge unREST, pour explorer les vibrations du monde actuel

Un fil conducteur commun unit les onze reportages de cette 6e édition afin de créer une expérience globale pour le spectateur, apportant différents angles de questionnements.

UnREST correspond à l’état d’esprit d’incertitude et de renouveau, synthèse des deux tendances opposées qui animent le monde actuel.

Le monde semble instable, chaotique : incertitudes économiques et politiques, changement clima-tique, etc. Les crises sociales et les explosions de violence actuelles suggèrent une réalité chan-geante, au bord d’un cataclysme qui semble me-nacer de tout engloutir.

Mais, dans les possibilités de bouleversement, se nichent également les opportunités de renouveau, de transformation. Il émerge d’extraordinaires al-ternatives, des expressions créatrices par celles et ceux qui refusent une telle destinée. Emergent du chaos des îlots qui inspirent, des horizons de possible, qui ont le potentiel d’influencer positive-ment le cours de l’Histoire.

Les reportages de l’édition 2017 sont les contes de ces réalités duales qui coexistent, entre effondre-ment de nos sociétés et inexorable oscillation du balancier de la vie. Ils essayent de nous amener vers une compréhension plus profonde et subtile, en racontant les histoires d’individus qui se (sou)lèvent à travers le monde.

Du chaos à la sérénité, de l’épopée à l’intime, ces récits se rejoignent dans des nuances de gris, unREST.

08

Massimo BerrutiMon endroit tranquille

USA

john trotterTrumpistan : La résistance

USA

Gael turineLe mur de Lima

PÉROU

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

09

Simona GhizzoniIl mare non bagna NapoliITALIE

christian lutzLe déplacement

SUISSE

Kosuke OkaharaRhapsodie dans l’obscuritéJAPON

Alessandro PENSOL’accordGRÈCE, SERBIE, TURQUIE

alisa resnikNuits blanchesRUSSIE

Justyna MielnikiewiczMonoparentalités urbainesPOLOGNE

Laia AbrilLes mythes des règlesDANS LE MONDE

cedric gerbehayeMaqbooza KashmirINDE

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

la selection 201710

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

Les mythes

des reglesdans le monde

Laia AbrilESPAGNE

Selon une récente étude auprès de 100 000 filles en Inde, près de la moitié ne savaient rien des menstrua-tions avant l’arrivée de leurs premières règles. Une fille sur 3 en Asie du Sud est dans la même situation.48% des filles en Iran et 10% en Inde ont cru à une ma-ladie, pensant même en mourrir.

Le mot “tabou” vient du mot polynésien “tupua”, qui signifie sacré et est également utilisé pour faire référence aux mens- truations.

En moyenne, une femme passe entre 3 000 et 3 500 jours de sa vie à avoir ses règles ; pourtant dans une majorité de cultures, les menstruations sont vues négativement, voire de manière honteuse et sale.

Les stigmats sociaux et les peurs liés aux règles persistent. De nombreuses jeunes filles et femmes s’isolent de leur fa-mille, de leurs amis, de leur communauté, ne pouvant plus manger certains aliments ou cuisiner, toucher l’eau, se dé-placer librement. Trop souvent, elles manquent l’école ou ne peuvent aller travailler pendant leurs règles, se laissant dis-tancer par leurs homologues masculins. Les nombreuses idées fausses qui circulent au sujet des menstruations ont un impact considérable sur leur santé, hygiène et leur avenir.

Cette série “Les mythes des règles” est centrée sur la manière dont les perceptions liées aux menstruations affectent non seulement le quotidien mais plus globalement les réprésen-tations des femmes dès leur plus jeune âge, avec les consé-quences qui en découlent tout au long de leur vie. Ce sujet s’inscrit dans l’actuel projet au long court “Une histoire de la misogynie”, chapitre 2 “Sur l’hystérie”, une recherche visuelle à travers des comparaisons historiques et contemporaines.

Laia Abril

Laia Abril est photographe, artiste visuelle, écrivaine et éditrice. Après avoir obtenu un diplôme de journalisme en Espagne, elle s’est installée à New York pour étudier la photographie au Centre International de photographie. Elle a choisi de centrer ses travaux sur l’intime, d’observer et de mettre en lumière des aspects cachés de la sexualité, des troubles alimentaires, de la lutte pour l’égalité des sexes. En 2009, elle a rejoint le centre de recherche la Fabrica, résidence d’artistes de Benetton en Italie. Photographe et conceptrice-réalisatrice pour la revue COLORS, elle y a travaillé pendant cinq ans. Ses travaux explorent et articulent des formes artistiques variées : installations, livres, web-documentaires, films. Ils ont été diffusés dans le monde entier, notamment aux État-Unis, au Canada, en Chine, en Turquie et en Europe. Nombre de ses œuvres ont été acquises par des collections privées et publiques : le Musée de l’Élysée, le Winterthur Museum en Suisse, le Musée National d’Art de Catalogue à Barcelone…Ces dernières années, sa nomination pour plusieurs prix et récompenses a signalé la singularité de son œuvre. Elle a reçu le prix Revelación Photo España, le prix FotoPres, et pour son exposition A History of Misogyny, chapter one : On Abortion le prix de la photo Madame Figaro (Arles 2016).Laia Abril a écrit plusieurs ouvrages : Thinspiration (2012), Tediousphilia (Musée de l’Élysée, 2014), The Epilogue (Dexi Lewis, 2014). Elle en a auto-édité certains. The Epilogue a été salué par la critique et sélectionné par des festivals. En 2016, La Fabrica a publié une monographie de sa collection Photo Bolsillo dédiée aux 7 premières années de sa carrière. Son projet de livre Lobismuller (RM, 2017), sur l’histoire du tueur en série le plus énigmatique et sanguinaire de l’histoire espagnole, a été sélectionné par le prix España Best Book Award. Après avoir travaillé pendant 5 ans sur les troubles alimentaires (On Eating Disorders), Laia Abril a démarré un chantier sur l’histoire de la misogynie, A History of Misogyny, dont le premier chapitre concernant l’avortement sera publié par Dewi Lewis en 2017.

En savoir plus : www.laiaabril.com

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MAISON DE L’AGGLOMÉRATION

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

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Mon endroit tranquille USA

Massimo BerrutiITALIE

Les champs électromagnétiques (CEM) suscitent interrogations et inquiétudes quant à leurs impacts sur la santé, d’autant que les sources d’exposition sont exponentielles. Si le lien de cause à effet avec le déve-loppement de cancers n’est pas à ce jour scientifiquement établi, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a pourtant classé les champs électromagnétiques en classe 2b : “cancérigène humaine possible.” Et un nombre croissant de personnes déclarent souffrir d’électrosensibilité.

GREEN BANK WV, USA, MARS 2017: SUE, LA CINQUANTENAIRE, SUR LE TERRAIN PROCHE DE LÀ OÙ ELLE A CAMPÉ LORS DE SON ARRIVÉE À GREEN BANK. ELLE A D’ABORD DÉVELOPPÉ UNE HYPERSENSIBILITÉ CHIMIQUE AVANT DE DEVENIR PROGRESSIVEMENT ÉLECTRO-SENSIBLE. VIVANT À NEW YORK, ELLE EST ARRIVÉE À GREEN BANK POUR LA PREMIÈRE FOIS EN 2014, EN TRÈS MAUVAISE FORME. ELLE EST REVENUE PLUS FOIS AVANT D’ACQUÉRIR UN TERRAIN ABORDABLE OÙ CONSTRUIRE SA MAISON. /

CARRÉ ROSENGART / EXTÉRIEUR

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

Un endroit tranquille est ce que nous recherchons tous : un lieu où l’on se sent bien, en sécurité, réel ou imaginaire. Voire un lieu simple où vivre la vie frugale dont Épicure faisait l’éloge.

Green Bank est une petite ville, située dans la zone de silence radio amé-ricaine, en Virginie occidentale. Tout rayonnement électromagnétique sur une superficie de plus de 33 000 km2 est interdit afin de protéger de toute interférence sur l’observatoire de Green Bank, créé au début des années 50. Ses télescopes, en particulier le plus grand radiotélescope orientable du monde, essaient de percer les secrets de l’univers, découvrir de nou-velles exoplanètes et des formes intelligentes de vie extraterrestre.

Le contraste entre les technologies utilisées par l’observatoire et leur quasi absence alentour éveille la curiosité. La “zone blanche” que consti-tue Green Bank est devenue la nouvelle Mecque des personnes élec-tro-hypersensibles, inaptes à vivre entourées par la technologie, surtout sans fil, de nos sociétés hyper-connectées. Elles affluent du monde en-tier pour découvrir si cela peut devenir leur lieu de vie tranquille, rejoi-gnant la petite communauté établie là depuis 10 ans.

Victimes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques, elles se disent incapables de vivre normalement, immergées dans la “soupe”, terme faisant référence au monde extérieur noyé sous les fré-quences électromagnétiques.

Ce sont les réfugiés du monde actuel, vigies de la modernité ; ils se sur-nomment les “canaris” du nom des oiseaux qui alertaient les mineurs de charbon de la présence d’émanations de gaz toxiques dans les mines.

Massimo Berruti

Les revues internationales telles que Time, The New Yorker, NewsWeek et Espresso publient régulièrement les photographies de Massimo Berruti. Photographe documentaire, Massimo Berruti concentre son travail sur les bouleversements sociaux et géopolitiques liés à la guerre et à la terreur. Son chantier de longue haleine sur le Pakistan l’a fait largement connaître. C’est ce projet qui, avec le soutien de la Fondation Carmignac, a généré son premier ouvrage monographique : Lashkars (Ed. Actes Sud).L’œuvre de Massimo Berruti a fait l’objet de prix parmi les plus prestigieux dans le monde. Ses clichés sont exposés à la Fondation Carmignac et au Musée MAXXI de Rome, ses essais ont été présentés au Centre Nobel de la Paix et dans des festivals internationaux comme les Rencontres d’Arles et Visa pour l’image.

En savoir plus : www.mapsimages.com

© Massimo Berruti, MAPS.Sont disponibles 3 photographies libres de droit par média.GREEN BANK WV, USA, MARS

2017: L’UNE DE LA CENTAINE D’HABITANTS DE LA VILLE. /

GREEN BANK WV, USA, MARS 2017: VUE DE NUIT DU TÉLESCOPE DE L’OBSERVATOIRE DE GREEN BANK (WV), AU CENTRE DE LA ZONE BLANCHE. L’OBSERVATOIRE FAIT PARTIE DU PROJET SETI (RECHERCHE D’INTELLIGENCE EXTRA-TERRESTRE), QUI A RÉCEMMENT DÉTECTÉ UNE LONGUE SÉRIE DE FRÉQUENCES VENANT DES PROFONDEURS DE L’ESPACE. /

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Le deplacement Suisse

Christian LutzSUISSE

Mon père a été diagnostiqué d’un cancer du poumon à la fin janvier de cette année.Les images exposées ici sont en lien avec deux étapes de sa maladie : le diagnostic et le premier traitement.Aujourd’hui la tumeur s’est réduite de moitié.

MAISON DE L’AGGLOMÉRATION

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

Christian Lutz

L’art photographique de Christian Lutz repose sur une observation sociologique scrupuleuse des groupes humains. Les qualités formelles de ses clichés distillent un regard acide.

Ses œuvres sont primées, exposées à travers le monde et font régulièrement l’objet de publications. En accord avec la photographie documentaire de ses premiers travaux, son approche photographique a rapidement évolué. Le regard de Christian Lutz articule une distance particulière vis-à-vis de la réalité et un point de vue cinématographique sur son environnement.

En savoir plus : www.mapsimages.com

© Christian Lutz, MAPS.Sont disponibles 3 photographies libres de droit par média.

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

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maqbooza kashmir inde

cedric gerbehayeBELGIQUE

Depuis un an, le Cachemire indien est en proie à une nouvelle insurrection séparatiste. Attisée par la mort du rebelle charismatique Burhan Wani, qui a su se rallier un public jeune et éduqué via les réseaux sociaux, ce conflit oublié ravage le quotidien des civils dont une partie éprouve un ressentiment croissant envers l’Inde, perçue comme une puissance occupante.

* Cachemire occupé

LES PROCHES PLEURENT LA DISPARITION DE MOHAMMAD DAGGA, TUÉ PAR DES MANIFESTANTS DANS LE QUARTIER D’HYDERPORA À SRINAGAR. L’ARMÉE L’A FORCÉ À TRANSPORTER LES URNES LE JOUR DES ÉLECTIONS. /

*MAISON DE L’AGGLOMÉRATION

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

Depuis 1989, l’état de Jammu-et-Cachemire connaît une insurrection indépendantiste que le gouvernement indien essaie de réprimer par la force. 600 000 soldats indiens sont déployés dans cette région de 12 millions d’habitants, soit 1 soldat pour 20 personnes. Le Cachemire est considéré comme la région habitée la plus militarisée au monde. 70 000 personnes y sont mort depuis le début du conflit.

En août 2008, des milliers de musulmans ont envahi les rues de Srinagar, capitale du Cachemire administrée par l’Inde, criant «Azadi» (liberté) et hissant le drapeau vert de l’islam. C’était le début d’une nouvelle révolu-tion au Cachemire. L’insistance du gouvernement indien à imposer la paix se voit contredite par les arrestations et exécutions arbitraires, ainsi que par les actes de torture perpétrés par les forces de sécurité indiennes.

Au cours des deux dernières décennies, la plupart des musulmans du Cachemire étaient réticents à entrer en rébellion active. Pendant les manifestations essentiellement pacifistes, les troupes indiennes ont tué des centaines de personnes, incitant de nombreux jeunes Kashmiris à prendre les armes et à se tourner vers un islam radical.La jeunesse d’aujourd’hui n’a connu que cette situation de couvre-feu et de violence arbitraire. Beaucoup cherchent un moyen d’exprimer leur frustration et leur colère. Certains ont commencé à composer du rap ; un nouveau mouvement artistique est né.

Le Cachemire indien connaît actuellement son insurrection la plus vio-lente depuis 6 ans. La mort, le 8 juillet 2017, du rebelle charismatique Burhan Wani a embrasé la situation. Les confrontations ont coûté la vie à près de 100 habitants ; plus de 7 000 autres ont été arrêtés. Depuis lors, une grève générale paralyse la vallée ; les manifestations se succèdent. Les jets de pierres répondent aux tirs de mitraillettes.

Plusieurs groupes rebelles se battent contre les forces armées in-diennes pour accéder à leur indépendance ou au rapprochement avec le Pakistan. Islamabad, non sans arrière-pensée, dénonce constamment les brutalités commises.

Comme ailleurs en Inde, le désespoir de la jeunesse au Cachemire se développe sur un terreau marqué par un taux élevé de chômage et un manque de perspectives économiques. Mais ici, cette jeunesse qui ne connaît que la violence arbitraire et la mort de ses proches, est épuisée. Le taux de suicide est extrêmement élevé ; ces jeunes n’ont plus d’espoir.

cedric gerbehaye

Au cours de ses études de journalisme, Cédric Gerbehaye a choisi la photographie comme forme particulière d’écriture. Ces dix dernières années, il a travaillé en Israël et en Palestine afin de témoigner du sentiment de déception et de révolte qui a suivi les accords d’Oslo. Il a continué de tracer sa voie en Turquie et en Irak sur la question kurde, et en République démocratique du Congo. Son essai photographique Congo in Limbo a été salué sur le plan international. Au Soudan du Sud, il s’est attaché à retracer la naissance du pays et ses premiers revers.En 2013, invité en résidence à Sète dans le cadre du Festival Images Singulières, il a photographié la ville portuaire pendant un mois. La même année, il continuait d’explorer de nouvelles formes, produisant le web-documentaire Broken Hopes, Oslo’Legacy pour le vingtième anniversaire de la signature des accords d’Oslo, en collaboration avec Action contre la Faim. Il a travaillé avec diverses ONG et son œuvre présentée dans nombre d’expositions a reçu divers prix et récompenses à travers le monde. Quatre ouvrages ont été publiés à ce jour : Congo in Limbo (2010), Land of Cush (2013), Sète#13 (2013) et D’entre eux (2015).

On trouve ses œuvres dans les collections du Museum of Fine Arts de Houston, du Musée de la Photographie de Charleroi, de la MEP – Maison Européenne de la Photographie à Paris, du FoMu – FotoMuseum à Anvers.

En savoir plus : www.mapsimages.com

© Cédric Gerbehaye, MAPS.Sont disponibles 3 photographies libres de droit par média.

RAYONS X DU CRÂNE D’AHMAD BASIT, 19 ANS À PALHALLAN, DISTRICT DE BARAMULLA. IL AVAIT 17 ANS EN 2014 LORSQU’IL ÉTAIT ARRÊTÉ PAR LES FORCES ARMÉES. IL A ESSAYÉ DE S’ENFUIR ; LES MILITAIRES LUI ONT TIRÉ DESSUS. IL A REÇU DES PLOMBS DANS LA TÊTE, DONT TROIS DANS L’ŒIL GAUCHE. MALGRÉ TROIS OPÉRATIONS CHIRURGICALES, IL A PERDU 50% DE SA VISION. COMPTE-TENU DES PLOMBS RESTANT, IL RESSENT DE VIVES DOULEURS DU CÔTÉ GAUCHE DANS SON SOMMEIL. /

FUNÉRAILLES DE RAYEES KACHRU, DU GROUPE SÉPARATISTE HIZBUL MUJAHIDEEN, DANS LE DISTRICT DE PULWAMA, DANS LE CACHEMIRE DU SUD. DEUX REBELLES D’HIZBUL MUJAHIDEEN ONT ÉTÉ TUÉS LORS D’UN BREF AFFRONTEMENT AVEC LES FORCES DE SÉCURITÉ INDIENNES À PADGHAMPORA AWANTIPORA. /

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

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Il mare non bagna Napoli italie

Simona GhizzoniITALIE

À quelques kilomètres de la Méditerranée, Scampia, le quartier populaire de la banlieue de Naples est devenu l’emblème de la Camorra, la mafia napolitaine.Dans les années 1960, l’architecte Francesco Di Salvo fut chargé de transformer les terrains agricoles du nord de Naples en quartier résidentiel, destiné à la bourgeoisie napolitaine.Initialement prévues pour 6 500 habitants, les tours des Vele abritent aujourd’hui plus de 40 000 personnes. Au fil des ans, le quartier devient un désert urbain, la criminalité se développe et le taux de chômage atteint 60%. En 2004, pendant plus d’un an, les rues du quartier ont été le théâtre d’une vendetta sanglante qui a fait une centaine de morts. Depuis lors, le quartier essaie de se reconstruire.

LES VELE. SCAMPIA, ITALIE. /

*MAISON DE L’AGGLOMÉRATION

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

Le métro débouche sur une chaussée dans la banlieue nord de Naples: immeubles populaires, champ d’amandes, terrasses en béton. Piscinola / Scampia est le dernier arrêt. Connue depuis quelques années pour être le plus grand marché de drogue en plein air d’Europe et pour les massacres sanglants de Camor-ra (La Faida), Scampia connaît aujourd’hui une relative période de paix et a presque disparu des médias. Mais les problèmes qui ont rendu ce quartier si fragile ne se sont pas dissipés. Le sentiment d’agitation, d’unRest, qui y règne affecte profondément les adolescents.Dans la période de grande effervescence et de fragilité qu’est l’adoles-cence, être né à Scampia, comme dans de nombreuses banlieues ita-liennes, n’est pas facile. Scampia est un quartier pauvre. Les Vele, un complexe de bâtiments, ont été construits dans les années 60, inspirés par «les unités d’habitation» de Le Corbusier. L’objectif était de créer un nouveau modèle de zone résidentielle, avec toutes les infrastructures et services nécessaires. Quarante ans après, les Vele représentent l’une des zones les plus diffi-ciles d’Italie. Le chômage, la marginalisation sociale et le manque d’in-frastructures ouvrent la voie au crime organisé. Tout cela coûte beau-coup aux adolescents. L’adolescence, la période la plus turbulente de notre existence, est à la fois la plus fertile, celle qui jette les bases de l’avenir. J’ai cherché cet espace suspendu qu’est l’adolescence, avec ses contra-dictions et sa beauté aveuglante.

* «Il mare non bagna Napoli » (La mer n’atteint pas Naples) est le titre d’un roman d’Anna Maria Ortese. Le livre, peu apprécié par les Napoli-tains, dépeint Naples après la Seconde Guerre mondiale comme une ville malade et affligée, pleine de cris et de désespoir. Cela ne reflète pas le Naples que je connais et aime. Pourtant, les enfants de Scampia ne vont pas au bord de la mer. Je vou-lais en amener certains à la plage, pour une journée, mais leurs familles n’ont pas donné leur permission : c’est trop loin et la mer est trop dange-reuse. Cela m’a attristé et est devenu le symbole de la privation de beauté dont souffrent ces enfants.

Ce travail a été réalisé avec le soutien de l’association Chi Rom e...Chi No, et est en partie le résultat d’un atelier photo organisé avec les étu-diants de Scampia et les enfants du camp Rom de Cupa Perillo.

Simona Ghizzoni

Simona Ghizzoni a commencé par étudier la musique et les arts, qui continuent d’influencer son œuvre. Après un master en histoire de la photographie, elle a été sélectionnée pour la masterclass Reflexions dirigée par la photographe Giorgia Fiorio et le conservateur Gabriel Bauret (2006). En 2009, elle a fait partie de la 16ème masterclass Joop Swart de World Press Photo.Depuis 2005, Simona Ghizzoni se consacre à des projets documen-taires de longue haleine sur les femmes. Elle poursuit une recherche personnelle intitulée Rayuela dans laquelle elle explore sa propre féminité sous la forme d’un journal principalement. Elle utilise la photographie, l’écriture et la vidéo pour capter individus et lieux dans le monde entier jouant ainsi avec la frontière entre recherche documen-taire et personnelle, jusqu’à l’effacer.

Quelques exemples de travaux au long cours de Simona Ghizzoni :Odd days : sur le chemin long et difficile vers la guérison de femmes aux prises avec des troubles alimentaires.Afterdark : reportage sur les conséquences de la guerre sur l’équilibre psychique des femmes dans la région méditerranéenne : Jordanie, Rive occidentale, Bande de Gaza et Sahara occidental.Uncut : comment les femmes s’allient pour lutter contre les mutilations génitales en Afrique et en Europe. Ce travail documentaire a été produit par le Centre du journalisme européen et ActionAid, il a été présélectionné pour le Sony World Photography Award 2016.

En savoir plus : www.mapsimages.com

© Simona Ghizzoni, MAPS.Sont disponibles 3 photographies libres de droit par média.

EMILIA. SCAMPIA, ITALIE. /

PRINTEMPS. SCAMPIA, ITALIE. /

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Rhapsodie dans l’obscurite

japon

Kosuke OkaharaJAPON

Okinawa fut un royaume qui avait un fort lien avec l’empire chinois, puis qui fut envahi par les Japonais. Durant la Seconde Guerre mondiale, Okinawa est devenue l’unique champ de bataille du Japon ; 25% de sa population a péri dans l’armée impériale japonaise contre les Américains. Sous occupation américaine, Okinawa bénéficia de la prospérité économique d’après-guerre, au prix de nombreuses violations des droits de l’homme. En 1972, Okinawa a été restituée au Japon.

70 ans après la Seconde Guerre mondiale, l’île d’Okinawa héberge toujours plus de 70% des forces armées US déployées au Japon, soit 25 800 militaires américains et les 19 000 membres de leurs familles. Malgré l’opposition de la population locale, le gouvernement japonais a lancé la construction d’une nouvelle base américaine.

CARRÉ ROSENGART / INTÉRIEUR

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«Okinawa renvoie couramment à son bel océan bleu, mais la véritable couleur d’Okinawa est plus profonde que l’obscurité». Tel est le point de vue local que m’a donné un conducteur de camion rencontré à Okinawa.

Okinawa évoque de prime abord son océan magnifique et son ciel bleu, comme promue par l’industrie du tourisme dans les années 90. Cependant, les actualités renvoient aujourd’hui Okinawa à sa base mili-taire américaine et les violations des droits de l’homme commises par des soldats américains. Le Japon est le seul pays où les autorités ne peuvent arrêter des soldats américains lorsqu’ils violent et tuent une fille de 12 ans.

La dure réalité quotidienne des Okinawanais est méconnue. J’ai passé du temps et ai vécu avec les habitants de Koza, ville natale de la plus grande base de la Force aérienne américaine dans la région Asie-Paci-fique, appelée Kadena. Cette ville emblématique a connu la prospérité puis le déclin de l’après-guerre.

Loin des représentations du Japon du 21ème siècle, leur réalité est liée à la chaîne de la pauvreté. Toutefois, les gens survivent sans pour autant être désespérés.

L’histoire a exposé les Okinawais à de violents changements, les forçant à adapter leur culture et leurs modes de vie aux envahisseurs, japonais puis américains.Les personnes rencontrées à Koza vivent dans l’instant présent. Les pro-blèmes d’alcoolisme, de violence, de prostitution, et plus largement, leur façon de vivre est l’héritage de l’histoire. Les Okinawais n’ont jamais vécu dans une société stable, avec des perspectives d’avenir.

Les habitants de Koza m’ont ouvert leur porte et ont partagé leurs vies brutes et exposées. Beaucoup vivent au jour le jour. Il est rare de voir une telle façon de vivre dans un pays développé comme le Japon ou la France, où la plupart des individus pensent leur vie, se préoccupent de leur avenir.Les Okinawanais vivent insouciants dans l’obscurité.

Kosuke Okahara

Ancien champion international de ski acrobatique, Kosuke Okahara a étudié l’éducation à l’Université de Waseda. Après l’obtention de son diplôme, il a entrepris une carrière de photojournaliste, alternant dès le tout début reportages d’actualités et projets personnels de longue haleine.

Ses premières excursions hors de son pays l’ont conduit au Soudan (2004), en Birmanie (2007) et en Chine (2007). Il a aussi voyagé en Colombie (2006) pour un projet qui aboutit seulement aujourd’hui.En 2004, il a réalisé Ibasyo, un essai photographique sur l’automutilation des adolescents au Japon. Son œuvre, profondément ancrée dans la tradition du photojournalisme humaniste, a reçu le soutien des plus prestigieuse institutions. D’autres conflits actuels nourrissent sa photographie : la révolte arabe ou le chaos aux frontières de la Russie en sont deux exemples. En 2008, il réalise un travail réalisé sur Calais ; on peut y noter la présence obsédante des problèmes liés à l’immigration.

Kosuke Okahara a reçu de nombreux prix : PDN’s 30 (New York 2009), masterclass Joop Swart de World Press Photo (Amsterdam 2009), Eugene Smith Fellowship (New York 2010), bourses Getty Images (Perpignan 2012) et prix Pierre & Alexandra Boulat (Perpignan 2014). Son livre Fukushima Fragments a été publié aux Éditions de La Martinière en 2015.

En savoir plus : www.kosukeokahara.com

© Kosuke Okahara.Sont disponibles 3 photographies libres de droit par média.

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Monoparentalites urbainesPologne

Justyna MielnikiewiczPOLOGNE

Le parent élevant seul ses enfants a toujours existé à travers le monde. Avec les bouleversements familiaux des années 60, les pays dits développés ont enregistré une augmenta-tion de la monoparentalité. Si les mères célibataires représentent aujourd’hui 80% de ces foyers, les réali-tés des familles monoparentales sont multiples, souvent mal prises en compte dans les politiques sociales et familiales. Elles cristallisent les questions de précarisation et de marginalisation liées aux normes.

Avec l’évolution des situations familiales et des modes d’accès à la monoparentalité (PMA, adoption, etc.), la monoparentalité n’est pas systématiquement à considérer comme une fatalité et laisse aujourd’hui éga-lement place à une forme de monoparentalité davantage choisie.

VARSOVIE, POLOGNE, JUIN 2017: MONIKA S’APPUIE SUR UNE ÉTAGÈRE, FATIGUÉE APRÈS LES NUITS SANS SOMMEIL PENDANT LESQUELLES SON FILS GUSTAV SE RÉVEILLAIT SANS CESSE. /

CARRÉ ROSENGART / INTÉRIEUR

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La monoparentalité est en hausse partout dans le monde, et notamment dans l’Union européenne (UE). Les parents célibataires représentent aujourd’hui 19% des ménages ayant des enfants dans l’UE. La majorité de ces ménages est dirigé par des femmes, mais un nombre croissant d’hommes souhaite assumer seul les responsabilités de leur famille monoparentale.

Alors que nombre de ces familles sont touchées par la pauvreté et l’exclu-sion, cette histoire se concentre sur des parents célibataires urbains. Eduqués, désireux de développer leur carrière, ils choisissent la mo-noparentalité, notamment via la PMA, illégale en Pologne, ou finissent seuls. Ce reportage relate leur vie quotidienne, leurs choix complexes et les luttes répétitives auxquelles ils font face, à leur détermination par amour pour leurs enfants.

L’enjeu croissant de la monoparentalité nécessite des évolutions signi-ficatives: de nouvelles législations, des réformes du système de pro-tection sociale ou le développement de nouvelles infrastructures. Au lieu de réformes de fond et de solutions à long terme, les politiciens ne fournissent en général que des solutions à court terme. Ainsi le gouver-nement polonais aide financièrement les familles à partir du deuxième enfant, alors que les parents célibataires avec enfant sont peu soutenus.

Au-delà de l’image unidimensionnelle de mère célibataire, jeune et défa-vorisée, il s’agit ici de montrer la réalité nuancée et complexe de la mono-parentalité urbaine moderne, de présenter leurs portraits intimes. Si les difficultés financières sont réelles, leurs défis sont multiples : préserver son travail et sa carrière, rencontrer un nouveau partenaire, assumer le rôle des deux parents envers leur enfant...Si la parentalité évoque généralement l’union du couple, la stabilité et le bonheur, la réalité est toute autre, souvent précaire et vulnérable au changement.

Justyna Mielnikiewicz

Justyna Mielnikowicz est une photographe polonaise primée, basée en Géorgie depuis 2003. Son œuvre a été publiée dans de nombreuses revues internationales telles que The New York Times, Monocle, Newsweek International, Marie Claire, GEO France, National Geographic, Le Monde, Stern.En Pologne, elle a commencé comme reporter pour le quotidien Gazeta Wyborcza en 1999. Depuis 2001, elle est photographe documentaire indépendante. Elle se consacre à des projets personnels au long court.

En 2014, est publié son premier livre Woman with a Monkey – Caucasus in Short Notes and Photographs. Elle termine actuellement son travail sur l’Ukraine A Ukraine Runs Through It. Elle y explore l’Ukraine moderne prise dans la tourmente, avec la rivière Dnieper comme métaphore de la division actuelle du pays.En 2006, soutenue par la bourse reçue de E. Smith Memorial Fund, elle a entrepris d’explorer le rôle de l’ethnicité dans la constitution de l’identité russe chez les Russes résidant dans les anciens États soviétiques 25 ans après la chute de l’Union soviétique. Au cours de sa carrière, elle a notamment reçu les prix suivants : Aftermath Project, Prix Canon de la femme photojournaliste et World Press Photo. Elle mène des ateliers photo et assure des conférences sur son sujet de prédilection : l’ancienne Union soviétique.

En savoir plus : www.mapsimages.com

© Justyna Mielnikiewicz, MAPS.Sont disponibles 3 photographies libres de droit par média.

VARSOVIE, POLOGNE, JUIN 2017: JAGODA SUR SON LIEU DE TRAVAIL. ELLE EST TAILLEUR PROFESSIONNELLE ET A DEUX EMPLOIS POUR SUBVENIR AUX BESOINS DE SA FAMILLE. /

VARSOVIE, POLOGNE, JUIN 2017: LUCJUSZ ET SA FILLE ZOFIA SUR LE CHEMIN DU RETOUR. IL A OBTENU LA GARDE DE SA FILLE ET BÉNÉFICIE D’UNE SOUPLESSE EN MATIÈRE D’ORGANISATION DE LA PART DE SON EMPLOYEUR. /

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L’accord Grece, Serbie, Turquie

Alessandro PENSOITALIE

Environ 850 000 personnes sont arrivées sur les rives grecques durant la seule année 2015. En mars 2016, la Turquie et l’Union européenne (UE) ont conclu un accord de plusieurs milliards de dollars visant à em-pêcher l’arrivée dans l’UE de migrants en situation irrégulière. Cet accord a entrainé le renvoi de plusieurs centaines de réfugiés et demandeurs d’asile. Depuis l’entrée en vigueur de l’accord, le flot de personnes arrivant en Grèce depuis la Turquie par la voie des mers s’est tari, passant de 70 000 en janvier 2016 à 1 500 en janvier 2017.Cet accord constitue un moyen de pression du gouvernement Erdogan sur l’Europe. Suite à la tentative de coup d’État, le gouvernement s’est engagé dans une campagne de répression massive. L’UE a modéré ses critiques quant aux violations des droits humains, de peur que la Turquie ne rompe l’accord.

GAZIANTEP, TURQUIE, AVRIL 2017. YOUSSEF, 7 ANS, PARTI D’ALEP EN SYRIE, BOIT UN VERRE D’EAU À L’INTÉRIEUR D’UNE FABRIQUE DE VÊTEMENTS OÙ IL TRAVAILLE AVEC SON PÈRE, ALI, 31 ANS. PENDANT QU’ ALI COUD, YOUSSEF RAMASSE LES TISSUS SUR LE PLANCHER ET LES RANGE. SON PÈRE DIT QU’ILS N’ONT PAS LE CHOIX, ILS DOIVENT ÉGALEMENT SUBVENIR AUX BESOINS DE SA FEMME ET DE LEUR ENFANT D’UN AN. /

CARRÉ ROSENGART / EXTÉRIEUR

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Ce reportage documente les conséquences de l’accord passé entre la Turquie et l’UE pour réduire le flux de migrants et réfugiés en Europe, depuis son entrée en vigueur il y a plus d’un an.

En arrivant en Grèce, les migrants et réfugiés sont détenus dans des centres sur cinq îles, dans des conditions précaires. L’accord a ainsi transformé plusieurs îles grecques en prisons à ciel ouvert, ne subve-nant pas aux besoins les plus élémentaires. À Chios, les demandeurs d’asile sont épuisés, certains y restent plus d’un an ; les personnes vul-nérables n’ont pas accès aux soins adaptés ; les enfants ne sont pas sco-larisés ; la frustration et la dépression augmentent. Les tensions avec la communauté locale croissent.Plus loin sur la route des Balkans, dans la capitale serbe de Belgrade, des personnes vivent dans de vieux entrepôts industriels. Plus de la moitié sont des mineurs isolés ne recevant aucune aide. Ces enfants ayant traversé la Grèce ou la Bulgarie essayeront ensuite d’atteindre d’autres pays européens. Alors que ces jeunes restent piégés en Serbie, l’hiver sous des températures tombant au-dessous de zéro, l’Europe ferme les yeux dans le but de ne pas compromettre l’apparente stabili-sation des flux migratoires.

La Turquie est actuellement le pays au monde qui abrite le plus grand nombre de réfugiés, dont près de 3 millions de Syriens qui fuient la guerre. Les camps accueillent peu de réfugiés, une large majorité vivant dans les banlieues des grandes villes du pays, où ils essaient de survivre en l’absence d’aide de l’État. Nombreux sont les enfants qui travaillent pour subvenir à leurs besoins et soutenir leurs familles. Certains vivent à la campagne, dans l’espoir de trouver un travail agricole. En l’absence de permis de travail, ils sont nombreux à travailler illégalement, les ren-dant ainsi vulnérables à l’exploitation. Selon UNICEF, environ 1,2 million de réfugiés en Turquie sont des enfants et plus de 380 000 ne reçoivent pas d’éducation.

Face à la crise migratoire actuelle et alors que l’UE étend ses accords frontaliers, il est crucial de montrer l’impact de ces accords. Des mil-lions de personnes, y compris des centaines de milliers d’enfants, paient directement le prix fort de ces contrôles aux frontières de l’UE. Ce ne sont pas seulement les réfugiés qui sont au centre de l’histoire, mais la responsabilité de l’Europe, loin des valeurs qu’elle prétend défendre.

Alessandro PENSO

Profondément engagé dans les enjeux sociétaux, Alessandro Penso concentre son attention sur l’immigration dans les pays de la Méditerranée et en Europe. Il a été distingué et primé par le World Press Photo, l’Emergency Fund de la Magnum Foundation, le Emerging Photographer Fund du Burn Magazine et le Terry O’Neill Tag. Son travail réalisé en Grèce est au cœur d’une exposition itinérante qui a pour titre The European Dream : Road to Bruxelles. Partie de Grèce, cette exposition a parcouru l’Italie, la France et la Suisse avant d’atteindre Bruxelles, son terminus, où elle a été présentée au Parlement européen.

Alessandro Penso travaille régulièrement avec les médias italiens et internationaux, notamment dans The International Herald Tribune, TIME, The Washington Post, Businessweek, The Guardian, BBC, Human Rights Watch, L’Espresso, D di Repubblica, Vanity Fair Italie... Ses clichés sont fréquemment exposés lors de festivals en Europe, et il conduit régulièrement des ateliers et séminaires de photographie.

En savoir plus : www.mapsimages.com

© Alessandro Penso, MAPS.Sont disponibles 3 photographies libres de droit par média.

BELGRADE, SERBIE, JANVIER 2017. UN AFGHAN PREND DE L’EAU DANS UN ENTREPÔT ABANDONNÉ OÙ IL SE LOGE AVEC D’AUTRES MIGRANTS AFGHANS. /

ILE DE CHIOS, GRÈCE, JUIN 2017. UN JEUNE IRAQUIEN FUME LE NARGHILÉ SUR LA PLAGE SUR LAQUELLE IL VIT, À L’EXTÉRIEUR DU CAMP DE RÉFUGIÉS DE SOUDA. /

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nuits blanches russie

alisa resnikRUSSIE

« L’obscurité restaure ce que la lumière ne peut réparer ». Joseph Brodsky

CARRÉ ROSENGART / INTÉRIEUR

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Retour à l’endroit où j’ai passé mon enfance, Saint-Petersbourg. Une ville où les rues et la langue me sont profondément familières mais où je me sens simultanément comme une invitée, une étrangère, une intruse. Peu à peu, j’abandonne la recherche de points communs pour accepter l’isolement et la séparation. J’accueille la contradiction.

Les façades semblent être abandonnées, creuses, mais il y a des his-toires derrières : des bruits de cuisine, l’effluve des cours d’eau, les lu-mières des lampes de chevet, toutes liées à mes souvenirs d’enfance. Ces histoires sont simplement un égarement plutôt qu’un soulagement.

Saint-Pétersbourg a été construite sur des zones humides ; l’humidité y est élevée et pénètre dans vos os.

Quand je rencontre des gens ici, il semble souvent qu’ils portent le masque d’une froide indifférence. Le sourire indésirable d’un étranger peut être compris comme une intrusion dans une ville où les gens se sourient uniquement par plaisir, non par obligation. Je ne sais dire si c’est une émotion authentique ou la preuve de son absence.

Je remarque de plus en plus les façons dont les individus sont livrés à eux-mêmes. Il y a peu d’endroits où aller en cas de coup dur ; ce sont souvent des charlatans qui offrent de faux espoirs et de salut, ou le sou-lagement temporaire de l’alcool et des drogues qui s’avère le plus effi-cace. Plus grave est l’absence de stabilité et la manière dont les gens sont soumis à la nature arbitraire de l’État.

J’essaie de capter ces humeurs, aussi complètement et imparfaitement que ma perception le permette.

L’aspiration à la chaleur et à la tranquillité est accablante; chacun reste finalement qu’avec l’espoir et la conviction qu’il n’est pas seul.

alisa resnik

Née en 1976 à Saint-Pétersbourg, Alisa Resnik vit actuellement à Berlin.Fille d’acteurs, Alisa Resnik est fascinée dès son jeune âge par la création de mondes imaginaires et la scénographie. En 1990, sa famille quitte l’Union soviétique en pleine dissolution et s’installe à Berlin. En 1996, Alisa entreprend des études d’histoire de l’art et de philosophie à l’Université Humboldt de Berlin et à l’Université de Bologne. Elle se lance dans la photographie en 2008. Elle profite de voyages à travers l’Europe pour acquérir de l’expérience derrière la caméra. De retour en Russie et en Ukraine, elle photographie des scènes de rue à Saint-Pétersbourg et à Odessa.En juin 2009, elle participe à l’atelier de photographie en Toscane (TPW) encadré par Antoine d’Agata. En 2010, elle fait partie des photographes sélectionnés par Giorgia Fiorio pour le Masterclass Reflexions. Ses œuvres sont exposées à Rome, Milan et Madrid, sont sélectionnées pour le Photoespaña 2009 Descubrimientos. Elle fait partie des nouveaux photographes de talent du Musée Suisse de l’appareil Photographique à Vevey. Elle est aussi distinguée par le Wine Photo Contest en 2008 et 2009. En 2011, son projet à long terme « Hoarse » est présenté lors des Rencontres d’Arles, dans le cadre de la Nuit de l’Année.En 2013, Alisa Resnik reçoit le Prix du meilleur livre européen de photographie (European Publishers Award for Photography). En 2015, son projet « One Another » est exposé dans des musées et galeries européens importants, parmi lesquels le Musée d’art moderne de Moscou.

En savoir plus : www.alisaresnik.com

© Alisa Resnik.Sont disponibles 3 photographies libres de droit par média.

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Trumpistan :La resistance

USA

John TROTTERUSA

Suite à l’investiture de Donald Trump comme président des États-Unis, des manifestations de plusieurs centaines de milliers de personnes éclatent dans les rues, d’une ampleur inédite depuis la guerre du Vietnam et le mouvement des droits civiques. L’opposition à Trump se rassemble et prend position. Il y a peu de marge de manœuvre au sein du gouver-nement, les pouvoirs exécutif et législatif étant sous contrôle Républicain. La résistance est dans la rue.

NEW-YORK, USA. TÔT LORS D’UNE ACTION «24-HOUR VIGIL » À COLUMBUS CIRCLE ORGANISÉE PAR RISE AND RESIST ET ALLIES, OÙ UN «DIE-IN» ILLUSTRE LE DANGER INHERENT À L’ABROGATION DE LA LOI POUR DES SOINS ABORDABLES VOULUE PAR TRUMP ET LES RÉPUBLICAINS DU CONGRÈS. CELA ENTRAINERAIT DES BAISSES D’IMPÔTS POUR LES AMÉRICAINS LES PLUS AISÉS ET RÉDUIRAIT DRASTIQUEMENT LES FINANCES DE MEDICAID, QUI FOURNIT DES SOINS DE SANTÉ AUX PLUS DÉMUNIS, NOTAMMENT 30 MILLION D’ENFANTS. /

CARRÉ ROSENGART / EXTÉRIEUR

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Alors que j’écris ces mots, l’ascension de Donald Trump au trône de la personne la plus puissante du monde est imminent. Autour de moi, les gens semblent hésitez entre colère et désespoir, avec une profonde ap-préhension quant à l’avenir. Début 2016, personne ne pensait que Trump avait une chance. Il était su-perficiel, narcissique et mesquin, sans plan clair de gouvernance ni au-cune expérience d’intérêt public. Nous nous moquions de l’idée qu’une telle personne puisse se présenter comme le président des États-Unis et étions convaincus qu’il disparaît rapidement du paysage politique.

Nous avions tout faux. Chaque propos raciste, misogyne ou intimidant qui aurait dû le disqualifier semblait le rendre plus fort. Son ignorance fière et volontaire au sujet du monde - hormis la promotion immobilière - a fortifié sa stature auprès de populations apparement lasses, d’élec-teurs pour qui la télé-réalité apparait comme plus réconfortante que la réalité elle-même.

Ainsi, notre nation - et dans une certaine mesure, le monde – est entré dans le Trump Show, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et ce pour quatre ans. Comment notre réalité sociale et politique depuis plus de deux siècles sera-t-elle représentée ? Les rênes des institutions gouvernementales construites démocratiquement sont aux mains de personnes nommées par Trump, dont l’existence est diamétralement opposée à la réalité. Presque tout ce qui a été construit pour les gens ordinaires est en danger.

Face à cela, l’opposition à Trump se rassemble et prend position. Les rues sont le seul endroit où résister, où faire entendre son mécontentement ; ces manifestations et rassemblements sont les plus importantes aux États-Unis depuis des décennies. L’appel pour une Marche des femmes à Washington au lendemain de l’investiture a été entendu ; des marches fé-minines se sont organisées simultanément à travers le pays et le monde.

C’est cette collection de visages anxieux et déterminés dans la foule, d’in-dividus qui cherchent désespérément la solidarité avec leurs concitoyens, aspirant à construire un mouvement solide pour résister à la marche de leur pays vers l’autoritarisme. Cela constitue un sorte de document historique du moment.

«Ils n’ont pas résisté, forcément, ils pensaient gagner ; ils ont résisté parce qu’ils ne pouvaient tout simplement pas imaginer collaborer, même passivement « Jonathan Kirschner, LA Review of Books / mai 2017, comparant le mouvement de résistance anti-Trump à l’Europe fasciste au bord de la Seconde Guerre mondiale.

John TROTTER

John Trotter a travaillé comme photojournaliste pour la presse écrite pendant quatorze ans, écrivant des articles, pour la presse locale et internationale. En 1997, lors d’une prise de vues à Sacramento, en Californie, il est agressé par un gang. Violemment battu, il est laissé pour mort sur le trottoir. Sa rééducation dure deux mois et demi. Il doit réapprendre le métier de photographe. Grâce à cet acte qui le contraint à fixer des images en dehors de son cerveau blessé, il réapprend à se repérer dans le temps. Son œuvre The Burden of Memory a été largement publiée, exposée et saluée. John Trotter développe également un projet sur les modifications conséquentes de la rivière Colorado générées par l’activité humaine.

En savoir plus : www.mapsimages.com

© John Trotter, MAPS.Sont disponibles 3 photographies libres de droit par média.

NEW-YORK, USA. RASSEMBLEMENT LORS DE LA GRÈVE DES FEMMES AU WASHINGTON SQUARE PARK. CE JOUR SANS FEMME AVAIT VOCATION À FAIRE «RECONNAÎTRE LA VALEUR ENORME QUE LES FEMMES DE TOUS LES CONTEXTES APPORTENT À NOTRE SYSTÈME SOCIO-ÉCONOMIQUE – ALORS QUE RECEVANT DE PLUS BAS SALAIRES ET SUBISSANT DES INÉGALITÉS MAJEURES». /

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Le mur de Lima Perou

Gael TURINEBELGIQUE

Qu’ils séparent des pays, entourent des villes ou traversent des quartiers, qu’ils soient fait de béton, de grillages ou de barbelés, plus de la moitié des murs de séparation répertoriés à travers le monde ont été construits après 2010. La prolifération de ces murs à l’échelle nationale et locale est le symbole d’une époque où la séparation ou l’invisibilisation sont le reflet des politiques sécuritaires et protectionnistes.Au niveau individuel, la volonté de sécurité entraine notamment la multiplication des « gated communities », résidences « blindées », retranchées derrière des murs, barbelés et gardes armés.

LIMA, PERU. UN MUR DE SÉPARATION DE DIX KILOMÈTRES DE LONG. LES MAISONS DE FORTUNE DU BIDONVILLE DE PAMPLONA ALTA BORDE LE MUR, TANDIS QUE DU CÔTÉ DE LAS CASURAINAS, UNE ZONE TAMPON DE DEUX CENTS DE MÈTRES ENVIRON SÉPARE LE MUR DES PREMIÈRES RÉSIDENCES. /

CARRÉ ROSENGART / INTÉRIEUR

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En 1986, sur le modèle berlinois, les autorités péruviennes ordonnent la construction d’un mur sur les hauteurs de Lima, la capitale péru-vienne. Le mur devait protéger les quartiers huppés de Las Casuarinas et La Molina de l’arrivée des populations affluant des campagnes. Au-jourd’hui, près de 60 000 familles vivent dans le bidonville de Pamplona Alta. Les deux «communautés» se partagent les deux faces de la même colline, les maisons en bois aux toits de tôle contrastent avec les villas luxueuses. Malgré les dénonciations, « El muro de la verguenza », le mur de la honte, existe toujours. Ce mur de béton et de pierres, de 10 kilo-mètres de long et de 3 mètres de haut, symbolise abruptement le fossé socio-économique entre nantis et démunis, leur impossible dialogue.

Lima, avec près de 10 millions d’habitants, est la 5ème plus grande ville d’Amérique latine, et abrite près d’un tiers de la population péruvienne. Depuis 1950, l’importante migration des populations rurales en direc-tion de Lima a multiplié par 9 fois sa population. La majorité des nou-veaux quartiers périphériques ne disposent pas de services publics en matières de santé, d’éducation et de transport. Ces zones n’ont pas bé-néficié de plan d’urbanisme, favorisant ainsi leur « bidonvilisation ». En parallèle, sont apparus des quartiers investis par la grosse et moyenne bourgeoisie.

A Pamplona Alta, le réseau d’adduction d’eau est quasi inexistant ; un ha-bitant paie dix fois plus cher pour s’approvisionner en eau au camion ci-terne alors que son « voisin » de Las Casuarinas bénéficie d’une eau cou-rante peu chère. En matière de santé, seules des cliniques mobiles d’ONG et des postes de santé communautaires permettent à peine de répondre aux besoins de ces populations vivant dans des conditions précaires. Les écoles publiques manquent de moyens et de places, entrainant un fort échec scolaire. L’absence de perspectives et d’emplois poussent de nom-breux jeunes dans la délinquance, dans les bras des gangs, ce qui justifie, aux yeux des autorités, la construction de nouveaux murs.Selon les statistiques officielles, 30% de la population de Lima a été vic-time d’un crime ; sont pointés du doigt les bidonvilles tels Pamplona Alta, Villa Maria del Triunfo, Villa El Salvador. La sécurité est devenue l’une des pierres angulaires de la politique nationale où la répression a pris le pas sur la prévention.

Gael TURINE

L’œuvre de Gaël Turine est présentée dans le monde entier, dans des galeries, musées et festivals. Publié dans la presse internationale, Gaël Turine a obtenu plusieurs distinctions.

Au cours de sa carrière, il a travaillé avec de nombreuses ONG internationales et a reçu des subventions en Europe et aux Etats-Unis. Il est l’auteur de plusieurs monographies, notamment Aveuglément, un sujet sur les coopératives d’aveugles en Afrique de l’Ouest, publiée dans la collection Photo Poche. En 2004, nourri de nombreux séjours en Afghanistan, son livre Avoir 20 ans à Kaboul paraît. Un travail de longue haleine avec le spécialiste du cancer de l’enfant, Eric Sariban, débouche sur la réalisation en 2009 du livre Aujourd’hui c’est demain (éditions Delpire). Le livre Voodoo est sorti en janvier 2011.Entre 2012 et 2014, Gaël Turine a concentré son regard sur le mur marquant la frontière entre l’Inde et le Bangladesh. Ses travaux ont donné lieu en septembre 2014 au livre Le mur et la peur, édité dans la collection Photo Poche à l’occasion de l’exposition présentée au festival Visa pour l’Image. Il a également contribué à de nombreuses anthologies. Gaël Turine est fortement impliqué dans la formation des jeunes photographes et a dirigé des ateliers en Turquie, en Haïti, au Bangladesh et au Ghana.

En savoir plus : www.mapsimages.com

© Gaël Turine, MAPS.Sont disponibles 3 photographies libres de droit par média.

LIMA, PERU. UN PÈRE TRANSPORTE SON ENFANT SUR LE DOS DANS UNE DESCENTE DE L’UNE DES COLLINES DU BIDONVILLE DE PAMPLONA ALTA. /

LIMA, PERU. UNE ENFANT DANS LA MAISON DE PANNEAUX DE CARTONS ET DE BOIS DANS LE BIDONVILLE DE PAMPLONA ALTA. LES CONDITIONS DE VIE SONT RUDIMENTAIRES ET LES ACTIVITÉS RARES. /

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

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Les mediations

En milieu scolaire

Afin d’accompagner les jeunes à la découverte des photoreportages, sont proposées des visites aux écoles de Saint-Brieuc Armor Agglomération (cycles 2 et 3). Elles sont l’aboutissement d’une collaboration avec l’Inspection Académique et la direction des grands équipements culturels et sportifs de l’agglo.

Il s’agit d’apporter aux enseignants un support éducatif adéquat permettant d’accompagner les élèves pour :

• lire et décrypter les photographies ;• prendre du recul par rapport au flot d’images

et d’informations auquel ils sont confrontés au quotidien ;

• aborder le rôle des médias.

Inscription de classes pour une visite guidée du 9 au 20 oct. 2017 : merci d’adresser votre demande à [email protected] d’infos au 02 96 77 60 16

Mediation tous publics

Pendant les vacances de la Toussaint, des médiations sont proposés au public sur les deux sites d’exposition. De 10h30 à 12h puis de 14h30 à 16h :

• Mercredis 25 octobre et 1er novembre.• Samedis 28 octobre et 4 novembre.

Inscription : au 02 96 77 60 16, ou se présenter à l’accueil des lieux d’exposition.

Rencontres avec les photoreporters

Les photographes seront présents sur leurs lieux d’exposition pour rencontrer le public :

• Samedi 7 octobre de 15h30 à 18h.• Dimanche 8 octobre, de 10h à 12h, et de 15h à 18h.• Lundi 9 octobre, de 10h à 11h30.

Les échanges se feront en français ou en anglais en fonction des langues parlées par le photographe.

En milieu carceral a la maison d’arret

de Saint-Brieuc

Depuis sa création, le festival entretient un partena-riat avec le service pénitentiaire d’insertion et de pro-bation (SPIP) des Côtes d’Armor.

Le 11 octobre à 14h30, deux pho tographes de la sélec-tion 2017 : Simona Ghizzoni et Christian Lutz, pré-senteront leurs travaux à la Maison d’arrêt de Saint-Brieuc.

Les journalistes intéressés doivent se faire connaître d’ici au 26 septembre, pour demande d’autorisation préalable.

Prévoir IMPERATIVEMENT UNE COPIE DE PAPIER D’IDENTITE + la liste du matériel photographique ou d’enregistrement apporté lors du reportage.

[email protected]

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Pour l’édition 2017, la marque Bretagne s’associe au festival avec un concours photo qui porte le thème « Une Bretagne comme vous ne l’avez jamais vue ». Philippe Erard a remporté l’édition 2017 «Ils tirent leur force des éléments».

Dans ce cadre, il prévoit une série de 6 reportages mettant en avant deux signes d’expression du code de la marque Bre-tagne : la force et le lien (lien entre le passé et le présent, lien entre les personnes et les générations…). Ces reportages l’ont amené à rencontrer des professionnels des énergies marines renouvelables, des producteurs de ressources issues de la mer, des sportifs et professionnels de la glisse, un artiste peintre s’inspirant des éléments pour créer, des scienti-fiques et enfin des enfants.

La réalisation de ce projet a été financée par la marque Bretagne. En partageant son code de marque de territoire avec le monde économique, sportif et culturel, la marque Bretagne, gérée par Bretagne Développement Innovation et le Comité Régional du Tourisme, participe depuis 2011 à l’enrichissement et à la modernisation de l’image de la Bretagne et lui permet d’être plus visible et attractive.

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Ils tirent leur force des elements

Philipe ErardMARQUE BRETAGNE

EXPOSITION EN EXTÉRIEUR / QUAI ARMEZ, PORT DU LÉGUÉ, SAINT-BRIEUC

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

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Les editions precedentes

2012

Jim Brandenburg – USA / Les Côtes Bretonnes – France

Claudine Doury – France / Les nuits blanches – Etats Blates

Gwen Dubourthoumieu – France / Les mangeurs de cuivre – Congo

Cédric Gerbehaye – Belgique / Belgique

Antoine Gyori – France / La Russie de Poutine

Olivier Jobard – France / La vie à durée déterminée – France

Gary Knight – USA / Frontière du Mexique

Pierre Yves Marzin – France / Police indigène au Mexique

Sonia Naudy – France / Les prisons pour femmes

Zeng Nian – France / Les Trois Gorges – Chine

Pierre Terdjman – France / Israël

Gaël Turine – Belgique / Le mur de la Honte

Tomas Van Houtryvre – Belgique / Off the radar – Iles

Ami Vitale / Watching the second hand of a clock – Cachemire

Franck Vogel / L’eau du Nil, partage ou guerre

2013

Philip Blenkinsop – Angleterre, Australie / Birmanie

Peter Dench – Angleterre / British Abroad

Agnès Dherbeys – France / Mother South – France

Stephano Di Luigi – Italie / Reality Wedding – Italie

Marie Dorigny – France / Les femmes du Népal

Robin Hammond

Kosuke Okahara – Japon / Abkhazie

Guy Martin– Angleterre / The rise of Turkish soft power – Turquie

Catalina Martin Chico – France / Saint-Martin – France, les Antilles

Darcy Padilla – USA / La ruée vers l’or – USA

Claude Rives – France / Les envahisseurs de la Loire – France

J.B. Russel – USA

Donald Weber / War Sand – France

68 sujets produits par le fonds de dotation Photoreporter en Baie de Saint-Brieuc et présentés pour la première fois lors des 6 éditions du festival.

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

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2014

Bruno Boudjelal – France / Le voyage improbable – France

Philippe Chancel – France / Data Zone – Evil of the Eden Israël, Cisjordanie, vallée du Jourdain

Peter DiCampo – USA

Yongming Guo – Chine / Le mariage dans le nord de la Chine

Emile Luider – Pays-Bas /Les algues bretonnes – Bretagne

Sonia Naudy – France / Maison d’Arrêt – France

Patrick Robert – France /Avec l’armée tchadienne au Mali

Nicole Segers – Pays-Bas /Sept frontières – Les Balkans

Franck Vogel – France / Le Brahmapoutre, la guerre des barrages entre l’Inde et la Chine

James Whitlow Delano – USA / La consommation de l’éco-système

2015

Mari Bastashevski – Russie / Rien de personnel – Russie

Kieran Dodds – Ecosse / Les colonies d’oiseaux de mer en danger. Les îles Shetland

Omar Havana – Espagne / Project Eathquake – Népal

Carla Kogelman – Pays-bas / Je suis l’Afrique du Sud

Rodolphe Marics – France / Peuple des dunes – Bretagne, France

Ruth McDowall – Nouvelle Zélande / Malaiku, les anges – Nigéria

Majid Saeedi / Land of Continuous Conflict

Arianna Sanesi – Italie /Féminicide en Italie

Åsa Sjøstrøm – Suède / Silent land – Moldavie

Isabelle Vaillant – France / Des adolescents – France

2016

Anne Ackermann – Ouganda / Derrière le voile et les murs – Somalie & Ouganda

Arnau Bach – Espagne / Résidence photographique à Saint-Brieuc – France

Glenna Gordon – Etats-Unis / Toraja – Indonésie

Ed Kashi – Etats-Unis / Sri Lanka : Un mal mystérieux pour les travailleurs agricoles

Kazuma Obara – Japon / L’héritage nucléaire – Japon

Cris Toala Olivares – Pays-Bas / Les volcans – Islande

Ian Teh – Royaume-Uni / Paysage en transition dans le bassin du fleuve Jaune – Chine

Gaël Turine – Belgique / Sutka, la capitale laboratoire de Rom – Macédoine

Paco – France / A la rencontre du GR34, Bretagne – France

Consulter les archives : www.festival-photoreporter.fr

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DOSSIER DE PRESSE / FESTIVAL PHOTOREPORTER EN BAIE DE SAINT-BRIEUC 2017

« La Baie de Saint-Brieuc recèle une réelle richesse à commencer par ses paysages et sa côte escarpée le long du GR34. Les éléments semblent s’être unis sur ce territoire pour offrir aux habitants et aux tou-ristes un cadre de vie privilégié où la nature s’apprécie chaque jour. Le vent est un de ces éléments que la société Ailes Marines compte exploi-ter pour produire 9% de l’électricité bretonne (base 2014) et contribuer à sortir la Bretagne de sa dépendance énergétique. 62 éoliennes en mer seront installées au large de la baie de Saint-Brieuc suite à l’obtention de 3 autorisations administratives délivrées par le Préfet des Côtes-d’Ar-mor. Nous nous investissons activement pour que ce projet de 2,5 mil-liards d’euros génère des retombées économiques locales directes et indirectes et soutenons depuis plusieurs années déjà de nombreuses initiatives locales dans une dynamique de développement du territoire. C’est pourquoi nous apportons notre soutien au festival Photoreporter en baie de Saint-Brieuc. Durant un mois, les habitants de la Baie au-ront l’occasion de découvrir des expositions photographiques inédites et gratuites, toutes signées par des talents de la photo documentaire. Une logique de transparence de l’information du public que nous partageons et qui nous anime depuis le début du projet éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc. »

Emmanuel ROLLINDirecteur du projet éolien en mer de la Baie de Saint-Brieuc, société AILES MARINES

« Nous sommes partenaires du Festival Photoreporter depuis les pre-mières éditions car au-delà de l’intérêt sociétal de ces reportages pho-tos, le festival est un outil d’attractivité du territoire. Des milliers de pas-sionnés de photos mais aussi un public curieux viennent à Saint-Brieuc pour découvrir les sujets produits chaque année et montrés pour la pre-mière fois au monde chez nous. C’est un atout énorme pour la ville. En tant que commerçants, nous nous devons de soutenir tout ce qui apporte notoriété et flux de public en centre-ville. Nous contribuons à notre ma-nière à ce bel évènement en étant mécène mais aussi en exposant des photos dans le cadre du Festival Off. Avec ses photoreportages, le Fes-tival ouvre des fenêtres sur le monde et permet à ceux qui n’ont pas la possibilité de s’informer en prenant vraiment le temps, de voyager et dé-couvrir d’autres pays, d’autres réalités. C’est un magazine à ciel ouvert, gratuit et accessible à tous, même aux plus jeunes grâce aux médiations scolaires. En cela, nous affichons le responsabilité sociétale que nous avons en tant qu’acteurs économiques locaux. En outre, Photoreporter donne une image positive de la ville. »

Christelle GIBETDirectrice du Centre Commercial LES CHAMPS à Saint-Brieuc

Leurs temoignages

Le festival est rendu possible grâce à deux budgets complémentaires :

• L’évènementiel est financé par Saint-Brieuc Armor Agglomération à hauteur de 150 000 euros, avec le soutien logistique de la Ville de Saint-Brieuc.

• La production des photo reportages est financée par le fonds de dotation Photoreporter créé en octobre 2011, pour un montant de 60 000 euros en 2017.

Le fonds de

dotation

Depuis maintenant 6 éditions, le festival contribue, modestement, à rapprocher les acteurs économiques et les acteurs culturels. Leur point d’intérêt commun : la volonté de contribuer à nourrir les citoyens en produisant des photoreportages à forte valeur ajoutée, accessibles gratuitement pendant un mois.Ainsi, le festival rend une mission d’intérêt général grâce à la responsabilité sociétale des entreprises partenaires.

Majoritairement situées en Baie de Saint-Brieuc,la quarantaine d’entreprises mécènes et partenaires du festival renouvellent leur soutien depuis 2012. D’autres les ont rejoint au fil des éditions.

Les entreprises mécènes alimentent le fonds qui est entièrement dédié aux sujets. Pour autant les mécènes n’ont pas de regard sur la direction artistique du festival.

le modele economique

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Ils nous soutiennent

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NOTES

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INFORMATIONS PRATIQUES

En trainDésormais à 2h06 de Paris (TGV direct depuis la capitale chaque vendredi soir), l’Agglomération de Saint-Brieuc est désormais la première destination Mer de Bretagne depuis Paris Montparnasse en TGV.

9 aller-retours par jour Rennes/Saint-Brieuc (ligne directe 50 minutes)Lyon / Saint-Brieuc (5h48)

En savoir plus : www.voyages-sncf.com

Par la route RN 12 (4 voies sans péage) Au départ de Paris (450 km) : 4 hNantes (200 km) : 2 h

HORAIRES D’OUVERTURE

Maison de l’Agglomération38 Rue du 71E Régiment d’Infanterie, Saint-Brieuc

Du lundi au vendredi : 10h à 13h et 14h à 18hSamedi : 10h à 19h.Dimanche de 14h à 18hsauf le mercredi 1 novembre : 14h à 19h & le dimanche 5 novembre : de 10h à 19h

Carré Rosengart & Port du Légué16 Quai Armez, Saint-BrieucGPS : latitude 48.522851/longitude -2.748997Bus : 20 et 30Du Lundi au dimanche de 10h à 19h

www.festival-photoreporter.frInstagram & Twitter @bsbphoto Facebook @festival.photoreporter

Entrée libre